dimanche 3 novembre 2013

Le président Ould Abdel Aziz en Assaba après le lancement de la campagne électorale (Sources)

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz effectuera un périple dans l'Assaba à l'Est du pays au courant de la première semaine de la campagne électorale qui débutera le vendredi prochain, nous apprend des sources proches du ministère de l'intérieur et de la décentralisation. En Assaba, le président donnera le coup d'envoi de nombreux projets, plus précisément dans la ville de Kankossa, ajoutent nos sources. Dans la capitale de la Wilaya, le Chef de l'Etat s'entretiendra avec des notables, des personnalités politiques et des hommes d'affaires, précisent les mêmes sources.
TAWARY

UPR-Rosso : Démission du groupe de El Hadj Mbodj

Considérant les multiples frustrations subites lors de l’implantation de l’UPR à Rosso, frustrations qui n’ont fait que se prolonger pendant l’élaboration des liste électorales aussi bien municipales que législatives; devant l’intransigeance de l’UPR à ne considérer qu’une seule tendance dans ses choix et décisions politiques depuis son existence jusqu’à ce jour, nous avons décidé en toute responsabilité de quitter l’UPR, malgré les tentatives de maintien exercées par le maire sortant. Nous assumons notre entière responsabilité devant cette décision que nous avons si bien mûrie.
Elhadj M’Bodj Ancien Secrétaire général à la retraite Commune de Rosso

Les prisonniers de Kaédi recouvrent la liberté

On apprend à Taqadoumy que les jeunes incarcérés suite aux événements de Kaédi ont été remis en liberté en cet après-midi du dimanche 3 novembre. Il s’agit de Lagué Sy, Diawly Wane, Sy Oumar, Amadou Tidjane M’Baye, Bodwal Aw, Aboubekrine, Seïdna Aliou, Abda, et Abdoul Bâ. Peu après Tabaski il a été annoncé qu’ils seraient libérés provisoirement avant que les autorités ne reviennent sur leur décision pour subordonner leur libération au versement d’un montant de 10 millions – qui, dit-on, doit -être aux commerçants qui ont subi des dommages lors des émeutes qui ont secoué Kaédi en juillet passé. Toutefois certains mouvements citoyens - comme Touche pas à ma nationalité dont le coordinateur est le docteur Alassane Dia - ne comprennent pas la décision de la justice qui a subordonnée la remise de Lagué et ses co-détenus au payement de 10 millions d’ouguiyas... ... car après tout les jeunes qui ont recouvré leur liberté aujourd’hui ont été pris la plupart en dehors du théâtre des émeutes et suite à une véritable chasse à l’homme qui a eu lieu dans le quartier de Touldé à Kaédi.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Diop amadou El Hadj dit Yaya candidat député El Wiam à M’Bagn: «Face au mépris de l’UPR, j’ai décidé de rejoindre El Wiam»

La saignée commence au sein des rangs de l’UPR à M’Bagne. Presque trois des sept candidats à la candidature UPR pour la députation à la circonscription dans cette ville ont déjà claqué la porte de leur parti. Diop Amadou El Hadj, dit Yaya Gorel, ancien maire de M’bagne et consultant en socio-économie, Sarr Yéro Niabina juriste à l’ENER et Mangane Ousmane Oumar, Colonel des Douanes en retraite entendent protester vigoureusement contre le choix qu’ils qualifient d'«injuste» de leur parti. Ils ne supportent pas que l’UPR choisisse un « candidat analphabète » au sein d’une pléthore de cadres expérimentés, représentatifs et militants de première heure de leur parti. Pour Diop Yaya, il s’agit d’un simple mépris du parti vis-à vis de sa candidature. « Mon dossier n’a même pas été étudié par le parti, malgré les critères préalablement établis par la direction du parti , sinon, on m’aurait choisi », clame-t-il. En effet, parmi les candidats à la candidature pour la députation, l’ancien maire de M’Bagne présente, au vu de son riche CV, le profil d’un député. Outre cette expérience en gestion communale, il a été chargé de mission au ministère de l’équipement et au département de l’Industrie et des Mines parallèlement à ses études et consultations. L’homme dispose donc d’un carnet d’adresses très étoffé et connaît parfaitement la Mauritanie profonde et ses composantes ethniques, tribales et sociales pour plaider la cause des populations de sa circonscription. «Nous ne pouvons pas comprendre et accepter que le parti nous fasse représenter ce département qui compte les deux communes les plus pauvres de la Mauritanie par quelqu’un «qui ne peut ni appréhender les textes législatifs, ni élaborer ou lire un plaidoyer.C’est une erreur fatale qui va coûter cher à ce parti.» Le choc, pour ne pas dire la frustration de ce candidat débouté de l’UPR à M’Bagne est énorme. Il a tenu à le dire au Calame. Comment voulez vous, pour tous les sacrifices que j’ai consentis pour ce parti qu’on me fasse avaler autant de couleuvres, s’interroge Diop Amadou El Hadj qui signale avoir mis sa maison Ilot D 20 Nouakchott à la disposition de la Coordination des militants UPR de M’Bagne, pour abriter son siège, mobilisé, transporté et encadré les militants de M’Bagne pour les inscrire pendant le Ravel. Les candidats à la candidature s’étaient livrés à une course pour ne pas dire une concurrence pour inscrire le maximum d’électeurs à M’Bagne sur leurs propres frais. Des électeurs que le candidat investi par El Wiam n’aura pas de peine à orienter vers le parti de Boydiel Ould Houmeid. « Les responsables d'El Wiam ont accepté de m’investir à M’Bagne parce qu’ils savent ce que je représente à M’Bagne, je les en remercie et leur promet de ne ménager aucun effort pour être à la hauteur de la confiance placée en moi, c'est-à-dire, remporter, avec mon colistier, les deux fauteuils de député en jeu dans le département.» L’homme se prépare à entamer une campagne dans un terroir qu’il connaît, avec un message simple : expliquer aux citoyens de la Moughataa de M’Bagne, village par village, l’enjeu du scrutin pour leur avenir avant de leur demander de faire un choix responsable.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Mohamed Ould Nemine, candidat d’El Wiam à Tidjikja:

