mardi 2 décembre 2014

Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage : Inauguration des réalisations de Tadamoun dans plusieurs régions [PhotoReportage]

Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage : Inauguration des réalisations de Tadamoun dans plusieurs régions [PhotoReportage]

  Ce 2 décembre 2014, la Mauritanie célèbre, à l'instar de la communauté internationale la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage.

Dans cette optique et poursuivant son tour de Mauritanie sur fond des réalisations, le directeur général de l’Agence nationale « TADAMOUN » chargée de la Lutte contre les Séquelles de l’Esclavage, de l’Insertion et de la Lutte contre la Pauvreté, Maître Hamdi Ould Mahjoub, est arrivé, ce mardi à Gualb El Kheïr dans l'arrondissement d'Ain Varba, première étape de sa visite au Hodh El Gharbi.

Aujourd'hui et suite à une demande formulée par les populations de cet adwaba, Me Hamdi Ould Mahjoub est venu inaugurer un centre de santé équipé qui permettra aux nombreuses populations de cette localité de pouvoir se soigner sur place.

Les populations des villages de Kossana, arrondissement de Vassala, moughataa de Bassiknou et celles de la localité de N'Beya Savra, arrondissement de Bousteila au Hodh Chargui ont aussi bénéficié de la construction de deux centres de santé équipés par l'agence nationale TADAMOUN. Ould Mahjoub a exhorté les habitants des localités visitées à tout entreprendre pour le renforcement de l'unité nationale.

Le directeur général de l’agence nationale TADAMOUN a déclaré que tout "sera entrepris pour lutter contre les séquelles de l'esclavage et contre l’exclusion mais la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents pour plus de cohésion et d'unité nationale".
A travers la création de l'agence nationale TADAMOUN, le Gouvernement mauritanien vise, dans un cadre de renforcement de la cohésion sociale, à réduire les inégalités socio-économiques par l’amélioration des moyens d’existence et des conditions d’émancipation des populations affectées par les pratiques traditionnelles et les séquelles de l’esclavage, l'insertion des rapatriés et la mise en œuvre de programmes ciblés de lutte contre la pauvreté.

TADAMOUN met en œuvre un ensemble de programmes d’interventions prioritaires en parfaite complémentarité et synergie avec les actions à mener par les différents départements, avec un ciblage particulier des populations les plus pauvres et de leurs besoins.

En effet, l'agence a déjà lancé l'exécution, en cours, d'un ensemble de programmes dont la mise en œuvre prendra fin en 2014-2015. Il y a lieu de mentionner d'abord la promotion de l'habitat décent à travers la construction de 1 159 logements sociaux à Nouadhibou au profit de 7 186 bénéficiaires. Ensuite l'important appui aux activités agro-pastorales par l'acquisition de 1 382 vaches laitières, l'aménagement de 9 périmètres agricoles, la construction de 18 barrages, la construction et le renforcement de 145 diguettes qui seront exploitées par 8 610 bénéficiaires et l'acquisition de 750 charrues à traction animale.

Autre programme de TADAMOUN, c'est celui de l'amélioration de l'accès à l'eau potable à travers la réalisation et l'équipement de 39 forages pour une population totale ciblée de 77 746 bénéficiaires, l'équipement de 7 forages en panneaux solaires en faveur de 856 bénéficiaires, la mise en place de 11 bornes fontaines dont bénéficieront 1 216 personnes.

Autre volet prioritaire, c'est celui de l'appui à l'éducation par la construction et l'équipement de 21 écoles fondamentales complètes, la construction et l'équipement de 77 salles de classes, complétant 30 écoles incomplètes, la construction et l'équipement d’un certain nombre de mosquées et de mahadras. L'appui à la santé se consolide à travers la construction et l'équipement de 23 postes de santé.

Enfin, les activités génératrices de revenus se sont vues financées à travers l'appui à 127 AGR.




Avec Cridem, comme si vous y étiez...




















Kane Amadou Mamadou

Le comptable de l’agence de la Somelec à Kiffa transféré en prison

Le comptable de l’agence de la Somelec à Kiffa transféré en prison
Le juge d’instruction auprès du tribunal de Kiffa a transféré en prison le comptable de l’agence de la Somelec dans cette ville accusé de détournements.

L’accusé avait comparu hier lundi devant le procureur de la République qui l’a aussitôt envoyé devant le juge d’instruction qui vient de décider de son incarcération.

Saharamedias, citant des sources, avait déjà évoqué des détournements d’une grande ampleur, au niveau de la Somelec, depuis 2012, et découverts récemment par l’Inspection générale d’eat (IGE).

Le contrôle a laissé entrevoir un écart énorme entre les entrées de la société et ses avoirs dans la banque, ce qui laissait penser à des agissements répréhensibles.

Sahara Médias

Des changements au niveau des directions régionales de l’enseignement

Des changements au niveau des directions régionales de l’enseignement
  Le ministre de l’éducation nationale, Ba Ousmane, a procédé, par note de service, à des nominations au niveau de certaines DREN (directions régionales de l’éducation nationale), y compris les trois nouvelles wilayas de Nouakchott.

Au titre de cette note de service, Mohamed Saleck Ould Taleb devient DREN de la wilaya de Nouakchott sud (Mina, Arafat, Riadh) alors qu’il était en service en Assaba depuis quelques mois.

Aichetou Coulibaly, professeur de son état, est reconduite comme DREN de Nouakchott ouest (Ksar, Tevragh-Zeina, Sebkha) alors que Lemrabott Ould Mohamedou est nommé DREN de Nouakchott est (Toujounine, Dar Naim, Teyarett). Concernant les wilayas de l’intérieur, les nominations se présentent comme suit :

Au hodh Gharbi, Mohamed Samba Sedenta, jusque-là en poste au Tagant.

Assaba, l’ancien directeur régional du hodh gharbi

Tagant, Makhtouri Ould Ahmed Jidou, ancien DREN de l’Inchiri

Au Guidimagha, c’est un chef de département à la DREN qui a été nommé à la tête de cette direction.
Sahara Medias

Aleg : Tostan forme ses superviseurs sur le Kobi 2 et la protection des enfants

Aleg : Tostan forme ses superviseurs sur le Kobi 2 et la protection des enfants Dans le cadre de l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités communautaires pour une meilleure protection des enfants», l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF organise du 29 novembre au 5 décembre 2014, à Aleg dans les locaux de son siège, un séminaire de formation des superviseurs et répondants d’ONG sur le module KOBI 2 et la protection des enfants.

Dans une allocution prononcée pour la circonstance, le Coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, a exprimé toute sa joie de partager avec ses invités l’ouverture officielle de ce pré-séminaire de formation des superviseurs et répondants d’ONG sur les modules « hygiène et santé » et « protection des enfants ».

