dimanche 19 février 2012

Nouadhibou : Mobilisation des grands jours pour l’accueil du président de la république.



Mobilisation des grands jours à Nouadhibou pour l’accueil du président de la république ; ce vendredi un grand rassemblement a eu lieu à la grande demeure d’Ehel Bechraia sise Quartier Guirane regroupant toutes les tribus du Sahel où l’affluence a dépassé tous les records depuis que ces réunions ont été initiées pour un événement de la taille d’une préparation d’une visite présidentielle.

Ce rassemblement s’est illustré par la présence massive des cadres ressortissants de la wilaya se trouvant à Nouakchott, on pourra citer, le ministre Abdallâh ould Nem (président de la commission nationale des ministres ressortissants de la wilaya de Nouadhibou), le ministre Abdellahi ould Benane (DG de la Somagaz), le ministre Mohamed Lemine ould Ragani (DG à la banque centrale de Mauritanie), le ministre- ecrivain Mohamed Ali oud ould Ahmed Barrikalla, le ministre Mahfoud ould Semelali, l’actuel ministre de la communication Hamdi ould Mahjoub, le ministre ould Boukary, ...

le colonel Oulad ould Haimdoune, le docteur Mohamed ould Aia, le sénateur ould Mohd Znagui, le Conseiller Boukhary ould Moh Saleh (Port de Nouadhibou), le fédéral d’Akjoujt ould Abidine, des chefs d’entreprises Moctar ould Bacar (DG Man Mauritanie), ould Bechraia (DG coca cola Mauritanie), le directeur de la communication à l’Anair Mohamed ould Kory, le directeur Lelle ould Ragani (CSA), le conseiller juridique de la Mauritel Mohamed Salem ould Kouery, l’ingénieur Ahmed Mouloud ould Moh Znagui, le financier Barrikalla ould Cheine (Iskan), le conseiller Devaly ould Cheine autant de cadres, pour lesquels la visite constitue un défi et une responsabilité inouïe, une meilleure prise de conscience pour la consolidation des acquis des réalisations multiples du programme électoral du président et par conséquent une occasion pour ces populations de témoigner de leurs soutiens indéfectibles au président de la république Mohamed ould Abdelaziz.

Cette visite donnera le coup d’envoi à la mise en œuvre d’un programme de construction des infrastructures de base de plusieurs projets économiques dont la plus importante est la pose de la première pierre de la construction du nouvel hôpital de la région qui comportera plusieurs spécialités médicales et qui est financé à la hauteur de 2 milliards et demi de nos ouguiyas par la fondation SNIM, une première depuis la création de cette entreprise ; c’est sous l’administration actuelle que la SNIM commence à jouer son rôle en vulgarisant et en intervenant dans les domaines sociaux des villes du nord.

La réalisation de ces infrastructures contribuera à l’amélioration et à la revalorisation des conditions de vie et de travail des populations de cette contrée, gages d’une wialaya prospère et émergente.

Motivés par les lancements de ces projets d'intérêts généraux, la population se mobilise pour la réussite de cette visite, estimant que ces projets qui verront le jour seront l’accélérateur pour le développement de la ville de Nouadhibou.

Dans la même foulée cette visite permettra de relancer le camp de la majorité, en tant que gardienne des acquis politiques et économiques initiés par le président ould Abdelaziz depuis son élection, de percevoir de façon très précise les perspectives d'avenir dans lesquelles s'inscrit pleinement la démarche du président. Au cours de cette réunion le député Mohamed ould Soueilim a été élu président du rassemblement d’ehel sahel.

Pour les observateurs sérieux cette réunion a permis aux autochtones de clamer haut et fort qu'on doit cesser en fin de ternir l'image de cette wilaya comme étant ville d’opposants et de mettre à terme à cette rumeur qui circule insidieusement qui a gagné en consistance, l’ arrogance de l’opposition qui n’a manifestement aucune volonté de contribuer pour régler les problèmes de notre jeune nation, Si bien que chaque jour apporte son lot de rumeurs aussi fantaisistes les unes que les autres pour brouiller l’image des habitants de cette contrée économique.

