vendredi 16 novembre 2012

Ouverture à Nouadhibou d'une conférence internationale sur les pêcheries artisanales, côtières et céphalopodières en Mauritanie .

image manquante Une conférence internationale sur les pêcheries artisanales, côtières et céphalopodières en Mauritanie sous le thème : "forte demande pour ressource limitée " a débuté ses travaux mercredi à Nouadhibou avec la participation des experts nationaux, des intervenants dans le secteur de la pêche et des invités venus du Sénégal, du Maroc et de la France. La rencontre de cinq jours est organisée par l'institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches (IMROP) avec le concours financier de la coopération espagnole, permettra de donner un avis scientifique aboutissant à une meilleure exploitation de ce sous- secteur. Supervisant la rencontre, le ministre des pêches et de l'économie maritime, M.Eghdafna Ould Eyih a souligné l'importance socioéconomique et culturelle du sous secteur de la pêche artisanale et côtière et leurs industries annexes, intérêt manifesté à travers la procréation de revenus pour vivre 40.000 familles et une production annuelle de 200.000 tonnes pour une valeur de près de 30 milliards d'ouguiyas. Il a ajouté que le secteur apporte une contribution significative à la sécurité alimentaire des populations mauritaniennes. Au sujet de la nature des captures, le ministre a noté que sur 70 taxons capturés, le sous- secteur ne repose que sur le poulpe et les clupéidés (sardinelle et plus récemment l'éthmaloses qui ont représenté les ¾ de ce segment en 2011. Il a ajouté que la surexploitation du poulpe est déjà confirmée et que la sardinelle ronde est pleinement exploitée. Pour pallier à cette situation, le ministre a précisé que le nouveau plan de gestion de la pêche artisanale et côtière encourage une diversification par la mise en exploitation de plusieurs espèces actuellement peu exploitées comme sardinelle plate, sardine, rouget, cymbium et praires. Pour sa part, la représentante de la FAO à Nouakchott, Mme Meriam Mehamat Nour, elle souligné l'importance de cette conférence scientifique pour la valorisation des ressources halieutiques, surtout les pêcheries artisanales et côtières dont l'apport est probant en terme d'opportunités d'emploi et des entrées en devise. De son côté, le directeur de l'IMROP, M.Mohamed M'Bareck Ould Soueilem a précisé que la gestion rationnelle du poulpe nécessite une évaluation scientifique des quantités des captures autorisées. AMI

jeudi 15 novembre 2012

Lancement à Boghé du projet « Amélioration des Conditions de Vie des EJT de Mauritanie »

C’est dans les locaux du siège de cette association qui vient de s’implanter à Boghé, que les responsables de l’ONG ont donné le coup d’envoi des activités du projet en présence de Messieurs N’Diaye Djibril, Samba Lô, Diakitté Ibrahima et Bakari Simaka, respectivement adjoints au maire, secrétaire général de la mairie et inspecteur départemental de la culture, de la jeunesse et des sports. Ce fut l’occasion pour le représentant local de l’Association pour l’Insertion des Enfants et Jeunes Travailleurs de Mauritanie (AIEJ/M), Abdoulaye Mamadou Bâ, de prononcer une allocution pour expliquer les raisons qui fondent la mise en place de ce projet ainsi que ses principaux bénéficiaires. Le projet a précisé le représentant va durer 18 mois au profit des enfants travailleurs et de leurs familles. Il sera mis en œuvre dans trois villes, Boghé, Bababé, et Kaédi. Ce projet est soutenu par l’Union Européenne, l’AECID, le parlement d’Andalouse et Save The children. Le projet vise l’amélioration des enfants travailleurs et de leurs familles grâce à l’éducation non formelle, la formation professionnelle, et l’insertion socio-économique à travers des activités professionnelles non nocives et le renforcement des acteurs non étatiques a déclaré Abdoulaye Bâ. 247 enfants et jeunes travailleurs identifiés dans la ville de Boghé après une enquête vont bénéficier du projet. Une trentaine seront alphabétisés, 16 seront formés en couture, 10 dans le métier de coiffure pour une durée de six mois et 20 autres seront formés en informatique pour une durée de trois mois. Des cours de soutien seront dispensés aux bénéficiaires également. La cérémonie a vu la participation de plusieurs élèves du collège et de parents d’élèves. Jules Diop Cp Brakna Cridem

mercredi 14 novembre 2012

Néma :Le CNITIE sensibilise les élus et la société civile sur la transparence dans les industries extractives

Des journées de sensibilisation sur la transparence dans les industries extractives se sont ouvertes, samedi, à Néma , capitale du Hodh Echarghi. Organisées par le Comité National de l’Initiative de Transparence des Industries Extractives (CNITIE), en collaboration avec la coopération allemande (GIZ) et la Banque mondiale, cette rencontre a pour objectif la sensibilisation des élus de cette wilaya, sur les règles de transparence et les normes de l’ITIE spécifiques aux industries extractives Cette rencontre de 48 , dont l’ouverture a été supervisée par le wali du Hodh Echarghi et le président de l’ITIE Sidi Ould Zeine, devra permettre aux maires, députés, sénateurs et représentants de la société civile d’échanger avec les techniciens des départements du pétrole et des mines, des compagnies minières en activités en Mauritanie, dont Tasiast et MCM mais, aussi, tous les opérateurs du secteur des mines et des hydrocarbures. Ouvrant les travaux, le président du Comité national de transparence dans les industries extractives Sidi Ould Deh Ould Zeïn, a mis en exergue les acquis du pays, en matière de transparence dans les industries extractives, notamment sa citation, en 2012, comme pays conforme aux normes de l’ITIE. Avec cette distinction, la Mauritanie fait courir les plus grandes compagnies d’exploration et d’exploitation minières, indique le président du CNITIE. Ould Zeine a expliqué aux participants la portée des principes de la transparence et de normes ITIE, soulignant qu’il convient à ce que « le citoyen puisse être informé sur tout mouvement de fonds et financements issus des industries extractives, notamment de la part des compagnies d’exploitation et des bailleurs ». ANI

