vendredi 7 mars 2014

Le Wali du Guidimakha appelle au respect et au Travail au cours de sa visite au Lycée de Sélibaby


Le Wali du Guidimakha appelle au respect et au Travail  au cours de sa visite au Lycée de Sélibaby [PhotoReportage] Dans le cadre des visites périodiques dans des services de la wilaya, le wali du Guidimakha a effectué une visite au Lycée de Sélibaby ce jeudi ,6 Mars 2014.

En effet c’est aux environs d’onze heures passées que le wali, accompagné de son conseiller chargé des Affaires politiques et Sociales, du Hakem de Sélibaby et du Directeur régional de l’enseignement et la formation professionnelle, Mr Salek o/ Bilal s’est rendu dans cet établissement secondaire qui accueille 2151 élèves dans trente une (31) divisions pédagogiques.

Accueilli à son arrivée par Mr Keita Mohamed, le proviseur, entouré de son staff, le wali s’est informé sur plusieurs cas relatifs à la situation scolaire et a fait des recommandations allant dans la bonne marche de cet établissement, qui depuis 1973 accueille d’élèves qui viennent de plusieurs coins de la région.

Après que d’amples explications sur la situation de cette structure sociale lui ont été données par le proviseur, le représentant de l’exécutif régional s’est rendu dans des classes pour constater la pléthore des élèves et le problème de table- bancs qui constituent un casse –tête pour les élèves et leurs professeurs.

Au cours de cette tape le Wali a demandé aux élèves de ne ménager aucun effort et à travailler pour garantir leur réussite pour un meilleur avenir .Pour ce faire il a exhorté les apprenants à respecter les biens immobiliers et à penser à leur avenir. D’ajouter que la recherche du savoir doit être la principale préoccupation.

Le représentant de l’exécutif au niveau régional n’a pas manqué de mots pour faire du bon fonctionnement de école une de ses préoccupations devant les élèves du lycée de Sélibaby.

Signé Amadou Bocar Ba/Gaynaako.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...

















jeudi 6 mars 2014

Un incendie d'un marché d'Atar


Un incendie d'un marché d'Atar  Le marché de vente des viandes à Atar a pris feu, dans la soirée de mercredi à jeudi.

Ainsi, les flammes ont dévasté 14 échoppes de vente de viande en plus de produits commerciaux exposés dans ces points de ventes (cordes, branches de palmier entre autres).

Les citoyens et les sapeurs pompiers se sont vite rendus sur les lieux et sont parvenus à maîtriser l'incendie en une demi-heure. Les autorités ont aussitôt diligenté une enquête pour définir les causes de l'incendie, qui se serait déclaré suite à un usage personnel du feu dans les lieux.


Boghé : Le réseau départemental des jeunes de Boghé s’active pour débarrasser la ville de ses ordures

Boghé : Le réseau départemental des jeunes  de Boghé  s’active pour  débarrasser la ville de ses ordures - [PhotoReportage]   C'est dans l'après-midi de ce 5 Mars 2014,qu' une trentaine de jeunes ,filles et garçons, appartenant tous au Réseau Départemental des jeunes de Boghé (R.D. J.B) se sont retrouvés pour assainir les trois places fortes de la ville à savoir: la Préfecture, la Mairie et le Centre d’enrôlement.

Cette manifestation d'une haute portée sociale s'est déroulée en présence des 3 conseillers de la commune de Boghé en l’occurrence Mrs Lam Aliou, Ngaidé Abderrahmane et Kéthiel Ba.

L’objectif de ce réseau des jeunes est de disposer d’une structure opérationnelle, efficace et durable de mobilisation des jeunes des deux genres, engagés volontairement afin de participer au processus de développement économique et social de la Mauritanie.

De façon pratique, les jeunes volontaires vont renforcer les capacités des acteurs locaux et nationaux du développement pour l'atteinte des objectifs du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et celle des Objectifs du Millénaire pour le Développement , La mise en œuvre de ce programme a tenu compte « des priorités nationales (…) de l’immensité des besoins face à l’exigence de résultat ».

Ce programme qui reste à « institutionnaliser » sera mis en place progressivement, précise Mr Baba Coulibaly Président du dit Réseau .C'est la raison pour laquelle « l’ancrage » du concept volontariat est un enjeu de développement.

