mercredi 22 mai 2013

Aleg : Aucune trace des détenus ayant fui la prison le mardi dernier

A Le mardi dernier 4 détenus profitant du va-et-vient de travailleurs qui procédaient à des travaux de réfection au sein de la prison civile d’Aleg, ont réussi à prendre la fuite. Une patrouille de la police est tombée sur un autre détenu, ayant fui à son tour la veille, dans une ruelle de la ville d’Aleg. Boubakar Ould Dreimiz, 30 ans, marchait pieds nus avant d’être rattrapé par les policiers. Dans son interrogatoire il a donné les noms des 4 fuyards et les circonstances de leur fuite. Les noms des fugitifs cités par Ould Dreimiz : - Memmé Ould Haroune, né en 1981 en inchiri - Brahim Ould Abdellahi, né en 1987 à Nouakchott - Maalainine Ould Mohamed, né à Kaédi en 1985 - Salek Ould Ahmed Maouloud, né en 1984 à Nouakchott Tous les quatre sont condamnés à plusieurs années de prison ferme avec travaux forcés. Des observateurs n’excluent pas qu’ils aient traversé déjà le fleuve pour se mettre à l’abri des recherches de la police mauritanienne.
Source : Taqadoumy (Mauritanie

Gorgol : Ba Yahya tente de dominer le département de Kaédi

En Mauritanie dès qu’on est nommé à une haute fonction, on se découvre une vocation politique et on entame alors une carrière pour laquelle on n’a pas été le moins du monde, préparé. C’est semble-t-il ce qui est arrivé au tout nouveau, Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yahya Bocar qui a lancé cette semaine une « OPA » sur les mouvements associatifs de Kaédi. La première action politique que veut exercer ce ministre dont la nomination avait surpris plus d’un, ce « Ministre de la République » (comme il aime se faire appeler) fut de s’attaquer à un noyau de jeunes connus dans tout le département central pour son engagement et son homogénéité bâts au cours des sept dernières années. Ce groupe qui s’était constitué autour de Ba Saidou (cadre à la Somelec) servait d’appui, de relais et de courroie de transmission entre la base électorale des 7 communes du département de Kaédi et le parti ou le gouvernement et était devenu ainsi incontournable dans la politique locale. Après sa nomination à la tête du Département de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yaya Bocar depuis près d’un mois tente de récupérer ce mouvement de cadres qui ont par la force des choses, une longueur d’avance sur lui pour ce qui concerne l’assise locale. Pour parvenir à ses fins, le ministre aurait dépêchés cinq jeunes avec pour mission de faire main basse politiquement sur tout le département et créer un embryon de base électorale en vue des futures échéances. D’ores et déjà cette équipe a effectué des visites de proximité dans tous les domiciles des hauts dignitaires, des notabilités politiques, des actrices et acteurs politiques et membres de la société civile. Pour le moment les discussions tournent autours des enjeux qui concernent ce département très politisé et qui est une Mauritanie en miniature et dont les acteurs ont développé une certaines animosité ou méfiance les uns vis-à-vis des autres. Contrairement à la logique «composer avec les acteurs préexistants » il semble que le Ministre Ba Yaya privilégie l’action en solitaire en voulant écraser toute la classe politique de Néré Walo, Kaédi, Lexeiba, Ganki, Djoel, Tokomadji et Toufndé Civet. Pour le moment, les leaders locaux et les cadres d’appui du parti UPR sont plus que circonspect devant ce programme décliné par Ba Yahya et qui ne se gène pas pour laisser entendre qu’il est l’envoyé du président Aziz en vue de mettre en œuvre la politique de renouvellement de la Classe politique et qu’il est par ailleurs investi d’une mission gouvernementale pour défendre les projets d’électrification de la vallée. Or ce volet relève des compétences du Ministre du Pétrole de l’Énergie et de Mines Taleb Ould Abdi Vall qui est sans doute plus à même de mener à bien cette mission. Quel que soit le chapeau arboré par ce jeune ministre, les observateurs locaux pensent que s’il continue à vouloir contourner les hommes déjà établis au plan local, il ya de fortes chances qu’il aille dans le mur.
B. C. Source : Le Quotidien de Nouakchott

Kseir Torchane : privé de gaz butane…. a la veille de la Guetna.

Selon « Moudewenit (blog) Atar », les populations de Kseir Torchane, 25 km au nord d’Atar , ont été surprises , il y’a deux semaines, par l’attitude du directeur régional de Somagaz qui s’est déplacé expressément et précipitamment dans leur village pour intimer ses ordres de : « retour immédiat a Nouakchott », au chauffeur de la citerne qui les alimentait généralement en gaz domestique et qui avait commencé par leur livrer une partie de sa cargaison. Face a leurs interrogations et leurs plaintes auprès des autorités administratives régionales, elles ne purent obtenir la moindre réponse convaincante. Que se passe-t-il encore pour cette denrée indispensable déjà très chère ?…Des explications sont nécessaires…. Cette décision inattendue et pour le moins peu chevaleresque, par les temps qui courent, amène les populations de Kseir Torchane et de la région de l’Adrar a craindre une pénurie de gaz , a la veille de la Guetna et du ramadan, qui viendrait s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et manque d’eau du robinet dans la ville d’Atar, en su du manque de l’eau douce dans les quartiers et agglomérations rurales.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Lettre de démission du RFD de M. Bâ

