jeudi 27 juin 2013

Propriétaires du titre foncier n°12 du cercle du Gorgol à Nouakchott

> A son Excellence, Monsieur le Président de République Islamique de Mauritanie Monsieur le Président, Nous avons l’honneur par la présente de porter à votre connaissance que nous faisons l’objet de menaces et de harcèlements de la part du procureur de la wilaya du Gorgol. Cette autorité judiciaire veut coûter que coûte nous déposséder de notre titre foncier n°12 du cercle du Gorgol qui nous a été attribué au terme de la liquidation de la société dite SOKIMET « Société Kaédienne d’Importation, d’Exportation et de Transport » constituée depuis 1965. La direction générale de cette société, dès sa création a été confiée au feu Hadiya Kaou Diagana (HKD). Dans les années 80, elle fut confiée au feu Moussa Wague. Ce dernier étant décédé en 2002, il est de notoriété publique de faire un état des lieux. Mais, sa famille a catégoriquement refusé, elle a prôné la dissolution de la société. Pour cela, elle a porté l’affaire devant les tribunaux. Le tribunal de Kaédi, compétent en la matière, n’a pas cherché à comprendre les tenants et les aboutissants du mal entendu, il s’est attaqué au jugement de l’affaire à la faveur du plaignant. C’est ainsi que dès les premières audiences, il s’est prononcé pour la dissolution et la mise en liquidation de la société et ce corroboré par arrêté N°1 du 11 Octobre 2005. En suite par procès-verbal en date du 15 Aout 2006, il a procédé au partage des immobiliers entre différents groupes après avoir vendu le principal immeuble situé au marché de la capitale à Nouakchott. Toutefois il y a lieu de signaler que le contentieux est toujours devant la cour suprême et à ce jour il n’a pas été vidé. Ce partage nous a attribué le titre foncier N°12 du cercle du Gorgol (ex-locaux de la CFAO Compagnie Française de l’Afrique l’Ouest) sis à Kaédi. Le 30/04/2013, le procureur de la République à Nouakchott, sur demande du procureur du tribunal de Kaédi nous a demandé de lui remettre ce titre pour l’envoyer à Kaédi. Nous lui avons expliqué que le titre foncier N°981 cercle du Trarza a été remis au groupe N°1 héritiers de Moussa Wagué et le titre foncier N°1834 cercle du Gorgol à un autre groupe d’actionnaires moins porteurs. Chacun de ces deux groupes a vendu le sien comme bon lui semble, depuis 2006. En ce qui nous concerne, notre titre nous a été remis seulement le 04/04/2013 par le greffier en charge de la liquidation, contre récépissé en bonne et due forme. Donc pendant 7 ans, ce titre est resté entre leurs mains pour une cause jusqu’ici inconnue. Ce faisant nous ne remettrons le nôtre que lorsque les autres titres seront aussi récupérés. Sur ce, il nous a laissé partir. A notre grand étonnement le tribunal de Kaédi a communiqué un avis de vente paru dans le journal Horizon N°6015 du Mardi 28 mai 2013 mettant en vente notre immeuble ; le comble du paradoxe. Il sied que seuls les propriétaires ont la faculté de vendre ou de céder leur propriété. Excellence, Monsieur le Président, c’est la somme des explications données plus haut que nous faisons appelle à votre diligence en tant que premier magistrat de cette République, afin que notre quiétude soit sauve. Pour le bonheur des héritiers que vous allez constater ci-dessous et le restant des actionnaires d’alors qui ne sont plus que quatre. Voilà pourquoi, Monsieur le président nous osons compter sur vous pour un dénouement heureux. Excellence, Monsieur le Président de la République, veuillez accepter l’expression de nos salutations les meilleures. Les Signataires, Nouakchott, le 15-06-2013
- Héritiers de Hadya Kaou Diagana - Héritiers de Mokhtar Toure - Tidiane Kaou Diagana - Héritiers de Mohamadou Banna Semega - Héritiers d’Ousmane Ndiadé - Ousmane Tandia - Kiya N’diaye - Younous Ibrahima Diagana - Héritiers de Fodié Koita - Héritiers de Youssouf Diagana - Héritiers de El Hadj Bakary Semega - Tel : 46 45 89 71 / 46 40 04 12 / 46 41 80 19 - Adresse : Nouakchott Tvz ZRA 616
Source : B Diagana

Rosso : Visite du Chef de l’état ; on cherche délibérément à le tromper.

