mardi 13 mars 2012

Nouadhibou: Aziz tire sur les ténors de l'opposition



Le Président s'en violemment pris à l'opposition en Mauritanie l'accusant d'être nostalgique de "l'ère dévolue de la gabegie". Dans un discours incendiaire prononcé devants des milliers de ses partisans, Ould Abdelaziz a répliqué aux accusations de l'opposition. Il a toutefois affirmé son respect à "l'opposition patriotique".

"On nous accuse de faire la guère par procuration au profit d'un pays. Ce pays à qui ils font allusion (La France, NDLR) a les moyens de se défendre. Il n'a pas besoin de la Mauritanie" a affirmé Aziz en réponse aux critiques formulées par la COD contre sa guerre contre le terrorisme.

Aziz s'est aussi moqué de l'opposition la qualifiant de "vieillards révolutionnaires". Pour lui elle est nostalgique du passé dévolue où la gabegie était roi. "Nous avons supprimé catégoriquement les marché gré à gré et les annexes des marchés, ce qui agace à beaucoup de monde" a-t-il rappelé.

Aziz a implicitement accusé Ely Ould Mohamed Vall d'avoir les sur les mains le sang des officiers négro mauritaniens et d'avoir amassé l'argent des bien public. "Qu'il parle de démocratie et de droits humaines, c'est tout à fait regrettable" a-t-il déploré.

"Nous sommes des vrais musulmans. Mais nous ne marchandons ni politisons la religion. Pour nous ça relève de tous les mauritaniens. Il est hors le jeu électoral" a-t-il martelé, ce qui semble une réaction aux critique proférées par le parti Tawassoul (Frères musulmanes), de plus en plus radical dans sa position et dont le rôle était clé dans l'organisation et la mobilisation, lundi,.de la marche de la COD.

"J'ai décidé, sans étude et sans réflexion, de créer une université islamique à Aïoun. L'ISERI restera ouvert" a toutefois affirmé. "La Mauritanie a besoin de médecins et techniciens, mais pas à autant des hommes de linéature" a-t-il pourtant noté.

Des étudiants avaient brandi devant le Président des slogans dénonçant "la fermeture de l'ISERI et la militarisation de l'Université".
"Pas de sècheresse en Mauritanie. Nous sommes optimistes. C'est pour eux (l'opposition) qu'il y'a une sècheresse" a-t-il lancé devant la foule.

Plusieurs banderoles portant revendications particulières ont été brandi. Ainsi, Des mareyeurs ont exigé devant Aziz la destitution du wali de Nouadhibou et le ministre de la pêche.

Au début de son discours, Ould Abdelaziz, a appelé le public de l'écouter, et de déposer les banderoles. Il a commencé son allocution par le remerciement de ce public pour la "présence massive".

Il a promis de changer le visage de la ville de Nouadhibou à travers des grands chantiers pour créer des emplois et installer une usine des chalutiers, et un stade olympique.

Ould Abdel Aziz a évoqué aussi son "combat contre la corruption", en indiquant que "ceux disent que le régime mène une politique de deux poids et deux mesures, ce sont eux-mêmes les plus corrompus".

Il a accusé ses opposants d'être derrière la situation déplorable économique, sociale, et politique du pays. il a raillé les leaders de l'opposition, en estimant que les "vieillards menteurs" ne peuvent pas être des révolutionnaires.
ALAKHBAR

Ould Abdel Aziz a eu la main lourde : Le Hakem d’Aleg limogé pourquoi ?




Au Brakna, ce n’est pas la première fois qu’on assiste à des sanctions contre des fonctionnaires en indélicatesse administrative. Hassan Ould Maouloud, alors wali du Brakna, fût aussi relevé de ses fonctions pour mauvaise manière de servir.

Ahmed Ould Deh, hakem de Boghé a eu pour sanction une mutation à Akjoujt pendant plusieurs années avant de se voir sortir de l’oubli pour une promotion à Tidjikja où il assume ses fonctions de préfet. Chaque pouvoir en place a eu sévir contre des fonctionnaires du commandement qui ont du mal à changer leur mentalité et de se mettre à la tête que la Mauritanie a besoin d’une administration de développement plus qu’une administration de répression.

Dans le cas d’espèce qui défraie la chronique, que reproche t-on à Mohamed Ould Cheikh Ould El Ghowf ? Visiblement, il a trop mal géré des dossiers sensibles qui ont conduit l’administration locale qu’il incarnait dans la capitale régionale du Brakna, à user de la force publique pour faire respecter une décision contestée.

En fait, à l’intérieur du pays, wali, hakem, chef d’arrondissements, autorités sécuritaires devraient se méfier de plus en plus des mauvaises gestions administratives des dossiers hyper sensibles que sont la terre, l’eau et l’agriculture. Car nous sommes un pays à vocation agropastorale. Du coup, les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont monnaies courantes un peu partout dans le pays profond. Voilà pourquoi, il n’est pas sorcier de comprendre la sanction infligée au malheureux hakem.

Il semble qu’il ait très mal géré les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs dans sa zone de compétence. Plus grave, il lui serait reproché aussi sa gestion du programme Emel 2012 et la réussite du récent meeting de l’opposition à Aleg. Vrai ou faux, l’intéressé ne s’est pas expliqué encore, la question qui se pose est pourquoi a t-il servi de fusibles à de gros bras tapis dans l’ombre ?