A Monsieur le Fédéral du RFD à Nouadhibou s/c de la voie hiérarchique
Qu’il me soit permis par la présente de porter à votre connaissance ma décision de démissionner du parti du RFD à partir de ce jour. Cette décision est motivée par le fait que le RFD a pratiquement perdu son âme en se laissant entraîner par des courants on ne peut plus obscurantistes qui refusent de reconnaître pour vraie la réalité politique du pays. Aujourd’hui, à la croisée des chemins, les motivations qui m’avaient poussé à défendre contre vents et marées la ligne du RDF volent en éclat et me laissent perplexe quant à l’aboutissement des idéaux démocratiques en militant dans ce parti. J’ose dire que le grand espoir qui avait soutenu notre action est aujourd’hui inversement proportionnel à la grande déception qui envahit certains militants soucieux de préserver certains acquis démocratiques et une paix sociale, seule gage de stabilité dans une sous région dont le développement est menacé par des soubresauts récurrents. A mon sens le parti s’est fourvoyé en restant prisonnier d’une Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), aux desseins particularistes et calculateurs et portant en son sein même un magma d’idéologies qui ne serviront jamais notre patrie. En tant que militant et responsable politique, je me sens interpellé. Et comme la politique a toujours été pour moi une affaire de convictions, je n’ai pas le droit de trahir ma conscience en m’adossant sur un parti politique dont la voix devient de plus en plus aphone dans un dédale de positions et de partis pris opportunistes. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de démissionner de la Fédération du RFD de Nouadhibou et par conséquent du parti pour ne pas rester ‘’embrigadé’’ par un slogan ‘’tarhil’’ qui devient de jour en jour une expression démodée et sans effet parce que utilisée par ses importateurs dans un contexte totalement différent et complètement en déphasage temporel avec le contexte ou elle a vu le jour. En convergence de vue avec des camarades politiques au niveau local et national, au sein d’une initiative dénommé ’’ justice et bonne gouvernance’’, j’ai décidé en toute indépendance de rejoindre l’UPR et de travailler aux côtés de la majorité présidentielle pour participer au parachèvement de l’œuvre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a lancé véritablement les bases d’une réconciliation nationale, permis la liberté d’expression et posé les jalons de bonne gouvernance économique et sécuritaire, baromètre éloquent d’indices démocratiques. J’assume par ailleurs toute prise de position ou critique que j’ai eu, par le passé, à porter sur le régime actuel. Simplement, la bonne foi et la sincérité doivent commander tout homme politique à un certain moment de sa vie politique, à faire une introspection franche et admettre la réalité. Et la réalité crève les yeux ! Avec le sentiment que vous ferez bon accueil de cette décision et tout en mettant en avant les relations cordiales et de respect mutuel qui ont caractérisé notre cheminement, je voue prie de croire en l’expression de mes meilleurs sentiments.
BA Djibril Ex Secrétaire Administratif du RFD à Nouadhibou Source : djibrilbandb

mardi 21 mai 2013

Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) : Communiqué de presse

Le bureau de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) à Tembedgha (El Hodh Echarghi, Est du pays) a procédé, ce lundi 20 mai 2013, au signalement au près des Autorités administratives d'un cas d'esclavage dont la victime est une mineure (13 ans) répondant au nom de Zeineb Mint Etraha et la responsable Zeinab Mint Tolba épouse de Cheikhna Ould Khatry Ould Tolba. IRA avait effectué toutes les vérifications d'usage et s'était assurée au près du voisinage de la victime de la réalité de ce cas d'asservissement. Des témoins oculaires, voisins de la victime, avaient assuré que Zeinab et sa mère Traha Mint Mohamed sont toutes les deux esclaves chez Mint Tolba. Malgré l'ensemble de ses éléments, le commissaire de police Ahmed Salem Ould Tweinsy, au lieu de convoquer les accusés comme le prévoit la loi, les avait discrètement prévenus de la démarche d'IRA en les engageant à faire disparaître toutes traces de leur forfait. Ainsi, le Commissaire, s'était-il permis de rire au nez des militants d'IRA en leur disant que leurs informations étaient infondées quand ces derniers s'étaient présentés au commissariat. Sous l'insistance des militants d'IRA, le Commissaire envoya des agents de police sur les lieux pour constater qu'il n'y avait plus trace de la victime alors qu'eux lui avaient parlé juste avant de procéder au signalement... Poussant le vice à son extrême, le Commissaire accusa les militants d'IRA de "faux témoignages, et menaça de les arrêter. IRA, tout en exprimant son étonnement devant l'entêtement de certaines autorités administratives à refuser d'appliquer la loi criminalisant l'esclavage, affirme 1- sa condamnation ferme et sans équivoque de la complicité manifeste du Commissaire de police Ahmed Salem Ould Tweinsy avec des accusés de crime contre l'humanité et son implication dans l'organisation de la disparition de preuves; 2- sa demande adressée à l'Etat mauritanien pour diligenter le plus rapidement possible une enquête à propos de cette affaire visant à appliquer la loi 2007/048 criminalisant les pratiques esclavagistes pour que justice soit rendue contre Zeineb Mint Tolba et le commissaire Ahmed Salem Ould Tweinsy; 3- son appel lancé à la communauté internationale pour obliger le régime de Nouakchott à appliquer les conventions internationales et nationales en la matière et punir toutes les complicités dans ce domaine; 4- son appel pour organiser deux sit-in simultanés ce mardi 21 mai 2013 l'un devant le Ministère de la Justice à Nouakchott et le second devant le commissariat de police de Tembedgha à 10H30.
Nouakchott le 21 mai 2013 La Commission de communication Source : IRA Mauritanie

