mardi 2 octobre 2012
Adrar-Santé : Recrudescence du paludisme à Tenemrouret
Selon des sources locales à Tenemrouret (Commune d’El Meddah), cette localité connait actuellement une recrudescence du paludisme du fait de la présence inhabituel de moustiques.
Selon les mêmes sources, les habitants qui déplorent l’absence de tout traitement contre les moustiques, ont lancé un SOS pour que les autorités du pays interviennent pour mettre fin à cette situation.
Signalons que Tenemrouret, au coté de Graret Levrass, constituaient des zones de cultures hivernales où se trouvent des digues de retenue des eaux de pluies. Les eaux stagnantes dans la zone auraient été, e 2010, à l’origine d’une épidémie de la fièvre de la vallée du Rift ayant fait 34 morts dans la seule commune d’El Meddah.
ANI
Festival des « Blues du fleuve » : Le maire s’y prépare et toute la commune se mobilise pour relever le défi.
La tenue de l’évènement dans cette ville au mois de décembre à venir n’était qu’un secret de polichinelle. On en parlait depuis longtemps déjà, puisque le musicien sénégalais El Haj Baaba Maal avait annoncé, lui-même, la tenue du festival des Blues de l’année 2012 à Boghé.
C’était au mois de juillet dernier, peu avant sa prestation, le vendredi 8juillet, au stade olympique de Nouakchott. Par ce geste, Baaba Maal veut sans doute instaurer une période communicationnelle entre les esprits de l’eau et le monde extérieur, car ce festival international se donne l’ambition de promouvoir les artistes pour une opportunité d’échange et de collaboration pendant trois jours durant lesquels l’art, la culture et la musique seront les points focaux d’une convergence de vues.
On s’en rappelle, lors de son passage à Nouakchott, le roi du Yéla s’était rendu au domicile de la défunte Dimi Mint Abba pour présenter ses condoléances. Pour l’occasion il avait rendu un vibrant hommage à la cantatrice mauritanienne. D’ailleurs c’est au cours de cette rencontre qu’Ahmed Ould Abba, frère de Dimi Mint Abba, annonçait la création d’une fondation portant le nom de Dimi Mint Abba de manière à son œuvre musicale riche et variée.
L’Etat et les partenaires au développement attendus
Qui l’aurait cru un jour que ce festival aura lieu cette fois en Mauritanie apyès les douloureux événements sénégalo-mauritanien d’avril 89 dont les plaies se soignent encore de nos jours ? Sans doute peu de personnes ! Et elles avaient raison de garder espoir d’un lendemain meilleur entre les deux pays. Et l’histoire leur a donné raison. Après l tempête, le calme.
Et cela grâce à des hommes conscients que la Mauritanie et le Sénégal font un même peuple, une même histoire et un même destin. Nul doute alors que la tenue du festival des Blues du fleuve à Boghé est un évènement de haute portée culturelle, artistique et musicale qui peut consolider l’amitié et la fraternité entre les deux peuples. En même temps un défi majeur pour les pouvoirs publics à la tête desquels le ministère de la culture de la jeunesse et des sports l’intérieur et la décentralisation, le ministère des pêches, celui du commerce, le développement rural, l’équipement et les transports, de l’artisanat et du tourisme, les finances et j’en passe.
Manière pour tous ces départements, de traduire dans les faits, le discours maintes fois ressassé de l’unité et la cohésion nationale. Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz n’a de cesse, à chaque fois que l’occasion lui est offerte, de répéter combien cette unité nationale lui est chère même si en pratique ce slogan manque encore de visibilité pour la communauté négro-africaine. C’était le cas à Kaédi lors de la journée de prière aux morts le 25 mars 2010. Idem pour le processus Cachin cacha de résolution du passif humanitaire ou de rapatriement des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
Toutefois, ils sont nombreux à croire que le chef de l’Etat instruira son équipe gouvernementale sous la conduite de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, chef du gouvernement, afin de travailler en synergie avec le maire de la commune pour la réussite de cette manifestation. Mais il n’y a pas que l’Etat qui soit interpellé dès à présent, les partenaires au développement de la Mauritanie le sont aussi pour aider et encourager ce genre de manifestation pour rapprocher les peuples à travers l’art, la culture et la musique.
L’objectif de ce festival est de prouver le rôle essentiel de la culture dans l’intégration africaine. C’est du moins ce que défend le porte étendard de la communauté halpularen à travers l’Afrique et le monde. Le tout, à travers un programme de trois jours de manifestations, d’échanges et de rencontres culturelles, artistiques et de développement dans la commune de Boghé. Conformément au programme initial le thème retenu de ce festival est : « l’eau facteur d’intégration ». L’idée de l’émissaire du Pnud pour la jeunesse est, en trois jours, de réunir, dans cette commune des artistes issus de divers horizons. Les artistes pressentis seraient : Veyrouz, Babani Koné, Tahara Mint Humbaré, Sékouba Fatako, Aline Guissé, Djibi Dramé, et beaucoup d’artistes du terroir.