Fait curieux, il y’a le wali et le ministre qui sont quand même ses supérieurs hiérarchiques. L’ont-ils tous mis en cause pour décider le chef de l’Etat à le relever de ses fonctions ? Ou alors plus influent que ses supérieurs hiérarchiques, une ou des notabilités tribales très influentes, sont intervenus auprès du raïs pour punir le hakem ?

En attendant d’apporter des réponses à toutes ces questions, en profitent pour charger le malheureux hakem d’Aleg de tous les péchés. Si l’on en crît les informations de Alakhbaar qui cite des analystes «le Hakem d’Aleg n’a pas pu mettre un terme aux différents conflits relatifs à l’exploitation de l’eau entre les éleveurs et les agriculteurs dépendant de sa zone de compétence».
Ils donnent l’exemple de Legned relevant du district de Maale où «les autorités on fait recours à la violence après échec de réconcilier les éleveurs et agriculteurs qui disputaient autour de six puits : elles ont fait venir la Gendarmerie qui a réprimé les populations, mais fini par autoriser seuls les éleveurs à exploiter les puits».

A Mbidane et El Wassta dans la commune de Jelwar le Hakem a montré «sa faiblesse face aux maire et le directeur de l’ANEPA, Agence Nationale de l’Eau potable et de l’Assainissement, qui disputaient la gestion des bornes fontaine. Un différend, qui a dégénéré en conflit et causé neuf blessés dans les rangs des populations». A Diédida, un quartier à Male, «des populations parmi les anciens esclaves ont tenu un sit-in permanant devant les locaux de la Wilaya déplorant que l’eau potable ne leur parvienne pas.»

Il s’agit, deuxièmement, de deux éleveurs, Mohamed Ould Moustapha et Yahya Ould Vill qui «ont échangé des coups de point dans le bureau même du Hakem alors qu’ils se disputaient sur le programme Emel 2012 destiné à compenser le déficit pluviométrique. Dans le même registre, indique le site en ligne, la commune de Cheggaar a jugé insuffisant et refusé 60 tonnes qu’elle devait bénéficier dans le cadre du même programme. Et cela sans compter, dit-on, les plaintes des populations faisant état de nombreuses irrégularités dans l’établissement de listes des bénéficiaires du programme».

Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

lundi 12 mars 2012

Zoueirat : visite du réseau des parlementaires pour la préservation de l’environnement.




La mission de parlementaires qui a séjourné à Zouerate a pris fin ce dimanche, les élus ont visité les chantiers d’exploitation de la Snim (Guelb1, Rouessa, TO 14). A l’issue de cette visite, le président de la mission, le député affilié UPR Cheikh Ahmed ould Khalifa nous a livré ses impressions.

D’abord sur l’objet de la mission, le député a indiqué qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une série de visites qu’entreprend le réseau au niveau des sociétés minières pour la préservation de l’environnement, pour s’assurer que les dispositions adéquates sont prises pour préserver l’environnement.

Ould Khalifa a rappelé que dans chaque entreprise il ya études impact environnemental composées d’une série de mesures pour garantir la préservation de l’environnement et la prédominance du développement durable.

« Beaucoup de produits dangereux sont utilisés sans compter l’impact de la mine (poussière, huiles et eaux usées, déchets des produits d’entretien), donc il est utile d’avoir un œil sur les dispositions prises pour préserver la nature, protéger les populations et déployer des efforts pour leur développement social et économique », déclare Ould Khalifa.

Ensuite, le président de la mission a indiqué que le problème de l’environnement est posé au niveau de la Snim, legs environnemental de la Miferma depuis un demi-siècle. Mais, poursuit-il, l’entreprise déploie de gros efforts pour se mettre au niveau des normes exigées, considérant que ces mesures ont atteint un niveau satisfaisant. Cheikh Ahmed Ould Khalifa a insisté sur la nécessité de redoubler les efforts pour la préservation de l’environnement sans oublier de faire le maximum pour le développement à la base.

Enfin, le député Ould Khalifa a remercié les hautes autorités du pays pour les dispositions en vue de refuser vente de la Snim. De son côté le député UFP Kabbad Ould N’Deya a exprimé sa satisfaction des activités louables menées par l’entreprises sous la houlette de cadres nationaux compétents et disponibles. Le député de Boghé s’est, toutefois, dit surpris par le fait que la Snim n’ait pas un grand impact sur la vie des populations de Zoueirat, malgré ses dimensions et les moyens dont elle dispose, les conditions de vie de ces populations ne reflètent pas la grandeur de l’entreprise.

Réponse des responsables de la Snim, selon le député, « la Snim n’est pas une Fondation mais une société d’Etat qui a aussi d’autres actionnaires qui sont derrière les financements, sont dans l’incapacité de faire quelque chose pour les populations car l’Etat oblige l’entreprise à financer de gros projets, ce qui constitue un obstacle aux services envers les populations », malgré tout cela, la Fondation Snim a fait des réalisations pour les populations( écoles, salles de classe, parcs d’attraction, jardins d’enfants, prise en charge de l’électricité à F’dèrik une grande partie à Zoueratt.