Poursuivant, M. Aw a rappelé que « c’est dans le cadre de l’appui à la politique du gouvernement mauritanien que Tostan organise cette session qui vise à contribuer aux changements de mentalités et de comportements de ces communautés à la base liés à certaines pratiques néfastes ou à la protection des enfants ».

Il a enfin remercié les autorités administratives et tous les partenaires de Tostan pour « leur disponibilité et leur appui constant ».

Quant au Conseiller du Wali chargé des affaires économiques et du développement et le Maire adjoint d’Aleg, respectivement M. Diagana Mohamedou El Hadj et Mme Khadijettou M/ Abdi, ils ont exprimé toute leur joie de prendre part à l’ouverture ce cette session avant de saluer « l’action de cette ONG qui vient appuyer les efforts du gouvernement mauritanien dans la lutte pour la promotion de l’enfance et de la famille par la création d’un département ministériel spécifique et la ratification de plusieurs conventions et traités s’y rapportant ».

Durant 7 jours, les participants apprendront à se familiariser avec le contenu du Kobi 2 axé notamment sur l’importance de la prévention en matière de santé (les microbes et l’hygiène, la prévention contre les 9 maladies infantiles par la vaccination, la prévention et le traitement du paludisme, de la diarrhée et de la déshydratation), la connaissance du corps (comprendre les principaux appareils du corps humain, la puberté, les règles, la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la ménopause), la promotion de la bonne santé par l’espacement des naissances, la prévention des IST, l’abandon de l’excision, la lutte contre les violences faites aux femmes et le tabagisme.

Parallèlement à cela, les participants seront imprégnés des principes fondamentaux de la protection de l’Enfant notamment le mécanisme du changement social, l’importance des droits humains (accent particulier sur la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée par l’AG des Nations-Unies le 20 novembre 1989) et les recours en cas de violation des droits de l’enfant. Notons que les bénéficiaires de la présente session enseigneront ces deux modules pendant 6 mois à 2778 participants dans les 30 localités ciblées par le programme à travers les 5 mouqata’a du Brakna.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

lundi 1 décembre 2014

54éme anniversaire : célébration sur fonds de pillage des biens publics !


C’est du jamais vu, ce 28 novembre 2014 a été marqué par les détournements des deniers publics  les plus faramineux au niveau de la trésorerie régionale de Nouadhibou, de la SOMELEC à Nouakchott,   à Sélibaby et à Rosso, de la zone franche à Nouadhibou, de la SNDE de Néma et la liste continue ! Les montants détournés atteignent  les milliards d’ouguiyas …
Jusqu’à quand doit-on laisser passer cette gabegie alors que nous disposons des institutions de répression les plus performantes  à savoir l’IGE, la police des crimes économiques, la cour des comptes, etc. .
Rappelons que le bal des détournements en cette fin de l’année 2014, a été ouvert par nos distingués ambassadeurs à l’ étranger ( Abou Dhabi , Doha et Genève ) et quelques semaines après , c’est la trésorerie régionale de Nouadhibou et la SOMELEC qui ont continué la dance !
Les auteurs semblent avoir choisi le 28 novembre pour échapper aux limiers du contrôle d’Etat, qui s’apprêtaient à choisir leurs accoutrements pour le cérémonial des décorations de la fête nationale de l’indépendance ! Comme le médecin après la mort, Mahfoudh Ould Semlali , le patron de l’ IGE , s’ est rendu à Nouadhibou après que les auteurs des forfaits  aient déjà franchis les frontières des pays limitrophes !
Preuve que le président de la république ne laissera jamais les auteurs de tels crimes courir impunément, on a dépêché  dans la capitale économique  une mission de haut niveau conduite par l’honnête ministre des finances monsieur Thiam Diombar assisté entre autres ,  du directeur  général des douanes, le très distingué Général Dah Ould El Mamy , pour voir clair dans cette affaire dans laquelle sont mouillés les percepteurs  du trésor public , sans éclabousser les différents bureaux des douanes pourvoyeurs des recettes à Nouadhibou !
Ce ras de marée dans le raclage des tiroirs de l’Etat coïncide également avec un départ massif de plusieurs fonctionnaires de l’Etat à la retraite et des notifications ont été envoyées dans ce sens  à des hauts cadres spécialisés dans les enquêtes anti-gabegie dont monsieur Ould Semlali lui-même, Mohamed Yahya Ould Horma , commissaire Mohamed Ould Brahim Ould Seyid et la liste est longue, sans parler du tristement célèbre commissaire Damess , spécialiste des RG   ! Que va-ton faire maintenant avec ce vide laissé par les hommes les plus expérimentés ? En tout cas, il n’est jamais assez de répéter que le départ à la retraite des personnes clés de l’Etat, a été mal préparé !

Des syndicats menacent d’une année blanche à Nouadhibou

Des syndicats menacent d’une année blanche à Nouadhibou

  Cinq syndicats d’enseignement ont menacé d’une année blanche à Nouadhibou si les autorités ne répondent pas favorablement à leurs demandes de distribution de terrains à usage d’habitation et d’octroi de la prime d’éloignement.

Ces syndicats ont déclaré, lors d’une conférence de presse organisée dimanche soir, ont ajouté que si les autorités continuent à ignorer leurs doléances, l’année en cours risquent d’être « blanche ».

Le coordinateur régional du syndicat des enseignants du secondaire, Maaloum Ould Owbek, s’est dit étonné par l’attitude des autorités qui ont distribué des terrains à l’armée et en ont privé les enseignants.

Il a conclu en disant que tous les scénarios restent envisageables si les autorités ne répondent pas favorablement aux exigences légitimes des enseignants.
Sahara Medias

URGENT : Récit rocambolesque d’un véhicule de la Commune de Boghé retrouvé.



