samedi 18 août 2012
Uncacem : Disparition de 20 millions d’Um … Directeur au Brakna limogé
Des sources proches des milieux agropastoraux de la wilaya du Brakna révèlent le licenciement du directeur de l’Uncacem au Brakna et son remplacement par un autre suite à la découverte depuis 72 heures de la disparition de 20 millions Um de la dotation du crédit agricole pour cette wilaya.
Selon les mêmes sources, les agriculteurs appellent le président de la république à s’informer d’urgence sur la mauvaise situation dans laquelle patauge le crédit agricole particulièrement dans la moughataa Boghé. Ce n’est pas la première fois que le crédit agricole est indexé de détournements.
En effet, en octobre 2011, les 6 milliards mobilisés par le Gouvernement de Ould Cheikh Abdellahi pour le financement de la campagne agricole 2008/2009 s’étaient évaporées au même titre que les ressources propres de l’Uncacem et provenant des recouvrements de ses créances échues, les fonds accordés par la Banque Mondiale et la subvention d’engrais accordée auparavant par les pouvoirs publics.
Moins de 30% seulement de ces ressources avaient été investies dans le secteur agricole, alors que les 70% restant étaient détournées en servant à financer soit des entreprises et des organismes fictifs soit des entités physique ou morale qui ont opéré par le passé dans le secteur agricole mais qui n’ont plus d’existence en 2008 soit enfin des agriculteurs prête-noms à qui on propose des financements qui seront inscrits en totalité au débit de leur compte mais dont seulement une infime partie leur sera réglée tout en les assurant tout de même qu’ils n’auront jamais à rembourser le moindre sou sur le reliquat inscrit sur leur compte.
Source : Elhouriya, résumé et traduction mdmdlemine pour Cridem
Gourel Fally : fort risque d’affrontements intercommunautaires
La réinsertion des rapatriés mauritaniens du Mali et du Sénégal ne va pas sans poser de problèmes. Passé les accueils triomphants et les battages médiatiques, les rapatriés se trouvent confronter à de nombreuses difficultés : récupération des terres et des maisons, accès à l’état-civil.
Les anciens déportés vivent toujours dans la précarité et le dénuement. Tout mouvement de protestation suscite une colère noire des responsables de l’ANAIR. Revenues au bercail, les populations attendent, toujours, de recouvrer leurs biens.
Un rapport de mission du collectif « Touche Pas à Ma Nationalité » (TPMN) tire la sonnette d’alarme et dénonce les lenteurs et les atermoiements des autorités qui feignent d’ignorer un problème qui peut, du jour au lendemain, dégénérer en tensions interethniques.
Abdoul Birane Wane, coordinateur du Mouvement TPMN, a fait part, lors d’une conférence de presse, du drame vécu par les habitants de Gourel Fally. Le rapport accable les autorités, jugées responsables de leur calvaire.
Gourel Fally se situe dans le département de Kankossa, dans la région de l’Assaba. Selon le chef du village Kolomba Fally, né en 1947, Gourel Fally date de bien avant sa naissance. Ses grands-parents furent les premiers à défricher ces terres inaccessibles.
Premiers sur les lieux, ce n‘est qu’après les évènements de 1989 qu’ils ont constaté la fondation de villages aux environs de Gourel Fally, par des populations venues occuper leurs terres, après leur déportation. Le rapport mentionne, ici, que tous les habitants de la localité, sans exception, ont été déportés, en 1989, vers le Mali et ont, ainsi, connu l’exil, pendant plusieurs années.
Narrant les péripéties de ce drame collectif, Abdoul Birane Wane indique que, vers la fin de l’année 1996, ces mauritaniens réfugiés au Mali ont été rapatriés, par le HCR, avec l’accord, tacite, du gouvernement mauritanien raciste. Retour dans la quasi-clandestinité, donc, le « mooyto koota », et les candidats au retour n’ont jamais vu respectées les promesses qui leur avaient été faites alors.
A la place de leurs biens que les autorités avaient promis de restituer, « chaque membre des vingt-cinq foyers que comptait le premier convoi que nous composions reçut un montant de 5 000 francs CFA, une couverture, une natte, 60 kilos de mil, quelques kilos de lait, de thé et de sucre, accompagnés d’une fiche de rapatrié. Nous avons passé les mois de juin, juillet et août 1996, à Tafara, un village malien ».
Selon l’ANAIR, 138 personnes ont été rapatriées. D’après Kolomba Fally, le triple de ceux qui ont été rapatriés sont restés au Mali, faute de garantie d’une vie meilleure en Mauritanie. Selon le chef du village, ils n’ont retrouvé que les terrains où se dressaient leurs maisons, déjà démolies, sous leurs yeux, avant leur déportation, et sont repartis les mains vides.
On compte, parmi les rapatriés, 64 enfants, âgés de 6 à 12 ans, qui n’ont pas eu la chance, en cette année 2012, d’aller à l’école située à cinq kilomètres du village. Gourel Fally a, pourtant, trouvé son premier instituteur mais il n’a jamais pu enseigner, faute de locaux. Pour se soigner, les habitants sont obligés de parcourir six kilomètres pour se rendre à Garrala, à travers rivière et forêt.
Après les déportations, les harratines des villages environnants se sont approprié les terres cultivables de Gourel Fally. « S’y sont ajoutés des harratines venus du Mali », rapporte le chef de village. À leur retour, les Peulhs ont trouvé leurs terres occupées par les uns et les autres, avec la complicité des autorités locales. Selon le chef du village, le HCR les a trahis et accords tripartites n’ont jamais été appliqués : aucun engagement n’a été respecté.
En cet hivernage 2012, la communauté harratine a encerclé Gourel Fally et cultive jusqu’à cinquante mètres des cases peulhs, ce qui oblige les habitants à cantonner leur bétail dans un espace très réduit. La rivière, qui constituait l’unique source d’eau où s’abreuvaient bêtes et gens, est devenue inaccessible aux habitants de Gourel Fally qui craignent d’entrer en conflit avec les cultivateurs haratines de Garalla, armés par les autorités. Ceux-là leur ont déjà promis la guerre, faisant savoir que « cette fois, le village ne sera pas déporté mais transformé en cimetière… »
D’après le chef du village, quatre ans se sont écoulés à faire, incessamment, la navette, entre la localité et Kankossa, pour se plaindre, auprès des autorités qui observent une indifférence totale, face à cette épineuse question.
