dimanche 25 août 2013

Les habitants de Sangrava barrent la route de l’Espoir

La route de l’espoir a été bloquée ce matin à hauteur de Sangrava à mi chemin entre Nouakchott et Kiffa. Les populations de cette localité du Brakna rassemblées sous la bannière « Initiative la Jeunesse de Sangrava » ont décidé ce matin de passer à la vitesse supérieure et de couper la route nationale qui relie l’Est et l’ouest du pays. Motif du courroux de ces populations l’absence d’eau et d’électricité et c’est organisé ce mardi matin un sit-in de protestation contre la pénurie d’eau que connait cette localité du Brakna depuis quelque temps. Les membres de cette initiative se sont rassemblés tout le long de la route de l’Espoir, qu’ils ont fini par bloquer en y disposant des pneus et des blocs de pierre. Rappelons que la jeunesse de cette localité a entamé en Avril et Mars dernier son mouvement de protestation par des sit in organisés devant la primature et le ministère de l’Intérieur. Cette même démarche de protestation avait été suivi auparavant dans la ville de Maghta-Lahjar, chef lieu du département jusqu’à ce que les autorités après de longues péripéties aient décidé de l’approvisionner à partir de « Bouhchicha », au nord d’Aleg, et distant de 100 km de leur localité.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Indiscrétions sur la dure bataille de la députation au sein de l’UPR dans certaines villes du pays

Le parti au pouvoir rencontre d’énormes peines dans ses tractations officieuses pour dégager dans toutes les circonscriptions parlementaires du pays, des candidats aux sièges des députés à pourvoir à la future Assemblée nationale qui jouiraient de l’unanimité de toutes les forces politiques locales. A quelques exceptions près, où des prétendants se dessinent clairement, les missions de l’Union Pour la République sont contraintes de reprendre à chaque fois les concertations pour pousser les antagonistes à s’accorder sur un candidat unique qui garantit les intérêts politiques des uns et des autres. Ci-après les cas de Barkéol, Timbedra et de Maghtalahjar. De cette dure bataille parlementaire, des sources indiquent que le député de Barkéol Mohamed Ould Bebana a été réinvesti pour ce siège pour un second mandat, avec l’attribution de la mairie au groupe des haratines. Toutefois, les mêmes sources soulignent que Ould Bebana Oncle demeure un obstacle pour le député Mohamed, en raison de l’opposition du premier à l’attribution de la mairie à d’anciens esclaves tout en tenant aussi à être reconduit. D’autres échos révèlent que l’accréditation de la candidature de l’ex ministre des affaires sociales, de la famille et de l’enfance Mme Moulaty Mint Moctar pour la liste nationale avec l’attribution de la mairie de Timbedra au fils de l’ex maire feu Ely Ould Cheikh Mohamed Lemine sont quasiment acquises. Toutefois des tiraillements persistent en raison du déséquilibre tribal né de ce choix politique, puisque des ensembles ethniques tel que Mechdhouv ne se voient pas réellement représenter par ces personnalités. A Maghtalahjar, le maire de la commune M. Taher Ould Veroua, ex transfuge de Hatem aurait claqué la porte aux concertations en cours menées par la mission de l’UPR pour lui choisir un successeur, qualifiant cette volonté d’exclusion d’humiliante à son endroit. Selon des proches du maire, l’homme pourrait rejoindre d’autres partis de la majorité particulièrement El Wiam, pour défendre sa popularité. Sur un autre plan, cette fois gouvernemental, des indiscrétions indiquent que l’actuel secrétaire général de l’agence nationale Tadamoun et ancien wali de Nouakchott M Sidi Maouloud Ould Brahim, mènerait une campagne tout azimut pour succéder à M. Mohamed Ould Boilil aux commandes du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, s’appuyant pour cette fin, sur l’appui de groupes haratines et du Premier ministre pour des considérations tribales.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

samedi 24 août 2013

L’armée prend le relais des bouchers grévistes à Akjoujt

Suite à l’échec des négociations entre les bouchers et la wilaya de l’Inchiri sur les conditions de commercialisation de la viande dans la ville d’Akjoujt et après la disparition de cette dernière denrée des étales de la cité, l’armée soutenue par des policiers a décidé de prendre le relais et d’approvisionner le marché de ce produit alimentaire, jusqu’à nouvel ordre. L’opération qui a surpris les habitants locaux, est intervenue à la suite des menaces proférées par les bouchers de molester violemment toute personne qui se permettra l’audace de disponibiliser la viande sur le marché de la ville sans avoir au préalable leur feu vert. Les habitants d’Akjoujt ont vivement salué cette alternative salutaire, estimant que l’intervention des forces armées et de sécurité était un succès du fait qu’elle s’inscrit dans la satisfaction de l’intérêt général au profit de citoyens démunis et désarmés devant le diktat des commerçants.
atlasinfo

jeudi 22 août 2013

Tagant Une sévère correction infligée à un enseignant par les gendarmes en faction à Goudiyé

