vendredi 28 mars 2014

Urgent : Arrestation du chef du village de Wouro Aly Guélel sur ordre du commissaire de police

Urgent : Arrestation du chef du village de Wouro Aly Guélel sur ordre du commissaire de police
Le commissaire de police de Darel Barka, a ordonné dans la journée d’aujourd’hui l’arrestation du chef du village de Wouro Ali Guélel, M. Seydi Thioub et gardé à vue au poste de contrôle frontalier situé dans le même village.

A l’origine du problème qui a conduit à l’arrestation du chef du village de Wouro Ali Guélel rapporte nos sources, une médiation que ce dernier a entamée concernant un litige foncier opposant deux Mousafrines (rapatriés en 1989 du Sénégal) et résidents dans cette localité.

Un litige foncier opposant une certaine Boyé et le nommé Mohamed Lemine et qui risquait de virer à l’affrontement. Et l’immixtion du chef du village dans le problème n’est pas du goût de l’une des deux parties qui accuse Seydi Thioub de partialité.

C’est Mohamed Lemine qui porte le problème devant le commissaire de police. Et ce dernier se présente sur les lieux du litige et interroge le chef du village. Après avoir écouté Seydi Thioub, le commissaire Moctar l’accuse ouvertement d’être derrière ce problème. C’est alors qu’il ordonne à ses agents d’arrêter le chef du village et de le garder à vue.

Nous avons joint le commissaire en personne au téléphone mais la conversation brève que nous avons eue avec lui a été brouillée par la mauvaise qualité du réseau téléphonique. Nous n’avons pas été en mesure d’écouter la version du commissaire. Et nos et nos tentatives par la suite de le joindre ont été vaines.

Aux dernières nouvelles, les villageois sont sortis massivement rapporte notre source et se sont dirigés à Darel Barka pour manifester devant le commissariat. Le commissaire a ordonné à ses agents de réprimer la manif ; ce qu’ils n’ont pas hésité à faire pour repousser loin du commissariat les manifestants qui ont été rejoints par d’autres villageois de Darel Barka.

La tension est vive à l’heure qu’il entre les villageois et les éléments du jeune commissaire de police Moctar O Bechir. Chose que la police pouvait éviter au moment où le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation se trouve dans la capitale régionale et tient une réunion avec les maires et les préfets et sous préfets de la région. Surtout qu’un litige foncier n’est pas du ressort d’un commissaire de police.


Source : Elfoutiyou

PNUD/ FEM/SGP – ONG Sadaga: Projet de sécurisation du château d’eau et de protection des palmeraies de Goudiya en cours de réalisation

Financé par la Coordination du Programme de Micro financement du  Fond Mondial de l’Environnement FEM/SGP, le Projet de sécurisation du château d’eau et de protection des palmeraies de Goudiya est, actuellement, dans une phase avancée de son exécution. Les responsables de l’ONG Sadaga pour le développement, initiatrice de ce projet , après s’être réunis avec les bénéficiaires ( propriétaires des parcelles incluses dans la clôture grillagée)  et avec l’équipe municipale de la commune de Boubacar Ben Amer pour une réunion d’explication des objectifs du projet et ses retombées socioéconomiques, ont, aussitôt, entamé les travaux proprement dits ( délimitations des parcelles à clôturer , construction d’abreuvoirs  et érection de poteaux en ciment pour la fixation du grillage ).
Ces travaux ont pour but de protéger et sécuriser la palmeraie (source de revenu et de subsistance des populations riveraines) et la zone montagneuse (où vivent des colonies de singes) des aléas climatiques et l’action néfaste de l’homme.
La viabilisation de la zone, à travers ces différentes réalisations, permettra, non seulement, de générer des retombées économiques, de préserver  l’écosystème, mais, également, de mettre fin à la divagation des singes qui, en période de forte chaleur occasionnant dessèchement  de la Guelta de Goudiye, escaladent le château d’eau et cassent les tuyaux pour s’abreuvoir, ce qui crée, fréquemment, des ruptures d’approvisionnement en eau de la ville.
Notons que le projet de sécurisation du château d’eau et de protection des palmeraies de Goudiya a reçu l’assentiment des populations locales qui remercient le  PNUD pour son appui,  la mairie de Goudiya pour sa disponibilité à accompagner le projet et  le Président Mr Ahmed Taleb Ould Sidi et les membres de  l’ONG Sadaga pour l’intérêt qu’ils portent au développement local.
Khalil Sow-Tagant




Boghé : à Boghé- Escale la naissance du mouvement y’en a marre.