‘’Si Aziz a la réputation d’être le Président des pauvres, on m’appelait aussi le Directeur des pauvres’’
La scène politique ne cesse d’apporter ses surprises, partout dans le pays. Ainsi à Tidjikja où c’est à la dernière minute qu’El Wiam a revu sa liste, y plaçant, à sa tête, un célèbre cadre de la ville : Mohamed Ould Nemine, ingénieur d’Etat en agronomie et ancien directeur de l’Agriculture. L’homme est connu pour avoir servi de nombreuses années à l’intérieur du pays, dans le secteur agricole. Sa candidature à la mairie de Tidjikja risque de changer la donne et l’UPR doit la prendre très au sérieux.
Le Calame : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Mohamed Ould Nemine : Je suis né en 1960, aux environs de Tidjikja. Ingénieur agronome de formation, j’ai effectué vingt-cinq ans de service, essentiellement dans le développement rural. J’ai occupé plusieurs postes dont celui de directeur de l’Agriculture. Actuellement, je suis cadre de réserve à la SONADER et consultant pour le projet « Sucre de Mauritanie ».
- Nous croyons savoir que vous êtes un expert, un consultant et non un politique. Alors, pourquoi briguez-vous le poste de maire ?
- Permettez-moi d’abord de préciser qu’à mon sens, le poste de maire n’est pas aussi politique qu’on le croit généralement. Il s’agit d’une fonction plutôt technique, une fonction de construction et d’organisation. Selon moi, les maires sont des hommes de terrain et ne doivent pas se considérer comme des seigneurs, des leaders politiques. Ils doivent être dynamiques, porteurs de nouvelles idées, expérimentés dans le domaine du développement à la base, avec une bonne connaissance de leur terroir, la volonté et la capacité d’améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens. Je prétends être de cette trempe et mon cursus professionnel, marqué par vingt-cinq ans de développement à la base peut en témoigner.
- Pourquoi El Wiam ? Et non pas le RFD, l’UPR ou l’UFP, par exemple ?
- Je m’abstiendrai, avec tout le respect qui se doit, de porter des jugements sur les autres partis. Par contre, je parlerai volontiers d’El Wiam, mon parti. Dans cette formation, je me sens en harmonie avec moi-même. C’est un parti modéré, du juste milieu, qui favorise le dialogue, la concertation, lutte pour l’unité nationale et contre toutes les formes d’exclusion. El Wiam a l’avantage de compter, en ses instances, des notoriétés, des notables, des intellectuels, des hommes politiques de poids. J’estime donc que c’est la famille et la formation qui me conviennent le mieux.
- Quelles seraient vos priorités, une fois élu ?
- Mon programme abordera les détails de votre question mais je dirai, déjà, que la commune de Tidjikja a beaucoup de problèmes. Cependant, la priorité des priorités reste, pour moi, la question de l’eau que je traquerai partout où elle se cache. Tout d’abord, pour satisfaire les besoins de la population de la ville mais, aussi, pour l’oasis, poumon économique de la commune. L’eau est une denrée rare à Tidjikja et les conditions naturelles de notre milieu n’aident, malheureusement pas, à trouver une solution rapide à ce problème (nappes superficielles dont l’alimentation est conditionnée par les écoulements de la Batha). Les autres priorités, non moins importantes, seront l’amélioration des conditions sanitaires, de l’éducation où le niveau des élèves a beaucoup chuté, pour une ville réputée vivier de cadres, l’établissement de nouvelles infrastructures économiques et activités génératrices de revenus, la promotion de la culture, du savoir et du tourisme ; en bref, l’organisation de tous les segments de la vie communale. Il convient, ici, de passer un message de félicitations à Mohamed Ould Biha, maire sortant, pour le travail remarquable réalisé au cours de son mandat. Une fois élu, je ne manquerai pas de m’inspirer de son expérience et de ses approches.
- Connaissez-vous monsieur Boïdiel ? L’avez-vous côtoyé ?