Je ne sais pas exactement combien coûtent au contribuable les tournées du président de la république dans les villes de l’intérieur du pays, mais au vu des changements notoires que Rosso est en train de vivre quelques jours avant son passage, les populations de la capitale de la Chemama souhaite que le chef de l’état passage le plus souvent des moments en leur compagnie. Tout le monde le sait, c’est raconter une évidence que de dire que Rosso est une ville sale. Les graves problèmes de santé publique qui gangrènent la vie de ses habitants sont de notoriété .Malgré tout cela, ici, personne à quel niveau de responsabilité qu’il se situe, n’a jamais entrepris quelque chose pour écourter ou au moins atténuer les souffrances de leurs concitoyens. Que les gens meurent ou souffrent, ce n’est l’affaire de personne car nos responsables locaux ont d’autres chats à fouetter et n’ont cure des mille et une lamentations de ces martyres à voix inaudibles. Malheureusement ou heureusement que le chef de l’état s’apprête à séjourner entre nos murs que ces décideurs se souviennent rapidement qu’ils ont des responsabilités. A cette occasion rien n’est ménagé pour donner à la cité le visage qui lui sied ; les ordures sont en train d’être ramassées, une large campagne de désinfection des caniveaux a été lancé depuis quelques jours et le bitumage des artères principales de la ville qui depuis qu’il a vu le jour a toujours été malmené par les populations et en train de connaître un meilleur sort. Malgré tout, cette importante réalisation ne vivra pas longtemps, parce que même avant d’être officiellement réceptionné, elle s’est cruellement détériorée. Certes la qualité des travaux laisse à désirer, mais aussi il y a la responsabilité des citoyens caractérisée par un manque civisme ambiant doublé du laxisme apparent des autorités locales. Tout un chacun de passage dans la capitale du Trarza peut facilement constater que les nouvelles rues si elles ne sont pas illégalement occupées par des marchands, servent de déversoirs d’ordures ménagères et d’eaux usées. Apparemment, comme Monsieur le Président de la république est le seul qui donne l’impression de vouloir bien faire et a conscience des responsabilités qui sont les siennes, il doit profiter de son séjour à Rosso pour inciter les décideurs locaux à assumer pleinement leur responsabilités vis-à-vis de leurs administrés ou tout simplement sévir afin d’impulser une nouvelle façon de faire. Sinon dans quelques mois l’état aura fort à faire, elle sera face à un dilemme cornélien entre dépenser des sommes faramineuses pour la santé d’une population non productive parce que malade ou assister à la fin progressive de toute une cité parce que ses populations mourront les unes après les autres à cause des maladies liées à l’insalubrité comme la peste l’avait fait en France précisément à Paris. Qu’Allah nous en préserve. Amen.
Brahim

Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) : Communiqué.

Une délégation de IRA-Mauritanie s’est rendu à Magta Lahjar dans le centre du pays pour venir en aide à Taher ould Ely et sa communauté, victimes d’expropriation foncière à caractère esclavagiste, de la part de leur ex-maitre, un arabo-berbère issu des féodalités tribales locales Abd Dayem ould Hagi, appuyé, comme il est de mise, en Mauritanie, par les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires. Soutenus par IRA-Mauritanie, les travailleurs de la terre, membres de la communauté hratin de Gweiwa 1(400 km à l’Est de Nouakchott), détiennent un arrêté du ministère de l’intérieur leur octroyant ces périmètres, mais comme toutes les féodalités esclavagistes, Abd Dayem ould Hagi, qui est au dessus des lois, appuyé en cela par le Hakem (prefet) de Magta Lahjar et le commissaire de police de la même ville... ... Nini ould Khattri, refuse toute mise en valeur de ces terres s’appuyant en cela sur le prétexte inscrit en lettre d’or, dans le code d’esclavage mauritanien et qui stipule que le bien ou le labeur de l’esclave appartient à son maître. Le commissaire de police poussant son zèle jusqu’à frapper, réprimer avec violence les militants qui tenaient un sit-in pacifique mais aussi déchirer et découper en morceau et avec un couteau les banderoles de IRA-Mauritanie. Les militantes victimes de la répression sont :
-Cheikh ould Vall -Samba Diagana -Cheikhna ould Mahmoud -Ahmed ould Diop dit Didi -Tahar
IRA-Mauritanie dénonce :
-Cette connivence entre les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires avec les segments féodo-esclavagistes arabo-berbères, qui vise à exproprier la communautés Hratin(esclaves et anciens esclaves de Mauritanie) ; - la transgression des lois nationales modernes mauritaniennes et les lois internationales par les autorités mauritaniennes et leur propension à vouloir accéder aux aspirations des groupes arabo-berbères féodalo-esclavagistes et l’application systématiques par les juges, les officiers de police judiciaires et les administrateurs du commandement du code d’esclavage mauritanien à tous les litiges opposants les tenants de l’esclavagisme à ceux qui en sont victimes ; -IRA-Mauritanie soutiendra indéfectiblement les couches Hratin décidées à se dresser contre l’esclavage agricole, domestique et les discriminations trouvant leurs racines dans l’esclavage ; IRA réitère sa persistance dans la résistance pacifique contre la violence que l’Etat mauritanien développe de plus en plus face aux revendications pacifiques grandissantes des communautés opprimées et au militantisme déterminé mais responsable de notre organisation.
Nouakchott le 26 Juin 2013 La commission de communication IRA-Mauritanie