Tout est parti d’une banale affaire de litige foncier opposant Boulkheir Ould Mamady et Abdallahi Ould Mohamed Abd tous deux résidents à Goudiyé (chef lieux de la commune de Boubacar Ben Amer). Le premier aurait été gardé à vue et passé à tabac ce matin par les gendarmes en faction à Goudiyé qui sont venus l’arrêter chez lui et conduit manu militari à leur poste. Selon un témoin, Boulkheir Ould Mamady enseignant de son état n’a opposé aucune résistance et a cherché en vain à avancer sa version aux gendarmes qui semblaient n’accorder aucune importance à ses propos. Les habitants de Goudiyé auraient organisé un sit-in pour exiger la relaxe de l’infortuné et c’est tard dans l’après-midi qu’ils auraient eu gain de cause. Selon diverses versions, le litige foncier qui oppose les deux hommes remonte de plusieurs années et aurait été soumis à maintes reprises à l’autorité administrative locale et un début de solution à l’amiable avait été trouvé pour clamer les ardeurs des deux parties. Et ce, selon des sources concordantes, malgré la pauvreté des preuves avancées par la partie représentée par le sieur Abdallahi Ould Mohamed Abd. Ce dernier aurait attendu le départ du chef d’arrondissement de Goudiyé pour se plaindre auprès de gendarmes qui auraient pris l’affaire en main. Au moment où nous mettons sous presse nous n’avons pas encore la version de la gendarmerie mais selon un témoin oculaire, ces derniers accuseraient Boulkheir Ould Mamady de détenir un couteau dans sa poche même si d'après notre source, ce dernier n’a pas menacé d’en faire usage. A noter enfin que le chef d’arrondissement absent aurait déclaré au téléphone au brigadier chef de la garde en service à Goudiyé qu’il n’a pas donné autorisation à la gendarmerie d’arrêter Ould Mamady. Khalil Sow-Tagant

mercredi 21 août 2013

Atar / Elections : les guéguerres tribales reprennent

Les dessous des moult différends tribaux entre les acteurs politiques en Adrar auraient pu rester secrètes n’aurait été la sortie d’un article sur Cridem publie le 18/08/2013 par le Secrétaire Général des Maires du Nord de Mauritanie : http://cridem.org/C_Info.php?article=646593 dans lequel il décrit sa propre lecture de la situation tribalo-politique actuelle en Adrar et a Atar en particulier. Aujourd’hui et au vu des démarches entreprises ces jours –ci par les missions de l’UPR dans la region, il n’est un secret pour personne que les guéguerres tribales ont bien commence : Le Boycott de l’Opposition et la faiblesse numérique des adhérents et cadres d’autres partis de la Majorité ne laisse sur l’échiquier électoral que le seul UPR. Ainsi, concernant la Mairie d’Atar , quatre dossiers de candidature sont d’ores et déjà présentés a la commission. Il s’agit du maire sortant Sid’Ahmed Ould H’maimed, de son ex-adjoint Boullah Ould Mogueya, de l’ancien secrétaire général de la même commune ( du temps de Sejad ) Aly Ould M’Haimed et de l’ancien gouverneur de Rosso Mohamed Mahmoud Ould Ahmed (O.Haj Moctar) . Ces candidats ne représentent que 3 tribus sur les 52 d’Atar dont chacune fait des pieds, mains, têtes et langues auprès de la commission UPR et des populations pour présenter un candidat au poste de maire . Cet engouement est né depuis l’année dernière, lorsque les autorités nationales et régionales ont ouvertement cautionné « la tribalisation » de la vie politique et sociale par l’intronisation festive officielle de certains chefs tribaux a Amdeir et Kanaoil. A défaut donc de partis politiques , les tribus et sous tribus s’agitent . La preuve : Concernant la députation, rien ne va plus au sein de la plus nombreuse tribu de l’Adrar qui détient depuis 2 décennies (par une femme) le poste de 2eme député d’Atar. Cette fois ci, la cohésion tribale a laisse place a l’éclatement et 7 candidats de cette même tribu postulent pour un titre. Cela, sans parler bien évidement des candidats que présenteront les 52 autres tribus et surtout cette nouvelle donne avec la parution du manifeste des Haratine et leur déclaration du 20 Aout 2013, exigeant un quota dans toutes les représentations institutionnelles. Les autorités font face aujourd’hui a un dilemme bien embarrassant.
Slama O.Ely Bouya
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Mauritanie: 47 policiers grévistes placés en garde à vue