Kiffa – administration v/s habitants quartier Socogim : Le bras de fer continue

Le contentieux foncier, opposant les autorités locales aux populations du quartier de SOCOGIM, dans la périphérie-est de Kiffa, continue de susciter des vagues. Les autorités, après avoir octroyé les lieux à ladite société, il y a quelques années, s’emploient, inlassablement, à en déloger les pauvres populations, marginalisées et vulnérables, qui y résident, parfois depuis des décennies. Généralement poussées par la dégradation des conditions de vie en brousse ou par le souci de l’éducation de leurs enfants, les populations rurales des villages environnants ont entrepris un exode massif et incontrôlable vers Kiffa, entraînant la crise actuelle. Dialogue de sourds enrte ces familles, qui défendent l’occupation des parcelles, dûment payées auprès de personnes ressources et influentes, et les autorités, qui entendent, elles, faire respecter les décisions administratives. Tout au long des semaines passées, une même scène, répétitive : descente de la police, occasionnant d’énormes dégâts, habitations démolies, matériels détruits ou emportés dans les véhicules de la sécurité… Mais, en dépit de ce climat qui ne cesse de peser sur leur quotidien, ces pauvres gens continuent à relever le défi et à s’opposer à ces harcèlements, en dressant, dans les plus brefs délais, de nouveaux logements (hangars, cases, tentes, etc.) : ni le comportement outrancier des autorités, ni la modestie et la vétusté des habitations, dans une zone pourtant rocheuse et caillouteuse, ne semblent fléchir ou décourager les habitants du quartier. Le Calame s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de leur problématique et faire la lumière sur le calvaire que vivent ces populations. Il a constaté que la majorité des familles occupant la zone manque d’informations sur le litige qui ne se situe plus dans l’ordre de la légalité mais dans celui de la survie. Le peu de moyens que détenaient ces familles a été englouti dans l’aménagement des parcelles, la construction de demeures ; bref, dans le coût de la vie citadine… Les personnes interrogées affirment qu’elles n’ont autre choix que de rester, quelles qu’en soient les conséquences. L’avenir de leurs enfants est en jeu, disent-elles, et aucun compromis n’est, pour l’heure, envisageable. Profitant de l’occasion, les populations de SOCOGIM Kiffa, lancent, par l’intermédiaire du Calame, un appel pressant aux autorités, en les priant de cesser leurs harcèlements et de laisser les gens démunis vivre en paix et sauvegarder l’éducation de leurs enfants. « Sommes-nous Mozambicains ou Djiboutiens ? », s’exclame un de ces citoyens délaissés. Et en effet : le droit du sol ne devrait-il pas suffire pour conserver ces citoyens sur leur terroir ? Octroyer, à la SOCOGIM, un nouveau terrain, ne serait-ce pas la plus équitable issue, arrangeant, définitivement, le problème ? Cheikh Ould Ahmed Cridem

Célébration de la journée mondiale de lavage des mains par le DEFP étape : Aioun et Tintane

Dans le cadre de la célébration mondiale de lavage des mains, en partenariat avec l’UNICEF, la Direction Régionale de l’Education et de la Formation Professionnelle du Hodh El Gharbi , a, aussi, célébré, ce dimanche 11 novembre 2012, cette journée au niveau de la moughata d’Aioun et celle de Tintane . Cette manifestation, sous l’égide du DREN, Lemrabott Ould Mohamedou, a touché toute la wilaya . C’est dans ce cadre qu’une cérémonie de sensibilisation sur la place qu’occupe le lavage des mains dans les règles d’hygiène, à été organisé au niveau de l’école Ben Affane de la ville d’Aioun , à 10 heures. Accompagné de l’IDEN Mokhtar Ould Biya, les directeurs des écoles fondamentales ( Abou Hassane I et II, Ethmane ben Affane …….), les enseignants et les représentants des APE des différentes écoles de la ville, Monsieur Lemrabott a insisté, dans l’enceinte de cette école, sur le rôle que joue le levage des mains avec du savon dans la prévention de certaines maladies contagieuses comme la diarrhée, le choléra, la conjonctivite etc. Le DREN a, en outre, mis l’accent sur ce geste simple mais efficace qui doit être intégré dans toutes les activités quotidiennes de la vie ; au moment de la sortie des toilettes, avant et après le manger, à la descente de l’école….. Après les différentes interventions de l’assistance, le public composé d’lèves et les parents d’élèves a suivi avec attention la démonstration du lavage des mains avec le savon faite avec le DREN et les responsables présents à cette manifestation. Ainsi fut le tour des enfants d’imiter ce geste. En effet, parallèlement à Aioun une même activité a été dressée au niveau de Tintane, ce jour, sous la présidence de l’IDEN de la moughata Mohame Elmokhtar Ould Bekaye . Cette étape sera suivie par la sensibilisation et la démonstration de la pratique au niveau de chaque classe dans les différentes écoles fondamentales respectives que compte la wilaya, par les enseignants Il est à rappeler que cette manifestation rentre dans le cadre de journée mondiale de lavage des mains fixée le 15 octobre de chaque année par l’UNICEF dont l’objectif est d’éliminer des maladies qui sont liées au manque d’hygiène qui ne cessent de causer des décès Adama Sy CP des Hodhs Cridem

mardi 13 novembre 2012

Brakna : à Bour dans la commune de Dar El Barka inauguration d’un Grand Réseau d’adduction d’eau Potable.

