mardi 8 octobre 2013

Élections municipale à Rosso : Dieuk et Breun exclus de la liste UPR

La confection de la liste UPR de Rosso a créé la surprise générale avec l’exclusion du député Vetah Gaye, ainsi que d’autres responsables de collectivités justifiant d’un électorat important et fidèle au parti. En effet les villages de Dieuk et Breun, qui ont toujours contribué au succès des candidats du parti sous la houlette du député Vetah Gaye, sont aujourd’hui sevrés de représentation sur la liste municipale ce qui ne s’est jamais produit de 1986 à nos jours. Le député sera-t-il à mesure de contenir la frustration de ses électeurs ? L’UPR commet ainsi une erreur politique grave pouvant influer négativement sur le résultat des élections municipales futures. Source : Mamadou Sy

lundi 7 octobre 2013

Hodh El-Gharbi: des blessés et des maisons effondrées après passage d'une tempête Tira

Une cinquantaine de maisons s’est effondrée et plusieurs sont personnes blessés après le passage d'une forte tempête dans la nuit du dimanche à lundi à Tira, une à la localité de la moghataa de Tintane dans Hodh El-Gharbi, a rapporté le correspondant d'Alakhbar. Le député de la wilaya Mahfoudh Ould Mohamed Lemine a lancé un appel à l’aide aux sinistrés à l’endroit des autorités locales et du Commissariat à la sécurité alimentaire.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Brakna : El Wiam présente 4 listes dans la moughataa d’Aleg

Le parti El Wiam que préside Boidiel Ould Houmoid a présenté quatre listes dans la moughataa d’Aleg. Ainsi, ses candidats croiseront le fer avec ceux de l’Union Pour la République à Aleg, à Bouhdida, à Cheggar et à Dielwar. Si à Aleg et à Cheggar, le parti El Wiam a présenté deux de ses premiers militants dans la zone, ses deux autres candidats Abdi Ould Maouloud et Cheibani Ould Beyatt respectivement de Bouhdida et de Dielwar sont des déçus du choix du parti au pouvoir de ses candidats au niveau de leur commune respective. Les deux dissidents comptent selon les propos de certains de leurs soutiens démontrer au pouvoir l’erreur de son choix qui n’a pas déclare Cheibani Ould Beyatt, maire sortant de Dielwar, respecté la volonté des bases populaires. De son côté, Cheikh Ould Maouloud déclare : « Nous sommes bien membres de l’Union Pour la République. Seulement, nous estimons que nous avons été victimes d’un complot ourdi contre nous sur la base d’accords politiques entre tendances rivales dans la perspective du vote au cours des élections législatives. Nous démontrerons au parti que les populations de Bouhdida ne cautionnent pas son choix en faisant élire notre candidat sous les couleurs d’El Wiam ».
Source : Sneiba El Kory

Assaba : 102 listes pour les municipales du 23 novembre

La bataille électorale a bel et bien commencé, avec le dépôt des listes candidates pour les municipales du 23 novembre 2013. L’Assaba à l’instar des autres wilayas a eu son lot de listes pour les prochaines compétitions. 102 listes ont été réceptionnées par la Céni locale. - UPR : 26 - Tewassoul : 19 - APP : 14 - Sursaut : 13 - UDP : 5 - Sawab : 2 - UFP : 1 - Front populaire : 1 - Vadila : 1 - Karama : 1 Mejd : 1 Pour la commune centrale de Kiffa, 8 listes croiseront le fer pour l’hôtel de ville de Kiffa. Ces 8 listes sont toutes, chapeautées par des natifs de la ville sous le label de leurs partis politiques. - l’UPR : Mohamed Lemine Ould Sidi Brahim - UFP : Mohamed Ould Saghirou - Tewassoul : Mariem David - App : Othman Ould Haiba - Sawab : Ahmed Ould El Hadj - Wiam : Cheikhna Sinagho - Renouveau démocratique : Nagi Ould Moustapha - Front Populaire : Lemrabott Ould Mohamed Mahmoud. Toutes les listes ont été confectionnées et déposées dans la précipitation, peu de temps avant minuit, de la date limite. La quittance du trésor était la seule exigence de la Céni, pour le reste, les compétiteurs avaient la latitude de finir les formalités aprés la date limite. Nous revenons sur les têtes de listes candidates dans nos prochaines éditions.
Harouna Cissé

A Zouerate : Mohamed Addellahi Ould Loudaa et Me Takioullah Eidda absents, mais pas pour les mêmes raisons

