samedi 22 septembre 2012
Idawaali.
"Idawaali" est une curiosité. Cette tribu est intrigante à plus d'un égard. Imaginez un instant qu'un père, avant de mourir, réunissait ses fils pour leur ordonner de se disperser dans toutes les contées du pays. Qui à Tidjikja, qui à Kiffa, qui à Tintane, qui aux Hods, qui à Kaedi ou à Rosso et qui au bord du lac R'Kiz, sans oublier d'en envoyer même à l'extrême nord; et dans le Trab El Bidane de l'époque, il était dangereux de s'adonner à de telles randonnées.
Il leur requerra une seule consigne: de toujours être l'avant-garde. Ils donnèrent batailles parfois rudes avec la plus part de ceux qui se trouvèrent sur leur route, mais jamais à plus faibles qu'eux. Et en fin de compte ils restèrent toujours debout.
Ils enfantèrent Sidi Abdoullah Ould El Haj Ibrahim, l'érudit dont la science rayonnât sur tout le centre et l'est de la Mauritanie. Le célèbre et énigmatique poète et cadi Abdellah ould Mohamed el Qadi dit Ould Razga était aussi l'un des petits fils du père qu'on évoquait plus haut.
De sa descendance, le célèbre Mohamed El Hafiz Ould Beddi dit Cheikh Mohamed El Hafez Echenguitti, le propagateur de la Tidjanyya en Mauritanie et en Afrique noire, Horma ould Bebana, fin politique des années de l'indépendance, Ahmed Ould Zein, modèle de probité et de noble conscience et Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Louly, le chef d'Etat pieux et désintéressé, pour ne citer que ceux-ci.
Sur le plan du commerce, ils dominèrent, quand cela demandait du talent, les marchés naissants dans les premières villes de Mauritanie qui se peuplaient progressivement. On dit d'eux que rien ne leur résiste. En effet, les "Idawaali" réussirent, avec un nombre relativement modeste, à édifier le concept d'une tribu nation. Leur présence un peu partout sur le territoire national, leur force économique et leur goût prononcé pour le savoir, les prédisposent à tous les rôles prépondérants dans l'exercice de la politique et la conduite des affaires des hommes.
Ami Camarada
46497846
Cridem
Hivernage 2012 : Il a plu à Tidjikja
Les habitants de Tidjikja ont retrouvé le sourire suite à une abondante pluie intervenue vendredi dans la soirée et qui s’est prolongée jusqu’au samedi matin. Cette pluie qui intervient après un début d’hivernage peu pluvieux était très attendue. En effet, après le déficit pluviométrique enregistré l’année dernière les palmeraies de l’Oued de Tidjikja étaient menacées d’extinction. Seules celles qui sont raccordées au réseau d’adduction d’eau de la SNDE pouvaient survivre mais ce luxe n’est pas donné à tout le monde.
Khalil Sow –Tagant
Hivernage 2012: Un espoir de bonne campagne agricole
Selon le Bulletin Agrométéorologique Décadaire (BAD) du service agrométéorologique de la direction de l’Agriculture, la première décade de septembre 2012 a été marquée par « des activités pluvio-orageuses moins intenses que celles de la décade précédente, dans l’ensemble de la zone agropastorale du pays […]
Les précipitations ont été bien réparties, dans le temps et dans l’espace. Il est à noter qu’au niveau de certaines stations, les pluies ont été faibles et parfois inexistantes ». Les cumuls les plus importants, depuis le début de la saison, sont enregistrés dans les localités suivantes.
Hodh El Charghi : Adel Bagrou, 625 mm, en 28 jours de pluie ; Néma, 370 mm en 19 jours ; Bousteilla, 332 mm, en 17 jours ; Bassiknou, 322,5 mm, en 21 jours ; Fassala Néré, 295 mm, en 23 jours ; Amourj, 303 mm, en 21 jours ; Djigueni, 251 mm, en 22 jours ; Timbedra, 169 mm, en 15jours.
Hodh El Gharbi : Tintane, 357 mm, en 16 jours ; Touil, 286 mm, en 17 jours ; Aïn Farba, 276 mm, en 17 jours ; Aïoun, 269 mm, en 14 jours ; Koubéni, 249 mm, en 21 jours ; Gogui Zemal, 222 mm, en 17 jours.
Assaba : Kankossa, 368 mm, en 21 jours ; Kiffa, 348 mm, en 19 jours ; Guerou, 241 mm, en 19 jours ; Boumdeïd, 242 mm, en 13 jours ; Barkéol, 194 mm, en 14 jours. Guidimakha : Ghabou, 695.6 mm, en 32 jours ; Bouanze, 494 mm, en 21 jours ; Wompou, 452 mm, en 23 jours ; Sélibaby, 468.9 mm, en 27 jours ; Dafort, 397,5 mm, en 22 jours ; Gouraye, 428.5 mm, en 26 jours ; Ould Yengé, 335 mm, en 20 jours ; Bouly, 260 mm, en 18 jours.
Tagant : N’Beïka, 185,5 mm ,en 12 jours ; Moudjéria, 173 mm, en 11 jours ; Achram, 137 mm, en 6 jours ; Tidjikja, 67 mm, en 8 jours. Brakna : Boghé, 290 mm, en 15 jours ; Bababé, 272 mm, en 12 jours ; Aleg, 270 mm, en 12 jours ; Magta Lahjar, 241 mm, en 9 jours ; M’Bagne, 238 mm, en 16 jours ; Niabina, 188 mm, en 12 jours ; Dionaba, 173,5 mm, en 10 jours. Gorgol : Maghama, 507 mm, en 26 jours ; Djadjibine, 473 mm, en 25 jours ; Toufoundé Civé, 328,5 mm, en 15 jours ; M’Bout, 324 mm, en 22 jours ; Monguel, 299 mm, en 17 jours ; Kaédi, 290 mm, en 17 jours ; Lexeiba, 251 mm, en 15 jours ; Foum Gleita, 191 mm, en 7 jours.
