dimanche 3 mars 2013

UNICEF/DREFP du Tagant: Organisation des sessions de formation au profit des enseignants du Tagant

La Direction régionale à l’Education et à la Formation professionnelle du Tagant avec l'appui de l'UNICEF, a lancé, vendredi dernier, deux sessions de formation au profit des enseignants de la Moughataa de Moudjeria et ceux de la Moughataa de Tidjikja. Ces sessions de formation de deux jours chacune portent sur certains aspects pratiques de déroulement des leçons en classe APC (gérer un module d’intégration) et sur la correction méthodique et objective des copies des élèves (correction critériée). La formation a profité à plus de cent enseignants choisis selon des critères bien définis (enseignants en classes d’initiation et ceux des classes préparatoires). Le DREFP du Tagant Mr Mohamed Sedinté Samba qui était en déplacement dans la Moughataa de Moudjeria a supervisé en personne les travaux de l’atelier animé par les inspecteurs de circonscription en service dans cette Moughaataa. A Tidjikja, la session de formation qui a bénéficié à cinquante enseignants a été animée par trois inspecteurs sous la supervision de l’IDEFP de Tidjikja par intérim. Au sortir de ces deux sessions, les enseignants sont unanimes à reconnaitre le caractère utilitaire de la formation et des connaissances pratiques qu’ils en ont tirées. Notons que parallèlement à cette activité de formation, le DREFP a supervisé le lancement des activités du club UNICEF de N’Beika animées par les élèves du collège de cette localité. La cérémonie officielle du lancement de ces activités a été rehaussée par la présence du maire de la ville Ahmed Ould Bedde, le colonel de la garnison militaire de N’Beika, le directeur du collège et les représentants des parents d’élèves. L’intervention de l’UNICEF qui appuie l’éducation au Tagant depuis trois ans couvre désormais les écoles primaires et les établissements du secondaire des trois Moughattaa de la région. Cette précieuse intervention multidimensionnelle est perceptible sur tous les plans (dotation des financements pour la création des AGR, dotation en matériel horticole et en panneaux solaires, appui à la formation du personnel enseignant….) Fort de cet appui la DREFP du Tagant envisage dans un proche avenir d’organiser des sessions de formation au profit du groupe des enseignants qui n’ont pas été ciblés par la présente session.
Khalil Sow –Tagant

Tidjikja: Mohamed Ould M’Barreck répond à Birame

Le virulent discours développé à Tidjikja par le leader d’IRA, vendredi dernier, continue de susciter des commentaires aussi bien dans le milieu de ses partisans que celui de ses adversaires. Si pour les abolitionnistes de Tidjikja, les propos de Birame ont fait mouche en mettant à nu un phénomène parmi les plus abjects au monde et en s’attaquant , à juste titre, au système et aux hommes qui le nourrissent et l’entretiennent, pour les adversaires de cette vision, à l’image de Mohamed M’Barreck, Président de l’ONG lutte contre le terrorisme et le discours extrémiste, Birame fait fausse route et les propos qu’il a tenus à Tidjikja sont des propos racistes et haineux. « Je suis persuadé qu’en se comportant de la sorte, le Président de l’IRA rend un mauvais service à la couche sociale dont il est sensé défendre les intérêts. Les propos désobligeants qu’il a tenu à Tidjikja ne correspondent en rien à la réalité sociologique de cette ville où Hratines et Bidhanes cohabitent en parfaite harmonie, une ville érigée en havre de paix par les petits fils du vénérable Sidi Abdoullah Ould El Hadj Brahim. Je suis étonné que Birame comme à son habitude, n’ait pas pu cette fois-ci apporter des preuves à ses allégations. Si tant est que Tidjikja est une ville esclavagiste, il aurait été plus judicieux que du haut de sa tribune il présente ne serait-ce qu'un seul cas d’esclavage. Je suis de ceux qui pensent que des séquelles d’esclavage continuent encore à gangrener notre tissu social et qu’il faut que, tous, nous nous attaquons à ce phénomène afin de l’éradiquer. Mais en même temps, je ne cautionne pas qu’un fils de ce pays puisse proférer des propos déplacés, vindicatifs et à la limite injurieux vis-à-vis de ses compatriotes. Je conseille à Monsieur Ould Dah d’être plus mesuré et de s’inspirer des valeurs traditionnelles de notre pays que sont le courage, la retenue, la sagesse et la grandeur d’âme, pour mener son combat non pas pour diviser mais plutôt pour souder le peuple mauritanien. » Et Ould M’Barreck de renchérir : « Je ne suis pas d’accord avec la contre manifestation organisée à Tidjikja pour barrer la route à Birame même si je comprends le sentiment de dépit qui anime ceux qui en sont les organisateurs. Tidjikja est une ville hospitalière et nous ne faisons pas la différence entre nos amis et nos rivaux, tous deux sont sensés bénéficier et de notre hospitalité et de notre protection. Je dirai également un mot sur l’accusation d’apostasie faite à l’endroit du Président de l’IRA pour lui rappeler qu’il y a des lignes rouges qu’un musulman ne doit pas dépasser. Je le conseille de réviser sa position par rapport aux actes qu’il pose dans ce domaine précis. Incinérer des livres n’apporte rien au combat de l’IRA c’est plutôt un acte salissant. Je serai le premier à me sacrifier s’il faut laver l’affront fait au Coran et ce quel qu'en soit son auteur ». « Enfin, je lance un appel à tous les mauritaniens de veiller à préserver notre unité et à se tenir prêts à combattre tous ceux qui la mettent en jeu. Je lance également un appel aux mauritaniens de respecter les étrangers qui vivent parmi nous. Diplomates, Ambassadeurs, Coopérants, touristes sont les bienvenus chez nous et méritent notre respect et notre protection» dixit Ould M’Barreck !
Khalil Sow-Tagant