À l’instar des autres villes de la Mauritanie, Zouerate plonge dans l’effervescence de la campagne électorale. La délégation ministérielle, conduite par la Ministre de la fonction publique, est passée, suivie par celles de l’UPR et les autres formations politiques. Une ambiance donc de réunions, de meetings et de tractations de toutes sortes. Les gens se bousculent pour voir la Ministre et si possible la rencontrer afin de lui vendre sa propre candidature, celle d’un membre de sa tribu, de son ethnie ou de son entourage. Deux personnes manquent à l’appel, mais pas pour les mêmes raisons: l’ADG de la SNIM, Ould Loudaa et l’homme d’affaires de la région, Takioullah Eidda. Ould Loudaa est partie, au vu et su de tout le monde, faire de la politique active à Aleg, laissant derrière lui la SNIM avec ses problèmes majeurs. Guelb 2 presque à l’arrêt, avec des retards estimés à cinq (5) ans. Des négociations avec EXTRATA carrément rompues, si bien que cette compagnie a procédé aux licenciements des membres de son effectif en Mauritanie aussi bien que ses travailleurs expatriés, tout en pliant bagage. Sans parler, encore une fois, des travailleurs en grève. Et le comble, une production au ralenti. Comme si la SNIM n’a ni Conseil d’administration, ni d’actionnaires, public ou privés, qui s’intéressent le moindrement à ses intérêts ou encore appellent ses gestionnaires à l’ordre!! Où est Aziz ?? Où est le tout nouveau Ministre du Pétrole et des Mines?? Chose est certaine, à ce rythme l’économie stratégique de la Mauritanie est en péril. Contrairement à Ould Loudaaa, Takioullah Eidda, quant à lui, est partie à Bir Oumgrein, Lehfeira, Hassi Loughar et Beir Marieme s’imbiber des besoins des gens. Pourtant, tous les notables de sa tribu, plusieurs cadres de la région de Tiris, aussi bien que des élus locaux, et même des notables appartenant à d’autres tribus, lui ont demandé de se présenter aux législatives à Zouerate, rien y faire. J’en étais témoin. Selon lui, son travail et sa mission consistent à valoriser sa région et aider, de son mieux, ses populations. Ses paroles sont suivies d’actes très concrets : constructions d’infrastructures locales de services employant des travailleurs du bled; assistance dans la discrétion des gens très nécessiteux et financement de projets communautaires locaux. C’est ça dont la Mauritanie a besoin: des cadres compétents, désintéressés de la politique, philanthropes, propres et proches des gens.
Mohamed Ould Salek

Le sénateur d’Atar se tourne contre son parti l’UPR

De source informée, en provenance d’Atar , on apprend que le sénateur de cette ville Mohamed El Moktar Ould Zoughmane maire sortant de Tawaz, non content des dernières décisions de son parti l’UPR, proposant l’homme d’affaire Sidi Ould Lemghambodge a la tête de la commune de Tawaz, a décidé de parrainer la candidature de son demi frère Mohamed Ould Ely Ould Meynatt pour briguer ce poste. Le « Clan Zoughman/Bahiya (directeur Amextipe) » dont les propositions ont été rejetées par les instances dirigeantes de l’UPR lors des batailles de candidatures en Adrar pour les élections municipales, a contrecarré – en s’alliant pour présenter ses propres candidats – avec le mouvement « 3eme Génération » au niveau de Tawaz et le parti Tewassoul au niveau d’Atar.
Source : Mourassiloun.com

Mort de deux femmes après l'écroulement d'un mur à F'Dérick

Deux femmes "vatimetou Mint Zeid" et "Vatimetou mint Baye" ont trouvé la mort dimanche 6 octobre courant à F'Dérick dans la wilaya de Tiris Zemmour, à 30 km de la cité minière Zouerate, après l'écroulement impromptu d'un mur d'une maison sur elles. Selon des informations relayées par les confrères, les femmes décédées dormaient sous une tente dressée au pied d'un mur qu'une forte tempête avait causé l'effondrement, causant la mort sur le coup des femmes sous les décombres. Selon les mêmes sources, le mur construit en ciment a été élevé récemment mais n'était pas renforcé avec des poteaux en béton; ce qui aurait facilité son écroulement. Les habitants de F'Dérick ont été choqués par ce drame qui a causé la mort de deux femmes venues dans la localité depuis Zouerate pour assister à une cérémonie de baptême organisée dans leur ville.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

dimanche 6 octobre 2013

Boutilimit : Les forces de l’ordre dispersent, à coup de grenade lacrymogène les militants d’IRA

A Boutilimit, police et la gendarmerie ont procédé à la dispersion des militants d’IRA rassemblés, depuis l’éclatement d’un cas d’esclavage sur la personne de Noura. C'est ce qu'a appris le Calame ce matin d'une source dans cette ville. Les militants de l’organisation, que préside Biram Ould Dah ould Abdeid, avaient investi un espace situé entre la brigade de la gendarmerie et la mairie pour protester contre ce présumé cas d’esclavage. Et selon notre source, les militants d’Ira ont décidé, ce matin de creuser des trous pour se faire enterrer jusqu'au coup, ce qui a suscité un attroupement des populations et l'ire des forces de l'ordre qui ont jété des gaz lacrymogènes et engagé une course poursuite avec les militants de l'IRA vers le marché central de la ville d'où on entendait des détonations. Cette action est intervenue au lendemain d’une conférence de presse, tenue par le présent Biram à Nouakchott, en présence de la petite Noura. Un point de presse au cours de laquelle Biram Ould Dah Ould Abdeid est longuement revenu sur les tenants et les aboutissants de ce présumé cas d’esclavage.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Urgent : Noyade à Dioudé dandé Maayo