Trarza : Méderdra, 210 mm, en 12 jours ; Tékane, 208 mm, en 10 jours ; R’Kiz, 191 mm, en 10 jours ; N’Diago, 191 mm, en 9 jours ; Rosso, 172 mm, en 12 jours ; Boutilimit, 158 mm, en 8 jours ; Léxeiba II, 126 mm, en 9 jours. Comparée à l’année passée et à la même période, la majorité des stations (90 %) affiche, selon le BAD, une situation normale à excédentaire. Cependant quelques déficits persistent, dans les postes suivants.
Guidimakha : Gouraye, – 272 mm ; Bouly, – 236 mm. Assaba : Barkéol, – 56 mm. Tagant : Tidjikja, – 20 mm. Inchiri : Akjoujt, –72 mm.
Par rapport à la moyenne sur les dix dernières années (2001- 2010), 75% des stations présente une situation normale à excédentaire. Cependant, des déficits sont notés dans les postes suivants.
Hodh el Charghi : Timbédra, – 61 mm ; Djiguéni, – 49 mm. Hodh el Gharbi : Touil, – 71 mm ; Koubéni, – 39 mm. Assaba : Barkéol, – 107 mm. Guidimakha : Gouraye, – 79 mm. Tagant : Tidjikja, – 24 mm. Trarza : Rosso, – 37 mm. Adrar : Atar, – 22 mm ; Aoujeft, – 37 mm. Inchiri : Akjoujt, – 24 mm.
Bon développement des cultures
Relativement à la situation des cultures, pour la campagne de contre-saison chaude, la moisson a pris fin. Environ 28 000 tonnes de paddy ont été déjà commercialisées, renseigne le BAD. En ce qui concerne la campagne de saison hivernale, le traitement des demandes de travaux d’offset s’est achevé le 10 septembre. Au moins 19 200 ha sont déjà semés. Les stades des cultures varient entre semis/levée, tallage et montaison, selon les périodes de semis effectués. Le premier épandage d’engrais a été déjà réalisé, conformément au calendrier de semis, sur presque tous les périmètres.
Au Brakna, environ 2 500 ha, sur la base des déclarations d’intention, sont prévus. Actuellement, 586 ha sont en cours de semis. 1 900 sont mesurés et en cours de travaux de préparation.
A la faveur des pluies, les semis se sont généralisés, dans l’ensemble des wilayas de la zone agropastorale. Les cultures se développement normalement et sont à différentes phases phénologiques, suivant les wilayas et les dates de semis. Au Guidimakha, le sorgho hâtif est au stade de montaison et début épiaison ; les variétés tardives, au stade tallage, tandis que le petit mil est en épiaison et le maïs, au stade croissance/floraison (vente sur le marché).
Les cultures de bas-fonds ont connu des dégâts sérieux, dus aux inondations (asphyxie et ensablement). Les légumineuses: sont aux stades de ramification, croissance et floraison. Quelques difficultés d’accès aux champs ont été signalées dans certaines zones suite aux importantes pluies enregistrées. Dans le Hodh, également, les cultures se développent normalement, notamment dans la bande frontalière (département de Koubéni et sud du département de Tintane). Le sorgho est au stade de levée/tallage et début montaison ; le petit mil, tallage/montaison, avec dominance montaison, et le niébé, ramification.
Bonne santé des troupeaux et des pâturages
Concernant l’élevage, la situation sanitaire est bonne, dans l’ensemble, et les animaux affichent un état d’embonpoint satisfaisant, note le BAD. Néanmoins, des cas isolés d’entérotoxémie sont signalés, au Guidimakha, et de polyparasitisme, au Hodh el Gharbi, sur les animaux de retour de la transhumance au Mali. Quant à la situation pastorale, elle est assez bonne, toujours selon le BAD, dans l’ensemble des wilayas du Sud (Hodh Charghi, Hodh el Gharbi, Guidimakha, Assaba, une bonne partie du Gorgol, le sud du Brakna et une partie du Trarza). Les pâturages y sont à des stades différents de développement, à la faveur des dernières pluies enregistrées.
Au Guidimakha, le taux de couverture des pâturages ligneux et herbacés est, pour le moment, satisfaisant. Au Hodh el Gharbi, on note une forte proportion de légumineuses, par rapport aux graminées, très faibles. Quelques signalisations de nidification, au Trarza ; présence de colonies d’oiseaux et de début de nidification, au Guidimakha, en particulier dans les communes d’Arr et Wompou. Présence de bandes larvaires de sautereaux, au niveau de Kobény.
Le taux de remplissage des principaux barrages est satisfaisant, dans la majeure partie des wilayas (Hodh el Ghabi, Hodh el Charghi, Assaba, Guidimakha). Il dépasse, en moyenne, 80% et atteint, parfois, 100% (Guidimakha). Au Brakna, il varie de 40 à 80%. Quant à la situation hydrologique générale, le niveau du fleuve est très élevé, jusqu’à atteindre, en certains endroits, la côte d’alerte (Gouraye (10,26 m), Kaédi (11,78 m) et Rosso (3 m), s’alarme le BAD.
Synthèse THIAM Mamadou
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Source :
Le Calame (Mauritanie
vendredi 21 septembre 2012
Aleg: Nécessaire réhabilitation de l’hôpital régional
Situé à l’entrée ouest de la ville, l’hôpital régional d’Aleg, fondé, en 1976, par une mission algérienne, a connu des hauts et des bas. Unique hôpital de la wilaya vers lequel convergent, théoriquement, tous les malades de la région, il a, pour seul auxiliaire, le vieux dispensaire, datant des années trente, qui le décongestionne, lors des grandes affluences, surtout en période d’hivernage où les maladies comme le paludisme et les diarrhées sévissent sévèrement et où le nombre d’accidents de la circulation augmente singulièrement, à cause des vacances scolaires. Et, comme la ville est un carrefour pour les voyageurs de six wilayas (Gorgol, Guidimaka, Tagant, Assaba et les deux Hodhs), les victimes de ces accidents sont acheminées prioritairement dans les structures d’urgence sanitaire de la ville, pour y recevoir les premiers soins.