En 2007, à Matam, souvenons-nous, l’invité d’honneur était la Mauritanie. Ce festival avait pour but de favoriser le développement local, de s’ériger en vecteur du développement culturel local, de sauvegarder et de valoriser le patrimoine culturel local. L’édition de cette année dans la commune de Boghé voudrait suivre le même idéal.
Moussa Diop
QN
Cridem
lundi 1 octobre 2012
Crise de transport : les transporteurs bloquent l’entrée de Nouadhibou au niveau de la « ceinture ».
Les transporteurs se sont manifestés de nouveau au niveau de ce qui est communément appeler « Ceinture » à 55 Km de Nouadhibou, bloquant le passage de l’entrée de la ville par leurs véhicules de toutes catégories confondues, pour contester contre la taxe exigée par l’autorité de régulation du transport terrestre.
Les taxes infligées aux véhicules objet de la contestation massive des transporteurs interurbains sont de 3.000 Ouguiyas, pour les petites et moyennes voitures et 45.0000 Ouguiyas pour les camions.
Après intervention des autorités de Nouadhibou, représentées par le Hakem, le DRSN et du commandant de la gendarmerie Nationale venues sur les lieux, ont pu débloquer la voix en invitants les chauffeurs à des conciliabules. Affaire à suivre.
www.cridem.org
Source :
Elhourriya (Mauritanie)
dimanche 30 septembre 2012
Partenariat PDDO- Union des AGPO du Tagant : Des formations au profit des coopératives du Tagant
Les coopératives oasiennes du Tagant bénéficient depuis quelques temps d’une série de formations organisées par l’Union des AGPO du Tagant avec l’appui du Programme de Développement Durable Oasien (PDDO). Ces formations visent le renforcement des capacités des structures paysannes en matière de pilotage, du fonctionnement administratif et de gestion comptable des coopératives. Les participantes à ces ateliers ont également subi des formations visant la vulgarisation des techniques culinaires (préparations de plats, construction de four).
Les ateliers en cours qui constituent la deuxième phase dont bénéficient les coopératives féminines affiliées aux AGPO, ciblent 10 femmes de chaque AGPO. La formation se déroule en neuf jours en raison de trois jours par AGPO ( le Tagant compte 28 AGPO actives).
Pour ce qui est du premier module portant sur les principes de gestion et fonctionnement des coopératives, l’accent a été mis sur les objectifs des coopératives, leurs ressources, l’adhésion, la représentation et sur les instances dirigeantes des coopératives.
Pour ce qui est du deuxième module portant sur les documents de gestions administratives des coopératives , l’accent a été mis sur la gestion administrative (registre de procés verbal, registre des adhérents, modèle de convocation, cahier de suivi, cahier d’or de la coopérative, archivage des correspondances) et sur la gestion comptable ( journal de caisse, journal de banque, reçu de versement, reçu de retrait, facture, contrôle de caisse et documents de gestion et de suivi).
Notons enfin que la formation est dirigée intégralement par des membres de l'union en s’appuyant sur des éléments des AGPO
Khalil sow-Tagant
Santé : Tenue à Tidjikja d’un atelier sur l’abandon des MGF
Un atelier de deux jours portant sur la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF) a été ouvert à Tidjikja au profit des sages femmes, des infirmières et des accoucheuses du Tagant. Les objectifs visés à travers cette rencontre tournent essentiellement autour du Renforcement des capacités des prestataires de santé sur les conséquences sanitaires de la pratique des MGF, renforcement du rôle et l’implication des prestataires de santé dans la promotion de l’abandon des MGF, la mobilisation des prestataires de santé sur la nécessité d’unir les efforts pour mettre fin à la pratique des MGF et la Vulgarisation de la déclaration des professionnels de santé et la fatwa des Imams auprès des prestataires.
Les travaux de l’atelier ont été animés par Mme Aichetou Mint El Hadj secrétaire générale adjointe de l’association des sages femmes de Mauritanie et Mme Qhalat Mint Laqhlal de la direction régionale de la santé du Tagant.
Selon Mme Aichetou Mint El Hadj au terme de l’atelier, les participantes devraient s’engager concrètement à renforcer leurs implications : dans l’accélération de l’abandon de la pratique des MGF ; l’intégration des MGF dans le paquet minimum d’activités des structures de Santé et dans le suivi et la collecte de données de l’évolution da la pratique des MGF chez les filles de 0 à 5 ans fréquentant les structures sanitaires.
Khalil Sow-Tagant
samedi 29 septembre 2012
Mauritanie-Assaba: Une maladie étrange tue les chameaux à Boumdeïd
Une maladie étrange ravage le cheptel à Boumdeïd, une localité de la Wilaya de l’Assaba (Sud Mauritanie). Elle tue les chameaux.
La maladie se manifeste par une hémorragie accompagnée d’un frémissement suivie de la mort de la bête, ont affirmé des éleveurs à Alakhbar.