Les quarante-septe policiers qui étaient en grève de la faim, depuis samedi, à Timbedra (Est Mauritanie), ont été rapatriés et placés en garde à vue à Nouakchott, a appris Alakhbar de source informée. Cette décision vient après l'échec des tentatives du directeur adjoint de la Sûreté nationale mauritanienne de mettre fin à leur grève. Les grévistes (des agents, des brigadiers et un brigadier chef) appartiennent à la troisième compagnie de la Police de Nouakchott, protestent, depuis samedi, contre le non versement de prime pour accompagnement du cortège présidentiel dans l’Est du pays. Chacun réclame 9 jours de prime à raison de 5000 UM par jour, soit un totale de 45000 UM, a appris Alakhbar dimanche de source informée. Le directeur adjoint de la Sûreté nationale est arrivé à Timbedra pour trouver une solution à la crise. L'inspecteur de police Saleck Ould Ghazwani, chargé de verser la prime, se serait engagé, samedi à l'étape de Timbedra, de régler la situation. Mais à la grande surprise des protestataires, Saleck est rentré le lendemain à Nouakchott abandonnant les protestataires à Timbedra, selon ces derniers.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Conférence suivie de cérémonie de dédicace

A l’occasion de la parution du livre « Peuls et paysans de Mauritanie, les Halayɓe de Mauritanie », l’auteur mauritanien Amadou Oumar Dia et la Librairie Vents du Sud organisent une conférence suivie d’une cérémonie de dédicace, à Nouakchott, le Mercredi 28 Août 2013, à partir de 17 H 30, au Centre Africain des Conférences (CAC). Jusqu’à l’instauration de la frontière mauritano-sénégalaise en 1960, les Halayɓe, dont les terrains de culture s’étendent de part et d’autre du fleuve Sénégal, formaient une communauté homogène, réputée pour son esprit d’indépendance. Du côté mauritanien, le développement de la ville de Boghé, escale importante du trafic fluvial à l’époque coloniale, s’est traduit par l’implantation d’une école française qui a formé nombre de hauts cadres de l’État ainsi que de brillants intellectuels. Mais aujourd’hui, la jeunesse de la vallée, en mal d’avenir, tente d’émigrer par tous les moyens, fuit une région dévastée par l’échec des projets de développement. Traumatisée par les violences des années 1980-90 et par l’injustice et le chauvinisme d’État, la population vit sous la menace récurrente de conflits ethniques. Ce livre, qui dévoile toute la subtilité de la société paysanne du Fuuta-Tooro, a pour vocation de devenir un classique de l’histoire et de l’anthropologie mauritanienne.
Source : Bocar Bâ

mardi 20 août 2013

Tagant : Entretien avec Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen candidat à la deputation de Tidjikja