Le député Ould N’deya a souligné que lors de leur rencontre avec les responsables de la Snim, ces derniers n’ont pas beaucoup mis l’accent sur l’environnement ayant soutenu que les matières utilisées ne sont pas très nocives comme dans les autres sociétés et que le volet environnement n’existait pas depuis des décennies, il a attiré leur attention sur la dangerosité de la poussière, des déchets industriels et mécaniques.

Compte-rendu Djibril Sy
CP/ Tiris ZEmmour.
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Un jeune homme s'est suicidé par pendaison à Boutilimitt.




Un jeune homme du nom de Yacoub Ould Aboubek s'est suicidé par pendaison , tôt ce dimanche 11 mars 2012, dans la ville de Boutilimitt, située à 150km, à l'est de Nouakchott.

De sources fiables à Alakhbar, ont indiqué que cet acte est survenu suite à une bagarre qui a opposé Yacoub à l'un de ses frères, dans la nuit du dimanche. Et avant de dormir, Yacoub avait juré que l'un d'eux laissera le monde ici bas à l'autre.

Et les sources d'affirmer à Alakhbar , que c'est aux premières heures de la journée, que des passants ont découvert le corps sans vie de Yacoub se balançait au bout d'une corde attachée au plafond d'une maison abandonnée, dans l'un des quartiers populaires de Boutilimitt.

Selon nos sources, cet acte a plongé toute la ville dans la tristesse et l'émotion. A en croire, que le phénomène de suicide a pris de l'ampleur en Mauritanie et notons qu'en février dernier, trois cas à l'intervalle de quatre jours ont été signalés à Riad (Nouakchott).


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Urgent: Le Président visite les piétons de la caravane de l’espoir et reçoit des étudiants de l’Iseri.




Des sources généralement bien informées indiquent que le président de la république a effectué lundi une visite à la caravane de l’espoir au PK 50 sur la route Nouadhibou-Nouakchott, dont les organisateurs avaient parcouru à pied plus de 450 km de cette route vers la capitale, pour attirer l’attention des autorités sur leurs revendications.

Des doléances auxquelles le président avait promis d’apporter les solutions le plus vite possible avant de demander à son photographe particulier de lui prendre des clichés souvenirs au milieu des marcheurs, lesquels ont offert à leur illustre hôte un morceau de pain qu’il a bien accepté avec courtoisie avant qu’il ne leur signifie qu’ils ont droit au repos et qu’ils l’accompagneront vers Nouadhibou.

Mohamed Ould Abdel Aziz aurait également effectué une visite prompte à l’Iseri où il aurait blâmé le directeur général de cet établissement, appelé le ministre des affaires religieuses et de l’orientation islamique à trouver des solutions à cette crise et invité des étudiants de l’établissement au palais présidentiel pour débattre des problèmes qu’ils rencontrent dans leurs études.




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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Zouerate : des prisonniers mettent le feu.




Selon des informations de presse, les pensionnaires de la prison centrale de Zouerate auraient mis le feu dans le bâtiment. Quatorze détenus auraient ainsi été acheminés d’urgence à l’hôpital régional.

On compterait des brûlés et des asphyxiés. Les prisonniers qui se sont servis de leurs couvertures et oreillers protesteraient contre les peines jugées injustes prononcées à leur encontre ainsi que leurs conditions de détention. Certains détenus, ayant été peu atteints, ont aussitôt été refourgués dans leurs cellules après examen médical.

Un seul cas, jugé sérieux, aurait été interné. Il s’agirait d’un éleveur malien soupçonné avoir assassiné son patron mauritanien dont il gardait le troupeau.

Ce prisonnier aurait tenté une fois de s’évader et aurait été appréhendé à 75 kilomètres de la ville, d’où l’extrême surveillance exercée sur lui de la part de la garde.

Abou Cissé.
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Source :
L'Authentique (Mauritanie)

dimanche 11 mars 2012

Visite présidentielle A Nouadhibou : S’ouvrir et ne rien occulter.




Le discours que le Chef de l’Etat aura à tenir à Nouadhibou le 13 mars prochain est attendu par les Mauritaniens á plus d’un titre. Ce sera certainement pour Mohamed Ould Abdel Aziz l’occasion de répondre aux partis de la COD qui ont refusé de participer au dialogue national ; ce sera aussi une synthèse de l’ensemble des discours qu’il a prononcés lors de ses dernières sorties.

Jusqu’à présent, le flou qui le dispute á la contradiction dans les propos du chef de l’Etat rend plutôt l’appréhension des dossiers encore plus compliquée, y compris même pour certains de ses collaborateurs.

Lors de sa sortie à l’hôpital Femmes et enfants, le président de la République avait dit sa disponibilité d’ouvrir un dialogue avec les partis politiques qui n’avaient pas participé au dialogue national qu’il avait initié ; une semaine plus tard, et alors qu’il recevait chez lui les partis participationnistes, le voilà qui change de fusil d’épaule pour soutenir en substance qu’en matière de dialogue, il n’y a que celui qu’il avait tenu auparavant !

A Nouadhibou, le Chef de l’Etat prêchera des Mauritaniens convaincus de la nécessité des reformes institutionnelles et de l’obligation de sortir du cercle vicieux : crise économico- financière et sociale, laxisme de l’administration, absence de concertation entre les partis politiques, règne d’une oligarchie de voleurs et errements de l’Etat-matraque.