Le jeudi 27 novembre à 8 heures, le véhicule SG 09987 de marque Mercedes 190  a été volé devant le domicile du Secrétaire Général de la Commune Mr Diakité Ibrahima, rentré quelques heures plutôt de Nouakchott vers 4 heures du matin. Aussitôt, informées, les autorités administratives et municipales à leurs têtes Messieurs M’Hada Ould Khattra, Hakem de Boghé et Hamady Hasmymiou Dia, ont mis en branle un dispositif de sécurité efficace par le maillage et le verrouillage de toutes les portes officielles de la ville.
Le vendredi 28 novembre 2014, à 12heures, la présence du malfrat dont l’identité n’était connue à cette heure a été signalée
par des sources concordantes à bord dudit véhicule au niveau de la commune de Ould Birom sur un axe non  bitumé, et instantanément une mission conjointe du brigadier Moussa Ould ……. Et du Secrétaire Général  a quitté Boghé dés 19 heures au soir à bord d’un véhicule banalisé Renault 5  qui a sillonné et patrouillé toute la nuit jusqu’au lendemain à 13 heures les localités de l’arrondissement de lexeiba II en face de Podor au Sénégal et de la Moughataa de R’Kiz au Trarza.
Au cours d’un ultime ratissage, le malfrat du nom de Alioune Ould ...., multirécidiviste né en 1990 à R’Kiz et ancien militaire est tombé dans les mailles du filet à 13 h 30 précises au moment où il s’apprêtait avec l’aide de complices à acheminer  probablement le véhicule vers Nouakchott. Il a été arrêté et transféré sur ordre du procureur du Trarza au commissariat de Boghé avec la main droite enflée en bandoulière et le thorax laminé de coups de couteaux  d’une rixe ancienne non encore cicatrisés.
Selon les milieux proches de l’enquête, les complices de cette affaire rocambolesque ne devraient tarder à trembler pour avoir permis de soustraire au vu de tous et en plein jour un véhicule SG qui vient d’être restitué au Maire par son Secrétaire Général  ce jour 29/11/2014 à 18 heures à son domicile.
Si,  cette affaire scabreuse a pu être élucidée en 48 heures, il ya lieu de saluer le professionnalisme,  le sang froid  et la sagacité du Brigadier Moussa appuyé par la brigade de Gendarmerie de R’Kiz.
(Hebdomadaire- Mauritanoix)

Dernière-minute: Arrestation des cambrioleurs du palais de justice de Kaédi

La police nationale a arrêté au courant de la journée du samedi les membres de la bande qui avaient cambriolé les bureaux du palais de justice de Kaédi,hier, vendredi, au moment,où,les autorités et les populations de la ville célébraient dans la joie, le 54e anniversaire de l'indépendance nationale.
Selon une source sécuritaire dont nous taisons le nom, les malfaiteurs qui avaient pillé puis incendié du matériel et des dossiers de cour de justice de Kaédi, ont été délogés par la police, après une recherche musclée qui a duré 24 heures.
Les services sécuritaires ont trouvé sur les auteurs du cambriolage une partie du matériel informatique volé et d'autres objets qu'ils avaient volé dans des maisons au cours des opérations qu'ils avaient montées dans les semaines passées,ajoute notre source.
La bande est composée de mauritaniens et d'étrangers vivant dans la ville et ils se trouvaient entre les mains de la police pour des besoins d'enquête avant qu'ils ne soient présentés au procureur de la République dans les prochaines heures.

TAWARY

Brakna : Lancement du projet PCIMA communautaire dans 7 communes de la région du Brakna

Brakna :  Lancement du projet PCIMA communautaire dans 7 communes de la région du Brakna   En partenariat avec l’Unicef, le consortium des ONG du Brakna intervenant dans le cadre de la Nutrition a savoir ACTION DEV, SOS EXCLUS ET GLOBE a organisé le 14 novembre 2014 à Magthaa Lahjar le lancement leur projet dénommé « Prise en charge de la malnutrition à base communautaire dans la région du Brakna ».

C’est dans le même sillage que le Consortium a organisé 3 sessions de formation des relais communautaires à Maghtaa lahjar, Bouhdiha et Aghchorguitt.

La cérémonie de lancement de ce projet, qui s étalera sur 7mois et dans 7communes de la wilaya du Brakna a été présidé par l’adjoint au maire de la commune de Magthaa Lahjar en compagnie du Médecin Chef du centre de santé de dite commune et du représentant de l’Unicef dans la région du Brakna.

Prenant la parole a cette occasion l’adjoint au Maire de Maghtaa Lahjar a tenu a remercier d abord le consortium pour avoir cibler la Wilaya du Brakna en général et les populations de l'aftout en particulier. Une zone, qui abrite les populations les plus vulnérables de la Mauritanie. Enfin elle n’a pas manqué de remercier le ministère de la santé et l’Unicef pour leur attention particulière portée vers les Enfants.

Le médecin Chef quant a lui, a remercie les ONG réunies en consortium et leur partenaire l’Unicef sur leur intervention qui vient a point nomme sur la lutte contre la Malnutrition, avant de réitérer son engagement a collaborer avec le projet en cours et l’ensemble des partenaires pour une bonne coordination de leur activités. En suite Les superviseurs des ONG, Action Dev, GLOBE et médius mundi ont tour à tour expliqué le rôle du relais communautaire et l’importance de la coordination entre les différents membres de l’équipe du projet.

En effet, après les différents discours de l’adjoint au Maire et du Médecin, ce sera autour l’infirmière nutritionniste, responsable du CRENI de Maghta lahjar, d’entamer la formation.

Elle a tenu à expliquer aux relais communautaires, comment faire le dépistage et le reporter sur les outils de suivi. Elle a explique aussi l’importance du reporting dans les outils. Quand faut- t- il référer un enfant et dans quelle structure par rapport à sa situation nutritionnelle. Elle a utilisé une approche didactique pour amener les relais a mieux appréhender cette technique de dépistage des enfants Malnutris.

La formation a été clôturé par le Médecin Chef de la Moughata de Moghtaa Lahjar, qui a renouvelé son soutient aux formés. Il a rappelé les relais à faire preuve de responsabilité et à collaborer davantage avec les professionnels de Sante dans leur localité d’origine.

Rappelons au passage, que la même formation des relais sur la Malnutrition a eu lieu dans les localités de Bouhdida et Agchorguitt. Elles ont été animées respectivement par l’infirmier chef de poste de Bouhdida et l’infirmier Major Mohamed Ould Ahmed du centre de Santé d'Aleg pour Agchorguitt.

Comme le travail dépistage aura lieu dans 7 localités différentes, le consortium pour des raisons de commodité a décidé de départager les ONG en trois pôles. Du coup chaque ONG aura sa propre zone d’intervention.

- ONG Action Dev : commune de Cheggar, commune de Maghtaa lahjar et commune d’Ouada Mou

- ONG GLOBE : commune de Sangrava, commune de Dionaba

- ONG SOS Exclus : Commune de Bouhdida et Commune d'Agchorguitt

Après les formations organisées dans les différentes communes, les superviseurs des ONG ACTION DEV, GLOBE et SOS EXCLUS ont accompagné les relais dans leur localité pour superviser de visu les premières activités du projet a savoir les dépistages organisés par ces mêmes relais communautaires. Enfin, le Médecin Chef du centre de Sante d'Aleg à réitérer sa disponibilité à accompagner le projet dans son approche et à prendre en charge les enfants Malnutris.

Armiya Dem



dimanche 30 novembre 2014

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers   Le Programme d’appui au développement de la formation par apprentissage (Pafpa) est un programme de trois ans cofinancé à hauteur de 80% par l'Union européenne et de 20% par l'Agence Française de Développement.