Ce 12 novembre 2012 à Bour dans la commune de Dar El Barka, les populations des localités de Beder et Bour étaient présentes à l’inauguration du réseau d’adduction d’eau potable de ce village retour de Bour. C’est aussi dans une atmosphère riche en chants, danses, sons et lumière que les populations de Beder et Bour, estimées à peine à 2500 habitants ont accueilli la délégation officielle conduite par Mr le Secrétaire général du ministre de l’intérieur et de la décentralisation Mohamed El Hadi Macina, du Wali du Brakna : Isselmou Ould Sidi, de la représentante de UNHCR en Mauritanie, GRET et du directeur Général de l’Anair : Mr Ba Madine. Etaient aussi là pour les accueillir le Hakem de Boghé, maire de Dar El Barka Mr Kane et le chef d’arrondissement de Dar El Barka. Ce réseau d’adduction d’eau potable est réalisé par GRET sur financement de l’UNHCR. Les bénéficières ce sont les populations d’accueil et les villages environnants. L’association d’usagers d’eau qui gère l’eau avec le suivi technique du GRET et de la commune de Dar El Barka. Devant la délégation officielle et en présence surtout de la représentante du UNHCR, Mr Moulaye (GRET) a élucidé Les caractéristiques techniques de ce précieux Réseau d’adduction d’eau potable sont : un château d’eau de trente mètres cube dont la longueur est de 3500 ml en PEHD 63 et le débit du forage est 7M3/h. Le prix du mètre cube est de 200 Um, quatre formes de forages avec des branchements privés au nombre de huit et une puissance de station de 1800wc. Le cout global est de 20 285 000 Um. Malgré, le projet est achevé, le GRET continue par la promotion des branchements (compteur d’eau fournis gratuitement par Gret), l’extension du réseau pour faciliter l’accès à l’eau potable. Ce projet type d’intégration renforce les liens entre les populations d’accueil et les rapatriés. L’ONG GRET intervient à des projets de développement dans la zone du Brakna. La mode de gestion en Mars 2011 révèle que AUE constitué des rapatriés et population d’accueil, la consommation mensuelle a atteint 305 m3, la recette de vente de l’eau est de 424300 Um, la dépense de fonctionnement 210 000 Um. Rappelons ; que Le réseau d’adduction d’eau potable dépend d’une station de pompage solaire. Les populations de Bour sous la conduite du chef de site Mr Amadou Mamadou Gueye ont exprimé leur satisfaction générale et remerciant le gouvernement Mauritanien et les ONG qui ont contribué à la réussite de cet événement grandiose. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le véridique au Brakna (FM Cascas). Cridem

Nouadhibou : Des acteurs de la société civile appellent à tenir le pays à l’écart des tiraillements politiques.

Des acteurs associatifs de Nouadhibou ont appelé les forces politiques à prémunir le pays contres les tiraillements, afin de garantir la continuité du processus démocratique. Ces acteurs ont souligné, au cours d’une rencontre tenue dimanche dans la capitale économique, la nécessité de faire prévaloir l’esprit nationaliste et de rester à l’écart des rumeurs. ANI

vendredi 9 novembre 2012

Fièvre de la vallée du Rift: Réapparition de la maladie au Tagant

Après une accalmie qui n’aura duré finalement que quelques jours, la fièvre de la vallée d Rift a recommencé à faire parler d’elle au Tagant. Un patient victime de cette maladie a été interné à l’hôpital de Tidjikja où il est pris en charge par le médecin infectiologue Dr Boushab Mohamed Boushab. Issu de la localité de Daver relevant de la Moughatta-a de Moudjéria, à son arrivée à l’hôpital de Tidjikja, mercredi dernier, le patient présentait un bilan clinique critique (coma fébrile avec saignement). La prise en charge à laquelle il a été soumise lui a permis de se rétablir petit à petit lui évitant d’être évacué sur Nouakchott. Seulement, malgré l’appel lancé par le ministre de la santé lors de son dernier passage à Tidjikja et malgré la campagne de sensibilisation menée par les responsables sanitaires régionaux relayée par les Imans des Mosquées lors de leurs prêches du vendredi, les populations du Tagant ne se bousculent pas encore pour le don du sang, un geste indispensable pour sauver les patients anémiés du fait de la fièvre hémorragique. Khalil sow-Tagant

Préparatifs de la 3eme édition du festival de villes anciennes: Le Wali du Tagant préside une réunion des cadres de Tichitt

Elus, hommes d’affaires, notables et cadres de la Moughaaa de Tichitt se sont donnés rendez-vous jeudi 08 novembre à Nouakchott dans les locaux du musée national pour les préparatifs la 3ème édition du festival des villes anciennes qui devra se tenir à Tichitt au mois de janvier 2013. Cette rencontre a été supervisée par le nouveau Wali du Tagant, Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall qui lors de son discours d’ouverture n’a pas manqué de souligner « l'entière disponibilité des autorités administratives à collaborer avec tous les acteurs et citoyens de la région pour la réussite cette édition ». Le Wali du Tagant a, par la suite, exprimé la transparence et l’impartialité de l’administration vis-à-vis des intervenants indiquant que les initiatives des autochtones (jeunes, femmes, hommes d’affaire) seront privilégiées. Ould Cheikh Mohamed Vall, qui a certainement eu vent des divisions politiques qui secouent la Moughataa de Tichitt, a fait montre de prévoyance en se positionnant à égale distance entre les belligérants de Tichitt dont les deux têtes de fil cherchaient visiblement à entrer dans ses bonnes grâces. Le nouveau Wali du Tagant parviendra-t-il à maintenir cette position de neutralité vis-à-vis d’ influents acteurs politiques dont chacun a plus d’une corde à son arc ? Khalil Sow –Tagant

jeudi 8 novembre 2012

Bababé : Atelier de formation (A.T.P.C) en hygiène et santé au profit de 119 femmes relais du département de Bababé.

Cette rencontre organisée ce dimanche 4 novembre à l’auberge de Bababé s’inscrit dans une démarche novatrice de la coordination régionale du MASEF (Ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille) visant à toucher toutes les femmes de la Moughataa de Bababé. En effet, c’est à la coordinatrice régionale du MASEF en l’occurrence Toutou Mint Yacoub, accompagné de Nah Ould Ali directeur de l’hydraulique au Brakna et de Tekeiba Mint Abdallah, membre du C .T.F/P.F.E du Brakna, de prononcer le mot d’ouverture de la cérémonie pour insister sur l’importance de l’hygiène sur la santé des individus en général et de la femme en particulier qui fait office de ménage et d’entretien des enfants. Elle invitera les femmes relais à bien suivre la formation et de redoubler d’effort pour mieux sensibiliser leurs camarades de la Moughataa. Enfin la coordinatrice louera l’action du projet A.T.P.C, depuis son installation dans le Département à peine trois ans œuvre toujours pour le changement de comportement. Les formateurs, Ahmed Ould Tolba, Sy Amadou et la coordinatrice du programme A.T.P.C au Brakna ont presque abondé dans le même sens chacun selon son approche et sa spécialité. Du coup, ils ont tour à tour parlé de la technique de communication pour les animatrices, de la défécation à l’air libre, de l’importance du lavage des mains du traitement de l’eau, de l’entretien des latrines, du paludisme et de l’allaitement exclusif entre autres thèmes. Enfin, les participantes se sont félicitées de la clarté des thémes abordés de la disponibilité et de la clairvoyance des formateurs. Les femmes leaders du département sont : Sall Fatimata sage-femme retraité(Bababé) Tall Aissata accoucheuse (Aérè Mbar) Warr Aissata secrétaire à la Moughataa de Bababé Ball Mariem institutrice à Séno Boussobé Moumina Mint Houmeyna accoucheuse au centre de santé Bababé. Armiya Dem Cridem