Seulement, ces mêmes Mauritaniens, patriotes sincères et observateurs lucides, ont plutôt l’impression que cette idée de la Mauritanie nouvelle fondée sur la justice en prélude á une démocratie réelle peine encore á trouver ses marques. Tellement les contradictions sont nombreuses et occultées.

Sans évoquer ces contradictions, nous n’arriverons jamais á les dompter, á moins que nous ne ressortions les matraques et les lacrymogènes pour taper (encore une fois) sur ceux qui pensent le contraire ou soutiennent autre chose que ce qui est officiellement proposé.

La vision développée aux premiers moments de l’ère azizienne semble avoir été détournée. D’aucuns ont espéré voir les problèmes de la Mauritanie posés sur la table, et discutés une fois pour toutes ; Aujourd’hui toute l’attention se focalise sur des échéances qui sont désormais á notre porte. Où est la vision d’avenir qui se fonde sur un socle solide et pérenne ? Où sont donc les résultats intégraux du dernier dialogue tant vanté ?

Nous l’avons toujours soutenu dans nos colonnes que la Mauritanie doit réécrire une nouvelle page blanche de son histoire. Tant qu’il y aura des Mauritaniens qui ne mangent pas à leur faim, qui ne sont pas soignés comme il le faut, qui crient á l’esclavage, á l’injustice, á la discrimination, á la marginalisation ou á l’exclusion, nous resterons toujours hantés. Tant que le pouvoir central refuse de s’ouvrir aux autres, de discuter avec eux et de prendre avec eux les solutions à certains de nos problèmes, le pays sera toujours en crise.

Que le président de la République prenne son courage par les deux mains et ouvre des discussions franches sur toutes les questions et avec toutes les parties, et voilà les questions résolues ! Les Mauritaniens savent trouver des solutions si on le leur demande et si on prend soin de les consulter...

Sneiba.


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Source :
L'Authentique (Mauritanie)

Quand Nouadhibou accueille le président de la république , cela suscite des espoirs .




Le président de la république monsieur Mohamed Ould Abde Aziz , va entamer ce mardi une visite officielle à Nouadhibou , la capitale économique du pays qui se meurt malgré sa prospérité naturelle .
Ould Abdel Aziz aurait choisi Nouadhibou pour faire un discours très attendu, à travers lequel il pourrait faire des évaluations à mi- parcours de son quinquennat présidentiel.
Mais les hypocrites et leurs acolytes sont déjà là , pour voler aux stéphanois leur visite , en empêchant le président de faire une vraie prise de contact avec les populations considérées.
Nouadhibou est une ville meurtrie par les crimes impunis des mafias de la pêche qui sont toujours les mêmes depuis Haidalla à nos jours, par le trafic de drogues, par l’amoncellement des poubelles et autres déchets toxiques, par la prostitution des mineures au profit d’asiatiques et d’européens opérant dans le secteur pélagique, avec la complicité des armateurs mauritaniens sans scrupule, et j’en passe !
Va-t-on laisser le président Aziz découvrir par la bouche des populations ou de leurs représentants légitimes, que les déchets de poisson en putréfaction, remplacent les fabriques modernes de sardines et les usines de conservation de poulpes ? Va-t-il savoir réellement que, seules les sirènes du vieux train en provenance de Zouerate et les épaves de bateaux au large du port, rappellent qu’il était une fois Nouadhibou, capitale économique ? Pourtant, la ville dispose de tous les atouts avantageux pour être leader économique dans la sous région, mais les autorités administratives semblent être inconscientes de cela et il y a risque que cet eldorado de jadis soit aujourd’hui emporté par le tsunami économique et la légèreté des hommes ! Certes , le président va inaugurer moult chantiers et projets pour le bien-être des populations , mais l' enjeu véritable est de réhabiliter la capitale économique...
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Visite du Président de la République à Nouadhibou : La jeunesse de Nouadhibou se mobilise.




La jeunesse de Nouadhibou se mobilise pour réserver un accueil chaleureux et spontané au Président de la République, qui est attendu mardi 13 mars 2012 dans la capitale économique.

C’est en tous cas ce qui ressort des réunions de prise de contact entreprises depuis le vendredi 9 mars par la Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boidé, qui amené dans ses bagages la pose de la première pierre de la Maison des Jeunes de Nouadhibou, le financement et la fin de l’Etude du Complexe du Stade Olympique.

Ceci sans oublier les nombreuses activités en faveur de la jeunesse de Nouadhibou. Lors de la réunion des cadres de la jeunesse de la ville, organisée vendredi soir au domicile du Président de la Fédération Mauritanienne de Football, M.Ahmed Ould Abderrahmane, qui à l’occasion a enlevé sa casquette pour se confondre avec l’ensemble de la jeunesse de la ville, a été l’occasion d’un échange franc et plein de promesses pour l’avenir.

Ahmed Ould Abderrahmane s’est dit très heureux de pouvoir contribuer à la réussite de la visite du Président de la République. Il est revenu sur les élections de la Fédération Mauritanienne de Football, qui a-t-il dit, été marquées par la transparence grâce à l’esprit d’ouverture du Président de la République. Il s’est félicité de la réalisation très prochaine d’une maison des jeunes et d’un complexe olympique dans la ville.