Les jeunes doivent savoir qu’ils sont les premiers responsables et qu'ils doivent participer à toutes les activités sociales, sportives, économiques, etc. Quant à Mamoudou Touré vice président du réseau Régional du Brakna ,il a fait comprendre aux jeunes présents que « le travail de ce Réseau, le volontariat, est non seulement un moyen efficace pour l’engagement pour s’attaquer aux défis de développement, mais aussi il peut transformer le rythme et la nature même du développement »

Saluant le travail solidaire de ces jeunes, Mr Kambou Coulibaly membre actif du réseau dira en fin : « Il est temps que nous nous mobilisions pour accompagner la Mauritanie dans ses efforts de Développement ,participions à la propreté de nos lieux sensibles car les débarrasser de leurs ordures est une obligation pour la bonne santé de nos populations .Pour nous jeunes (RDJB), ces activités seront une façon de permettre aussi à cette force vive de se débarrasser de l’esprit attentiste ».

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel ( hebdomadaire- Mauritanoix)























Tentative d’assassinat du sénateur de Rkiz


Tentative d’assassinat du sénateur de Rkiz devant son Une source familiale a indiqué à Sahara médias que le sénateur revenait de la prière du fajr (l’aube) à la mosquée quand il a été attaqué par des individus, au moment où il arrivait devant sa maison.

Une voiture s’était arrêtée et l’un des hommes était descendu pour venir lui asséner un coup de marteau sur la tête et prendre la fuite comme il était venu.

Une source médicale a cependant affirmé que les analyses faites par le sénateur de R’kiz à l’hôpital national ont montré que ses blessures sont sans gravité.



mercredi 5 mars 2014

Le général Dia Adama et le nouvel ambassadeur de Mauritanie en France Wagne Abdoulaye plaident en faveur du projet Rajihi

Le général Dia Adama  et le nouvel ambassadeur de Mauritanie en France Wagne  Abdoulaye plaident en faveur du projet Rajihi   Depuis quelques jours, le général Dia Adama Oumar, chef d’Etat Major particulier du président de la république et Wagne Abdoulaye Idriss, fraîchement promu ambassadeur de Mauritanie en France sont en tournée à l’Ouest du département de Boghé, dans les communes de Ould Birome et Darel Barka pour tenter de vaincre les réticences des populations de cette contrée vis-vis de l’implantation du projet Mauritano-Saoudien financé par Rajihii, un richissime homme d’affaire Saoudien.

Selon nos sources, les deux émissaires du président Mohamed O Abdel Aziz ont tenu plusieurs réunions publiques avec les populations qui vivent dans la zone du projet mais les lignes n’ont pas encore bougé.

Les populations concernées par ce projet, persistent toujours dans leur opposition à la réalisation de ce projet qui engloutira 1 milliard de dollars soit 300 milliards d’ouguiyas.

Argument avancé par les ruraux, le projet Rajihii constitue une menace pour l’élevage local ; bref, il va assassiner le pastoralisme et bouleverser l’équilibre naturel du Brakna-Ouest. L’ancien maire de Darel Barka, Kane Tidjane qui a assisté à la réunion organisée dans cette localité, a pourfendu et rejeté ouvertement ce projet rapporte notre source.

Nous apprenons toujours que les missionnaires ont demandé à rencontrer le mardi soir par l’entremise du nouveau maire de Boghé, Dia Hamadi Hachimiyou à rencontrer la commission foncière créée à cet effet par les ruraux du Brakna-Ouest pour porter le combat contre le projet.

Rappelons que cette mission effectuée par le général Dia Adama Oumar et l’ambassadeur Wagne Abdoulaye Idriss pour amener les populations des deux communes, celles de Darel Barka et de Ould Birome dont l’économie repose essentiellement sur l’élevage et l’agriculture à changer d’avis, avait été précédée deux semaines avant par une autre mission conjointe du ministre des finances Thiam Diombar et du ministre du développement rural, Brahim O M’Bareck.

Elle avait pour objectif d’expliquer aux populations les enjeux socio-économiques du projet et son impact en termes d’emplois et d’amélioration de la production agricole du pays. Mais les deux ministres gouvernementaux ont été accueilli par «non, non, non…au projet Rajihii, non à la déportation !»



Source : Elfoutiyou

Guidimakha/Manifestations contre la Destruction du coran


Guidimakha/Manifestations contre la Destruction du coran  - [PhotoReportage]   Des élèves des établissements secondaires de la ville de Sélibaby se sont ajoutés aux imams et autres personnalités venues de différents coins de la ville pour exprimer leur colère contre la destruction du livre saint.