L’ancienneté de Gourel Fally est confirmée par les récits des vieux qui ne connaissent que lui, le cimetière où reposent leurs aïeux, les vestiges et débris attestant que Gourel Fally est un des premiers villages qui ont vu naître Kankossa, son chef-lieu de département, et les frontières de la Mauritanie tracées par le colon. Ceux qu’on appelle « moyto koota » rejettent cette appellation, puisqu’ils ont étés rapatrié par le HCR, à partir du Mali, et reçus par les autorités mauritaniennes.
Cri d’alarme
Cette population oubliée demande, à TPMN et à toutes les autres organisations de défense des Droits humains, de tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention du monde entier sur leurs conditions de vie depuis le rapatriement. « Ils ont décidé de nous réduire en cendres, avec la complicité des autorités locales, et sont armés. C’est pourquoi nous demandons de l’aide au monde juste », s’exprime Moussa Bourang Diallo, habitant de Gourel Fally.
Un précédent rapport avait été rédigé par les rapatriés de Woriguel, Kankossa et Gourel Fally. Adressé á l’Etat mauritanien, á la commission chargée de la restitution des terres et aux organisations internationales, le 18 mars 2010, il est, à ce jour, resté lettre morte. Le chef du village s’y exprimait ainsi : « Il y a déjà deux jours que je suis parti me plaindre auprès du préfet de Kankossa mais ce dernier n’a fait qu’augmenter le lourd fardeau que nous traînons. Ce n’était pas la première fois et l’on s’attendait à cette réponse ».
Yero Ba évoque une « situation d’urgence », pour des habitants en situation « précaire ». Selon le rappeur du groupe « Minen Teye », membre de TPMN : « Les habitants de Gourel Fally ne sont toujours pas recensés, n’ayant pas reçu les papiers qu’on leur avait promis à leur retour. Ils n’ont pas d’école, pas de maisons viables et vivent en terrain inondable. […] Ces peulhs revenus chez eux n’ont, pour seule ressource, que leur bétail.
Comme nous l’avons tantôt souligné, c’est une population composée, en majorité, d’éleveurs et d’agriculteurs. Ils ne disposent d’aucune infrastructure d’équipements sociaux. A Garalla, on compte un centre de soins, une école primaire avec cycle primaire complet, une mosquée, etc., alors que la fondation de ce village est bien postérieure à celle de Gourel Fally où l’on ne voit qu’une mosquée, en très mauvais état.
Le village ne dispose que d’un seul puits dont l’eau est salée et d’une rivière, déjà occupée par les cultivateurs de Garalla. […] Le cas de Gourel Fally n’est que l’illustration de l’occupation, planifiée par l’Etat raciste, des terres de la vallée qui ont toujours été propriété des Négro-mauritaniens ».
Risque non négligeable de conflit armé
Le risque de confrontation est grand. Cette situation n’est qu’une bombe à retardement : une fois que les plantes auront poussé, la confrontation deviendra inévitable, entre les éleveurs peulhs et les Haratines venus cultiver à quelques dizaines de mètres des maisons de Gourel Fally. L’Etat raciste sera responsable de tout conflit dans cette localité. Et les habitants de Gourel Faly sont encore plus lésés par les recensements discriminatoires et racistes », tonne le collectif.
Le secrétaire général du FOrum NAtional des Droits de l’Homme (FONADH), Sarr Mamadou, assure : « Nous suivons le cas de Gourel Fally depuis qu’ils sont revenus. J’y vais tous les trois mois, depuis plusieurs années, car leur cas est symbolique et critique ».
Le FONADH aurait mobilisé le HCR et les autorités administratives, en vain, là encore. « Au moment du retour, le préfet avait délimité les terres à partir d’un cours d’eau. Quand ce hakem est parti, le nouveau a donné l’autorisation – l’ordre ? – aux Harratines de tout clôturer. Nous en avions averti le gouverneur et le hakem qui sont spécifiquement derrière ce problème », révèle Sarr.
« Aujourd’hui, nous faisons en sorte, avec Boubacar Ould Messaoud, de SOS-Esclaves, qu’il y ait un dialogue intercommunautaire, avec le projet en commun « appui à la terre et aux revendications des déportés de retour », ajoute le dirigeant du FONADH qui souhaite que les cœurs et les esprits des communautés concernées s’apaisent, pendant qu’une solution est recherchée.
« Si l’on ne trouve pas de solutions consensuelles, il y a un risque non-négligeable de conflit armé, d’autant que l’administration se fiche complètement du problème. Et cela ne devrait pas être, avec à peine un vingtième des terres arables aménagées de la vallée ! », assène Mamadou Sarr.
Revenant à la charge, Abdoul Birane Wane martèle : « Gourel Fally doit être le point de départ pour dénoncer le problème des terres, de plus en plus aigu et critique. Les risques de guerre sont plus actuels qu’on ne le pense ».
Synthèse Thiam Mamadou
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Source :
Le Calame (Mauritanie)
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Brakna : Boghé : Une pluie de 80 mm fait d’importants dégâts !
Une pluie de 80 mm s’est abattue samedi vers 2 heures sur la ville de Boghé et ses environs immédiats occasionnant des dégâts importants notamment à Boghé Dow, Escale, Hooré Monje et Houdallaye.
Au total plus de 40 maisons se sont écroulées (bilan provisoire) faisant 3 blessés à Demeth (village situé sur la rive gauche mais dépendant étroitement de la ville de Boghé) et un enfant de 9 ans à Houdallaye. Ils ont été acheminés immédiatement au centre médical de Boghé avant d’être évacués à bord d’une ambulance vers l’hôpital régional de Kaédi.