mercredi 26 juin 2013

3000 um pour applaudir dix minutes le président à l’aéroport

Je me trouvais à Tarhil (Nouadhibou), avant hier [le dimanche 23 juin 2013], avec un groupe d’amis quand un jeune nous a accostés pour nous demander de nous rendre en bus lundi 24 juin 2013 à l’aéroport de Nouadhibou pour applaudir le président Mohamed ould Abdel Aziz à son arrivée, en échange d’une rémunération. Au cours de cette conversation, le jeune ne nous a pas indiqué le montant de la rémunération. Mais des amis qui ont eu les mêmes sollicitations m’ont dit qu’on leur a proposé entre 3000 et 5000 um. Le rabatteur nous a proposé de nous inscrire sur une liste où figurent les participants à ce déplacement. Il nous a aussi donné rendez-vous le lundi 24 juin 2013 à 8 heures du matin dans un parc public près de l’aéroport pour nous briefer sur le déroulé du rassemblement. Il s’agit malheureusement d’une pratique courante. À chaque fois que le président s’apprête à visiter Nouadhibou, ses soutiens se déploient dans les quartiers populaires, pour demander aux gens ce genre de "services". Néanmoins, ils ne visent pas uniquement mes concitoyens mais s’adressent aussi aux ressortissants d’autres pays africains, comme les sénégalais, les maliens, etc. Malheureusement, ça fonctionne et nombreux sont ceux qui acceptent d’aller accueillir le chef d’Etat dans ces conditions. 3000 um pour applaudir dix minutes à l’aéroport, c’est quand même très tentant. Je pense que l’argent qui sert à payer le comité d’accueil est acheminé par des personnalités de la majorité présidentielle qui se rendent à Nouadhibou quelques jours avant la visite du président afin de recruter des jeunes soutiens qui, à leur tour, embauchent ces supporters d’un jour. Ce fait n'est pas nouveau, On l’a toujours pratiqué à Nouadhibou. Malheureusement à Nouadhibou, à l’approche de chaque visite présidentielle, des réseaux s’activent pour recruter des supporters. Ce procédé sert réellement à fabriquer des images destinées à la propagande locale, pour dire que le président reste très populaire, triste mentalité.
Source : Actualités Mauritanie.blog

mardi 25 juin 2013

Lettre ouverte au Président de la république

J’ai l’honneur de vous adresser cette lettre ouverte pour vous exprimer d’abord, au nom des anciens militaires, notre profonde gratitude et nos sincères remerciements pour les multiples réparations dont nous avons bénéficié. En effet, depuis plus de deux décennies, les militaires radiés durant les années de braise attendaient avec impatience le règlement de leurs problèmes. C’est aujourd’hui chose faite sous votre sage et clairvoyante direction. Tous les militaires radiés et leurs veuves ont pu recouvrer leurs droits à une pension de retraite et ont bénéficié de terrains. Nous nous dresserons comme un seul homme pour barrer le chemin à tous ceux qui réclament votre départ parce que vous êtes entrain de mener le pays vers le droit chemin, celui de la réconciliation nationale et du changement constructif. Ceux qui réclament votre départ ne sont que de petits mécontents qui ont profité de la période de la gabegie pour sucer le sang des mauritaniens et s’enrichir sur leurs dos. Ils ne peuvent pas supporter le fait que vus ayez mis fin à leurs privilèges par la lutte sans merci que vous menez contre les détournements de deniers publics et la corruption. Votre statut de président des pauvres ne cesse de se confirmer à travers à des actions concrètes en direction des couches les plus vulnérables telles que l’Opération Emel, la vente de poissons à bas prix. Parallèlement à cela, une politique de développement a été initiée sous votre sage direction comme en témoignent l’extension des réseaux d’électrification des villes et d’adduction d’eau, le bitumage des routes, la construction d’hôpitaux et d’écoles. Toutes ces réalisations concrètes militent en faveur de votre maintien au pouvoir. Nous sommes disposés à soutenir vos actions et à barrer la route à tous ceux qui seraient tentés de se dresser contre votre vous. Monsieur le Président de la République, Sur un autre chapitre, je voudrais attirer votre attention sur les actions concrètes qui s’inscrivent en droite ligne dans votre politique de changement constructif que mène depuis plusieurs années, M. Abdallahi Sarr, cadre à la Direction des domaines et leader politique local de l’UPR. En effet, cet homme a une vision pour le devenir du terroir et pour le développement communautaire local. Pour illustrer parfaitement ces propos, il a initié plusieurs projets dont l’Auberge Abdoulaye Mouna qui a crée de nombreux emplois contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté. En outre, son esprit rassembleur ne fait l’ombre d’un doute car sous son initiative, toutes les franges de la société, sans distinction de races, d’ethnies, de castes et de familles participent à l’œuvre d’implantation et d’enracinement de l’Union Pour la République dans la mouqata’a de Boghé. En effet, il est le seul leader qui draine autour de lui des militants appartenant à divers horizons contribuant ainsi à votre grande entreprise de consolidation de notre unité nationale et de notre cohésion sociale. M. Sarr est aussi incontestablement le leader le plus proche des communautés comme l’illustrent ses visites périodiques sur le terrain pour s’enquérir des problèmes des populations afin d’y apporter des solutions urgentes et adéquates. Sachez enfin, M. le Président de la République, que M. Sarr est le seul leader qui inspire la confiance des populations de Boghé pour ses efforts inlassables pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Veuillez recevoir l’expression de mes sentiments distingués et ma très haute considération.
Sow Oumar Ex-militaire, chauffeur de l’ambulance du CM de Boghé Tel 46 40 39 79 / 47 96 75 14
Source : Baba Demba