En effet au cours de la manifestation, organisée ce mardi ,4 Mars 2014 par l’Association régionale des Ulémas ,plusieurs personnalités religieuses se sont succédées pour prendre parole et demander des sanctions exemplaires contre les auteurs de destruction du saint coran, acte qui s’est déroulé dans un quartier de la capitale, Nouakchott il y a deux jours.

C’est en criant Allah Akbar et brandissant des slogans condamnant des tels actes que les manifestants sont reçus par Mr Mohamed o/ Kehel Wali du Guidimakha entouré de ses proches collaborateurs dont Mr Mocktar o/ Ahmed o/Baba son conseiller pour des Affaires Politiques et Sociales et Dah o/ Mohamed Saghair, Hakem de Sélibaby et les responsables de la sécurité au niveau de la wilaya.

A l’occasion le représentant de l’exécutif régional a promis aux manifestants des sanctions exemplaires conformément aux lois et textes en vigueur dans le pays contre les auteurs de destruction au cas où ils seront retrouvés. D’ajouter que ces comportements étranges à la culture musulmane et mauritanienne blessent plus d’un .

Pour finir le wali a demandé aux écoliers de reprendre les chemins des classes et d’aider à retrouver des auteurs des actes qui font honte à la nation mauritanienne. La manifestation qui s’est transformée en meeting s’est déroulée sans aucun incident alors que dans l’après-midi du lundi ,3/3/2014 la police avait dispersé des manifestants qui s’étaient massés devant les locaux de la wilaya à coups de gaz lacrymogène sans toutefois faire des blessés.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...










lundi 3 mars 2014

Tidjikja: Des manifestants s’insurgent contre la profanation du saint Coran





Des centaines de personnes ont investi, la matinée du dimanche 03 mars, les artères de la ville de  Tidjikja pour manifester contre la profanation du saint Coran perpétrée par des inconnus dans une Mosquée à Teyarett (Nouakchott).  Imams, maîtres coraniques,  boutiquiers, marchands, écoliers et lycéens  se sont joints à la foule  pour former un  imposant cortège.  Les manifestants  se sont rendus,  en premier, devant les locaux de la Wilaya du Tagant pour livrer leur message aux autorités administratives leur demandant d’être leurs interlocutrices auprès du Président de la République afin que ce dernier agisse fermement contre les blasphémateurs. Le cortège des manifestants sous l’œil vigilent des agents de force de l’ordre, s’est ébranlé, par la suite, pour sillonner toute la ville.  Aucun dérapage n’a été noté tout au long de la manifestation qui a duré plus de quatre heures d’horloge.




Khalil Sow-Tagant

Tidjikja : Entretien avec Mohamed Abderrahmane Ould Mohamed Mokhtar (Dahane)





