vendredi 24 août 2012
Six régions mauritaniennes menacées par les inondations (météo)
Au total, six régions mauritaniennes sont exposées aux inondations dans les prochains jours, selon l’Office national mauritanien de la météo (ONM), cité par l’agence mauritanienne d’information (AMI) reçue à APA.
Ces régions à vocation agropastorale sont les deux Hodhds, l’Assaba, le Guidimakha, le Gorgol et le Brakna. L’OMN évoque aussi d’intenses manifestations pluvio-orageuses au sud, sud-est, au centre et à l’ouest de la Mauritanie.
Déjà, des inondations ont été signalées dans quelques endroits du pays dont les plus importantes sont celles de la ville d’Aleg où les opérations de secours sont à pied d’oeuvre.
Elles procèdent notamment à l’enlèvement des décombres et à la distribution de nourritures et de médicaments aux sinistrés.
La deuxième dizaine du mois d’août était particulièrement pluvieuse en Mauritanie, ce qui a permis l’installation de l’hivernage et la renaissance de l’espoir chez les éleveurs après une année de grande sécheresse à l’origine d’une crise alimentaire et nutritionnelle accrue.
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Source :
Agence de Presse Africaine
jeudi 23 août 2012
Boghé : urgent noyade d’un jeune garçon au canal pompage de Boghé
Il est fils de Malaw Sy et sa mère s’appelle Fatim Ba de la famille du feu Malal Sangua de Boghé Dow dans le quartier de léguel soubalbé. Il était élève en 5eme année de l’école primaire né en 1992 à Boghé.
Parti pour se baigner le canal qui est plus proche de chez lui, le canal prés de station de pompage de Boghé, seul dans ce canal très profond, c’est grâce à Mr Roi N’diaye et Grand N’diaye qui ont pu le soulever de l’eau, le porter secours, ils ont tout fait une fois hors de l’eau pour le sauver mais en vain, selon les témoins oculaires , venus en masse après, disent : « une fois hors de l’eau ,son corps bougé un peu ».
Ils l’amenèrent tout de suite au centre de santé de Boghé, il rend l’âme en cours de route. Le major Mr Niang Oumar et équipe ont analysé et observé le corps et affirment mort par noyade.
C’était exactement vers les coups de midi 15 mn, un monde fou était là, ses parents griots de Boghé, tous sont venus et les autres qui le connaissaient de son vivant.
En ce moment, ses parents l’ont amené au cimetière de Boghé pour l’enterrer.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le véridique au Brakna.
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Source :
Albert Camus Diop
Assaba-Kiffa: Un jeune retrouvé mort dans des eaux stagnantes
Un jeune a été retrouvé mort ce jeudi 23 août dans des eaux stagnantes à Kiffa dans la Wilaya de l’Assaba dans le sud de la Mauritanie, a rapporté le correspondant de Alakhbar.
Le corps de la victime a été repêché et une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès.
ALAKHBAR
Mauritanie: Le régime raciste intimide les populations de la Vallée (TPMN)
Selon le mouvement Touche Pas à Ma Nationlité, le régime raciste mauritanien a la volonté d'intimider et de soumettre les populations de la Vallée (sud) qui en réalité vivent sous l'occupation.
Pour le mouvement, cette volonté s’est encore manifestée par les affrontements opposant le mercredi 22 août la Marine mauritanienne à des jeunes du village de Dioudé dans la wilaya du Brakna près du fleuve Sénégal.
Les deux parties disputaient l’occupation d’un terrain de football du village. Une dispute qui a dégénéré et s’est transformée en bataille rangée avant que la Gendarmerie de Bababé n’intervienne et arrêtent cinq jeunes, selon un témoin.
Cette situation de terreur instaurée par l'Armée avec la bénédiction du système raciste et qui dure depuis les évènement de 1989 doit cesser, selon TPMN, qui exige la libération des jeunes arrêtés sans condition et dans l’immédiat, la sanction des militaires coupables de ces agressions.
Le mouvement demande également que l'Etat raciste mette fin aux exactions de l'armée dans la vallée exactions de l'armée dans la vallée.
En outre, TPMN tient responsable le régime raciste du général Ould Abdel Aziz de tout débordement dans la localité et appelons les villages voisins à plus de solidarité et de vigilance et à résister contre toute attaque de la part de l'armée d'occupation et de terreur.
ALAKHBAR
Démarrage en Mauritanie d’une opération de dénombrement des palmiers dattiers
Une opération de dénombrement des palmiers dattiers sur l’ensemble des zones oasiennes mauritaniennes a débuté mercredi à partir de la ville d’Atar, capitale de l’Adrar(430km au nord de Nouakchott).
Cette opération, qui durera un mois, a pour objectif d’évaluer les réalisations du programme de développement durable des oasis (PDDO) , selon le directeur de la programmation, de la coopération, du suivi et de l’évaluation au ministère mauritanien du développement rural, Ismaël Ould Ahmed.