Porté par le Gret, le programme est mis en œuvre dans deux pays, le Bénin et la Mauritanie, par deux structures partenaires: le Bureau d'Appui aux Artisans (BAA) au Bénin et l'Institut national de Promotion de la Formation technique et professionnelle (Inap-FTP) en Mauritanie.

Ses objectifs

Le Pafpa vise à renforcer l’employabilité des jeunes par le développement d’une offre de formation qui soit adaptée dans ses modalités et son contenu, articulée avec le système formel d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) et capable de leur fournir les compétences professionnelles dont les entreprises, en particulier celles du secteur informel, ont besoin pour améliorer leur capacité de production et leurs revenus.

Cibles et zones d’intervention

Le Pafpa intervient au niveau de quatre types d'acteurs: les jeunes en apprentissage traditionnel, les maîtres artisans, les centres de formation professionnelles, et les directions techniques publiques en charge de la formation professionnelle. Il se déroule en Mauritanie dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso et au Bénin dans les quatorze communes des départements de l’Ouémé et du Plateau.

Son budget est de 1,8 millions d’euros, cofinancé par l’Union européenne, l’Agence Française de Développement et l’Inap-FTP. Le Pafpa a démarré en Septembre 2011 pour une période de trois ans. Il se déroule dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso.

Les bénéficiaires jeunes de 14 à 30 ans prioritairement ceux issus de milieux défavorisés et les jeunes femmes, les entreprises, principalement les micros et petites entreprises du secteur informel, qui accueillent des jeunes en apprentissage, les institutions en charge de la formation professionnelle, les centres de formations publics ou privés à but non lucratif entre autres.

Les maîtres d’ateliers accusent

Un groupe maîtres d’ateliers de mécanique, de soudure, de couture accusent les responsables du PAFPA, en l’occurrence le GRET d’avoir failli aux engagements qu’ils avaient pris devant eux. Ces ouvriers que nous avons rencontrés sont très remontés contre le GRET et accusent ouvertement leur partenaire d’avoir détourné les fonds alloués par les bailleurs au projet.

Sow Alhousseynou dit Samba Dabel, Mokhtar O Mohamed, Abdallahi O Mohamed O Elemine, Sogho Mamadou, Abdoulaye Djibril Dia, Cheîkh M’Bow, Diop Mokhtar dénoncent le non respect du GRET, porteur du projet PAFPA des engagements pris en 2011 devant les maîtres d’ateliers qu’ils sont.

Parmi ces engagements, figurent la formation alternante entre le lycée technique de Boghé et les ateliers pour une durée de six mois des apprentis de chaque atelier, le versement d’une bourse trimestrielle de 15 000 Um pour chaque apprentis, la prise en charge des factures d’eau, d’électricité et de la location mensuelle du siège de l’atelier pour une durée ne dépassant pas deux ans, la dotation des ateliers en caisse d’outillage de marque française, de postes de soudure et leurs accessoires, le financement des matières premières pour ces ateliers.

Pendant toute la durée de la formation, affirme ces maîtres d’ateliers, le projet PAFPA ne s’est présenté qu’une seule fois pour verser une subvention à chacun des ateliers variant entre 20 000 Um et 60 000 Um.

Leurs apprentis, n’ont perçu chacun que 4000 Um selon toujours ces maîtres d’ateliers. Et ce, après avoir exigé et obtenu de chacun des chefs d’ateliers ses factures d’eau, d’électricité et le contrat de location de son siège qui s’élèvent à des montants largement supérieurs aux sommes qui leurs ont été versées indique ces maîtres d’ateliers.

En plus affirme M. Soko l’un de ces maîtres d’ateliers, les responsables de PAFPA avaient promis également d’organiser une cérémonie de remise d’attestation de formation aux apprentis en présence de leurs maîtres mais rien de tout cela a-t-il indiqué n’a été honoré les responsables du projet. Au lieu d’attestations pour les jeunes apprentis, ils ont reçu des bulletins de notes délivrés par le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé.

Les responsables du projet PAFPA se sont servis de nous et de nos documents pour justifier des détournements, a affirmé Mokhtar. Ils nous ont engagés dans des dépenses et à la fin ils n’ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de nous. Résultat, nous sommes menacés d’être traduits devant la justice si nous ne payons pas nos dettes, a pesté Sow Alhousseynou. Les maîtres d’ateliers crient au scandale et dénoncent une gestion opaque du projet PAFPA par le GRET accusé d’avoir organisé une véritable arnaque sur la base des documents qu’ils leurs ont transmis (factures notamment).

Un responsable du projet PAFPA, Diop Alpha que nous avons joint au téléphone a fait savoir qu’il n’est pas en mesure de réagir car étant en voyage et attend de savoir avec précision ce que réclament ces maîtres d’ateliers. Il a promis toutefois de réagir dès le lundi prochain, une fois qu’il sera de retour
Elfoutiyou

Bir Mougrein, une ville en plein essor

Bir Mougrein, une ville en plein essor Après plusieurs années voir des décennies de déclin, le département de Bir Mougrein renoue, aujourd'hui, avec son statut d'antan de pôle d'attraction. Malgré son éloignement de la capitale (plus de 1100km au Nord), son ouverture sur trois pays limitrophes lui offre la possibilité de développer des échanges commerciaux en plus de sa vocation pastorale séculaire.

Ces atouts ont été cependant mis à rude épreuve par l'insécurité et la sécheresse ayant occasionné un exode rural sans précédent et la dégradation des conditions de vie des citoyens resté au terroir. A l'image des habitants des différentes capitales départementales du pays, les 17000 habitants du Zemmour profitent actuellement des avantages des politiques de développement engagées par le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz depuis son élection à la magistrature suprême.

Le danger des mines antipersonnel et son lourd bilan n'est plus qu'un mauvais souvenir et les populations ont désormais accès aux services de bases : eau, électricité, éducation, santé, produits alimentaires de première nécessité à des prix abordable en plus des services internet, téléphone, télévision.

L'épanouissement de Bir Mougrein se manifeste aussi à travers l'extension du marché qui regorge de marchandises diverse, la qualité des services des auberges et les villas qui y poussent comme des champignons.

Les habitants de ce repère historique des avions long courrier, partagent également avec leurs compatriotes de Bassiknou, de N'Diago, de Chami la joie d'appartenir à une Mauritanie nouvelle fière de son passé glorieux et de son présent rassurant où les libertés individuelles et collectives sont garanties, les droits de l'homme sont respectés, l'égalité, la justice et la paix sociale sont consolidé avec un taux de croissance qui annonce un réel décollage du pays.