Un politique qui ouvre de nouvelles perspectives


Le Wali de Dakhlet Nouadhibou a remercié les jeunes pour leur esprit de mobilisation à l’occasion de la visite du Président de la République. Ils les appelé à faire face à tous ceux qui veulent arrêter les efforts de développement. Poursuivant, il a déclaré que la politique actuelle du gouvernement ouvre de nouvelles perspectives pour la jeunesse et pour l’ensemble du pays saluant l’esprit d’ouverture et de liberté qui prévalent. Il s’est dit prêt à accompagner l’ensemble des initiatives de jeunesse dans la région conformément aux orientations du gouvernement.

Une population jeune


De son côté Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boidé, après avoir remercié les jeunes pour leur présence, elle est revenue sur l’importance qu’accorde le Président de la République à la jeunesse considérant qu’à Nouadhibou 70% de la population est jeune : « C’est un atout considérable que vous devez mettre en avant pour montrer qu’il s’agit bien d’une jeunesse active et prête à accompagner la marche du pays ».

Parlant des activités de son secteur en faveur de la promotion de la jeunesse, elle a parlé des réalisations déjà accomplis dans les différents domaines soulevant que cela reste insuffisant par rapport aux pays voisins. « C’est importants, mais nous n’avons pas encore atteint le stade de la production », a-t-elle lancé.

« Les promesses tenues »


Poursuivant, elle a déclaré qu’à son arrivée à la tête du département, il était au point mort jeunesse. « Le bond qui a été fait l’a été grâce à la volonté du Président de la République qui a fait de la jeunesse une priorité dans son programme électoral », a-t-elle signalé. Concernant Nouadhibou, elle est revenue sur les Etats Généraux du Sport organisés en 2010 et qui ont permis un diagnostic du secteur, les semaines cultures, et la réalisation très prochaine d’une maison des jeunes et d’un Complexe Olympique :

« En somme toutes les promesses du Président de la République ont été tenues », a-t-elle noté. Pour terminer, elle a demandé à la jeunesse de profiter de l’opportunité de la visite du Président de la République pour lui témoigner sa reconnaissance et aussi faire d’autres doléances : « Loin des clivages politiques, il s’agit du Président de tous les Mauritaniens et il revient à la jeunesse de lui réserver l’accueil qui lui sied ».

Des jeunes mobilisés

Après cette intervention, les jeunes ont pris la parole tour à tour pour déclarer leur engagement sur la même voie que celle prise par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz depuis son élection : «La jeunesse de Nouadhibou a voté massivement en faveur du Président de la République lors des élections présidentielles. Pour nous sa visite est une occasion de lui témoigner notre reconnaissance et nous veillerons à ce qu’elle soit un succès », a indiqué Mohamed Ould Mahmoud, responsable d’une association culturelle.

D’autres ont salué les nombreuses réalisations et le dynamisme de la Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports promettant de se mobiliser le jour j pour accueillir comme il se doit le Président de tous les Mauritaniens. Dans ces interventions, certains ont salué le déroulement des dernières élections de la Fédération Mauritanienne de Football, qui ont permis à un fils de la ville, en l’occurrence Ahmed Ould Abderrahmane de Briguer le poste de président.

« Ce sont des signes qui ne trompent sur les ambitions du Président de la République pour la jeunesse du pays », a lancé Samba Ould Mohamed, qui a appelé les jeunes à s’unir pour cimenter l’unité nationale.

A l’issue de la réunion qui s’est terminée tardivement les jeunes de Nouadhibou ont décidé de mettre en place des comités pour préparer l’accueil loin de l’influence des politiques : « Ici nous n’avons pas de couleurs politiques parce qu’il s’agit du Président de tous les Mauritaniens sans aucune distinction. Il se trouve que ce Président a fait quelque chose pour la jeunesse et nous voulons lui signifier notre reconnaissance », indique Isselmou Ould Mohamed, cadre dans une société de pêche.

Il faut signaler que la Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a tenu une autre réunion ce samedi 10 mars avec les responsables du réseau de jeunesse et l’ensemble des associations de la ville.

Mohamed Feily dit Antar

Cridem

vendredi 9 mars 2012

Tiris Zemmour: Les femmes de l'APP célébrent le 8 mars



A l’instar de toutes les femmes du monde, les femmes de l’APP du Tiris Zemmour ont célébré le 8 Mars fête internationale de la femme. La Coordination Régionale du Partie, la section de Zouerate, et les membres du mouvement des jeunes ainsi que plusieurs militants ont assisté à cette cérémonie commémorative de la journée internationale de la femme.

Lehdiya Mint Louleyd, Coordinatrice du mouvement des femmes et Maire Adjointe de la Commune de Zouerate a saisi l’occasion, après un bref historique sur le 8 mars, pour féliciter les femmes. « Les femmes dit-elle doivent continuer à jouer leur rôle positif sur les domines politique, économique et sociale ».

Le secrétaire général de la section de Zouérate Mr Ghoulam a à son tour félicité les femmes et les a invitées à plus d’engagement dans la vie politiques et économique.

Notons que l’Alliance Populaire Progressiste est le parti politique le plus actif du Tiris –Zemmour, il n’attend pas les périodes électorales pour mener des activités de façon continue.