Boghé : Un homme retrouvé mort noyé

Le corps sans vie d’un homme de 30 ans a été retrouvé ce mardi matin, flottant sur le fleuve au niveau de Bakaw à 2 km et ½ environ à l’ouest de Boghé. Les pêcheurs locaux ont aussitôt attaché le cadavre avant d’alerter les autorités administratives et le service de la protection civile. Le Hakem mouçaïd, le maire adjoint, le commissaire de police de Boghé et les parents de la victime se sont précipités sur les lieux. Il en est de même pour les éléments du groupement des sapeurs pompiers composés de l’adjudant-chef Hassane Ndiaye et du Brigadier Komé Abdoulaye et leurs collaborateurs, à bord de l’ambulance de la commune mise à leur disposition, ont extrait le corps qui était déjà dans un état de décomposition avancé. Le cadavre a été ensuite acheminé au Centre médical pour l’autopsie. Il a été identifié par ses parents : il s’agit de Yacoub Ould Bahi, né en 1983, originaire de Basra, berger de chameau de son état, disparu depuis 3 jours était recherché par la gendarmerie. Il était parti, il y a 72 heures abreuver ses animaux au fleuve où il s’est noyé. Il a été inhumé quelques heures après au cimetière de Boghé.
Dia Abdouaye et Diop Mohamedou
Source : Dia Abdoulaye

Avis au propriétaire d'une pièce d'identité et papier d'enrôlement

Nous déclarons avoir trouvé dans le quartier de Basra une carte d’identité nationale et un papier d’enrôlement biométrique d’une commerçante dénommée Ramatoulaye Hamath Djigo, née le 9 Novembre 1978 à Rosso. Toute personne qui aurait fait la connaissance de cette femme est priée d’appeler aux numéros suivants : 44.03.53.24. 20.43.60.70
Source : Rédaction Cridem

Maghama : Le président Aziz pourra-il rééditer son score de 2009 ?

Lors de la dernière élection présidentielle qui a porté le Président Mohammed O Abdel Aziz au pouvoir, la Moughata de Maghama s’était véritablement illustrée en sa faveur avec un score sans appel de 60,13%; faisant de Maghama la première Moughata de la Mauritanie où le Président Aziz a obtenu le plus fort taux électoral. Pour la prochaine présidentielle qui se profile à l’horizon, le Président Aziz pourra t-il rééditer le même score ? Rien n’est moins sûr ; dans la mesure où beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis cette fameuse élection présidentielle. En effet beaucoup de promesses faites par le Président Aziz lors de ses deux visites à Maghama, ne sont pas encore entrées dans la phase concrete. Autre fait marquant : mardi 27 septembre 2011, date des manifestations organisées par le mouvement TPN, pour dénoncer les modalités de l’enrôlement des populations par l’agence national du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS), à travers les centres d’accueil des citoyens (CAC) ;et qui s’étaient soldées par la mort de Lamine Mangane, victime d’une balle tirée par les forces de l’ordre, des blessures par balle de huit autres jeunes manifestants, l’incendie du centre de lecture et d’action culturelle (CLAC) où étaient garés des véhicules et autres matériels d’assainissement, don d’une ONG espagnole (dentistes sur roue/ DSR) à la commune, et du CAC de la ville. L’enrôlement pose toujours problème ; puisqu’il ya beaucoup de cas de rejets sans aucune justification valable ; on a pu constater par exemple que deux personnes présentant la même situation juridique, l’une est enrôlée et l’autre rejetée. Beaucoup d’électeurs potentiels du Président Aziz sont ainsi rejetés. Par ailleurs, les rapatriés du Sénégal qui vivotent dans des camps à l’ouest de Maghama, soit prés de deux cents personnes, ne sont pas encore enrôlés ; sans parler des autres rapatriés disséminés dans différentes localités de la Moughataa. A l’approche des prochaines joutes électorales,on observe un regain d’intérêt sur la Moughata par certains partis politiques tels : le MPR ( Mouvement Pour la Refondation)de Kane Hamidou Baba, l’APP(Alliance Populaire Progressiste) du Pdt de l’Assemblée Nationale Messoud O Boukher. Et même le parti El Wiam du téméraire Boidiel O Houmeid a récemment envoyé ici une mission exploratoire ; et envisage sérieusement de s’implanter très prochainement dans la Moughata de Maghama. Ainsi, la pêche aux voix dans la marre politique troublée de Maghama risque véritablement d’être très serrée entre les futures candidats à la Présidentielle ; à moins que le Président Aziz ne rectifie le tir ou fasse un geste significatif en faveur des populations , avant la date fatidique.
Diallo Amadou CP/ Maghama
Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie

Visite présidentielle à Nouadhibou : le pouls de la campagne présidentielle !