samedi 2 mars 2013

IRA au Tagant: Birame charge les « esclavagistes de Tidjikja » !

Le Président d’IRA Birame Ould Dah Ould Abeid est revenu longuement, vendredi après-midi lors du meeting qu’il a animé à Tidjikja, sur les attaques essuyées par son mouvement de la part de ceux qu’il qualifie de fossoyeurs de la justice et la cohésion nationales. Il s’est attaqué violemment aux esclavagistes qui continuent, selon lui, à travestir les textes religieux d’origine et qui se limitent, à dessein, à faire la promotion d‘une certaine législation islamique, dont le moins qu’on puise dire est qu’elle est foncièrement esclavagiste. Ould Dah est revenu également sur la tentative avortée de certains détenteurs d’esclaves d’empêcher la caravane de la liberté de mener ses activités à Tidjikja. « Cette tentative ridicule montre combien les pratiques de servitude ont encore pignon sur rue dans cette ville où les esclaves sont encore maintenus sous les fers » martèle le leader d’IRA . Ould Dah s’en est pris , par la suite, aux accusations d’apostasie dont il est l’objet précisant que jamais il n’a été question pour lui de brûler le Coran qui renferme le message divin libérateur fondé sur l’égalité des musulmans quelque soit leur origine ethnique ou communautaire. Pour terminer le leader de l’IRA a tenu à préciser que les Hratines ont toujours joué un rôle de premier plan en Mauritanie et particulièrement au Tagant et à Tidjikja où contrairement à la version consacrée, c’est plutôt un Hartani et non Sidi Ould Moulaye Zein qui a tué Xavier Coppolani. Il convient de souligner qu’avant la tenue du meeting, les militants d’IRA ont organisé une marche dans la matinée qui a emprunté la route longeant le marché de Tidjikja. La marche organisée sous haute tension s’est déroulée heureusement sans heurts. C’est surtout lors de l’arrivée du leader d’IRA au meeting dans l’après-midi qu’un groupe de jeunes manifestants hostiles au discours du mouvement anti-esclavagiste, est venu s'exprimer violemment aux cris « Birama n’est pas le bienvenu à Tidjikja ! Nous sommes contre le discours d’IRA ! Pour le respect des fondements de l’Islam ! ». Réagissant à l’acte posé par ces jeunes manifestants, Birama n’a pas hésité à les qualifier ni plus ni moins de bande de racistes et de suppôts du chauvinisme.
Khalil Sow – Tagant

mercredi 27 février 2013

Tagant: Organisation à Tidjikja d’un atelier de sensibilisation sur le traitement et la conservation de l’eau

Un atelier de sensibilisation sur le traitement et la conservation de l’eau à domicile s’est tenu, lundi dernier, à Tidjikja au profit des populations locales (chef de ménage, représentants de la société civile…) Il s’est agi au cours de cet atelier, organisé par la Direction de l’Hydraulique avec l’appui de l’UNICEF, d’expliquer aux participants les conclusions de l’étude portant sur la conservation de l’eau et les méthodes de traitement pour la rendre potable. L’étude réalisée par la Direction de l’Hydraulique au niveau de plusieurs localités du pays a fait ressortir que la qualité d’une eau potable à l’origine peut se détériorer du fait de sa mauvaise conservation. Le communicateur a appuyé ses propos sur des analyses microbiologiques réalisées au niveau des sites pilotes et l’extrapolation plus ou moins objective qui en a été déduite. La direction de l’Hydraulique à l’origine de cet atelier de sensibilisation a promis de baser son intervention sur la production locale du Chlore (plus efficace que le Javel) afin d’aider au traitement efficace de l’eau au niveau des foyers du Tagant et partout ailleurs en Mauritanie où le besoin se fera sentir. L'atelier a été supervisé par le Directeur de l’Hydraulique Mr Mokhtar Ould Mohamed qui avait à ses côtés le Wali adjoint par intérim Seck Amadou Demba, le Hakem de la Moughataa de Tidjikja Mr Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, l'adjoint au maire de Tidjikja Mr Horme Ould Khouweilimou et le Directeur régional de l'Hydraulique Mr Mohamed Ould Kory. Notons enfin qu'un CRD portant sur la programmation des forages au niveau du Tagant a été présidé, la veille, par le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall. Ce Comité régional de développement regroupait outre le Wali du Tagant, le Directeur de l'Hydraulique, les Hakems des trois Moughataa du Tagant, les élus de la région, le Directeur régional de l'hydraulique et ses collègues des autres services.
Khalil sow- Tagant

La mairie de Boghe un casse – tête chinois pour l’UPR ?