Mauritanie : Evasion à la prison d’Aleg de 5 prisonniers dont 3 condamnés à mort

Cinq personnes ont pu fuir dans la nuit passée de la prison centrale de la ville d’Aleg (Sud Mauritanie), après avoir trompé les vigiles de l’établissement pénitentiaire, a appris Alakhbar d’une source bien informée. Notre source a signalé que l’un des évadés a été arrêté par la police de la ville quelques heures après sa fuite, alors que les autres, qui comprennent trois condamnés à mort, restent introuvables. Les services sécuritaires de la Wilaya du Brakna, mènent une vaste compagne de recherche pour mette la main sur ces évadés de la prison d'Aleg ont sont détenus plus de 300 personnes.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

lundi 20 mai 2013

Mustapha Salma: De nouveau en grève de la faim

Le militant sahraoui Mustapha Salma observera une grève de la faim ouverte devant la représentation du HCR à Nouakchott. Le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, déporté depuis plus de deux ans des camps de Tindouf en Algérie vers la Mauritanie, a annoncé qu’il allait observer une grève de la faim ouverte à partir de lundi devant la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott et ce, jusqu’au règlement de sa situation. Dans un communiqué parvenu dimanche au bureau MAP-Nouakchott, Mustapha Salma dit avoir pris cette décision après avoir épuisé tous les voies et recours juridiques avec les parties concernées par le règlement de sa situation, tant au niveau des instances du HCR qu’à celui des autorités mauritaniennes depuis son entrée en territoire mauritanien en date du 30 novembre 2010. Il a déploré à ce propos n’avoir reçu aucune réponse positive concernant son droit et celui de sa famille à se réunir dans des conditions normales et aussi son droit à obtenir un passeport. Cette décision, explique-t-il, vise ainsi à interpeller le HCR sur ses engagements à «trouver une solution permettant mes retrouvailles avec ma famille dont j’étais forcé à me séparer depuis plus deux ans et demie, après l’interdiction qui m’a été faite de retourner auprès des mes enfants dans les camps des réfugiés sahraouis, en territoire algérien, et ma déportation en Mauritanie». Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a fait assumer la responsabilité des «conséquences négatives qui découleraient de ma situation» aux parties concernées qui l’ont contraint à prendre cette décision en raison «de leurs tergiversations dans la recherche d’une solution et leur indifférence à l’égard de la condition inhumaine que je subis ainsi que ma famille». Dans ce sens, il a exhorté les consciences vives dans le monde à soutenir son droit à se réunir avec sa famille et celui de jouir de la pleine liberté de déplacement. Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu’il comptait rejoindre sa famille. Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé lors sa visite au Maroc son opinion favorable à la proposition d’autonomie proposée par le Royaume, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara. Ould Sidi Mouloud, qui occupait le poste d’ «inspecteur général de la police du polisario», a été libéré fin 2010 et remis à la représentation du HCR en Mauritanie, à l’issue d’une large campagne internationale en faveur de sa libération.
Source MAP
Source : Mauriweb (Mauritanie)

La police de Bassiknou transfère Ould Bouamama aux services de sécurité de Nouakchott

La police de Bassiknou ( située à Néma, dans l'Est du pays) a transféré lundi, Sidi Ould Bouamama , le combattant et porte parole du Mouvement Jihadiste Ançar-Dine aux services sécuritaires de Nouakchott, a-t-on appris de sources informées présentes dans la ville. Rappelons que Sidi Ould Bouamama s'était rendu dimanche, à la police de Bassiknou, alors qu'il s'était caché à la frontière entre la Mauritanie et l'Algérie, fuyant les combats au nord du Mali,où, l'aviation militaire française menaient des raids sur les zones occupaient par les bandes terroristes qui occupaient le nord du Mali, depuis avril 2012.
Tawary

Lotissement de la zone nord de Kaédi : Qui sont les bénéficiaires des 1000 lots ?

Depuis plus de 3 ans, l’Etat a procédé au lotissement de la zone Nord en vue de l’extension de la ville de Kaédi et en même temps, a effectué la distribution de parcelles de terrains et de numéros pour une catégorie de populations sinistrées lors des inondations de 2007. Ayant eu vent de cela, alors les populations sont venues de tous les coins de la Mauritanie et s’installèrent anarchiquement, appelé en Mauritanie 'gazra'. Les parcelles en question sont établies sur des terres appartenant aux autochtones et natifs de Kaédi, qui y cultivaient pendant la saison de pluie et cela depuis la nuit des temps ; avant de devenir le site pour 700 familles sinistrées disposant de permis d’occuper du quartier appelé Niti hors site ; et Babetta dispose d’une copie de cette liste des ayants droit. Les Kaédiens qui vivaient de ces terres ou dont les parents y cultivaient, ont tous déposé des demandes en vue de bénéficier d’une parcelle légalement acquise (mieux vaut peu que rien), mais jusqu’à preuve du contraire personne n’a obtenu un lopin de terre. Pourtant de façon officielle, 1000 lots ont été distribués et nous voulons savoir qui en sont les bénéficiaires et comment. En tout cas, pas un seul parmi les ayants droit et propriétaires d’antan. La personne sensée donner les informations aux populations, par rapport à cette situation étant le Hakem, n’est pas joignable, car craint par les populations. Quant au responsable chargé du lotissement (SKAN), c’est le plus grand étonnement, il n’est attribué à quiconque l’audace de le saisir, car, C’est l’intouchable Babetta! Nous voulons savoir le rôle que l’autorité doit et pourra jouer dans le règlement de ce problème. Est-ce que, les autorités sont là pour nous mettre en mal les uns contre les autres ; les uns en mal avec l’administration ; ou tout simplement veulent-ils désolidariser les populations Kaédiennes des idéaux du président des pauvres, Monsieur le Président de la République, derrière lequel se mobilisent tous ! Quant à la Caisse d’Appui et de Développement (CDD), nous ne comprenons pas sa façon de faire : Depuis plusieurs mois, les populations ont déposé leurs études de projets et depuis lors, pas de suite. Est-ce que les financements sont annulés ?
Ishaqh M’Paly Kaba Diakhité Notable à Kaédi Tel : 46455479