Officiellement, le président de la république se rend à Nouadhibou pour inaugurer la zone franche dans la capitale économique ! Tout Nouakchott s’est déplacé déjà à Nouadhibou : UPR, non UPR, Thiebthiabas , griots , journalistes peshmergas , commerçants peshmergas , guichet unique peshmerga , Zeini peshmerga et les autres ! Même Moctar Ould Dahi , le douanier nouveau patron de TVM , est déjà à Nouadhibou comme le chacal qui précède le troupeau à l’aire du rassemblement du soir ( Lemrah) ! Mais à qui profite la zone franche ? Les fortunes de Nouadhibou sont déjà en Espagne, au Portugal ou en France et il ne faut pas s’attendre aujourd’hui, à ce que les Ghanéens qui attendent d’être embarqués sur les radeaux de la mort à destination de l’ Europe , investissent à Nouadhibou en profitant des nouvelles facilités de la zone franche ! Parlons sincèrement de l’impact de cette Free zone : sur le plan agricole, il est impossible de faire pousser un grain à Nouadhibou qui est une zone salée sur des millions de mètres cubes de profondeur … c’est aussi valable coté élevage ! Donc, sur le plan agro-pastoral, oublions la zone franche pour ne pas être radicule ! S’agissant de l’hôtellerie et du tourisme, le climat de Nouadhibou est certes clément mais il faut beaucoup de temps et d’investissements pour en faire une destination touristique fréquentée ! La capacité hôtelière actuelle ne fait même pas 10% en pleine saison… Sur le plan commercial, c’est un leurre parce que les produits alimentaires arrivent quotidiennement déjà à prix imbattables, par la route transsaharienne Tanger –Nouadhibou, en remplissant les comptoirs de Nouakchott et de Kaédi ! A-t-on déjà vu un exportateur européen venir concurrencer un marocain à Nouadhibou ? Jamais, parce que les prix sont infranchissables ! Sur le plan pêche, on ne cherche pas de nouveaux truands par ce qu’on en a déjà assez avec les japonais de Marubeni et leurs acolytes nationaux, comme Abdel Vettah et Abbasss bougherbal ! L’idée de la zone franche n’est pas nouvelle : c’est une vieille sorcière à la beauté irrésistible et à la voix berçante, avec des tourbillons aux fleuves et mirages invisibles, qui a caressé tous les pouvoirs depuis 1960 à nos jours ! Mais, à mi-chemin elle disparait pour vous laisser en face des réalités. Et c’est la case départ ! Ce qui est tangible aujourd’hui, c’est que les gens de Nouadhibou vont peut être, profiter des poches de la cohorte de prédateurs qui accompagnent le président ce 24 juin, jour de l’inauguration de la zone franche ! Surtout les jours précédents son arrivée, parce qu’après il n’y aura plus personne ! Il ne restera plus que Sidi Ould Domane et Zeini le sympa, tombés dans leurs propres pièges des jeux de menteurs !
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Les habitants du quartier Tarhil à Nouadhibou réclament le limogeage du wali

Des habitants démunis du quartier Tarhil ont protesté devant le Président de la République M Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours de sa visite de la zone, pour exprimer leur mécontentement contre la gestion contestée des affaires de la wilaya par le wali de Dakhlet Nouadhibou Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, l’accusant de mépriser les pauvres et d’observer une indifférence devant leurs attentes. Les manifestants qui se sont fortement mobilisés pour réserver un accueil chaleureux au Président de la République se sont plaints également au Chef de l’Etat de leur marginalisation permanente et de leur isolement par le wali, demandant son limogeage ainsi que la levée de l’impunité à son égard pour son dédain de leurs préoccupations, sous prétexte qu’il est un proche des autorités et qu’il est influent dans l’administration. « M le Président, nous sommes des pauvres et vous êtes notre dirigeant. Nous désirons un wali qui se soucie de nos préoccupations et qui se solidarise de nos maux et souffrances » a lancé au chef de l’Etat l’un des manifestants. Une autre dame a dit quant à elle au Président : « Si vous avez limogé un Général wali de Nouadhibou, nous voulons que vous remercier le wali bourgeois sur lequel personne ne peut compter pour vous rapprocher des pauvres ». Les manifestants tenaces à ces doléances, ont exprimé en même temps leur soutien à son Excellence le Président de la République malgré leur instance pour le limogeage du wali, rappelant au Chef d’Etat que ce n’est pas la première fois qu’ils portent à sa connaissance cette demande de révocation du wali.
Source : Le Véridique (Mauritanie)

URGENT/La brigade mixte de la gendarmerie met le grappin sur l'époux de la ministre de la culture à Atar

De sources généralement informées, l'Agence Tawary d'information a appris que l'époux de la ministre mauritanienne de la culture a été interpelé, lundi après-midi, par la brigade mixte de la gendarmerie à Atar dans le cadre de la mauvaise gestion de biens publics. Selon des sources concordantes, le mari de la ministre est inculpé dans l'affaire du marché de construction du stade de Nouadhibou qui est d'ailleurs la cause du différend qui l'oppose à son ami, le président de la commission des marchés. Et les mêmes sources de citer que le marché du stade a été offert par la ministre à l'ami à son époux et cela risque d'emporter la ministre et certains de ses proches collaborateurs, et surtout au moment, où, le président Mohamed Ould Abdel Aziz, vient d'évoquer dans son discours -aujourd'hui- devant les populations de Nouadhibou que "la lutte contre la gabegie et les gabegistes continue". Depuis Atar, la capitale de l'Adrar, où les deux hommes sont détenus par la gendarmerie , nous apprenons que des appels téléphoniques retentissent dans le cadre de cette affaire.
Tawary