De retour de Tidjikja où il s‘était rendu pour le dépôt de sa candidature, Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen a accordé un entretien à Nouakchot Info où il parle du soutien populaire qui lui a été réservé par les populations locales, des alliances qu’il a nouées avec certains acteurs politiques, du monopole malsain exercé par des groupes politiques qui usent et abusent de leur influence sur certains responsables d’unités de base taillables et corvéables et de l’ambition qu’il nourrie pour la ville de Tidjikja une fois élu député.
NI : vous postulez à la députation de Tidjikja mais certains se posent la question de savoirs quels sont vos atouts pour parvenir à cette fin ?
Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen: Je dois reconnaitre d’emblée que je n’étais pas intéressé par la chose politique, j’étais plus versé dans l’enseignement supérieur et je n’avais pas assez de temps. C’est à la faveur de l’appel que l’actuel président de la république à fait invitant les fils de ce pays à participer à l’effort de construction nationale que je me suis engagé corps et âme à relever ce défi. Je ne pouvais pas trouver mieux que ma ville natale Tidjikja pour donner plus de sens à mon engagement. Cependant j’ai tôt fait de découvrir des pratiques malsaines de certains fils de cette ville qui usent de la politique pour exploiter leurs concitoyens. Au début ces mêmes acteurs politiques parce qu’ils avaient tout le loisir de détourner les deniers publics sont parvenus à maintenir les populations sous leur coupe. Les mêmes pratiques de clientélisme qu’ils pratiquaient continuent encore à avoir pignon sur rue. Je continue toutefois à croire que je peux apporter un plus à Tidjikja une fois élu. Je travaillerai à restaurer la confiance entre le parti et ses militants. Ma virginité politique aidant, je travaillerai à instaurer des valeurs positives et à aider les populations locales à lutter efficacement contre la précarité à travers des programmes ambitieux de développement ciblant en priorité les couches les plus vulnérables.
NI : Pourquoi vous portez vous candidat au non de l’UPR est-ce parce que vous êtes convaincu de votre bonne étoile ou bien c’est pour concurrencer les autres candidats issus pourtant de l’UPR comme vous ?
Dr MRH: Je me suis porté candidat à la deputation de Tidjikja pour la bonne et simple raison que l’unanimité qui était recherché par le parti a vite fait de voler en éclat. La coordination du parti a toujours milité pour la recherche d’un consensus et tous nous sommes venus à Tidjikja dans cet état d’esprit. C’est lorsque j’ai découvert que les autres n’en faisaient qu’à leur tête, j’ai pris la décision de présenter ma candidature étant entendu qu’elle a de fortes chances de passer. Seulement et je tiens à le préciser, je ne suis pas le seul à constater que nos partenaires politiques ont travaillé dans une parfaite opacité. D’ailleurs beaucoup d’acteurs politiques parmi les plus influents à l’image de Mohamed Lemine Ould Souweilim ont vite fait de me regagner convaincu du peu de considération affiché à leur égard par l’autre groupe politique. Je suis parvenu donc à un laps de temps court à mettre sur place tout un dispositif et à mettre sur orbite des listes candidates réellement représentatives. Je me suis proposé pour le poste de député avec comme suppléant Mohamed Ould MBarreck dont l’ancrage social au niveau de Tidjikja n’est plus à démontrer. J’ai présenté comme tête de liste pour la mairie de Tidjikja Dr Isshaqh Ould Biha avec comme premier adjoint Mohamed Lemine Ould Souweilim de la fraction Ehel Ouzmane et comme deuxième adjoint Meneye Mint Abdy qu’on ne présente plus. Ces cadres politiques de Tidjikja ont choisi le camp du renouveau en claquant la porte à l’autre camp.
NI : Si l’UPR ne vous désigne pas comme son candidat à Tidjikja que feriez-vous alors ?
Dr MRH : Si je ne suis pas désigné comme candidat, ceci ne m’empêchera pas d’apporter mon soutien au parti même si je suis convaincu que celui qui sera désigné ne fera même pas un score de 25% des suffrages. Les postulants à la députation de Tidjikja sont connus. Je ne dis pas que tous trainent des casseroles mais la plupart ont été expérimentés et les populations locales gardent de mauvais souvenir de leurs prestations. Je conseille aux responsables du parti de réfléchir mûrement afin de faire de bons choix. Il ne sert à rien de jeter son dévolu sur un candidat impopulaire qui ne pourrait pas relever le défi et faire gagner le parti dans une citadelle qu’il faut reconquérir impérativement. Je lance un appel solennel aux militants et aux responsables politiques UPR de Tidjikja pour leur dire que le temps des vieilles pratiques est révolu à jamais. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz auquel nous réitérons notre soutien indéfectible, n’acceptera jamais l’exclusion et la mise à la marge de certains par le fait d’acteurs politiques dont le seul souci est d’avoir une mainmise sur le parti et ses instances.
Propos recueillis par Khalil Sow

dimanche 18 août 2013

Commune de Moit : Journées UFP de la paysannerie

Esclavage, histoire du mouvement paysan et problèmes de la paysannerie ont, entre autres, été au menu de la première édition des "Journées de la Paysannerie" organisées par l'UFP (Union des force de progrès) dans la commune de Moit, dans le Département de Monguel au sud de la Mauritanie (Gorgol). Ces journées, qui ont eu lieu du 16 au 17 août, ont enregistré la présence de milliers d’habitants de la commune et de ses environs. Il y a avait aussi un volet culturel avec spectacle de danses et chants traditionnels. La Délégation centrale de l’UFP a ces journées était dirigée son premier vice-président, Lo Gourmo Abdoul, accompagné du deuxième vice-président Mohamed Ould Khlil et d’autres membres de la Direction du Parti. Ils ont été accueillis par le Maire UFP de Moit, Abdewa El Moustehdi. Compte tenu du succès enregistré par cette manifestation, il a été fortement recommandé d’en faire un festival annuel de rencontres paysannes.
Source : Rédaction Cridem