Hier vendredi le cadavre de Mouhamadou Mamadou Ba dit Thierno Aichetou Bouda âgé de 32 ans a été retrouvé vers les environs de 12heures, sur la berge à coté d’un arbre entre Dioudé Dandé Maayo et Dounguel. Originaire de Bababé le jeune Thie avait quitté le giron familial pour se promener vers la brousse. Constatant son absence, sa famille lance un avis de recherche au commissariat et les villages environnants sans succès. Finalement ce n’est qu’aux quatrièmes jours de leur recherche que la famille a été avertis de la découverte par des bergers d’un corps sans vie d’un jeune homme mort par noyade dont le corps est en état de décomposition avancée. Les proches du ne trouvèrent aucune peine à reconnaitre le corps de thierno Ba. Les coups de téléphones retentissent de partout entre Dioudé et Bababé séparé par les eaux de pluie. Avertis le commissaire de police et le médecin du centre de santé de Bababé arrivèrent sur les lieux quelques minutes après la découverte du corps, et le médecin fini par constater le décès par noyade. Les membres de la famille de Thié ayant constaté l’etat de dégradation du corps finirent par consensus à décider de son enterrement à Dioudé Dandé Maayo entre 13h et 17h. La famille du disparu a vivement remercié Moussa Idy dit Gori Ndiaye de L’AMDH, Mbaye Abderrahmane et Sy Dahirou sans oublier l’imam de la mosquée de Dioudé.ils ont apporté du matériel nécessaire et ont agit en vrai musulman pour la conservation du cadavre. Ce cas de noyade porte à deux cas de noyade à moins de quinze jours à Bababé.
Ly Mamoudou

Aziz s’oppose au candidat des hommes d’affaires

Le président Ould Abdel Aziz s’oppose au candidat soutenu par les hommes d’affaires pour la mairie d’Atar. Il s’agit du nommé Mohamed Mahmoud O Elhaj Elmoctar. Sur recommandation du président Aziz l’UPR lui a préféré le maire sortant Sid’Ahmed O Ehmeimed. Le même bras d’affaires risque d’opposer encore les hommes d’affaires à Ould Abdel Aziz à propos de la candidature d’Ould Maham à la députation d’Atar.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Aleg : Mohamedou O/ Mohameda se démarque du clan de l’ADG de la SNIM

Au cours d’un entretien accordé à la presse, M. Mohameddou O/ Mohameda, acteur politique de l’UPR de la mouqata’a d’aleg, par ailleurs IDEN de Boghé annonce son retrait du groupe politique dirigé par l’ADG de la SNIM, M. Mohamed Abdallahi O/ Ouda’a. Mohameda qui demeure cependant un militant actif de l’UPR s’insurge contre ce qu’il appelle « une gestion personnelle des affaires de la communauté au profit d’un seul homme ». Pour cet acteur politique, « les agissements de l’ADG de la SNIM qui n’a aucune expérience politique ont semé la zizanie et la discorde au sein des structures locales du parti dans toute la mouqta’a d’Aleg en général, les communes d’Aghchourguitt et d’Aleg en particulier ». Ainsi, M. Mohameda est convaincu que son parti risque de perdre le scrutin dans les communes d’Aleg et d’Aghchourguitt où elle affrontera respectivement 7 et 3 autres listes rivales si la direction la direction nationale ne prend les dispositions qui s’imposent. Cette décision intervient après le choix porté par la direction nationale du parti sur liste conduite par M. Mohamed Mahmoud O/ Haïballa, instituteur, chef de service de la carte scolaire à la DREN du Brakna.
Dia Abdoulaye et Daouda Abdel Kader Diop