Aleg : Suite à une bagarre entre deux familles, six hommes se retrouvent en prison

Suite à une bagarre entre deux familles provoquée par un problème foncier au village d’Elmabrouk près de Boghé, six hommes dont un garde - qui répond au nom de Mahfoudh Ould Cheikh - ont déposés à la prison d’Aleg. Ironie du sort, le garde en question fait partie des forces de sécurité chargées de surveiller les détenus de cette même prison d’Aleg. Les six hommes qui ont été emprisonnés sont Yamnah Ould Mohamed Ahmed ; Dhounnoureini Ould Lehbib et Mohamed Ahmed Ould Lehbib ; Elemine Ould Kleib ; Mohamed Vall Ould Kleib ; Mahfoudh Ould Cheikh. Un homme âgé a été blessé au début de la bagarre avant l’intervention musclée de la gendarmerie. Affaire à suivre.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

lundi 24 juin 2013

Inauguration de la zone franche: Des jeunes de Nouadhibou marchent sur Nouakchott

Plusieurs jeunes de Nouadhibou ont entamé une marche en direction de Nouakchott la veille de l’inauguration de la zone franche, prévue aujourd’hui, en présence du président Mohamed Ould Abdelaziz, apprend-on auprès de leurs proches dans la capitale économique. Ils seraient une trentaine de jeunes dont un premier contingent formés de 15 jeunes a quitté Nouadhibou dimanche soir. Les jeunes recensés comme membres du mouvement « générations Aziz » entendraient par cette activité à contre-courant protester contre le clientélisme politique qui aurait marqué l’inauguration de la zone franche et leur exclusion. Les jeunes marcheurs tenteraient ainsi de sensibiliser le président Aziz sur leur mise à l’écart au profit. Selon des proches des jeunes marcheurs, ces derniers seraient une trentaine dont 15 autres auraient pris la route pour Nouakchott, quelques instants avant l’arrivée du président Aziz à Nouadhibou. Ils devraient ainsi parcourir 480 km de route reliant Nouadhibou à Nouakchott. Rappelons qu’il y a déjà quelques mois, un autre groupe de jeunes de cette ville avait également marché sur la capitale et présenter ses doléances au président Aziz, lors d’une audience qu’il leur avait accordée.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

dimanche 23 juin 2013

ADEMA : Communiqué de presse

Le Bureau Exécutif du Parti l’Alliance pour la Démocratie en Mauritanie (ADEMA) tient à remercier tous ses militants et sympathisants de l’accueil chaleureux qui leur a été réservé lors de leur rencontre-discussion organisée dans les locaux de la Coordination Régionale de Rosso. ADEMA se félicite de la teneur des débats et de l’engouement de ses militants qui restent convaincu que seule la voie des urnes peut garantir à notre pays une stabilité certaine et un développement pour tous. Aussi, tous ont exhorté le Parti à participer aux prochaines échéances électorales et partant se sont engagés à œuvrer pour la réussite du Parti.
Le Bureau Exécutif

Aleg, ce n’est pas Prison Break

Près d’un milliards d’Ouguiyas investis par le président Mohamed Ould Abdel Aziz pour construire ce qui est devenu la plus grande prison en Mauritanie. La prison d’Aleg, située à l’est de la ville sur la mythique « Kdeyet Ardebana » mais maintenant entourée de constructions de part et d’autre. Comme quoi le phénomène de l’urbanisation « sauvage » gagne aussi l’intérieur du pays. Mais là n’est pas le véritable sujet de cette chronique. La prion d’Aleg est loin d’être celle du célèbre film Prison Break dont on ne s’évade qu’au prix d’un exceptionnel exploit digne du cinéma. A Aleg, les scandales se multiplient et le dernier en date est relatif à l’évasion d’un groupe de prisonniers, qui ont finalement été retrouvés…sauf un. Sweylek Ould Ahmed Ould Moutalli. Ce prisonnier court toujours. Ou plutôt il roule ! Parce qu’il s’est enfui à bord d’un véhicule volé. Une Mercedes 190 immatriculée 2471AN00, en très bon état, appartenant à Mohamed Ould Thiembel, un cadre du ministère de la Santé, travaillant à la Direction régionale du Brakna. Bon ce sont là les faits d’une histoire rocambolesque qui s’est passée depuis plus d’un mois. La victime qui a remarqué le vol de sa voiture à cinq heures du matin, en se rendant à la mosquée pour la prière du « sobh » (l’aube), a aussitôt alerté la police, pensant avoir mis toutes les chances de son côté pour que sa voiture soit retrouvée mais non. Il semble même que personne ne s’est soucié vraiment de cette affaire. Lui-même n’ayant plus confiance dans ce les services de sécurité lui disaient chaque jour, a voulu entreprendre ses propres recherches, en se lançant sur les traces d’un prisonnier évadé qu’on signalait du côté de R’Kiz, sur ses « propres terres » ! Un véritable Far West. Curieusement, les postes de contrôle par lesquels il est passé, à bord d’une Land Cruiser prêtée par un ami, ont tous affirmé ne pas avoir été alerté pour intercepter un éventuel prisonnier évadé de la « Prison Break » d’Aleg. Pire, la victime déclare même que le fugitif n’intéressait apparemment pas vraiment les autorités « parce que les plus dangereux ont été rattrapés et que Sweylek n’avait plus qu’un an à purger avant de retrouver la liberté » ! S’agirait-il alors d’une réduction de peine camouflée avec « bonus » (la voiture d’un pauvre citoyen qui ne s’est quand même pas évaporée). Il y a de la mauvaise foi dans l’air. Mais surtout, un coup bas porté au président Aziz. A quoi aura servi une prison construite à coût de centaines de millions d’ouguiyas si les prisonniers s’en évadent aussi facilement ? A quoi servent même des services de sécurité qui « démissionnent » ? Certes, cette histoire n’est qu’une parmi tant d’autres mais elle illustre parfaitement la précarité de notre système de sécurité. L’évasion est une circonstance aggravante. Je ne sais si elle ne doit pas entraîner une augmentation de peine ? Que dire quand elle est accompagnée de vol ? Il faut retrouver le fugitif Sweylek Ould Ahmed Ould Mouttali. Pour redorer le blason de la Prison Break d’Aleg.
Sneiba.