Prenant la parole le ministre Abdellahi ould Neme a remercié tous les participants venus nombreux. Il a invité ehel sahel de se mobiliser en insistant sur le travail et la sensibilisation de la population sans attendre, en indiquant que le meilleur cadre approprié est le travail dans le cadre des instances de l’Union Pour la République (UPR) qui constitue le socle de la majorité présidentielle afin d’appliquer le programme du président de la république.

Autre bonne nouvelle pour les autochtones de Nouadhibou, la pose de la première pierre de la nouvelle préfecture de Chami sera au programme de la visite présidentielle.



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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Gourel Fally a enfin son instituteur.




Depuis deux ans, les habitants de gourel fally déplorent l’absence d’un enseignant pour leurs enfants. Il y’a de cela deux semaines, le chef du village (kolomba Fally ba) et le chef du site des rapatriés (Abdoulaye ba) nous ont informé qu’un instituteur a été affecté à Gourel Fally.

Abdoulaye Fally et kolomba se disent très honorés que les autorités ont entendu leur appelle, mais le seul problème qui semble les préoccuper reste celui des salles de classe. Il a fallu construire un hangar pour permettre l’instituteur de faire ses premiers cours.

Les conditions dans lesquelles les enfants apprennent sont très difficiles; ils s’assoient par terre, le tableau avec le quel ils étudient appartient à une association du village.

Ce qui semble dire que quand cette association en aura besoin il n’y aura pas d’études. M.Abdoulaye BA et Kolomba Fally reconnaissent les efforts fournis, et souhaiteraient recevoir des autorités ou des personnes de bonne volonté des aides pour empêcher les enfants de s’assoir par terre, un tableau noir et la construction d’une à deux salles de classe car actuellement les petits sont exposés. Merci pour les efforts très significatifs et nous attendons avec patience votre réaction.

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Source :
mbewndi

L'opposition poursuit, depuis M'Bout, ses attaques contre le pouvoir.




Le président du PLEJ (parti pour la liberté, l’égalité et la justice), Bâ Mamadou Alassane, qui assure également la présidence tournante de la COD (Coordination de l’opposition démocratique) a déclaré que les chefs de file de l’opposition ont démontré, à travers leur combat, qu’ils « sont le seul avenir de la Mauritanie ».

Il devait ajouté, dans cette déclaration, faite ce samedi au cours d’un meeting populaire organisé par la COD dans la ville de M’Bout, que ces hommes et femmes « reflètent en eux la Mauritanie dans sa diversité raciale et régionale ».

Quant au secrétaire général du parti Hatem, Chriv Taher Ould Mohamed Mahmoud, il a déclaré que les habitants de M’bout réunissent en eux l’exclusion politique et l’injustice économique, qu’ils souffrent de la sécheresse et que l’Etat n’a rien fait pour leur venir en aide ».

De son côté, le vice président du parti du parti Convergence Démocratique Nationale (CDN), Mohamed Ould Abed, a déclaré que M’Bout est l’une des moughataa qui profitent le moins des richesses nationales, ajoutant que le moment « est venu de mettre un terme à une telle situation ». Il a aussi indiqué que l’opposition ne cherche pas la violence, mais la Mauritanie ne sera pas, selon son expression, « l’exception de ce changement qui se passe dans certains pays arabes et africains ».

Prenant la parole à son tour, le président du parti « Tawassoul », Jamil Mansour, a déclaré que les habitants de « M’Bout souffre de la sécheresse et de la sécheresse de Ould Abdel Aziz », selon son expression, ajoutant qu’il faut libérer la Mauritanie de « ce régime injuste ».

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 18 février 2012

Scolarisation des filles : Internées au foyer, elles sont en classe !






A l’ouverture de l’école de Graret levras, dans la commune d’El meddah, moughataa d’Aoujeft, beaucoup des parents ne voulaient pas envoyer leurs filles à l’école. Sous la tente, les filles dans la plupart des temps sont précocement données au mariage, surtout aux cousins !

Le cousin aisé, habituellement analphabète s’exalte d’avoir une jeune fille qui étudie, déclare Boilil, un éleveur à Leghoueiba. Dans les Oasis d’El Aouwja, beaucoup des filles ont quitté l’école parce qu’elles ont été mariées contre leur gré, ajoute-t-il. Boilil souligne que la décision du Gouvernement d’ouvrir une école répondait à un appel pressant de certains membres des structures d’éducation des masses, cependant, les villageois pensent encore que la place de la fille est sous la hutte entrain de trier les dattes fraiches des dattes dures à craquer les dents.

