dimanche 29 décembre 2013

Lettre ouverte au nouveau Maire de Rosso : Sidi Diarra

Lettre ouverte au nouveau Maire de Rosso : Sidi Diarra Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, ces élections auxquelles vous êtes élus témoignent de la confiance que les populations de Rosso et environnants portent en vous. Jamais dans l’histoire de notre ville, la candidature d’une personne n’avait suscité autant d’engouement de mobilisation auprès des fils de notre commune.

Le destin vous a propulsé au devant d’une scène politique qui était caractérisée par la tricherie, le mensonge, les achats de consciences, le vote sans conviction…autant de qualificatifs péjoratifs liés à la politique politicienne.

La population rossossoise était meurtrie au plus profond d’elle-même, en espérant voir, un jour, l’émergence de cet espoir enfoui dans les cendres et ruines de notre chère Rosso, laquelle était jadis l’une des plus convoitée du pays.

Nous osons croire que votre élection sera une nouvelle ère, pour notre chère ville que certains politiciens avaient prise en otage, depuis une belle lurette. Comprenez bien que la tache sera lourde et les attentes immenses, tant le désarroi et le désespoir ont envahi le cœur de cette ville.

Rosso est devenu au cours de ces dernières années, la ville abandonnée par ses cadres, polluée par le souffle des maux, souillée par l’insalubrité ainsi que toutes les conséquences liées à ce fléau. Ce qui d’ailleurs avait valu à notre chere ville d’etre classée parmi les plus sales du monde, en 2005.

Certes, vous êtes élus dans un contexte politique et économique difficiles, mais en tant que porteur d’espoir, il est de votre devoir de mobiliser les fonds nécessaires, pour soulager les populations. Nous osons croire que vous allez redorer à la ville de Rosso son blason d’antan, la réconcilier avec le présent et l’inscrire dans le futur, en adoptant une politique clairement définie, pour des perspectives optimistes.

La balle est dans votre camps, Monsieur le Maire, Les populations rossossoises n’attendent qu’une chose de vous : Sentir l’impact de votre politique dans leurs vies quotidiennes. Nous espérons que vos promesses électorales ne vont pas être enfermées dans les tiroirs de la mairie.

Nous espérons aussi que la jeunesse, force vive de la ville, va être au cœur de votre projet, car il est inadmissible de discuter de l’avenir sans y associer les principaux acteurs de demain. Sachez aussi, désormais vous êtes notre maire, mais comme tout responsable vous êtes redevables face à vos engagements et responsabilités. Nous suivrons vos actions, nous vous accompagnerons pour le bien de la ville, si besoin est. Mais nous vous rappellerons incessamment vos promesses et engagements vis-à-vis de Rosso. Nous nous dresserons en rempart contre toute dérive, contre toute gestion extravagante de la commune…..

La confiance des rossossois est valable durant tout votre premier mandant. C’est à vous de la regagner, si vous voulez être réélu pour le second. Nous attendrons les prémices du changement tant espéré, dont vous êtes le garant. Nous avons fait campagne sous le slogan « un autre rêve est possible pour Rosso ». C’est à vous de prouver que notre rêve est réalisable.

Ndiaye Kane Sarr, coordinateur de l’Initiative On Vote Rosso.





Arrivée à Nouadhibou de la première vague du GGSR

Arrivée à Nouadhibou de la première vague du GGSR La première vague du Groupement général pour la sécurité des routes (GGSR) composée d'agents, de sous-officiers et de quelques officiers est arrivée,hier, samedi, à Nouadhibou, la capitale économique du pays, nous renseigne une source sécuritaire dans la région.

Cette force sécuritaire prendra service dès début janvier de l'année prochaine et elle sera chargée de réguler la circulation des voitures au niveau des carrefours de la ville. Elle veillera aussi sur les entrées et les sorties des voitures et des personnes au niveau des différents points de sorties de la ville.

Les éléments du GGSR occupent pour l'instant les locaux de l’hôtel de ville qui se trouve en plein centre de Nouadhibou pour qu'ils mènent à bien leur mission, ajoute notre source.




« Les soninkés de Kaëdi dans la politique locale et nationale », une autre vision s’impose

« Les soninkés de Kaëdi dans la politique locale et nationale », une autre vision s’impose A la lecture de ce postiing sur CRIDEM, on est en droit de se poser des questions, et pas des moindres. Avoir un engagement politique, c’est normal, avoir des convictions c’est très bien, se battre pour la réalisation de ses idéaux, c’est ce que font les hommes, les femmes, tous les jours.

Mais de là à reduire les soninkés de kaëdi à des mendiants politiques, je ne suis pas le seul à me sentir insulté. Présenter le problème politique sous l’angle ethnique, le vocable soninké, ce n’est pas mon dada, bien que je signe pour l’éternité à la promotion de la langue et de la culture soninké.

Présenter les soninkés de Kaëdi comme des collaborateurs du regime, une communauté de soumis qui ne s’affiche pas avec la COD (les soninké kaëdiens de la COD reveillez vous!), ce n’est pas sérieux.

Présenter les soninkés de kaëdi comme un ensemble homogène sans contradiction, je veux savoir de quelle communauté on parle ? Avoir une mémoire, avoir une âme politique, ce n’est pas rien, au contraire c’est l’essentiel. comme on le dit en soninke c'est le "xasabe".

La communauté soninké de kaëdi, c’est des Tago, des « Hooros », des Jonkurunko, des Garanko, des Tagadinman. A cette structuration sociopolitique viennent se gréffer deux autres. Il s’agit de la géograhie-histoire (les Jaaranko, Gidinmanko, Baalunko, Jaafunanko, Karo, et aujourd'hui on a aussi des Gidimaxanko) et de la réligion (la Tijjaniya dans sa pluralité, et de nos jours des salafistes qui avancent sur l’espace kaëdien).

Cette communauté est loin d’être homogène et pour preuve aux municipales il y avait trois têtes de listes soninké. Alors je voudrais bien que « AG » nous explique quelle communauté évoque son posting.

Autres contrevérités, à propos de la soumission de cette communauté à l’autorité, là il y a bésoin d’une petite retrospective historique : les évènements de 1930 (que je revendique comme étant la révolution la plus aboutie dans le milieu soninké du 20ème, une pensée à nos martyrs) sont la preuve d’une dynamique historique, sociale, politique, réligieuse où les contradictions ont été à l’aboutissement d’une transformation sociale unique de ce que je sais des soninké du 20ème siècle.

La révolte des jonkurunko avec la création de Balagoss (entendez bras gauche, les militaires d’origine servile au retour de la seconde guerre ont pris position par rapport à certaines formes de justice, et Baba Commandant leur a donné raison, il y a eu une chanson dédiée au commandant colonial de l’époque).

Des hommes ont eu le courage de prendre des positions historiques au congré d’Aleg (quelles qu’en soient les conséquencess pour l’avenir de la Mauritanie), qui étaient les signataires du manifeste des dix neuf?des kadihines soninké kaêdiens j’en connais beaucoup (certains ne sont plus de ce monde). En 1979, 1986, 1987, 1990, 1990, 1991, 1992 des soninkés kaëdiens ont été emprisonnés, déportés, torturés, licenciés pour leur refus de l’iniquité.