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Source :
APP - Coordination du Mouvement des Femmes du Tiris Zemmour

caravane de l'espoir s’approche de la présidence de la République




Plusieurs dizaines de stéphanois ont quitté Nouadhibou depuis quelques jours à pieds pour Nouakchott, en signe de protestation contre "les mauvais traitements qu'ils subissent, les mauvaises conditions de vie qu'ils affrontent et la négligence des autorités administratives et municipales de Nouadhibou qu'ils vivent chaque jour que le soleil se lève".
"Cette caravane composée d'hommes et de femmes scandant le drapeau national ont décidé de braver le chaud , le froid , la faim et le soif pour dénoncer le calvaire qu'ils vivent depuis" a indiqué l'une des participante.

Les marcheurs ont au kilomètre 305 de Nouakchott rendu public un communiqué dont une copie est parvenue à Alakhbar, dans lequel, ils dénoncent la précarité des habitations qu'ils occupent , la cherté de la vie, les mauvaises prestations des services administratifs, le chômage et l'émiettement des autorités de la ville face à leurs revendications les plus légales.

Lors d'un arrêt au kilomètre 212 en route vers la capitale, dans un entretien avec Alakhbar, les marcheurs protestataires ont signifié que cette décision est prise par l'ensemble des personnes qui font face à de nombreuses et difficiles situations de vie que les autorités- Wali, hakem et maire - ne cherchent pas à solutionner.

Et au niveau du PK 330, le délégué des membres de la Caravane de l'espoir a indiqué que cette caravane à pour but de faire entendre au président de la République le voix des opprimés, des oubliés et des victimes de l'oubli et des victimes de l'injustice dans une cité économique.

Il a par ailleurs ajouté que les marcheurs de la caravane de l'espoir seront à Nouakchott, en début de semaine prochaine et remettront au président Ould Abdel Aziz, une lettre dans la quelle tout ce dont ils souffrent et revendiquent y est clairement mentionné.

ALAKHBAR

Les femmes de l’UPR octroient une aide à celles d’Achram



La mutuelle des femmes de la localité d’Achram à la Wilaya du Tagant a bénéficié d’un montant d’aide de 1.2 millions d’ouguiyas de la part de leurs « sœurs » de l’Union pour la République (UPR), le parti au pouvoir, à l’ occasion de la Journée Internationale du 08 mars.

Les femmes de cette formation politique ont également célébré la journée avec leurs dites sœurs. Une occasion pour Aicha Vall Verges d’affirmer que la femme mauritanienne a bénéficié des meilleures conditions de vie depuis l’élection de Mohamed Ould Abdel Aziz en juillet 2009. Par conséquent, elle a appelé les femmes à voter pour l’UPR dans les prochaines échéances électorales pour continuer à jouir des mêmes conditions.

Aicha Vall Verges a par ailleurs déploré les critiques que l’opposition a adressé au programme Emel 2012. Pour elle, c’est le plus vaste programme lancé par l’Etat pour faire face aux risques de sécheresse.

Des parlementaires interpelent le MINT à propos de l’affaire « Legned »(Brakna)




Des parlementaires ont interpelé, jeudi dernier, au cours de la plénière de l’assemblée nationale, le ministre de l’intérieur à propos du le litige de Legned (Brakna), opposant cultivateurs et éleveurs.

Le premier à avoir soulevé cette question est le député UFP Bedr Din, qui a commencé par condamner « la répression sauvage par la gendarmerie de paisibles cultivateurs pour s’être opposés pacifiquement à des gens venus creuser des puits sur leurs terres constituant leur source de vie unique, pour abreuver des troupeaux appartenant à des officiers supérieurs de l’armée mauritanienne ».

Le député Ber Din citant des experts, a affirmé que la présence de puis dans son environnement immédiat porterait un grave préjudice à la digue de retenue d’eau construite par les cultivateurs.

Le député UFP a également interpelé le ministre de l’intérieur à propos de cette question, ainsi que les solutions prévues par le gouvernement pour le règlement de ce litige.

Pour sa part, le député UPR Yaghoub Ould Teyeb a demandé au ministre de donner des éclaircissements sur le litige de Legned. Il a souligné que c’est une question largement évoquée par les médias électroniques, avant de souligner qu’il préfère taire les informations dont il dispose à propos de ce litige qui sont, a-t-il souligné « très différentes de celles présentées par le député Bedr Din ».

Pour sa part, le ministre de l’intérieur après avoir mentionné qu’il est assez édifié sur cette question, a indiqué que les habitants sont des cultivateurs dont les champs sont protégés par un barbelé. Au-delà de cette clôture, poursuit Ould Boilil, il existe une zone traditionnellement connue pour la présence de point d’eau.

Il résumera le problème comme suit : «Des éleveurs de cette localité sont habitués, à venir chaque année passer la saison sèche dans le parcours Legned-Imbidan et pour ce faire, ils creusent des puits pour abreuver leurs troupeaux.