Le Hakem de Bir Mougrein, colonel Né Ould Souffi a confié à l'AMI que cette Moughataa symbolique qui a long temps souffert de l'insécurité, de la pauvreté et de l'enclavement est en plein épanouissement grâce à l'efficacité et la fiabilité des programmes de développement exécutés sur instructions du Président de la République. " Depuis l'installation d'unités militaires dans la zone, aucune opération terroriste n'a été enregistrée, les touristes circulent sans problème et le trafic terrestre s'intensifient au bonheur des commerçants qui à un moment donné fondaient leurs espoirs sur l'unique camion de l'armée qui assurait la navette pour le ravitaillement de la ville " a-t-il dit.

Concernant l'approvisionnement de la ville en eau, le Hakem a indiqué que six sondages d'une capacité de 20 tonnes par jour ont été réalisés sur financement de l'état pour mettre fin à la soif des habitants du Zemmour. Il a rappelé que le nouveau centre de santé de la ville et le programme d'urgence d'appui aux éleveurs dont le coup d'envoi a été donné par le Président de la République Son Excellence, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, mercredi dernier à partir de Bir Mougrein, constituent une source de satisfaction pour les autorités et les habitants de cette Moughataa qui apprécient ces réalisations à leur juste valeur.

La sénatrice de la Moughataa, Mme Salma Mint Sidi Ould Alouatt a, au nom des habitants de sa circonscription électorale remerciée le Président de la République pour sa visite à Bir Mougrein qui témoigne de l'intérêt qu'il accorde à tous les mauritaniens notamment ceux qui vivent dans les zones enclavées. Elle a loué les efforts déployés par les forces armées nationales qui ont permis de mettre fin au danger des réseaux terroristes et des trafiquants de drogue.

La sénatrice a demandé aux autorités de procéder au lotissement de la ville et de construire un siège pour les coopératives féminines et un centre de formation professionnelle en plus de l'équipement du centre de santé de la ville et la mise en place d'activités génératrices de revenu au profit des habitants du Zemmour ainsi que la solution des problèmes liés à l'enseignement et à l'eau au sein des localités relevant de la circonscription.

Elle a réitéré son engagement à œuvrer pour le développement de cette Moughataa appréciant les interventions de la fondation de bienfaisance de la SNIM, dans ce cadre, conformément aux instructions du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le député de Bir Moughrein, M. Mohamed Salem Ould Ahmed Ould Noueiguedh a pour sa part indiqué que la politique du Président de la République a libéré la Moughata de l'enclavement, de l'insécurité et de la pauvreté. Il a salué les efforts entrepris par les différents départements de l'état en vue de développer le Zemmour. Le député a enfin insisté sur l'importance de la création d'emploi et son rôle dans le développement économique local.

Des sentiments partagés par quelques habitants de Bir Mougrein rencontrés par l'AMI ;

M.Mohamed Vall Ould Sidi Mohamed militaire à la retraite a indiqué que la visite du Président de la République à Bir Mougrein illustre l'attention particulière qu'il accorde au suivi des projets exécutés au profit des populations. Il a souligné l'importance de soutenir les retraités dans le cadre des programmes orientés en faveur des franges fragiles car ces derniers représentent une bonne partie des habitants de la ville notamment la construction d'habitations à travers des prêts simplifiés.

Mme Meima Mint Ahmed s'est félicité de la visite du Président de la République avant de souligner l'importance du programme d'urgence d'appui aux éleveurs.

Elle a souhaité l'intégration d'une nouvelle composante au niveau de ce programme sous forme de vente de matières et matériels de construction à des prix raisonnables pour permettre aux citoyens pauvres de se protéger contre les inondations et autres aléas climatiques.

M. Mohamed Ould Alouatt, responsable de la localité de Hassi Loughar a demandé aux autorités de rassembler les localités environnantes pour constituer un regroupement qui mérite la réalisation d'infrastructures à même d'assurer aux citoyens l'accès aux services de base.

Mme Vatimetou Mint Belkheir a souligné l'importance de motiver les femmes afin qu'elles participent au développement du pays à l'image des crédits accordés récemment par le commissariat aux droits de l'homme à certaines coopératives de la ville.

AMI

Prison civile de Sélibaby: un détenu meurt suite à un arrêt cardiaque

Prison civile de Sélibaby: un détenu meurt suite à un arrêt cardiaque

  Un prisonnier de droit commun, Alassane Demba Ba, 46 ans, est décédé suite à un arrêt cardiaque, ce jeudi 27 novembre 2014 à la prison civile de Sélibaby.

Accusé de vol d’animaux dans le dossier 169/2014 puis envoyé en prison suite au mandat de dépôt N17/10/2014 du juge d’instruction près du tribunal régional de Sélibaby, Alassane Demba Ba a senti un malaise aux environs de zéro heures moins six munîtes selon les sources proches du dossier.

Conscients de la gravité de son malaise, les détenus qui partageant la même cellule que lui ont informé les éléments de gardes pénitenciers sur sa situation qui devenait de plus en plus inquiétante.

Alerté, le procureur de la république n’a pas tardé à ordonner son acheminement vers le centre hospitalier de Sélibaby où sa mort a été constatée à zéro heures passées de dix munîtes.

Mort pendant qu’il était en détention préventive, ses deux épouses et proches ont été saisis avant son enterrement qui a eu lieu dans la matinée de ce jeudi 27 novembre aux cimetières situés sis quartier collège.

Selon le témoignage de ses co-détenus devant le magistrat Mohamed ould kebrou, procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby, le coordinateur régional de l’AMDH, les deux épouses et proches de lui qui ne participera pas finalement à l’audience de la cour correctionnelle du 4 Décembre pour laquelle il était programmé, il s’agit d’une mort naturelle.

Car disent ils, ce dernier ne souffrait de rien quand il se couchait . Et d’ajouter que la visite médicale effectuée par le major du centre de santé de Sélibaby au cours de la journée du mercredi 26/11/ justifie que leur camarade ne souffrait de rien. Car les détenus annoncés malades s’étaient fait consultés par ce dernier.

Selon Maissara ould Bilal, Diallo Abdoul Malik et Samba Komé Ba venus témoigner sur les circonstances de la maladie qui a engendré la mort de cet originaire de la commune de Hassi Cheggar, il s’agit d’une mort naturelle. Au cour du moment de regret, les parents et proches du défunt ont loué les qualités humaines dont a fait montre le représentant du ministère de la justice au Guidimakha.