Encore, à l’heure où j’écris des soninké de kaëdi prennent des positions sur des questions essentielles pour l’avenir de la Mauritanie, mais la question du gâteau, c’est compliqué, c'est un autre "xaraxanlenme" !

Maintenant que des soninké soient avec tel ou tel autre parti, c’est tout à fait normal, que des soninké n'expriment leurs idées en interne, ne prennent position en interne, c’est leur problème, mais qu’ils fassent de la récupération sur le dos de tous les soninké de kaëdi et de façon anonyme, c’est lâche, c’est un manque de courage politique, une insulte à la mémoire; c'est une forfaiture et une régression politiques.

Thierno Tandia (Ceerno Koone)
Membre du Conseil National de l’AJD/MR
Emission Duugu deege/ kassataya


Atar : Trois hommes d’affaires pour barrer la route a Ould Maham

Atar : Trois hommes d’affaires pour barrer la route a Ould Maham Selon des sources bien informées confiées a Mourassiloun.com, le riche homme d’affaire, ancien député de F’Derick Khaddad Ould Moctar organise en ce moment une grande réception dans la « Badiya de Missaga » au sud d’Atar.

Il a, pour la circonstance dressé et équipé des tentes pour ses hôtes. Cette cérémonie qui durera deux jours est une initiative de l’homme d’affaire Mohamed Ould Noueygueth sur invitation du sénateur d’Atar Mohamed Moctar Ould Zoughmane.

L’objet de ce rassemblement est l’étude des modalités et démarches a entreprendre pour empêcher les candidats a la députation d’Atar : Sidi Mohamed Maham et Ahmed Abdoullah de passer aux élections du 2eme tour reporté a une date ultérieure.

Selon les mêmes sources deux points sont a l’ordre du jour : Le premier concerne les moyens matériels et financiers pour soutenir la liste de la coalition APP/Wiamopposée a l’UPR et comprenant Mohamed Ould Sghair et Aly Ould M’Haimed .

Le 2eme point est relatif a la position du parti Karama dont les candidats parrainés par Noueygueth et dirigés par le frère de Khaddad , sont sortis de la course électorale par suite d’une décision du conseil constitutionnel . Karama tente donc de prendre sa revanche sur l’UPR en soutenant la coalition APP/Wiam.

Source : Mouraqssiloun.com

samedi 28 décembre 2013

Tagant: Le Réseau Roast célèbre l'abandon des MGF par quatre communes


Le Réseau des organisations pour l’action sanitaire et sociale au Tagant a célébré à Nimlane la matinée du samedi 28 décembre 2013 la déclaration d’abandon collectif des mutilations génitales pour quatre communes du Tagant.
La célébration a été marquée par la présence du représentant de l’UNICEF Mr Oumar Fall Ould Houmeid , le représentant du ministère des affaires sociales de l’enfance et de la famille Mr Ba Bekaye , la coordinatrice régionale du Masef Mme Animetou Mint Neama, l’adjoint au maire de la commune de Tensiqh Mr Brahim Ould Ahmed et la présidente de Roast Mme Aziza Mint Muslin et ses collaborateurs.
Des délégations des communes de Boubacar Ben Amer, Tensiqh, Tamourt Enaj et Soudoud étaient également présentes lors de la cérémonie au cours de laquelle elles ont déclarée leur abandon définitif des mutilations génitales qu’elles ont qualifié de pratiques rétrogrades touchant à la santé et à l’intégrité physique et morale de la femme.
Dans leurs discours, l’adjoint au maire de Tensiqh, la coordinatrice régionale de Masef, la présidente de Roast et  plusieurs intervenants sont revenus en détails sur les méfaits à court, moyen et long terme  des MGF  recommandant que l’abandon de cet usage soit effectif et appelant les acteurs impliqués dans la sensibilisation et la surveillance à plus de vigilance.
Notons que le  Réseau des organisations pour l’action sanitaire et sociale au Tagant est parvenu, dans le cadre de son opération de sensibilisation à l’abandon des MGF dans les communes précitées, à touché 350 enseignants, 2050 élèves, 150 maîtres coraniques et Imams de mosquée et 58 agents de santé.
Khalil Sow –Tagant   








Du rififi au sein de l’UPR à Bassikounou

Du rififi au sein de l’UPR à Bassikounou Le maire élu UPR de Bassikounou monsieur Cheikhna Ould Mohamed Ould Sidi a rendu publique une déclaration dans laquelle il accuse les autres élus issus de la Moughataa de n’avoir ménagé aucun effort pour s’opposer à son élection.

Le Maire de Bassikounou accuse notamment les deux députés Vih el Man Ould Ghacha et Mohamed Mahmoud Ould Sidi ainsi que le sénateur pour les mauritaniens de l’étranger Cheikh Ould Deddé d’être allés jusqu’à soutenir la liste de Tawassoul de Bassikounou.

Nul ne doute qu’après une telle attaque ouverte, le fonctionnement du parti UPR dans cette importante moughataa du Hodh Charghi risque de connaitre encore bien des couacs dès lors que ses élus sont déjà à couteaux tirés.




Rosso : El Wiam gagne face à qui ?

Rosso : El Wiam gagne face à qui ? Le 2ème tour des municipales et législatives s’est déroulé à Rosso dans le calme. Le résultat est connu : El Wiam a remporté les deux sièges de la moughataa et a gagné la commune face à l’UPR. Il faut cependant faire une lecture juste de ce qui apparait comme un vote sanction.

De l’avis général, Bamba Ould Dramane, tête de liste UPR aux communales de Rosso est un homme intègre, courtois et compétent. Ses camarades de promotion à Rosso ou ceux qui l’ont connu en Tunisie l’apprécient beaucoup mais tous sont d’avis que son talon d’Achille n’est autre que son mentor dont l’image à Rosso est ce qu’elle est.

Bamba Ould Dramane était donc comme entravé par son mentor. De sorte que la défaite de l’UPR est moins celle du parti en tant que tel ou de Bamba Ould Dramane que celle du sénateur.

On se rappelle que le maire sortant, le Professeur Fassa Yérim avait été élu sous les couleurs du RFD. A l’époque le sénateur faisait partie d’une liste indépendante qui a rejoint l’UPR. Le Pr Fassa pour se mettre à l’abri de celui qui apparaissait comme son pire ennemi politique n’a pas hésité (tout comme le député Ould Moutaly) à renier son parti et à intégrer celui de son ‘frère d’armes’ qu’il a comparé dans un de ses discours à Eisenhower et à De Gaulle.

Malheureusement l’UPR s’est divisée en deux tendances : celle de Mohcen, Bamba et Ba Madine (majoritaire) et celle du député Moutaly, du maire Fassa.

Au moment de l’investiture du candidat UPR, le Pr Fassa, malgré un bilan plus que satisfaisant a été écarté. Pourtant avec son expérience et son carnet d’adresse il apparaissait comme le meilleur candidat pour la commune.