En 2000, soit vingt-quatre ans après sa fondation, l’hôpital ressemblait encore à un gros dispensaire de village. La structure fonctionnait avec le minimum : un médecin généraliste, quelques IDE (Infirmiers Diplômés d’Etat) et autres IMS (Infirmiers Médicaux Sociaux), des employés recrutés sur le tas, en guise de personnel d’appui, très insuffisant pour faire fonctionner convenablement la structure. Des équipements de fortune, souvent dégradés, servaient de matériel. Les problèmes surgissaient régulièrement. Les faibles prestations du service en disaient long sur l’avancement du délabrement de ce gros dispensaire de village. Le manque d’équipement et de motivation décourageait les employés les plus consciencieux. Les malades étaient évacués, à la moindre souffrance, vers Kaédi ou Nouakchott. Avec l’ouverture du nouvel hôpital qatari de Boutilimit, celui d’Aleg s’est mué en simple salle de consultations d’où les patients sont, presque systématiquement, envoyés dans ce département.
Situation catastrophique
Comme l’a déclaré, il y a plus d’un mois, son médecin-chef, l’hôpital d’Aleg est dans une situation catastrophique. Et ce n’est pas la mise en scène d’avril dernier, lors du passage du Président où tout un plateau technique et une équipe médicale, composée de tous les spécialistes, ont été temporairement mobilisés, qui réglera le problème. Les réguliers abandons de poste des docteurs qui sont affectés, les intempestifs déficits de médicaments, la vétusté des équipements, le découragement d’un personnel paramédical peu motivé sont autant de facteurs qui annihilent tous les efforts des bonnes volontés. Depuis 2010, l’hôpital ne dispose plus que d’un seul médecin, sans radio ni table d’opération ; la lampe scialytique est défectueuse ; l’appareil d’anesthésie, totalement inopérant ; les lits, délabrés ; l’ambulance, un tacot souvent en panne ; les quelques hangars qui servaient de rempart aux malades et à leurs accompagnateurs, détériorés ; les peintures des murs, totalement défraîchies, tandis que les stigmates des dernières pluies prouvent, éloquemment, un manque préjudiciable d’entretien et de nettoyage.
Tentative de réhabilitation
En avril 2012, devant le Président, le ministre de la Santé a promis de « tout faire », pour que l’hôpital régional d’Aleg retrouve son lustre. L’affectation, en octobre 2011, du docteur Anne, comme directeur régional de la Santé, participe, peut-être, de cette tentative de redorer le blason, très terni, de la structure sanitaire. Depuis son arrivée, en tout cas, le docteur a doté l’hôpital de nouveaux équipements : nouvelle radio opérationnelle, nouvel échographe, table opératoire, appareil d’anesthésie, deux tables d’accouchement, deux tables gynécologiques, une table chauffante, pour les nouveaux-nés, trente potences et trente lits d’hospitalisation. Deux ambulances opérationnelles, dont une toute neuve. La question de l’électricité a été réglée, grâce à l’achat d’un poste de transformation, à hauteur de 15 millions d’ouguiyas, pour stabiliser le courant et à distribution de la précieuse énergie dans tous les compartiments de l’hôpital. Travaux de maçonnerie, de plomberie, de carrelage, et construction de quatre hangars : l’hôpital est beaucoup plus présentable. Le personnel compte, aujourd’hui, trois sages-femmes, neuf infirmiers dont quatre diplômés d’Etat, un chirurgien et un anesthésiste.
Problèmes
Ils sont, surtout, d’ordre organisationnel, de motivation et de déficit en personnel médical spécialisé. La gestion normale et l’organisation convenable d’une structure si longtemps déliquescente demandent du temps. D’aucuns préconisent l’autonomisation de l’hôpital : elle est, de fait, prévue pour 2013. Mais cette option ne permettra pas de régler définitivement les problèmes, surtout pas celui du fonctionnement des hôpitaux régionaux dont plusieurs – Aïoun, Nouakchott (CHN), Nouadhibou, Kiffa, Néma et Rosso – sont déjà autonomes. Epidémiologiquement, la zone souffre particulièrement du paludisme, des diarrhées, de problèmes obstétricaux et, répétons-le avec insistance, des accidents de la circulation. Or, le traitement des traumatismes liés aux accidents de la route exige, banalement, de la réanimation et du sang. C’est donc une urgence, pour « l’hôpital- carrefour » d’Aleg, que de le doter d’une banque de sang et d’une équipe de traumatologues et de réanimateurs. Sans oublier la nécessité d’une politique régionale d’amélioration des conditions de travail, par des motivations substantielles au profit des fonctionnaires de ces structures, afin d’y assurer leur maintien. La fixation de compétences en région est un leitmotiv du développement durable. Il n’est pas tout de le proclamer : elle doit être clairement budgétisée.
Sneïba El Kory
Procés verbal de réunion
L’an deux mille douze et Mercredi le 12/09/2012, se sont réunis à Kankossa les Principaux acteurs politiques de la Communauté Foulabbé de la Moughataa.
L’Ordre du jour s’articulait au tour de :
1/ Campagne de sensibilisation pour l’enrôlement
2/ Campagne de sensibilisation pour éviter les feus de brousse
3/ La question politique
S’agissant des points à l’ordre du jour, y’a lieu de rappeler qu’un groupe de cadres et de notables de cette composante avait fait le tour de la Moughataa de Kankossa pour expliquer aux populations la nécessité d’accorder une importance toute particulière à l’enrôlement d’abord mais aussi prêter une attention aussi importante pour éviter les méfaits des feus de brousse sur le pâturage.
Les membres du groupe sont :
- Mohamed Mahmoud Demba, Directeur Régional de l’Equipement et des Transports de la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou(en congé administratif).
- Mamadou Yaté Technicien de laboratoire à l’hopital cheikh zaed
- Sow Pathé Gory fonctionnaire au Ministère de la Justice (cabinet du SG)
- Sow Laba Souffi notable
- Abderahmane Sadi Infirmier Chef de Poste de Santé de Chleykha (Guidhimagha)
- Gnado Baidy notable
- Billy Kibbel notable
Les présents à cette réunion ont félicité le groupe pour cette initiative louable et ont demandé de constituer un groupe local pour la relève car les fonctionnaires sont appelés à rejoindre leurs postes de travail.