jeudi 1 novembre 2012

UNICEF / DREFP du Tagant : Célébration de la journée mondiale de lavage des mains au Tagant

La journée mondiale de lavage des mains a été célébrée, jeudi 01 novembre 2012, à Tidjikja, Moudjéria et Tichitt par la Direction Régionale de l'Éducation et de la Formation Professionnelle avec l'appui de l’UNICEF. Les élèves de ces trois Moughataas du Tagant, ont été sensibilisés sur la nécessité de respecter les règles élémentaires d’hygiène. A Tidjikja la célébration de cette journée a été marquée par la présence du Wali du Tagant par intérim Mr Seck Amadou Demba, le conseiller au Wali Mr Mouhamd El Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud, le Hakem de Tidjikja Mr Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, l’adjoint au maire de Tidjikja Mr Horma Ould Khouweilimou, les responsables de la sécurité régionale et des chefs de services régionaux. Après le discours de bienvenue du Drefp de Tagant et celui de la directrice de l’école 5, le Wali par intérim, le Hakem de Tidjikja, le maire adjoint et la Drefp ont, tour à tour, procédé à des séances de démonstration de lavage de main faites avec soin et application. Le public a suivi, par la suite, un sketch fustigeant les pratiques courantes d’insalubrité et de manque d’hygiène à l’origine de maladies telles que : la diarrhée, le choléra, la dysenterie et récemment la fièvre de la vallée du Rift dont certains cas ont été dépistés au Tagant (Nimlane, Letfetar, Tourougueyline). D’ailleurs dans ce sketch très instructif, les élèves de l’école 5 de Tidjikja ont fait ressortir les dangers liés à la consommation de la viande non cuite et le lait non pasteurisé. Il convient de souligner que des cérémonies de célébration de journée mondiale de lavage des mains par la Drefp du Tagant ont eu lieu à Nbeika, Moudjéria, Achram et Tichitt et dans bien d’autres écoles du Tagant en présence des autorités administratives, des élus locaux, des élèves et leurs parents. En peu partout l’accent a été mis sur la nécessité d’adopter la pratique de lavage des mains plusieurs fois dans la journée afin de se prémunir contre les maladies liées à l’insalubrité et au manque d’hygiène. En effet, l’inobservance de cette pratique, est à l’origine selon les statistiques de l’Unicef du décès chaque année de plus de 3 millions 500 mille enfants qui meurent dans le monde par manque d’hygiène. Khalil sow-Tagant

mercredi 31 octobre 2012

Lettre ouverte à Monsieur le ministre du développement rural.

Nous, jeunes du bureau et membres de l’association des diplômés chômeurs du B T (grande culture) sortant du lycée de formation technique et professionnel de Boghé, réunis ce 29 octobre 2012 à Boghé dans la maison des associations de Boghé, renouvelons nos revendications ou mieux nos doléances. Il s’agit de notre insertion dans l’emploi. Depuis, la visite du Président Mohamed Ould Abdel Aziz à Boghé, un délégué de notre association a été reçu aux bras ouverts par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Le président nous a reçu et écouté nos doléances et tout de suite, il vous a appelé pour régler notre situation difficile dans laquelle nous vivons, il y’a de cela quatre ans que nous sommes sortis. Mr le ministre vous nous avez demandé de fournir une liste complète de ces diplômés chômeurs en BT (grande culture) en donnant cela au Hakem de Boghé, on l’a fait et nous savons aussi que le hakem a transmis le dossier complet de notre association mais jusqu’à présent nos doléances sont restées lettres mortes. A Nouakchott, nous nous sommes déplacés pour vous rencontrer mais à chaque fois (deux reprises) on nous fixe un autre rendez-vous. Mr le ministre dans le cas où vous ne voulez plus notre insertion dans l’emploi, donnez nous l’autre chance de bénéficier des terres (des ha) qu’on offre aux diplômés chômeurs pour au moins vivre en cultivant ces terres, on emploiera nos expertises en grande culture pour survivre. Ce qui est étonnant et inquiétant à la fois , Mr le ministre un concours s’est tenu à Kaédi pour la culture de canne à sucre, les candidats acceptés à subir ce concours sont des élèves qui ont le niveau terminal D et C , nos deux confrères qui possèdent le B T en grande culture ont été rejetés à cause avoir le niveau C ou D. Là , Monsieur le ministre, nous sommes des agriculteurs , plus proches de la réalité, la canne à sucre est notre domaine. En ce temps là, formez des gens qui ont acquis des connaissances en culture est beaucoup plus rentables et productifs car on est déjà diplômés en grande culture. Monsieur le ministre du développement rural, nous sommes 65 diplômés chômeurs en BT (en grande culture) au Brakna, nous reformulons encore nos doléances afin de trouver au prés de votre serviabilité de notre insertion dans l’emploi, ou nous offrir des Hectares de terres cultivables pour survivre ensembles, ou enfin Monsieur le Ministre vous nous formez pour devenir des formateurs en grande culture. Nous sommes une association des diplômés chômeurs en BT(en grande culture) bien structurée et engagée à relever le défi qui est celui de lutter contre la pauvreté (réduire l’extrême pauvreté et la faim) le premier objectif du millénaire pour le développement.. Nous souhaitons un bon rétablissement au président de la républiques islamique de la Mauritanie : son excellence, Mr Mohamed Ould Abdel Aziz qui nous a vraiment accordé son temps à Boghé et avait déjà donné ses consignes. Nous continuerons la lutte dans la transparence des choses, jusqu’à obtenir la cause juste de notre Association. Notre devise est : que tout est possible dans la vie tant qu’il y’a l’espoir et d’autres voies légales. Lettre signée par le bureau et les membres de l’association des diplômés chômeurs au Brakna : 1- Le président : Adama Sileye Sall. 2- Vice présidente ; Hadia Alassane Wagne. 3- Secrétaire général : Djiby Mbaye. 4- Secrétaire général adjoint : Amadou Samba Fall… 5- Membre : Alassane n’Diongue. Fait à Boghé le 29 octobre 2012. Diop Mohamedou Abou CP Le Véridique au Brakna. Cridem