- Je n’ai pas eu l’occasion de le côtoyer auparavant bien que j’eusse servi dans sa région, quand j’étais directeur de la SONADER à Rosso. Par contre, je le connaissais à travers les media et j’ai toujours apprécié ses prises de position sur les grandes questions socio-politiques nationales. Après l’avoir rencontré de près, j’avoue qu’il m’a impressionné. Je crois, sincèrement, que c’est un grand cadre, un homme politique expérimenté dont a besoin le pays, un vrai Mauritanien avec un grand « M ».
- Ne pensez-vous pas que ces élections à Tidjikja seront l’occasion, pour l’opposition, de montrer son mécontentement à Aziz et à l’UPR ?
- Séparons la question en deux parties. Pour Aziz, je dirai que ce mécontentement, fortement ressenti par la population, après le limogeage d’un nombre important de cadres de la ville, a été exploité, à fond, par certains qui ont beaucoup profité de la situation, pour maintenir la tension au maximum, entre la collectivité issue de cette ville et le chef de l’Etat. Cet état des choses s’est propagé à tel point que beaucoup de hauts responsables en ont profité pour éliminer le maximum de cadres de la ville, parfois sans raisons valables. A mon avis, Aziz, qui aurait dit ne pas être au courant de cette situation, doit œuvrer pour que Tidjikja redevienne comme toutes les villes du pays où il y a opposition et contre-opposition. Beaucoup de cadres de Tidjikja sont neutres et technocrates. Le pays a besoin de leur expérience. Cela dit, Aziz n’a-t-il pas gagné, à Tidjikja, lors de l’élection de 2009 ? Et depuis quelques temps, on voit des signes positifs de décrispation. Je ne peux que les apprécier et souhaite qu’ils profitent à une frange de cadres plus importante.Quant à la liste UPR, sa composition est contestée par une certaine opinion locale et nous pensons, à El Wiam, qu’elle ne pourra pas affronter les problèmes auxquels fait face la commune.
- On vous dit candidat mécontent de l’UPR et de certaines injustices subies au MDR. Qu’en est-il ?
- Je n’ai jamais été membre de l’UPR, même si ma famille a soutenu l’actuel Président, pendant sa campagne de 2009. J’ai participé, par ailleurs, à certaines de ces réunions au niveau local, juste pour faire passer des messages, souvent critiques, dans l’intérêt national et de ma ville. Les actuels ministres de la Justice et du Transport peuvent en témoigner. Pour le reste, vous faites probablement allusion à mon limogeage de mon poste à l’Agriculture, en 2009, et le refus du Ministère de me confier celui de Chef du Projet PASKII que j’ai gagné, par concours, en 2012, suite à un appel à candidatures ouvert. J’estime, certes, avoir subi, dans les deux cas, une injustice. A l’Agriculture, le travail que j’ai accompli, en trois années, est colossal et tous, au Ministère, peuvent en témoigner. Les preuves sont là, vérifiables. Si Aziz a la réputation d’être le Président des pauvres, on m’appelait, aussi, le Directeur des pauvres : faites un tour au MDR et en ma Direction, pour vous en rendre compte. Sans raisons justifiées, l’IGE a tenu à m’imputer des préjudices insignifiants et j’ai fait les frais de cette attitude. Je sais, moi, que je n’ai jamais cessé d’être intègre et honnête. L’histoire dira plus tard qui avait raison. Pour le projet, j’ai, effectivement, gagné très haut la main, à la sélection des dossiers, à l’écrit comme à l’oral, avec, au total, 83 sur 100, loin des autres candidats. Au terme de ce test, l’Etat a voulu retenir, par le biais du MDR, le troisième. Je n’en ai pas fait un problème car l’Etat est souverain pour choisir, en fin de compte, son candidat. Je souhaite bonne chance au nouveau coordinateur et l’essentiel, pour moi, est qu’il réalise les objectifs du projet. C’est donc plutôt pour les raisons techniques évoquées au début de notre entretien que je suis candidat.
- Un dernier mot à adresser aux lecteurs ?
- C’est à l’adresse de nos ressortissants de Tidjikja que je me présente comme candidat des cadres, soucieux du développement de cette ville. J’estime que je suis propre, loin de toute machination politicienne, capable de préserver les acquis et d’animer une nouvelle dynamique de développement local. Je suis rassembleur et c’est pour cette raison que je leur demande appui, afin que Tidjikja retrouve son rayonnement d’antan. Ensemble, nous produirons la surprise, le 23 novembre prochain.
Propos recueillis par Dalay Lam