Les populations des localités concernées sollicitent une intervention urgente des autorités sanitaires avant que la maladie ne fasse plus de ravages ou se transfère à l’homme. Une mission du ministère de la Santé s’est d’ailleurs rendue dans le Brakna frontalière de l’Assaba pour, probablement, s’enquérir de la situation.
Cependant, une fille de 17 ans est décédée suite à une forte fièvre hémorragique au village d’Ounweije dans le Brakna. Un échantillon de son sang a été envoyé pour analyses à Nouakchott. Ce, après que des sources médicales ont émis les craintes que la fille soit morte de la fièvre hémorragique d’Ébola.
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ALAKHBAR
Mauritanie: Une famille périt dans un accident de circulation sur la route Nouakchott-Rosso.
Mohamed Salem Ould Soufi, son épouse et sa fille ont tous périt dans un accident de route, ce vendredi soir, sur l'axe Nouakchott-Rosso , apprend-on de sources informées.
La famille était dans sa voiture qui était remorquée par une autre et à 70 km de Nouakchott, le câble de remorquage se coupe et le véhicule du défunt heurte de plein fouet le véhicule qui le remorquait. Ce fut, alors, la cause de la disparition tragique de cette famille.
A en croire que la Mauritanie a enregistré plusieurs cas d'accidents sur les axes routiers les plus fréquentés qui sont: Rosso-Nouakchott, Nouakchott-Nouadhibou et Nouakchott-Néma.
www.cridem.org
Source :
Elhourriya (Mauritanie)
Décés de son excellence N'Diaye Kane Ousmane à Paris
Nous apprenons avec une immense tristesse le décès de Monsieur N'Diaye Kane Ousmane, diplomate de carrière à la retraite. Son décès a été constaté à Paris le 27 septembre 2012 à 13 heures. Il fait suite à une longue maladie.
La dépouille du défunt sera rapatrié à Nouakchott où il arrivera le lundi 01 octobre 2012 à 23 heures 45 mn. Le corps sera dès lors acheminé à Tékane, son village natal, où il sera inhumé le mardi 02 octobre.
Diplomate chevronné apprécié de tous, son Excellence N'Diaye Kane Ousmane a occupé de nombreux postes au service de son pays :
Il a été Premier conseiller à l'ambassade de la République Islamique de Mauritanie dans divers pays, en Espagne, au Maroc, en Roumanie, en Russie et en Allemagne. Il a également occupé le poste de Directeur du département Europe au Ministère des Affaires Etrangères.
Il a terminé sa longue carrière en tant qu'Ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie au Brésil
Ina lilahi wa ina illeyhi raji'oun
Diatou Diop
Mauritanie: l’Unicef accusé de distribution d’aliments avariés aux réfugiés.
Des réfugiés maliens au camp de Mbéra prés de la ville de Basiknou dans l’est mauritanien ont manifesté vendredi contre l’Unicef. Ils accusent l’organisation d’avoir distribué des aliments avariés provoquant la diarrhée chez les enfants.
Selon des témoignages des réfugiés en colère, les enfants ont subitement développé la diarrhée après consommation de biscuites "avariées" distribuées par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance.
Le camp de Mbéra a été par ailleurs sécoué par une tempête de sable qui a arraché les tentes abritant les réfugiés. Elle a également affecté le dépôt alimentaire.
Des milliers de réfugiés maliens se concentrent dans le camps de Mbéra. Ils ont fui le conflit opposant l’armée malienne, d’une part aux séparatistes touareg, et d’autre aux groupes islamistes dans le nord du pays.
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Source :
Alakhbar (Mauritanie)
vendredi 28 septembre 2012
Démarrage d’une campagne de lutte contre les feux de brousse en Mauritanie
La Mauritanie a lancé jeudi à partir du Brakna (sud), une campagne nationale de protection de ses pâturages, très abondants cette année, contre les feux de brousse, a appris APA à Nouakchott.
L’opération qui vise la réhabilitation de 10.000 km d'anciens pare-feux contre les feux de brousse ainsi qu'à tracer 1.000 autres nouveaux kms en trois mois, sera réalisée grâce à une enveloppe financière de 582 millions d’ouguiyas (300 ouguiyas =1 dollar américain).
Sept régions sylvo-agro-pastorales sont ciblées par cette campagne, à savoir les deux Hodhs, l’Assaba, le Brakna, le Gorgol, le Guidimakha et le Trarza.
Supervisant l’évènement, le ministre mauritanien délégué auprès du Premier ministre chargé de l’environnement et du développement durable, M. Amedi Camara, a précisé que son pays connaît une bonne pluviométrie généralisée particulièrement au niveau des Wilayas des deux Hodhs, du Guidimagha, de l'Assaba, du Brakna, du Gorgol et du Trarza.
Il a ajouté qu’une évaluation des pâturages réalisée conjointement par son département et les ministères de l'Intérieur et de la Décentralisation et du Développement Rural au niveau des wilayas agro-sylvo-pastorales a confirmé l'existence d'une quantité importante de pâturages avec une bonne répartition spatiale qui peut satisfaire les besoins du cheptel pour une grande partie de l'année.