                    

Ce jeudi 27 Mars 2014 a été placé-ici à Boghé- Escale, plus précisément dans le quartier Sinthiane sur les fonds baptismaux un mouvement de protestation dénommé "y'en a marre ".Ce mouvement regroupe des jeunes de Boghé Escale qui  entendent opérer une rupture avec leurs responsables originaires de ce quartier appelés «cadres".

Sur leurs banderoles brandies en plein air lors de leur sit-in, on pouvait lire : «  Transition générationnelle, des promesses jamais tenues par  nos cadres ».
Dans leurs différentes interventions, les jeunes ont  à tour de rôle déclaré que:
 «   L’heure n’est plus aux lamentations, nous  sommes des jeunes responsables, ignorés et réclamons nos  droits.
Nous ne sommes pas un parti politique qui pond des communiqués à longueur de journée, nous travaillons dans le  cadre du nouveau type de citoyen qui doit être utile à la communauté.
 Nous sommes une génération qui refuse d’être un fardeau mais un moyen, une énergie transformatrice.
 A partir, de cet instant, merci aux promesses et nous travaillons pour faire de notre jeunesse une locomotive du développement.
Chaque chose à son temps, notre temps c’est de construire, nous suivons notre rythme sans chercher à plaire à certains politiciens qui veulent qu’on porte leur combat selon les circonstances.
« Nous sommes aujourd’hui un mouvement qui regroupe tous les jeunes de Boghé Escale qui sont membres de y’en a marre dans toute sa diversité. Nous décidons  de rompre avec les cadres et  la coordination  de Boghé Escale.
 Nous rappelons que ce  mouvement signifie : « ras  le bol » et que nous ne sommes plus des suivistes mais les vrais acteurs de notre développement.
Nous sommes des citoyens, des jeunes  qui voulons un avenir assuré, avec le poids démographique des jeunes, le taux de chômage très élevé, le manque de formation et de l’emploi, nous ne sommes plus des marionnettes politiques.
 Nous comptons élargir ce mouvement à tous les jeunes des villages de la commune, il n’y a pas un président, ni  un secrétaire général, tous les jeunes sont membres pour le développement de nos localités.  
  Nous avons créé ce mouvement  à partir d’un engagement sincère et d’une ferme détermination  à porter  le combat de notre génération  ou du moins à remplir notre part  de cette mission.
 Nous essayerons de rester  unis, de persévérer dans notre démarche  et rester cohérent  par rapport à nos idéaux.   »
Rappelant, que ce mouvement voulait faire une marche en prenant la grande route bitumée de Boghé, jusqu’au carrefour mais n'ayant pas obtenu l'autorisation requise, il a décidé d'y renoncer provisoirement en attendant d'avoir l'onction  des représentants de l'autorité centrale.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel (Hebdomadaire- Mauritanoix)

 











 

jeudi 27 mars 2014

Tagant: Le Ministre de l’intérieur en visite à Tidjikja





Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Raré a séjourné à Tidjikja  ce jeudi 27 mars  où il a eu des entretiens avec les autorités administratives, les responsables sécuritaires et les élus locaux