Elle permettra aussi d’avoir des bases de données permettant de mener des études spécialisées dans le domaine de la culture du palmier dattier.La Mauritanie compte, selon les estimations du PDDO, 2,420 millions palmiers dattiers répartis sur cinq régions (l’Adrar, le Tagant, les deux Hodhs et l’Assaba), avec une production annuelle de 60.000 tonnes de dattes.
La région de l’Adrar compte, elle seule, 47% du nombre total des palmiers dattier dans ce pays sahélo saharien.
Source :
Adrar-Info (Mauritanie
Boghé /ANAIR : Coup d’envoi d’une session de formation d’un mois au profit de 92 femmes rapatriés
Le wali mouçaid du Brakna, Diallo Mamadou Samba, a présidé le mercredi, 22 Août 2012 dans les locaux du lycée de formation technique et professionnelle agricole de Boghé, la cérémonie de lancement d’un atelier de formation sur les cultures maraîchères traditionnelles et le système d’irrigation goutte à goutte qui durera 30 jours.
La cérémonie d’ouverture de cette session de formation organisée par l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) au profit de 92 femmes rapatriés et axée sur la production agricole et les techniques d’irrigation goutte à goutte, s’est déroulée en présence de Oumekelthoum Mint Yessa, directrice générale adjointe de l’ANAIR.
Du Hakem Mouçaid de Boghé, Sidi Mohamed O Sellahi assurant l’intérim du titulaire absent, du maire de la commune de Boghé, Adama Moussa Bâ, de M’Rabih O Abderrazagh, directeur du LFTPB, de Moussa Demba, conseiller technique du directeur général de l’agence, de Yahya O M’Khaîtir, consultant auprès de l’institution en charge des rapatriés, de Mohamed O Sidi Mohamed, représentant régional de l’agence entouré de ses deux assistants Amadou Ali M’Baye et Abou Samba Dia.
Cette activité de l’ANAIR s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’insertion initié par cette agence au profit des rapatriés du Sénégal et dont plusieurs volets commencent à connaître un début d’exécution sur le terrain. A cette occasion, l’idylle de la localité, Adama Moussa a prononcé une allocution de bienvenue à l’endroit de l’assistance avant de se faire succéder au micro par le chef adjoint de l’exécutif régional, Diallo Mamadou Samba qui a insisté sur l’importance pour les bénéficiaires de profiter de cette occasion pour repartir avec le maximum de compétences sur les techniques agricoles et l’irrigation du goutte à goutte.
La directrice générale a quant à elle, dit toute l’importance que les autorités Mauritaniennes au plus haut niveau accordent à l’insertion des rapatriés à travers des actions du genre. Auparavant, le directeur de l’établissement qui pilote cette session de formation, a fait un exposé sur l’historique, l’évolution et les réalisations accomplies par le lycée de formation technique et professionnelle de Boghé depuis sa création en 1995 à nos jours. Les femmes rapatriées et bénéficiaires de la formation viennent de plusieurs sites des régions du Gorgol, du Trarza, du Guidimakha, de l’Assaba et du Brakna.
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Source :
Elfoutiyou
Arrestation du Maire de Lixeiba 1 pour établissement de faux papiers
Le maire de lixeiba 1, Kane Mamadou, est détenu à la prison civile de Kaédi depuis samedi 22 août. Raison de l’arrestation : le maire aurait délivré un papier avec sa signature a une sénégalaise attestant qu’elle est mauritanienne. La femme en question a un frère de nationalité mauritanienne qui réside a Maghama.
Selon nos informations, c’est ce frère qui est allé voir le maire pour l’établissement du document pour que sa sœur puisse passer les contrôles entre Lixeiba et Nouakchott. Pendant le voyage, au niveau d’un des postes de contrôle, la gendarmerie, après vérification des identités des passagers, procède a des fouilles.
Toujours selon nos informations, les gendarmes ont trouvé dans les bagages de la femme ses papiers sénégalais.
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Source :
Rédaction Cridem
mercredi 22 août 2012
Kaédi : Le ministre de la santé dresse un bilan élogieux de son département
Dans le cadre de la tournée estivale des membres du gouvernement à l’intérieur du pays, instituée depuis 2010, le ministre de la santé, M. Bâ Housseynou Hamadi a tenu une réunion avec les élus, les chefs de services déconcentrés de l’Etat et des représentants de la société civile, dans les locaux de l’hôtel de ville de Kaédi.
Il a passé en revue les réalisations, les projets en cours d’exécution et les perspectives de son département, tant au plan national que régional. «Depuis 2009, près de 35 milliards d’ouguiyas ont été investis dans les secteurs de la santé mais beaucoup de choses restent à faire », a dit M. Bâ Housseynou Hamadi dans son propos liminaire.