Les rues de la ville sont inondées bloquant ainsi la circulation. La montée des eaux a été favorisée par le cumul de la semaine dernière avec une pluie de 66 mm enregistrée dans la nuit du 12 au 13 courant.
Le Hakem mouçaïd, le commissaire de police, le maire de la commune et son secrétaire général se sont rendus sur les lieux pour évaluer les dégâts. Dès les premières heures de la matinée, l’édile a lancé un cri d’alarme aux partenaires de sa commune et mis à la disposition des plus sinistrés une motopompe pour évacuer les eaux qui bordent les constructions.
Des pluies diluviennes se sont abattues également à Aleg, Taïba, Cheguer et dans plusieurs localités du Brakna.
Dia Abdoulaye et Jules Diop
Cridem
Guidimakha: Un homme foudroyé à mort
La foudre a tué un homme dans la nuit du jeudi à vendredi dans la wilaya du Guidimakha (sud-Mauritanie) a-t-on-appris de source bien informée.
La victime surveillait son troupeau qui était en train de paître en brousse. Une bonne partie des bêtes a péri sous l’effet de la foudre.
Par ailleurs, des quantités de pluies se sont récemment abattues sur la wilaya mais sans causer de dégâts considérables.
Alakhbar
Très fortes pluies à Aleg
La ville d’Aleg et ses environs ont connu dans la soirée du vendredi 17 à samedi 18 août de très fortes précipitations qui ont causé beaucoup de degats. Des dizaines de maisons se sont écroulées ne faisant heureusement aucun dégât humain.
Pour Aleg, c’était 107 mm de pluie, alors que dans la petite localité de Taïba à trois kilomètres c’était 117mm. Véritable catastrophe pour une vieille ville dont les constructions sont essentiellement en banco. Dans des quartiers comme El Jedida ou Nessim, des maisons ont été entièrement rasées.
Les petites bretelles de goudron que l’Etat a construites dans la ville et la fameuse digue de protection érigée en 2007 n’ont fait qu’empêcher les eaux de se déverser vers la plaine, ce qui a entrainé un amas considérable de flaques d’eau et de mares boueuses dans toutes les artères de la ville.
Ainsi, tous les oueds et les cours d’eau sont remplis, un excellent hivernage s’annonce avec les champs fleuris autour de la ville et les vastes prairies que des troupeaux de toute la wilaya envahissent.
Les ruraux ont déserté les magasins du commissariat à la sécurité alimentaire, les longues files d’attente d’un précieux bon d’aliment de bétail ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Les agriculteurs ont sorti leur matériel.
Les eaux et les herbes abondantes présagent d’un excellent Khriv, mais aussi recommandent aux Alégois et autres estivants de tout bord de se munir de très bonnes et vastes moustiquaires.
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Source :
Le Calame (Mauritanie)
Le ministre de l’environnement suspend une réunion faute de public.
En visite au Hodh Echarghi, le ministre de l’environnement, s’est vu dans l’obligation de suspendre une réunion, prévue hier soir à Néma, dans la salle des réunions de la Wilaya. Le public n’était pas au rendez vous. Le maire, le hakem et leurs collaborateurs, n’ont épargné aucun effort pour combler au moins une partie de la salle, mais peine perdue, les gens boudent l’honorable invité. Seuls, quatre journalistes étaient présents.
Réaliste, le ministre a préféré reporter, ou plus exactement annuler la réunion. Il s’est rendu au siège de la station de la radio régionale pour s’adresser au public boudeur par la voie des ondes. Au cours d’une heure de discours, seuls deux auditeurs (soi la moitié du public de la salle des réunions) ont intervenu, sans être trop bavards.
Le ministre s’exprimait en français et le traducteur n’était pas très fidèle dans sa traduction, ou peut être était-il un faux francisant ?
De toue façon, il n’est pas sur que le ministre, par la deuxième tentative, a, réussi à sauver la face.
TAQADOUMY
Les pèlerins khadres peinent à franchir Rosso.
image manquante Les pèlerins en partance pour Nimzatt (Mauritanie), en vue de la ziarra annuelle au mausolée de Cheikh Saadbouh, peinent à franchir le fleuve Sénégal, en raison de lenteurs sur les rotations du bac de Rosso, a constaté vendredi l’envoyée spéciale de l’APS.
Sur la berge, plusieurs centaines de fidèles khadres du Sénégal font la queue depuis des heures. Des centaines de voyageurs sont à bord de leurs bus, pour certains et pour d’autres, dans leurs petites voitures.
Un bac peut transporter une dizaine de véhicules, mais la priorité reste pour les petits véhicules. Seuls deux bacs font des rotations de 30 minutes.
Selon des témoins trouvés sur place dans la soirée, la traversée des deux bacs avait été suspendue à 1h du matin pour ouvrir à 9h, vendredi. Cette lenteur a donné à quelques uns l'envie de rebrousser chemin.
‘’Je suis ici depuis jeudi 15h alors que j’ai quitté Dakar très tôt le matin. Nous sommes fatigués et les deux bacs sont très lents’’, confie un jeune homme, qui accompagne sa mère.
Un autre pèlerin signale que la traversée a été à nouveau suspendue à 17h pour ne rouvrir qu’après la coupure du jeûne.
‘’Pour un évènement de cette dimension, les autorités mauritaniennes auraient pu éviter de fermer les bacs pour rendre la traversée plus fluide’’, commente un autre pèlerin.
Pour leur part, les éléments de la sécurité, du côté sénégalais, veillent au grain. La police des frontières à Rosso et la gendarmerie à Richard-Toll sont sur place pour assurer la sécurité de la traversée.
source: APS
Nouadhibou: l’Etat promet une solution aux problèmes des travailleurs journaliers
La ministre mauritanienne de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, Maty Mint Hamad, a promis une solution aux problèmes des travailleurs journaliers lors de sa visite le jeudi 16 août à Nouadhibou dans le nord de la Mauritanie.