S’adressant aux autorités administratives lors d’une réunion tenue dans le bureau du Wali du Tagant, Ould Mohamed Raré a, selon une source, insisté sur la nécessité de mettre sur place une administration de proximité ouverte aux citoyens et  prête à les servir.
Il a rappelé aux responsables administratifs le rôle sécuritaire qui leur incombe insistant sur la protection de l’intégrité des citoyens et leurs biens. Il a loué les efforts consentis par l’Etat pour rationaliser les ressources financières publiques,  ce qui,  selon lui,  a permis de créer un excédent budgétaire redéployé pour financer des projets à forte rentabilité sociale.
Le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall a, dans une allocution tenue juste avant le discours du ministre, loué l'amélioration qualitative enregistrée par le département de l'intérieur et de la décentralisation dans le domaine de la promotion du personnel et celui des moyens du travail.
Le ministre de l’intérieur s’est réuni par la suite avec les responsables sécuritaires et les élus locaux. Si rien n’a filtré de l’entretien qu’il a eu avec les forces de sécurité, avec les élus locaux, par contre, il aurait,  parait-il,  insisté sur le rôle de veille et celui d’avant-garde qui doivent animer les premiers magistrats des communes. Il aurait invité les maires à être à l’écoute de leurs concitoyens et à traduire dans les faits l’ambitieuse politique de développement à la base initiée par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.
Notons que la presse indépendante n’a pas pu accéder aux différentes rencontres parce qu’elle n’a pas  été conviée à l’événement. 
 Khalil Sow -Tagant

                           


                          
                          





                             
                         


                                

                           











mercredi 26 mars 2014

Quête d’amélioration d’Attitude et de comportement du chef de projet de l'ONG espagnole Action Contre la Faim de Kaédi


Quête d’amélioration d’Attitude et de comportement   du chef de projet de l'ONG espagnole Action Contre la Faim de Kaédi Le chef du projet écho III de l’ONG espagnole Action Contre la Faim basée à Kaédi aurait arnaqué, escroqué et violé l’accord de travail à durée déterminée de cinq jours avec les encodeurs qu’il a engagé pour des travaux d’encodage. Ce sieur a nié complément sa décision alors il y’avait quatre témoins oculaires au moment ou il acceptait la décision du superviseur sans hésitation.

En fait, l’accord portait sur du travail qui doit s’exécuter sans arrêt ni pause avec une journée de formation afin de finir les travaux d’encodage et faciliter la mission du superviseur.

Sous pression, les clauses de notre accord fut modifié consensuellement pour accélérer le travail afin de l’achever en trois jours et de percevoir les perdium initialement prévus dans le dit contrat.

Dans la peine, la souffrance et la fatigue nous nous sommes donnés à fond pourvu que le travail arrive à son terme. Malheureusement le chef du projet, pour qui nous portions toutes les considérations d’un homme sincère s’est démarqué de l’engagement voulant nous payer seulement 3 jours au lieu de 5 jours. Ce que nous avons catégoriquement refusé et exigé à ce que les clauses du contrat soient respectées pour cinq jours de salaires.

Lorsque le problème a été porté devant le Chef de Base, ce denier ignorant les règles de travail en Mauritanie, laisse entendre que les prestataires de service n’ont pas droits aux heures de repos et qu’ils doivent travailler en longueur de journées.

Ce qui est d’autant plus regrettable et frustrant chez ce chef de projet c’est cette absence de responsabilité par rapport à ses engagements. Il oublie que l’homme n’est que parole et sans la parole l’homme n’est rien qu’un objet sans valeur ajoutée.

Nous demandons à ACF de tenir compte toujours de la bonne moralité de ses responsables qu’elle envoi pour la gestion des projets du développement. En réalité, vrai semblablement ces projets ne profitent pas aux populations. Selon les dispositions juridiques en RIM, et pour seulement les entreprises non agricoles : « La durée légale du travail ne peut excéder quarante heures par semaine et huit heures par jour ». (Article 170 du code du travail)

L’attitude et le mutisme de ce sieur et ou dit chef projet me laisse totalement INDIFFERENT. Et sachez d'ores et déjà que je n'ai pas besoin de lui. Etant donné que je suis béni par mes ascendants directs et indirects, je peux me passer même de toutes les ONGs à plus forte raison lui.

Arrêtons de banaliser ces postes de responsabilité et ce ,en les mettant à la portée de n'importe quel vendeur de charbon ainsi qu'à la portée de n'importe quel petit cireur de chaussures du coin.CAR IL Y A DE L'AVENIR POUR CETTE ONG.