Avec la mise à l’écart du maire sortant, le sénateur a réussi un grand coup mais comme il n’a pas été investi lui-même comme candidat à la mairie ; il lui restait un deuxième coup à réussir pour apparaitre comme le seul recours à Rosso : à défaut de faire échouer le candidat UPR, faire en sorte qu’il passe difficilement. Ou du moins c’est que certains observateurs dont des militants UPR pensent.

En effet la liste UPR à la commune a surpris plus d’un. Des conseillers municipaux et militants de première heure ont été écartés et remplacés par des personnes peu connues ou peu appréciées du public. Comme si on voulait faire couler le ministre.

On se rappelle que sous les menaces de ses ‘amis’ politiques, le maire sortant a convoqué plusieurs réunions pour demander à ses hommes de voter UPR. Il a même fait une déclaration à la radio dans ce sens mais ses consignes n’ont pas été respectées par tous et le résultat du 1 er tour n’a pas été très favorable à son parti.

Par la suite sénateur a rencontré le maire sortant et a même réglé le contentieux entre ce dernier et le DG de la SBM, ce qui a permis de débloquer les arriérés dus à la commune pour payer le personnel. On a vu les affiches malheureuses de l’entre deux tours ‘voter UPR pour sauver la commune et le département de Rosso’.

Les mauvaises langues disent qu’il fallait écrire plutôt ‘pour sauver le sénateur’ car c’est de sa survie politique qu’il s’agit. Toutes les méthodes auraient été employées : achat de conscience, intimidation, menaces, recrutement de contractuels, annulation de contrats etc , mais les rossossois tenaient à en finir avec le tout puissant sénateur.

Les partis politiques écartés du deuxième tour ont rejoint El Wiam : Tewassoul, APP, A.J.D., A.DE.MA., Ravah et même SURSAUT. Tous ont fait campagne pour Sidi Diarra. Les ‘libyens’ appelés à la rescousse n’on pas servi à grand-chose. Sur les 45 bureaux de la commune, l’UPR a remporté 16 dont 1 avec une différence d’une seule voix. Il est vrai qu’à Garack l’écart était de 240 voix. Dans deux petits bureaux les deux partis étaient à égalité ; partout ailleurs (27 bureaux) El Wiam s’est imposé.

Après la proclamation des résultats, Sidi Diarra et ses amis ont remercié l’ensemble de leurs électeurs et rappelé qu’ils étaient élus pour toute la commune et toute la moughataa mais que la victoire ne sera complète que El Wiam fera passer son candidat aux sénatoriales pour succéder à Mohcen. Ce qui fait dire aux observateurs que El Wiam a gagné face à …… Mohcen.


vendredi 27 décembre 2013

Du Waterloo à la consécration : histoire d’un itinéraire

Du Waterloo à la consécration : histoire d’un itinéraire Les mauritaniens viennent, avec l’organisation du second tour, de boucler leur marathon électoral. Que d’aspirants laissés en rade, que d’espoirs d’entamer une carrière politique avortés !

C’est la dure loi de la démocratie : en même temps qu’elle promeut des personnes, elle enferme aussi dans des déceptions corrosives et il faut une dose de persévérance pour remonter la pente abrupte des désenchantements électoraux. C’est pour vous entretenir d’un bel exemple de sursaut que nous avons jugé utile de relater le cas de Monsieur Bâ Yéro Sidi, député nouvellement élu de l’UPR.

Le département de Mbagne est frontalier au Gorgol. Il est constitué de 4 grandes communes : celles de Niabina-Garalol, d’Edebaye Hijaj, de Bagodine et enfin celle de Mbagne. Par des habitudes qui ont finalement participé de traditions, les responsabilités de député et de sénateur revenaient de manière sempiternelle aux communes de Mbagne et de Bagodine.

Le critère démographique ne pouvant expliquer un tel parti pris, l’explication politique devenait la seule issue pour justifier la mise à l’écart systématique des deux autres entités communales.

Cette année, à l’occasion des dernières consultations, les vieilles habitudes ont été bousculées. Une vieille hégémonie est morte avec l’investiture de Bâ Yéro Sidi comme candidat député du parti dominant l’échiquier politique mauritanien. Outre qu’on mettait ainsi un terme à l’ostracisme dont sa commune fut toujours l’objet, le pouvoir tirait aussi l’importante frange des Yirlabés du fond d’un précipice où les régimes précédents, bernés par des experts en contrevérités, la précipitèrent, dans le seul dessein de contrôler le département.

La seule investiture de Bâ Yéro Sidi constitue un pied de nez aux cadres et intellectuels bouffis d’orgueil se croyant être les seuls prédestinés aux charges électives. En jetant son dévolu sur le fils de Niabina, l’UPR rappelle à tous les rêveurs que les diplômes ne sont pas la condition sine qua non pour servir qualitativement des populations qui attendent depuis des lustres l’embellie dans leur grisaille quotidienne.

L’élection de Bâ Yéro Sidi sonne aussi le glas des dinosaures politiques du département. Une nouvelle classe politique, plus généreuse et moins jouissive des prébendes du pouvoir, est en train de prendre la relève. Sans les diplômes ronflants qui déconnectent des réalités, cette nouvelle classe comprend mieux que sa devancière les priorités ; elle sait, pour en être issue, les attentes des populations, les priorités d’un village à un autre. Elle a le capital de générosité, de courage et d’élévation essentiel pour défendre les électeurs qui l’ont plébiscitée.

Elimane de Dabbé et Ardo Nguiril, Bâ Yéro Sidi possède toutes les qualités pour ne pas être un député dormeur. N’en déplaise aux spécialistes des manœuvres et des consignes de vote données en catimini pour ne pas courroucer le Prince, Bellou Bâ et son colistier disposent d’une sensibilité, d’une capacité d’écoute introuvable sous les cieux d’un département tiré à hue et à dia par des notabilités politiques au crépuscule d’une carrière à évaluer dans les années à venir.

La recomposition de notre paysage politique vient d’être lancée. De nouvelles têtes feront leur apparition. Pour autant, il serait immoral d’oublier les pionniers qui épaulèrent le député élu lorsqu’il débarqua avec l’exaltante mission de présider notre mairie. Thiam Mamadou Samba et son cadet Thiam Samba Sally, vous n’êtes plus de ce monde mais cette consécration est la vôtre.

Jamais Bellou Bâ n’oubliera votre soutien spontané, jamais votre souvenir ne le quittera. Vous continuerez d’inspirer ses actions de député, comme toutes les personnes qui ont cru à sa bonne étoile et qui continuent, de manière désintéressée, à l’assister dans ses lourdes responsabilités de cadre politique de l’UPR.

Que Monsieur Bâ Demba Hamel, ancien Maire de la commune, Monsieur Niang Amadou Malal et Aw Hawa Demba trouvent ici l’expression de toute notre reconnaissance. Ils furent, au même titre que Bâ Hamadi Awdi, Bâ El hadj Hamadi Sidi et Bâ Ousmane Hamadi, des artisans incontournables de la carrière politique du nouveau député.