La Mauritanie enregistre annuellement 64 feux de brousse qui détruisent environ 448 800 ha de pâturage, selon le ministère de l’environnement précisant que les pare-feux diminuent à 50% le nombre de feux de brousse déclenchés.
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Source :
Agence de Presse Africaine
Brakna / Boghé : La commune organise une journée de concertation sur ses projets
Dans le cadre de sa démarche participative, la commune de Boghé a organisé jeudi, à la Maison des associations, une journée de concertation qui réunit des chefs de villages, des responsables locaux d’ONG partenaires, des représentants de coopératives et d’associations de jeunes et des notables.
Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour, l’ouverture du marché hebdomadaire et l’organisation du festival des « Blues du fleuve » avec Dandé Legnol prévu en décembre prochain. Ouvrant la séance, le maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa a d’abord remercié l’assistance pour sa présence massive « qui traduit l’intérêt que les populations accordent aux questions de développement local ».
Il a ensuite indiqué que cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’approche initiée par le conseil municipal pour faire participer toutes ses forces vives à ses projets communautaires. Il s’est empressé de préciser que cette approche fait fi des querelles politiciennes :
« Depuis 10 ans, le conseil, malgré ses colorations politiques a délibéré dans une parfaite harmonie plaçant l’intérêt local au-dessus de tout autre considération », a-t-il souligné. Ensuite, le 1er magistrat de la ville de Boghé a étalé les grands projets de sa commune : la convention de financement d’une gare routière sera signée le 8 octobre avec l’UE selon des critères de performances que la commune a remplies.
Quant aux projets de construction du stade municipal et de l’hôpital de Boghé, le Président de la république avait donné des instructions aux ministres concernés pour leur exécution lors de sa visite en avril dernier. Selon le maire, l’appel d’offres pour la construction du stade a été lancé et les travaux vont commencer dans un bref délai sur le site actuel.
Quant à l’hôpital, son plan est en cours d’élaboration et il sera construit sur la route de Kaédi vers Bassine en raison de l’absence d’espace public dans la ville. Ces deux projets qui seront exécutés par l’Etat répondent à un vieux rêve exprimé par les populations de Boghé depuis de longues années.
M. Ba Adama a annoncé aussi la construction d’un abattoir municipal qui est déjà opérationnel invitant les usagers à « changer de comportements et de mentalités », l’octroi de fonds dénommés "Transfert Cash" à hauteur de 8 080 000 UM destinés aux paysans les plus démunies par Intermon Oxfam et la réhabilitation des installations de la station de pompage du CPB.
Enfin, le maire a évoqué l’organisation de la 8e édition du Festival des blues du fleuve les 7, 8 et 9 décembre prochain à Boghé invitant les populations de sa commune « à se mobiliser comme un seul homme pour la réussite de cette manifestation qui honore la ville » et l’ouverture du marché hebdomadaire (projet soumis en février 2011 à la Wilaya par le conseil municipal).
Les participants ont unanimement salué ces initiatives « qui ne manqueront pas d’améliorer positivement les conditions de vie des populations ». Si les intervenants ont établi d’emblée le lien entre la construction d’une gare routière et le marché hebdomadaire, leurs avis divergent sur le choix des sites.
Les uns proposent Nioly Carrefour, d’autres Boghé Escale pour leurs positions stratégiques de pôles économiques de la ville capables de drainer le maximum d’individus. Pour les intervenants, l’impact socio-économique du marché hebdomadaire est évident surtout dans cette commune qui se situe à proximité du Sénégal et qui partage des frontières communes avec des départements importants.
Ils ont cependant mis en garde contre certains effets néfastes tels que le trafic de drogue en raison de la dimension transfrontalière que le marché pourrait prendre.
Quant au festival des Blues du fleuve, les intervenants ont d’abord salué le choix porté sur Boghé avant de proposer la mise sur pied dans les meilleurs délais de commissions techniques de pilotage qui doivent se composer d’hommes et de femmes choisis selon leur compétence, leur disponibilité et leur engagement.
Ils ont invité la commune à rechercher des sponsors et à assurer une large diffusion de cet évènement grandiose à travers la presse, les panneaux publicitaires, la réalisation d’un film monographique pour "vendre" l’image de la ville de Boghé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Avant la clôture des travaux de cette journée de concertation comparée à un « parlement local » par un des participants, le modérateur des débats, M. Mohamed El Kébir Dia a donné la parole aux responsables communaux qui ont apporté des réponses aux questions.
Tour à tour, MM. Diakité Ibrahima, secrétaire général de la commune, Ndiaye Djibril Malal et Coumba Niang, Adama Amadou Bâ, conseillers municipaux et Gako Moussa, représentant du ministère du commerce, Mamadou Amadou Dia, un des initiateurs du marché forain et Djigo Moussa ont donné des explications techniques sur le choix du site qui sera soumis à l’étude par une commission technique, les modalités d’exécution du projet et les préparatifs du festival.