Aussi, une fille modeste, poursuit-il, doit faire bien « leksour » et « Taja », des spécialités culinaires qui font la différence de cette commune avec le reste du monde tandis que beaucoup d'autres filles issues des familles fortunées font le gavage.

Internées au foyer, frappées, excisées, humiliées, mais tout a changé, les parents veillent au maintien des filles à l’école et à leur réussite plus qu’à leur mariage. D'ailleurs, presque toutes les filles du village sont aujourd'hui à l’école et de nombreux notables sont mis à contribution pour encourager à la promotion de l’enseignement mais aussi, pour traiter et dénoncer les cas de violences faites aux filles, conclut-il.

Ahmed Ould Bettar

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Source :
foex_good

Diop Cheikh Baydi, vice-président du RFD : «La vallée vit sous un régime d’occupation»



"Depuis les événements de 1989, la Vallée, en réalité, vit sous un régime d’occupation, dans la mesure où les populations ne bénéficient plus des libertés élémentaires dont elles jouissaient», a confié, à Alakhbar, Diop Cheikh Baydi, vice-président du RFD.

Diop Cheikh Beïdy a ajouté, en marge d’un meeting de la COD cet après-midi dans la ville de Boghé, que «dans la Vallée, le commandement est un commandement qui ne parle pas la langue des autochtones : les commissaires de police, les chefs de brigade et pratiquement les responsables de toutes les administrations parlent une langue que les autochtones ne comprennent pas. De fait donc, ça se traduit par une occupation qui ne dit pas son nom. On serait à l’époque où les romains occupaient des colonies pour faire du commerce et nourrir Rome et sa région».

Abordant également le problème foncier dont souffrait la Vallée, il a expliqué que «depuis le fameux décret colonial de 1935, la loi foncière mauritanienne a été profondément modifiée avec l’ordonnance foncière de juillet 1983. Malheureusement, cette ordonnance est restée sans application jusqu’en 2000. Et en 2002, une autre ordonnance a été notifiée pour annuler et abroger cette précédente. Celle-là, modifiée en mars 2010 par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, pratiquement se traduit par la confiscation des terres de la Vallée, qui ont toujours appartenu soit à des familles soit à des collectivités. Et ces terres sont distribuées à des complexes militaro-industriels avec de grands hommes d’affaires mauritaniens qui vont probablement les rétrocéder à d’autres firmes ou simplement à un ensemble de collectivités qui vont, du coup, gérer des terres qui ne les ont jamais appartenu.»
Noorinfo

Discours du maire de Boghé Ba Adama Moussa à l’occasion du passage à Boghé de la délégation des leaders de la coordination de l’opposition Démocratiq






C’est dans une atmosphère riche en son et lumière que la délégation de la COD a été accueillie ce matin 17 février 2012 à Boghé. Il était 12h moins, au carrefour ou le rond central de l’entrée de la ville de Boghé, la délégation de l’accueil était déjà là sur place.

Pour accueillir leurs hôtes de valeur, Mr Le Maire Ba Adama Moussa était accompagné d’une forte délégation ; les députés Sy Samba Kélél, Mr Kobatt, les conseillers de L’UFP Sy Sidi Hamady, Mariéta Abdallah Dia, Coumba Niang et quelques trentaines militants de la coordination de L’Opposition Démocratique.

Sous les klaxons des véhicules et quelques jeunes motoristes, la population acclamait au passage la délégation. Elle prit d’abord la grande route bitumée de Boghé jusqu’à Boghé Escale, remontant la digue pour enfin à la maison du maire.

Les griots et griottes la commune de Boghé et les tambours battants, tam-tams des militants et militantes des onze partis de la COD étaient au rendez-vous.

Ouvrant, la rencontre Mr Ba Adama Moussa a dit : « c’est pour moi un honneur, en ma qualité de militants ordinaire de cette coalition qui regroupe les partis politiques membres de la coordination de l’opposition démocratique, doublée également de ma qualité de premier magistrat de la ville de Boghé de vous accueillir et de vous souhaiter la bienvenue sur cette terre de paix et d’hospitalité.