samedi 5 octobre 2013

Tagant: Municipales 2013 ! Plusieurs formations politiques en ordre de bataille

Plusieurs formations politiques de l’opposition comme de la majorité se sont engagées dans la bataille municipale au Tagant en faisant parvenir leurs listes aux représentants locaux de la Commission Electorale Nationale. Pas moins de neuf partis politiques (UPR, El Wiam, Tawassoul, Vadila, Sawab, APP, RD, Tejdid, Lehrak Chebabi ) sont alignés sur la ligne de départ pour la conquête des dix communes du Tagant. Pour la commune de Tidjikja les candidats alignés sont: Mohamed Abderrahmane Ould Mohamed Mokhtar alias Dahane pour El Vadila , Saleck Ould Saleck pour l’UPR, Mohamed Lemine Ould Ntella pour El Wiam, Yemehlou Ould Cheikh pour Tawassoul, Mohamed Ould Bilal pour APP,Mohamed Hafedh Ould Moulil pour Sawab, Mohamed Lemine Ould Ahmed Cheine pour Lehraki Chebabi et Moustava Ould Tolba pour Tejdid. Une première remarque saute aux yeux quand on parcourt cette liste : c’est celle de l’âge relativement jeune de la quasi-totalité des candidats (moyenne d’âge 35 ans). Mais quand on pousse un peu plus l’on se rend compte que tous sans exception sont des novices qui hormis le candidat de l’UPR et celui de Tawassoul respectivement Saleck Ould Saleck et Yemehlou Ould Cheikh, ne se sont jamais présentés à un quelconque scrutin électoral. D’ailleurs à Tidjikja beaucoup ne cachent pas leur déception d’avoir à choisir entre des candidats très ordinaires et sans aucun charisme. Notons par ailleurs l’apaisement intervenu dans les rangs de l’UPR à Nimlane avec la fusion opérée entre les différentes listes qui ont décidé finalement d’appuyer le candidat désigné par leur parti (Meymoune Ould Soumbar). Dans cette commune le candidat de l’UPR croisera le fer avec Hamoud Ould Saleck de l’APP et le candidat de Tewassoul. La commune de Goudiya a enregistré un événement de taille avec l’entrée en scène du maire sortant Saleck Ould Abdel Jelil qui se présente sous les couleurs d’El Wiam. Il aura face à lui le candidat désigné de l’UPR Isselmou Ould Mohamed Vall, le candidat de Tawassoul Mohamed Ould Ahmed Vall, le candidat de l’APP Mohamed Ould Hademine et éventuellement le candidat d’El Hraki Chababy Mohamedou Ould Menny dont les partisans comptent sur le prolongement de la date de soumission des listes pour déposer la leur. Pour Moudjeria ce sont l'UPR, l'APP et le RD qui vont à la conquête de la commune. Les couleurs de la formation de Messaoud Ould Boulkheir sont défendues par le doyen Ba Oumar Bouno, Arba Mint Youssouf pour l’UPR et Brahim Ould Ahmed pour le RD de Moustapha Ould Abeidarahmane. L’APP a aligné également le candidat Sid’Ahmed Ould Matala pour la commune de Tamourt Enaj et Jane Ould Beyjouj pour la commune de Soudoud. En plus de l'APP ce sont également UPR, Tawassoul et deux à trois autres formations qui se disputeront la mairie d’Achram. A souligner toutefois que selon des sources concordantes le choix du candidat de l’UPR est très contesté ce qui aurait été à l’origine du blocage du dépôt de leur liste qui s’est faite que très tardivement la soirée du vendredi 4 septembre.
Défection à Tichit
Le groupe politique du sénateur de Tichitt a décidé de jeter son dévolu sur El Wiam de Bodjel ould Houmeyd dont il défendra les couleurs à Lakhcheb et à Tichitt. Cette prise de position est intervenue après la décision prise par les éléments de ce groupe de rompre les amarres avec leur parti d’origine (UPR) qui aurait selon eux donner des avantages immérités au groupe du député de Tichitt. Le maire sortant Cherif Abdel Mounine dit Benbiha défendra donc les couleurs d’El Wiam à Tichitt face Mohamed Ould Teyah candidat désigné par l’UPR.
Khalil Sow-Tagant

vendredi 4 octobre 2013

Municipales Kaédi : L’UPR entérine la candidature de Tchombé, les partisans de Baradji adhèrent à Sursaut

L’UPR (union pour la République, parti au pouvoir) a entériné la candidature du maire sortant, Sow Moussa Demba dit Tchombé pour les élections municipales qui auront lieu le 23 novembre en Mauritanie. Tchombé conduira donc la liste du parti au pouvoir. Il briguera un troisième mandat. Conséquence de ce choix : les partisans de la liste conduite par Cheikh Tahara Baradji dit Nkono ont quitté l’UPR pour le parti Sursaut. Et ce parti aura donc pour tête de liste Baradji. Raison de cette défection « compte tenu du bilan du maire sortant, nous estimons que sa reconduction pour diriger la liste de l’UPR est une faute, un manquement grave à l’esprit de changement… » a déclaré un des partisans de Cheikh Tahara Baradji. Sow Moussa Demba dit Tchombé, au nom du parti au pouvoir, sollicitera les voix des kaediens pour un troisième mandat à la tête de leur municipalité. En 2007, Abou Cissé, candidat de l’UDP à la mairie de Kaédi, avait obtenu plus de 200 voix de plus que Tchombé au sortir du vote populaire. Mais à la seconde étape, au niveau du vote des conseillers municipaux, les deux candidats, après deux tours de scrutins ont obtenu chacun dix voix ; la loi prévoyait l’arbitrage par l’âge ; C’est ainsi que Tchombé, plus âgé que le candidat de l’UDP, a été élu maire de Kaédi. Pour les municipale de 2013, un tel scenario ne se présentera pas ; La loi a changé ; Il n’y aura pas de double vote ; le mandataire de la liste arrivée en tête du vote populaire est directement élu maire. Khalilou Diagana

Rosso: certains leaders politiques veulent subtiliser la présence de la famille Religieuse d’El Hadj Mbaye Wade