DIAGANA Abdoulaye
Encodeur temporaire à ACF

mardi 25 mars 2014

Mohamed o/ Bilal : Droit de réponse


Mohamed  o/ Bilal : Droit de réponse   Le jeudi 13/03/2014, une rencontre a eu lieu à Donaye, entre le Wali du Brakna Mohamed Ahmed ould Abdallahi, les populations du village de Donaye et l’homme d’affaire Mohamed salek.Le but de cette rencontre est de régler le litige foncier entre Mohamed Salek et les habitants du village de Donaye.

En tant que maire de la commune de Dar el Barka, j’ai répondu à cet appel, dans le seul but d’aider à trouver une solution dans la paix.Car je reste convaincu, que c’est dans la paix que nous pourrions faire des choses viables et fiables.

Ma mission dans cette commune, est de chercher les voix et moyens d’améliorer les conditions de vie de toutes les populations.de travailler pour installer la confiance des uns et des autres pour qu’ensemble nous parvenions à relever les défis.

Pendant ces cinq années je ne ménagerai aucun effort pour établir la confiance entre les populations, pour faire aux multiples difficultés devant nous, me chercher sur ce terrain vous me trouverez, quant aux choses qui nous font perdre temps, je ne suis pas partant. C’est vrai en tant que maire de la commune, j’ai demandé au wali de me laisser diriger les négociations de ce litige.

Chose faite j’ai mené les négociations et j’ai trouvé un accord entre les deux parties, logiquement ma mission est terminée. Je savais que beaucoup de l’assistance ne voulait pas que la solution vienne de Mohamed o/ Bilal mais je ne pouvais penser que les choses seront déformées tel que nous a révélé l’article publié sur Cridem le 20/03/2014.

Je me demande pourquoi en tant que modérateur je refuse ce qu’une des parties a déjà accepté en l’occurrence Mohamed Saleck. Si j’etai animé de cette volonté, je pense qu’il me serait impossible de trouver un accord à moins que l’autre partie aussi soit complice de Mohamed Salek’ comme le prétend l’article paru sur Cridem.

Si j’ai demandé au wali du Brakna Mohamed Ahmed ould Abdallahi de me laisser résoudre le problème en famille, c’est que pour moi toutes les populations de la commune de Dar el Barka sont une et une seule famille. La cohésion sociale est fondamentale pour la réussite de ma mission de maire.

Nous avons aussi l’élections présidentielles dans quelques mois, nous travaillons à avoir dans notre commune le score le plus élevé du pays en vue de la réélection du Président de la Republique Mohamed Ould Abdel Aziz et ce dés le 1er tour lui permettant ainsi de parachever les multiples ambitions qu’il a pour l’Afrique le Pays et notre commune.

J’invite les populations de la commune de Dar el barka d’être vigilantes dans un avenir proche elles comprendrons qui œuvre pour leurs bien être-là Campagne étant terminé, je demande à tous de nous aider à faire face aux multiples défis à défaut de nous laisser travailler

Mohamed o/ Bilal.

La Mauritanie et le Sénégal 'travaillent ardemment pour la construction du pont de Rosso'


La Mauritanie et le Sénégal 'travaillent ardemment pour la construction du pont de Rosso' La Mauritanie et le Sénégal "travaillent ardemment pour la construction dans un future très prochain du pont de Rosso", a déclaré lundi à Nouakchott Aubin Jules Sagna, secrétaire général du Ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

"Le corridor entre Dakar et Nouakchott est essentiel pour les deux pays mais aussi pour l’intégration africaine et le rapprochement entre le Maghreb et l’Afrique noire", a ajouté le secrétaire général qui accompagne son ministre des Infrastructures, des Transports terrestres, Thierno Alassane Sall, en visite de deux jours en Mauritanie.

Le secrétaire général a aussi informé que le président Macky Sall a également chargé son ministre Thierno Alassane Sall de discuter avec les autorités de Nouakchott du problème des ruptures de charges.