Mme Maty Mint Hamad, invitée jeudi à une émission de la Radio régionale, a dévoilé cette solution: les travailleurs journaliers détenteurs de diplômés techniques seront directement recrutés par la SNIM, (Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie) et les autres après six mois de formation.
Ceci entre dans le cadre de la lutte contre le chômage, selon la ministre qui a rappelé que son département a intégré 5400 ex-chômeurs à la Fonction publique.
En marge de la visite, des syndicats des travailleurs ont fait savoir au correspondant de Alakhbar leur mécontentement après que la ministre a refusé, selon eux, de les rencontrer et d'écouter à leur revendications.
Source :
Alakhbar (Mauritanie)
Un mort et plusieurs blessés dans un accident sur l'axe Tintane
Un choc frontal entre une Mercedes 190 et un taxi de type Renault 21 a fait un mort et plusieurs blessés.
L'accident qui a emporté la vie au propriétaire de la Mercedes, un gendarme, est survenu sur l'axe Tintane de la route de l'Espoir.
Aussi, les routes mauritaniennes continuent-elles de décimer passagers et automobilistes. C'est sûr, l'année 2012 est en passe de battre le macabre record du plus grand nombre de morts par accidents de la route.
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Source :
RIM 24
vendredi 17 août 2012
Boghé : Oxfam vient de doter, à la communauté de Houdallah d'aliments de bétail ,4 bornes de fontaines, des ustensiles -
L’ong Oxfam et ses partenaires Acid-Sida et Echo ont mis à la disposition de la communauté de Houdallah dans la commune de Boghé, d’aliments de bétail, des ustensiles pour les femmes en état de grossesse ou allaitantes et l’appui des familles vulnérables par des fonds en cash.
Des gestes très symboliques pour aider ces dernières à résoudre encore leurs préoccupations. L’Oxfam et ses partenaires au développement ont offert quatre (4) bornes fontaines opérationnelles pour tous les habitants de Houdallah.
Ce qui permettra à ce site, d’avoir de l’eau potable, Toute la localité a remercié Oxfam de ces actions très salutaires. Avec l’eau obtenue, les femmes vont travailler sur les revenus permettant aux ménages d’acquérir les denrées alimentaires et des recherches d’activités génératrices de revenus.
Là, se sont Les femmes qui supervisent elles mêmes ces bornes fontaines. Elles sont exprimées leur satisfaction à l’endroit de cette ong qui a vraiment résolu l’une des problématiques les plus indispensables dans la vie. Elles peuvent faire des cultures maraichères rentables, aller, vendre ou écouler leurs produits ailleurs dans le pays. Les habitants de la localité, demandent et exhortent d’autres ongs qui peuvent les aider sur d’autres plans.
Selon, Mr Saidou habitant de la localité de Houdallah : « cette ong, nous a montré qu’il faut travailler pour une intégration entre nous, pour trouver une stratégie de réunification, ces gestes sont l’avant-garde du combat contre la pauvreté, la marginalisation des femmes, merci encore, là où intervient Oxfam toujours dans notre pays c’est pour montrer la bonne voie, le développement à suivre.
Il reste pour notre localité comment gérer ces quatre richesses obtenues, ce qu’ils nous ont donné aujourd’hui s’appelle soutenir et promouvoir des programmes prioritaires communautaires ».
Rappelons que l’ONG Oxfam, sur son propre financement et de l’union européenne, a exécuté un projet dénommé Paisa-BG (Brakna- Gorgol). Ce projet avait comme objectif : « renforcer la production qualitative et quantitative d’information consensuelles accessibles sur les causes et les mesures de sécurité alimentaire » et ce projet avait aussi objectif d’engager des études thématiques qui viendront appuyer les besoins d’information du projet.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le véridique au Brakna.
Cridem
Kaédi : LE CNRADA,vers la descente fatale.
image manquante De la recherche, on en parle au CNRADA (centre National de recherche Agronomique et de Développement Agricole) qui a pour mandat d’assurer, d’organiser, d’exécuter et diffuser tous les travaux de recherche intéressant l’agriculture et la promotion des productions agricoles. De la recherche, un bien précieux qui permet d’orienter les politiques agricoles, assoir une expertise dans le domaine pour mieux rentabiliser les spéculations agricoles à travers une stratégie semencière des plus performantes adaptée à notre environnement.
Le CNARADA dont l’histoire remonte au-delà des indépendances est crée par décret n°74/208/PR du 07 Novembre 1974, précédé en cela par la création de la station expérimentale de Rindiaw qui fut depuis lors l’un des laboratoires qui marqua l’âge d’or de l’institution par la valorisation du potentiel variétal en matière de fruits et de légumes. le CNRADA, par l’importance et le volume des services qui lui sont conférés, s’interesse aux programmes suivants :
• Programme irrigué
• Programme oasien
• Programme Sylvio-pastoral
• Programme pluvial –décrue
• Programme périurbain
Tous ces programmes appuyés par des services qui vont du machinisme agricole aux semences et plants en passant par l’agroéconomie, la pédologie et fertilisation et la protection des végétaux entre autres. Par son importance stratégique dans la recherche - action, le CNRADA gère dix stations de recherche repartis entre le Gorgol (82 Ha),le Trarza( 14 Ha) l’Assaba –Nouakchott(Ten soueilim).
Même si les trois laboratoires dont il dispose sont in opérationnels faute d’équipement ,on peut noter tout de même certains acquis diront les experts , à travers l’introduction des variétés performantes de céréales ,légumes ,légumineuses, fruitières ,oléagineuses adaptées et mises à la disposition des producteurs, aussi par l’étalement de la production maraichère obtenu grâce à un choix variétal judicieux et des techniques culturales appropriées combinées aux techniques d’irrigation adaptées (goutte à goutte, tuyaux à vannette système californien) sans compter la mise au point des méthodes pratiques de lutte contre la sésamie sur le sorgho et le maïs.
Au regard de la présentation et bilan des activités 2011 présentés en Juin 2012 le CNARADA a connu, selon les résultats présentés un dynamisme au niveau des activités techniques sur toutes ses stations .Dans cette lancée ,la production des semences de pré base de riz (hivernage 2011)a connu une production de plus de 1600Kg mise à disposition des établissements pour multiplication, en même temps que le renouvellement de 3 souches de semences de riz(sahel 108,202et 201) dont 16 variétés sont proposées à l’homologation.