Le Coordinateur régional de l’AMDH au Guidimakha

Amadou Bocar Ba 

samedi 29 novembre 2014

Main dans la Main organise des activités dans sa section de Boghé

Une délégation de l’Association Main dans la Main pour la culture et le travail social (AMDM) a organisé vendredi 28 Novembre 2014, des séries d’activités dans sa section de Boghé.
La délégation comprenait Mr Ball Abdoul, responsable commission sensibilisation et formation et Oumar Amadou M’baye, chargé de Communication. Il faut souligner que la section de Boghé est dirigée depuis 2012, par Mr Abderrahmane Dieng, professeur de Science naturelle au Lycée de Boghé.
Au cours de cette visite, une formation sur la «Vie conjugale» a été animée la matinée par Oumar Amadou M’baye. Les participants ont été partagés en deux groupes, sous forme d’atelier. Le Premier groupe constitué de femmes a travaillé sur le thème «les Droits du mari sur sa femme». Le deuxième groupe composé particulièrement d’homme a réfléchis sur «les Droits de l’épouse sur son mari». Quand aux «devoirs communs aux deux conjoints», il a été partagé entre les deux groupes.
La journée a été clôturée par une conférence sur le «bon comportement à tenir dans la société».
Par ailleurs, la délégation en provenant de Nouakchott s’est entretenu avec le président du bureau de la section dans le cadre du diagnostic des difficultés de la section et de sa redynamisation pour les jours à venir.
L'Association "Main Dan la Main" est une organisation non gouvernementale, à vocation socioculturelle, apolitique, à but non lucratif. Créée en 2006 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Elle compte aujourd’hui environ 200 membres actifs.
Commission de Communication AMDM
Email : amdmrim@gmail.com
Téléphone : 25 00 04 06
Site : www.amdm.mr

Diougrere/commune de Toufndé Civé : la communauté ne veut pas du forage de la mairie

Diougrere/commune de Toufndé Civé : la communauté ne veut pas du forage de la mairie Zigrare est une localité relevant de la commune de Toufndé Ciwé dans le département de Kaédi. Cette localité est habitée par une communauté de maure et de Peulh qui vivent pacifiquement en harmonie selon Sow Seydou Yéro.

Dans cette localité, la mairie de Toufndé Ciwé qui obtenu un financement du projet « Vaincre » de l’agence Tadamoun chargé de la lutte contre les séquelles de l’esclavage nous dit le maire a décidé lors d’un conseil municipal de résoudre le problème d’eau auquel sont confrontées les populations de Diougrere.

C’est dans ce cadre que la commune a sollicité l’expertise d’une entreprise pour faire des études géophysiques afin de localiser une nappe d’eau avant de réaliser un forge à en croire toujours le maire de la commune de Toufndé Ciwé.
Elfoutiyou 
Mais, ce projet hydraulique ne rencontre pas l’assentiment des populations de cette localité selon Sow Seydou Yéro qui parle en leur nom en tant que chef de ce village. Très remonté contre le maire et ce projet hydraulique, Sow Seydou Yéro se dit opposé à ce projet qui n’a que des relents politiques.

Pour l’opérateur politique et chef du village de Diougrere, il est incompréhensible que la commune veuille réaliser un forage à côté d’un puits déjà en cours de construction et qui n’attend que d’être parachevé. Le maire dit Sow Seydou Yéro fait une course avec la montre pour trouver un bilan dans la perspective d’une élection municipale anticipée et pas plus.

Pourquoi ne demande t-il pas aux populations leurs besoins avant d’engager ces travaux s’interroge l’ex-adjudant de l’armée. Pour lui, le besoin qui s’exprime à Diougrere, c’est de compléter les travaux du puits déjà construit au lieu de réaliser un forage.

jeudi 27 novembre 2014

Le Président de la République s'enquiert des travaux de la station d'eau de Bir-Moghrein

Le Président de la République s'enquiert des travaux de la station d'eau de Bir-Moghrein Le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a effectué, mercredi après-midi, une visite d'information des travaux d'extension de la station d'épuration d'eau de la moughataa de Bir-Moghrein.

Sur le terrain, le Président de la République a suivi des exposés présentés par le staff technique de cet important projet qui portera la production de la station à 70 m3/jour, grâce à la mise en place d'un nouveau groupe électrique et à la construction de deux nouvelles réserves d'eau.

Le Président de la République a, par la suite, visité la centrale électrique qui alimente la moughataa.

Outre la délégation présidentielle, le Président de la République est accompagné par le wali du Tiris-Zemmour et le Hakem de la moughataa de Bir-Moghrein.

AMI

Rosso : atelier sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes

Rosso : atelier sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes SOS/Esclaves a organisé à Rosso un atelier de formation sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes. Cet atelier tenu à la Maison des jeunes de Rosso était destiné à 20 membres de l’ONG.

M. Brahim Fall superviseur de SOS/Esclaves à Rosso a souhaité la bienvenue à la délégation et aux participants avant d’expliquer les objectifs de l’atelier. Ouvrant les travaux Mme Salimata Lam coordinatrice des projets de SOS/Esclaves a expliqué qu’il s’agissait d un programme d'une année financée par le consulat du Royaume des Pays Bas et destine a deux wilayas: le Trarza et le Brakna.

Il s'agit d’informer sur les aspects procéduraux de la loi, le rôle de la société civile, sur les mesures d accompagnement qui font défaut, les insuffisances de la loi, les difficultés de son application, etc.

En effet depuis que cette loi existe, on constate son inefficacité d'autant que la société civile ne peut pas se constituer partie civile dans les procès ou les victimes sont souvent intimides au point de nier les faits.

Prenant la parole, Boubacar Ould Messoud, président de SOS/Esclaves a fait l'historique du combat contre l'esclavage en rappelant que c'est dans cette même salle de la Maison des Jeunes qu’un tribunal militaire a jugé une vingtaine de jeunes cadres harratines qui avaient osé au début des années 80 soulever cette question.

Le président Messoud très ému, n a pas pu retenir ses larmes. Lui succédant, M. El Id Ould Mohamed Mbareck, avocat de SOS/Esclaves a démontré les insuffisances de la loi incriminant l'esclavage en soulignant que des siècles d'une pratique inhumaine ne pouvaient pas être balayes par un texte de quelques articles d’autant plus que la loi si on y réfléchit protège plus l oppresseur que l opprime.

Après la communication de l’avocat conseil de l’ONG, les participants ont fait un large débat autour de la question et des travaux d’atelier qui assurément ont permis de clarifier beaucoup de zones d’ombre.

CR. Djigo Aboubakry

Adwaba: A Ajar Bohly,Laaweissi, Lahrach avec le Directeur Général de TADAMOUN

Adwaba: A Ajar Bohly,Laaweissi, Lahrach avec le Directeur Général de TADAMOUN [PhotoReportage]   Dans le cadre des festivités marquant le 54ème anniversaire de l'indépendance nationale, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub poursuit son tour de Mauritanie en présidant les cérémonies d'inauguration des réalisations de son agence dans plusieurs adwabas.

La première étape du Directeur Général de Tadamoun, ce 25 novembre 2014, fut la localité d'Ajar Bohly, dans la commune de Rdheithiae, moughataa de Barkéoel. Située en plein Aftout à la frontière entre l'Assaba et le Brakna, cet adwaba était délaissé par toute la communauté nationale.