Candidats à la candidature UPR à Nouadhibou : Dernière ligne droite

C’est normalement, samedi, que les candidats choisis par la base de l’UPR dans notre capitale économique pour briguer les suffrages des électeurs pour la députation et la mairie de la ville seront connus. L’expectative reste donc énorme après les résultats de la mission du parti. L’Union Pour la République devrait normalement faire connaitre ce samedi les résultats des consultations avec sa base pour le choix des principaux prétendants à la candidature pour les prochaines élections législatives et municipales dans la capitale économique. Ces résultats devraient aussi exprimer une première dans cette formation par le choix démocratique de ses candidats. Mais on note déjà une faible mobilisation des inscriptions des électeurs dont le nombre était estimé mercredi dernier à 12500 inscrits seulement. Certains observateurs estiment cependant qu’avec la fin du ramadan et surtout le choix des futurs candidats cette mobilisation des électeurs pourrait s’améliorer. Plusieurs candidats à la candidature ont annoncé leurs ambitions. Avec le boycott annoncé par l’Opposition –on évoque aujourd’hui encore une éventualité du report de ces élections depuis la rencontre Boidiel-Aziz- seuls donc sont concernés les partis de la Majorité présidentielle. Or hormis, l’Upr les autres formations de la majorité ne semblent pas pressées à dévoiler leurs cartes. Seul l’ancien maire et député sortant, Ghassem Ould Bellali, n’appartenant aujourd’hui à aucune formation politique, est cité. On lui accorde même de vouloir briguer et la députation et la marie de la ville. Tout se passe donc comme si seule l’Upr était concernée par ces tractations politiques en vue des futures consultations. Parmi la pléthore de candidats en lice pour aux municipales, plusieurs prétendants se font connaitre. Il s’agit de Mohamed Yila Ould Abdassalam, Deye Ould Mohamed Sghaer, Ahmed Ould Heymer…Mais il y en a d’autres encore.
Les autochtones en phase
Pour une fois, au moins, les autochtones quoique passionnés par ces futures joutes électorales, se sont montrés soudés derrière la candidature d’un des leurs. Il s’agit de Mohamed Vall Ould Chein dit Devali (notre photo), qui a reçu au-delà de sa tribu le soutien de notabilités des tribus de la région. Un soutien exprimé de vive voix vendredi à la commission dépêchée par l’UPR à Nouadhibou. La délégation des gens dits « d’Ehel Sahel » avait été reçue par El Korry Ould Hmeyti, membre de la commission. Et à l’unisson, ses membres ont réitéré leur souhait de voir le parti investir Mohamed Vall Ould Chein à la candidature pour la députation. Outre donc ce choix des gens du terroir, le candidat ressortirait amplement dans les désignations des sections du parti à Nouadhibou et dans le reste de la région. Homme d’affaires et politique avéré, l’intéressé a encore reçu le soutien de plusieurs ensembles présents dans la capitale économique. Pour les observateurs, le candidat à la candidature pour la députation, Devali Ould Chein, serait l’un des rares des candidats qui sortirait son épingle du choix des militants de base du parti. Notons également la candidature de Mohamed El Mamy Ould Ahmed Bazeid Ould El Boukhari, des Ehel Barikallah, à la députation. Jeune cadre à la Snim, Mohamed El Mamy alias Couma est également un natif de la ville de Nouadhibou. A noter enfin que pour la candidature de la gente féminine sur la liste nationale ne concernerait pas la mission actuelle dépêchée à Nouadhibou. Ce serait à Nouakchott que le choix des candidates serait fait.
JD, envoyé spécial à Nouadhibou Source : L
e Quotidien de Nouakchott

Tagant: Plusieurs listes candidates pour la députation et pour la commune de Tidjikja

Les missions de l’UPR dépêchées au Tagant viennent de regagner Nouakchott avec dans leurs bagages plusieurs lites à soumettre au parti pour le choix définitif des candidats qui vont défendre les couleurs du parti au pouvoir lors des élections jumelées d’octobre 2013. Mais d’ors et déjà une remarque s’impose : Celle d’une floraison de candidatures qui dénotent, selon certains, d’un manque de cohésion au niveau des rangs de l’UPR au Tagant. Cette remarque est surtout valable pour le poste de la députation et pour celui de la commune de Tidjikja dont le premier a enregistré pas moins de trois listes concurrentes notamment celle de Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen avec comme suppléant Mohamed Ould MBarreck, celle de Abdy Ould Horme, celle de son excellence Sidi Ould Didi avec comme suppléant Houd Thiam et le deuxième a enregistré quatre liste dont celle de Dr Ishaqh Ould Biha avec comme premier adjoint Mohamed Lemine Ould Souwweilim, celle de Saleck Ould Saleck, la liste conduite par Cheikhna Ould Deddi celle de Lemrabott ould Mohamed Hassen et le candidat malhereux à la prédidentielle de 2007 Mohamed Ahmed Ould Baba Ould Salihi proposé pour la liste nationale. Force est de préciser d’emblée qu’il ne serait pas aisé pour l’UPR de trancher entre ces différents candidats qui présentent tous des atouts certains. Ainsi pour la députation certains à l’image de Abdy Ould Horme et Sidi Ould Didi ont une riche expérience dans le domaine de la haute administration et seraient, de ce fait, bien préparés pour embrasser une carrière parlementaire forcément couronnée de réussite. Il en est de même que pour Dr Mohamed Radhy Ould Mohamed Hacen issu du milieu intellectuel et doté d’un cursus universitaires fort appréciables. Le dernier mot revient donc au parti au pouvoir qui aurait, selon certaines sources, établi des critères rigoureux pour départager les candidats en ballotage. Toutefois et c’est le lieu de le préciser, à Tidjikdja , l’on s’attend à ce que l’UPR jette son dévolu sur le candidat le plus représentatif, le rassembleur, le plus fidèle à ses engagements, le plus proche du peuple, le plus tolérant et le moins gabegiste.
Khalil Sow-Tagant