A l’issue de cette réunion, deux décisions importantes ont été prises :
1/ Les acteurs politiques ont décidé de confier la Direction de l’affaire Politique de la composante à Monsieur Mohamed Mahmoud Demba, Directeur de l’Equipement et des Transports de la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou
2/ un groupe local a été constitué pour s’occuper désormais et ce, en concertation avec le leader politique de toutes questions concernant cette composante.
Ce groupe est ainsi constitué :
- Dore Ba
- Samba Sané
- Sow Amadou Yero
- Mbaye Demba Ba
- Fatimetou Demba Ba
- Sow Laba Soufi
- Alioune Sadi Ba
Fait à Kankossa le 12/09/2012
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Source :
Mohamed Mahmoud Demba
Violences faites aux Femmes : L’AFCF sensibilise les hommes de Kiffa !
Exposant sur le thème «La place de la femme dans l’Islam et la position de la Charia par rapport aux violences faites aux femmes», le président du tribunal de la wilaya d’Assaba n’est pas passé par quatre chemins pour confirmer que la femme est bien instruite dans la Charia et celle-ci lui doit pleinement jouir de ses droits. Quant au Procureur de la République, il a révélé que les cas portés par les militantes de l’AFCF devant le parquet dans cette wilaya ont un fondement dans la Charia. Il faut rappeler que cet atelier a été organisé au profit de 35 personnes du monde judiciaire et de la société civile.
El Madios Ben Chérif
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Source :
Acturim.over-blog.com (Mauritanie)
Kaédi : Installation d’une unité de transformation de lait à Pimpadiel
Le village de Pimpadiel, situé à 5 Kms à l’ouest de Kaédi vient de bénéficier d’une unité de production et de traitement de lait et autres produits dérivés. Cette unité se compose entre autres de panneaux solaires, d’un congélateur, de glacières.
Douze auxiliaires vétérinaires seront formés pour veiller aux 1ers soins et se charger de la distribution et l’administration de médicaments au bétail. L’unité de transformation du lait sera gérée par l’Ong ACORD qui vient d’y mettre en place un GIE chargé de son pilotage.
Deux jours durant (du 29 au 30 août 2012), 15 femmes ont été formées et sensibilisées sur l’intérêt du GIE dont les retombées seront bénéfiques pour toute la communauté par les revenus qu’elles généreront et la qualité des produits mis en vente.
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott
jeudi 20 septembre 2012
Touche pas à ma nationalité à la rencontre de ses militants et sympathisants du Gorgol.
Une mission de Touche pas à ma nationalité conduite par son coordinateur national M. Alassane Dia accompagné de M. Abdoul Aziz Kane, porte parole du mouvement, a séjourné dans la région du Gorgol du 08 au 12 septembre dernier.
La délégation s’est d’abord rendue à Maghama où elle a présenté ses condoléances à la famille Mangane et à la ville éplorée pour suite à l’assassinat de Lamine Mangane, premier martyr de TPMN, tombé sous les balles de la gendarmerie instrumentalisée par le système raciste et esclavagiste qui nous gouverne. La mission a ensuite tenu une réunion avec la coordination locale dirigée par Maïmouna Dièye et Adama N’Diaye qui assuraient l’intérim de Moussa Thiam, en déplacement.
La réunion a été rehaussée par la présence de Bala Mangane, père de Lamine Mangane. Les discussions ont tourné autour de la crise qui a secoué la coordination nationale et qui a conduit à la dissidence de l’ancien coordinateur.
Après les explications sur la genèse de la crise, la délégation a insisté sur la nécessité de la dépasser et de se focaliser sur l’avenir du mouvement, cela d’autant plus que la commémoration de la date fatidique du 27 septembre 2011, date de la tragédie qui a emporté Lamine Mangane et marqué d’une empreinte indélébile la vie de 9 autres jeunes adolescents blessés par les balles assassines des forces de répression du système raciste qui ont ouvert le feu sur des jeunes qui ne demandaient, ni plus ni moins, qu’à être considérés comme des citoyens à part entière de ce pays.
Les militants ont fait part de leur fierté de recevoir la délégation et ont insisté pour qu’il y ait désormais ubne coordination plus franche avec Nouakchott pour une plus grande efficience de la lutte.
La délégation s’est ensuite rendue à Djéol, ville non moins active dans la dynamique initiée par TPMN. Les délégués locaux du mouvement dont Ablaye Kane, Ablaye Mignel ou encore Mamoudou Diack se sont félicités de la visite et ont émis le souhait qu’à l’avenir la communication soit plus fluide entre toutes les antennes du mouvement. Les hôtes djeolois n’ont pas manqué de prodiguer conseils et recommandations à la délégation pour un travail plus efficient.
Ce fut ensuite au tour de Kaédi et de sa coordination locale composée de Bocar Ly, Kawourou Diagana, ou encore Bakary Mangassouba de recevoir la délégation. Ici aussi, l’on s’est appesanti sur la crise et sur le déficit de confiance qu’elle a pu engendrer entre la coordination et les militants et sympathisants du mouvement. Mais à Kaédi comme dans les deux localités précédemment visitées, l’on a insisté sur la nécessité de dépasser la crise et de se remettre au travail vu l’ampleur de la tâche.
Cette visite dans la région du Gorgol a été salutaire à plus d’un titre. Elle a permis à la délégation de se rendre compte du fossé qu’il y avait avant même la crise entre la coordination de Nouakchott et les antennes locales du mouvement. Elle a aussi permis de renouer avec la base en vue de regagner sa confiance dangereusement entamée par la crise interne. Nul doute que la coordination nationale tirera profit des enseignements de cette tournée pour raffermir les liens avec les antennes locales pour rendre plus audible la lutte engagée.
La coordination
Dr Alassane Dia
cridem
Encore un OVNI à Boumdeid ?
Une année après, quasiment à la même date, ce lundi 17 septembre les habitants de Boumdeid, en Assaba, (sud-est de la Mauritanie) ont été pris de panique, lorsqu’un objet volant non identifié a illuminé le ciel de la région, selon des témoins oculaires.