Boghé : Festival « Les Blues du Fleuve » : les commissions d’organisation s’installent

Les préparatifs de l’organisation prochaine de la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve » prévue les 7, 8 et 9 décembre 2012 à Boghé (en Mauritanie) et à Démett (localité voisine du côté Sénégalais) vont bon train. A la veille de la fête du mouton (Id El Adha), une réunion regroupant des jeunes, des femmes, des personnes ressources et des élus municipaux autour du maire de la ville, M. Adama Moussa Bâ s’est tenue dans les locaux de l’hôtel de ville consacrée à l’organisation de ce grand évènement culturel international dont le promoteur est El Hadj Baba Baîdi Maal, lead vocal de l’orchestre Dandé Légnol. Le maire a fait part aux participants des rencontres qu’il a eues avec la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, madame Cissé Mint Cheîkh O Boîdé, la marraine de l’évènement et d’autres hauts fonctionnaires des instituions de l’Etat et du système des Nations Unies. Sur ce registre, il a annoncé que le département en charge de la culture, de la jeunesse et des sports s’est engagé à participer au financement du festival. Il a toujours dans le même cadre adressé plusieurs lettres de parrainage aux opérateurs de téléphonie mobile (Mauritel Mobile, Chinguittel, Mattel), à la SNIM, à l’UNICEF, à l’OMS, à l’Office national du Tourisme, au ministère de la santé. Le maire a profité de cette occasion pour faire le point sur l’évolution des préparatifs de ce festival au niveau d’un groupe de bonnes volontés composée de quelques ressortissants de la commune qui se sont portés volontaires pour appuyer la municipalité dans la préparation et l’organisation de la 8ème édition des Blues du Fleuve. Parmi ce groupe de volontaires, figure M. Dia Amadou Oumar (chercheur et directeur de publication du journal pularophone Foyre) qui assure la coordination des activités préparatoires) à Nouakchott, M. Békaye O Béchir (cadre à la direction du stade olympique, M. Bouyagui Touré (cadre à la Caisse des Dépôts de Développement), M. Sy Adama (professeur et ami personnel de Baba Maal), M. Sidi Hamadi Sy (adjoint au maire de Boghé et chargé des relations extérieures de cette institution), M. Yall Zakaria Alassane (ancien ministre) entre autres. Ces derniers a indiqué le maire soucieux de la réussite du festival se sont mis à pied d’œuvre dès le début du mois d’octobre pour apporter leurs idées et leurs expériences à la commune de Boghé qui organise ce festival afin que ce grand rendez-vous culturel soit une réussite. C’est dans ce cadre qu’une mission composée de Dia Amadou Oumar, de Sidi Hamadi Sy et de Sy Adama s’est rendue au Sénégal dans le courant de ce mois pour rencontrer le promoteur du festival à Dakar. La rencontre entre les deux parties a permis de caler le programme et le calendrier définitif de la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve », de définir le cadre organisationnel, les sources de financements et de déterminer les rôles et tâches qui reviennent à chacune des parties impliquées dans l’organisation de cet évènement a affirmé le maire. La rencontre a été sanctionnée par un procès verbal signé par les représentants des deux parties. La délégation envoyé par la commune de Boghé a rencontré au cours de cette visite le maire de Démett, M. Dia Mamoudou, également directeur général de la Société Des Eaux du Sénégal, notre compatriote Mohamed O Merzough, Haut Commissaire de l’OMVS, Thièrno Madani Tall, serviteur de la famille Omarienne qui prononcé des bénédictions pour le succès de cette manifestation. A l’issue de cette réunion, six commissions chargées du pilotage de la préparation et de l’organisation du festival ont été désignés par les participants en commun accord avec le maire conformément aux critères de compétence, de disponibilité convenue entre les deux parties. Chacune de ces différentes structures de pilotage comprend 5 voire 6 membres. Elles seront assistées par une vingtaine de sous commissions qui comprendront chacune le même nombre de personnes que les commissions titulaires. Ainsi, la commission logistique sur laquelle repose le gros du boulot (hébergement, restauration, transport et sécurité) a été confiée à Aliou Lam, directeur des études au collège de Boghé et directeur également du comité des exploitants du CPB. La commission culturelle est placée sous la présidence de N’Diaye Malick (instituteur à la retraite qui dispose de compétences avérées dans le domaine de l’art et de la culture). Daouda Diop alias Jules correspondant régional de l’Eveil Hebdo va coordonner les activités de la commission communication, sensibilisation et formation. Mariata Dia (présidente du groupement Nissa Banque), Sy Mamadou Abou (cadre à la DRASS d’Aleg) et Mohamed El kébir Dia présideront respectivement de la commission financière, la commission contrôle et la commission santé. Les organisateurs ont décidé de s’inspirer des expériences passées sur l’organisation des Ziarra et du tournoi international de Basket-ball pour que la 8ème édition soit un succès. Il a été également décidé de décentraliser les sites d’hébergement dans certaines localités environnantes de Boghé comme Sarandogou, Thidé, Thialgou, Bakaw, Thénel, Daghvec, Thiénel, Lopel entre autres. Au cours de ce conclave, Hawo Basse, superviseur de Tostan, Assata Peinda dite ASP et Aliou suite à une proposition faite par Alghassoum Macina, conseiller pédagogique à l’IDEN de Boghé et membre de la commission des finances ont chacun fait une contribution pour le festival. La première s’est engagé à donner 30.000 Um et 30 plats, la seconde 40 plats et le troisième a décidé de mettre sa voiture à la disposition des organisateurs. Une réunion regroupant les délégués de plusieurs associations de villages et de quartiers et qui en est la deuxième du genre s’est tenue dans les locaux de la Maison des Associations de Boghé ce lundi, 29 octobre convoquée par l’animateur communal, Amadou Samba Sao dit Papis. Au cours de cette réunion, les participants au nombre de 43 personnes dont les présidents des commissions d’organisation ont eu droit à un compte rendu détaillé des deux réunions tenues à la mairie et consacrées à l’organisation du festival du fleuve et le plan d’action et la méthodologie de travail que compte mettre en œuvre chaque commission dans l’organisation du festival. Il a été demandé aux délégués des associations qui se sont prononcés sur le compte rendu, de désigner des personnes pour être intégrées dans les sous commissions. Cette tâche ne sera pas faite avant leur retour pour à leur tour rendre compte à leurs bases. Ils ont tous priés pour la réussite du festival et proclamé leur engagement ainsi que leur disponibilité à œuvrer pour la réussite de l’évènement. Il faut rappeler que la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve » est placé sous le signe : « Vaincre la Paludisme et Lutte contre la Prévention des Conflits ». La commission de communication de la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve » va publier dans les prochains jours le programme, le calendrier ainsi que les listes complètes des commissions et sous commissions chargées de l’organisation de cet évènement culturel. Comité de Pilotage La Commission Communication Sensibilisation et Formation Contacts : 46598599/ 46486439/33949205 Email :festivalbluesdufleuvef@yahoo.fr Cridem