Tournée marathon du Directeur Général de l’Agence nationale Tadamoun dans les deux Hodhs et le Tagant

Le directeur général de l’Agence nationale Tadamoun de la Lutte contre les Séquelles de l’Esclavage, de l’Insertion et de la Lutte contre la Pauvreté, Maître Hamdi Ould Mahjoub, a entamé, jeudi 16 mai 2013, une tournée marathon qui doit durer jusqu’au 23 mai . Arrivé ce 19 mai à Jrana, grande poche de pauvreté située à 9 kilomètres d’Adel Bagrou, le Directeur Général de l’Agence nationale Tadamoun s’est déjà rendu dans les localités de Toueimiyat Gueyaaet Teidouma (Moughataa de Tamchakett), Galb El Kheïr, Hassi lekwar, Hreijett ehel Cheikh Ahmed, Touil, Esset (Moughataa de Tintane), Keirkaratt, Medbougou, Bedr,Gogui (Moughataa de Kobeni),Aioun, et Néma . Dans les différents meetings et réunions qu’il a organisé avec les populations des localités visitées, Maître Hamdi Ould Mahjoub a expliqué les grands axes des missions de son agence qui est principalement « chargée d’identifier et proposer en concertation avec les autres acteurs intervenant dans le domaine, les programmes de nature à éradiquer les séquelles de l’esclavage et d’assurer leur exécution ». Ould Mahjoub a aussi précisé que « L’Etat continuera à s’occuper des couches les plus vulnérables en vue de résorber les inégalités et d’encourager la cohésion sociale. Et le volet insertion des rapatriés mauritaniens du Sénégal reste du domaine de la nouvelle agence ». L’Agence Tadamoun est aussi chargée de « promouvoir et mettre en œuvre, notamment dans le cadre du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), des programmes visant l’éradication de la pauvreté ». L’Agence nationale Tadamoun dépend directement de la Présidence de la République. La volonté politique est claire et nette et elle sera accompagnée des moyens humains, juridiques, et matériels adéquats. Et Maître Hamdi Ould Mahjoub de préciser : « L’Agence Tadamoun peut exercer les droits reconnus à la partie civile relativement aux faits constituant une infraction poursuivie et réprimée suivant les dispositions de la loi 2007-048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes » . Nous y reviendrons sur les grandes étapes de cette tournée marathon.
Source : Rédaction Cridem

Kiffa: La police utilise la force pour disperser un sit-in des employés de la commune

Un détachement de la police anti-émeute de l'Assaba a dispersé avec violence, un sit-in des employés de la commune de Kiffa, dimanche aux environs de 11 heures, a constaté le correspondant de l'Agence Tawary d'information dans la ville. Lors de la descente des policiers pour disperser le sit-in, Oumar Ould Abdel Jelil, l'un des manifestants a été grièvement blessé par des éclats d'une grenade lacrymogène tirée par un policier. Il a été transporté d'urgence par ses camarades à l’hôpital régional de Kiffa ,où, il se trouve encore selon la même source. Les employés de la commune de Kiffa réclament 8 mois d'arrières de salaires en plus des indemnités d'heures supplémentaires. Selon une source proche de la commune, les protestataires cherchaient une audience avec les autorités administratives de la wilaya pour que leurs problèmes soient réglés. La source affirme que les autorités de la ville sont au courant de leur situation.
Source : Tawary (Mauritanie)

dimanche 19 mai 2013

Nouadhibou: Un opposant accuse les autorités de népotisme

Le Fédéral du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) au niveau de la wilaya de Nouadhibou, El Moukhtar Ould Cheikh, a accusé les autorités locales de faire usage de "népotisme" dans la distribution des aides destinées aux pauvres de la capitale économique. Ould Cheikh a dénoncé, hier soir, lors d’une cérémonie de ralliement d’un groupe de jeunes à son parti, la privation d'aide d’une large frange de personnes démunies à Nouadhibou en raison de leur engagement politique aux côtés de l’opposition. Le Fédéral du RFD a aussi demandé aux autorités locales de faire la lumière sur un montant de 800 millions débloqué par la Caisse du Dépôt et du Développement que les autorités prétendent avoir accordée comme crédits à des pauvres et chômeurs .
Source : Alakhbar (Mauritanie)

samedi 18 mai 2013

Commune de Dar El Avia : L’APP grossit ses rangs !