Au commencement, il y eut une mairie. L’échec fut grand. Entré très tardivement dans la danse, en dépit d’un ambitieux programme, Bâ Yéro Sidi alias Bellou arriva surtout avec un ardent désir de soutenir les populations qu’il assistait par des gestes répétés. Seulement, il comprenait parfaitement l’adage chinois disant : « Il vaut mieux apprendre quelqu’un à pêcher que de lui offrir au quotidien un poisson ».

L’envie de participer de manière concrète à l’amélioration du sort des populations de notre commune fut sa motivation principale. Malgré son investiture par le parti, l’UDP, forte de la « sainte » alliance au niveau de la localité de Niabina, allait avoir raison de ses ambitions. Le candidat Sao Abdoulaye recueillera l’essentiel des suffrages, en dépit d’une campagne osée de Bâ Yéro Sidi qui perdra surtout par la dispersion de ses forces dans le Pété et le Pendé Diour.

Ce premier hic dans sa carrière sera vite transformé en source de motivation et surtout servira à une redéfinition de son positionnement dans l’arène politique départementale. Comme le fit naguère feu Bâ Hamadi Issoum, ancien maire de la commune de Niabina, Bâ Yéro Sidi se libéra très vite de la tutelle des gros pontes de Bagodine gérant le département à leur guise.

Cela se traduisit concrètement par la mise sur pied d’un pôle des Yirlabés affranchi de tout parrainage politique. Des initiatives furent prises pour sensibiliser les villages concernés. Petit à petit, un front Yirlabé sortit des chantiers, non pour s’accaparer de quelques offrandes mais bien pour contester l’hégémonie des deux grands monstres du Hébiya.

Le premier effet de cette nouvelle attitude se traduisit par des désertions de quelques niabinois supportant mal qu’un candidat de leur village fût à la solde d’un quelconque parrain politique. Des notabilités rallièrent Bellou. A l’échelle départementale, des incursions eurent lieu dans les autres communes. Malgré le « saupoudrage » dans quelques rencontres, le pôle du « refus de toute tutelle » engrangea des victoires décisives.

Le plus dur consistait à gagner la confiance du parti. En investissant Bellou dans le lot de ses candidats à la députation, l’UPR a surtout récompensé le militantisme désintéressé, le cadre politique généreux prêt à bourse délier quand le parti vit des épreuves essentielles.

Son élection récente couronne une carrière politique que d’aucuns auraient tort de circonscrire à ces dernières années. Discrètement, sans tambour ni trompette, il s’était naguère investi par ses actes et par ses moyens financiers pour le triomphe des idées auxquelles il a toujours cru. Cela nul ne peut le contester. Désormais, le service du peuple dans l‘hémicycle sera son challenge.

A n’en pas douter, il réussira cette mission. Les populations de Mbagne ont désormais un grand serviteur en attendant le colonel à a retraite Ousmane Mangane, sénateur attendu par toute la commune de Niabina-Garalol.

Soulèye Oumar Bâ

Mint hiddeid affirme son entrée à la Chambre basse du parlement



24 heures après les infos relayées par des médias, disqualifiant la secrétaire général du PRDR Mme Mintata Mint Hiddeid, de la compétition législative des dernières élections, sur décision non officialisée du conseil constitutionnel, la dame de fer de l’ex PRDS rompt le silence pour mettre les choses au point.
Se déclarant victime d’une campagne orchestrée contre son parti de la part de la Ceni, de façon plus particulièrement, Mint Hiddeid a affirmé son entrée dans la future Assemblée nationale, conformément aux résultats officiellement annoncés par la Ceni, du second tour des élections.
Elle a dénoncé d’une vive voix les groupes de nuisance tapies dans l’ombre qui tiennent à tout prix à porter atteinte à la notoriété du PRDR, déplorant la politique de deux poids deux mesures entreprises par la CENI, qui en annonçant son élection dans la liste nationale législative, refuse de lui remettre les procès-verbaux  servant d’assertion à ce succès.
Ce qui n’a pas été le cas pour d’autres candidats élus qui selon Mint Hiddeid ont aujourd’hui entre les mains tous les documents et PV confirmant leur élection.
Des médias, se fondant sur des sources non authentifiées avaient indiqué jeudi dernier que Mint Hiddeid a été déclarée par le Conseil Constitutionnel non élue à la liste nationale législative aux dépens de l’ex conseiller à la présidence de la République Yahya Ould Sid’Moustaph
Rapide info

Les Soninkés de Kaédi dans la politique locale et nationale

Les Soninkés de Kaédi dans la politique locale et nationale Les Soninkés de Kaédi sont caractérisés d’abord et de tout temps de minorité, dans une région ou la majorité du département est Hal Poularen. Historiquement ils ont été accueillis dans cette vielle ville, et il était déjà étonnant qu’ils occupèrent la chefferie traditionnelle (chef de village) de la ville, à cause justement de cette qualité de minoritaire qui fût un élément d’équilibre (ciment) entre deux grands ensembles Hal Poularen :

Thiédo-Thioubalo d’une part et l’ensemble du ‘’clergé’’ religieux constitué par les Torodo, avant que l’ensemble maure ne vienne compléter cette population particulièrement harmonieuse de la ville de Kaédi.

De la chefferie traditionnelle on aboutit à la gestion communale moderne de la ville avec feu Youssouf Koita qui occupa la mairie de Kaédi pendant plusieurs années avant que ne prennent sa suite feu Chouaibou Diagana et Tijane Koita. C’est dire le rôle modérateur social assumé de cette communauté.

Sur le plan national, ils avaient droit à chaque fois, à l’issu des dosages tribaux-ethniques un ministre au temps de Moctar Ould Daddah, puis peu à peu ils perdirent cette place de ministre avec Ould Taya puis définitivement de la période de transition à nos jours.

Peu encline à se mettre en avant, cette communauté garda son leitmotiv permanent, à savoir ne jamais être en opposition frontale avec le dirigeant à la Tête du pays. Bien que cette sage attitude n’a pas souvent été payée en retour. Elle souffre aussi de l’inexistence d’une stratégie de lobbying auprès des dirigeants, la preuve après presque 6 ans au pouvoir, le Président Mohamed ould Abdel Aziz n’a reçu aucun notable soninké de la vile de Kaédi. Et, pourtant Allah sait comment le grand Iman de la grande mosquée de Kaédi s’est investi dans la prière aux morts effectuée par devoir et respect en présence du chef de l’Etat.

Cette absence d’engouement aux portes de la Présidence de la République est même prise en argumentation par les adversaires politiques de cette communauté en l’interprétant comme un désintéressement à l’égard du chef de l’Etat, ce qui n’est pas totalement faux, par ce que l’absence de perspectives a fini par décourager une jeunesse instruite et éduquée qui ne trouvait plus sa place ni dans la fonction publique ni dans le semi-privé et privé. Cette jeunesse qui a fini par répondre aux sirènes de l’immigration européenne et outre atlantique à l’instar de son versant du Guidimakha.