Les partis politiques sont déjà en ordre la bataille pour gagner le potentiel de Boghé. Jouant les uns contre les autres, gouvernement et opposition cherchent voies et moyens pour attirer ou garder dans leurs camp la force électorale de la ville. Le réveil, l’animation de la vie des partis, l’extension de leur action politique en dépend d’une certaine façon. S’il en est ainsi, c’est que la force électorale est un méta-pouvoir susceptible de créer un rapport de force favorable, nu vent favorable en navigation politique. C’est d’ire qu’un leader politique qui a un terrain sur le quel il exerce grandement une influence est un mastodonte en orbite. Le lien avec un terrain est un capital politique qui transforme les pions en cavalier, en roi. C’est un formidable potentiel pour atteindre le pouvoir et influer sur la sphère décisionnelle de l’appareil étatique. Boghe fut justement pour ses fils ce territoire – lance rampement dynamique facilitateur de l’extension de leur pouvoir politique. En effet, par militantisme, les Bogheens ont fait un don de suffrage à leurs frères ainés pour qu’ils grandissent. Cette tendance fut maintenue, poursuivie et dans une certaine mesure consolidée par une volonté atavique d’agir collectivement, solidement pour un cousin. Sécurité sociale exige ! Mais qu’est – ce Boghé à obtenu par voie politique ? Rien. Est-on enclin à répondre. Enfermé dans la logique de positionnement sur le dispositif du pouvoir, l’élite politique ne s’intéressait à la communauté que dans la mesure où celle – ci favorise ce bien. Boghé ressemble en effet à un No Man’s land où les politiciens viennent se servir sans servir. En agissant de la sorte, elle a dissout les liens politiques avec son support communautaire et a fait les frais de ses erreurs. Et ce sont ces erreurs qui ont permis à d’autres d’en recueillir les avantages ; et du coup à facilité à la ville un retour à soi : les espérances déçues sont donc à l’origine de changement de couleur. Si l’on tient sincèrement compte de son potentiel, démographique, ses ressources humaines de qualité, Boghé peut devenir autre chose que ce qu’il est aujourd’hui. Mais cette ville se heurte à un certain nombre d’écueils qui ont presque tous trait à son rapport au pouvoir : sa force politique est récupérée à des fins strictement personnelles. Pour donner une expression qualitative à son poids politique, Boghé a cessé d’entretenir avec ses fils un commerce qui confine à l’hypocrisie : on paie cash ses erreurs. Preuve ? L’alignement systématique sur les positions des hommes politiques n’est plus spontané et pour faire exemple les Bogheens ont collectivement, par voie électorale, ajusté le traitement des problèmes locaux aux choix des hommes politiques. C’est ce recentrage qui, à mon avis, a permis Boghé d’identifier ses besoins et de glisser doucement vers l’opposition, nouvelle espérance. Voilà comment les populations déplacent le pouvoir pour sanctionner. Le pouvoir est mobile. Il n’est d’aucun parti précis. Il peut s’exercer par n’importe qui.
UPR ou PRDS à Boghé
La recherche de subsides qui explique la mobilité politique semble montrer que la composition de l’URP de (Boghé) ne diffère que relativement du défunt PRDS. Ce rapprochement trop ostensible fait que l’action de l’UPR pour établir sa puissance (héritée de l’ex parti dominant) s’accompagne d’une crédibilité déclinante : L’ UPR, PRDS revue et corrigé, se retrouve dans la situation peu agréable du vaincu et peine à trouver dans ses rangs un moyen de déboulonner la mairie pour la soustraire de l’opposition. Le format du legs ne peut amorcer la solution du casse tête chinois ; parce qu’elle utilise les mêmes combinaisons politiques qui on traversé les différents régimes du pays. Elle n’a pas pu engager donc une action, en profondeur, pour faire revenir la confiance sur l’UPR. Comment relancer l’audience ? Qui dira « Yes I can » ? Montrez vos muscles ! En tout cas le baobab semble parfaitement adapté à son sol. Son nom pré politique est lié à un mérite. Cette aura lui donne une assise électorale. Mais, laissons plutôt au thermomètre politique le soin de jauger les puissances. Ce qui est sûr, c’est que la propension à recourir à n’importe quoi pour accroître des chances de succès offre peu de l’attitude ! Il est difficile aujourd’hui de gaver la localité de mythe. Seules les actions pleinement altruistes et concrètes exercent un effet sur la conscience collective. C’est dire que le candidat potentiel à la mairie doit miser sur un travail « Constructiviste », une présentation d’immenses chantiers. Il faut donc un homme de calibre détenant une emprise politique liées aux défis relèves car ce sont les prises en charge des besoins qui conditionnent et instaurent une véritable personnalité locale.
Sy Alassane Adama Philosophe Cridem