Un groupe composé de cadres et de leurs bases ont annoncé vendredi après-midi au cours d’un meeting organisé à Miftah El Khaïr (commune de Dar El Avia) leur ralliement « inconditionnel » à l’Alliance Populaire Progressiste (APP), la formation de Messaoud Ould Boulkheïr, le président de l’Assemblée nationale. Ce groupe conduit par M. Cheikh Tidjane Ould Bleïl et comprenant notamment MM. Demba O. M’Haïmid, Hmoud O. Yarg, Lam Toro O. Bleïl, Abdallahi O. Yarg et Taher O. M’Haïmid a milité au PRDS sous l’ère de Ould Taya étant à l’époque la première force politique de cette commune rurale de la mouqata’a de Boghé. Depuis le putsch de 2008, cette mouvance avait gelé toute activité politique même si elle avait soutenu la candidature de Messaoud O. Boulkheïr à la présidentielle de 2009. Une délégation de haut niveau de la direction du parti a tenu à faire le déplacement pour saisir cette opportunité. Conduite par M. Ladji Traoré, Secrétaire général, elle comprenait également MM. Mohamed O. Yarg (ex-ministre et coordinateur régional du parti), Sall Abdoulaye (secrétaire chargé de la jeunesse et des femmes et président de la commission d’implantation au Brakna) et Bécaye O. Baba O. Bechir ainsi que plusieurs autres cadres de cette formation. Les maires APP de Dar El Avia et Ould Birome, respectivement MM. Cheikh O. Abdallahi O. Habib et Mohamed Abdel Jelil O. Ebiyaye, les secrétaires généraux de la sous-section et de la section ainsi que le député UFP de Boghé, M. Kebbad O. Ndeyye étaient également au rendez-vous pour donner à cet événement un cachet particulier. Des centaines de personnes (dont une écrasante majorité de femmes) venues de diverses localités de la commune (Arwa 1, Arwa 2, Dar El Avia, Bowdé, Miftah El Khaïr et Hamdallaye ont accueilli la délégation sous des applaudissements et des youyous, scandant des slogans qui vantent les mérites du leader Messaoud, « l’Homme de l’initiative de sortie de crise ». Après la lecture de quelques versets de Coran par Nejiba M/ Ahmed, les secrétaires généraux de la sous-section et de la section, respectivement MM. Mokhtar O. Alioune et Ngaïdé Hamath ont vivement remercié la direction du parti pour sa présence physique avant leur satisfaction de voir ce groupe grossir les rangs de l’APP et lui insuffler ainsi un sang neuf. « L’APP est votre parti naturel ! », ont-ils lancé aux nouveaux venus. Ensuite, M. Demba O. Mhaïmid a lu, au nom de son groupe, la déclaration solennelle de ralliement qu’il justifie par « l’engagement patriotique de l’APP et de son leader qui s’est toujours sacrifié pour l’instauration d’une Mauritanie unie, forte, démocratique et prospère ». Lui succédant, les maires des communes de Dar El Avia et de Ould Birome ont exalté l’initiative ₺La Mauritanie d’abord » de Messaoud Ould Boulkheïr qui a rapproché les camps du pouvoir et de la COD qui se regardaient en chiens de faïence. Pour les édiles, « c’est la preuve de l’amour que le président Messaoud voue pour son pays et de son attachement aux principes de justice, d’égalité et de démocratie ». Le maire de Ould Birome a saisi l’occasion pour dénoncer « les agissements anti-démocratiques du Fédéral UPR du Brakna et de l’ADG de la SNIM qui instrumentalisent les projets de l’Etat en direction des populations pour en faire un instrument de propagande et de pression politique ». Il fait allusion à la sortie de ces deux hommes qui ont fait miroiter la semaine passée aux populations un projet de regroupement villageois d’une valeur de 500 millions d’UM. Pour clore ce ballet de discours, le SG du parti Ladji Traoré a pris la parole pour saluer et encourager au nom du président et de la direction du parti, les populations du Brakna et leurs élus pour « le travail remarquable qu’ils ont accompli ». « L’APP est engagée dans une campagne d’implantation de ses structures de base pour créer les conditions d’un changement radical par des voies pacifiques et instaurer un régime fondé sur l’égalité et la justice ». Il a dénoncé au passage les agissements de l’ADG de la SNIM qui doit être soumis à « l’obligation de réserve » avant de féliciter les nouveaux militants « qui ont pris leur courage à deux mains pour rejoindre le combat pour l’égalité ». Les propos du SG ont été traduits en Hassaniya et en Pulaar par le Dr Mohamed O. Yarg et Sall Abdoulaye qui ont saisi également l’occasion pour y ajouter leurs grains de sel. Cette grosse prise de l’APP dans cette partie du Brakna où elle demeure la 1ère force politique est censée donner des sueurs froides aux responsables locaux de l’UPR qui n’ont cessé, depuis ces dernières semaines, de mener une campagne de séduction à l’endroit des populations pour tenter de les apprivoiser (distribution de grillages aux coopératives avec exigence de la présence de leurs membres au moment même où le meeting de l’APP devait se tenir, instrumentalisation des projets financés par l’Etat et ses partenaires au développement etc.). La bataille promet d’être rude dans ce paysage politique très hétéroclite à quelques mois des échéances électorales./
Dia Abdoulaye (camadia6@yahoo.fr) Brahim O. Ely Salem