Nouadhibou / Législatives : L’UPR en proie à des difficultés

Le choix du docteur Mohamed Ould Aya de la part du parti officiel, l’UPR, pour la députation ne plait pas à tout le monde. Beaucoup de militants de ce parti se sentent trahis par la direction nationale du parti. Ils lui reprochent, entre autres, le parachutage de quelqu’un qui ne figure dans aucune proposition de la base du parti. Pour le moment, à Nouadhibou, les pressions sur les mécontents n’ont rien donné. Alors dans le département de Chami, une liste UDP s’est retirée au profit du candidat de l’UPR. Dans le même ordre d’idées, nous apprenons que la HAPA a décidé de tenir des réunions avec les partis politiques participant aux élections du 23 novembre prochain.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Nouadhibou / Législatives : L’UPR en proie à des difficultés

Le choix du docteur Mohamed Ould Aya de la part du parti officiel, l’UPR, pour la députation ne plait pas à tout le monde. Beaucoup de militants de ce parti se sentent trahis par la direction nationale du parti. Ils lui reprochent, entre autres, le parachutage de quelqu’un qui ne figure dans aucune proposition de la base du parti. Pour le moment, à Nouadhibou, les pressions sur les mécontents n’ont rien donné. Alors dans le département de Chami, une liste UDP s’est retirée au profit du candidat de l’UPR. Dans le même ordre d’idées, nous apprenons que la HAPA a décidé de tenir des réunions avec les partis politiques participant aux élections du 23 novembre prochain.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Elections du 23 : La crise politique s’aggrave, cas de l’Adrar

Pour n’avoir pas réussi à entraîner la moitié de la Mauritanie (politiquement parlant) à participer aux élections législatives et municipales du 23 Novembre, à savoir la coordination de l’opposition démocratique( COD), les pouvoirs publics ont enfoncé davantage le couteau dans la plaie de la discorde nationale. Aux mécontents habituels s’ajoutent désormais de nouveaux mécontents inhabituels. Les souteneurs hier du programme gouvernemental s'entre-déchirent déjà publiquement entre eux, faute d’adversaire extérieur. En fait, une chamaille familiale (jeu d’enfants) voulue et manipulée par les parents, consistant à dénombrer les clans tribaux de base ( fer de lance et outil de leur propagande ), partis satellites et partis participationnistes , pour ensuite phagocyter le tout par absorption ( à la fin des élections) dans la mouvance du président Abdel Aziz. N’est ce pas bonne préparation en prélude aux élections présidentielles futures ? En Adrar, comme-semble-t-il – partout dans les autres régions, Le parti –Etat UPR, s’est vu donc, dés sa décision de publier ses listes électorales, vidé ouvertement et /ou discrètement de certains de ses ténors et militants. Lesquels très vexés apparemment par le choix de leur parti, se sont jurés de lui porter un dur coup quitte à « s’allier avec le diable ». Ils ont donc présenté à la va-vite des listes qui lui sont opposantes, sous parapluie de « petits » partis peu connus(sortis du néant) ou en montant des coalitions avec d’autres partis non « boycotistes » . L’engouement semble plus exacerbé au niveau des législatives que les municipales. Peut être parce que les listes communales comportent plusieurs conseillers (21 pour la plupart) et chaque groupe social y trouve un représentant et/ou parce que la mission municipale est « ingrate » : corvée poubelles, recouvrement des taxes prés de personnes pauvres, budgets réduits, accueil et réceptions sans moyens, maintenance des infrastructures de santé, éducation, cas sociaux etc. Aussi, la plupart des maires sortants qui se représentent sous l’égide de l’UPR, sont peu menacés de perdre leur fauteuil, mais verront dans leur futur collège - proportionnalité oblige- des nouvelles têtes issues des nombreuses listes « adverses » (2 à Choum ;2 Tawaz ; 2 Ain Ehel Taya, 8 Atar, 4 Aoujeft, 2 Maaden ; 2 Meddah ,2 Ouadane et 2 Chinguetti) . Par contre au niveau de la députation, le duel est déjà et sera très rude. A Ouadane, Chinguetti, Aoujeft et Atar, les aguerris et inamovibles Louleid Weddad, Arbi Jiddeyn, Moctar Zamel et Sidi Mohamed Maham laisseront certainement des plumes post bataille, quelqu’en soit le gagnant… Dans toutes ces Moughata en effet, les « y’en a marre des anciens » gagnent du terrain. 16 listes et pas des moindres dont 8 à Atar s’affronteront le 23.Frustrations, humiliations , invectives, mépris,parfois haine animeront trés probablement la campagne électorale du 8 au 21 Novembre. Un divertissement en 15 jours ,comme on n’en a connu par le passé qui,au bout du compte, accentuera davantage la crise politique déjà profonde, car demain, au parlement et dans les communes, un silence de tombe couvera l’évocation des vrais problèmes du pays…Et en 2014 , un seul candidat « présidentiable », se succédera à lui-meme, assuré de remporter les élections, haut la main au 1er tour , avec cette fois 99,99 au lieu de 52% des voix. Que Dieu guide nos pas….
Ely Salem Khayar
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Précampagne à Ould Yengé : APP cherche à déboulonner un dinosaure de l’UPR