Il est à noter que dans la tradition de cette communauté, ce qui prime c’est la fidélité au gouvernant, dans le silence et le discernement quelque soit la situation, dans la recherche de solutions idoines avec respect. C’est une communauté peu portée à se montrer en avant par la recherche de postes non mérités ou jouant au laudateur bruyant pour un retour d’ascenseur. Elle est très pudique.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Mohamed Abdel Aziz, nous avons attendu comme tout le monde un signal sur les retombés de notre engagement qui n’a jamais fléchi depuis le mouvement de Rectification; aucun des membres de cette communauté n’a fait parti des organismes d’opposition radicale après le coup d’état, aussi aucun membre de cette communauté n’a fait parti de la COD ou participer à une manifestation, à part sa jeunesse qui prit part aux manifestations ‘’touche pas à ma Nationalité’’ de l’été 2012, comme toute la jeunesse de Kaédi. Car pour nous, notre engagement auprès de Mohamed Abdel Aziz était clair depuis les présidentielles post accords de Dakar.

Concernant les nominations, elles sont insignifiantes pour ne pas dire politiquement inexistantes, car seulement techniques. Nous avons un secrétaire général, trois directeurs (des ingénieurs) occupant des postes techniques dans leur ministère respectif et un médecin de santé publique directeur de l’Ecole de Santé publique de Kiffa qui est peut être considérée comme la seule EPA dirigée par un natif de la communauté soninké Kaédi. C’est bien maigre !

On peut évaluer la frustration et le désenchantement de cette communauté à l’aune de ses caractères majeures suivants : une communauté qui brille dans tous les domaines ; à elle seule elle a le plus grand nombre de cadres de tous les soninkés de la Mauritanie ; elle participe depuis à la construction du pays par son apport économique dans une grande ville comme Kaédi, politiquement peu ou pas du tout à l’opposition ; mais au retour elle n’a absolument rien à montrer comme l’occupation d’un poste régalien de l’Etat mauritanien……

Dans les échéances politiques en cours cette communauté fut oubliée sinon complètement ignorée dans les choix du parti, avec leur absence sur les rangs éligibles dans les listes du parti UPR au niveau local, encore moins au niveau national. Même le poste de 3ème député sur la liste du département de Kaédi a été attribué par défaut, après le désistement du Fédéral monsieur Mamadou Amadou.

De ce qui précède, rien n’a ramolli pourtant l'ardeur et l’engagement de la communauté pour se mettre dans la situation à ce que le parti UPR gagne aussi bien les législatives que les communales à Kaédi, la preuve le travail de sape de ses cadres qui se relayent sur le terrain depuis le début du RAVEL 2013 et depuis le début de la campagne, malgré l’absence de moyens. Avec le résultat palpable de l’élection comme député de Mr Ba Yahya Bocar avec le plein de voies qu'on connait de Gattaga et l’occupation du terrain par ses cadres pour une victoire éclatante de l’UPR aux élections communales reportées.

AG

jeudi 26 décembre 2013

Mauritanie : litige autour d’une concession minière

 Région minière dans l'Inchiri

La société minière TAMAGOT BUMI Mauritanie SA, une filiale à 90% de BUMI Mauritanie SA, elle-même filiale de la britannique BUMI Holding, est en litige avec le gouvernement mauritanien autour d’une concession minière dont l’attribution date du 7 décembre 2011, et prépare une plainte devant la justice civile internationale.

Région minière dans l'Inchiri
Situé dans l’Inchiri (au Nord de Nouakchott) le futur champ d’exploitation minière a été concédé sur la base d’un décret pris en conseil des ministres. Mais, le ministre des mines a décidé d’annuler le permis d’exploitation minière de BUMI Mauritanie SA « par une simple  lettre, donc à travers une démarche illégale et violation flagrante du principe de parallélisme des formes et des dispositions du code minier» selon maître Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, avocat de la société minière et bâtonnier de l’Ordre National des Avocats (ONA).
Bien au-delà, le gouvernement mauritanien a déjà lancé il y a quelques jours un nouvel appel d’offres en vue d’une attribution de la concession minière revendiquée par BUMI. Ces développements interviennent alors que  l’entreprise a réalisé 43 millions de dollars us d’investissement en vue de l’exploitation du site : construction d’une route,  achats d’engins lourds……dans le contrat initial il était prévu seulement 13 millions de dollars us d’investissements, précise l’avocat.
Après le constat de « la  violation des  dispositions du Code Minier » le bâtonnier de l’ordre des avocats de Mauritanie a annoncé une plainte « devant des magistrats n’obéissant  à aucun ordre ».

Source : Financial Afrik

Je combats l’UPR puisque je ne suis pas investi candidat

Je combats l’UPR puisque je ne suis pas investi candidat Considérés comme militants travestis de l’upr, certains cadres proches du candidat du PRDR à Maghama, n’ont pu gérer ou respecter la volonté du parti UPR de son choix à la reconduction du maire sortant Mr Wade Alhoussein et ont opté, advienne que pourra à s’investir dans le PRDR et à mettre des moyens pour faire passer leur candidat .

Ces cadres connus de la ville n’ont cessé d’user de tous les moyens pour l’échec de l’upr dans cette ville pourtant connue proche du parti UPR lors des présidentielles où plus de 60% de la population a donné confiance à ce parti.

'diront certains, qui pour eux le choix de Mr wade n’est pas la volonté des Maghamois n’ont plus celle du parti mais plutôt la volonté manifeste de certains cadres proches des hautes instances du parti. Ils sont multiplié les candidatures aussi bien municipales que législatives.

Pour les législatives la pluralité des candidatures n’avait aucun sens puisque irréfutablement Niang Mamoudou s’impose dans le département et n’a pas jusque là son calibre, il est apprécié et choyé de tous le département alors pourquoi vouloir le contrecarrer ne me dites pas que c’est parce que lui aussi a été reconduit par le parti alors si tel est e cas c’est donc un acharnement pur et dur contre L’UPR

Malgré les efforts consentis par les Anti-UPR, la dominance reste UPR dans le département où 6 communes sur 8 seront gérées par L’UPR qui détient la majorité des conseillers et donc paisiblement remportera les sénatoriales que peut donc faire le PRDR englouti dans cette majorité ?

Rappelons que ce choix n’est pas fait au hasard comme partout d’ailleurs dans le département de Maghama, le maire sortant a laissé un héritage de 18 million d’ouguiyas ce qui confirme la transparence dans sa gestion de la mairie et le refus de tout acte aliénant sa personne conformément au cheval de bataille du président de la république à savoir la lutte contre la gabegie et la corruption

Il est à noter que ceux qui ont soutenu le candidat du PRDR ont trahi la mémoire de notre feu Ba Mbare président du sénat (paix à son âme), alors pourquoi attendre que Ba Mbare disparaisse pour le trahir ? Et s’il revenait que diriez-vous ?

Heureusement qu’il a laissé derrière lui des militants convaincus comme le colonel Sogho à qui il avait confié le département, le député Niang Mamoudou et Diallo Daouda le DGA de L’ENER qui a mis son va-tout pour que triomphe l’UPR nous leur sommes reconnaissant. Une grande surprise comme l’a affirmé notre cher ami dans son article intitulé : on ne nous impose pas, on s’impose. Surprise pour le candidat du PRDR lui-même

nimagata

Sursaut à M’Bagne: Guisset Mamadou Amadou, Président du Conseil National tire les enseignements:

Sursaut à M’Bagne: Guisset Mamadou Amadou, Président du Conseil National tire les enseignements: «Sursaut a mis fin à la bipolarisation politique à M’Bagne»

Les rideaux sont tirés sur la campagne des municipales et législatives 2013. Dans le département M’Bagne, elle aura été marquée par une entrée très marquée du jeune parti Sursaut de la Jeunesse pour la Nation.