mardi 30 octobre 2012

La Mauritanie : des régions

La Mauritanie se développe. C’est ce que croient certains. C’est ce que tous les gouvernants répètent à qui veut les écouter. C’est surtout ce que traduisent les chiffres - les chiffres ! - d’une économie qu’il faut cependant lire à plusieurs échelles : celles du pays, des capitales régionales, des moughataas (départements) et des zones rurales. Des villes où il ne fait pas bon vivre, on en compte à gogo en Mauritanie. Des villes où les habitants se délassent faute de travail, où les citoyens sont pris entre le marteau des commerçants et l’enclume de l’administration. Le " développement " dont on parle, et encore, se limite aux villes de Nouakchott et de Nouadhibou qui concentrent ce que le pays compte d’unités industrielles et de centres d’intérêts. Le reste des cités souffre, depuis l’indépendance du pays, de l’absence d’une politique de développement qui prend en compte leurs spécificités, à l’image d’Aleg, ville mise subitement sous les feux de l’actualité, en décembre 2007, par le meurtre de quatre touristes français. Aleg, une ville où il n’y ni projet agricole, ni usine, ni centre de formation est l’illustration parfaite du mal développement que connaît la Mauritanie. A part les commerçants et les travailleurs de l’Administration, tout le monde survie grâce à des activités informelles auxquelles on ne peut même pas donner de nom ! Chacun s’improvise un métier, en espérant que les autres éprouvent le besoin de faire appel à ses services : Vendeuses de légumes, charretiers, boulangers, manœuvres, coiffeurs, " michelins ", un nom bien de chez nous, restaurateurs, bouchers, voilà à quoi s’occupent les gens de l’intérieur. Il n’y a ni usine qui a besoin d’ouvriers, ni ferme agricole qui nécessite une main-d’oeuvre, comme cela se voit partout dans le monde. Si Nouakchott et Nouadhibou concentrent aujourd’hui plus du tiers de la population du pays, c’est certainement la faute à la trop forte concentration des activités économiques dans ces deux villes qui n’arrivent plus à satisfaire une demande d’emploi de plus en plus forte. Si le gouvernement de Moulay Ould Mohamed Laghdaf veut bien mettre à profit les financements attendus des bailleurs de fonds, tel que cela s’est dégagé de la table ronde de Bruxelles et des autres accords et conventions qui en ont découlé, il faut que l’on pense à apporter des correctifs à la politique de développement du pays, en l’orientant vers les régions. Mais attention, l’expérience de l’irrigué dans la Vallée est là pour prouver qu’il faut éviter l’improvisation et la précipitation qui ont fait perdre à l’Etat des milliards d’ouguiyas dans les zones marécageuses du Trarza, du Brakna et du Gorgol. Parce que les populations de ces zones n’ont pas été associées, de manière directe, aux programmes mis en œuvre par les pouvoirs publics, les politiques économiques s’appuyant sur d’importants financements de la Banque mondiale, du FMI, des fonds arabes et africains se sont transformées, inévitablement, en éléphants blancs. Qu’il s’agisse du PDIAM (Programme de développement intégré de l’agriculture en Mauritanie) ou de l’UNCACEM (crédit agricole), les fonds alloués ont servi à autre chose (construction de villas, entretien de bétails, commerce de l’import-export) qu’à développer et moderniser l’agriculture dans une zone qui pouvait aider à combler le déficit céréalier chronique du pays. L’expérience de la riziculture et de la production des fruits et légumes dans la Vallée a tourné au fiasco non par manque de financements mais de volonté. L’Etat avait déclassé la SONADER (Société nationale de développement rural) qui encadrait les producteurs locaux au bénéfice d’un agro-business certes volontariste mais sans expérience dans le domaine. Dans les villes de l’intérieur, du Sud, de l’Est et du Centre, les spécificités économiques doivent être prises en compte, comme pour Zouerate et Nouadhibou, pour le développement harmonieux de l’ensemble du pays. C’est cela que le gouvernement actuel doit comprendre pour résoudre l’équation des déséquilibres entre Nouakchott et le reste de la Mauritanie. Sneiba.

lundi 29 octobre 2012

Troubles en milieu scolaire : La colère des enseignants du Tiris va-t-elle se généraliser ?