samedi 23 février 2013

Le secrétaire exécutif régional de lutte contre le Sida au Guidimakha et au Gorgol au tour d’une table avec ses partenaires pour le choix d’activités prioritaires

Quelques semaines après le lancement de la campagne de lutte contre le sida au Guidimakha par l’ong ADIG, lancement dont le coup d’envoi a été donné par Mr Mohamed o/ Kehel, le représentant de l’exécutif régional dans cette wilaya où l’ignorance, la migration viennent s’ajouter à la pratique de l’excision pour faire d’elle une zone de forte vulnérabilité. C’est dans ce cadre que dans la journée du jeudi, 21/2/2013, Mr Bass Aboubakrine, secrétaire exécutif régional de lutte contre le sida au Guidimakha et au Gorgol a réuni ses partenaires de la wilaya en vue de choisir d’activités prioritaires de la wilaya dans les six mois à venir et qui sont à soumettre aux partenaires et à des financiers. Ainsi donc le directeur régional de l’éducation nationale et de la formation professionnelle du Guidimaka, Mr Salek o/ Bilal, Diallo Demba, cadre à la délégation régionale du Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports, le représentant de l’orientation islamique au Guidimakha étaient aux cotés d’autres partenaires au rang desquels se trouvaient également Diop saidou, sg de l’hôpital régional de sélibaby, le maire de la commune de tektaké et d’autres personnalités. Les participants à cet atelier de quelques heures ont eu droit à un exposé ,exposé au cours duquel, Mr Bass a souligné l’existence de quatre centres de soins des personnes atteintes de V I H/Sida ,à savoir celui de Kaédi, Nouadhibou, Nouakchott et celui de Kiffa , avant d’annoncer l’idée de la création d’un comité régional de suivi de ce fléau dans cette partie de la Mauritanie où trois séropositifs ont été découverts parmi les 2800 personnes dépistés volontairement par l’institution qu’il représente. A lui d’ajouter que l’état Mauritanien a décidé de disponibiliser chaque année un montant de 100 millions de son budget pour la prise en charge des personnes infectées. Par la même occasion a-t-il ajouté qu’avec le retour du Fond Mondial 400 malades seront pris en charge. En fin dans les locaux de la wilaya, pendant quelques heures les représentants des secteurs ministériels présents au Guidimakha, la société civile et les membres de l’Association des Oulémas mauritaniens ont partagé sur les cinq axes et le plan opérationnels régionaux pour la période de 2012/2013, lequel se trouvant dans le programme du Secrétariat exécutif national de lutte contre le sida pour la période 2011/2015. Signé : Amadou Bocar Ba /Gaynaa Cridem

vendredi 22 février 2013

Boghé : Une évacuation musclée !


Sur ordre du procureur de la République pour la Wilaya du Brakna, un greffier auprès du Tribunal régional d’Aleg, sous une forte escorte policière, a sommé jeudi matin, les occupants d’un lot situé à l’entrée de la zone commerciale de Boghé Escale d’évacuer les lieux sous les regards de nombreux curieux. Ce terrain de 480 m2 appartenait jusque-là à M. Hamoud Ould Maouloud, commerçant établi à Boghé depuis le milieu des années 50, sous le permis d’occuper N°98 établi en 1984 par le Wali du Brakna. Pour mettre en valeur cette portion de terre très prisée, le commerçant avait signé un contrat avec la NAFTEC en 1985 qui y établit une station de distribution de carburant. Cependant, ce mariage ne fera pas long feu car un litige opposera M. Maouloud à la société. Selon ce dernier, « un jugement rendu en 2002 avait exigé la NAFTEC de lui verser 16 millions d’UM pour dommages et intérêts et de retirer ses pompes et cuves ». La société avait alors fait appel de ce verdict. C’est dans la foulée qu’elle a vendu en 2012 le lot à M. Abderrahim Ould Sejjad faisant prévaloir ses droits de propriété. Selon certaines sources, la NAFTEC (société Algéro-mauritanienne) avait signé un protocole d’accord avec l’Etat mauritanien qui s’était engagé à lui concéder toutes les stations où elle avait installé ses pompes et cuves. M. Hamoud qui se déclare « surpris par cette décision du Procureur alors que l’affaire est encore pendante devant la Cour Suprême », entend poursuivre son combat jusqu’au bout pour protester contre ce qu’il appelle « une expropriation arbitraire qui résulte du trafic d’influence qui gangrène notre système politico-judiciaire ». Pour l’instant, les occupants des lieux (soudeurs, boulangers, réparateurs Michelin, vendeurs de méchoui), tous des locataires ont été déguerpis par le commissaire Isselmou O. Abdallahi et ses éléments (affaire à suivre). Dia Abdoulaye