Des slogans anti-Aziz fleurissent dans les rues de Djigeuni

Les habitants de la ville de Djigeuni se sont réveillés, hier, samedi, avec des slogans anti- Aziz sur les murs des bâtiments, les portes des commerces et les poteaux électriques, a constaté notre correspondant sur place. Peu avant l'arrivée du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans la ville,où, il est resté quelques heures, les autorités locales ont procédé à l'effacement des slogans. Sur les murs s'était écrit :"Arhal Aziz", "Non au régime militaire", " Aziz Dégage", "La fin du pouvoir des despotes". Rappelons que Djigueni était la quatrième étape de sa tournée qu'il a entamée depuis, mardi dernier, dans le Hodh Charghi, à l'Est du pays. Source : Tawary (Mauritanie)

samedi 17 août 2013

Lutte contre l’insécurité alimentaire : Campagne maraichère réussie pour les coopératives féminines de Tidjikja

Dans le cadre des activités du « Projet contre l’insécurité alimentaire dans le Centre-Est Mauritanie » financé par la coopération italienne, un montant global de 5960830 UM a été mis à la disposition de l’Union des coopératives de Tidjikja représentée par sa présidente du comité de gestion du microprojet Madame Khady Mint Lahrach. La convention signée entre les deux parties a pour objet le financement et la réalisation du microprojet intitulé : Périmètre Maraicher de l’Union des Coopératives féminines de Tidjikja. Il s’agit dans les faits de l’aménagement d’un périmètre renfermant les composantes suivantes : Le curage de 4m de chacun des 3 puits existants et la mise en place d’un bassin de réception surélevé, la mise en place d’une clôture grillagée, la fourniture d’un lot de matériel (pompe solaire et accessoires, matériel horticole et semences maraichères) Notons que cette convention est entrée en vigueur en avril 2012 et trois mois après il a été procédé à la remise définitive du microprojet aux bénéficiaires lesquelles se sont tout de suite occupées à le mettre en valeur. Ainsi donc conscientes de l’intérêt que revêt ce microprojet dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire à travers l’amélioration du niveau de vie des populations locales, les bénéficiaires (toutes des femmes) ont bravé toutes les contraintes pour arriver au bout du compte à un résultat jugé plus que satisfaisant. Elles sont parvenues à tirer personnellement profit des produits de leur maraichage et à approvisionner le marché local en légumes frais. Malgré tout Mme Khady Mint Lahrach n’en demeure pas moins convaincue que les prochaines campagnes maraichères seront encore meilleures avec l’élargissement du périmètre maraicher et l’introduction de nouvelles variétés maraichères.
Khalil Sow –Tagant

L’IRA entre en action à Boghé

Après la formation de son bureau local à Boghé dirigé par un jeune instituteur du nom de Kambou Oudaa Coulibaly, les activistes affiliés à l’organisation anti-esclavagiste fondée par Birame O Dah Abeîd viennent d’accueillir une délégation de la direction nationale de l’IRA venue de Nouakchott. Cette délégation est composée de Choueîn O Bebana, Hanena O M’Boîrick, Taki O Beydar et El Hassen O Ahmed. Les membres de cette organisation ont tenue une réunion dans le quartier de Nioly, au domicile du responsable local de l’ONG. Les discussions ont tourné autour des objectifs et du programme du parti RAG porté sur les fonds baptismaux par le leader de l’IRA. Mais aussi la sensibilisation des membres de l’organisation pour s’inscrire sur les listes électorales, la confection et le choix des listes candidates du parti aux élections locales fixées pour octobre 2013. Les dirigeants de l’IRA de Birma ont échangé sur de nombreuses questions brûlantes de l’heure. Le lendemain, la mission accompagnée des responsables locaux ont sillonné le département. Ils ont visité et tenu des réunions à Darel Barka, Waboundé et les différents quartiers de Boghé. L’IRA prépare activement l’arrivé de son leader, Birame O Dah O Abeîd à Boghé où il est attendu avec impatience par les militants qui ont débauché déjà une militante active de l’UPR, en la personne de Khdeîjé Mint Hemett dite Dadé Sy selon Kambou.
Source : Elfoutiyou