Dynamique et foncièrement engagé, Abderrahmane Ould Mohamed  Mokhtar (Dahane) ne passe pas inaperçu à Tidjikja où il est considéré  comme le porte étendard de la jeunesse consciente. Il est pratiquement présent dans tous les domaines de la vie active (jeunesse,  économie, sociale, politique et culture). Son courage et sa franchise aidant, il n’a pas tardé, malgré son jeune âge, à marquer les esprits de ses concitoyens.
Dahane a accepté de se prêter à nos questions et dans ce qui va suivre, il nous livre les péripéties de son  parcours et  les ambitions qu’il nourrit pour son pays  la Mauritanie et  pour Tidjikja sa ville natale.
Question : Mr Dahane présentez-vous aux lecteurs !
Mohamed Abderrahmane Ould Mohamed Mokhtar (Dahane): Je suis  Mohamed Abderrahmane Ould Mohamed  Mokhtar plus connu sous le prénom de Dahane, je suis né en 1983 à Tidjikja où je réside.  Je suis conseiller et représentant de la jeunesse à la commune de Tidjikja,  je suis également responsable régional de la ligue de football.
Question : Parlez-nous un peu de votre parcours en tant qu’acteur pour la promotion de la jeunesse.
Dahane : La jeunesse est en réalité ma première pour ne pas dire ma seule préoccupation. Tout mon engagement est dédié à cette frange porteuse d’avenir et sans laquelle rien de durable ne peut être envisagé. Je suis, de ce fait,  engagé à soutenir et promouvoir toutes les activités de la jeunesse au niveau de Tidjikja qu’elles soient culturelle, sportive et/ou sociale.  En tant que responsable régional de la ligue national de football, je travaille, sans relâche,  à améliorer  les performances des équipes locales de football  à rehausser leur niveau et leur qualité de jeu.
Pour mettre la jeunesse de Tidjikja dans le diapason de ce qui se passe dans le monde, j’ai acheté à partir de mes maigres moyens un écran géant et un data-show pour la projection des Matchs de football des championnats internationaux.
Sur le plan culturel, j’organise, régulièrement, des soirées artistiques animées par des associations de jeunesse.  Ces soirées sont mises à profit pour sensibiliser la jeunesse sur les enjeux touchant des problèmes de l’heure. 
Question : Quels  sont les actes que vous avez posés sur le plan social ?
Dahane : Pour commencer je dirai que je suis un membre actif de la société civile et un facilitateur du programme  d’assainissement ATPC.  En tant que représentant d’ONG, je participe régulièrement à des campagnes de vaccination, des opérations de distribution de vivres, des formations et vulgarisation au profit des populations analphabètes. En tant que facilitateur du programme ATPC je suis régulièrement en contact avec les populations rurales afin de les sensibiliser sur les dangers de façon générale et celui particulier de la défection à l’air libre qui occasionne des maladies redoutables.
Par ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir qu’à l’issu du scrutin de novembre dernier, ma formation politique (El Vadila) m’a fait parvenir un montant de huit cent mille ouguiya ( 800.000UM) pour les frais de ma campagne. J’ai utilisé cet argent pour aider les populations des quartiers de Medina et El Argoub à se connecter au réseau d’adduction d’eau. Ce montant ne pouvait servir mieux que de prendre en charge la demande récurrente de ces populations laissées pour compte  qui meurent de soif dans une ville où l’eau coule à flot.
Question : Et votre engagement politique !
Dahane : Je suis novice en politique pour ne s’y être engagé que seulement en 2013. Ma première sortie politique date du dernier scrutin de novembre  pendant lequel j’ai été coopté par El Vadila comme candidat à la mairie de Tidjikja. Comme première sortie politique j’ai pu totaliser un score encourageant qui m’a permis de siéger comme conseiller municipal. J’ai appris beaucoup de choses  parmi lesquelles l’absence de sincérité des politiciens de ventre, leur hypocrisie et leur égoïsme.  Je pense qu’en ce qui me concentre, la politique comme elle est menée actuellement au niveau de Tidjikja sert plus les acteurs politiques eux-mêmes que les populations dont ils sont sensés servir. Je suis à Tidjikja et j’y réside la plupart du temps, je vis au quotidien les difficultés de ses habitants qui sont plongés, de plus en plus,  dans la précarité.  Le discours politique que j’ai développé au cours de la campagne était orienté sur les véritables préoccupations des populations avec , en priorité, les problèmes de la jeunesse.  Je continuerai à développer ce discours  à chaque fois que j’en aurai l’occasion et je promets à tous ceux qui m’ont accordé leur confiance que je continuerai à poser leurs problèmes afin de leur trouver des solutions.
Je saisi toutefois l’occasion que vous m’offrez pour dire que je suis ravi de la décision du Président de la République de rencontrer des représentants de la jeunesse pour discuter avec eux des préoccupations de cette frange sociale.  Je me suis inscrit sur la page web réservée à cette fin et j’ose espérer que je ferai partie de ceux qui auront le privilège de le rencontrer. J’ai confiance aux autorités administratives régionales et je suis persuadé qu’elles connaissent plus que tout autre les jeunes qui comptent au niveau du Tagant et Tidjikja en particulier.
Propos recueillis par Khalil Sow

Nouadhibou: Marche de protestation des habitants de l’ex-Jedida

Nouadhibou: Marche de protestation des habitants de l’ex-Jedida Les habitants de l’-ex-Jedida expropriés par les autorités régionales de leurs demeures ont organisé samedi une marche de protestation pour leur rappeler que leurs promesses de réparation n’ont jamais été tenues, apprend-on dimanche auprès de certaines personnes concernées.

« Malgré les promesses au plus haut sommet de l’Etat y compris du président de la République, aucune réparation n’a été consentie en contrepartie de nos demeures qui ont été détruites réduisant à néant les sacrifices consentis plusieurs années durant pour construire nos toits » se plaignent ces personnes.

«Nous avons été déguerpis comme de vulgaires voleurs et nos avoirs saccagés par la puissance publique » maugréent ces anciens habitants du quartier de Jedida qui disent avoir cru en l’engagement des autorités de les compenser pour leurs pertes.