Aleg : Destruction de quantités de stupéfiants

Les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires régionales de la wilaya du Brakna ont organisé, jeudi, à Aleg, une opération d'incinération de quantités de drogues et de boissons alcoolisées. Cette opération qui s’est déroulée sous la supervision du conseiller juridique du Wali du Brakna a permis de détruire19, 350 kg de drogues et de 4 bouteilles d’alcool. Les quantités de stupéfiants détruites ont été saisies par la police et la gendarmerie sur des personnes au cours de leur arrestation. ANI

mercredi 20 février 2013

Tagant : En réponse à la crise nutritionnelle qui sévit dans la région l’ong Mundi avec l’appui de l’UNICEF distribue des kits Wash

Après la phase d’identification qui a permis de retenir 26 postes de santé et de cibler 100 femmes relais et 10 facilitateurs qui ont été formés sur les règles d’hygiène et d’assainissement et sur les méthodes de traitement de l’eau, l’Ong Mundi APSD procède actuellement au Tagant à la distribution des KITS Wash par au profit des centres de santé et des couples mères-enfants. Ces KITS composés de lave main, de savon, de grésine, de javel, du chlore, des seaux à robinet et des pots, permettront aux bénéficiaires de lutter efficacement contre la propagation des maladies liées au manque d’hygiène. Il s’agit dans la pratique de lutter contre la défécation à l’air libre (gestion des excrétas), de faire la promotion du lavage des mains avec du savon et s’approprier les techniques de traitement de l’eau. Cette phase de distribution concerne 14 centres et postes de santé de la Moughataa de Tidjikja (CS Tidjikja, Hôpital de Tidjikja, Tentemlel, Rachid,Lahweitattt, Nimlane, Iguevane, Nbat,Ghoudiya,Timbrehim, Vrea Temat, Oudey Mejbour, Khams Teydoum, Grav El Kheir), 10 centres et postes de santé de la Moughataa de Moudjeria (Cs Moudjeria, Nbeika, Ntitam, El Mechra, El Housseynia, Achram, Letvetar, Siyassa, Achram-Tagant, Guelagua) et 2 centres et postes de santé de la Moughataa de Tichit ( Tichit, Lekhcheb). Notons que la distribution de ces Kits au Tagant a été effectuée par le coordinateur nationale du programme Wash Inut Mr Mohamed Lemien Ould Sidatt et des assistantes Mmes Mariem Fall et Najia Mint Mohayjib sous la supervision du Président de l’Ong Mundi Mr Lagdhaf Ould Merzoug .
Khalil Sow- Tagant

mardi 19 février 2013

Enfin, une zone franche.