Sélibaby : démission collective au sein de l’UPR au profit d’El Wiam

Le Parti El Wiam consolide son ancrage dans la wilaya de Guidimakha notamment à Sélibaby. Le 13 mai dernier, trente quatre personnes ont décidé de quitter l’Union pour la République (UPR) pour rejoindre le parti El Wiam dirigé par Boidiel Ould Houmeid. Cette démission collective, qui renforce davantage le parti dans la wilaya de Guidimakha, a été officialisée par une lettre adressée au Fédéral UPR (Union pour la République) au niveau de Guidimakha. Parmi les démissionnaires, on peut noter Racine Biré Traoré, Lemrabott Taleb Vadel, Hademou Ould Bilal, Idrissa Hamidou Traoré, en plus de 30 présidents d’unités de base. De son côté, le président Boidiel Ould Houmeid a accueilli cette adhésion avec beaucoup d’honneur et de réconfort, ajoutant qu’El Wiam est un creuset de toutes les composantes nationales du pays, un parti ouvert à tous les mauritaniens, soucieux de construire un état de droit où chaque citoyen peut s’épanouir.
Source : Rédaction Cridem

L’abattoir communal de Boghé, désormais opérationnel

La mairie de Boghé a organisé avec les bouchers de la ville une cérémonie pour marquer l’inauguration de l’abattoir municipal réceptionné depuis l’an dernier. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Hakem mouçaid, des responsables du centre des ressources N°CR2 d’Aleg, des représentants des ONGs locales, des notables, des élus municipaux et des bouchers en tête revêtus de combinaisons vertes, avec des gants en plastiques aux mains, de masques protégeant le nez et de bottes blanches et couteaux en mains. A cette occasion, le maire a prononcé une allocution dans laquelle, il salué les invités présents avant de rappeler le processus suivi par la commune avec l’appui de ses partenaires et qui a abouti la réalisation de ce joyau qui offre tous les services à ses usagers et qui permet de lutter contre les abattages clandestins qui demeure comme il l’a dit « le fruit du partenariat privilégié de la coopération espagnole avec IEJI... ...(institut d’études juridiques internationales) à travers son projet intitulé « appui aux dynamismes communaux dans les Wilayas du Brakna et du Trarza », sous la haute impulsion du Centre de Ressources n° 2 D’Aleg ; ainsi que d’OXFAM Inter-monde et AMAD. Dans la foulé, l’idylle de la ville a annoncé la réalisation au cours de cette année 2013, de quatre grands projets, un marché communal, une école fondamentale à cycle complet, un hôtel de ville et une salle de spectacle de 500 places pour les jeunes. Des projets retenus par les partenaires à l’issue d’une évaluation drastique qui a passé en revue tous les indicateurs de performance de la commune pendant plus d’une année au cours de laquelle plus de vingt missions de haut niveau se sont succédées à Boghé. Pour l’instant, la municipalité a opté pour une gestion en régie le temps d’avoir une idée précise sur le fonctionnement et son coût. Mais, la commune compte plus tard déléguer la gestion à des promoteurs privés pour « permettre l’émergence d’acteurs locaux susceptibles de créer de la valeur ajoutée par la création d’emplois locaux rémunérateurs » a indiqué le maire pour garantir des conditions de vie meilleure aux populations estimées aujourd’hui à 60.000 personnes réparties entre 5 quartiers urbains et 56 villages à vocation agro-pastorale. Après l’allocution prononcée par le maire, les invités en grand nombre ont visité les différentes structures de l’abattoir composées d’une salle équipée d’abattage, d’un parc de transit du bétail, d’un couloir de la mort (si on peut l’appeler ainsi), d’une loge gardien, d’un magasin, d’un bureau du gérant, de toilettes et d’une annexe pour une poissonnerie communale. Désormais, la traçabilité et la sécurité de la viande en seront renforcées par un contrôle à priori du bétail sur pied, et un contrôle à fortiori après l’abattage. Avant d’assister à une séance de démonstration d’abattage d’un bovin à l’intérieur de la salle. Cette séance d’abattage a démontré le professionnalisme de nos bouchers qui en un quart d’heure ont égorgé et dépecé les deux bêtes sous le regard curieux de l’assistance. Le vétérinaire était là pour passer à la vérification sur pied d’abord ensuite avec l’estampillage. Les manœuvres municipaux étaient là pour nettoyer simultanément les lieux avec l’eau du robinet. Il reste maintenant à savoir, si les bouchers, très réticents dans leur majorité à fréquenter ce lieu moderne, vont se conformer à l’arrêté du maire qui interdit désormais l’abattage clandestin. La première journée qui a suivi l’inauguration, c’est le rush des bouchers. 43 bouchers ont été enregistrés. Un bon début dont la pérennité reste tributaire de l’application des mesures d’accompagnement (assainissement et entretien des lieux) prévues à cet effet. Il a fait savoir que « la mise en œuvre de ces projets participe de notre volonté commune d’aplanir les différents goulots d’étrangement portés sur le domaine public par les abattages clandestins et sauvages qui ont longtemps terni l’image de la ville par l’insalubrité qu’ils génèrent ». A la veille du démarrage des activités de l’abattoir, la mairie a rencontré l’ensemble des bouchers de la vile autour d’une réunion qui a duré 5 heures d’horloge pour s’accorder la gestion de l’abattoir. Le maire a enfin, salué le dynamisme de la société civile locale avant de remercier l’Etat qui dit-il apporte un soutien précieux aux communes à travers le FRD. Il a aussi salué et remercié le centre de ressources N°2, OXFAM-Inter-monde et AMAD pour leur soutien financier et logistique qui ont permis l’amélioration substantielle de cet important projet.
Source : Jules Diop

vendredi 17 mai 2013

Designation des CENI régionales

La Commission Électorale Indépendante a rendu public la listes des présidents des commission régionales qui auront a superviser les élections au plan local il s’agit de :
- Gorgol
: El Mamy Ould Mogueya
- Brakna
: El Ghotb Ould Baba
- Trarza
: Abdallahi Ould Mohamed Mahmoud
- Adrar
: Mohamed Ould Nahah
- Nouadhibou
: Ahmed Ould Mohamed Dit Beddy
- Tagant
: Mohamed yeslem Ndi
- Guidimagha
: Ahmed Jiddou Ould Aly
- Tiris Zemmour
: Coulibaly Bocar Mansour
- Inchiri
: Hadya Camara
- Nouakchott 1
: Hama Ould Soueilim
- Nouakchott 2
: Mohamed Ahmed Ould Moueissiga
- Nouakchott 3
: Ba Amadou Tijiane
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Aleg : Atelier inter régional sur la réorganisation de l’administration territoriale