Le même phénomène avait été observé le 16 septembre 2011. Le même bruit assourdissant, la même explosion, la même lumière vive qui illumine le ciel et qui est visible jusqu’à Kiffa à plus d’une centaine de km. Déjà l’année dernière, des sites spécialisés en ufologie (étude des OVNI) avaient répertorié le phénomène de Boumdeid sans lui avoir trouvé une explication convaincante.
Dans sa chute dans un lieu, pour le moment non précisé, l’objet a fait un bruit de tonnerre qui a fait trembler la terre et a plongé les habitants des localités environnantes dans une peur panique. D’autres personnes à Kiffa, à quelques deux cents kilomètres de là, ont affirmé avoir vu une lueur dans le ciel.
L’année dernière la brigade de Gendarmerie avait fait une enquête mais elle ne put déterminer l’origine du phénomène s’il s’agissait d’un météorite ou d’un autre objet. En tout etat de cause la Mauritanie n’a aucun moyen technique ou humain pour mener une enquête sérieuse pour résoudre cette énigme.
En tout cas le phénomène a été rapporté par plusieurs témoins dont certains sont venus jusqu’à Kiffa. En tout pour la deuxième année consécutive les boumdeidois sont témoins passifs du même mystère sans possibilité de lui donner un nom. S’agit-il d’un météorite ? D’un débris spatial ? Ou d’un OVNI ? La seule certitude est que la région est relativement isolée et n’a à proximité aucune activité qui pourrait expliquer le phénomène.
A quelques milliers de km de là, dans la campagne française, le lundi 17 septembre vers 20h, une habitante de Saint-Pois a observé un phénomène étrange dans le ciel du sud-Manche.
"Qu'est-ce qui fait l'avion, nous nous sommes dit en regardant cette traînée blanche qui tombait du ciel." L’objet volant non identifié est apparu dans le ciel du sud-Manche vers 20h à une famille réunie dans son jardin à Saint-Pois. L’un d’eux a saisi son appareil photo et a pu prendre en photos cette trajectoire qui selon lui ne ressemblait pas à celle d'un avion. " On dirait plutôt des débris." L'objet a été aperçu quelques instants en direction du sud-ouest puis a disparu dans les nuages".
L'observation de cette famille de Saint-Pois coïncide avec celle des habitants de Boumdeid. Première explication avancée par certain : Cet ovni pourrait être un débris de la capsule russe Soyouz qui est partie dans la nuit de dimanche à lundi de la station spatiale internationale avec trois cosmonautes à son bord. Elle a atterri le lundi matin à 6h53, GMT, au Kazahkstan. Ou bien il s'agirait d'un simple débris de satellite comme il en existe des centaines en orbite autour de la terre. 200 tonnes de matériel tombent chaque année de l'espace sur terre.
« Le phénomène OVNI, pour Objet Volant Non Identifié est depuis fort longtemps considéré comme un sujet tabou pour les gouvernants. Les medias eux même ne s’y intéressent que de manière très fugace. Malgré la volonté sans fin des Ufologues (personnes qui s'intéressent au sujet), et le travail des nombreux organismes privés et publics la reconnaissance officielle du phénomène n’est pas encore à l’ordre du jour. Malgré l'initiative de la création du GEIPAN (Groupé d'étude et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) qui est une cellule appartenant au CNES (Centre National d'Etude Spatiale) le tabou relatif au sujet OVNI est encore loin d’être levé. »
BC
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott
Tidjika veut dissuader les jeunes de tomber dans le terrorisme
Dans le cadre d'une vaste initiative destinée à décourager l'extrémisme, la Mauritanie a choisi d'organiser une manifestation de jeunes dans une région connue comme étant un terreau des cellules terroristes.
La ville mauritanienne de Tidjikja, une cité vieille de plusieurs siècles, a organisé la semaine dernière un festival de la jeunesse destiné à sensibiliser les jeunes aux dangers de l'extrémisme et à leur rôle en tant que citoyens.
Cette manifestation a revêtu une importance particulière en raison de l'histoire du terrorisme qu'a connue la cité.Plusieurs jeunes avaient été arrêtés en 2008 pour avoir planifié des attaques contre des objectifs gouvernementaux.
Leur groupe est aujourd'hui connu sous le nom de "Ansar Allah al-Mourabitoun" ou de la "cellule terroriste de Tidjikja", a indiqué à Magharebia Mohamed Ould Ibrahim, l'un des participants à ce festival.
"Ce festival propose des conférences visant à sensibiliser et à orienter les jeunes, pour les informer sur les causes et les manifestations de l'exagération, de l'extrémisme et du terrorisme", a-t-il expliqué.
"Il recherche également des solutions efficaces pour lutter contre cette maladie incurable et veiller aux idéologies déviantes et aux dommages qu'elles entraînent pour la stabilité de la Mauritanie et des pays voisins", a-t-il ajouté.
Ce festival, organisé du 13 au 15 septembre, a proposé des concours sur le Coran, de la poésie, des jeux traditionnels, des matchs de football, de pétanque, des tables rondes, des chants et des spectacles destinés à faire mieux connaître ce phénomène néfaste. Ce programme s'inscrivait dans le cadre d'une série de manifestations culturelles et sportives organisées par le ministère de la Jeunesse.
Mohamed Lamine Ould Ahmed Bedda a proposé une conférence sur le "Rôle de la jeunesse dans la lutte contre l'extrémisme, l'exagération et le terrorisme", au cours de laquelle il a passé en revue les définitions du terrorisme, de l'exagération, du radicalisme et de la déviance, ainsi que les raisons de ce phénomène, qui tiennent à la pauvreté, à l'ignorance et au manque d'engagement.
"Parler du terrorisme aux jeunes dans ces circonstances particulières est dicté par les chiffres et par les évènements actuels au plan local, régional et international, comme la mort de l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye, par les attaques qui ont à plusieurs reprises visé la Mauritanie, l'engagement de ses citoyens dans des organisations terroristes, et le fait que la question du terrorisme préoccupe aujourd'hui le monde entier", a-t-il expliqué à Magharebia.
"Bien que le terrorisme soit l'objet de toutes les discussions dans le monde aujourd'hui, il est aussi vieux que les systèmes politiques, les Etats et toutes les civilisations humaines", a ajouté Ould Ahmed Bedda. "En tant que Musulmans, particulièrement concernés, nous devons nous opposer aux groupes qui tentent de mettre en place leur programme en utilisant des slogans et des symboles religieux, comme la barbe, et en brandissant le drapeau du djihad pour ternir notre réputation et porter atteinte aux intérêts des autres."