Aujourd'hui et suite à une demande formulée par les populations de cet adwaba, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub est venu inaugurer un centre de santé équipé qui permettra aux nombreuses populations de cette localité de pouvoir se soigner sur place.

Le taux de mortalité chez les femmes enceintes était assez élevé dans cette zone. Cet édifice sanitaire permettra aux femmes enceintes de pouvoir accoucher dans les meilleures conditions. Présent à cette cérémonie d'inauguration, le wali de l'Assaba, Cheikh Ould Abdallahi Ould Awah, a salué l'importance de cette réalisation pour les populations d'Ajar Bohly.

Le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub a déclaré que tout "sera entrepris pour lutter contre les séquelles de l'esclavage et contre l’exclusion mais la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents pour le renforcement soutenu de la cohésion et de l'unité nationale" .

Après Ajar Bohly, ce fut le tour de Laaweissy de voir son école primaire et son collège-une première dans l'histoire de l'arrondissement- inaugurés par le ministre Ould Mahjoub.

Ce juriste, choisi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour diriger cette agence nationale contre l’exclusion, a inauguré aussi le même jour, après un long périple, une école primaire et une mosquée à Awlad El Haj, un adwaba dans la commune de Lahrach, moughataa de M'Bout, wilaya du Gorgol.

Accompagné du wali de cette région, Ould Mahjoub a aussi inauguré une mosquée et une école dans la localité d'Awcheikech, relevant de la commune de Lahrach. Les populations des adwabas bénéficiaires saluent ces grands moments.. « Cet homme nous rappelle le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand il dit quelque chose, il l’applique.

Et nous sommes toujours en confiance avec ces responsables »
précise Samba Ould Maouloud, chef du village de Awcheikech. Avec un ciblage bien étudié, Tadamoun se veut être précurseur du développement de proximité en Mauritanie.

Son directeur général, qui a rang de ministre, reste un homme d’action et de terrain. Hamdi Ould Mahjoub n’hésite jamais à se rendre personnellement sur les lieux pour s’assurer de l’exécution des programmes et de l’existence des conditions de leur réussite.

Dans les différents adwabas visités,, le directeur général de Tadamoun a expliqué aux populations que son agence est chargée de la promotion et de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de lutte contre les séquelles de l'esclavage, d’insertion et de lutte contre la pauvreté conformément aux objectifs et orientations du Cadre Stratégique de Lutte contre la pauvreté.

Rappelons enfin que dans ses visites , le directeur général de Tadamoun était accompagné des Walis de l'Assaba et du Gorgol, des autorités administratives et sécuritaires de ces deux régions et du directeur de la communication à Tadamoun , Mohamed Ould El Kory et du conseiller à la même agence Bah Ould Mohamed Sidi.

Kane Amadou Mamadou,
Envoyé Spécial




Avec Cridem, comme si vous y étiez...
















SNIM vs Retraités : le Président de la République va-t-il désamorcer la crise ?

SNIM vs Retraités : le Président de la République va-t-il désamorcer la crise ?   Aujourd’hui se sont quasiment tous les retraités SNIM qui se sont retournés contre leur ancien employeur pour cause d’indemnités de départ à la retraite sous-estimées suite à une mauvaise interprétation de la Convention collective du travail.

En effet, l’indemnité de départ à la retraite (IDR) est calculée en pourcentage de l’indemnité de licenciement. Cette dernière, rappelons-le, comporte trois niveaux (25%, 30% et 35%), tranches, cumulativement payées tout travailleur licencié, au prorata des années de services effectuées.

L’Article 31 de la Convention collective stipule que : « L’IDR est décomptée sur les mêmes bases et suivant les mêmes règles que l’indemnité de licenciement ». Ainsi donc les différentes tranches de l’IDR (30%, 50%, 75% et 100%) devraient être payées de manière cumulative aux retraités ; formule juste et avantageuse pratiquée par nombre d’entreprises publiques de la capitale Nouakchott, depuis des décennies.

Par contre la formule appliquée présentement par la SNIM consiste à payer (sans cumul) uniquement une seule tranche de l’IDR selon les années effectuées, si bien que les retraités SNIM, dont l’écrasante majorité compte plus de 20 ans de bons et loyaux services, n’ont obtenu que la dernière tranche de l’IDR, autrement dit 100% de l’indemnité de licenciement.

Ainsi donc les retraités SNIM, quelque soit leur ancienneté, n’ont effectivement obtenu que 40% de leurs droits réels, dans la mesure où les tranches de 30%, 50% et 75% de l’IDR n’ont pas été prises en considération suite à une lecture erronée de la Convention collective.

Autre pomme de discorde, la silicose, cette maladie professionnelle, qui est devenue, par la force des choses, un problème de santé publique dans la ville minière de Zouerate. A l’heure actuelle, il y a des habitants de Zouerate qui présentent les symptômes de cette maladie qui est générée par l’inhalation prolongée de la poussière de silice. Il revient donc à la SNIM, première responsable de ce fléau, de prendre en charge les effets collatéraux de ses activités sur les habitants de Zouerate et d’indemniser convenablement les travailleurs, notamment, retraités victimes de cette maladie.

C’est la vague des retraités SNIM 2010 qui avait ouvert la boîte à pandore en portant sa cause devant les tribunaux compétents. Il s’agit du conflit collectif objet du procès verbal de médiation N° 349/DTPS/11 du 30/11/11, opposant la SNIM à un groupe de ses retraites 2010. La justice a tranché l’affaire à l’avantage des retraités 2010 qui ont ainsi obtenu gain de cause en touchant leurs reliquats d’indemnité de départ à la retraite suivant le jugement N° 2013/0067 du 01/10/13.

La SNIM qui a persisté à pratiquer une formule de calcul bancale se trouve aujourd’hui en face d’une cascade de conflits avec les retraités encore vivants ; les mêmes causes entraînant les mêmes effets.

L’épineux dossier des retraités va sans nul doute atterrir sur la table du Président de la République pendant sa visite dans la ville minière et les retraités SNIM comptent beaucoup sur une éventuelle médiation du Chef de l’Etat.

Sid Selim

Des mesures en faveur de la production du riz

Des mesures en faveur de la production du riz   Partant d’une production annuelle estimée à 130.000 tonnes, couvrant 65 % des besoins, le gouvernement mauritanien entend booster la production nationale de riz pour arriver à une satisfaction de 100% et réduire la facture des importations qui grève la balance commerciale.

Ainsi, plusieurs mesures gouvernementales ont été prises dans cette perspective. En Mauritanie, le riz est une céréale cultivée dans toute la vallée du fleuve Sénégal, avec une prédominance du Sud/Ouest.