Le passage de cette forte délégation qui se compose de Onze leaders politiques et chefs de partis d’opposition est un événement sans doute marquant et qui restera à jamais gravé dans les annales de l’histoire politique locale. c’est une joie immense joie que nous éprouvons aujourd’hui de voir toute la Mauritanie, unie dans sa diversité ethnique et sociale nous rendre visite à Boghé à travers la composition de cette délégation des leaders politiques de l’opposition démocratique.

J’espère que l’unité retrouvée des forces politiques d’opposition qui ont décidé de cheminer ensemble afin de construire une alternative crédible au pouvoir en place, va se renforcer davantage et s’élargir à d’autres forces soucieuses de l’intérêt du peuple mauritanien. Toutefois, je tiens à souligner que notre réussite ; dépendra de notre courage, de la sincérité voire de l’honnêteté qui nous animent mais aussi de notre attachement à l’intérêt général de tous les mauritaniens. La Mauritanie est un pays qui traverse aujourd’hui une crise sans précédent dans son histoire.

L’unité de notre peuple qu’on avait commencé à construire dans un passé tout à fait récent aujourd’hui est gravement menacée. La pauvreté sociale en milieu urbain et rurale s’accentue. Les secteurs de l’éducation et de la santé sont dans la tourmente. Le chômage des jeunes augmente. Bref, l’avenir des mauritaniens s’obscurcit. L’heure est alors que jamais venue de resserrer les rangs de l’opposition pour éviter au pays de sombrer dans l’abîme.

Je tiens cependant, avant de terminer mon allocution, à adresser mes vifs et sincères remerciements à tous les militants, sympathisants, notables,jeunes et femmes qui ont laissé toutes leurs occupations pour honorer de leur présence ce grand événement politique qui nous rassemble ici aujourd’hui. Je confonds dans ces remerciements, tous les jeunes et femmes qui ont pour la réussite de cette manifestation. Je vous remercie. »

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Le Véridique au Brakna.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...










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Source :
Albert Camus Diop

vendredi 17 février 2012

Les habitants des communes de Tidjikja et de Moudjeria déclarent leur abandon des pratiques nuisibles aux femmes et aux filles.



Le secrétaire général par intérim du ministère des affaires sociales, de l'enfance et de la famille, Dr Mohamed Ould Ely Telmoudi a supervisé jeudi à Tidjikja, une cérémonie au cours de laquelle les habitants des communes de Tidjikja et de Moudjeria ont déclaré leur abandon volontaire des pratiques nuisibles aux femmes et aux filles, en particulier des mutilations génitales féminines (MGF), suite à l'organisation de plusieurs campagnes de sensibilisation, menées par le département en collaboration avec le FNUAP dans la zone.

Dr Ould Telmoudi a mis en exergue, dans une allocution pour la circonstance, les dangers sanitaires de ces pratiques pour la femme et la fille, tout comme elles constituent une atteinte à sa dignité et aux droits de celles-ci, indiquant que le taux des MGF est toujours considéré comme étant élevé dans la société, estimé à 72% dans le pays, alors qu'il atteint dans la wilaya du Tagant 96%, selon l'enquête aux indicateurs multiples réalisée en 2007 pour la frange d'âge comprise entre 15 et 49 ans.



Il a précisé, par ailleurs, que son département oeuvre avec les parties spécialisées à réaliser une enquête sur ces pratiques pour la frange d'âge comprise entre 0 et 5 ans ; dont il est souhaité qu'elle fournisse des indicateurs réels reflétant les efforts déployés dans ce sens.

Notons que la déclaration de deux communes de renoncer volontairement à ces pratiques, s'inscrit dans le cadre des activités commémoratives de la journée mondiale de tolérance zéro avec les MGF.

Rappelons également que dans le cadre des efforts déployés dans la lutte contre ce phénomène, le gouvernement axe ses intérêts sur la sensibilisation sur les dangers ainsi qu'à convaincre les parents à renoncer à ces pratiques risquées.

La cérémonie a comporté plusieurs la présentation de plusieurs exposés et conférences abordant les aspects religieux et sanitaires des MGF ainsi que des sketchs traitant le même sujet.