Progrès réalisés et ambitions
M. Bâ a ainsi égrené un chapelet de réalisations dont on peut citer : la construction et l’équipement de l’hôpital mère-enfant, la création de 5 écoles de santé publique afin de combler le déficit en personnel paramédical, la création d’une faculté de médecine dont la capacité d’accueil sera triplée (il y a 5 ans, à son ouverture il y avait 100 étudiants et il n’en reste qu’une quarantaine compte tenu de la rigueur qui y prévaut), l’adoption récemment par le gouvernement d’un décret créant l’internat et la création d’un centre hospitalier universitaire (CHU) aux fins de suppléer le déficit énorme de médecins spécialisés.
Dans l’actif du département de la santé, il faut aussi noter l’existence d’un centre d’oncologie à Nouakchott, où se pratiquent la chimiothérapie et la radiothérapie, et complété par une unité de médecine nucléaire, unique dans la sous-région. Le MS a également révélé la construction en cours d’un centre de cardiologie pour un coût de 17 millions de dollars. Toutes ces réalisations, a ajouté le ministre, ont permis d’atténuer les souffrances des citoyens qui dépensaient des sommes faramineuses pour se faire soigner à l’extérieur.
Accès aux soins et ambitions
M. Bâ a en outre indiqué l’existence de 7 générateurs d’hémodialyse dans plusieurs centres hospitaliers du pays et la gratuité de la prise en charge des malades de paludisme, de tuberculose, ceux vivants avec le VIH/ Sida ou encore les personnes souffrant d’insuffisance rénale estimés à près de 800 (à raison de22500um/séance et 3 fois par semaine). Par ailleurs, certains tarifs de prestation de services sanitaires ont été substantiellement réduits ; c’est notamment le cas des scanners (qui passe de 30 000 à 10 000 Um) et de l’URM (qui passe de 115 000 à 20 000 Um).
Au plan de la sécurité-maladie, il a déclaré que les pouvoirs publics envisagent l’assurance universelle à tous les citoyens mauritaniens. A cet effet, les prestations de la CNAM ont été étendues aux forces armées et de sécurité, le personnel des services publics, parapublics et même privés, mais aussi la mise en place prochaine d’un fonds destiné à la prise en charge des citoyens sans revenus.
Contrôle et gestion des flux de médicaments
Dans le souci de garantir une bonne santé aux citoyens par la disponibilisation de médicaments de qualité et accessibles aux populations, les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif visant à mettre un terme à l’anarchie qui prévalait dans le secteur. Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées pour circonscrire le phénomène de l’importation frauduleuse de médicaments par des lobbies bien organisés, M. Bâ a indiqué que désormais, une batterie de mesures est mise en place pour protéger les citoyens contre la consommation de médicaments prohibés, dangereux pour leur santé.
Parmi ces mesures, il y a la mise en place d’un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments importés, qui délivre une autorisation de mise sur le marché mauritanien après contrôle de leur qualité, mais aussi le renforcement de la sécurité aux frontières qui a permis d’importantes prises. Le MS est aussi revenu sur l’uniformisation des prix des médicaments sur l’étendue du territoire national et le contrôle des pharmacies et autres dépôts, aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays et ayant permis d’en fermer plusieurs qui exerçaient illégalement et impunément. Actuellement, seule la CAMEC est autorisée à importer et à distribuer une certaine catégorie de médicaments (antibiotiques, insuline, psychotropes) pour une meilleure traçabilité et un contrôle des prix, a dit le ministre, avant d’indiquer que d’autres molécules seraient prochainement intégrées dans le catalogue.
Réalisations et projets au Gorgol
Après la rencontre avec les autorités administratives, les élus locaux et des représentants de la société civile , le MS s’est rendu au CHR pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction d’un hôpital moderne de 150 lits(le 2ème en terme de capacité d’accueil en Mauritanie après celui du CHN de Nouakchott) et d’un CS en cours de réalisation à Tinzah (quartier au Nord-est de Kaédi). M. Bâ Housseynou Hamadi a aussi révélé en marge de sa visite au Gorgol que son département procédera à la réhabilitation et à l’équipement du CS de Mbout (2012), à la reconstruction de celui de Monguel (2013) et à la transformation du PS de Lexeiba en CS(2012), mais aussi et surtout l’arrivée dans le courant 2012 d’une gynécologue tunisienne au centre hospitalier régional de Kaédi(CHRK).
Le MS a promis également l’affectation d’ambulances et d’un complément de personnel paramédical en vue de combler le déficit criant dont souffre la wilaya. Grâce à la BID, un programme de construction et de réhabilitation de PS débutera bientôt, a annoncé M. Bâ.
Djéol, Maghama et Mbout sont dotés de fauteuils dentaires, tandis que celui qui était destiné à Monguel a été transféré à Termessa (nouvelle moughataa) en attendant l’achèvement de la construction du CS. Parlant des efforts fournis par les pouvoirs publics pour améliorer la qualité des prestations de services sanitaires, pour la réduction de la mortalité maternelle notamment (réduction de 2/3 à l’horizon 2015), le MS a indiqué que tous les CS disposeraient dans un futur proche d’échographie, d’un programme de formation du personnel et de la mise en place d’un réseau de télécommunication en vue de l’interprétation des images (Monguel, Mbout et Maghama) à distance et en temps réel (Nouakchott).