Dia Abdoulaye
Cridem
Zouerate : Ouverture officielle de la semaine régionale de la culture, de la jeunesse et des Sports du Tiris Zemmour
La maison des jeunes de Zouerate a abrité ce matin, le lancement des activités de la semaine régionale de la culture, de la jeunesse et des sports sous la présidence du Wali du Tiris - Zemmour en présence des Maires de Zouerate, FDérick et Bir Mogrein.
Cette manifestation qui a démarré aujourd’hui, 26 septembre et qui marque la fin des vacances scolaires sera clôturée le vendredi 28 avec la participation des villes de toutes les villes de la Wilaya .
Après le défilé des participants suivi de la présentation de l’hymne de la semaine régionale, le Maire de Zouerate a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants avant de faire l’état des réalisations concrétisées au bénéfice des jeunes dans les do
maines de l’éducation, de la culture, des et sports.
Le Wali du Tiris zemmour a dans son allocution annoncé le lancement officiel des activités de la semaine culturelle et sportive. Au programme, une compétition sur la lecture du saint coran, des jeux récréatifs, des conférences, le football, la musique, le théâtre et le tire à la cible.
Par ailleurs, une cérémonie de remise des clés d’une ambulance municipale offerte par l’ONG française Nomades de Mauritanie a eu lieu, le même jour sous auspices du Maire de Zouerate.
Abdalahi Dieng Ould Cheikh
Cridem
La route Tiguint – Mederdra, en construction pour désenclaver le Sud de la Mauritanie.
Les travaux de construction de la route reliant la ville de Mederidra à l’arrondissement de Tiguint sur l’axe Nouakchott – Rosso ont débuté sur une superficie de 50km, a constaté APA jeudi.
Cette route qui sera réalisée sur le budget de l’État et pour une durée de 20 mois, permettra de briser l’isolement de 28 localités et agglomérations, tout comme elle traverse des zones sablonneuses d’accès difficile.
Ces travaux coïncident avec le début de la réhabilitation de tronçon Boumbri –Rosso de la route Nouakchott-Rosso-Sénégal par une société espagnole.
La construction de la route Tiguint-Mederdra constitue une satisfaction d’une vielle doléance et mettra fin à des agitations sociales dans cette partie de la Mauritanie. Au mois d’avril 2012, plusieurs jeunes de cette ville avaient organisé une marche jusqu’à Tiquint sur une distance de 50 km pour manifester leur colère quant à l’enclavement de leur ville et sa négligence par les pouvoirs publics.
Cette manifestation avait été dispersée par une intervention des unités de la gendarmerie mauritanienne, ce qui a donné lieu a des échauffourées et des arrestations dans les rangs des jeunes de Mederdra. La ville de Mederdra à vocation agropastorale est parmi les plus anciennes villes de Mauritanie et avait servi de base militaire pendant la période coloniale.
MAMY/of/APA
Cridem
jeudi 27 septembre 2012
Urgent : Bababé : la manifestation exigeant le départ du chef de centre d’enrôlement a fini par regrouper 900 à un millier de personnes .
Le point départ de la manifestation était la brigade de gendarmerie de Bababé où une foule immense attendait les dirigeants.
Cette foule était composé outre la jeunesse de Bababé dans son ensemble on pouvait noter également le chef de village, les représentants de la société civile œuvrant pour les droit humains comme Action pour Développement (Action. Dev) , l’A.M .D.H ; l’A.S.C.F, Alliance pour le développement de l’enfance et l’environnement (A.D.E.F.E) ; association pour le développement et la coopération en Mauritanie.(A.D.E.C .O.M). Rappelons que la manifestation était autorisée par l’administration, elle se voulait pacifique également.
C’est pourquoi elle était très encadrée par les forces de l’ordre de Bababé. Dans la manifestation on pouvait entendre des slogans comme « Mohamed lemine dégage !! ». Sur Les banderoles étaient inscrits des mots comme « la population de Bababé exige le départ de Mohamed Lemine El Moktar Loully chef du centre d’enrôlement de Bababé». « non à la violence ».
A partir de la brigade jusqu’au point de chute qui est la tribune officielle « grande place publique de Bababé » la foule se corsait de plus en plus en jeunes hommes et jeunes femmes. Toute la population était solidaire aux manifestants du coup arrivées aux abords du marché toutes les vendeuses d’étals et les boutiquiers sont venus soutenir les manifestants.
Arrivée au point de chute, la foule a écouté les derniers mots prononcés par le chef de village Ba Mohamed Harouna qui a félicité les populations venues d’horizon divers et qui ont tenu à manifester pacifiquement et de façon responsable sans aucun débordement .
Enfin , il a tenu à faire la conclusion suivante « nous avons terminé notre manifestions est finie, mais avant de nous séparer nous devons nous entendre sur un fait si toute fois, les autorités restent sourdes à notre revendication à savoir « le départ de du chef centre » nous allons envoyer à toutes les populations du département un mot d’ordre de boycott du centre.