M. Cissé Seyyidi Abdel Kader, Conseiller du ministre de l’intérieur et la décentralisation, a présidé, les 16 et 17 mai 2013, à l’Auberge Espoir d’Aleg, aux côtés du Wali du Brakna, Isselmou Ould Sidi, les travaux de l’atelier interrégional sur la réorganisation de l’administration territoriale. Organisé par le MID, cet atelier, le 2e du genre après celui de Kiffa (il ya 2 jours) est financé par le PRECASP (Projet de renforcement des capacités du secteur public) et la Banque mondiale. Selon le conseiller du MID, la présente session qui concerne quelques Wali mouçaïd, Hakems, chefs d’arrondissements, conseillers des Walis et élus municipaux des Wilayas du Brakna, du Gorgol, du Trarza et du Tagant, a pour objectifs de « dresser un diagnostic de la réforme administrative qui introduit un organigramme nouveau et de formuler des recommandations pour une plus grande fluidité du service public ». A l’issue de la session, les participants ont formulé des recommandations pour une amélioration sensible des dispositions du décret 2007 du 27 mars 2007 portant statut des corps de l’administration. Ils ont proposé notamment une plus grande implication des autorités administratives aux projets relatifs à la réorganisation administrative, le renforcement du processus de déconcentration, la réorganisation du découpage des circonscriptions administratives et communales, la restauration de l’image de l’administration auprès des administrés en lui redonnant certaines prérogatives notamment dans les domaines de l’état-civil, du foncier et des élections, le recyclage permanent des autorités administratives, le renforcement des moyens matériels et humains des circonscriptions frontalières et enclavées, le recrutement d’archivistes. Quant aux formes, les administrateurs souhaitent que « le statut soit régi par une loi plutôt qu’un décret et que l’accès aux fonctions de commandement soit réservé au corps des administrateurs ». Ils demandent également un statut spécial de retraite ainsi que le droit de se constituer en association.
Dia Abdoulaye Brahim O. Ely Salem

jeudi 16 mai 2013

Sawab : Un village d’auto-affranchis sous la visière des maîtres

Sawab est selon certains chroniqueurs, le premier village des auto-affranchis dans la Guebla, celui qui retrace l’épopée d’un groupe d’esclaves ayant fui leurs maîtres et leur localité à Levreïwa, près de Tiguint. Aujourd’hui, ils seraient soumis à un chantage politique pour avoir adhéré massivement au parti islamiste Tawassoul, rompant avec le clan dirigé par le maire adjoint de Tiguint. Ce dernier reprocherait essentiellement à cette population en rupture de banc d’avoir boycotté la réunion politique qu’il avait convoqué et au cours de laquelle il voulait déclarer sa candidature à la prochaine députation. Il aurait ainsi profité d’un mini larcin commis par un jeune du village pour leur faire du chantage. Bien que sa mère, victime du vol de sa « Sejada », une natte de prière, ait pardonné au jeune chenapan, le maire adjoint aurait voulu faire de cet incident une arme de pression, pour faire libérer le jeune des mailles de la gendarmerie de Tiguint qui le détenait. Aujourd’hui, avec l’effervescence d’avant élections, le village de Sawab serait soumis à la convoitise politicarde des notables de la commune qui seraient allés jusqu’à refuser l’enrôlement d’une partie de ses habitants dans le registre des populations et titres sécurisés en cours. Pour les connaisseurs de cette partie du Trarza, la situation qui prévaut à Sawab démontre la situation difficile que vivent les populations victimes des séquelles de l’esclavage. Le malheur des affranchis de Sawab serait malheureusement d’être tombé dans une commune de Tiguint infestée d’intrigues politicardes et où les anciens maîtres tiendraient coûte que coûte à leur faire payer le prix de leur « liberté » usurpée.
C.A
Source : L'Authentique (Mauritanie)

mercredi 15 mai 2013

Ould Khawmani et le comptable de l'armée débarquent dans la prison d'Aleg

Les autorités judiciaires du pays ont décidé de transférer, le commerçant Abeidy Ould Khawamani et le comptable de l'armée, Khalifa Ould Abderrahmane à la Maison d'arrêt d'Aleg, la capitale du Brakna, située à quelques 278 km à l'Est de Nouakchott, apprend-on de sources informées. Les deux hommes sont inculpés dans le scandale financier qui a emporté plus de 410 millions d'ouguiyas une partie du budget de l'armée, que le capitaine Ould Abderrahmane (comptable de l'armée) avait prêté au commerçant Abeidy Ould Khawmani pour fructifier ses activités commerciales, selon nos sources. Les autorités judiciaires après avoir condamné les deux inculpés à 5 ans ferme, ont décidé de les transférer à la plus grande prison civile du pays, où, ils doivent purger leur peine. Notons que le ministère de la justice avait précisé dans l'une de ses déclarations que la Maison d'Arrêt d'Aleg a une capacité de 650 places.
Source : Tawary (Mauritanie)