Les enseignants au niveau de la Wilaya du Tiris-Zemmour, notamment à Zouerate et F’Dérick, ont entamé lundi dernier un mouvement de grève qui paralyse ces jours-ci l’institution scolaire au niveau du fondamental dans la région. Selon le Coordinateur des enseignants du Tiris, Mohamed Salem Ould Khouna, la grève est suivie pour le moment à hauteur de 95% par les instituteurs dans la ville de F’Dérick, malgré les énormes pressions exercées par l’administration et qu’au niveau de Zouerate, le fondamental est à 100% paralysé. La Direction régionale de l’Enseignement fondamentale serait, selon la coordination syndicale des enseignants, la principale responsable de cet état de fait pour ne pas avoir souscrit à leurs doléances. Pire, les enseignants se disent avoir été blessés par la réponse du Directeur régional lorsqu’ils lui ont présenté leur préavis de grève pour trois jours. Il leur aurait répondu : "trois jours c’est peu, il faut décréter une grève d’un an". Les raisons d’un tel remous dans le monde scolaire au Tiris seraient liées à des affectations jugées d’arbitraire. Le syndicat des enseignants du primaire affirment que ces affectations qui ont touché deux instituteurs auraient même été désapprouvées par l’association des parents d’élèves. Comme les cent huit professeurs du secondaire qui protestent depuis plus de trois semaines à Nouakchott pour des affectations jugées arbitraires, les enseignants du Tiris ont demandé à la direction régionale de revenir sur sa décision d’affectation. Pression contre pression, les enseignants soutiennent que leur force de frappe est supérieure à celle de l’administration régionale et de sa notabilité. Il faut dire que le syndicat des enseignants du Tiris avait déposé un préavis de grève pour les 22, 23 et 24 octobre 2012, pour protester contre l’affectation arbitraire de deux enseignants sur pression de quelques personnalités locales, et que l’autorité a traduit en mesure administrative. Cette grogne du milieu scolaire reflète la cohabitation de plus en plus difficile depuis quelques années entre le monde des enseignants d’une manière générale et les responsables centraux. A ce titre, les syndicats nationaux de l’enseignement primaire seraient en train de préparer leur offensive pour exiger l’application de certaines clauses restées pendantes et qui ont constitué des pommes de discorde entre eux et le département de tutelle en 2011. Parmi ces problèmes, celui des reclassements et des avancements ainsi que l’application de certains statuts restés jusque-là lettre morte. Ainsi, le calme qui domine actuellement dans le monde scolaire ne serait que le calme qui précède la tempète. Ahmed AbdaCP/Trarza. Cridem

Zoueratt : cérémonie de prière pour le président Aziz

Sous l’initiative de Ba Alioune (agent Snim et soutien de première heure du président Aziz) , des partisans et sympathisants du président de la République ont organisé le jeudi 25 octobre 2012 une cérémonie de prière pour le Chef de l’Etat Mohamed ould Abdel Aziz suite aux blessures subies après les tirs sur sa voiture. Lors de la cérémonie, les nombreuses personnes ont apporté leur soutien au président Aziz en lui souhaitant un prompt rétablissement et un retour rapide parmi les siens. Au cours de la cérémonie, lecture du coran a été faite et des prières ont été formulées pour que le président de la République se tire de cette situation. A noter que la cérémonie a été rehaussée par la présence des marabouts, des notables, un conseiller du Wali, des membres de la fédération de l’UPR et des soutiens du président Aziz. www.cridem.org Source : Djibril Amadou Sy

Festival du désert : La caravane remplace les concerts

En raison de la crise, l’équipe du Festival au désert a décidé de maintenir une action en 2013, mais sous une forme nouvelle, celle d’une caravane itinérante. Initialement prévue à Tombouctou, la Caravane au désert à cause de l’occupation des trois régions du nord se tient sous une autre forme cette année. L’équipe du Festival au désert a décidé de maintenir une action en 2013, mais sous une forme nouvelle, celle d’une caravane itinérante. Il sera ainsi les 8 et 9 février 2013, à Kobeni, en Mauritanie à 15 km de la frontière avec le Mali sur la route internationale qui relie Nouakchott à Bamako en passant par Nioro du Sahel. Le 14 février à Ségou au Mali dans le cadre du Festival de Ségou. Le 16 février à Bamako au Mali dans le cadre du Festival du Mali. Les 20-21-22 février, la caravane se présentera à Oursi au Burkina Faso à 350 km au nord-est de Ouagadougou. Ce sont les 3 jours traditionnels du Festival au Désert. Ce n’est pas tout, car du 1er au 3 mars, les caravaniers sont attendus à Sélingué au Mali dans le cadre du Festival international de Sélingué. Une deuxième caravane partira de Tamanrasset, en Algérie pour rejoindre Niamey, au Niger, pour finalement se réunir avec la première caravane à Oursi, au Burkina Faso pour fêter ensemble les 3 jours du Festival au désert. Les dates de cette deuxième caravane ne sont pas encore fixées. Le Festival au désert est conçu dans la pure tradition de nos ancêtres, ceux du désert qui organisaient après les fêtes de ramadan et de Tabaski des manifestions grandioses appelées Takoubelle et Temakalite, respectivement dans les régions de Kidal et Tombouctou. A. S. www.cridem.org Source : Les Echos (Mali)

Festival El Medih à Zouèrate

Le Maire informe ses aimables citoyens de la tenue de la 3ème édition du Festival El Medih Ennebewi, parrainé par le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports au niveau de la Wilaya de Tiris Zemmour.
Cet heureux événement sera organisé par la commune de Zouérate du 28 Novembre au 03 Décembre 2012 Pour la réussite de cette importante manifestation de glorification du Prophète Mohamed PSL, la participation de toutes et de tous est vivement souhaitée. La Commune de Zouérate le 25/10/12 Le Maire Yacoub Ould Salem Vall www.cridem.org Source : Baba Ould Jiddou

mardi 23 octobre 2012

"La situation est sous contrôle"dixit le conseiller à la communication du ministre de la santé..