Touldé/Boghé : 2e Ziara annuelle de Thierno Sada Baba Lam

Des centaines de fidèles venus des quatre coins de la contrée ont afflué ce vendredi 16 août 2013 au domicile de l’Imam et patriarche de la communauté Halaybé pour sa 2e Ziara annuelle. Les manifestations ont été précédées la veille par une soirée religieuse louant les actions de notre prophète Mohamed (PSL) puis le lendemain par récitals de Coran et des prières pour la paix, la concorde et le progrès social de tous les peuples musulmans en présence de plusieurs imams et guides religieux de la ville de Boghé et de ses environs. En plus, plusieurs formules mystiques soufies ont été prononcées en chœur par l’assistance pour rendre hommage à cet illustre guide religieux du terroir considéré comme le doyen d’âge de la communauté Halaybé, la mémoire vivante de l’histoire et des traditions ancestrales et le médiateur dans les conflits fonciers, tribaux et familiaux. Né en 1914 à Thialgou, Thierno Sada Baba Lam a été initié à l’écriture et la lecture de l’alphabet coranique par Cheikh Mamadou Amadou Lam, 1er imam de la mosquée de Demeth ensuite il est passé par plusieurs cheikhs dont Bocar Amadou Lam avant de quitter son terroir natal à la recherche du savoir. Il ira successivement à Golléré chez son oncle Thierno Ibra Thiam puis à Mbaan chez Thierno Ousmane Dia, puis à Lewé et Djéol respectivement chez Thierno Amadou Malik et Amadou Abbass Dia. Après ce cursus dans les écoles futanké, Thierno Sada alla au nord de la Mauritanie pour perfectionner ses études auprès de Cheikh Sidi Mohamed dit Bibi. De retour au Fouta, il approfondit ses études coraniques et la Charia à Kanel, Nguijilon et à Doondou dans le département de Matam (Sénégal) et obtient le titre de Thierno au milieu des années 30. Cette manifestation religieuse a été sanctionnée par les bénédictions du Cheikh à tous ceux qui contribuent de près ou de loin à la promotion de l’Islam dans le monde.
Dia Abdoulaye Cp. Brakna

vendredi 16 août 2013

Candidatures aux élections d’octobre 2013: Tendances politiques à Tichitt plus que jamais divisées

L’implantation de l’UPR dans la Moughataa de Tichitt a été marquée, la dernière fois, par de profondes dissensions entre partisans du député de Tichitt Bouyé Ahmed Ould Chrif et ceux du sénateur de Tichit Mamany Ould Breyjara. Plusieurs cas d’irrégularité ont été soumis aux responsables du parti par les deux groupes mais sans suite. Les missions de bons offices dépêchées sur place ont toutes échoué dans leur volonté de rapprocher les deux parties. Cette sourde guéguerre qui a continué à marquer les rapports entre les deux principaux groupes politiques de Tichitt a lourdement influencé le choix des candidats aux élections d’octobre 2013. La mission de l’UPR conduite par Mohamed El Hassen Ould Mohamed Saad et Mohamed Ould Abdy fédéral UPR du Tagant est repartie avec six listes. Quatre listes candidates pour Tichitt et deux listes pour Lakhcheb. A Tichitt la tendance du député a aligné comme tête liste à la députation le député sortant Bouyé Ahmed Ould Chrif et comme tête de liste à la maire de Tichitt Mohamed Ould Teyah. La tendance du sénateur de Tichitt a pour sa part aligné comme tête de liste à la députation l’ancien directeur de l’Asecna-Mauritanie Mohamedou Ould Mballa Chrif et comme tête de liste à la commune de Tichitt le maire sortant Chrif Abdel Moumene dit Benbihe. A Lakhcheb ce sont vraisemblablement aussi deux listes qui seront alignées : Celle de la tendance du député de Tichitt avec la probable reconduction du maire sortant et celle de la tendance du sénateur de Tichitt. Il est donc clair que le consensus a fait défaut dans cette Moughataa où pourtant des espoirs de cohésion politique avaient commencé à germer à travers l’unité affichée par les acteurs politiques locaux lors de la troisième édition du festival des villes anciennes organisée en janvier dernier à Tichitt.
Khalil sow-Tagant

Comparution attendue du correspondant de mourassiloun au Tagant

Le correspondant du site « mourassiloun » au Tagant, le confrère Babah Ould Abidine devait comparaitre jeudi 15 août courant (NDLR hier) courant devant le président du tribunal de Tidjikja, le juge Sidi Mohamed Ould Ahmed Salem. Ce dernier avait donné la semaine passée des instructions à la police de la ville, en vertu desquels elle doit accorder une liberté conditionnelle au journaliste étrangement arrêté alors qu’il menait des investigations sur un viol commis par des méharistes sur deux campagnardes, pendant l'abscense de leurs parents. Réagissant à l’interpellation de son correspondant, le site « mourassiloum » fortement soutenu par des confrères a vivement protesté contre l’arrestation de Ould Abidine, qualifiant la restriction de la liberté de presse exercée sur son journaliste de violation de la constitution et de recul des grandes avancées enregistrées par le quatrième pouvoir... ... au cours de ces dernières années en matière de liberté de la presse, particulièrement ce classement de la Mauritanie premier Etat dans le monde arabe en la matière.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Boghé : Manifestation des jeunes contre une attribution de terrain à Tiviski de Nancy Abdarrahmane