Répondant à des questions sur la prise en charge du carburant pour l’évacuation des malades sur Nouakchott notamment pour les indigents dont le coût est jugé très élevé (varie de 37 000 à 50 000 Um), les chauffeurs des ambulances et autres gardiens, le MS a déclaré qu’il est en train d’étudier avec ses collègues du MASEF et du MID, l’affectation d’une ligne budgétaire à cet effet, tout comme il a annoncé le renouvellement des fonds de roulement des pharmacies dans les PS pour un coût de 70 millions d’ouguiyas.
Il a demandé aux élus locaux de redéployer les comités de santé villageois et a demandé aux citoyens de dénoncer au besoin le comportement immoral de certains infirmiers chefs de poste qui se livrent à une arnaque des populations en tenant des pharmacies parallèles. Il a aussi indiqué l’existence d’un taux élevé d’éclampsie à cause de l’absence de banque de sang qui constitue un problème majeur de mortalité maternelle, infantile et néo-natale, demandant à cet effet une implication conséquente des élus locaux, par la création de mutuelles afin que les femmes à faible revenu puissent accéder au forfait obstétrical.
M. Bâ a achevé son propos par un appel pressant à l’endroit des élus et la société civile afin qu’ils s’investissent dans la sensibilisation, l’information et la prévention contre certaines maladies récurrentes comme le paludisme, la diarrhée et la pneumonie.
Vieux GAYE
Cp/Gorgol
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott
Mini festival de Nouadhibou
Ce 22 août débute un mini festival au profit des enfants défavorisés de Nouadhibou. Au total 500 enfants issus de familles défavorisées participent à ces activités qui se déroulent du 22 au 28 août 2012.
Au programme de cette semaine : compétitions sportives (bartlett), activités culturelles (joutes oratoires, sketches ) et causeries sur l’unité nationale et l’enrôlement.
Le 16 aout dernier, Madame Lalla Mohamed Toure, coordinatrice régionale du ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, avait présidé une réunion préparatoire de l’évènement. Les ONG associées et la presse avaient été sollicitées pour suggérer des pistes de réflexion.
Les 500 enfants retenus l’ont été suite à une sélection au cours de laquelle 4900 de leurs petits camarades avaient participé, selon la coordinatrice. Madame Touré avait ajouté que 128 ONG ont collaboré aux activités préparatoires.
Le mini festival est organisé conjointement par la coordination régionale du ministère des affaires sociales, de l’UNICEF, de l’ambassade des USA et des autorités régionales de la wilaya. Les enfants qui se seront distingués lors de ce mini festival de Nouadhibou représenteront la capitale économique au festival de Boulenouar (80 km de Nouadhibou) qui débutera le 31 août.
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Source :
La Voix de Nouadhibou
lundi 20 août 2012
Mauritanie: plusieurs familles sans abri dans la ville d’Aleg, suite à des inondations
Plusieurs familles vivant dans la ville mauritanienne d’Aleg (283 km au sud-est de Nouakchott) se sont retrouvées sans abri, suite aux fortes précipitations du 17 août dernier, a confié lundi à APA le député de cette circonscription, Houssein Ould Ahmed El Hady.
«Au total 24 familles d’Aleg sont actuellement sans abri à cause des pluies diluviennes de 130 mm qui se sont abattues sur la zone le vendredi dernier», a notamment dit M. El Hady.
Il a précisé qu’il s’agit notamment de plusieurs concessions en construction précaire qui se sont effondrées sous l’effet des ruissellements des eaux de pluie.
Pour venir en aide aux sinistrés, le député a lancé un appel urgent aux institutions humanitaires et caritatives et les personnes de bonne volonté.
«Bien que des pertes en vues humaines n’ont pas été déclarées, les dégâts sont énormes et concernent essentiellement les quartiers pauvres de la ville», a ajouté Houssein Ould Ahmed El Hady.
Plusieurs villes de la Mauritanie ont connu ces dernières 24 heures des importantes précipitations pluviométriques.
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Source :
Agence de Presse Africaine
Point de passage et nouvelle piste : le Hirnagué Bossea dans l’agenda des réalisations aziziennes.
Avec l’officialisation, il y a quelques mois d’un point de passage vers le Sénégal, et la réalisation en cours d’une piste en gravier d’une trentaine de kilomètres, le Hirnagué Bossea, zone située à l’Ouest de Kaédi, constituée par une dizaine de villages formant la commune de Néré Walo, bénéficie progressivement des réalisations du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
L’autorisation du point de passage sur le fleuve au niveau du village de Sylla, représente « une bonne bouffée d’oxygène pour les activités économiques à travers les échanges au quotidien» selon les témoignages concordants des populations.
La navette des taxis se fait un rythme soutenu entre Kaédi et Sylla (une distance de 10 kilomètres).
Un constat illustré par le développement d’une nouvelle activité triangulaire : le commerce du poisson séché (guédjé) acheté sur la côte à Nouakchott et Nouadhibou, transitant par le Sénégal (région de Matam) et exporté vers le Mali.