Nouvellement venu dans le département de M’Bagne que se disputaient l’UPR et l’UDP, deux partis de la majorité présidentielle, Sursaut a fini par tirer son épingle du jeu, au terme d’une campagne âprement disputée, au cours de laquelle on ne nous a pas ménagé, avoue le président du conseil national du parti, coordinateur de la campagne, Guisset Mamadou, artisan et métronome, ayant usé de ses bonnes relations et alliances politiques dans les différentes communes mais aussi de ses propres moyens.

A l’heure du bilan, Sursaut s’en tire avec une mairie à Débaye Hidjaj et une présence au sein du conseil municipal de M’Bagne. Même si les candidats à la mairie de M’Bagne, N’Diaye Abdoul Samba, de Niabina / Garolol, Sarr Aliou Djibril et de Bagodine, Ramatoulaye Kane, une véritable battante, n’ont pas gagné comme leur collègue Kelly Issagha à Debaye Hidjaj, ils n’ont pas démérité, reconnaît le coordinateur de campagne, au contraire, ils ont livré une bataille honorable, résisté à toutes sortes de pressions ;

Ils sont sortis de la confrontation face à des acteurs rompus à la manœuvre, les têtes hautes et plus que jamais déterminés à ancrer davantage leur parti dans l’arène départementale, reconnaît M. Guisset.

A Niabina, la liste Sursaut a même frôlé un exploit, celui d’éliminer le maire sortant de l’UDP au premier tour. Il s’agit là, rappelle Guisset du résultat d’un travail abattu par les jeunes depuis leur adhésion à Sursaut, le 22 mai dernier ; ils ont organisé une caravane de sensibilisation ayant sillonné une cinquantaine de villages, et une visite réussie, en septembre de la présidente du parti, Lalla Mint Cherif dans le département de M’Bagne etc.

Pour le coordinateur de campagne du Sursaut, l’entrée en scène de son parti consacre désormais la fin de la bipolarisation politique dans le département. Désormais poursuit-il, les acteurs politiques de l’arène sont obligés de compter sur la présence sur le ring du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation. En effet, au cours du 2e tour, la coordination de campagne de Sursaut a démontré combien les jeunes pouvaient manœuvrer.

Ainsi, ils ont formé une coalition gagnante avec l’UDP et d’autres forces vives locales leur permettant d’atteindre leur sacré objectif à savoir arracher la commune de Debaye El Hijaje, tant convoitée par l’UPR.

C’est une stratégie de haute voltige puisqu’elle entre dans le cadre des manœuvres pour les sénatoriales de 2014. Dans cette perspective, prévient Guisset, le Sursaut ne pliera l’échine devant ceux qui cherchent déjà, à saper son unité, à s’approprier sesacquis. Ce que Sursaut a conquis est à Sursaut, nous n’accepterons pas ce qu’on n’a pas accepté durant cette rude campagne. A bon entendeur salut, a lancé le président du CN de Sursaut.

L’entré des jeunes cadres du Sursaut dans les conseils municipaux va participer, souhaite Guisset Mamadou, à l’émergence d’une nouvelle gouvernance des communes.

Nos camarades mettront au devant les priorités des populations à travers une saine gestion des maigres ressources des communes et se battront pour qu’elles décrochent des partenariats fructueux, pour une mise en œuvre des projets à impacts sûrs pour les populations bénéficiaires où ces dernières sont associées à la décision dès le stade de leur identification, des études, suivi de la réalisation et bien entendu à leur réception. C’est fini les projets dits copiés-collés, les populations doivent être placées au centre de tous les intérêts, annonce-t-il.


Festival de Walata : Où est Lalla ?


Les amateurs des beaux arts et de la culture ne savent plus que faire avec l’oubli de l’événement favori du festival annuel des villes anciennes , prévu cette année à Walata … Que va dire notre Lalla pour justifier l’actuelle éclipse de cet événement majeur de son département, par les activités de son parti politique, le Sursaut ? Décidément, les partis politiques c’est un bon créneau ! C est pourquoi, ils sont devenus pléthoriques … Mais jusqu’à quand les partis cartables, vont continuer à faire du porte à porte pour quémander des aides financières et subventions de l’Etat pour des formations politiques qui n’existent que de nom ? Cela fait honte à la classe politique et aux responsables du ministère de l’intérieur de délivrer des récépissés de partis politiques à des marchands de bétail et autres trafiquants véreux qui cherchent à se recycler ! L’on sait que l’Union européenne tous pays compris, ne compte que 148 partis politiques … En Mauritanie, nous avons le double et on estime qu’à ce rythme de création de partis, nous serons aussi un pays au million de partis politiques après la poésie ! La classe politique pratique un silence encourageant, tout en pensant que les nouvelles créations de partis politiques, vont grossir ses rangs ! Quant au docteur Moulaye , il a trouvé cette situation de gabegie devant lui et il a laissé faire , mais sans la complicité notoire de l’ opposition , il n’ aurait pas pu continuer ! Mais, à toute chose, malheur est bon : c’est dans cette situation de bazar turc qu’est né le parti du sursaut de Lalla , qui ne dort plus depuis l’ annonce du premier tour des élections … Au-delà de son portefeuille de ministre de la culture, Lalla est une Chriva qui appartient à Walata et elle ne doit pas oublier par conséquent, qu’elle a un devoir moral vis à vis de cette ville historique dépositaire de notre histoire !

Elections Présidentielles : Ould Abdel Aziz vient de désigner son remplaçant


Yahya Ould Sid El MoustaphAlors que l’opposition, la société civile et une bonne partie de la majorité, cherchent à trouver la personne qui pourrait, valablement, se présenter contre le Président Aziz et le battre, démocratiquement, celui-ci vient de leur faire « cadeau » d’un candidat de premier choix, en la personne de Monsieur Yahya Ould Sid El Moustaph, son Conseiller, qu’il vient de limoger.