Tandis qu’ à Sylla la multiplication de 71 écotypes locaux de sorgho , de mais et de niébé sont réalisés ;à la station pilote de Rosso qui sert de champ –école et de production de paddy les résultats obtenus s’avèrent probants .Aussi s’appuyant sur un partenariat avec l’Organisation Non Gouvernementale Action Contre la Faim(ACF)et la collaboration avec la FAO ,la production de semence a connu un bon qualitatif avec AFRICA RICE qui porte sur 19 variétés prometteuses pour une évaluation et caractérisation qui précédent le processus d’homologation.
NECESSAIRE REORGANISATION
Alors que les ressources humaines sont évaluées à 128 personnes dont 20% de chercheurs et techniciens le reste formé de personnel de soutien.Le CNARADA connait des problèmes structurels d’organisation pour bien se positionner en terme de leader dans le champ d’expérimentation agricole.
En effet avec autant d’expérience la structure souffre en plus des problèmes de ressources humaines de qualité et en nombre suffisant pour mieux porter les changements qualitatifs de ces différents programmes, elle a besoin de renforcer sa crédibilité dans un partenariat organique qui place ces préoccupations au cœur de la problématique de ces compétences.
Aussi les conditions du personnel restent tributaires d’une situation récurrente relative à la restauration des indemnités pour le personnel actif, aux salaires impayés, au règlement des arriérés et à la régularisation des situations par rapport à la CNSS et CNAM pour l’année 2012.tous ces couacs montrent assez bien que l’institution ne peut seulement de se draper d’un prestige quasiment effrité et moins soutenu par une faiblesse budgétaire qui ne peut en aucun cas faire de la recherche –action une vocation nationale voire régionale ou sous régionale.
L’ambition risquerait d’être limitée d’autant que des voyages d’échanges qui pourraient contribuer à la mise à niveau des recherches sont absents des programmes tout comme des publications scientifiques sérieuses qui pourraient extirper le CNRADA de son ghetto .Au regard de l’importance de cet outil de recherche qui ne respire aujourd’hui que par la persévérance et la témérité de quelques cadres ,le conseil d’administration ,se doit de prendre « toute la responsabilité pour lui donner un nouveau souffle » dit ce cadre au crépuscule de sa retraite sinon « la perte de ce joyau quoique agonisant » renchérit –il d’une voix rouillée porterait un coup fatal à plusieurs années d’efforts non compris et marginalisés.
Biry Diagana
CP Gorgol
Vendredi noir : Une fille tue deux enfants dans le village de Rawahil
Après le drame horrifiant d’Arafat qui continue d’entourer ses mobiles du plus grand mystère, après cet atroce meurtre de 4 enfants par leur père, après avoir mis plus d’une décennie à les élever, c’est présentement un vendredi noir pour les mauritaniens, en ce mois béni du Ramadan, avec encore cette mort arrivée dans la localité de Rawahil dans la moughataa de Tintane dans le Hodh Gharbi de deux bébés, jetés par une fille dans un puits situé à quelques dizaines de mètres du village.
Selon alakhbar qui rapporte la triste nouvelle, une fille a pris son bébé de 3 mois et un autre enfant de 47 jours qui se trouvait aux côtés de son nourrisson pour leur réserver cette horrible fin qui a surpris les habitants du village, lesquels avaient déployé en vain tous les moyens pour sauver la vie des enfants.
La fille serait bien portante jusqu’au jour du drame, mais présenterait depuis le meurtre des écarts sérieux dans les attitudes qui ont contraint à son transfert à Nouakchott pour subir des soins.
Comportements bizarres dus à des effets d’ordre chimique, à la jalousie ou bien à d’autres facteurs qui restent encore inconnus et qui conduisent à des actes d’une extrême rareté dans la société traditionnelle mauritanienne.
Résumé et traduction Cridem selon article Alakhbar
Drame à Arafat : Un infirmier psychopathe égorge ses 4 enfants
L’infirmier Houssein Ould Mohamed, opérant dans le Hodh Charghi, présenté par des sources généralement informées comme étant un psychopathe, a égorgé hier soir, après la prière de Tarawih ses 4 enfants, pendant l’absence de leur mère, sortie pour des courses.
Selon des informations sur ce drame qui secoue toute la capitale et dont les contours restent inconnues, au retour de son épouse à la maison, l’infirmier a dit à sa femme qu’il les a débarrassés de la peine de l’achat des habits d’Aid El Fitr en tuant les 4 enfants, 2 garçons et 2 filles dont l’ainé a 12 ans.
Notons que la psychopathie est un trouble de la personnalité qui a été décrit comme étant caractérisé par des émotions peu profondes (en particulier une crainte réduite), un manque d’empathie, de l’égocentrisme, de l’impulsivité, de l’irresponsabilité, de la manipulation et un comportement antisocial comme un mode de vie criminel et instable.
Il n’existe aucun consensus concernant le critère symptomatique et de nombreuses discussions sont établies concernant les causes éventuelles et des possibilités de traitements. Depuis les années 1980, le terme désigne un trouble de la personnalité caractérisé par une incapacité à s’attacher émotionnellement et un manque anormal d’empathie.
La troisième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III) attribue le terme de trouble de la personnalité antisociale, et le place d’un critère diagnostique clinique à un critère diagnostique comportementale.
Cependant, un type " Malgré les termes similaires, les psychopathes sont rarement psychotiques. Les psychopathes ne sont pas tous violents ; ils utilisent la manipulation pour obtenir ce qu’ils souhaitent. En général, ce sont des individus qui se de ce que les autres pensent d’eux et les utilisent pour atteindre leur but''.