D’où la présence de plus en plus visible d’individus s’exprimant en langue bambara (maliens en transit).
Cerise sur le gâteau, la réalisation d’une nouvelle piste en gravier facilite les déplacements des véhicules. Un exercice qui ressemblait jadis à un véritable chemin de croix en période d’hivernage, après les grandes pluies.
Toujours au chapitre des bonnes nouvelles, les populations rêvent désormais d’une bretelle bitumée de 30 kilomètres après la visite récente du ministre de l’équipement et des transports, Yahya Ould Hademine, à l’occasion du lancement des travaux de la piste en gravier.
Seul bémol à ce tableau idyllique, les taxes (légales ou illégales ?)-jugées « excessives »-par les populations- versées au poste de police et de douane situés au nouveau Beach.
Autant dire que dans un petit village mauritanien sur le fleuve, Sylla, le concept de « pays frontière » visant une approche régionale du développement dans un souci d’intégration à partir de la base est entrain de prendre forme. Sans remettre en cause le nécessaire contrôle des flux migratoires qui va dans le sens de la protection des états et des populations. En somme, une approche et une conception intelligente du développement à généraliser en Afrique pour atténuer les désagréments causés par une gestion sécuritaire un peu trop rigide des frontières.
Amadou Seck
dimanche 19 août 2012
Maurandie : Un député lance un appel pour venir au secours des victimes des dernières pluies diluviennes à Aleg
Le député de la moughataa d’Aleg, Houssein Ould Ahmed Hadi, a lancé un appel pour venir en aide aux victimes des dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale du Brakna, vendredi dernier, et dont il dit qu’elles « ont laissé des dégâts matériels considérables et laissé des dizaines de familles sans abris ».
Dans un point de presse dont Sahara médias a reçu une copie, le parlementaire mauritanien déclare lancer un appel pressant aux deux commissariats (Sécurité alimentaire et Droits de l’homme) ainsi que qu’à toutes les autres organisations d’action humanitaire «à intervenir rapidement pour trouver venir en aide à ces populations sinistrées à Aleg et ses environs ».
saharamédia
samedi 18 août 2012
Uncacem : Disparition de 20 millions d’Um … Directeur au Brakna limogé
Des sources proches des milieux agropastoraux de la wilaya du Brakna révèlent le licenciement du directeur de l’Uncacem au Brakna et son remplacement par un autre suite à la découverte depuis 72 heures de la disparition de 20 millions Um de la dotation du crédit agricole pour cette wilaya.
Selon les mêmes sources, les agriculteurs appellent le président de la république à s’informer d’urgence sur la mauvaise situation dans laquelle patauge le crédit agricole particulièrement dans la moughataa Boghé. Ce n’est pas la première fois que le crédit agricole est indexé de détournements.
En effet, en octobre 2011, les 6 milliards mobilisés par le Gouvernement de Ould Cheikh Abdellahi pour le financement de la campagne agricole 2008/2009 s’étaient évaporées au même titre que les ressources propres de l’Uncacem et provenant des recouvrements de ses créances échues, les fonds accordés par la Banque Mondiale et la subvention d’engrais accordée auparavant par les pouvoirs publics.
Moins de 30% seulement de ces ressources avaient été investies dans le secteur agricole, alors que les 70% restant étaient détournées en servant à financer soit des entreprises et des organismes fictifs soit des entités physique ou morale qui ont opéré par le passé dans le secteur agricole mais qui n’ont plus d’existence en 2008 soit enfin des agriculteurs prête-noms à qui on propose des financements qui seront inscrits en totalité au débit de leur compte mais dont seulement une infime partie leur sera réglée tout en les assurant tout de même qu’ils n’auront jamais à rembourser le moindre sou sur le reliquat inscrit sur leur compte.
Source : Elhouriya, résumé et traduction mdmdlemine pour Cridem
Gourel Fally : fort risque d’affrontements intercommunautaires
La réinsertion des rapatriés mauritaniens du Mali et du Sénégal ne va pas sans poser de problèmes. Passé les accueils triomphants et les battages médiatiques, les rapatriés se trouvent confronter à de nombreuses difficultés : récupération des terres et des maisons, accès à l’état-civil.
Les anciens déportés vivent toujours dans la précarité et le dénuement. Tout mouvement de protestation suscite une colère noire des responsables de l’ANAIR. Revenues au bercail, les populations attendent, toujours, de recouvrer leurs biens.
Un rapport de mission du collectif « Touche Pas à Ma Nationalité » (TPMN) tire la sonnette d’alarme et dénonce les lenteurs et les atermoiements des autorités qui feignent d’ignorer un problème qui peut, du jour au lendemain, dégénérer en tensions interethniques.
Abdoul Birane Wane, coordinateur du Mouvement TPMN, a fait part, lors d’une conférence de presse, du drame vécu par les habitants de Gourel Fally. Le rapport accable les autorités, jugées responsables de leur calvaire.