Le conseiller à la communication du ministre de la santé Dr. Cheikh Baye Ould M'Khaittrat a déclaré que les rumeurs véhiculées aujourd'hui sur l'épidémie de la fièvre de la vallée du rift, dont des cas sont apparus dernièrement, sont fortement exagérées. Le conseiller a rassuré, au cours d'une rencontre avec l'AMI, les citoyens, affirmant que la situation est sous contrôle et que l'épidémie commence à disparaître, précisant que les autorités sanitaires ont pris toutes les mesures pour circonscrire la maladie "qui a commencé à reculer" a-t-il ajouté. A propos de la consommation de la viande et du lait, Dr Cheikh Baye a indiqué qu'il faut bien cuire la viande et qu'il faut également bien bouillir le lait avant son utilisation "pour prendre les précautions nécessaires surtout dans les zones dans lesquelles l'épidémie est apparue" a-t-il dit. Il a demandé à ce propos aux bouchers d'utiliser les protections, soulignant qu'aucun cas nouveau de fièvre de la vallée du rift n'a été signalé depuis 5 jours sur toute l'étendue du territoire national y compris au niveau de Nouakchott. "Pour lutter contre le virus et l'éliminer, le ministère de la santé réactivera la recherche scientifique jusqu'à l'éradication de cette épidémie" a-t-il ajouté, précisant qu'actuellement, "la situation de la fièvre du rift n'est pas inquiétante, en raison de la fin de l'hivernage, considéré comme l'un des facteurs principaux favorisant l'apparition de la maladie" a-t-il signalé. "Les indicateurs montrent que l'épidémie commence à disparaître, après avoir atteint 30 personnes sur toute l'étendue du territoire national dont 13 sont décédées" a-t-il poursuivi, indiquant que la fièvre du rift est apparue dans un large espace géographique estimé à environ 12 moughataa sises dans 7 wilayas dont 14 cas identifiés dans la wilaya du Tagant. Le conseiller à la communication du ministre de la santé a souligné par ailleurs qu'au niveau du diagnostic en laboratoire et après la confirmation de la présence de l'épidémie chez l'animal par le ministère du développement rural, des prélèvements sanguins ont été effectués par l'institut national de santé publique sur 26 personnes atteintes, ce qui a permis d'identifier 9 infectées et 9 autres saines alors que pour les autres les analyses se poursuivent. "Dans tous les cas, il faut savoir que la fièvre du rift peut être maîtrisée à 97% Quant aux 3% restant, ils requièrent une contamination par le sang des personnes atteintes" a-t-il dit. Le conseiller a ajouté que la situation est sous contrôle et qu'après l'apparition du premier cas le 25 septembre dernier, le département de la santé a adressé une circulaire d'alerte et de prise en charge de toute urgence à tous les centres et points de santé avant de dépécher des équipes médicales pour former les staffs locaux opérant dans les wilayas sur le traitement de cette épidémie. Dr. Cheikh Baye a précisé aussi que, eu égard au fait que l'épidémie est accompagnée d'une montée de fièvre, des quantités suffisantes de médicaments pour le traitement des symptômes l'accompagnant ont été acheminées, soulignant également que les banques de sang avaient redoublé d'efforts "du fait que les décès sont consécutifs à des hémorragies et que le transport des patients constitue un danger pour leur vie". "Le ministère a anticipé en envoyant les outils nécessaires aux hôpitaux régionaux" a-t-il dit, indiquant à titre d'exemple que les hôpitaux d'Aleg, Tidjijkja, Kiffa, Aioun et Néma ont été dotés des équipements nécessaires pour faciliter la prise en charge des malades. Le conseiller à la communication du ministre de la santé a appelé aussi les citoyens à l'intérieur du pays à cultiver les valeurs du don de sang en cas de besoin, précisant qu'au vu de l'étendue territoriale et de l'expansion du virus, le ministère de la santé a doté certaines villes de nouvelles voitures dont le nombre est de 18 ambulances. "Au niveau du ministère du développement rural, une réorganisation des abattoirs a été opérée et des campagnes de vaccination des animaux sur toute l'étendue du territoire ont été lancées en concomitance avec la campagne menée par le ministère de la santé dans ce domaine dans tout le pays pour éradiquer les vecteurs du moustique grâce à la pulvérisation et à la stérilisation (eau javellisée). Dr. Cheikh Baye a indiqué par ailleurs que la transmission de l'épidémie de l'homme à l'homme n'est pas confirmée par les recherches scientifiques, mais que les staffs sanitaires doivent être vigilants. La première apparition de la fièvre du rift remonte à 1931 au Kenya et en 1987 en Mauritanie, mais aucun cas épidémique n'avait été enregistré jusqu'à 2010 dans la wilaya de l'Adrar. La fièvre du rift est due à un virus qui atteint les animaux par voie de la femelle du moustique (Aedes) et se transmet de l'animal à l'homme. Ce virus est présent dans les ovocytes du moustique enfouis dans le sol pour apparaître pendant la saison des pluies avec l'éclosion des oeufs et la sortie du virus. Source:AMI

lundi 22 octobre 2012

Tagant : Une mission de la CENI à Tidjikja

Une mission de la Commission Électorale Nationale Indépendante conduite par Memmed Ould Ahmed a tenu ce dimanche une réunion de sensibilisation à Tidjikja à laquelle étaient conviés l’administration, les représentants des partis politiques, les responsables de la société civile mais également de simples citoyens. Le but de cette rencontre était de recenser les opinions, points de vue et griefs des populations locales par rapport au déroulement des opérations d’enrôlement. C’était aussi une occasion pour la délégation de la CENI de visiter le centre d’enrôlement de Tidjikja afin de s’entretenir avec l’équipe de recensement et les usagers. Cette visite a permis aux responsables de la CENI de se faire une idée plus claire des procédures en usage, le rythme des enrôlements et les effectifs déjà recensés au niveau du CAC de Tidjikja. Au cours de la réunion qui a suivie la visite du CAC de Tidjikja, il a été surtout question d’informer les populations sur le rôle de la CENI et les missions qui lui sont assignées. Au terme de cette rencontre le Président de la délégation Mr Memmed Ould Ahmed a saisi l’occasion pour remercier l’assistance pour leurs contributions et autres suggestions. Notons que selon Ould Ahmed, le but de la mission de la CENI au Tagant n’est nullement de fixer la date des prochaines élections encore moins d’en définir les préalables. Khalil Sow-Tagant