Le webmaster du portail Cridem décoré de la médaille de 'citoyen d’honneur'

Mohamed Nourredine Abdelmadjid, alias Claude K, webmaster du portail Cridem vient d’enrichir son riche palmarès de distinctions d’une nouvelle médaille. Il s’agit de la médaille de « Citoyen d’honneur des communes du Nord de Mauritanie », décernée par les communes du Nord. Une décoration bien méritée par cette cheville ouvrière de la liberté de la presse en Mauritanie, remise à son titulaire le 20 juin dernier au siège du portail à Nouakchott, par le Maire de Nouadhibou et Président de l'Association des Maires du Nord de Mauritanie (AMNM) M. Mohamed Fadel ould Aboubekrine, accompagné du Secrétaire général de cette même association Mohamed Ould Souleymane Ould Mahah. Dans une note publiée pour la circonstance, les initiateurs motivent leur choix du portail Cridem, d’abord à titre de reconnaissance, ensuite pour ses louables et honorables efforts déployés en faveur des communes du nord de Mauritanie de manière particulière et de la Mauritanie de façon générale. En raison des contraintes professionnelles qui l’obligent à rester en permanence à son lieu de travail pour assurer, comme d’habitude, un rendement médiatique qualitatif et progressif, le webmaster gratifié a reçu la médaille de "citoyen d’honneur" de l’AMNM à son bureau de la part de son Président en exercice et de son Secrétaire Général, qui ont tenu exceptionnellement à faire le déplacement de Nouadhibou à Nouakchott à cette fin. Cette remise de la médaille de "citoyen d’honneur" intervient dans un contexte qui illustre l’importance qu’elle revêt pour l’AMNM, puisque ses premiers responsables ont tenu malgré leurs nombreux engagements et la visite attendue à partir de demain lundi 24 juin courant du Président de la République dans la capitale économique, à faire la veille le voyage de Nouakchott pour témoigner avec la plus grande chaleur et sincérité leur profonde considération pour les énormes services rendus sur tous les plans, particulièrement de la visibilité médiatique par le portail Cridem à la Mauritanie. Une médaille décernée en "hommage aux efforts multiples, réalisés par le webmaster de Cridem sur la scène médiatique Mauritanienne d'une façon générale et le nord d'une façon particulière pour la promotion de la culture, l'art, le tourisme, le sport dans notre pays, ainsi que ses diverses contributions, particulièrement aux efforts de développement du pays et par le même à l'essor de sa jeune démocratie » précise l’AMNM dans sa déclaration. Les initiateurs de cette distinction ont salué également le rôle principal joué par le portail en faveur de la paix, de la stabilité et de l’unité du pays, lui souhaitant de vive voix davantage de succès dans son dévouement absolu pour la promotion et le développement de la démocratie conformément à sa dénomination sociale : Carrefour de la République Islamique DE Mauritanie.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Une commission d'enquête sur des accusations portées contre le Colonel Ould Baya au Tiris-Zemour