Depuis quelques années, on assiste à une polarisation de plus en plus accentuée de la scène politique Mauritanienne. Les partisans du pouvoir clament, haut et fort, que les voyants du tableau de bord du pays sont tous au vert. Dans l’autre camp, celui des oppositions, on considère que les premiers sont tout simplement daltoniens. Ils estiment, à des degrés divers, selon qu’on appartienne à l’une ou l’autre des oppositions, que le pays est dans une situation inquiétante ou chaotique. De façon objective, la réalité est, sans doute, à chercher entre ces deux extrêmes. Il est évident que nous ne sommes ni au paradis, ni en enfer. Il est amer de constater qu’aucun espoir de rapprochement entre des différentes composantes du puzzle constitué par les acteurs politiques, ne pointait à l’horizon. Cependant, une lueur d’espoir peut être perçue à travers la toute récente création de la zone franche (ZF). Ce qualificatif, devenu exception et vertu rare dans notre cher pays, augure, à lui seul, d’un début de changement significatif et constructif. Dans la ZF, les responsables et politiciens seraient tenus de nous donner les vrais chiffres pour les premiers, et les seconds n’auront d’autres choix que de nous dévoiler la réalité de leur pensée et démasquer leurs arrière-pensées. Quant aux projets de société, grâce à l’obligation de franchise, ils se rendraient compte qu’ils ont le même. Autant dire, aucun. Dans la ZF, le rouge serait rouge, et le vert tel quel. Dans la ZF, on pourra délocaliser notre TVM qui saura respecter le genre, malgré son ambiguïté dans notre univers d’amalgames mondialisés. Elle saura, par exemple, et franchement, que le féminin de Burkinabé n’est pas Burkinabaise. Elle saura qu’un carambolage est à plus significatif, en terme de priorité, que la réunion du Ministre x avec le Monsieur y, et qu’un tour d’un Ministre au sein des services relevant de lui n’est pas un évènement. Aussi, elle prendra l’habitude, et ce ne sera pas chose aisée, de ne pas nous présenter, à la une, l’ouverture/ clôture d’un séminaire sur l’allaitement, comme un Scoop à la Wikileaks. Elle perdra, notre aimée TVM, la fâcheuse habitude de parler des notables dans un État de droit. En exclusivité, la ZF, sera le lieu où nous veillerons à organiser toutes les cérémonies de prestation de serment. Ainsi nous assurerons qu’en posant une main sur le livre saint, et en levant l’autre, le nouvel assermenté pense, franchement, aux conséquences du parjure. Dans la ZF, nous pourrions avoir des instances juridiques franches. On permettrait ainsi à tout citoyen, de pouvoir frapper à la porte d’un greffier pour recouvrir facilement ses droits auprès du juge. Les recours seraient ainsi garantis à tous les mauritaniens. Dans la ZF, il nous serait plus facile de nous dire, avec toute franchise, la vérité sur le passif humanitaire. Nous ferions, ensemble, à notre manière, une vérité/réconciliation. Nous pourrions aussi en profiter pour parler, pourquoi pas, de l’esclavage. Il n y aurait pas de sujet tabou en ZF. Dans la ZF, les choses seraient sérieuses. Par exemple, les responsables, y compris les missions du FMI et de la World Bank ne pourront nous présenter des situations mirobolantes, pour nous faire imaginer que nous appartenions au G20. Ils seraient tenus, en ZF, de nous expliquer ce qui, vraiment, marche à merveille, ce qui l’est moins, ainsi que ce qui ne va pas du tout. Comme ça, nous saurons, enfin, où est ce que nous en sommes réellement. Est-ce que nous sommes toujours PPTE (pays pauvre très endetté), statut que nous avions considéré comme un exploit économique, comparable à celui des pays émergents ? Est-ce que nous avons évolué vers un statut de PPE (pays pauvre endetté), ou celui, moins contraignant en raison du non endettement de PP (pays pauvre) tout simplement. Plus encore que ce que vous pouvez imaginer, la ZF peut être utilisée comme laboratoire pour améliorer notre démocratie. Ce phénomène étranger à nos valeurs, que l’occident nous a imposé, comme condition nécessaire, mais pas suffisante, pour continuer à nous aider. La preuve de la nécessité de bien adapter ce concept, est tout simplement le fait que nous le qualifiions de processus depuis près de trois décennies. Pour cette adaptation, nous pourrions, par exemple, organiser des élections sur modèle réduit. Les résultats de cette modélisation pourront être capitalisés, ultérieurement, à l’échelle du pays. Grâce au modèle réduit, nous aurions appris comment, ensemble, et dans toute notre diversité, préparer, organiser et conduire des élections quelconques. Nous nous accorderons, par consensus, que nous sommes nos propres observateurs nationaux et internationaux. Ainsi, nous aurons consacré l’une de nos valeurs ancestrales : le consensus sorti de la tente ou l’arbre des palabres. Notre pacte de nation aura été scellé. Nous aurions appris, et c’est une évolution/révolution à accepter les résultats des élections. Ainsi, le perdant se résignera à la séparation du pouvoir (le quitter). Le malheureux élu (la tâche est titanesque), s’accommodera de la séparation effective et réelle des pouvoirs. En ZF, on n’aura d’autres choix, que de mettre la personne qu’il faut à la place qu’il faut. La raison en est simple. L’obligation de résultat l’exige. Que tous soient de la même tribu, de la même région, de la même ethnie, importe peu. Ce qui est indispensable, est qu’ils soient compétents, intègres, motivés et justes. Notre souci d’obtenir un label de qualité l’exige, et notre souci de généraliser cette expérience inédite (et imaginaire pour l’instant), le nécessite. L’idée de zone franche est bonne. Son impact dépendra de l’usage qui en sera fait, et de la dynamique qu’elle pourra susciter. La nomination de Mr Smail à la tête de la présidence de son autorité est rassurante. En bon mathématicien, il a su gérer l’infiniment petit (gazra). Maintenant il a besoin de tout son talent pour réussir l’infiniment complexe. Loin de moi donc toute velléité de la caricaturer. C’est tout simplement par souci d’exprimer que le pays tout entier, a grandement besoin de franchise. Pour ce faire, il faut que tous se parlent et de façon sereine. L’avenir de notre chère patrie en dépend. Feu Mokhtar Ould Daddah avait dit : « la Mauritanie sera ce qu’en fera sa jeunesse » Feu Habib Ould Mahfoudh prédisait : « la Mauritanie sera ce qu’en feront ses femmes » Sans avoir la prétention de vouloir être cité avec le père de la nation, cet homme d’État hors pair, ni avec cet intellectuel brillantissime, je me permets de dire que la Mauritanie sera ce que nous en feront tous, ou ne sera pas.
Source : Debellahi
Cridem

dimanche 17 février 2013

Tagant : Organisation à Tidjikja d’un atelier de renforcement des capacités des parties prenantes du GEF-SGP