L’Allaince Populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir a investi Samba Ali Sow, plus connu sous le nom d’Aliou Sily Sow, entrepreneur en bâtiments et travaux et Yahya Ould Meissara pour défier un mammouth du PRDS, converti en dinosaure de l’Union Pour la République, en l’occurrence Camara Ali Guéladio. Ce dernier s’etait fait investir sous les couleurs d'El Wiam avant d’être sommé par la présidence de regagner le bercail, et diriger la liste UPR, ce qu’il a fait illico presto. Durant toute sa campagne, l’ancien ministre de Ould Taya devra expliquer aux électeurs de Ould Yengé pour lesquels ses adversaires politiques lui reprochent de «n’avoir pas fait grand-chose pour le développement de sa circonscription.» C’est justement pour «faire la politique autrement », et « pour répondre aux nombreuses sollicitations des éleveurs, agriculteurs et citadins de cette Moughataa frontalière avec Mali » qu’APP a décidé de jeter ses deux jokers. « Nous avons constaté avec les populations locales que la Moughataa de Ould Yengé, en dépit de son potentiel, hydro-agro-pastorale demeure encore très pauvre, les élus qui se sont succédé à l’Assemblée Nationale n’ont pas fait grand-chose pour changer cette donne, pour pacifier les rapports souvent conflictuels entre les éleveurs et les agriculteurs ; voilà un tas de raisons et d’autres qui nous ont décidé à nous engager pour faire bouger les lignes», explique Samba Ali Sow. Cet entrepreneur avait le choix entre Arafat où il est très actif, Sélibabi et Ould Yengé, chez lui. «Je pense que je peux être plus utile dans un milieu rural que dans un grand bourg comme Arafat ou une capitale régionale comme Sélibabi où il y a, comme vous le savez, des choses intéressantes à accomplir, c’est pourquoi j’ai opté pour un travail de proximité avec les populations rurales.» Aussitôt investi, le ticket s’est lancé dans une vaste campagne d’informations et de sensibilisation des populations de la Moughataa, toutes composantes confondues. « Jai même informé les concurrents et amis des autres partis politiques», renseigne Aliou Sow . En misant sur ce ticket, APP pourrait capitaliser l’important travail social que l’entrepreneur abat aussi bien pour les populations à Ould Yengé qu’à Nouakchott. Il n’arrête pas de courir entre différentes structures de santé de Nouakchott pour apporter assistance aux nombreux malades venus, toujours sans moyens à la recherche de soins. Il est aussi régulièrement sollicité depuis le terroir pour des conduites à tenir par rapport à des litiges avec l’administration et autres. A Arafat Mesjid Ennour, il est très sollicité dans la résolution des problèmes sociaux et administratifs. On peut le réveiller à n’importe quelle heure de la nuit pour son véhicule qu’il met à la disposition de tous les habitants d’Arafat 5 extension. C’est pourquoi affirme un parent proche, le choix porté par Aliou Syily a été très bien accueilli dans l’ensemble des villages et hameaux de Ould Yengé , de Kankossa et de Sélibabi. Mais comme son parti et d’autres de l’opposition, ce ticket dénonce déjà les énormes pressions des acteurs politiques du pouvoir et de l’administration locale visant à influer sur le vote des électeurs.
Source : Le Calame (Mauritanie)

samedi 2 novembre 2013

Hod el-Gharbi : Un feu ravage le marché d’Amourj

Un feu a complètement ravagé hier soir le marché’ Amourj dans le Hod el-Gharbi ont rapporte des sources locales a Alakhbar. D’énormes pertes ont été constatées chez les commerçants et des habitants aux alentours de la marche. Les populations ont déploré « l’absence de l’équipe de sapeurs-pompiers et l’impuissance des autorités locale qui n avaient que leurs yeux pour constater les dégâts ».
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Atar : Fortes pressions sur Ould Hamdinou candidat de Tawassoul aux législatives

Le journaliste Mohamed Mahmoud Ould Hamdinou candidat de Tawassoul aux législatives à Atar subit de très fortes pressions de certains milieux du pouvoir visant à l’amener à se retirer de la compétition au profit de son cousin, député sortant et candidat de l’UPR Sidi Mohamed O Maham. Un cousin à Mohamed Mahmoud O Hamdinou et Ould Maham , en l’occurrence Ould Birrou candidat aux législatives sous la bannière du parti Elkarama est appuyé par l’homme d’affaires Mohamed O Noueigued. Mohamed O Noueigued n’a jamais pardonné pas à Ould Maham son attitude, jugée négative, si non hostile, vis-à-vis du groupe des hommes d’affaires Smacide, dont faisait partie Ould Noueiguid qui a un moment donné avaient été emprisonnés suite à une affaire de prêt avec la BCM.
Taqadoumy