Les autorités supérieures mauritaniennes ont dépêché , samedi 21 juin courant, une commission mixte composée des ministres des finances et de l'intérieur, pour enquêter sur certaines accusations portées contre l'ex-wali du Tiris-Zemmour, le Colonel de l'armée, Ahmedou Bamba Ould Baya. Lors d'une séance au Sénat, le sénateur du F'Dérick, Dje Ould Cheikh Sadbouh avait adressé une question orale au ministre des finances sur l'attribution illégale d'une place publique et de quelques terrains à certaines personnes par l'ex Wali. Devant les sénateurs, le ministre avait pris l'engagement de rendre compte au gouvernement pour que la lumière soit faite et c'est par la suite qu'une commission composée du ministre des finances Thiam Djombar et de son homologue de l'intérieur, Mohamed Ould Boilil s'est rendue à F'Dérick. Pour s'informer sur les accusations portées contre Ould Baya, la commission s'est rendue le samedi 21 juin, à F'Dérick. A son arrivée, elle a tenu une réunion avec les autorités administratives locales dans les bureaux de la Moughataa, avant de se rendre sur les terrains et le parc public, en question. Le Colonel Ahmedou Bamba Ould Baya a été limogé par le conseil des ministres du 13 juin courant de son poste de Wali de Tiris-Zemmour, suite à "sa mauvaise gestion des revendications des travailleurs occasionnels de la SNIM", selon des sources concordantes. Et selon des sources concordantes, le Colonel serait d'ailleurs raillé du tableau d'avancement des officiers supérieurs sur lequel il était programmé pour le grade de Général.
Source : Tawary (Mauritanie)

Politique: Le président de la CND dans la vallée

Le président du parti Convergence nationale démocratique (CND), Mahfoudh Ould Bettah et certains de ses proches collaborateurs comptent sillonner les régions de la vallée pour expliquer le programme du parti et sa place dans la coordination de l'opposition démocratique, dont il est membre. Selon un communiqué rendu public par le parti, le leader du parti Mahfoudh Ould Bettah présidera un meeting populaire, le lundi 24 juin courant sur la place publique de Sélibaby la capitale du Guidimakha, sous le thème "L'unité nationale...". A cette occasion, Mohamed Yahya Ould Ely, le coordinateur régional du parti préside des réunions et mène des campagnes de sensibilisation à Sélibaby pour la réussite de cet événement qui sera suivi par d'autres meetings et rassemblements populaires dans les communes et localités de la région. Selon certains analystes et observateurs, la Convergence nationale démocratique s'engage à arracher les villes de la vallée des mains de l'UDP et de l'UPR, pour préparer une éventuelle participation aux prochaines élections qui pourraient se tenir en septembre et octobre de l'année en cours.
Source : Tawary (Mauritanie)

samedi 22 juin 2013

Urgent : Sélibaby/ Une femme égorge deux jumelles

Une femme nommée Toutou a tué deux fillettes qui venaient juste d’être mises au monde par sa propre fille. Cette découverte macabre a été rendue possible par des chiens qui ont déterré et ramené les deux malheureuses déchiquetées, tout proche des habitations environnantes de la criminelle. Alertées, les autorités ont mis la main sur la femme qui n’a pas tardé à avouer son crime. Interrogé par les agents chargés de l’enquête, la jeune mère des nouveaux –nés qui répond sous le nom de Zeinabou affirme n’être au courant de rien et qu’elle s’était évanouie juste après l’accouchement ; La scène macabre s’est passée dans le quartier de Nejah-est.Selibaby. le dossier se trouve entre les mains de la juste... Affaire à suivre.
Malik jallo.

Lettre Ouverte: Objet : Plainte adressée aux autorités administratives et sécuritaires du Tagant

« Je me nomme Issa Ould Jowv Ex planton à la Direction Régionale à l’action sanitaire du Tagant. Je suis un paisible citoyen qui s’est toujours soucié d’entretenir de bons rapports avec les autres. A Tidjikja où je suis né et où je réside, je ne me rappelle pas d’y avoir, une seule fois, eu maille à partir avec quelqu’un et mes relations avec mon entourage et mes collègues de travail ont toujours été de bonnes relations. Seulement, je viens de subir la pure injustice de ma vie qui m’a été infligée par un grade en service au GR8 de Tidjikja. Ce dernier a attendu mon départ à Nouakchott pour s’introduire chez moi et abuser de ma fille. Cette dernière a , d’ailleurs, donné naissance à un enfant dont il est le géniteur. L’année dernière mon fils Sidi Ould Issa Ould Jowv est venu, à maintes fois, se plaindre auprès de l’ancien commandant du GR8 pour lui demander d’interdire son élément de fréquenter mon domicile, mais en vain. Le brigadier chef Sy et le brigadier actuellement à la retraite Houmbar, peuvent témoigner, eux qui ont toujours été saisis de cette affaire. Dés mon retour à Tidjika, j’ai, moi-même, saisi la justice pour me plaindre du tord subi par ma fille mais le juge d’instruction a réfusé de convoquer l’intéressé pour l’entendre. Je suis pratiquement à bout de patience et je n’aimerai pas me faire justice moi-même. C’est pour cette raison que je viens auprès des autorités compétentes pour leur faire part de l’injustice dont je suis victime et de l’attitude incompréhensible et paradoxale adoptée par le juge sensé pourtant instruire cette affaire et qui, contre toute attente, se permet de me chasser de son bureau sans autre forme de procès. D’ailleurs aux dernières nouvelles j’aurai appris que l’affaire est classée au nez et à la barbe de la partie plaignante. Je suis persuadé que le Mauritanie nouvelle prônée par son excellence le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz est une Mauritanie où l’injustice sera bannie à jamais. L’attitude affichée par le juge d’instruction auprès du tribunal de Tidjikja est inacceptable et je tiens à mettre en garde contre tout dérapage qui pourrait résulté de cette affaire si elle continue à être gérée de la sorte. »