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Source :
Le Véridique (Mauritanie)
jeudi 16 août 2012
Mauritanie: déficit en eau potable à Atar "depuis l'époque coloniale" (Maire)
La Ville Atar, capitale de la Wilaya d'Adrar, souffre d'un déficit en eau potable qui remonte à "l'époque coloniale", selon le Maire de la ville Sid'Ahmed Ould Hmeimed.
Interviewé par Alakhbar, en marge de "La rencontre avec le peuple", le maire a affirmé que "les puits qui approvisionnent actuellement la ville en eau ont dépassé leur durée de vie, 15 ans, selon des études scientifiques". Mais, le ministère de l'Hydraulique avait déjà acheminé du matériel sur place pour creuser d'avantage de puits en vue d'atténuer ce problème".
En ce qui concerne l'électricité, le maire a indiqué qu'en début de son mandat en 2008, "il y avait un manque cruel en matière des services publics surtout l'électricité. Maintenant, grâce aux efforts consentis dans ce sens, il n'ya plus de quartier populaire sans électricité".
En réponse à une question relative à "La rencontre avec le Peuple", le maire a souligné qu'il s'agit "d'un évènement qui a ses dimensions politiques et économiques et qui se tient, pour la première fois hors Nouakchott". Il ajouté au passage que l'Adrar ne dispose de revenues d'autres que touristiques qui d'ailleurs a connu un fort ralentissement ces dernières années., ce qui s'est répercuté significativement sur les villes d'Atar, Wadan et Chinghitti".
Enfin pour le maire, "La visite permet au président Ould Abdel Aziz de juger sa réelle popularité dans la wilaya".
ALAKHBAR (Atar) –
Hommage a Mame N’Diack Kane : Mame N’Diack Kane et la tradition du rassembleur.
Le souvenir des choses, des biens et des personnes, est devenu fort éphémère en notre continent africain. C’est, soit dit en passant, l’une des raisons du surprenant appauvrissement d’un continent qui dispose de tant d’atouts et de potentialités… Les nouvelles générations se suffisent des événements et des personnes encore présents dans l’immédiate actualité.
Le passé est souvent, aujourd’hui, toujours bien mort et bien enterré. Les personnages qui ont fait l’histoire sont, sans pudeur ni raison, jetés dans les oubliettes, cette corbeille de la mémoire.
En Mauritanie, c’est même un quasi délit qu’évoquer les acteurs politiques ou économiques ou associatifs de la décade qui a précédée. Ce sont forcément des « subversifs » parce qu’ils peuvent diminuer les mérites de l’oracle et du génie ou des génies qui président aux destinées du pays.
Mame N’Diack Kane fait partie de ces générations et notabilités qu’il faut, pour rester « politiquement correct », effacer des livres d’écoliers et des émissions qui évoquent le passé du pays. Son cas est aggravé par son statut de chef de canton et de Torodo, donc représentant de « la réaction », des « oppresseurs et exploiteurs », même si tout cela veut dire bien peu de choses…
Nonobstant tout, et comme le disait Galilée jusqu’au bûcher : « E pur si muove !.. » (et pourtant elle tourne !..) Pourtant il a été, avec d’autres, les symboles d’une Mauritanie qui avait, à côté de comportements élitistes, organisation et théories négatives, des qualités, des comportements, des valeurs et une authenticité qui a permis au pays de préserver ses précieuses identité et diversité tout en gardant, même malgré nos errements, une forte unité. Et il n’y avait aucune antinomie entre ces concepts. Ils constituent notre enviable richesse : une vraie et objective complémentarité entre nos spécificités.
Alors, l’homme de droite que je suis, même si je n’abandonne à personne « le monopole du cœur » et de la compassion, a une terrible envie de ramer à contre courant, de saluer et d’exprimer sa gratitude à une des grandes notabilités morales et politiques du pays, un des artisans de ce miracle. En somme, je souhaiterai m’acquitter de ma part de la dette de ma génération, d’autant que c’est à l’occasion de la commémoration de la disparition, il y’ à trente ans exactement de cette personnalité.
Ce Kane là s’appelait Souleymane (comme le prophète sur lui le salut et la paix). Il s’appelait Saïdou (comme moi).Il s’appelait Mame N’Diack en référence à son ascendance maternelle wolof apparentée aux Brak (rois) du Oualo. Ce N’Diack qui, dit-on, a fondé Podor, le village de N’Diack (Ouro N’Diack ou Dweyra en Hassaniya). Mame N’Diak y est né en 1894.
Ancien élève de l’école primaire supérieure (EPS) de Saint-louis (établissement qui deviendra « école des otages » puis « école des fils de chefs »), il servit quelque temps comme interprète à Bafoulabé, au Soudan français, actuel Mali.
Il devient chef de canton de Dar el Barka (au Brakna), en 1923, à la mort de son père. Et, après de longs et loyaux services, Mame N’Diack est décédé à Nouakchott en 1976.
Mame N’Diack Kane est d’une génération de notables dont le rôle unificateur est important, car ils refusaient de prendre partie entre les communautés de leur environnement. S’il se sentait, à juste titre, héritier de la culture des Hal Poular et, socialement, entièrement un Torodo et un aristocrate, rien n’apparaissait en lui pouvant indiquer des signes de rejet des autres : quels que soient leur couleur, ethnie, caste ou autres conditions. Il restera le patriarche équitable et l’arbitre plein d’une égale attention pour ses « administrés » Hal poular ou hassanophones.
De plus, au niveau de notre région, Mame N’Diack suivit un étonnant itinéraire. Né à Podor, Sénégal, ayant servi au Soudan français, il finit sa vie comme chef de canton, chez lui, en Mauritanie. C’est quasiment des signes du destin annonciateurs de la mission de sa vie : celle du rassembleur au niveau du pays et de notre sous -région.
De ses enfants que je connais pratiquement tous, j’ai, personnellement, trois intimes : Elimane ; Aïssata ; Amadou Tidjane. Elimane Kane, professeur, ancien ministre, syndicaliste et fonctionnaire international. Il fut mon censeur l’année, 1961-1962, où j’ai fréquenté le Lycée des garçons. Nos itinéraires n’ont depuis jamais cessé de se rencontrer, se suivre et se croiser jusqu‘à son enterrement à Dar El Barka, où j’étais présent, après son décès subit en 1988, à Genève.