« Nous allons accentuer les moyens de pression en utilisant des moyens légaux jusqu’au jour où il prendra congé de la ville ». Auparavant une lettre de doléances énumérant l’ensemble des difficultés endurées par les populations était signée par le chef de village et envoyée au ministère de l’intérieur. Dans cette lettre on pouvait lire :
- Exigence du certificat de décès authentifié par le tribunal départemental (qui n’est plus demandé dans les autres centres d’enrôlement)
- Le refus catégorique du chef centre d’enrôlement de rectifier les Noms
- Blocage des dossiers qui sont transmis au chef de centre
- Constat du rejet des personnes recensées en 1998 et 2000 dont les numéros et les noms ne sont pas confirmés au niveau de l’ordinateur central Le chef de centre est le seul maitre à bord, l’avis de la commission importe si peu.
Vu ces difficultés les populations sont obligées d’aller se recenser dans d’autres centres comme Boghé, Mbagne, kaedi et Nouakchott
Armiya Dem
Cridem
Mauritanie: Une fille de 17 ans serait morte d’Ébola.
Mariam Mint Brahim, une fille de 17 ans est décédée suite à une forte fièvre et une hémorragie au niveau de la bouche et du nez au village de Ounweije relavant de la commune de Magta-Lahjar dans la Wilaya du Brakna (sud Mauritanie). Des sources médicales craignent qu’elle soit morte de la fièvre hémorragique d’Ébola.
La fille a été évacuée le mardi 25 septembre de son village à l’hôpital de la Wilaya de l’Assaba où elle a perdu la vie. Un échantillon de son sang a été envoyé à Nouakchott pour d'autres analyses plus approfondies.
La fièvre hémorragique Ébola porte le nom d'une rivière passant près de la ville de Yambukuen à la République démocratique du Congo où elle a été découverte en septembre 1976.
La maladie se caractérise par une montée de fièvre hémorragique et des maux de tête et de gorge accompagnés de diarrhées, des vomissements et des éruptions cutanées. Elle peut aboutir à une insuffisance rénale et hépatique.
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Source :
Alakhbar (Mauritanie)
Kaédi :Des journées de la jeunesse pour une nouvelle citoyenneté.
Pour cette 3 troisième édition du séminaire régional de la jeunesse dont le coup d’envoi est donné ce 20 septembre dans l’enceinte de la maison des jeunes par le Wali du Gorgol Ahmedou Ould Cheikh El Hadrami, en présence de ses proches collaborateurs.
Dans son mot d’ouverture, le premier responsable de la wilaya a invité les jeunes à faire « siennes dans leurs attitudes » les thématiques de l’unité nationale et de la citoyenneté. Auparavant le coordinateur régional de la jeunesse du Gorgol Sow Ibrahima, a dans son allocution placé le séminaire dans son cadre en rappelant l’importance de l’unité nationale à travers des figures historiques comme Samba Guéladiegui, Souleymane Bal et Mohamed Cheyn qui, devrait il dire « armes blessantes hier ,aujourd’hui curieuses résonances inoffensives ».Aussi , dans sa mise en exergue de l’héritage mauritanien fait de brassage et de métissage il rappela à l’assistance le nom de Mamadou Malamine Tandia « l’émérite interprète » dont on trouve les descendants chez les Rgueibatt et les Idaouili et même au-delà de nos frontières d’aujourd’hui.
En présence des jeunes venus des Moughatas de Monguel ,de M’Bout,de Maghama et ceux de Kaédi ,le Délégué Régionale de la Culture,de la Jeunesse et des Sports Sidi Mohamed O/ Khady a dans son intervention loué les efforts de son Ministère de tutelle qui contribue à travers ce séminaire à « hisser au plus haut niveau les valeurs nationales ».Abondant dans la même direction ,le maire adjoint Abou Cissé s’est félicité du choix de la commune de Kaédi pour abriter cette rencontre régionale avant de souhaiter à l’assistance plein succès. Apres la cérémonie protocolaire, le programme déroulé plus qu’alléchant a montré à travers des sketchs, des pièces de théâtre et des chœurs l’importance de la diversité culturelle dont le Gorgol se vante et à juste titre d’être le creuset.
Aussi , des compétitions sportives ,le foot, le basket et le cyclisme ont agrémenté les trois jours (20 au 21 ) du séminaire auquel la coordination régionale des jeunes s’est beaucoup investie par sa mobilisation ,pour sa réussite. Il faut rappeler que depuis quelques années le cyclisme est devenu une pratique sportive à part entière à travers lequel des vocations naissent à l’image Bayounouss Maréga , par ailleurs entraineur de l’équipe de Rugby de Kaédi ,un jeune sportif plein d’ambition qui s’est illustré en laissant de loin ses adversaires du Jour.
C’est par le biais d’un mouvement d’ensemble ,la main dans la main que les jeunes plus confortés que jamais de leur « maturité précoce » se sont donnés rendez vous pour la prochaine édition pour davantage adhérer à cette « vision d’allégeance » pour un ancrage dans les valeurs citoyennes aujourd’hui encore masquées par la culture du clanisme, du tribalisme aux antipodes du culte du civisme du droit et de l’Etat de droit.