Les protestataires expliquent que pour rappeler aux autorités politiques leur engagement à les dédommager pour les préjudices causés, une marche a ainsi été organisée pour signifier leur désaccord avec le statu quo maintenu depuis leur déguerpissement.

Plusieurs dizaines de ménages avaient été expulsés, il y a plusieurs mois, par les autorités régionales de Nouadhibou et recasés dans des quartiers périphériques, rappelle-t-on.


dimanche 2 mars 2014

Accident mortel sur la route de Rosso

Accident mortel sur la route de Rosso

 Samedi, 1er Mars aux environs de midi, un camion porte-char chargé d’un char roulait sur le tronçon Rosso-Nouakchott à destination de Nouakchott quand une Toyota 4x4 en provenance de Mederdra à destination de Rosso surgit de la piste parsemée d’arbres au niveau du PK14 de Rosso près de la localité de Riyad.

Et quelques petites secondes d’inattention ont été fatales. Le chauffeur de la Toyota n’a pas vu venir le porte-char à sa gauche au moment où il devait monter sur le goudron. La Toyota entre en collusion avec le camion de travers. Triste bilan : un mort et quatre blessés.

Le chauffeur de la Toyota, répondant au nom de Vefal ould Cheikh, est mort sur le coup et quatre occupants de sa voiture de transport sont grièvement blessés. (Voir photos pour mesurer la violence du choc.)



AASDI met un terme à la longue soif des populations du PK 12/ Rosso

AASDI  met un terme à la longue soif des populations du PK 12/ Rosso Grâce au dévouement de l’association aide et soutien pour un développement intégré, les populations du village PK12 peul (anciens déportés au Sénégal) ont définitivement rompu avec la soif.

En effet, l’organisation précitée avec le concours de quelques bonnes volontés a fini d’y installer un point d’eau potable. Cette réalisation a coûté plus de six cent mille ouguiyas. C ‘est le jeudi 27 février que le puits en question a été réceptionné.

Les populations ont profité de l’occasion pour adresser leurs vifs remerciements à l’ONG pour « cette œuvre de bienfaisance qui témoigne de son souci constant de venir en aide aux populations démunies » selon les mots du chef du village Monsieur Ely Bara Sow.

Intervenant à l’occasion Monsieur le Président de AASDI Yacouba Mohamed Lebkam a dit que le geste de son organisation vient en soutien aux efforts constants de l’état pour amener nos concitoyens pauvres à accéder aux services sociaux de base. Il a aussi remercié les autorités administratives locales pour leurs conseils et soutiens qui ont toujours profité à l’organisation qu’il dirige, ainsi que toutes les bonnes volontés qui ont travaillé à concrétiser ce projet cher à AASDI.

Il a noté que les populations ont exprimé à l’organisation leur volonté de s’adonner aux maraîchages maintenant qu’ils ont de l’eau pour et ont demandé à avoir un grillage pour clôturer le terrain qui est destiné à l’activité. Les responsables de l’ONG ont promis de faire le nécessaire pour satisfaire cette doléance de la coopérative féminine du village.

Brahim Fall

Moustapha Kane humilie les kaédiens

Moustapha Kane humilie les kaédiens En un pas irréfléchi, le Député Moustapha Kane a avili les siens par sa candidature à la présidence de l’Assemblée Nationale ; où il n’a obtenu qu’une seule voix (Sa propre voix), sur les 147 de la chambre basse du parlement.

Cette candidature dont le résultat a été déshonorant pour le député, ainsi que pour la ville de Kaédi qu’il représente, a été, pourtant, déconseillé par son parti Alkarama, qu’il a rejoint en quittant l’UPR.

Le renouvellement de la classe politique, fait perdre aux vieux adeptes des méthodes PRDS le sens de la mesure.

Mohamed Ould Salem de Kaédi

Zone Franche de Nouadhibou (ZFN): en ligne de mire de nouveau

Zone Franche de Nouadhibou (ZFN): en ligne de mire de nouveau   Dans les heures qui avaient suivi la diffusion de l’actuel gouvernement, qui d’entre nous n’a pas pris part à des discussions où on a commenté la composition rendue publique après plusieurs jours d’attente et d’impatience même.