Pour répondre au terrorisme, ce jeune conférencier a expliqué que les intellectuels religieux, les psychologues, les agences de sécurité et les politiques doivent travailler "pour déterminer la source de la maladie et identifier les besoins des jeunes".
Pour sa part, Ali Ould Mohamed, responsable d'un réseau de jeunes à Tidjikja, a proposé une conférence sur le concept de citoyenneté et sa relation avec la démocratie, les droits et les devoirs, et le rôle du peuple dans le renforcement de l'unité nationale et la consolidation de la paix et de l'harmonie sociale.
"S'attacher au concept de la citoyenneté correcte et de sa véritable compréhension permettra d'immuniser les jeunes contre les déviances et l'idéologie terroriste et extrémiste", a-t-il expliqué à Magharebia. "Le vrai citoyen est protégé contre les attraits et les tentations qui poussent habituellement les délinquants à commettre des actes violents contraires aux intérêts de notre nation."
Pour sa part, le gouverneur de Tidjikja Mohamed al-Moustapha Ould Val a demandé aux jeunes d'assumer leurs responsabilités dans la construction de leur nation.
"L'Etat accorde une attention particulière à cette question, en prenant des mesures tangibles, notamment la construction d'infrastructures décentes, comme des auberges de jeunesse et des installations sportives, l'accord sur une stratégie nationale pour la promotion de cette catégorie de la population, la protection des jeunes contre les risques de déviance et d'extrémisme par la mise en place de stratégies qui prennent en compte les différentes dimensions de ce phénomène", a-t-il expliqué.
Le gouverneur a salué le rôle important joué par les clubs et les associations de jeunes de la province dans la diffusion d'une sensibilisation culturelle et la formation des jeunes. Il leur a également demandé de profiter de leur temps libre pour développer leurs compétences et leurs capacités.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott
Cridem
mercredi 19 septembre 2012
Kiffa : Un chauffeur marocain décédé.
Un chauffeur marocain répondant au nom de Ridhouan Ebou El bouroud est décédé ce mercredi matin à l'hôpital de Kiffa , a révélé le correspondant d'Alakhbar.
Le défunt, âgé de 30 ans, était au voulant d'un camion de destination à Bamako , avant d'arrêter la voiture sous l'emprise d’une forte fièvre , à Kiffa , il s'est étalé alors là-dessus , ajoute le correspondant.
Il souffrait , d'après ses analyses médicales , d'un paludisme , a attesté une source de la direction de l'hôpital.
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Source :
Alakhbar (Mauritanie
Boghé : Les journées de réflexion sur le sport approchent à grands pas !
Le district départemental de football (DDF) de Boghé présidé par monsieur Tidjane Sileymani Bâ prépare activement depuis bientôt un trimestre, des journées de réflexion sur le sport en général et le football en particulier dans le département de Boghé. C’est en quelque sorte, des états généraux sur le développement sportif dans la contrée.
Il ne fait aucun doute que le football a connu bien des progrès dans le département avec l’augmentation du nombre de clubs de football et l’émergence de nombreux talents qui évoluent dans de grands clubs à Nouakchott et ailleurs.
Malgré ces avancées dans le domaine du football, cette discipline sportive traverse beaucoup de problèmes. Les difficultés d’encadrement du foot local et le manque de ressources financières pour supporter les charges qui pèsent sur la nouvelle équipe de Boghé affiliée il n y’a pas longtemps à la FFRIM constituent les principaux handicaps qui minent le développement du football local.
C’est pour trouver des solutions à ces problèmes que le DDF/Boghé a initié ces journées de réflexion qui se tiendront le vendredi, 21 et samedi, 22 septembre à la Maison des Associations de Boghé. D’importantes figures du monde sportif Mauritanien et d’anciennes gloires du foot local participeront à cette rencontre. Après la cérémonie d’ouverture prévue le 21 septembre à 9 heures, M. Aziz Wane, secrétaire général de la ligue nationale auprès de la FFRIM donnera une communication sur les vertus du sport de 10 H a 13 H.
Le lendemain de 8 H à 11 H, une séance plénière sera consacrée à la problématique du Football à Boghé suivie après des travaux d’ateliers sur différentes thématiques. De 11 H à 14 H, les participants vont se pencher sur la vie des Clubs de football : notions, exigences et solutions à travers des ateliers avant d’entamer la cérémonie de clôture. Les responsables du district de football qui ont à leur actif un bilan très positif sont à pied d’œuvre depuis des mois pour réaliser cet objectif.
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Source :
Elfoutiyou
mardi 18 septembre 2012
Zouerate : Le PDU offre à la commune un important lot de matériel.
La Mairie de Zouerate a procédé hier à l’Hôtel de ville à la réception d’un lot de matériel offert par le PDU dans le cadre de l’aide institutionnelle aux collectivités locales. Il s’agit de matériel de bureautique composé d’ordinateurs de bureaux, de chaises, de fauteuils, de bureaux et de climatiseurs split mural.
La cérémonie officielle de réception s’est déroulée en présence du Maire de Zouerate Mr Yacoub Ould Salem Vall et de plusieurs membres du Conseil municipal. Pour le Maire de Zouerate, cet aide en matériel de bureautique vient renforcer la modernisation de son institution et permettra sans nul doute de faciliter le travail des agents communaux.
« Je remercie, dit-il, le PDU et à travers lui la Banque Mondiale pour son soutien à la Mauritanie en général et la ville de Zouerate en particulier ; c’est l’occasion pour moi de renouveler nos remerciements au responsable du programme Mr Mohamed Ould Babetta. Nous continuons à aspirer à plus d’investissement pour un développement harmonieux de notre ville a-t-il ajouté ».
Le Plan de Développement Urbain intervient à Zouerate depuis 2008 avec la fourniture d’une voiture tout-terrain sans compter les importants investissements dans les domaines de l’Education et de la santé.