Cet Administrateur de formation, qui a occupé les plus importantes fonctions du pays, y compris celle de Ministre sous l’unique Président élu démocratiquement, connu pour sa probité, sa discrétion et ses compétences, vient d’être élu Député et limogé de ses fonctions de Chargé de mission à la Présidence de la République, pour avoir osé se présenter contre le parti au pouvoir.
Monsieur Ould Sid El Moustaph, n’est pas à son premier choix, hors des  chemins battus du « Makhzen », lorsque celui-ci s’éloigne de sa mission de neutre régisseur de la vie publique.
Ministre dans le gouvernement de SIDIOCA, il n’hésita pas à rejoindre les rangs du FNDD, mis sur pieds par l’opposition pour faire échouer le coup d’Etat militaire et restaurer la démocratie.
Sa foi en Allah et sa parfaite connaissance des règles de l’Islam, ne l’ont jamais poussé à confondre sa mission de « commis de l’Etat » et ses choix idéologiques personnels.
La neutralité, dont il a fait preuve au cours de sa carrière d’Administrateur et de Wali, à l’égard des différentes communautés nationales et des différentes régions où il a servi, fait de lui un futur Président capable d’unir les Mauritaniens, tous les Mauritaniens, pour transcender les problèmes qui les divisent et empêchent le pays de se développer.
Raisonnablement, la précampagne peut commencer
Soueylem Val

Le Conseil Constitutionnel déclare Ould Sidi Moustaph député au parlement


Le Conseil Constitutionnel déclare Ould Sidi Moustaph député au parlement Le Conseil Constitutionnel a accepté mercredi 25 décembre courant le recours présenté par le conseiller licencié du Président de la République Yahya Ould Sid El Moustaph, officiellement déclaré député à l’Assemblée nationale.
Le député remplace du coup la candidate duPRDR Mintata Mint Hideid qui perd du coup ce siège à la chambre basse. Ould Sidi Moustaph estimait dernièrement avoir fait l’objet d’un limogeage qui déroge à la sacro-sainte règle des licenciements en la matière.  En effet, au lieu d’être reçu par le Président de la République et d’être informé de son projet de révocation, il a été avisé par le directeur du Cabinet du Chef de l’Etat.
Une mesure contre laquelle il s’est insurgé reprochant par ailleurs au Premier ministre d’avoir intimé au Conseil constitutionnel et à la Ceni de ne pas valider son élection. Finalement, la vérité a pris le dessus. Mille Mabrouk pour le député et pour les autorités qui ont su vite corriger l’anomalie.

Tagant: Coup d'envoi de la semaine régionale de la Jeunesse





L’après midi du mercredi 25 décembre 2013 a été marquée à Tidjikja par l’ouverture de la troisième édition de la semaine régionale du Tagant placée sous le sceau de « partenariat jeune au service de la cohésion sociale et de la cohabitation apaisée ».

Les jeunes des trois Moughattaa du Tagant (Tidjikja, Moudjéria et Tichitt) ont participé aux côtés de leurs dirigeants, du Président du réseau des associations des jeunes du Tagant et du délégué régional du ministère de la culture de la jeunesse et des sports Mr Ba Djibril, à la cérémonie du coup d’envoi de cette semaine qui s’étalera du 25 au 27 décembre.
La cérémonie a été marquée par le discours de l’adjointe au maire de Tidjikja et le discours du Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall dans lequel il a réitéré l’attention particulière portée à la jeunesse par les pouvoirs publics et la politique du Président de la république son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz visant la valorisation de cette frange sociale porteuse d’avenir. Mr le Wali a, par la suite, invité les participants à faire preuve de loyauté et de fairplay.
Au niveau de la tribune officielle le Wali du Tagant était entouré du Wali adjoint, de son directeur du cabinet, de son conseiller chargé des affaires politique et sociale, du chef d’arrondissement de Rachid assurant l’intérim du Hakem de Tidjikja, des responsables sécuritaires régionaux, des chefs de services, du président du réseau des associations des jeunes du Tagant, des notables et des responsables de la société civile.

Notons que juste après le coup d’envoi, le public a été convié à un match de football opposant l’équipe de Tidjikja à celle de Tichitt.  Le reste du programme qui sera déroulé dés le lendemain comporte des compétitions en poésie et en récitation de Coran, le théâtre, des matchs de football et l’athlétisme.
Khalil Sow –Tagant 










Brakna – Les à-côté du second tour


Brakna – Les à-côté du second tour Les généraux présents-absents à Boghé

Pour reprendre la main à Boghé, l’UPR n’aura ménagé aucun effort. Descente générale de tous les cadres de la ville, pour apporter du renfort aux amis, pris à la gorge par une liste AJD/MR épaulée par les militants de l’UFP dont le parti avait décidé de boycotter les élections.

Au demeurant, le président Ibrahima Moctar Sarr n’avait pas trouvé de trop de descendre lui-même, à la tête d’une forte délégation, dont quelques cadres de l’APP, pour aller, de village en village, demander aux populations de porter leur choix sur le jeune instituteur qui dirige la liste de leur parti à Boghé.

De l’autre côté, les trois généraux de Boghé (les chefs d’état-major de la gendarmerie, de la Garde nationale et de celui, particulier, du Président) ont supervisé les opérations, via émissaires, coups réguliers de téléphone et autres fidèles qui transmettaient bonnes paroles, pièces sonnantes et trébuchantes, aux faiseurs d’opinions de la ville.

Course-poursuite à Aleg

Sur fond d’accusations mutuelles entre acteurs politiques locaux, la ville d’Aleg a été prise d’une frénésie indescriptible, à la veille du deuxième tour. Chaque camp a mis sur pied des comités de vigilance, pour surveiller les mouvements de son vis-à-vis.

Dès le soir du vendredi 20 décembre, aux environs de 17 heures, des rumeurs couraient, faisant état de l’arrestation d’un haut responsable de la CENI, accusé d’avoir touché des pots-de-vin, pour faire pencher la balance en faveur d’un des camps. Les rumeurs iront crescendo, citant le nom d’un grand opérateur politique local qui aurait été convoqué par la justice, suite aux aveux, affirmait-on, du fonctionnaire indélicat de la CENI.

En tout cas, c’est jusqu’aux heures tardives de la nuit de samedi que les voitures de certains hauts responsables ont été filées, par des groupes des jeunes issues des deux tendances rivales (UPR et PUD). Vers trois heures du matin, une petite altercation, entre deux jeunes de tendances opposées, a même failli dégénérer.

Du pétard devant la maison de l’ADG de la SNIM

Dès vingt-deux heures, les dés étaient pratiquement jetés. Quatorze des dix-neuf bureaux de vote de la commune d’Aleg étaient dépouillés et les résultats indiquaient une avance relativement confortable de l’UPR. De six à sept cents voix.

Et, au fur et à mesure que les résultats des cinq bureaux restants venaient, les militants de l’UPR commençaient à affluer vers la maison de l’ADG de la SNIM, spécialement éclairée pour le coup d’envoi de la marche de la victoire.

Vers vingt-trois heures, c’est sous la supervision de madame l’ADG que les premiers pétards ont commencé à éclairer le ciel et les voitures luxueuses – au moins deux V8 et trois VX – à effectuer des démonstrations endiablées, sous les applaudissements et les youyous des femmes et des enfants. Devant la porte principale, l’ADG et un groupe de cadres, dont le maire élu, commentaient la victoire, en attendant les résultats des législatives.

Male pour le PUD et Cheggar pour l’UPR

Autant le score était très serré, pour la municipale (à peine 400 voix de plus, pour l’UPR), autant celui de la législative paraissait joué d’avance avec plus de 4 000 voix d’avance en faveur du parti-Etat. Pour le second tour, le Parti de l’Unité et du Développement a fait le plein à Male où il bénéficiait du soutien du directeur du cabinet du Premier ministre, Alioune Ould Issa devançant son rival de plus de six cents voix.