L’année dernière, ils n’ont pas nomadisé sur cet axe. Mais, quand ils sont revenus dernièrement pour commencer à creuser des puits, ils ont été empêchés par les habitants. Ils en ont fait état devant les autorités administratives de la wilaya (Brakna), lesquelles ont promis de se déplacer sur les lieux pour voir si l’eau existe dans la zone. L’autorité administrative avait alors expliqué que personne ne pourra les empêcher de creuser les puis. Il y a donc un conflit d’intérêt, puis un litige opposant deux groupes. Des unités de la gendarmerie sont intervenues pour maintenir l’ordre surplace ».

Ould Boilil devra conclure : « Ceci est la réalité des choses et ce qui vient d’être dit relève des surenchères ».


Source :
ANI (Mauritanie)

Initiative pour la solidarité avec les populations d'Amourj




En réponse à l'appel du Président de la République, lors de son discours à l'occasion du 51ème anniversaire de l'indépendance nationale, les élus et cadres d'Amourj, et en signe de reconnaissance des efforts déployés pour l'amélioration des conditions de vie des populations en général et des plus démunis en particulier, envisage de répondre lors d'une cérémonie de lancement d'une campagne de collecte de 60 tonnes de blé au profit des populations, ayant des revenus très faibles, de la Moughataa d'Amourj, prévue le :

17 Mars à 17H à l’Hotel El Khaima.


Pour assurer l'équité entre toutes ces bonnes volontés, une tonne de blé par tranche de salaire de 300.000 Ouguiya a été adoptée, la porte restant ouverte à tout celui qui pourrait et voudrait faire mieux.

A cet effet une liste de 31 personnes d'élus et cadres (dont liste jointe) ressortissants de la Moughataa et répondants aux critères ci-dessus énumérés ont promptement et avec enthousiasme répondu favorablement.

Qu'ils trouvent ici notre estime pour leur grandeur d'esprit et leur loyauté envers le Président des pauvres son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz.

Cet élan de solidarité viendra renforcer, nous l’espérons, les efforts déjà entrepris, dans le cadre du programme d’aide EMEL 2012, pour venir en aide aux populations les plus démunis de notre Moughataa .

Le coordinateur de l'Initiative.
Taleb Ould Mohamed Elhadj.
Cridem

Atar / Gréve des Professeurs : Sit-in grévistes et non grévistes !




Ce jeudi 8 Mars a été marqué par un sit-in des professeurs grévistes ou non devant les locaux de la direction régionale de l’éducation nationale en Adrar (DREN).

L’ensemble des professeurs est unanime pour dénoncer et protester contre la décision arbitraire prise par le ministère de l’éducation, limogeant de leurs fonctions les surveillants : Ameth Gaye et Aliou Diop.

Les deux victimes de cette mesure se présentent, pourtant chaque jour à leurs lieux respectifs de travail, au collège de jeunes filles d’Atar et au collège de Toueyzekt, pour s’acquitter de leur travail de surveillants généraux qu’ils n’ont jamais négligé.

La DREN et Le ministère leur reprochent d’avoir refusé de remplacer dans les classes, leurs camarades professeurs partis en grève.


www.cridem.org


Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

jeudi 8 mars 2012

Kaédi et le PDU.




Les travaux du plan de développement urbain (PDU) avancent, mais nous craignons une finition mal foutue de sorte que, l’allure et l’itinéraire de cette voirie dans certains lieux font planer le doute et l’incertitude.

Il a été signalé plusieurs fois que la ‘Place Mama N’Diaye’ représente et signifie beaucoup dans la vie, l’histoire et le paysage kaédien, de par son emplacement stratégique (carrefour où convergent d’innombrables routes) et son histoire dans la tenue et l’organisation de multiples manifestations, sans oublier sa proximité au grand marché central de Kaédi.

Alors, nous rappelons à nos autorités et élus de veiller à ce que partout à Kaédi, si les travaux s’effectuent correctement, sans ambages, il n’est pas du tout concevable que ladite Place soit sabotée et laissée aux oubliettes. Embellie, ornée par monuments et fleurs, telle est la chose que mérite La grande place Mama N’diaye, et non y construire des fosses sceptiques et en faire de dépotoirs d’ordures.

Ce plan en exécution, revient au moins une quarantaine d’années après la construction de la seule route goudronnée de Kaédi : aéroport-abattoir frigorifique. Il n’est pas du tout évident d’en avoir encore dans les prochaines cinquante années.

Donc, profitons- en! Et faites nous profiter de cette chance qui nous est offerte, seulement en faisant ce dont vous êtes capable et qui est de votre devoir et responsabilité. Mes chers élus et autorités, promenez vous à Kaédi, dans tous ses quartiers et plus particulièrement la Place Phare, vous allez vous rendre compte que le PDU n’est pas une mince affaire, non moins une affaire à négliger ; d’où la plus grande Raison de veiller à sa réussite.

Les populations de Kaédi ne dorment pas ! Encore moins ils ne sont aveugles ! Mais observent avec pertinence et acharnement l’exécution et l’avancée des travaux.

Kayhaydiyen

Cridem

Détournement de prés de 39 millions à l’agence SNDE de Kaédi.




Une mission d’inspection effectuée au cours des derniersjours a permis de détecter un détournement de près de 39 millions d’ouguiya à l’agence régionale de la Société Nationale des Eaux (SNDE) de Kaédi, a révélé jeudi une source bieninformée au Calame.