Elhadj Mbaye Wade, de par son installation vers les années 1930, premier imam «serviteur dévoué de la cause de l'islam, messager de paix et de fraternité entre les peuples, ce guide religieux exemplaire, discret, ouvert et rassembleur», sa famille mérite autre chose que d’être victime d’un isolement conceptuel, orchestrée par certains hommes politiques de l’UPR à Rosso et à des fins politiques. Les œuvres ineffaçables du saint homme, 1er Moughadem de la tarikha Tijaniya en Mauritanie, avait inscrit son action, à l'enseignement islamique et à l'adoration de Dieu. Les relations intimes entretenues depuis plus d'un demi-siècle» entre cette famille et les grandes familles maraboutiques de la Mauritanie et du Sénégal, «avaient fini par tisser entre elles une amitié profonde et une grande affection mutuelle qu'ils se plaisaient à rappeler en chaque circonstance»,... celles de Cheikh Sadbou aidara (nimzatt), yacoub O/ cheikh sidiya, Serigne Touba, Elhadj Malick Sy, Mame limamou laye, Ely cheikh O/ mome, cherif Mohamed aidara (Nebakhiya), parmi tant d’autres. Sergine Mbaye Wade, l’homme de la période de chasseresses comburantes et de l’inondation de 1950 à Rosso, période ou plusieurs arrivistes étaient encore loin de cette localité déserte. Si aujourd’hui des hommes politiques mal intentionnés veulent à tout prix extorquer l’existence et le mérite de cette importante famille religieuses, c’est par ignore, manque de foie et de vision. A qui veut l’entendre ou pas, Elhadj Mbaye Wade est en effet, l’homme de l’équilibre et de la mesure, parmi ces rares et enviables « gens de l’isthme ». L’homme qui érigea la première mosquée de Rosso à l’escale ( le seul quartier de la ville à l’époque) laquelle comprenait un Mahadra dont les professeurs étaient le plus souvent composés des érudits en transit pour l’Afrique noire ou pour la Mauritanie profonde, et demeurent pour les visiteurs et étrangers. Parmi ses élèves nombreux cadres mauritaniens qui justement nombreux d’entres eux ne sont jamais revenus par manque de reconnaissance c’est encore un couteau au cœur de celui après l’extension de la ville, érigera avec le concours des Rossossois de l’époque (un nouveau quartier qui venait de naitre), une grande mosquée en 1953, étant plus grande et plus vaste que celle d’escale où le vénéré Serigne Mbaye y transféra la prière du Vendredi et celle des Eids (l’actuelle Mosquée de la Médine). Celle d’Escale sera érigée en Zawouiya où il effectuait les cinq prières quotidiennes, et sciences religieuses et la tarbiya Tidianiya. Plusieurs enfants de la Mauritanie à l’époque furent leurs premières humanités entre ses mains, ceux de la génération 40 et 50 à Rosso. C’est un vrai désespoir pour cette famille ! Le Président de la République été plusieurs fois saisi par des correspondances que l’actuel Khalif Elhadj Idrissa Wade adressées et déposées à la Présidence, pour des raisons de redressement de la situation de cette famille religieuse qui a été déplacée l’ors des événements de 1989, refugiés au Sénégal de 1989 à 1992, leurs biens harponnés. Et pourtant un acte d’injuste contredit officiellement, le retour de cette famille par arrêté Ministériel du mois d’octobre 1992, notifiant le retour et le rétablissement par l’ancien régime de Mawiya Ould Sid’ahmed Taya, sans aucune reconnaissance, étant donné que plusieurs vagues de refugiés ont été rétablies, sauf le cas de cette grande famille Religieuses d’Elhadj Mbaye Wade de Rosso, toujours sans suite. J’en passe pour dire au Président de la République Son Excellence Mohamed Abdel Aziz et de ses représentants que : La victoire venant de la part d’Allah a un prix : Le premier sens de ce nom qu’il est le vainqueur. Le courage que tu sois avec le fort. La force du croyant vient de sa confiance en Dieu. La force du croyant en s’appuyant en Dieu. La force du croyant est en appliquant la méthode de Dieu qui sera un prix. Les ordres ne sont pas par les souhaits. Ceux – ci sont les marchandises des stupides. Le tout puissant est l’honnête : L’autre sens dit que le puissant est honnête. Dans chaque société il ya une élite des gens qui est appelée dans la langue, l’élite du peuple : comme puissant, sincère, généreux, honnête, endurant et longanime. Ce sont l’élite des gens. Et ce sont les plus honorables. Pour cela et en vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés ». Depuis sa mort en 1976, 36 ans à nos jours, sa famille a besoin d’être comptée, par reconnaissance des ses œuvres qui ont fait de Rosso une ville germe , au temps que personne n’y croyait au lieu des maltraitance liées a des considérations mal intentionnées de sens politique. Il n’ya pas que la politique pour exister étant donné que cette famille réussie déjà tout pour elle et par elle-même par la grâce de Dieu. Excepté de quelques personnalités qui ont toujours joué leurs rôles de reconnaissance envers cette grande famille religieuse, en l’occurrence : Le professeur Fassa actuel Maire de la commune de Rosso, Ba Madine Secrétaire Général de l’ONVS et encore plus Sidi Mohamed Diarra et tant d’autres talibés bonnes volontés qui se connaissent. La sagesse crie dans les rues; la sagesse fait retentir sa voix : Jusqu’à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie?" Il y a une autre classe de gens qui se moque du nom des grands hommes religieux. Ils sont sûrement perdus, au même titre que ceux qui négligent un si grand salut. Dieu n’appela pas les hommes insensés parce qu’ils étaient idiots – pas du tout! Ils étaient appelés insensés parce qu’ils ne pensaient pas à ce qui leur arrivera, parce qu’ils n’attachaient pas de l’importance à ce qui était d’une plus grande valeur pour le bien- être de leur âme immortelle.
Ibrahim Idriss