S’exprimant mardi au cours d’une rencontre avec la presse, le ministre des finances, Thiam Diombar, a décliné ces différentes mesures portant notamment sur « une réforme foncière permettant aux paysans de remplir rapidement toutes les formalités d’immatriculation de leurs terres.

Cette procédure derrière laquelle les propriétaires terriens couraient pendant plusieurs années et même parfois en vain, est désormais réalisable dans un délai de 2 mois.

Les frais d’immatriculation ont été réduits au strict minimum. Par ailleurs, la consécration juridique de la propriété permet aux agriculteurs d’avoir accès aux financements grâce à la valeur juridique du titre de propriété qui représente une garantie pour les créanciers potentiels.

Suite à cette démarche novatrice, le gouvernement et la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD-publique) ont signé une convention en vertu de laquelle cette institution finance les activités agricoles des privés à un taux maximal de 6%.

Il ya également une exonération du matériel agricole et une décision épongeant les dettes des paysans »
, a expliqué le ministre.

Avec une production annuelle de 130.000 tonnes, la Mauritanie couvre actuellement 65% de ses besoins en riz.
Le Calame

mercredi 26 novembre 2014

Gestion des finances de l’Etat : La hardiesse grandissante des comptables publics

Gestion des finances de l’Etat : La hardiesse grandissante des comptables publics

Après les institutions publiques et l’armée, l’immoralité en matière de gestion des finances de l’Etat gagne de plus en plus les trésoreries régionales. Après le milliard d’UM détourné à Nouadhibou, des fonds auraient disparu également à Aïoun et à Sélibaby.

La série ne semble pas finir et les limiers de l’IGE ont décidé de faire un tour dans les autres régions du pays. Aujourd’hui, la morale publique est fortement menacée et l’argent du contribuable perd de plus en plus sa sacralité.

Alors que les échos sur le détournement d’1 milliard 400 millions d’UM, disparus des caisses du Trésor public à Nouadhibou, ne sont pas encore retombés, que retentissent déjà un autre hallali. Cette fois, la malgouvernance a frappé à l’extrême Sud et à l’extrême Est du pays, respectivement à Sélibaby et à Aïoun.

Des centaines de millions d’UM auraient disparu des caisses du Trésor public dans ces deux régions. Des dizaines de hauts fonctionnaires seraient aujourd’hui interpellés dans le cadre de ces détournements à la chaîne.

Le fait est d’autant plus rare pour être mentionné que les administrations visées sont rarement secouées par de telles malversations. Un autre détournement a été également signalé dans la foulée à la Société mauritanienne d’électricité (Somelec) de Kiffa.

Là, c’est le chef de centre qui a été invité à s’expliquer sur l’utilisation de 124 millions d’UM que les limiers de l’IGE (Inspection générale d’Etat) jugent injustifiés. Selon un ancien administrateur qui a requis l’anonymat, ces malversations financières qui se sont multipliées ces dernières années révèlent à quel point la morale publique a dégringolé.

Selon lui, le sacerdoce du fonctionnaire public formé à la bonne école de l’intelligence et de la probité n’est plus qu’un lointain souvenir. Il trouve que le mal est assez profond aujourd’hui pour qu’un remède lui soit trouvé.

Ce sont en effet, plusieurs générations de Mauritaniens, mal formés dès le départ aux bonnes vertus de la citoyenneté, qui seraient touchés, d’après lui.

Le paradoxe, trouve-t-il en substance, est que l’immoralité dans la gestion publique prend de l’ampleur au moment où l’administration est de plus en plus contrôlée aujourd’hui, par des fonctionnaires ayant suivi des cursus dans des « Mahadras » ou des Instituts islamiques.

Cette nouvelle élite moulée aux dogmes théologiques devait être, selon lui, plus incitée à l’honnêteté et à la probité, conformément aux sources de l’Islam pur qui est à la base de leur formation.

Paradoxalement, juge-t-il, les anciens fonctionnaires issus du cycle scolaire normatif, se sont révélés plus respectueux des normes morales que l’actuelle génération, dont le rapport à l’argent semble exclure toute conscience prohibitive.

Et de se rappeler des deux ou trois détournements qui ont jalonné les dix-huit ans de règne de Feu Mokhtar Ould Daddah. A l’époque, dira-t-il en substance, le geste était jugé si scandaleux que l’un des accusés s’était donné la mort.

Parmi les grandes affaires de détournement qui ont défrayé la chronique ces dernières années, celle qui avait impliqué un ancien Commissaire aux Droits de l’Homme, condamné en première instance à trois ans de prison à l’époque pour un trou de 907.000 dollars U.S et qui sera remis en liberté plus d’un an plus tard.

Il y eut également l’affaire d’un ancien trésorier du Port Autonome de Nouakchott, accusé à l’époque d’avoir détourné environ 2 milliards d’UM, et un ancien directeur des Procapec (caisse d’épargne et de crédit).

S’en suivra l’affaire du colonel comptable de l’armée nationale et d’un jeune homme d’affaires. Aux dernières nouvelles, le comptable serait encore à la prison d’Aleg, alors que le jeune homme, dont d’aucuns disent qu’il est proche du Chef de l’Etat, a été libéré après quelques mois de prison.

Il y eut également le pillage des ressources de l’Uncacem (Crédit agricole) qui connut son pic en 2008. Le gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi lui avait accordé 6 Milliards d’UM dans le cadre du PSI (Plan spécial d’intervention) pour financer la campagne agricole 2008/2009.

L’enveloppe sera portée à 12 milliard d’UM, avec les fonds de recouvrement des créances, l’apport de la Banque mondiale et la subvention publique sur les engrais. De cette enveloppe, seuls 30% auraient été utilisés à bon escient, les 70% restants ayant été détournés, sous formes de prêts à des entreprises fantômes, des organismes fictifs, etc.

Plus grave, les 2 milliards d’UM que le ministère des Finances aurait accordé en janvier 2013 à la MDC (Mauritanian Development Corporation), société écran. Ce montant représenterait à l’époque une avance de 30% sur une commande présumée de 10 petits avions de marque Lancair livrables le 30 décembre 2014. Les Mauritaniens attendent.

A cela il faudrait ajouter des dizaines d’autres affaires scabreuses, les 50 Millions de dollars, don de l’Arabie Saoudite et dont le sort reste méconnu à ce jour, le fameux troc immobilier pour la construction du nouvel aéroport, en passant par les contrats sur la nouvelle centrale électrique à gaz, etc.

Selon les observateurs, la corruption, la gabegie et les détournements de deniers publics pouvaient être combattus tant qu’ils restaient circonscrits au niveau des exécutants, mais aujourd’hui que la gangrène semble embraser toute la superstructure de l’Etat, la tâche devient pratiquement impossible.

Cheikh Aïdara
L'Authentique