vendredi 1 novembre 2013

Déclaration : Compétition politique déloyale de l’UPR à Rosso

Les autorités de la wilaya du Trarza viennent de convoquer, hier mercredi, 30 octobre 2013, tous les chefs de villages et quartiers du département de Rosso à une réunion au cours de laquelle une promesse de distribution de vivres et d’argent leur ont été faite. Cette manière d’apporter secours aux populations de cette ville ne semble pourtant pas être bien vue par une grande partie du public de Rosso et notamment par les candidats en compétition, pour la députation et les municipalités, avec les listes de l’UPR. Si une distribution de vivre et de secours aux populations relève de la compétence naturelle de l’Administration, la date choisie, cependant, pour effectuer cette opération est suspecte et suscite de la part des observateurs les questions suivantes : - Primo : pourquoi avoir choisi la date du 29/10/2013 pour faire cette annonce de distribution des vivres et d’argent ? Ce geste ressemble beaucoup plus à une tentative de corruption électorale visant à renforcer la position politique de l’UPR dans la ville de Rosso ; ce parti n’arrive pas encore, à la veille des élections législatives et municipales du 23/10/2013, et selon de récents sondages, à avoir une position confortable auprès des populations. - Secundo : quelle est l’origine des fonds qui vont supporter les dépenses relatives à ces distributions de vivres et d’argent ? S’il s’agit de fonds publics, ceux-ci doivent être prévus dans un budget préalablement soumis à l’approbation du Parlement ; dans ce cas d’ailleurs, cette opération devient routinière et ne doit faire l’objet d’aucune propagande visant à acquérir des nouveaux électeurs. S’il s’agit, par contre, de fonds propres de l’UPR, cette opération doit être effectuée en dehors de tout circuit administratif régional. La section de l’APP de Rosso, dénonce avec la plus grande énergie cette confusion de rôles entre l’Etat et son Parti politique, confusion qui s’apparente à une véritable tentative d’influencer les résultats des prochaines échéances électorales. Notre Président, Messaoud Ould Boulkheir avait par le passé, maintes fois dénoncé, le détournement des moyens de l’Etat à des fins politiques. Cette interdiction avait d’ailleurs été confirmée lors des journées de dialogue politique. Nous invitons tous les partis politiques impliqués dans la campagne électorale dans la wilaya du Trarza de dénoncer cette tentative de corruption active des électeurs.
Rosso, le 30/10/2013 La section APP de Rosso

Frustration à l’UPR et démissions en cascade -

Depuis la publication des listes candidates pour les élections législatives et municipales, on assiste à une véritable levée de boucliers contre la direction de l’Union Pour la République. Des députés, sénateurs en passant par de simples activistes du parti ont manifesté leur amertume et leur désapprobation des choix opérés par la direction du parti au pouvoir (Bureau exécutif). ‘Des décisions prises disent-il sans tenir compte du poids politique et de l’engagement de certaines personnalités auprès du président de la république’. C’est dans cette optique que plusieurs responsables du parti décidé de tourner le dos à l’UPR. Tout en maintenant leur candidature, des poids lourds de l’échiquier politique ont décidé d’adhérer à d’autres formations politiques en lice. C’est le cas de l’ancien ministre Kane Moustapha candidat à la députation pour la commune de Kaédi. On retrouve aussi d’autres figures telles que Diéwo Camara ancienne idylle de la capitale du Gorgol placée quatorzième sur la liste UPR au niveau de Nouakchott et Lalla Mint Hassena mécontente de sa huitième position au niveau de la liste nationale de l’Union Pour la République. Ce groupe est également composé de Bouyagui Touré qui a affirmé au cours d’un point de presse tenu mercredi soir au siège du parti Karama le ‘ rejet du clientélisme’ qui sévit au sein de la formation dirigée par Mohamed Ould Mohamed Lemine. D’autres transfuges de l’UPR étaient également présentes aux côtés du président Cheikhna Ould Hijbou: Safya Mint Hamady Berdess, Abadi Ould Mohamed, Yero Abou Sarr,Ghassem Ould Bellali député de Nouadhibou et ancien d'El Wiam . Source : Amadou Diallo

Députation à M’Bagne: Des cadres de la coordination départementale émettent de sérieuses réserves sur le choix de l’UPR

Les cadres du département de M’Bagne ne sont pas du tout contents du choix du ticket UPR pour défendre les couleurs de leur parti. C’est le constat dressé mercredi30 octobre, dans l’après-midi lors d’une réunion de la coordination à Nouakchott. Après avoir procédé à l’évaluation de la situation politique sur le terrain, au lendemain de la publication des listes candidates, tout en réitérant leur soutien et leur détermination à «accompagner le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans son œuvre de construction d’une Mauritanie prospère », ce groupe de cadres a émis de sérieuses réserves sur le ticket que leur parti a choisi pour défendre ses couleurs dans le département de M’bagne. «Un choix, déplorent-ils, qui ne correspond ni aux critères de choix édictés par le parti, ni à la volonté exprimée par les structures de base et les militants de la Moughataa ». Pour les cadres de la coordination, en marginalisant les cadres compétents et résolument engagés, au profit d’un candidat ne disposant « d’aucun bagage intellectuel et ne parlant qu’une seule langue nationale », le Pulaar, en l’occurrence, « le parti compromet sérieusement ses chances de remporter, haut la main ce département ». Pourtant, rappellent les cadres de la coordination, le premier critère pour le choix des candidats à la députation était : «avoir les capacités intellectuelles et culturelles et une expérience en matière de gestion », ce que, seul l’un des deux candidats remplit. Les cadres ont déploré le rejet de la candidature de Mangane Ousmane dont le nom a figuré sur la liste officielle publiée par le parti, de Diop Yaya, consultant en développement et ancien maire de M’Bagne, le classement en fin de liste des candidats Aissata Niang , responsable des femmes du département de M’Bagne, et Sarr Yéro Niabina. La première avait même commencé à recevoir des félicitations de certains de ses amis de la direction du parti pour son classement, en bonne position sur la liste nationale des femmes. A l’arrivée, celle qui espérait M’Bagne, à défaut de la liste nationale des femmes se retrouve reléguée à la 14e voire 16e sur la liste nationale des femmes. Malgré les nombreuses tractations et démarches effectuées pour «redresser ces anomalies», affirment les cadres de la coordination départementale, « le parti a maintenu sa proposition ». Les cadres se demandent si, quelque part, une action de sape n’est pas entreprise par une main invisible pour affaiblir leur parti dans le département. Face à cette situation inédite, les cadres tirent la sonnette d’alarme et mettent la direction du parti devant ses responsabilités, dégagent les leurs quant à ce qui pourrait advenir dans le département. Il faut signaler le départ de l’UPR de l’ancien maire de M’Bagne, Diop Yaya, pour El Wiam qui l’a investi candidat à la députation à M’Bagne.
Source : Le Calame (Mauritanie)