Taintane : l’amorce du changement

Depuis un demi siècle ; la moughata de tintane est restée l’otage d’une classe de politiciens rétrogrades qui n’a comme ambition que des intérêts bassement égoïstes et personnels. ! Cette couche de politicards véreux se métamorphose avec les changements de régime !ce club fermé a été le bras séculier du pouvoir déchu de ould taya. Avec l’avènement du régime de mohamaed ould abdel aziz une classe de jeunes cadres issus de l’UPR entend voire la rupture avec les vieilles méthodes de la vieille garde. Et enclencher un changement constructif dans ce département sensible, pourtant lors de l’actuelle campagne de sensibilisation sur le processus électoral le fameux lobbies n’a pas réussi à implanter aucune liste communale sur les huit que compte la moughata de Taintane! Ce désaveu cinglant a été remarqué par la haute mission de l’UPR conduite par ahmedou ould ahmedou épaulé par son rapporteur Mr.Cheikh Melainine Ould Nana le brave jeune cadre. Le rejet manifeste de cette bande crapuleuse doit guider le parti à faire le bon choix, celui du peuple, en opérant ces choix au sein de la tendance des jeunes cadres soutenus par la majorité des habitants soucieux du changement. !
Source : taditadito

Têtes de liste pour les élections municipales au Tagant: L’UPR entérine le choix de ses structures de base

Les têtes de liste des communes du Tagant qui doivent croiser le fer pour le compte de l’UPR sont connues. Il s’agit de Saleck Ould Saleck pour la commune de Tidjikja, Meymoune Ould Soumbar pour Tensiqh, Isselmou Ould Mohamed Vall pour la commune de Boubacar Ben Amer, Ould Ahmed Bedde pour Tamourt Enaj, Arba Mint Youssouf pour Moudjeria , Mohamed Ould Die pour la commune d’El Wahat , Bah Ould Mohamed pour Lahsera, Ould Teyah pour Tichit, Mohamed Mahmoud Oud Bneyjara pour la commune de Lakhcheb et Mohamed Ould Labeyd Lehmar pour la commune de Soudoud. Aucune surprise de taille, tous à l’exception du maire sortant de Lahsera, avaient été donnés comme favoris par nombre d’observateurs. L’UPR a respecté les équilibres et ménagé les sensibilités en essayant autant que possible d’entériner les choix opérés par ses structures de base. Pourtant quelques heures avant la publication de la liste des candidats de l’UPR une rumeur avait couru faisant état de plusieurs cas de parachutage opérés par le parti qui porteraient sur des candidats jusqu’ici dans l’ombre. Certains ont également fait état de l’absence de consensus autour de candidats (pourtant des candidats désignés) dont tout porte à croire qu’ils ne pourront pas gagner les élections dans leur circonscription, mais toutes ces rumeurs se sont révélées sans fondement. Toutefois force est de faire remarquer que la publication de la liste des candidats de l’UPR au Tagant n’a pas fait que des heureux. Des groupes politiques laissés en rade notamment celui du sénateur de Tichitt, le groupe politique de Lahséra amené par Hmane, le groupe Ghavile de Boubacar Ben Amer et dans une moindre mesure les groupes « perdants » de Nimlane, Moudjeria, Achram, Rachid, ces groupes donc ont éprouvé du ressentiment face à la décision de l’UPR de les mettre en minorité. Le coup le plus dur a été ressenti par le sénateur de Tichitt Mamany Ould Breyjara qui depuis quelques temps disait à qui voulait l’entendre qu’un coup fourré se préparait contre son groupe car lui ne comprenait pas pourquoi le parti leur demande de concéder des avantages à des adversaires que leur faible représentativité numérique ne devait leur permettre. Il est certain que les responsables de ce groupe ne vont pas s’avouer vaincus vu la hargne dont ils ont fait montre tout au long de la campagne des investitures. Des recours seront introduits et ils chercheront à récupérer d’une main ce qu’ils ont perdu de l’autre. l’UPR serait-elle prête au nom de la cohésion dans ses rangs de donner une seconde chance à ceux qu’elle a laissé en rade au terme de ce premier round? Pour la commune de Tidjikja les ressentiments sont de moindre ampleur. L’UPR pourrait se reprendre en concoctant un conseil municipal très représentatif pour amener tous ses poulains à aller dans la même direction. Pour El Wahat on peut parler de consécration d’un homme pétri de qualités qui pourrait apporter beaucoup pour sa commune. Les jeunes loups à longues dents de cette commune qui ont toujours appelé au changement doivent se raviser, avec la désignation de Mohamed Ould Ahmed Ould Dié la relève est assurée. Enfin , avec la publication de la liste des candidats UPR du Tagant aux élections municipales, c’est une nouvelle phase de positionnement qui s’ouvre pour Hmane de Lahsera, Ould Minni de Boubacar Ben Amer, les groupes mis en minorité de Nimlane, Soudoud, Tamourt Enaj, Moudjeria .
Khalil Sow-Tagant