Aleg : Atelier d’orientation au profit du CRD sur l’accélération des OMD santé

Aleg, la capitale régionale du Brakna a accueilli le 13 mai 2013, un atelier d’orientation au profit du Conseil Régional de Développement socio-sanitaire sur l’initiative présidentielle d’accélération de l’atteinte des OMD santé et sur la mise en œuvre de la Stratégie Nationale Communautaire en Santé. Cet atelier a été organisé par la cellule sectorielle de coordination de l’accélération de l’atteinte des OMD santé rattachée directement au cabinet du ministre de la santé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Wali du Brakna en présence du docteur Anne Amadou Tidjane, le directeur régional de l’action sanitaire et sociale, des Hakems, des maires, de plusieurs chefs de services régionaux membres du CRD et de personnalités de la société civile. Ouvrant cet atelier, le wali du Brakna, Isselmou O Sidi a souhaité la bienvenue à l’assistance avant de leur demander de se présenter tour à tour. Il a dit que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation sur le taux de mortalité de la mère et de l’enfant. Il a souligné que les informations disponibles du département de la santé confirment que le taux de mortalité de la mère et de l’enfant est très élevé. Donc, le ministère a jugé nécessaire d’organiser cette session de sensibilisation qui regroupe les différents acteurs de développement à l’échelle régionale. Il a conclu par une invite des acteurs présents dans la salle à s’investir activement dans cette phase de sensibilisation des communautés entamée par le ministère. Lui succédant, le DRASS a quant à lui déploré la léthargie du comité régional de développement socio-sanitaire, resté 7 années durant sans se réunir faute de médicaments essentielles dans la pharmacie. Il a en outre salué cette initiative du président de la république qui vise à assurer une meilleure couverture du territoire nationale afin de réduire au strict minimum le taux de la mortalité maternelle et infantile qui reste très élevé dans notre pays. Le docteur Youssouf Limame, expert en Ressources Humaines Santé à la Cellule OMD santé et chef du service de santé de base a présenté un brillant exposé sur la stratégie que le département ministériel compte mettre en œuvre pour parvenir à la réalisation de l’accélération des OMD santé. La Mauritanie a-t-il dit, accuse un grand retard dans la réalisation des OMD santé, comme le stipule le dernier rapport OMD de mars 2010. Ce rapport précise le spécialiste, montre qu’au rythme actuel, l’atteinte des OMD santé ne pourrait être envisagée en 2015 en dehors de mesures vigoureuses d’accélération. Les chiffres avancés par l’expert sur la tendance générale de la mortalité infantile et maternelle sont alarmants voire inquiétants. Pour les mères, 2 femmes sur 3 meurent en donnant naissance. Alors que 114 sur 1000 enfants meurent à la naissance. 660 enfants sur 100 000 décèdent à la naissance en indiquant que ces taux très élevés se trouvent dans les pays en guerre. Conscient alors de cette situation, le gouvernement mauritanien avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a mis l’accent sur l’amélioration du cadre stratégique d’intervention, avec notamment l’adoption du PNDS 2012-2020, la signature du pacte pour le financement du secteur de la santé (COMPACT 2012-2015) et l’élaboration du Cadre d’accélération des OMD Santé. Celle-ci note l’expert, s’articule autour des axes suivants, notamment le renforcement des systèmes régionaux de santé par la mise à niveau du plateau technique, le renforcement des compétences des Ressources Humaines, la communication pour le développement à travers le plaidoyer et la mobilisation sociale, le transfert et l’adaptation des expériences réussies et le partenariat avec les services régionaux, les ONG et les élus municipaux qui seront cette fois-ci au cœur du dispositif stratégique mis en place par le ministère de la santé. Quant à l’approche adoptée par la cellule des OMD santé, elle sera axée sur l’implication directe des communautés bénéficiaires. Elle reposera sur la reconnaissance et la valorisation du potentiel des individus, des réseaux sociaux et des communautés elles mêmes, mais aussi sur le partage des responsabilités individuelles et collectives dans la réponse aux besoins et dans les solutions aux problèmes identifiés. Pour ce faire, le ministère va acheter des motos pour faciliter le déplacement des chefs de poste de santé à travers tout le pays, le recrutement d’agents de santé communautaire ayant un niveau d’instruction acceptable et qui sont acceptés par les communautés locales, l’appui à la formation et au renforcement de capacité. Les intervenants ont salué dans leur grande majorité cette initiative de la cellule OMD santé et ils ont aussi affiché leur disponibilité à accompagner le département ministériel pour l’atteinte de l’accélération des OMD santé. Ils ont toutefois, émis des réserves sur la démarche adoptée par le ministère qui risque de précipiter les choses. Ils ont déploré également l’insuffisance des moyens humains et matériels dans les structures sanitaires, l’interventionnisme qui constitue une entrave à la gestion du personnel de médiacl. Certains intervenants ont tiré à boulet rouge sur la World Vision et d’autres ONG de la place. Dans son mot de clôture, le wali a demandé aux Hakems, aux maires et aux médecins chefs d’envoyer les rapports de leurs Moughataa respectives avant la fin du mois de mai.
Jules Diop (L’Eveil Hebdo) et Brahim O Eli Salem (Calame)
Source : Elfoutiyou