L’Association pour l’auto développement (AMAD) a organisé à Tidjikja après Nema, un atelier de deux jours portant sur le renforcement des capacités des parties prenantes au Micro financement du fond de l’Environnement Mondial. Les travaux de cet atelier, financé par le programme de Micro financements du fond mondial de l’Environnement ( PMF-FEM ou SGP-GEF) du PNUD, ont été marqués par le discours du président de AMAD Mr Ba El Hadj, le discours de l’adjoint au maire de Tidjikja Mr Horme Ould Khouweilismou, celui du coordinateur national du programme de Micro financements du fond mondial de l’Environnement ( PMF-FEM ou SGP-GEF) et le coup d’envoi officiel donné par le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall qui dans son discours a mis l’accent sur les efforts déployés par l’Etat sous l’impulsion du Président de la République visant la préservation de l’environnement. Par la suite, les travaux en plénière ont porté sur la présentation des conventions de l’environnement ratifiées par la Mauritanie. Il s’agit notamment de la convention sur le changement climatique, la convention sur la biodiversité, la convention sur la dégradation des sols, les conventions sur les polluants organiques persistants et une présentation sur les eaux internationales. Ces conventions sont des domaines focaux du FEM. Au cours de ce même atelier une présentation a été faite sur le programme de micro financement et le processus de financement des projets soumis par les ONG, la projection d’un film des exemples des ONG éligibles au programme et la présentation d’un sketch sur l’impact négatif des sachets plastiques. Notons que le programme GEF-SGP a financé depuis 2001 à ce jour 178 projets pour un montant global de trois millions cinq mille dollars. Ces financements ont concerné principalement neuf Wilayas de la Mauritanie.
Khalil Sow-Tagant <

samedi 16 février 2013

Tagant: Mort d’homme à Tentemlel suite à une bagarre!

Sid’ Ahmed Ould Khattra trente ans gérant de la station d’eau de Tentemlel a trouvé la mort ce matin suite à une bagarre qui l’opposait à Nemine Ould Lmdermez un jeune d’une vingtaine d’années. Ould Khattra aurait reçu un coup de couteau mortel et aurait succombé aussitôt suite à une forte hémorragie. Issus tous deux de la collectivité des Ehel Moyhmid, les deux jeunes s’en voulaient à mort et attendaient apparemment la première occasion pour en découdre. Le procureur de la république en charge du Tagant, le chef de brigade de la gendarmerie et le médecin chef de la Moughattta de Tidjikja sont actuellement à Tentemlel pour constater le décès et engager les formalités qui s’imposent. De sources proches des notables de la collectivité des Ehel Moyhmid, cette affaire pourrait se solder par un arrangement entre les deux parties très liées (appartenance tribale commune, liens de sang…).
Khalil Sow –Tagant

jeudi 14 février 2013

Kaédi: pour une cité viable!

Il n’est pas du tout aisé de circuler, ne serait-ce qu’à pieds dans nos quartiers, même ceux qui sont nouvellement crées. A Gattaga, Touldé, Gourel Sagha, ces quartiers traditionnels ont existé depuis des centaines d’années, car ils ont précédé l’urbanisation et la planification pour les infrastructures de base telles que des écoles, dispensaires et autres. Mais, est-ce une tradition perpétuée ou alors un laxisme de la part des services et autorités publics ? Le constat est que, tout autour de Kaédi, avec la naissance de nouveaux quartiers, en l’occurrence Wandama, Aéroport, Kebbé, Legleibatt, le Nord Est de Jedida, les maisons se superposent les unes sur les autres comme si elles ont été occupées sans la moindre présence d’une administration quelconque. Les voies de passage, pour ne pas dire routes ont été bouchées à telle enseigne qu’on les compare à des tunnels, où par endroits, une rue qui, au début donne espoir de bonne allure finit elle aussi par prendre la forme d’un entonnoir qui, à son tour dissipe complètement tout espoir de cheminement même celui d’un piéton. Pourtant, dans certains de ces quartiers des Millions d’Ouguiyas ont été investis, de belles et somptueuses villas construites, mais il est regrettable que les voies d’accès sont complètement sinueuses et obstruées par l’occupation anarchique et débridée ; et auxquels problèmes, la solution de redressement n’est pas du tout tardive, mais ne semble pas non plus être inscrite au programme de nos autorités compétentes. Quant à la zone Nord de Kaédi (K. Nord), communément appelée Tinzah, où les occupants viennent de partout, quartier qui constitue le seul vecteur directeur pour l’extension de la ville de Kaédi, risque de subir le même sort. Pourtant, c’est le moment ultime pour parer à tout débordement, toute occupation illégale et anarchique de la voie publique et des aires destinées aux infrastructures de base. Encore, les habitants de K.Nord, vue sa position par rapport à l’aéroport de cette ville, s’inquiètent du sort qui leur est réservé quand la traversée de cet endroit sera interdite. Ces populations demandent aux autorités locales et même nationales de leur trouver une solution qui leur permettra de vaquer à leurs occupations sans être handicapées par cette nouvelle mesure qui s’annonce. Alors ils sollicitent la construction d’une route qui pourra relier toute la zone(K.nord) au centre ville, où se déroulent toutes leurs transactions quotidiennes. Peut-être, il serait trop de demander que tout lotissement doit commencer par une indication juste et définitive des voies publiques (routes, rues et ruelles), les installations de circuits d’eau et d’électricité, l’aménagement de places publiques, des écoles, des marchés et centres de santé. Ainsi, les populations auront une conduite à tenir pour le respect de ce code. Sans cela, venus de la campagne, de la brousse, les bédouins et les campagnards, non seulement s’installent sans autorisation ni permis d’occuper, finissent également par créer un désordre parfait en faisant disparaître tout ce qui existe, faisant prévaloir leurs propres lois en érigeant de nouvelles bornes constituées de pneus enfuis dans le sol la plupart du temps ; c’est le plus souvent l’origine des conflits et surtout dans les zones déjà loties. Alors, avec le potentiel en matière d'espace que dispose la Mauritanie, pour mener à bien la fixation des populations, en l’occurrence, le morcellement, le partage, l’organisation, des quartiers ; l’exigence du respect de la chose publique par l’autorité compétente et l’abandon du phénomène (gazra) qu’on ne trouve ici qu’en Mauritanie, sont les principes de base pour mener à bien tout chantier de lotissement.
Mohamedou B. Tandia Tel : 22078792