jeudi 3 octobre 2013

Boutilimit : une fosse survie de nulle part avale une personne

Selon une source de Boutilimit, une fosse a avalé, le mardi dernier, un homme nommé Touré en route pour acheter, vers 6 heures du matin, du pain au four du coin. La fosse venue de nulle part a absorbé, en un clin d’œil, l’homme jusqu’à 10 m de profondeur. Il a eu la vie sauve grâce aux premiers passants matinaux et des voisins. Selon notre source toujours, jamais de mémoire d’homme, on n'a connu cette fosse dormante située pourtant dans la rue, devant la maison de Yacoub Mamadi Touré. Après l’opération de sauvetage, le Hakem de la Moughataa aurait été alerté, il n’aurait pas daigné se déplacer sur les lieux pour compatir d’abord avec celui qui a risqué de perdre sa vie dans sa circonscription, ensuite tenter de connaître s’il s’agit d’un ancien puits enseveli par du sable ou autre. Notre source ayant appelé depuis Boutilimit affirme que les populations devenues très vigilantes depuis cet incident, en marchant dans leurs rues disent ne pas comprendre l’attitude de leur Hakem.
Source : Le Calame (Mauritanie)

mercredi 2 octobre 2013

L'Editorial de La Nouvelle Expression : Le wali du Gorgol, une démesure éloquente

Nous revoilà après plus d’un mois de vacances … Pendant ce temps, il ya eu beaucoup de choses sur lesquelles nous pouvions écrire. Mais… C’est le cas des wali ou gouverneurs, les hakems ou préfets, les autorités locales synonymes, en grande partie, de bourreaux et de malheur des citoyens de la Mauritanie profonde. Comme dans les années 90. C’était au Guidimakha. Pour un problème opposant des paysans et des éleveurs (une histoire de chameau), un hakem avait menacé d’écraser la population d’une localité de cette région, comme des mouches. Encore le Guidimakha. Un hakem avait giflé un Peulh pour son bétail… A Bababé, c’était encore il ya quelques années, pendant la commémoration de la journée de l’arbre, un hakem avait menacé de tuer tout citoyen qui laisserait « son » arbre mourir. A Kaédi, un préfet avait envoyé une fois le chef de centre de la Sonelec en prison parce que, dans une réunion du développement intégré du Gorgol, «ce Monsieur l’avait contredit ». Un Tchadien qui était présent à cette rencontre était presque tombé à la renverse devant l’attitude du préfet de l’époque, fils d’un colonel de l’époque…. A Kankossa, aussi… En 2013, on pensait révolu le comportement de ce club d’individus inciviques d’un système en décadence. Mais, quand on a entendu les propos tenus par le wali du Gorgol devant les notables de Kaédi, on se dit qu’on est encore loin du bout du tunnel. Après le tohu-bohu né de la gifle administrée par un jeune commerçant à une femme et qui a conduit des jeunes de la ville à manifester vigoureusement, ce wali n’a trouvé rien de mieux que de dire aux vieux kaédiens que s’ils ne sont pas capables d’éduquer leurs rejetons, il s’en chargerait, lui. Et que si ces vieux n’étaient pas contents, ils n’avaient qu’à… traverser le fleuve. Des propos dont la petitesse fait de la Mauritanie la dernière des nations civilisées. Servir son pays. Servir ses concitoyens par rapport à sa position dans la sphère décisionnelle du pays est une chance et une mission exaltante. Le patriotisme. Le civisme. Voici le credo que tout citoyen civilisé doit cultiver. Surtout un citoyen investi des pouvoirs pour la gestion de ses concitoyens, comme un gouverneur (wali). C’est ce que le wali du Gorgol ne sait pas. Ou ne veut pas savoir. C’est triste. Pourquoi nos walis ne veulent-ils pas comprendre que leurs fonctions ne sont pas politiques ? Surtout pas la politique partisane ? Mais plutôt être au service de la République, au service de l’application de la loi… au service de la légalité. Quand un wali ne peut satisfaire ses administrés, le bon sens lui commande de démissionner. Le représentant local de l’Etat se doit d’être un responsable dont la conduite ne peut rimer avec ostracisme ou dédain du bienêtre du citoyen. On ne peut et ne doit pas être le bourreau de celui qu’on est censé protéger et servir. Un wali est l’incarnation de l’Etat central au niveau local. Il est un soldat de cet Etat pour l’intérêt des citoyens, sans exception. Il doit s’investir pour l’harmonie locale, l’entente sociale et la paix des cœurs entre les populations. Et non le contraire. Le wali du Gorgol, comme beaucoup d’autres autorités locales, ont tout eu de la Mauritanie. Pourquoi, au lieu de servir ce pays, ces individus persistent-ils à la desservir ? Servir la Mauritanie en remplissant leur mission, avec équité et droiture et en agissant conformément à la loi. Uniquement. Autrement, c’est aller contre la loi ; donc contre la Mauritanie. Ce wali-là doit démissionner, répondre devant les tribunaux et l’histoire. Gérer les citoyens de cette manière est une dénégation du sens de l’Etat. Le wali du Gorgol fait partie de cette espèce qui continue de tirer la Mauritanie vers le bas. Il est l’héritier de ce système que tout digne Mauritanien combat. Le Mauritanien de la Mauritanie débarrassée de la haine, du népotisme, du clientélisme, du tribalisme, du régionalisme, de l’incivisme et surtout du racisme. Mais, les pratiques de ce wali sont loin d’être étonnantes tant il semble agir sous la dictée de l’attelage brinquebalant qui décide de notre devenir. Il est désespérant de constater que, si l’on n’y prend garde, le combat pour le patriotisme au pays d’Aziz risque d’être perdu d’avance. Car dans l’arène de lutte où les règles sont fixées par ce nouveau roi, on ne peut que rencontrer des lutteurs du genre du wali du Gorgol et ses semblables. CSM
Source : La Nouvelle Expression (Mauritanie)