Ces discussions abordaient la nouvelle équipe par rapport aux critères ‘’compétence’’ et ‘’représentativité’’ déclarés par le Premier Ministre lors de sa première sortie médiatique après sa reconduction à son poste. Qui aussi d’entre nous n’avait pas remarqué que les discussions débordaient souvent sur les questions de région et de localité des anciens et nouveaux ministres, de leur race, ethnie, tribu et autres subdivisions de la société.

Parmi tous les commentaires que j’ai dus entendre et celui qui a le plus retenu mon attention, était « le départ du Président de l’Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou sera catastrophique pour ce projet déjà trop ambitieux et mal compris tant par la population que par certains promoteurs économiques nationaux ».

Pour l’auteur dudit commentaire, le Président sortant a accompagné le processus de genèse du projet jusqu’à sa concrétisation à travers un siège, un personnel et un Plan Directeur que les spécialistes du projet étaient entrain de décliner en feuilles de routes pour le court et le moyen terme.

La valeur intrinsèque de l’homme, son expérience à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme et sa parfaite connaissance de la philosophe derrière la création de ce rêve économique, l’avaient aidé dans l’élaboration rapide des textes juridiques relatifs à la définition des missions, à la délimitation géographique du champ de compétences, à l’ancrage administratif, aux avantages des personnels, etc.

Cet ancien Président était, poursuit le commentateur, le seul en mesure réellement de distinguer le côté ambition et rêve de la nouvelle création par rapport à ce qui est raisonnable et réalisable dans le contexte particulier de notre pays et de notre continent où environ 30 zones franches ont vu le jour à partir de 19962 (plus de 50 ans).

L’incertitude qui plane sur ce projet de Zone Franche de Nouadhibou, semble le mettre de nouveau en ligne de mire et non dans le collimateur, nuance facilement saisissable par nos classes guerrières, sinon par les spécialistes linguistiques.

Cette question revient en effet aujourd’hui dans les discussions, mais sous un autre angle et les préoccupations à son sujet seraient aussi d’un ordre tout à fait différent de celui des discussions précédentes (pour avoir une idée des enjeux, lire l’article intitulé « La Zone Franche de Nouadhibou: une ambition à inscrire nécessairement dans une vision prospective », publié sur Cridem du 23 Juin 2013).

Concernant son nouveau Président, rien à dire. C’est un jeune dévoué et grand connaisseur d’un terrain que ces ancêtres fréquentaient depuis des temps lointains et a donc toutes les chances d’être accepté par les populations locales.

L’autre atout est qu’il ait dirigé l’une des plus importantes institutions de l’Autorité (Port Autonome de Nouadhibou) et ait participé à l’élaboration du Plan Directeur sur lequel repose les grandes orientations de la politique de l’institution ainsi que le travail à réaliser dans le but de relever le défi consistant à transformer le rêve en une réalité vécue.

En conséquence, l’inquiétude au sujet de la ZFN vient, en partie, du risque de voir les Ministères ayant cédé une part importante de leurs attributions et missions revenir réclamer la révision des protocoles signés alors à la hâte et avant de bien saisir ce que sont les missions d’une zone franche en général et ce que devraient être celles de la nôtre.

Le reflux d’enthousiasme constaté face au projet de façon générale, peut en effet pousser certains à demander l’organisation d’une rencontre entre les principaux départements concernés et un nouvel arbitrage sur les concessions à faire.

Les départements ministériels qui oseraient organiser des Etats Généraux pour redéfinir les attributions tronchées de leurs Ministres respectifs (et stratégies sectorielles), découvriront, sans peine, cette nécessité de repenser les domaines de compétences de ce pôle de développement du nord du pays (ou pour le nord du pays).

Il n’échappe à personne que des voies s’élèvent pour dire que l’Autorité de la ZFN doit surtout se concentrer sur les voies et moyens de rendre l’espace où elle exerce son autorité une zone suffisamment attractive pour les investisseurs étrangers, c'est-à-dire les véritables clients en faveur desquels ce projet devrait initialement être créé.

Ainsi, il s’impose de bien distinguer les activités que les investisseurs mauritaniens peuvent faire pour valoriser nos ressources naturelles afin d’éviter qu’ils soient déloyalement concurrencés par des étrangers et de savoir enfin qu’il n’est guère suffisant d’élire domicile dans le territoire de la ZF pour bénéficier de ses multiples avantages, notamment fiscaux.