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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh
Boutilimitt :Une voiture percute cinq femmes
Une voiture a percuté aujourd'hui cinq femmes alors qu'elles sortaient de l'hôpital de Hamed , ce lundi ,après midi, a rapporté le correspondant de Alakhbar.
Bien qu'il n'y a pas eu de décès mais ,mais l'accident était préjudiciable où l'une des femmes a avorté alors que les autres avaient des fractures et blessures.
Il est à rappeler que le nombre des accidents a connu une montée sans précédent , où le ministère a enregistré 1600 accidents au cours des trois dernier s mois .
Alakhbar
Boghé / ANAIR : Clôture de la session de formation 92 femmes rapatriés Les dames déversent leur bile sur l’ANAIR.
En formation à Boghé depuis 1 mois dans les locaux du Lycée de Formation Technique et Professionnelle et Agricole de Boghé, 92 femmes rapatriées viennent de recevoir des mains des responsables de l’ANAIR et du Hakem Mouçaid de Boghé leurs attestations de reussite.
C’était le jeudi, 13 septembre 2012 en début de matinée. Ces bonnes dames dont l’écrasante majorité sont des mères de famille ont subi une formation de sur les techniques de cultures maraîchères traditionnelles et le système d’irrigation goutte à goutte.
Si dans leurs écrasante majorité, elles se félicitent du bon déroulement de cette formation et de l’expertise acquise au cours de cette session de formation, elles ne manquent de critiquent envers l’ANAIR qui a initié cette formation à leur faveur.
Et la cause de cette colère envers l’ANAIR, c’est le non versement des Perdiems aux 92 participantes par l’agence. Pour celles-ci, l’ANAIR s’était engagé à verser un perdiem pour chacune des femmes participantes.
Mais au finish, l’agence a fait volte face à 180 degré. Pour Fatimata, une participante, cette attitude de l’ANAIR à l’égard des 92 femmes est incompréhensible. « Nous avons passé trois semaines hors et loin de nos familles, certaines parmi nous sont des femmes allaitantes et d'autres des femmes enceintes elles ont contracté des dettes auprès de certains boutiquiers pour acheter du lait et des couches pour leurs bébés en espérant rembourser les commerçants une fois le perdiem obtenu des mains des agents de l’ANAIR et grande fut notre surprise d’entendre que nous n’avons pas droit à ce perdiem » a affirmé fatimata les yeux larmoyants. C’est du jamais vu et c’est une tromperie de l’ANAIR envers les participantes a-t-elle ajoutée.
Pour Kane N’Daiwar, responsable au sein de cette agence qui s’occupe des rapatriés et qui a été assiégé par les femmes dans l’enceinte du lycée technique, les 92 femmes n’ont pas droit au perdiem; car, dit-il, le perdiem est versé au participant d’un séminaire ou d’un atelier pour couvrir ses frais de restauration et d’hébergement.
Il se trouve que l’ANAIR a assuré la prise ne charge totale des frais d’hébergement et de restauration des participantes a dit N’Diawar. L’ANAIR a ajouté M. Kane n’avait qu’à rembourser les frais de déplacement, ce qu’elle a fait. Les 92 femmes la mine triste, sont allées se plaindre auprès de l’antenne locale de l’AMDH et auprès du Hakem. Finalement aux alentours de 14 heures, le responsable régional de l’ANAIR décide de verser à chacune d’elles un montant de 2000 UM pour les calmer.
Ces femmes rapatriées et bénéficiaires de la formation viennent de plusieurs sites des régions du Gorgol, du Trarza, du Guidimakha, de l’Assaba et du Brakna. A l’avenir, cette agence comme d’autres ONGs qui organisent des ateliers de ce type doivent éviter pareils situation.
Jules Diop Cp Brakna
Tagant/ Atelier de validation du PRLP du Tagant
Le Programme Régional de Lutte Contre la Pauvreté 2012-2015 de la Wilaya du Tagant a été validé au terme d’un atelier de deux jours tenu à Tidjikja le 16 et 17 septembre et auquel étaient conviés l’administration régionale, les élus et la société civile. Après la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier présidée par le Wali adjoint du Tagant Mr Cheikh Ould Meddah et marquée par le discours de la représentante du PNUD et celui du secrétaire général du MAED Mr Yislim Ould Hemdane, les discussions ont été ouvertes à la suite de la présentation du PRLP du Tagant par les consultants du Ministère des Affaires Economiques et du Développement. Les participants ont été conviés, par la suite, à des travaux de groupes tournant autour des axes suivants : Axe 1 : Croissance ancrée dans la sphère économique des pauvres, Axe 2 : Développement des Ressources Humaines et expansion des services de base, Axe 3 : Gouvernance, développement Institutionnel et Suivi/Evaluation du programme. Pour l’essentiel lors de la restitution de leurs travaux, les trois groupes ont mis l’accent sur certaines omissions et imprécisions constatées au niveau du document de base et formulé des recommandations allant dans le sens de la prise en charge de toutes les questions conditionnant un réel développement de la région.
Présentation succincte du PRLP du Tagant
Le programme de lutte contre la Pauvreté de la Wilaya du Tagant s’inscrit dans le cadre du troisième plan de mise en œuvre du Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté qui se fixe les objectifs suivants : Inverser la tendance négative actuelle d’augmentation de la pauvreté ; augmenter , quantitativement e qualitativement , le nombre d’infrastructures sociales de base dont dispose la Wilaya et diminuer les inégalités interrégionales en matière de pauvreté en accordant la priorité aux Moughataas les plus pauvres de la Wilaya.
Ainsi donc, pour atteindre cet objectif central, le PRLP de la Wilaya du Tagant devrait définir des objectifs stratégiques dans les différents secteurs prioritaires, une série de mesures permettant la réalisation de ces objectifs ainsi qu’une évaluation du coût de l’ensemble de ces mesures et leur programmation au cours des quatre prochaines années.
Khalil Sow –Tagant
lundi 17 septembre 2012
Urgent / Bababé : Un camion écrase trois ânes et une charrette, quatre enfants échappent de justesse !!