jeudi 31 octobre 2013

Nouakchott : manifestations de colère après le viol et meurtre de la petite Kadji Touré -

Jeudi 31 octobre, des centaines de personnes en majorité des femmes ont fait sit-in devant les grilles du palais présidentiel à Nouakchott. Un hommage rendu à Kadji Touré dite Yaye, âgée de six ans, enlevée dans le quartier de Kouva le dimanche 27 octobre vers 10 heures. Elle a été retrouvée sans vie le même jour au bord de la plage vraisemblablement violée puis assassinée. Sous la houlette de plusieurs associations des droits humains, ce sit-in de protestation contre « l’insécurité généralisée » a enregistré la présence de femmes de la société civile, des étudiantes, et des élèves. Les manifestants demandaient justice pour les agresseurs et exigeaient des mesures pour protéger les femmes. Ces derniers arboraient des banderoles et de pancartes sur lesquelles sont inscrits différents slogans dénonçant le viol suivi du meurtre de la fillette « elle avait juste 6 ans et pourtant on l’a violée et tuée en république Islamique de Mauritanie nous disons stop » martèlent t-ils. La manifestation a suscité une importante vague d’émotion qui s’est rapidement muée en indignation. A tel point que pour une grande partie des manifestants, « le ou les meurtriers doivent être pendus publiquement ». Lors du sit-in, la maman, et les parents de Kadji Touré étaient présents. Dans la foulée certaines femmes leader de la société civile ont été reçues par le wali de Nouakchott, accompagné de trois colonels de l’armée et de deux conseillers du président de la république. Selon une dernière information, le président de la république aurait ordonné au procureur de la république de recevoir la famille de la petite fille tuée, cet après midi à 15 h au palais de justice de Nouakchott. Toujours selon notre source Le chef de l’état a également donné l’ordre à ce que tous les dossiers en instance concernant le viol soient remis sur table.
Djigo Souleymane
Avec Cridem, comme si vous y étiez...

Une voiture Mercedes 190 tue deux sœurs sur le chemin de l’école

Une Mercedes 190, appartenant à Mohamed Mahmoud Ould Ndiaye a tué deux sœurs à Kiffa pendant leur chemin vers leur école dans le quartier de l’aéroport de la ville, au moment où elles traversaient la voie. Les filles tuées sont El Ezza 8 ans et Zeinebou 6 ans ayant pour père Mohamedou Ould Nehah et pour mère Vatimetout Mint Saleck ; une famille issus de la localité Tahmire non loin de Kiffa. Les parents a préféré déménager dans la capitale de l’Assaba pour assurer un enseignement de qualité à ses enfants que le destin vient de lui arracher de la plus horrible manière. Drôle de pays où si les gens ne sont pas violés puis tués par les mains des criminels, comme cela est arrivé à feues Penda Soghe et Kadji Touré, ils sont écrasés de la façon la plus abjecte par les voitures. Après ces drames, ce sont les réseaux familiaux qui entrent en jeu pour oublier le drame à travers le pardon et les compensations. Des attitudes qui cultivent les valeurs de l’impunité et augmentent les risques de se retrouver régulièrement devant des filles souillées et assassinées ou des personnes tuées par des automobilistes. Il est temps d’arrêter ces carnages, ces gens culturemment alcooliques sans consommer le vin, mais dont les taux d’ivresse à faire le mal dépassent le seuil du tolérable. Il faut alors comprendre pourquoi des voix s’élèvent pour exiger la responsabilité des forces de l’ordre, le cas ayant de le radier dés lors où sa démission de ses responsabilités na cessé de se manifester depuis ces derniers avec cette résurgence des seigneurs de la criminalité et ces automobilistes tueurs
Md O Md Lemine