Boghé a été réveillée ce mercredi 14 Mai 1013 par le bruit des plusieurs jeunes, une centaine, qui manifestaient bruyamment sur la parcelle de terrain attribuée par un ancien Hakem de Boghé à la société laitière Tiviski aux cris de : « Touche pas à Ma Terre », « Protéger Notre terre, c’est protéger l’Avenir de Nos Enfants », « Ardouna, Hayatouna – (Notre Terre, c’est notre Vie)», « Do Ko Minéne N’dièye - (Ici, c’est pour nous !», « Leydam Ko N’Galam - (Ma Terre, c’est Mon Patrimoine !», «Do Ko Minen NDièye - (Ici, c’est pour nous !)». Les jeunes furieux, ont écrasé par terre les agglos superposés par les ouvriers sur le chantier qui a été toujours un terrain de football. Ils ont ensuite pris la direction de la Moughataa où ils ont scandé les mêmes slogans. Le Hakem de Boghé a reçu une délégation des jeunes manifestants dans son bureau en présence du maire. Il a demandé aux jeunes d’apporter la preuve de l’appartenance de cette parcelle à la communauté. Aussitôt, Oumar Alassane Baba dit Vidal exhibe le plan du Casier Pilote de Boghé pour montrer clairement à l’autorité du département que la parcelle attribuée à Nancy fait partie du domaine du CPB, un patrimoine privée des paysans de Boghé. Le représentant de Nancy est prié lui aussi d’apporter son permis et il quitté la salle sans revenir encore avec le document. En attendant, les travaux sont suspendus. En tout cas, s’il venait à continuer les travaux, les véhicules et charrettes de Boghé ne pourront plus accéder au fleuve sauf en contournant et en passant par Boghé Escale ou par le canal de drainage. Nous nous demandons même comment la fourrière sera accessible si cette construction est réalisée dans cette parcelle. Il n’est pas le seul à posséder un permis attribué par l’autorité administrative sur cet espace très convoité par les hommes d’affaires. On se rappelle que récemment, un vendeur de poisson originaire du Trarza du nom de Nami avait engagé un bras de fer avec la mairie de Boghé lorsque celle-ci a voulu construire une gare routière dans le même endroit pour revendiquer la paternité d’une parcelle ciblée par la commune sur la base encore d’un permis frauduleux attribué par Mohamed Nouh O Taleb Vezaz, devenu depuis conseiller à la primature. L’affaire avait fait un grand bruit et avait été porté devant le tribunal du Cadi par Nami avant que l’Etat ne vienne trancher en faveur du ministère de l’intérieur et de la décentralisation qui est la tutelle de la commune.
Source : Elfoutiyou

Arrestation de l’un des meurtriers de Hawa Diop

Un homme suspecté d’être l’un des meurtriers de Hawa Diop dans la capitale économique, à son domicile au robinet II près de la mosquée Ridouane, aurait été arrêté le lendemain par la police, soit 24 h après le drame. Le corps de la compatriote Hawa Ousmane Diop, née en 1970 Jidren Mohguen, a été découvert hier mercredi au soir. Elle a été très vite reconnue par les éléments de la police qui ont trouvé dans ses effets sa pièce d’identité biométrique. Une enquête avait été immédiatement lancée par la police, laquelle est parvenue à arrêter rapidement l’un des meurtriers. L’arrestation du second fugitif ne serait qu’une question d’heures. En effet, les flics mettront à profit les informations précieuses obtenues sur son complice interpellé pour le déloger de sa cachette.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Mauritanie-Tagant: irruption de gendarmes dans une mosquée où se déroulait une conférence religieuse

Des gendarmes ont fait irruption, Jeudi soir, dans une mosquée à Al Rachid, une ville au Tagant (Centre Mauritanie) et y ont interrompu une conférence religieuse de l’association El mostqbal, dirigée par l’érudit mauritanien, Mohamed Hassan Ould Deddew, rapportent des témoins à Alakhbar. " Les gendarmes ont interrompu le conférencier, Abdallah Ould Zakaria, de façon provocatrice ", selon les témoins qui ajoutent: "Ils l’ont ensuite interrogé sur place ". Selon ses membres, l’association El-Mostqbal pour la prédiction, la culture et l’enseignement envoie, chaque année, des oulémas pour animer des conférences et mener des activités religieuses dans les villes de l'intérieur du pays.
Source : Alakhbar (Mauritanie)