Gourel Fally se situe dans le département de Kankossa, dans la région de l’Assaba. Selon le chef du village Kolomba Fally, né en 1947, Gourel Fally date de bien avant sa naissance. Ses grands-parents furent les premiers à défricher ces terres inaccessibles.
Premiers sur les lieux, ce n‘est qu’après les évènements de 1989 qu’ils ont constaté la fondation de villages aux environs de Gourel Fally, par des populations venues occuper leurs terres, après leur déportation. Le rapport mentionne, ici, que tous les habitants de la localité, sans exception, ont été déportés, en 1989, vers le Mali et ont, ainsi, connu l’exil, pendant plusieurs années.
Narrant les péripéties de ce drame collectif, Abdoul Birane Wane indique que, vers la fin de l’année 1996, ces mauritaniens réfugiés au Mali ont été rapatriés, par le HCR, avec l’accord, tacite, du gouvernement mauritanien raciste. Retour dans la quasi-clandestinité, donc, le « mooyto koota », et les candidats au retour n’ont jamais vu respectées les promesses qui leur avaient été faites alors.
A la place de leurs biens que les autorités avaient promis de restituer, « chaque membre des vingt-cinq foyers que comptait le premier convoi que nous composions reçut un montant de 5 000 francs CFA, une couverture, une natte, 60 kilos de mil, quelques kilos de lait, de thé et de sucre, accompagnés d’une fiche de rapatrié. Nous avons passé les mois de juin, juillet et août 1996, à Tafara, un village malien ».
Selon l’ANAIR, 138 personnes ont été rapatriées. D’après Kolomba Fally, le triple de ceux qui ont été rapatriés sont restés au Mali, faute de garantie d’une vie meilleure en Mauritanie. Selon le chef du village, ils n’ont retrouvé que les terrains où se dressaient leurs maisons, déjà démolies, sous leurs yeux, avant leur déportation, et sont repartis les mains vides.
On compte, parmi les rapatriés, 64 enfants, âgés de 6 à 12 ans, qui n’ont pas eu la chance, en cette année 2012, d’aller à l’école située à cinq kilomètres du village. Gourel Fally a, pourtant, trouvé son premier instituteur mais il n’a jamais pu enseigner, faute de locaux. Pour se soigner, les habitants sont obligés de parcourir six kilomètres pour se rendre à Garrala, à travers rivière et forêt.
Après les déportations, les harratines des villages environnants se sont approprié les terres cultivables de Gourel Fally. « S’y sont ajoutés des harratines venus du Mali », rapporte le chef de village. À leur retour, les Peulhs ont trouvé leurs terres occupées par les uns et les autres, avec la complicité des autorités locales. Selon le chef du village, le HCR les a trahis et accords tripartites n’ont jamais été appliqués : aucun engagement n’a été respecté.
En cet hivernage 2012, la communauté harratine a encerclé Gourel Fally et cultive jusqu’à cinquante mètres des cases peulhs, ce qui oblige les habitants à cantonner leur bétail dans un espace très réduit. La rivière, qui constituait l’unique source d’eau où s’abreuvaient bêtes et gens, est devenue inaccessible aux habitants de Gourel Fally qui craignent d’entrer en conflit avec les cultivateurs haratines de Garalla, armés par les autorités. Ceux-là leur ont déjà promis la guerre, faisant savoir que « cette fois, le village ne sera pas déporté mais transformé en cimetière… »
D’après le chef du village, quatre ans se sont écoulés à faire, incessamment, la navette, entre la localité et Kankossa, pour se plaindre, auprès des autorités qui observent une indifférence totale, face à cette épineuse question.
L’ancienneté de Gourel Fally est confirmée par les récits des vieux qui ne connaissent que lui, le cimetière où reposent leurs aïeux, les vestiges et débris attestant que Gourel Fally est un des premiers villages qui ont vu naître Kankossa, son chef-lieu de département, et les frontières de la Mauritanie tracées par le colon. Ceux qu’on appelle « moyto koota » rejettent cette appellation, puisqu’ils ont étés rapatrié par le HCR, à partir du Mali, et reçus par les autorités mauritaniennes.
Cri d’alarme
Cette population oubliée demande, à TPMN et à toutes les autres organisations de défense des Droits humains, de tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention du monde entier sur leurs conditions de vie depuis le rapatriement. « Ils ont décidé de nous réduire en cendres, avec la complicité des autorités locales, et sont armés. C’est pourquoi nous demandons de l’aide au monde juste », s’exprime Moussa Bourang Diallo, habitant de Gourel Fally.
Un précédent rapport avait été rédigé par les rapatriés de Woriguel, Kankossa et Gourel Fally. Adressé á l’Etat mauritanien, á la commission chargée de la restitution des terres et aux organisations internationales, le 18 mars 2010, il est, à ce jour, resté lettre morte. Le chef du village s’y exprimait ainsi : « Il y a déjà deux jours que je suis parti me plaindre auprès du préfet de Kankossa mais ce dernier n’a fait qu’augmenter le lourd fardeau que nous traînons. Ce n’était pas la première fois et l’on s’attendait à cette réponse ».