En dehors des privilèges en matière de réglementation, de fiscalité et de la simplification des procédures administratives (guichet unique), le travail prioritaire de notre fameux projet devrait donc cibler toute autre action destinée à encourager l’accueil d’entreprises étrangères et leur délocalisation chez nous. Il s’agit d’assainir davantage la justice et de développer, sur ses propres comptes, les infrastructures de transport (routes et aéroports), de télécommunication, de santé et d’éducation, les hôtels, l’eau et l’électricité, etc.

Un autre axe en constitue la disponibilisation d’une main d’œuvre suffisante et hautement qualifiée, à commencer par les domaines prioritaires selon la vocation de la zone (pêche tourisme par exemple) et la nature des entreprises visées ou souvent délocalisables par ailleurs ; l’installation de ce genre d’entreprises exportatrices, est généralement le plus recherché pour ses impacts sur l’emploi, la consommation et le développement, localement, d’activités connexes.

Par ailleurs, tout adepte de la vision prospective disposerait d’une évaluation actualisée de l’expérience des zones franches créées dans des pays dont la situation serait comparable à la nôtre ; l’Assemblée Nationale pouvant se réveiller un jour et soumettre l’octroi des financements nécessaires à la promotion du caractère attractif de la ZF à la viabilité et à la rentabilité de ce projet économique par excellence.

Dans le monde des affaires, les prévisions pessimistes font partie du jeu et peuvent parfois constituer une source d’inspiration pour de bonnes initiatives comme l’évaluation à mi-parcours pour une éventuelle rectification des tirs ou le courage de renoncer tout simplement à poursuivre un chemin conduisant à un échec fatal.

Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

Boghé : les hommes du Feu ont célébré la journée internationale de la protection civile


Boghé : les hommes  du Feu ont célébré la journée internationale de la protection civile -  [PhotoReportage] Pour la première fois dans son histoire,la ville de Boghé célèbre,à l’instar de la communauté internationale ,la journée mondiale de la protection civile.

Cette cérémonie a noté la présence du Hakem de la Moughataa de Boghé Mr Hameda ould Khattra, le représentant du maire de Boghé(le 2éme adjoint ) Mr Ngaidé Abderrahmane, Mr Mouhamedoul Habib Macina chef de Centre des Impôts de Boghé, le médecin chef du Centre de santé de Boghé, les notables, chefs des villages, les autorités de la sécurité et tous les chefs de service.

Les soldats du feu basés à Boghé ont fêté ce 1°Mars 2014 cette journée qui leur est dédiée et instituée depuis 1999 par l'Organisation Internationale de la Protection Civile.

Le rôle essentiel de ces hommes dévoués ,au péril de leur vie, est de gérer tous les risques dont les populations peuvent être confrontées.. Le Commandant du Centre de la protection civile de Boghé N’Diaye Hassan (adjudant Chef) a , dans son discours d’ouverture déclaré ceci.

: « la mission du personnel de la protection civile communément appelé Sapeurs Pompiers ou soldats du Feu est une mission d’activité permanente en temps de guerre ou en temps de paix. Elle est encore très méconnue des populations, cela mériterait une grande caravane de sensibilisation dans les différentes localités de la Moughataa.

Le rôle du sapeur pompier par essence est de prévenir pour parer à toute éventualité et d’intervenir en toute circonstance. Les Sapeurs pompiers en plus de leur rôle qui consiste à éteindre les feux de brousse et autres incendies apportent secours aux sinistrés, noyés, évanouis, asphyxiés, accidentés, blessés entre autres.

Notre devoir d’intervenir pour porter aide et assistance à toute personne en danger ou en détresse fait que nous sommes chargés d’organiser, coordonner et évaluer les actions de prévention des risques et de secours en cas de catastrophe , de participer à l’élaboration des plans de secours, de veiller à la sensibilisation et à l’information du public.

Les dispositifs ne peuvent être efficaces que s’ils trouvent l’appui constant des populations à travers les chefs de village, les chefs de quartiers, les notables et les différents acteurs de la société civile. Le centre de secours de la protection civile de Boghé a été crée depuis le 5Mars 2013 et jusqu’à présent mes éléments et moi-même sommes toujours dans un abri provisoire et sans moyen suffisant de fonctionnement. »

Mr N’diaye rappellera à l’assistance que c’est la mairie de Boghé qui avait demandé au MIDEC l’implantation d’un centre de secours et sur les 53 Moughataas du pays, Boghé est la seule à disposer d’un tel service. Sur les quatre (04) communes qui s’étaient engagées à prendre en charge le carburant et l’alimentation des éléments de la caserne,seule la commune de Boghé est à jour pour les contributions. Dar El Barka, Dar El Avia et Ould Birom ont douze( 12) mois d’arriérés.