Aïssata Kane, ancienne présidente du Conseil Supérieur des Femmes, ancienne ministre et actuelle Présidente de l’Association Internationale des Femmes Francophones (AIFF), aux côtés de qui j’ai milité au sein des mouvements parallèles du Parti du Peuple Mauritanien en 1968, et avons, depuis lors, conservé des fraternelles relations.
Amadou Tidjane Kane mon ami depuis que nous avions dix ans, lorsque je l’ai connu à une colonie des vacances à M’Bour sur « la petite côte » sénégalaise. Nous serons, deux années plus tard, condisciples au Lycée Faidherbe de Saint-Louis du Sénégal.
Abdoul Mame Kane, que je connais moins est pourtant celui qui a marqué le plus le terroir et est resté le gardien des traditions familiales, en étant leur plus fidèle gérant. Il fut adjoint de son père comme chef de canton et député à l’assemblée nationale en 1959. IL sera incontournable durant le « processus démocratique » de 1991, comme élu et comme secrétaire fédéral du PRDS au Brakna.
Par fidélité à la vielle « complicité » (dans son sens le plus positif et le plus sain) entre nos familles et en raison de mes amitiés avec plusieurs fils et fille de Mame Diack Kane (Allah yarhamou), j’ai voulu apporter ce témoignage. Mais, aussi, je le verse à l’histoire, objectivement, par devoir de mémoire en particulier envers ceux, anciens et nouveaux, qui ont, comme lui, avec lui et avant lui, tissé ou renforcé les solides liens entre toutes les communautés nationales de Mauritanie les empêchant, plus d’une fois, de succomber à la terrible tentation de s’entre gorger.
Nouakchott le 25 El Maouloud 1427/ 24 avril 2006.
Ambassadeur Mohamed Saïd Ould-Hamody.
www.cridem.org
Source :
Adrar-Info (Mauritanie)
mercredi 15 août 2012
Boghé : De fortes pluies avec d’importants dégâts.
Dans la nuit du 13 au 14 Aôut 2012, la ville de Boghé a enregistré d’importantes précipitations au grand bonheur des éleveurs et agriculteurs qui scrutaient le ciel depuis des mois en implorant la miséricorde divine pour que la sécheresse qui a affecte le monde rural depuis le début de l’année 2012 s’arrête.
Mais cette pluie de 76 mm tant attendue, a causé d’importants dégâts matériels et provoquée l’effondrement de nombreux bâtiments dans la ville et ses environs nous ont rapporté plusieurs sources contactés au téléphone. Du coup, certaines rues des quartiers comme Escale et Boghé Dow ont renoué avec leurs inondations habituelles, rendant ainsi la circulation encore plus difficile.
Cependant, les travaux de curage des caniveaux de Boghé Escale (quartier très vulnérable en période d’hivernage) entrepris avant la tombée des premières pluies a permis d’évacuer plus facilement les eaux de ce quartier vers Djinthiou a indiqué une source digne de foi. Les pluies accompagnées de puissantes tornades et de vents violents ont causé des dégâts sur certaines parties du réseau électrique de la ville.
Ces dégâts sur le réseau électrique ont provoqué un déclenchement à 21 heures suite bien sûr à la cassure d’un poteau en bois de 12 mètres situé sur la déviation de la ligne électrique de Thialgou renseigne une source à l’agence locale de la Somelec. Un câble MP de 15000 KVA s’est retrouvé par terre. Tous les quartiers de la ville alimentés en énergie par la Somelec étaient subitement plongés dans le noir à cause d’une coupure électrique généralisée sur le réseau.
Aussitôt après la fin de la première averse de pluie qui s’est abattue dans la ville, les agents de la Somelec se sont déployées sur les lieux où les dégâts ont été signalés sur la déviation électrique de Thialgou pour isoler ce secteur et remettre en marche l’alimentation électrique vers 2 heures 30 du matin rapporte un agent de la Somelec .
Cependant, la rupture du courant intervenue ce mardi en début de matinée sur le réseau électrique de la ville provenait de la source d’approvisionnement de Manantali a déclaré la même source à la Somelec .
Pour l’instant, le courant est rétablit dans toute la ville sauf à Thialgou, plongé encore dans le noir qui attend une équipe de dépannage de la direction technique de la Somelec . Un habitant de Boghé qui nous contacté au téléphone, Thierno Mountagha Wagne, professeur d’Anglais au Lycée de Foum Leghleîta a apprécié la prompt réaction des autorités locales qui dit-il ont veillé toute la nuit pour éviter le pire à la ville.
www.cridem.org
Source :
Jules Diop
Pélerinage en mauritanie : Les caravanes rallient la ville sainte de Nimzatt.
Les fidèles khadres du Sénégal et de la sous-région sont en route pour le pèlerinage annuel de Nimzatt. Le guide religieux Chérif Atkhana Aïdara souhaite qu’on leur facilite le voyage.
Les fidèles khadres du Sénégal et de la sous-région sont à Nimzatt, ville sainte de la Mauritanie où se trouvent les mausolées du vénéré Cheikhna Cheikh Saad Bouh et plusieurs membres de sa famille. À cette occasion, le président de la Fondation Cheikhna Cheikh Saad Bouh, Chérif Atkhana Aïdara invite l’ensemble des disciples khadres du Sénégal et de la sous-région à venir, comme chaque année, répondre à l’appel du cheikh. De son vivant, Cheikhna Cheikh Saad Bouh avait prié Dieu pour qu’Il fasse de son mausolée un lieu de pèlerinage comme la Ka’ba et aussi d’effacer les péchés de toute personne qui s’y rend, pendant le mois de ramadan, pour y prier. «Fais que mon Mausolée soit comme la Ka’ba pour la satisfaction des besoins de tous. Pardonne à celui qui nous rend visite et t’implore devant le Mausolée pendant le meilleur des mois de l’année, le mois de Ramadan et des bienfaits abondants, le mois d’Allah, printemps de la communauté islamique».