Yero Ba évoque une « situation d’urgence », pour des habitants en situation « précaire ». Selon le rappeur du groupe « Minen Teye », membre de TPMN : « Les habitants de Gourel Fally ne sont toujours pas recensés, n’ayant pas reçu les papiers qu’on leur avait promis à leur retour. Ils n’ont pas d’école, pas de maisons viables et vivent en terrain inondable. […] Ces peulhs revenus chez eux n’ont, pour seule ressource, que leur bétail.
Comme nous l’avons tantôt souligné, c’est une population composée, en majorité, d’éleveurs et d’agriculteurs. Ils ne disposent d’aucune infrastructure d’équipements sociaux. A Garalla, on compte un centre de soins, une école primaire avec cycle primaire complet, une mosquée, etc., alors que la fondation de ce village est bien postérieure à celle de Gourel Fally où l’on ne voit qu’une mosquée, en très mauvais état.
Le village ne dispose que d’un seul puits dont l’eau est salée et d’une rivière, déjà occupée par les cultivateurs de Garalla. […] Le cas de Gourel Fally n’est que l’illustration de l’occupation, planifiée par l’Etat raciste, des terres de la vallée qui ont toujours été propriété des Négro-mauritaniens ».
Risque non négligeable de conflit armé
Le risque de confrontation est grand. Cette situation n’est qu’une bombe à retardement : une fois que les plantes auront poussé, la confrontation deviendra inévitable, entre les éleveurs peulhs et les Haratines venus cultiver à quelques dizaines de mètres des maisons de Gourel Fally. L’Etat raciste sera responsable de tout conflit dans cette localité. Et les habitants de Gourel Faly sont encore plus lésés par les recensements discriminatoires et racistes », tonne le collectif.
Le secrétaire général du FOrum NAtional des Droits de l’Homme (FONADH), Sarr Mamadou, assure : « Nous suivons le cas de Gourel Fally depuis qu’ils sont revenus. J’y vais tous les trois mois, depuis plusieurs années, car leur cas est symbolique et critique ».
Le FONADH aurait mobilisé le HCR et les autorités administratives, en vain, là encore. « Au moment du retour, le préfet avait délimité les terres à partir d’un cours d’eau. Quand ce hakem est parti, le nouveau a donné l’autorisation – l’ordre ? – aux Harratines de tout clôturer. Nous en avions averti le gouverneur et le hakem qui sont spécifiquement derrière ce problème », révèle Sarr.
« Aujourd’hui, nous faisons en sorte, avec Boubacar Ould Messaoud, de SOS-Esclaves, qu’il y ait un dialogue intercommunautaire, avec le projet en commun « appui à la terre et aux revendications des déportés de retour », ajoute le dirigeant du FONADH qui souhaite que les cœurs et les esprits des communautés concernées s’apaisent, pendant qu’une solution est recherchée.
« Si l’on ne trouve pas de solutions consensuelles, il y a un risque non-négligeable de conflit armé, d’autant que l’administration se fiche complètement du problème. Et cela ne devrait pas être, avec à peine un vingtième des terres arables aménagées de la vallée ! », assène Mamadou Sarr.
Revenant à la charge, Abdoul Birane Wane martèle : « Gourel Fally doit être le point de départ pour dénoncer le problème des terres, de plus en plus aigu et critique. Les risques de guerre sont plus actuels qu’on ne le pense ».
Synthèse Thiam Mamadou
www.cridem.org
Source :
Le Calame (Mauritanie)
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Brakna : Boghé : Une pluie de 80 mm fait d’importants dégâts !
Une pluie de 80 mm s’est abattue samedi vers 2 heures sur la ville de Boghé et ses environs immédiats occasionnant des dégâts importants notamment à Boghé Dow, Escale, Hooré Monje et Houdallaye.
Au total plus de 40 maisons se sont écroulées (bilan provisoire) faisant 3 blessés à Demeth (village situé sur la rive gauche mais dépendant étroitement de la ville de Boghé) et un enfant de 9 ans à Houdallaye. Ils ont été acheminés immédiatement au centre médical de Boghé avant d’être évacués à bord d’une ambulance vers l’hôpital régional de Kaédi.
Les rues de la ville sont inondées bloquant ainsi la circulation. La montée des eaux a été favorisée par le cumul de la semaine dernière avec une pluie de 66 mm enregistrée dans la nuit du 12 au 13 courant.
Le Hakem mouçaïd, le commissaire de police, le maire de la commune et son secrétaire général se sont rendus sur les lieux pour évaluer les dégâts. Dès les premières heures de la matinée, l’édile a lancé un cri d’alarme aux partenaires de sa commune et mis à la disposition des plus sinistrés une motopompe pour évacuer les eaux qui bordent les constructions.
Des pluies diluviennes se sont abattues également à Aleg, Taïba, Cheguer et dans plusieurs localités du Brakna.