Par contre, le parti au pouvoir a cartonné à Cheggar où le général Mohamed Ould Megett, patron du BED, tient le canon, avec 2 825 voix (UPR) contre 358 (PUD). Dans les autres bureaux de la moughataa – sauf à Lemden où l’UPR a été ridiculisé, avec seulement 61 voix, contre 697 pour le PUD – les résultats alternent en faveur de l’un ou l’autre des partis en présence.

Achat de conscience et confiscation de cartes nationales d’identité

Des filouteries largement pratiquées par les deux camps. L’ampleur du phénomène dépendant, essentiellement, de la capacité de mobilisation des fonds. Plusieurs centaines de pièces nationales d’identité ont été ainsi achetées et confisquées, par des commissions chargées de procéder à cette transaction illicite.

Le principe étant de donner un montant, variable selon la personne, contre la confiscation de sa pièce, afin qu’elle ne puisse profiter à l’adversaire. L’autre aspect de ce « commerce » est de donner un montant à un groupe de jeunes, généralement mené par un coordinateur qui a la faculté d’assurer le vote de ce groupe en faveur de l’acheteur de consciences. Des regroupements féminins ou associations d’anciens militaires ont traité de la sorte, avec des opérateurs politiques locaux.

DG de la SMCP et PCA de la SOMELEC sur la rive

Finalement, le directeur général de la Société Mauritanienne de Commercialisation du Poisson (SMCP), Bâ Mamadou Abdoulaye dit Blé, candidat à sa propre succession à la mairie de Bababé, a été élu au premier tour. Son cousin, le président du Conseil d’administration de la SNDE, Bâ Bocar Soulé, a été moins chanceux. Les deux hommes, anciens rescapés du système Taya, avaient pour mission de ratisser la vallée, pour contrer l’ancrage de l’UDP et la montée des partis des jeunes, notamment le Sursaut, au Sud.

Le retour des peshmergas

Nos Gogs et Magogs, ce sont les peshmergas qui hibernent, en période de non-élection et apparaissent, plus forts que jamais, en période électorale. Individuellement ou en groupes, ils ont envahi le Brakna, de fond en comble, en quête d’argent. Toujours la même stratégie : opération de détection et de repérage de hautes personnalités nationales.

Ils les connaissent par cœur. C’est le B A BA du « peshmerguisme » que de connaître les ressortissants haut placés de chaque région. Ils passent la journée par-ci et la nuit par-là, comme dans les contes que nos grands-mères nous racontaient pour nous endormir. Ravissant la vedette aux griots, aux communicateurs traditionnels et autres troubadours de la vallée.

A Aleg où l’un des leurs, ancien peshmerga à la veille de la retraite, était candidat, un groupe se présente au siège de celui-ci, mis en lice par un parti dont le nom évoque l’argent, pour les esprits simplistes. A la porte, le groupe de peshmergas est surpris de constater que le candidat qu’on cherchait à plumer n’est autre qu’un frère d’armes. Congratulations, souhait de réussite et bye bye !




mercredi 25 décembre 2013

Maghama: «On ne nous impose pas, on s’impose» ou comment le PRDR a battu l’UPR


Maghama: «On ne nous impose pas, on s’impose» ou comment le PRDR a battu l’UPR Le parti Républicain Démocrate et du Renouveau (PRDR) a battu, au 2e tour des municipales l’Union pour la République (UPR) dans son bastion, Maghama. C’est une grande surprise pour certains et peut-être même pour la formation de Mintata Mint Hadeid, réélue au passage députée à l’Assemblée nationale.

Le score est, semble-t-il, à la mesure de la détermination de la majorité des populations de Maghama, visiblement déterminées à se séparer de leur maire sortant. 55% contre le parti au pouvoir dont les barons n’auraient ménagé, selon les jeunes du village aucun effort pour maintenir dans son poste le maire sortant.

Avec ce résultat, Mamadou Basse, inspecteur forestier à Maghama conquiert l’hôtel de ville qu’occupait, depuis bientôt 7 ans, Ifra Wadel.

« On ne peut rien nous imposer, c’est nous qui nous imposons » était la devise du groupe de jeunes de Mahghama dont Sao Moussa, mandataire de la liste du PRDR, Kébé Ibrahima et Abdoulaye Bâ dit Lidel, soutenus activement, affirme Kébé par l’ensemble des populations de la commune.

Nous devions, par l’engagement des jeunes répondre à l’appel des populations de la commune désireuse de changement mais surtout inviter nos aînés à mettre fin à leurs querelles de chapelles pour se consacrer enfin au développement de la circonscription, ajoute-t-il.

Comme on le sait en effet, les querelles de tendances ont toujours miné les partis au pouvoir. A Maghama, celle de feu Bâ M’Baré, ancien président du Sénat disputait le leadership à celle animée par le colonel Sogo de Toulel soutenu par Niang Mamoudou, député réélu au premier tour, parce qu’il est apprécié à Maghama et Diallo Daouda, Dg adjoint de l’ENER

Toute la République se rappelle que suite justement à leur querelles, la campagne d’implantation de l’UPR a été suspendue. Et c’est justement les survivances de ces querelles qui ont réapparu lors des investitures du parti au pouvoir.

L’actuel maire élu était de la tendance du président du Sénat et c’est parce qu’il s’est senti marginalisé par ses adversaires alors que la majorité des structures de base, portées par l’opinion l’avaient proposé comme candidat à la mairie qu’il a décidé de prendre le large.

Une occasion saisie, avoue, indique Sao par les jeunes de la ville opposés au choix de l’UPR de reconduire le maire sortant, pour lui proposer de se porter candidat sous d’autres couleurs. Des discussions se nouent et aboutissent rapidement à la veille du dépôt des candidatures.

Le PRDR est alors sollicité, il ne pouvait rater pareille occasion, il désigne Sao Moussa mandataire de la liste pour la composition de laquelle, une discrétion totale est laissée au candidat. Il fallait tout simplement prendre en compte tous les équilibres nécessaires pour réussir.

Choisi par les jeunes et la majorité de la population de Maghama, Basse Mamadou engage la campagne avec les jeunes et leur mot de ralliement: ensemble, on va s'imposer. Et comme on s’y attendait, parce que nous avions à faire à des barons, avoue Sao, nous avons vu de toutes les couleurs. Nos concurrents à la mairie ont usé de tout : chantage, pressions, menaces, achats de conscience ; ils ont même propagé de fausses rumeurs de détournements et de corruption à l’endroit de l’un de soutiens pour avoir refusé de les rejoindre.

Mais, avec la détermination de l’ensemble des jeunes et des populations, nous avons gagné le pari, se réjouit Sao. Et Kébé d’ajouter: « cette victoire collective vient prouver qu’ensemble nous pouvons imposer notre choix pour la gestion de notre commune afin d’impulser son développement. Ce à quoi s’est engagé le nouveau maire élu joint au téléphone depuis Maghama.

Basse qui remercie et félicite les populations de la commune, toutes obédiences politiques confondues, les invite tous à se mobiliser derrière leur maire pour relever les nombreux défis de la commune. Nous nous attellerons à mettre en place un conseil municipal de Maghama où chacun a sa place, non un conseil municipal d’un parti politique, annonce le maire élu.