L’adjudant chef évoquera ensuite les difficultés financières et brossera un tableau du bilan des interventions : Il y ’a eu 67 interventions dont 40 incendies, 24 assistances de sécurités aux manifestations culturelles et sportives, 1 transport d’un cadre noyé, 1 sauvetage d’un véhicule submergé au niveau de la digue de protection, 1 exercice de simulation de secours et de sauvetage.

Enfin, le commandant du centre lancera un appel solennel à l’endroit des populations pour leur signifier la raison d’être des sapeurs pompiers qui est de secourir les personnes, sauver des vies, leurs biens mobiliers et immobiliers out qu’ils se trouvent ce qui répond et colle parfaitement avec leur devise : « Sauver ou Périr ». La mention spéciale a été faite à World Vision ADP Boghé qui a participé à la réussite de cette journée.

Le Hakem de Boghé Mr Hameda Ould Khattry mettra l’accent sur l’importance de ces soldats du feu et leurs interventions positives dans la Moughataa et en dehors même de Boghé. Le représentant du maire de Boghé Mr Ngaidé Abderrahmane s’est également félicité de leur engagement.

A la fin des allocutions, Mr N’Diaye Hassan commandant du Centre a ,devant l'assistance, fait un exposé de tout le matériel dont il dispose avant de procéder à une démonstration du véhicule PS (premier secours) . Ses éléments ont allumé des pneus et quelques morceaux de bois devant l’assistance venue nombreuse, pour enfin l’éteindre et l’éliminer complètement sous les yeux d'un public rassuré par tant de professionnalisme et de dévouement.

Cet acte mettra fin à une cérémonie qui a permet de montrer aux populations,qu'à l'instar des grandes métropoles ,leur sort est entre de bonnes mains à condition que leur assistance soit diligente et intelligente.Pour ce faire ne pas hésiter un seul instant à les appeler au numéro suivant:44 48 44 58. C'est pour dire in fine que leur sécurité est au bout du........coup de fil.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel ( Hebdomadaire- Mauritanoix)

samedi 1 mars 2014

Tagant: Initiative présidentielle pour l’atteinte des OMD santé: Des motos 4X4 pour les activités avancées des chefs de postes de santé



13 motos 4X4  ont été mises à la disposition de la DRAS du Tagant par la cellule sectorielle d'accélération pour l'atteinte des OMD-Santé.  Il s'agit d'une logistique légère bien adaptée pour les déplacements du personnel soignant afin de lui permettre de s'acquitter d'activités mobiles avancées au niveau des communautés à superviser.
Selon le Dras du Tagant Dr Yemehlou Ould Mohamed Vadel, cette logistique constitue: " un moyen indispensable pour l'appui de la mise en œuvre de la stratégie nationale communautaire recommandée par le Plan National de Développement Sanitaire ".
Ainsi donc, quatre chefs de poste  de santé (Mechra, Ntitam, Guelagua et Timbrehim) ont été conviés à Tidjikja, la semaine passée, pour y  subir une formation de trois jours portant sur la conduite, l' entretien et la maintenance des motos. Cette formation vient s’ajouter à celle dispensée, l’année dernière, à cinq chefs de poste de santé qui avaient entamé leurs activités aussitôt après. 
A signaler que les 13 motos  attribuées à la DRAS du Tagant font partie d’un lot de 162 motos 4X4  mises à la disposition des DRAS par la cellule sectorielle d'accélération pour l'atteinte des OMD-Santé dans le but, selon Pr Bal Aissata , coordinatrice de la cellule, d’aider à l’accélération de l’atteinte des OMD dont le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz en a fait une de ses priorités.
Il convient de souligner qu’à l’instar des autres régions du pays, la cellule sectorielle d'accélération pour l'atteinte des OMD santé intervient également au Tagant, où, elle contribue au renforcement des activités visant l’amélioration de la santé maternelle, la réduction de la mortalité enfantine, la généralisation de la couverture vaccinale, la lutte contre le VIH Sida, le paludisme et d’autres maladies à forte prévalence.
Actuellement les activités de la cellule sont concentrées dans la Moughataa de Moudjeria retenue comme département pilote pour l’expérimentation de la stratégie l’accélération des OMD de santé au niveau du Tagant.
Khalil Sow-Tagant