Dia Abdoulaye et Jules Diop
Cridem
Guidimakha: Un homme foudroyé à mort
La foudre a tué un homme dans la nuit du jeudi à vendredi dans la wilaya du Guidimakha (sud-Mauritanie) a-t-on-appris de source bien informée.
La victime surveillait son troupeau qui était en train de paître en brousse. Une bonne partie des bêtes a péri sous l’effet de la foudre.
Par ailleurs, des quantités de pluies se sont récemment abattues sur la wilaya mais sans causer de dégâts considérables.
Alakhbar
Très fortes pluies à Aleg
La ville d’Aleg et ses environs ont connu dans la soirée du vendredi 17 à samedi 18 août de très fortes précipitations qui ont causé beaucoup de degats. Des dizaines de maisons se sont écroulées ne faisant heureusement aucun dégât humain.
Pour Aleg, c’était 107 mm de pluie, alors que dans la petite localité de Taïba à trois kilomètres c’était 117mm. Véritable catastrophe pour une vieille ville dont les constructions sont essentiellement en banco. Dans des quartiers comme El Jedida ou Nessim, des maisons ont été entièrement rasées.
Les petites bretelles de goudron que l’Etat a construites dans la ville et la fameuse digue de protection érigée en 2007 n’ont fait qu’empêcher les eaux de se déverser vers la plaine, ce qui a entrainé un amas considérable de flaques d’eau et de mares boueuses dans toutes les artères de la ville.
Ainsi, tous les oueds et les cours d’eau sont remplis, un excellent hivernage s’annonce avec les champs fleuris autour de la ville et les vastes prairies que des troupeaux de toute la wilaya envahissent.
Les ruraux ont déserté les magasins du commissariat à la sécurité alimentaire, les longues files d’attente d’un précieux bon d’aliment de bétail ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Les agriculteurs ont sorti leur matériel.
Les eaux et les herbes abondantes présagent d’un excellent Khriv, mais aussi recommandent aux Alégois et autres estivants de tout bord de se munir de très bonnes et vastes moustiquaires.
www.cridem.org
Source :
Le Calame (Mauritanie)
Le ministre de l’environnement suspend une réunion faute de public.
En visite au Hodh Echarghi, le ministre de l’environnement, s’est vu dans l’obligation de suspendre une réunion, prévue hier soir à Néma, dans la salle des réunions de la Wilaya. Le public n’était pas au rendez vous. Le maire, le hakem et leurs collaborateurs, n’ont épargné aucun effort pour combler au moins une partie de la salle, mais peine perdue, les gens boudent l’honorable invité. Seuls, quatre journalistes étaient présents.
Réaliste, le ministre a préféré reporter, ou plus exactement annuler la réunion. Il s’est rendu au siège de la station de la radio régionale pour s’adresser au public boudeur par la voie des ondes. Au cours d’une heure de discours, seuls deux auditeurs (soi la moitié du public de la salle des réunions) ont intervenu, sans être trop bavards.
Le ministre s’exprimait en français et le traducteur n’était pas très fidèle dans sa traduction, ou peut être était-il un faux francisant ?
De toue façon, il n’est pas sur que le ministre, par la deuxième tentative, a, réussi à sauver la face.
TAQADOUMY
Les pèlerins khadres peinent à franchir Rosso.
image manquante Les pèlerins en partance pour Nimzatt (Mauritanie), en vue de la ziarra annuelle au mausolée de Cheikh Saadbouh, peinent à franchir le fleuve Sénégal, en raison de lenteurs sur les rotations du bac de Rosso, a constaté vendredi l’envoyée spéciale de l’APS.
Sur la berge, plusieurs centaines de fidèles khadres du Sénégal font la queue depuis des heures. Des centaines de voyageurs sont à bord de leurs bus, pour certains et pour d’autres, dans leurs petites voitures.
Un bac peut transporter une dizaine de véhicules, mais la priorité reste pour les petits véhicules. Seuls deux bacs font des rotations de 30 minutes.
Selon des témoins trouvés sur place dans la soirée, la traversée des deux bacs avait été suspendue à 1h du matin pour ouvrir à 9h, vendredi. Cette lenteur a donné à quelques uns l'envie de rebrousser chemin.
‘’Je suis ici depuis jeudi 15h alors que j’ai quitté Dakar très tôt le matin. Nous sommes fatigués et les deux bacs sont très lents’’, confie un jeune homme, qui accompagne sa mère.
Un autre pèlerin signale que la traversée a été à nouveau suspendue à 17h pour ne rouvrir qu’après la coupure du jeûne.
‘’Pour un évènement de cette dimension, les autorités mauritaniennes auraient pu éviter de fermer les bacs pour rendre la traversée plus fluide’’, commente un autre pèlerin.
Pour leur part, les éléments de la sécurité, du côté sénégalais, veillent au grain. La police des frontières à Rosso et la gendarmerie à Richard-Toll sont sur place pour assurer la sécurité de la traversée.
source: APS
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