Tourisme : Commentaire d’une visiteuse du stand Mauritanien Top Resa 2013

« En réalité, la première impression que nous avons est que les nôtres ne savent pas pourquoi ils sont là ou s’ils ont bien préparé cette sortie… » C’est le moins qu’on puisse dire ! Concernant la prestation de la délégation mauritanienne au Top Resa 2013, il m’est difficile d’avoir une opinion car je n’ai vu sur le stand de la Mauritanie aucune délégation digne de ce nom. J’y ai vu par contre un étalage d’artisanat de pacotille, une documentation pauvre, rare et sans grand intérêt pour le partenaire éventuel, et des mauritaniens dont on se demande sur quels critères les autorités les ont choisis pour représenter les potentiels touristiques de leur pays et à qui personne n’avait jugé utile d’expliquer la différence entre une foire de village et un salon professionnel du tourisme. Je suis ressortie partagée entre colère et indignation, et surtout envahie d’une immense tristesse… Concernant le visa, cessons de dire, et croire, n’importe quoi. Tout français, et très probablement tout européen, peut obtenir ce visa sans la moindre difficulté, si ce n’est celle de réunir quelques documents obligatoires comme pour toute démarche administrative. Un visa simple entrée valable 30 jours coûte 62.50 euros. Si on n’a pas le temps ou l’envie de se déplacer à l’ambassade, on peut s’adresser à l’une des multiples agences spécialisées dans ce genre de prestations pour un coût inférieur à 30 euros par visa.L’obtention du visa mauritanien n’a rien d’un parcours du combattant et on est loin, très loin, des pseudo-difficultés ou tarifs exorbitants annoncés par certains esprits chagrins.
Alika Nakash

mardi 1 octobre 2013

Le Tagant : Mohamedou Ould Menny Candidat à la Mairie de Ghoudiya

Plusieurs zones du pays connaissent ces jours-ci de vives tractations politiques où chaque groupe ou clan tend à démonter sa force et présenter les qualités de ses candidats qu’il propose aux partis politiques afin qu’ils obtiennent leur confiance en vue de les désigner pour défendre leurs couleurs dans les échéances législatives et communales. La commune de Boubacar ben amer, chef lieu de l’arrondissement de Ghoudiya de la Wilaya du Tagant connait une polarisation entre deux listes qui se rivalisent pour briguer le mandat de Maire. Ce conflit oppose deux listes dont une issue de l’opposition radicale qui lutte pour maintenir le maire sortant, au bilan peu reluisant selon plusieurs habitants malgré plusieurs années passées dans cette fonction. En revanche, la seconde liste jouit de l’appui de vastes franges de la population à l’intérieur de Ghoudiya et dans les villages environnants. Cette liste que préside Mohamedou Ould Menny, directeur au Commissariat à la Sécurité alimentaire, se caractérise par la diversité de sa composition où toutes les tribus locales et toutes les couches sociales y sont représentées. Son président est considéré comme un cadre représentatif dans tout le Tagant et bien respecté grâce à ses vertus et sa probité professionnelle et morale. Par ailleurs, la ville de Ghoudiya connait un afflux de ses ressortissants qui viennent s’inscrire dans le cadre du recensement à vocation électorale. C’est ainsi que chaque partie mobilise ses partisans qui résident ailleurs. Cet état d’esprit a même amené le groupe du maire sortant à faire inscrire des gens d’ailleurs pour infléchir la balance à son profit étant donné que la majorité des habitants soutiennent Mohamedou Ould Menny qui est considéré comme favoris pour remporter les élections. Son élection favorise sans doute le renouvellement de la classe politique et l’alternance dans cette ville qui a trop souffert de l’emprise d’un certain groupe qui est aujourd’hui en perte de vitesse et qui cède la place à un courant politique émergent représenté par Mohamedou Ould Menny qui est fort du soutien de plusieurs tribus locales.