Biry Diagana CP Gorgol
Le Calame
mercredi 26 septembre 2012
Menace de clash à l’Institut mauritanien de recherches océanographiques à Nouadhibou.
Sans salaires ces trois derniers mois, le personnel s’adresse au Wali.
Depuis juillet dernier, le personnel de l’IMROP (Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches) s’est finalement résolu à faire part de son calvaire en portant son problème sur la voie publique. Le 19 septembre, il s’est adressé au wali pour se retrouver dans ses droits.
La correspondance en question fait état du manquement à ses devoirs de la direction de l’IMROP qui n’aurait concédé le moindre acte social en direction de ses employés mais aussi et surtout, de la difficile situation que vivent ces derniers durant les trois mois sans salaires qi viennent de s’écouler.
S’abstenant d’entamer une quelconque manifestation publique tels des sit-in ou des grèves, le personnel de l’IMROP privilégierait toujours le dialogue et les échanges. C’est à ce propos qu’il a adressé le 19 septembre dernier, la lettre qui suit au premier magistrat de la capitale économique.
“A Monsieur le wali de Dakhlet-Nouadhibou
Nous venons, en notre qualité de représentants du personnel de l’IMROP, attirer votre bienveillante attention sur le problème récurrent des retards de salaires du personnel de l’IMROP depuis 2009 persiste toujours. En effet, depuis juillet 2012 le personnel de l’IMROP n’a perçu aucun salaire malgré les deux événements majeurs que sont le mois béni de ramadan et la fête qui marque sa fin. La situation devient de plus en plus insupportable et aucune solution immédiate ne se pointe malheureusement à un horizon immédiat.
Monsieur le Wali, il est de notoriété publique à Nouadhibou et dans tout le pays, qu’Il n’est pas dans les traditions de l’institut que le personnel manifeste son mécontentement par des actions d’éclat. Au contraire, les options de dialogue et de la discrétion ont été toujours privilégiées dans un souci de préservation de la notoriété et de l’image de marque de l’institution et de son administration.
Nous, personnel de l’IMROP, considérons que le salaire est un droit inaliénable, qui doit être perçu à la fin de chaque mois. Il est tout simplement incompréhensible, que dans une République Islamique qui ne souffre d’aucune récession économique, que des agents de l’Etat restent impayés durant les fêtes d’El Fitr, El Adha ou le Mawlid, et ce, depuis 2009. De ce fait, nous vous demandons de bien vouloir user de votre influence auprès des autorités compétentes afin qu’une issue rapide soit trouvée à ce problème et de manière définitive.
Par ailleurs, La recherche scientifique en général, et la recherche halieutique en particulier exigent une disponibilité à temps plein et sans faille des personnels dévolus à la tâche. Or, dans la situation que traverse actuellement l’IMROP, il est impossible de réunir les conditions optimales de travail, sachant que chacun est plus préoccupé par la quête de sa subsistance quotidienne. Pour toutes ces raisons, nous venons porter à votre connaissance, que si une solution à ce problème n’est pas trouvée, dans les meilleurs délais, nous personnel de l’IMROP, comptons observer un débrayage de 2 (deux) heures le lundi 24 /09/12 à 14 heures.
Comptant beaucoup sur votre clairvoyance, votre soutien et votre sens d’équité, nous, personnel de l’IMROP, vous prions de bien vouloir agréer notre très haute considération."
Le représentant du personnel de l’IMROP Mohamed Abderrahmane O. Meinatt.
www.cridem.org
Source :
L'Authentique (Mauritanie)
3ème Caravane de fraternité : L’AMDM visite les villages de Moundouwaye, Loboudou et Aly Guélel (communiqué).
Dans le cadre de sa 3ème Caravane de fraternité, l’Association Main Dans la Main pour la Culture et l’Action Sociale a effectué une visite du 13 au 15 Septembre 2012, dans les villages Moundouwaye, Loboudou et Aly Guelel, situés dans la wilaya de Brakna, dans la commune de Darel Barka. A cette occasion les populations de ces localités ont réservé une cérémonie d’hospitalité inoubliable à l’équipe de l’AMDM, composée de prédicateurs, de bénévoles et des médecins, qui reflétaient toutes les composantes de la Mauritanie.
C’est ainsi qu’en concertation avec les représentants des trois villages, un programme d’activité a été établit, des conférences islamiques, des distributions de kits d’habits, de colis alimentaires et hygiéniques ainsi que des consultations médicales suivi de distributions de médicaments.
Soulignons que plus de 120 femmes ont bénéficiés de cours sur la prière et les pratiques islamiques sans compter la conférence publique organisée à l’école fondamental de Loboudou. Par ailleurs, plus de 300 personnes on été consultées par l’équipe médicale composée de Dr Ba Mamadou Demba, Dr Varha et l’infirmier d’etat Bal. Les activités de la visite ont été clôturées par la distribution de kits d’habits, de produit alimentaire et hygiénique.