Un accident de voiture vient de se produire ce matin vers les coups de 9heures à Dounguel Réwo sur l’axe Boghé-Bababé tout prés du village d’Abary bourgade située à 3Km de Bababé. Selon l’un des témoins, c’est en remontant sur le goudron à bord de leur charrette que quatre enfants venant de Bababé sont pris de cours par un camion de 10t qui roulait à vive allure.
Se sentant coincé par la voiture qui n’est plus qu’à quelques mètres de leur charrette qu’ils décidèrent de sauter. Laissant derrière eux les pauvres bêtes et la charrette à la merci du gros porteur qui ravagea tout sur son passage.
Finalement un seul âne a pu survivre la charrette et les trois autres bêtes de somme furent tous écrasés par le camion. Affaire à suivre !!
Armiya Dem
Brakna : Aleg : La semaine régionale de la jeunesse : un fiasco !
Annoncée depuis plus de deux semaines par un message RAC transmis aux autorités administratives locales, la semaine culturelle régionale qui s’est ouvert samedi est partie pour échouer. En effet, la délégation régionale du ministère de la culture, de la jeunesse et des sports a fait montre d’un amateurisme inégalé doublé d’une volonté manifeste d’écarter les jeunes des départements de la gestion de cette manifestation.
Les troupes artistiques et équipes de football des mouqata’a de la région qui étaient censés être à Aleg vendredi soir, veille de la cérémonie d’ouverture, sont restées jusqu’à samedi à 12 heures sans savoir à quel saint se vouer. La délégation régionale du MCJS demande aux communes d’assurer leur transport. Où sont passés alors les fonds destinés au transport, à l’accueil et à l’hébergement des délégations ?
Tout laisse croire que les représentants régionaux du département ne semblent accorder aucune importance à la réussite de cet évènement qui est censé raffermir les liens entre des jeunes issus d’horizons divers.
C’est ainsi que la cérémonie d’ouverture n’a pu se tenir qu’en début d’après-midi au stade municipal dans un climat morose qui traduit l’improvisation et le manque de sérieux des responsables de l’organisation. Les populations d’Aleg n’ont pas manifesté un intérêt à cette manifestation à laquelle elles n’ont pas été impliquées.
Quant au programme, il a été élaboré en catimini en début de soirée après qu’on se soit assuré de la présence des délégations. La soirée artistique de la nuit d’hier qui s’est résumée à un chœur présenté par des jeunes de Boghé a été surtout marquée par l’absence notoire des autorités administratives locales. Quant aux conditions d’accueil et d’hébergement, elles sont exécrables.
Face à cette situation chaotique, les jeunes des cinq mouqata’a se sont réunis dimanche matin pour définir une position commune. Ils devaient rencontrer le Wali pour lui exprimer leur désarroi et faire des propositions concrètes pour sauver ce qui peut l’être.
Autre anomalie, la semaine régionale qui devait s’étaler sur 7 jours sera bouclée demain dans l’indifférence totale des populations et des responsables locaux du département de la culture, de la jeunesse et des sports. Comment peut-on comprendre qu’une activité organisée par l’Etat puisse échouer de cette façon sans que personne ne s’en émeuve ? Des dirigeants soucieux de la perfection doivent privilégier l’approche participative, la transparence et l’application du principe de la sanction et de la récompense.
Or, toutes ces conditions n’étaient pas remplies au grand dam des maires, des artistes et communicateurs traditionnels, des sportifs et de toutes les forces vives de la région.
Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
www.cridem.org
Source :
Dia Abdoulaye
dimanche 16 septembre 2012
Mauritanie-Boghé: 4 millions UM dérobés de l’agence Chinguitel.
Une somme de un million sept cent milles ouguiyas et des cartes de recharge téléphonique estimées à 3 millions UM ont été dérobées de l’agence Chinguitel à Boghé dans le sud de la Mauritanie.
Les voleurs ont défoncé, dans la nuit du samedi à dimanche 16 septembre, le portail de l’agence avant de s’emparer du coffre-fort où était gardé l’argent. La police a retrouvé ce matin le coffre-fort qui a été jeté dans la rue. Il y restait encore une somme de 120 000 UM.
Dans la Wilaya du Brakna où se situe la ville de Boghé, puiseurs commerces ont été la cibles de vol ces deux dernières semaines et des gardiens de nuit et agents de sécurité témoignent avoir été menacé, ces derniers jours, par des hommes armés.
www.cridem.org
Source :
Alakhbar (Mauritanie
samedi 15 septembre 2012
L’ancien sénateur de MBoutt, Moctar Ould Sidi Brahim : «Nous soutenons le président Aziz et voulons le rencontrer»
Dans une déclaration à ANI, l’ancien sénateur de MBoutt, Moctar Ould Sidi Brahim, qui vient de rentrer de Tunisie où il se soignait depuis deux mois et demi, a exprimé le vœu de rencontrer le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, pour, insistera-t-il, lui dire combien, les chefs traditionnels et notables qu’il représente, soutiennent son action à la tête du pays.
«J’avais des griefs contre lui, mais depuis les «Rencontre avec le Peuple» qu’il a organisé l’année dernière et cette année, il m’a impressionné. Je suis convaincu à présent qu’il est le dirigeant idéal pour la Mauritanie, le «zaim» qu’il nous fallait, plus que ne l’a été Jemal Abdel Nasser, ou De Gaule, ou Bongo, en leur temps, pour leur pays et pour la Nation arabe et africaine. C’est vraiment le président des pauvres et la CNAM sur laquelle il veille et là pour le prouver et je lui demande de continuer à le faire, car pendant ma maladie, en Tunisie, j’ai perçu son importance, je recevais quelques 200 appels téléphoniques de partout pour s’enquérir de mon état de santé. La CNAM est une institution qui est au service des pauvres et je la remercie pour cette attention particulière qu’elle accorde aux pauvres. Nous, les chefs traditionnels et notables mesurons et considérons ce genre de chose et je les appelle à sortir de chez eux pour montrer à l’opposition qu’ils ne la soutiennent pas et que son discours ne les impressionne pas. Je dis au président Mohamed Ould Abdel Aziz, auquel je souhaite longue vie pour le grand bien de la Mauritanie, que les chefs traditionnels et les notables que je représente veulent le rencontrer. Mon contact est le 22 64 82 65.»
ANI
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