"Malheureusement, il a été convenu en 2011 ce qu’on appelle 'rupture des charges' au niveau de la frontière sénégalo-mauritanienne à Rosso, a-t-il regretté. Ce sont des incompréhensions qui arrivent dans les relations entre les pays, mais qu’il faut rapidement rectifiées.

Nous avons espoir que très bien tôt nos liens en matière de transport routier seront rétablis au grand bonheur des transporteurs sénégalais et mauritaniens
".


Urgent : La Mauritanie ferme ses frontières face à l’expansion d'Ebola en Afrique de l'Ouest


Urgent : La Mauritanie ferme ses frontières face à l’expansion d'Ebola en Afrique de l'Ouest  Des cas suspects pouvant être des cas de fièvre Ebola ont été repérés au Liberia, selon les autorités locales. En Guinée, une épidémie de cette fièvre mortelle a été déclarée. Quatre-vingt-sept cas suspects de fièvre hémorragique virale ont été signalés, dont soixante-et-un décès.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) précisait que seuls treize cas ont été à ce jour formellement confirmés comme étant Ebola ; des cas aussi confirmés par des laboratoires.

Même si l'OMS qui a tiré la sonnette d'alarme reste prudente encore prudente, la Mauritanie a décidé de fermer tous les accès extérieurs au niveau de ses points de passage avec les Etats de l’Afrique de l’Ouest touchés par cette épidémie.

Les précautions de Nouakchott sont d’autant préventives pour parer à une épidémie à la vitesse de propagation vertigineuse. En effet, un cas au minimum d’Ebola, qui a la particularité d’être une épidémie spécifiquement africaine, aurait été détecté au Canada, à plusieurs milliers de km des sites contaminés.

Pour Tarik Jasarevic, porte-parole de l'OMS, l'existence de l'épidémie est certaine puisqu'elle a été confirmée par un laboratoire : « On parle de cas suspects tant que ce n’est pas confirmé car il y a des maladies qui peuvent avoir comme résultat les mêmes symptômes ».

Il faut donc faire attention aux mauvaises interprétations, insiste Tarik Jasarevic . «Ce qui est important au-delà des chiffres, c’est de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour contenir cette épidémie et pour qu’il n’y ait justement pas une transmission au-delà des frontières ou au-delà de la région qui a été affectée à en premier lieu ».

C’est sans doute pour ces raisons que la Mauritanie a pris la décision de resserrer l’étau autour de ses frontières pour éviter la propagation de la maladie.

Notons qu’il n'existe pas de traitement pour cette fièvre très contagieuse. Les seuls moyens d'action sont la prévention de la propagation, et c'est ce à quoi s'attellent les autorités guinéennes.

Pour tenter d'éviter la propagation de la maladie, il est nécessaire de mettre en place des mesures et des protocoles précis, explique le porte-parole de l'OMS : « Il s’agit notamment d’établir les endroits d’isolement pour les cas confirmés, d’apporter des soins à ces cas-là. Il s’agit de trouver les contacts des personnes qui ont approché les cas confirmés, car la fièvre hémorragique d’Ebola est très contagieuse.

Elle se transmet assez rapidement. Il faut qu’on suive ces cas pour voir s’ils développent des symptômes. Il faut aussi qu’il y ait des capacités de laboratoire pour confirmer les cas
».



Boghé : Un nouveau bureau de SMB / TP (Mauritanienne-Bâtiment- travaux Publics)

Boghé : Un nouveau bureau de SMB / TP (Mauritanienne-Bâtiment- travaux Publics) - [PhotoReportage]  Et si le développement commençait par la base. L'idée la plus répandue jusqu'ici est que notre développement est toujours tributaire des énergies de l'extérieur et par ricochet de la capitale (Nouakchott).

C’est pour inverser cette tendance qu'un natif de Boghé, Abdoulaye Kénémé dit Samba Kénémé, ayant travaillé dans le bâtiment dans un pays limitrophe a décidé d'ouvrir un cabinet qui s'investit dans ce secteur de la conception de plans, de la production de maquette sous forme 3D, de devis de construction, de suivi et des conseils.