Cette visite entre dans le cadre de sa vision et de sa stratégie à réconcilier et fraterniser entre l’ensemble des communautés mauritaniennes. L’AMDM remercie tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette activité et plus particulièrement Monsieur Diop Ahmedou Alassane, qui travaille dans une ONG dans le cadre de la réinsertion des rapatriés.
Commission de communication de l’AMDM
via Kassataya
le Calame
L'Etat Civil de Sélibaby: une machine toujours grippée.
L'Etat civil de Sélibaby était fermé en 2009 pour mettre fin à la prolifération des faux papiers en Mauritanie. Désormais les services de cette structure sont disponibles dans les locaux de la mairie. Officiellement et formellement on peut y enregistrer et établir son acte de naissance, son acte de mariage, l'acte de décès d'un proche...
Et pourtant, les citoyens se heurtent très souvent à un goulot d'étranglement énorme: le manque de professionnalisme du personnel. Ce grand problème pénalise plus qu'un à Sélibaby. Ibrahima en a fait les frais. Voulant établir son acte de mariage, il a défilé plus de dix jours devant le bureau de l'Etat Civil. Il avait déposé une demande dans les délais légales; demande signée par M. Le Maire et Le Hakem de Sélibaby mais qui n'aura pas de suite favorable.
Le refus d'enregistrer cette demande d'acte de mariage est clair mais incompréhensible. L'agent d'Etat Civil juge qu'Ibrahima est très envahissant: pourquoi tu viens tous les jours ici? si ton acte est prêt tu seras au courant; tu nous empêches de travailler; tiens tes documents tu ne vas pas te faire enregistrer ici dit-il avec un ton menaçant.
Dans les faits, Ibrahima, au bout de sa patience avait provoqué la colère de Monsieur en ces mots: "je viens vous voir tous les jours Monsieur. Je constate que vous venez à 10h30 et vous repartez à 14h00 objectant toujours une panne des prises électriques de votre bureau; et pendant le temps que vous êtes là, vous ne posez votre téléphone que pour prendre un verre de thé: mon dossier ne verra jamais le jours dans ces conditions."
Il faut dire que le cas d'Ibrahima n'est pas isolé. Découragés par les délais très longs de traitement des dossiers, des rejets de demandes sans motif valable et des conditions d'accueil insupportables, plusieurs Selibabyens renoncent à leur documents d'Etat Civil ou partent les établir ailleurs.
Ajoutons à ce problème que les Selibabyens sont toujours considérés comme des vaches à lait qu'il faut traire à tout prix et par tout les moyens. L'Etat civil continue à élaborer, délivrer et vendre des documents sans valeur: le moins qu'on puisse dire ce que la situation est scandaleuse, alarmante et surtout triste.
Ibrahima Samba Dioum
Alakhbar
Cridem
mardi 25 septembre 2012
Education /Tagant : Election du bureau du réseau régional des ONGs chargées de l’Education [Reportage Photos]
Les Organisations non gouvernementales du Tagant opérant dans le champ éducatif, sanitaire et celui des droits humains se sont regroupées, lundi matin, dans les locaux de la Drefp du Tagant pour jeter les jalons de la mise en place d’un réseau chargé d’appuyer l’offre éducative régionale.
Plusieurs ONGs étaient représentées lors de cette rencontre marquée par la présentation des objectifs de la Coordination des Organisations Mauritanienne pour l’Education (COMEDUC) faite par le secrétaire général du SNES Mr Sidi Ould Boudida et Mme Aminetou Mint Mokhtar Ould Ely Présidente de l'association des femmes chefs de famille.
Les deux intervenants ont mis l’accent sur la nécessité pour notre pays de travailler à l’atteinte des objectifs du millénaire en matière d’éducation indiquant que la mise en place de la Coordination des Organisation Mauritaniennes pour l’Education et ses réseaux régionaux vise l’atteinte de ces OMD.
Le COMEDUC affilié au réseau sous-régional Africa Network Campaign on Education For All (ANCEFA) a déjà mis sur place, l’année dernière cinq réseaux régionaux : Brakna, Hodh El Gharbi, Assaba, Nouadhibou et Traza. Cette année, la Coordination programme l’installation des réseaux pour quatre régions : Tagant, Hodh El Chargui, Guidimakha et Adrar.
Enfin , les ONGs du Tagant présentes lors de l’Assemblée générale tenue à Tidjikja ont élu le bureau suivant : Président Mohamed Lemine Ould Ntela de l’ONG Ecoverte/LCS, Vice Président Aly Ould Abeydallah, Secrétaire générale Khadi Mint Lahrach Vice SG Selem Mint Djeha, Chargé de communication Sidi Mohamed Ould Abdel Jelil, Chargé de la jeunesse Sidi Mohamed Ould Heydi, Chargé des affaires éducatives Ahmed Ould Eguelay, Tresorier Moussa Harouna.
Khalil Sow –Tagant
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