Telle est la prière qui donne aujourd’hui sens au pèlerinage annuel à Nimzatt. Face à cet événement considéré comme «le plus grand rassemblement de Sénégalais en dehors du territoire national à caractère religieux», Chérif Atkhana Aïdara sollicite l’intervention du président Macky Sall et particulièrement des autorités sénégalaises en charge de la sécurité, des transports et des douanes pour qu’ils accordent assistance aux milliers de pèlerins ; de même que des «facilités nécessaires» au niveau des postes frontaliers à l’aller comme au retour.
Dans la même lancée, Chérif Atkhana Aïdara sollicite l’intervention du président de la République pour que «dans le cadre des relations de fraternité, de voisinage et de coopération» existant entre le Sénégal et la Mauritanie, on puisse faciliter aux pèlerins la traversée du fleuve et le voyage à l’intérieur du territoire mauritanien. De manière précise, la Fondation Cheikhna Cheikh Saad Bouh souhaite la gratuité de la traversée du ferry et l’exonération des taxes pour les véhicules et les personnes.
Source : LE SOLEIL
Pélerinage en mauritanie : Les caravanes rallient la ville sainte de Nimzatt.
Les fidèles khadres du Sénégal et de la sous-région sont en route pour le pèlerinage annuel de Nimzatt. Le guide religieux Chérif Atkhana Aïdara souhaite qu’on leur facilite le voyage.
Les fidèles khadres du Sénégal et de la sous-région sont à Nimzatt, ville sainte de la Mauritanie où se trouvent les mausolées du vénéré Cheikhna Cheikh Saad Bouh et plusieurs membres de sa famille. À cette occasion, le président de la Fondation Cheikhna Cheikh Saad Bouh, Chérif Atkhana Aïdara invite l’ensemble des disciples khadres du Sénégal et de la sous-région à venir, comme chaque année, répondre à l’appel du cheikh. De son vivant, Cheikhna Cheikh Saad Bouh avait prié Dieu pour qu’Il fasse de son mausolée un lieu de pèlerinage comme la Ka’ba et aussi d’effacer les péchés de toute personne qui s’y rend, pendant le mois de ramadan, pour y prier. «Fais que mon Mausolée soit comme la Ka’ba pour la satisfaction des besoins de tous. Pardonne à celui qui nous rend visite et t’implore devant le Mausolée pendant le meilleur des mois de l’année, le mois de Ramadan et des bienfaits abondants, le mois d’Allah, printemps de la communauté islamique».
Telle est la prière qui donne aujourd’hui sens au pèlerinage annuel à Nimzatt. Face à cet événement considéré comme «le plus grand rassemblement de Sénégalais en dehors du territoire national à caractère religieux», Chérif Atkhana Aïdara sollicite l’intervention du président Macky Sall et particulièrement des autorités sénégalaises en charge de la sécurité, des transports et des douanes pour qu’ils accordent assistance aux milliers de pèlerins ; de même que des «facilités nécessaires» au niveau des postes frontaliers à l’aller comme au retour.
Dans la même lancée, Chérif Atkhana Aïdara sollicite l’intervention du président de la République pour que «dans le cadre des relations de fraternité, de voisinage et de coopération» existant entre le Sénégal et la Mauritanie, on puisse faciliter aux pèlerins la traversée du fleuve et le voyage à l’intérieur du territoire mauritanien. De manière précise, la Fondation Cheikhna Cheikh Saad Bouh souhaite la gratuité de la traversée du ferry et l’exonération des taxes pour les véhicules et les personnes.
Source : LE SOLEIL
Pélerinage en mauritanie : Les caravanes rallient la ville sainte de Nimzatt.
Les fidèles khadres du Sénégal et de la sous-région sont en route pour le pèlerinage annuel de Nimzatt. Le guide religieux Chérif Atkhana Aïdara souhaite qu’on leur facilite le voyage.
Les fidèles khadres du Sénégal et de la sous-région sont à Nimzatt, ville sainte de la Mauritanie où se trouvent les mausolées du vénéré Cheikhna Cheikh Saad Bouh et plusieurs membres de sa famille. À cette occasion, le président de la Fondation Cheikhna Cheikh Saad Bouh, Chérif Atkhana Aïdara invite l’ensemble des disciples khadres du Sénégal et de la sous-région à venir, comme chaque année, répondre à l’appel du cheikh. De son vivant, Cheikhna Cheikh Saad Bouh avait prié Dieu pour qu’Il fasse de son mausolée un lieu de pèlerinage comme la Ka’ba et aussi d’effacer les péchés de toute personne qui s’y rend, pendant le mois de ramadan, pour y prier. «Fais que mon Mausolée soit comme la Ka’ba pour la satisfaction des besoins de tous. Pardonne à celui qui nous rend visite et t’implore devant le Mausolée pendant le meilleur des mois de l’année, le mois de Ramadan et des bienfaits abondants, le mois d’Allah, printemps de la communauté islamique».
Telle est la prière qui donne aujourd’hui sens au pèlerinage annuel à Nimzatt. Face à cet événement considéré comme «le plus grand rassemblement de Sénégalais en dehors du territoire national à caractère religieux», Chérif Atkhana Aïdara sollicite l’intervention du président Macky Sall et particulièrement des autorités sénégalaises en charge de la sécurité, des transports et des douanes pour qu’ils accordent assistance aux milliers de pèlerins ; de même que des «facilités nécessaires» au niveau des postes frontaliers à l’aller comme au retour.
Dans la même lancée, Chérif Atkhana Aïdara sollicite l’intervention du président de la République pour que «dans le cadre des relations de fraternité, de voisinage et de coopération» existant entre le Sénégal et la Mauritanie, on puisse faciliter aux pèlerins la traversée du fleuve et le voyage à l’intérieur du territoire mauritanien. De manière précise, la Fondation Cheikhna Cheikh Saad Bouh souhaite la gratuité de la traversée du ferry et l’exonération des taxes pour les véhicules et les personnes.
Source : LE SOLEIL
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