A l’origine de la mission, le constat d’une véritable anomalie au niveau de la facturation au cours des dernières années. Malgré le fait que les abonnés payent régulièrement la consommation en eau, ils se retrouvent tous, et de manière systématique, avec des arriérésau moment de la facturation comme si le système informatique faisait des « folies » quelque part.

Sur la base de ce constat, le nouveau chef d’agence, Mohamed Mahmoud Ould Denahi avise le Wali. Parallèlement à cela, il saisit ladirection générale de l’entreprise nationale à travers une correspondance.

Une mission d’inspection est alors envoyée dans la capitale du Gorgol. Elle découvre un détournement de 38 millions 900.000ouguiyas. Les enquêteurs auraient déjà une piste conduisant vers undes anciens chefs de centre, selon la même source.


www.cridem.org


Source :
Le Calame (Mauritanie)

mardi 6 mars 2012

Un groupe politique de cadres de la moughataa de Barkéol a annoncé lundi à Nouakchott son adhésion au parti de l'Union Pour la République (UPR).




Le chef du groupe, M. Babaye Ould Oumar a indiqué, au cours d'une cérémonie organisée à cette occasion, que ledit groupe rallie l'UPR et soutient le programme du Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a indiqué également que cette adhésion est motivée par les grandes réalisations opérées dans la zone comme la construction des routes, les projets de développement, en particulier dont l'éclairage de la ville et son alimentation future en eau potable ainsi que le début du traçage de routes bitumées de Ouali au chef-lieu de la moughataa " a-t-il dit.

M Babaye a souligné, par ailleurs, que ces raisons ainsi que d'autres ont conduit son groupe à démissionner des rangs de l'opposition " après 3 ans d'action politique en son sein et de rejoindre une force qu'il juge capable à assurer un avenir radieux au pays " a-t-il ajouté.

Prenant à son tour la parole, le secrétaire général de l'UPR, M. Oumar Ould Matalla a salué cette initiative, exprimant le souhait que le groupe contribue à insuffler une nouvelle dynamique au parti ainsi " qu'à éclairer sa voie sur le processus du changement constructif dirigé par le Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz " a-t-il dit.

Ould Mattalla a rappelé également les acquis réalisés, sous la direction du Président de la République, qui sont, dit-il, tangibles et sentis au niveau de la sécurisation de toutes les contrées du pays, grâce à une modernisation de l'armée nationale et au développement des forces de sécurité et l'information de l'état civil et l'intérêt accordé aux franges les plus démunies dans les villages et dans les quartiers précaires.
(AMI)

Rosso / les déchets : regardez c’est encore grave …




Nous vivons aujourd’hui une absence de gestion des déchets solides a des conséquences graves au niveau la santé à Rosso qui provoque un certain nombre de dégâts qui sont :

(la reproduction des lieux de moustiques, de rats), de l'impact environnemental (apparence, odeurs, pollution de l'eau et de l'air), de la toxicité (notamment pour les déchets médicaux et les métaux lourds), de l'impact social (pour les personnes vivant à proximité, et pour les personnes vivant de la récupération des déchets) et de l'infrastructure (les déchets non collectés bloquent les canaux et les voies d'accès.

Comme une personne produit entre 250 g et 1 kg de déchets solides par jour, les conséquences d'une mauvaise gestion sont vite catastrophiques pour une ville d'une certaine importance comme la notre.

La gestion des déchets inclut leur collecte, leur transport jusqu'à un site, et leur traitement ; elle peut aussi inclure le nettoyage des rues. Le ramassage s'effectue dans des poubelles domestiques ou collectives, vidées périodiquement dans une benne à ordures ménagères qui assure le transport. Dans les endroits moins développés, les déchets peuvent être collectés par brouette. Le nettoyage des rues peut être fait mécaniquement avec des balayeuses ou avec des outils dédiés par des nettoyeurs.

Le traitement des déchets peut être précédé d'une réutilisation et / ou d'un recyclage (lui-même exigeant un tri sélectif préalable). Le traitement lui-même peut être fait de trois façons : par dépôt dans une décharge aménagée ou non ; par incinération ; ou par compostage.

Si les pays développés mettent en place des réglementations de plus en plus contraignantes pour le traitement des déchets, dans de nombreux pays en développement la décharge non contrôlée reste le moyen le plus courant d'enlever les déchets ; ceux-ci sont aussi souvent récupérés par des personnes pauvres qui récupère ce qui peut encore se revendre.

A quoi jouent-ils ?

Ibrahim Idriss Wade
www.cridem.org


Source :
Veridar Cader

Djiguénni : Des éleveurs protestent contre « l'insuffisance » des quantités d’aliments pour bétail



Plusieurs dizaines d’éleveurs ont organisé à un sit-in devant les bureaux de la Moughataa pour protester contre la répartition des rations d’alimentation pour bétail déjà declenché par l’autorité administrative dans le cadre du plan « Emel 2012 ».

Selon un correspondant de l’ANI surplace, seulement 29 éleveurs de toute la moughataa ont déjà pu avoir accès à ces rations qui « ne sont pas proportionnelles aux nombre de têtes d’animaux, par conséquent demeure largement insuffisantes ».

Les éleveurs entendent poursuivre leur sit-in jusqu’à ce qu’ils obtiennent des rations suffisantes pour leur bétail menacé par la rareté des pâturages.



Source :
ANI (Mauritanie)