Boghé : Un suppléant remplacé à la dernière minute

Finalement, Youssouf Ould Moussa, qui était le suppléant du député Nagi Ould Mouhoum de la liste UPR de Boghé, a tout simplement été remplacé par son proche parent Brahim Ould Blal de la commune d’Ould Birome. Ce changement, intervenu à la dernière minute, serait le résultat de fortes pressions que des personnalités dont le maire de Dar El Barka, Kane Tidjane et le patriarche Bakar Ould Ahmedou auraient exercés sur le parti. Le jeune fonctionnaire du ministère du développement rural, qui ne demandait qu’à être suppléant ne le deviendra finalement pas puisque son autre cousin qui ambitionnait de devenir député a compris qu’à défaut de grives, on mange des merles. Le disgracié avait, dit-on, le soutien du Général qui, semble t-il, n'a pas eu assez de force pour le maintenir contre les ambitions démesurées du protégé d’un autre Général. Comme quoi quand les éléphants se battent. Ou au pays des étoilés, la raison du plus fort est toujours la meilleure.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Aleg : La liste de la dernière minute

Juste à quelques minutes de la fin du délai réglementaire prévu pour le dépôt des listes candidates aux prochaines législatives, le parti de l’unité et du développement (PUD) a présenté une liste à Aleg composée de deux anciens : Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt et Ahmed Ould Ebeiba, respectivement anciens maires de Nouakchott (PRDS) et de Male (Sawab). Ce dépôt limite est du aux nombreux atermoiements que les membres de cette liste et leurs parrains ont eus avant de franchir le rubicon. Les deux titulaires de la liste sont d’Agchorguit (Agrabatt) d’où est ressortissant l’administrateur directeur général de la Snim suspecté d’être le principal tuteur de la liste de l’UPR et de Male, un réservoir électoral de plus de 13.000 électeurs sur les 41.000 que compte la moughataa d’Aleg qu’aucun parti politique ne peut prétendre remporter sans y avoir de sérieuses connexions. Cette nouvelle liste constitue, selon les observateurs, un véritable défi à celle du pouvoir et pourrait même empêcher ses candidats (Zeini Ould Ahmed Hadi et Mohameden Ould El Bar) de mettre les pieds au Parlement. Elle serait soutenue par l’ancien gouverneur adjoint de la BCM, Cheikh Sidi El Moktar Ould Cheikh Abdallahi entre autres soutiens dans l’ombre de quelques hauts responsables de l’UPR très en colère contre les choix municipaux et législatifs que leur parti a faits surtout au niveau des communes d’Aleg, de Bouhdida et d’Agchorguit. Les deux députés titulaires de la liste PUD et leurs suppléants sont issus de quatre ensembles tribaux numériquement très importants de la moughataa de la ville d’Aleg. Normalement, l’argent, le nerf de la guerre ne devrait pas leur faire défaut puisque comme le dit l’adage populaire maure : « Celui qui a rempli sa bouche de farine doit savoir comment la mouiller». La candidature du cousin de Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt, réputé être d’ailleurs très proche de la famille de l’ADG ne facilite pas la tâche de celui-ci déjà très concentré à Agchorguit où une forte liste Tawassoul essaie de lui ravir la mairie. Finalement, neuf listes se disputeront la commune d’Aleg contre huit qui essayeront de conquérir les deux places qui reviennent à ce département central au niveau de l’Assemblée Nationale. Des facteurs objectifs et d’autres beaucoup moins mesurables entreront en jeu pour orienter les suffrages des gens d’Aleg pour sortir de la cagnotte les futurs élus locaux de la vieille ville de Goueibina. Aucun parti, même l’UPR ne peut prétendre à rien. Ce n’est que le 24 novembre 2013 si rien n’arrive d’ici là que les Alégois sauront à qui leurs voix auraient finalement servi à quelque chose. Wait and see
Source : Le Calame (Mauritanie)

mercredi 30 octobre 2013

Urgent- Trois soldats mauritaniens sont tués dans un accident de route aux environs de Tourine (Sources)

Trois soldats mauritaniens qui étaient à bord d'une voiture de l'armée nationale ont trouvé la mort mercredi 30 octobre vers 10 heures dans un accident de la route dans la zone de Tourine dans la Wilaya de l'Adrar, au nord du pays selon le site arabophone "Atlas.info" qui rapporte l'information. Et une autre source de préciser que les soldats allaient rejoindre une sous-groupement dans la zone. La véhicule qui roulait à grande vitesse a effectué plusieurs tonneaux avant de terminer sa course loin de la piste qu'il empruntait, ajoute notre source.
Source : Tawary (Mauritanie

mardi 29 octobre 2013

Arrestation d’un mauritanien à bord d’un véhicule bourré d’explosifs

La police a arrêté à Timbedra à l’Est du pays un mauritanien à bord d’un véhicule bourré d’explosifs, au moment où il tentait de joindre la ville depuis la localité malienne Nouara, située sur les frontières sud est. Citant une source sécuritaire, saharamedias indique que l’instruction suit son cours en ces instants mêmes avec le suspect qui, selon le confrère, avait reconnu devant les enquêteurs son intention de vendre les explosifs saisis de type « puissant » à des clients résidents en territoire mauritanien. De tels explosifs puissants sont utilisés couramment dans les zones rurales mauritaniennes pour dynamiter les forages hydrauliques. Les autorités ont renforcé récemment le contrôle de leur circulation et leur introduction dans le pays, en prévention de leur utilisation à des fins terroristes par des organisations extrémistes.
Source : Rédaction Cridem