Il a résisté à beaucoup d'influences négatives telles que: les Boghéens ne connaissent pas ça; c’est à Nouakchott qu'il fallait ouvrir un tel cabinet etc... .

Il a tenu bon et voudrait montrer par l'exemple que le développement devrait commencer par la base et que les populations de l'intérieur du pays ont besoin comme celles de la capitale de cadre de vie respectant les normes de confort, de durabilité et de sécurité.

Pour découvrir ce qu'il propose il est joignable aux contacts suivants: (00222) 41 61 51 98 / 22 82 38 0 .Email:abdoulayekeneme@yahoo.fr. Ou que vous soyez, avec l'internet la distance s'efface.

Il faudra espérer que d'autres initiatives pareilles puissent proliférer dans d'autres secteurs de la vie économique des localités de l'intérieur afin de contribuer à l'émergence de notre pays par l'intelligence et l'expertise de ces propres filles et fils.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel


Avec Cridem, comme si vous y étiez...












M'Barek Beyrouk : du côté de la jeunesse


M'Barek Beyrouk : du côté de la jeunesse Elle est belle, cette jeunesse d’aujourd’hui. Elle faisait plaisir à voir ce soir là, autour du Chef de l’Etat quand elle jetait des regards outrés sur nos réalités du présent et appelait de ses vœux de plus beaux lendemains. Ces jeunes hommes, ces jeunes filles, bien habillés, bien portants, et qui avaient des rêves dans les yeux…

Ils étaient là, nombreux, ils ne cillaient pas devant les magnificences de la Républiques, ils n’étaient nullement impressionnés par les décors, ils avaient des propositions, des messages, des ambitions, ils savaient ce qu’ils avaient à faire : étaler à la face du pays, en direct, et devant le Président de la République, ce qu’ils avaient dans les cœurs et dans les tètes.

Pendant six heures ils ont parlé, sans interruption, sans peur aucune, ils ont déversé ce qu’ils portaient en eux. Le Président les a écoutés patiemment, il n’a rien perdu de leurs propos, il notait, répondait à des questions précises, se faisait expliquer une idée, dénouait les fils d’une proposition.

Il les comprenait manifestement, il était de leur coté , à eux, pas du nôtre on dirait, nous, déjà âgés,, bien assis sur nos préjugés, incapables de se libérer de nos vieilles certitudes

Cette rencontre avait ceci de particulier qu’elle avait refoulé le superflu, pas de discours grandiloquent que pourtant aime si souvent la jeunesse, ou très peu, des constats seulement, et surtout des propositions, et dans les domaines les plus divers. Bien sûr il y eut bien quelques diversions, quelques exagérations : la jeunesse ne serait pas ce qu’elle est si elle ne fraye pas un peu avec l’extrême. Mais tout cela était teinté de véritable amour du pays et de la volonté de servir

Les propositions étaient longues, impressionnantes, elles n’étaient pas folles, non, elles étaient plutôt sages, toujours habitées par la raison, souvent présentées comme urgentes, c’est vrai, mais réalistes, réalisables avec la volonté, la volonté fait tout dit ton et elle était là la volonté clairement visible du coté du Chef de l’Eta comme du coté de la jeunesse.

Le Président, c’est clair, a écouté la jeunesse, c’est clair aussi : il sait écouter .Et il sait aussi ne pas se laisser entrainer par la facilité toute politicienne de faire des promesse inconsidérées, l’atmosphère pourtant , et le calendrier, s’y prêtaient il a donc écouté patiemment et puis il s’est clairement exprimé : toutes ces propositions seront examinées, un Haut Conseil de la Jeunesse, indépendant sera mis sur pied, pour que les rêves de notre jeunesse ne s’évaporent point

Le lendemain, était inauguré un canal de 50 kms, devant irriguer prés de 16000 hectares à Keur Macéne, le cœur agricole du pays, 3200 hectares étaient aménagés à Rosso. Rien à voir avec la rencontre de la Jeunesse ? Si, pourtant : c’est sur le terrain que l’avenir se cultive

Mbarek Ould Beyrouk