Tagant: Formation d’auxiliaires vétérinaires

Trois auxiliaires vétérinaires issus de la Moughataa de Tichit ont bénéficié d’une formation initiée par le PDDO avec l’appui de la délégation générale de l’élevage et la collaboration de la délégation régionale MDR du Tagant. Ces agents sont formés sur les pratiques vétérinaires essentielles ainsi que les activités professionnelles qu’ils seraient appelés à exercer dans leurs localités respectives. Assurée par le chef de service de l’élevage à la délégation MDR du Tagant Mr Bah Mohamed Mahmoud Ould Daoud, la formation a porté sur les modules suivants : les pathologies infectieuses, la prophylaxie générale, les maladies parasitaires, la petite chirurgie, les méthodes de prélèvement et les techniques d’empoisonnement des fauves prédateurs. Les stagiaires ont bénéficié des cours théoriques et des séances pratiques supervisées par le formateur. La fin de la formation a été sanctionnée par un examen de fin stage à l’issue duquel tous les candidats sont déclarés admis avec mention. De retour à Tichit, les auxiliaires sont repartis avec une quantité de médicament et du petit matériel leur permettant de pouvoir entamer aussitôt leur mission. Mais selon Mr Bah chef de service de l’élevage MDR du Tagant, l’idéal serait plutôt de mettre à la disposition des stagiaires des petites pharmacies dotées d’une gamme variée de médicaments capables de leur permettre de donner suite efficacement aux différentes pathologies animales qui pourraient sévir dans leur zone. Notons enfin que cette formation financée par le Projet de Développement Durable des Oasis (PDDO) a déjà bénéficié à un auxiliaire vétérinaire de la commune d’El Wahat. Khalil Sow-Tagant

lundi 11 février 2013

Tagant: La coordination régionale du Masef organise une journée de sensibilisation pour l’abandon des MGF

La coordination régionale du Ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille chargée du Tagant a organisé, lundi 11 février, une journée de sensibilisation portant sur la promotion de l’abandon de la pratique des mutilations génitales féminines. L’ouverture officielle de cette journée de sensibilisation a été marqué par un échange de discours entre le conseiller du Wali du Tagant chargé des affaires sociales et politiques Mr Niang Hamat Abou et Mme Aminetou Mint Neama Coordinatrice régionale du Masef. Par la suite lecture a été faite de la déclaration des professionnels de la santé sur l’excision et la fatwa des Ulémas mauritaniens sur l’abandon de cette pratique. En outre, les participantes ont suivi avec intérêt des communications portant sur la définition de l’excision, son ampleur, ses conséquences immédiates et à long terme, pourquoi est-elle pratiquée, les MGF comme violation des drois humains et comment promouvoir l’abandon volontaire de cette pratique par les communautés. Enfin la coordinatrice régionale du Masef, l’Imam de la mosquée Douat d’Argoub et le coordinateur de la commission départementale de la promotion de l’abandon des MGF, ont animé un débat à la station FM régionale de Radio Mauritanie au cours duquel, ils ont expliqué aux populations les dangers liés à la pratique prohibée des MGF mais également les bienfaits de l’abandon de cette pratique barbare.
Khalil sow –Tagant