La cérémonie s'est déroulée en présence du wali du Tagant et du conseiller chargé de la communication au ministère des affaires sociales, de l'enfance et de la famille

Tidjikja, 16/02/2012

Cellule iec_masef + ami


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Source :
Abekkaye

COD à Boghé:"Out Aziz, l'enfant de Louga!"javascript:void(0)


C'est dans un meeting tenu à Boghé ce vendredi après midi que Isselomou Ould Abdel Kader a lancé ce mot "Out Aziz ! L’enfant de Louga (du Sénégal). Et à Ould Abdel Kader de s'interroger : «Comment Aziz, qui n’est pas mauritanien, peut-il imposer un enrôlement aux mauritaniens ? »

« Aziz a abandonné les populations de la vallée pour aller distribuer des vivres aux Toureg et s’impliquer dans le conflit identitaire au Mali», a-t-il ajouté.

Il a en plus estimé qu’il "s’agit de jeter de la poudre aux yeux des Boghéens en nommant des généraux parmi leurs fils, tels que Phlipe Négri, Ndiaga Dieng et Dia Adama Oumar".


"Au lieu d’aller à Kaeidi effectuer sa prière, Aziz aurait mieux régler le problème des déportés et les litiges fonciers qui risquent d’enflammer le pays".

D'autre part , Ahmed Sidi Baba, a précisé qu'ils doivent s'armer d’un courage sans précédent pour affronter la situation particulière que vit la Mauritanie. De ce fait, il a appelé les habitants de Boghé à voter pour l‘opposition.»

Au-delà des autres crises, le pays traverse une crise morale : on est en train de transformer les cadres et élus du pays en béni oui oui du régime, lance Ould Abdel Kader.

Et Moussa Fall, de dire que du nord au sud de l’Afrique, tous les pays se sont débarrassés de leur régime militaire sauf la Mauritanie, qui de surcroit est dominée par un régime anachronique et archaïque.

Enfin Mahfoudh Ould Battah a déclaré que les mauritaniens doivent être aptes à relever les défis de la démocratie en mettant un terme aux coups d'Etat et au régime militaire.»

Signalons que ce meeting a eu lieu , en présence de plusieurs milliers de sympathisants et militants des partis de la Coordination de l'opposition démocratique dans cette ville de la vallée.

ALAKHBAR

Lancement officiel des activités du CR4




La ville d’Atar a abrité il y a quelques jours une cérémonie haute en couleurs à laquelle ont assisté, outre les représentations de l’administration centrale et les élus de la Willaya de l’Adrar, le ministre de l’Intérieur, le chef de la délégation et les ambassadeurs de l’Union européenne et de nombreux représentants de la société civile.

Il s’agissait de la mise en place du CR4 ou quatrième centre de ressources prévues dans la convention de financement DUE –Mauritanie devant couvrir toutes les communes des Wilaya de l'Adrar, de l'Inchiri et du Tiris Zemmour.

Désormais, les communes des Willayas de l’Adrar, de l’Inchiri et du Tiris Zemmour vont profiter de l’expertise et du dispositif d’accompagnement de proximité et d’animation des Centres de ressources du PERICLES.

L’acte a été scellé à Atar le 6 février dernier lors d’une imposante cérémonie dite cérémonie de lancement officiel des activités du CR4 à laquelle ont assisté le ministre de l’Intérieur, son administration, des représentants des élus de Willayas cibles et les représentants de la DUE, de l'AECID, le SCAC, et de la GIZ.

Dans leurs mots d’ouverture, les ambassadeurs de France, d'Allemagne, d'Espagne et d'Union Européenne prononceront chacun, un discours dans lequel ils ont rappelé et expliqué les contributions de leurs institutions dans les programmes de Décentralisation en Mauritanie et notamment au PERICLES. L’occasion pour l'Ambassadeur Délégué de l'Union Européenne de présenter une brève projection des perspectives offertes dans le 10ième FED pour l'appui à la décentralisation et le développement local en Mauritanie.

Leur succédant, le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil, a mis l'accent sur l'engagement de l'Etat mauritanien en faveur de la mise en place d'un dispositif efficace de la décentralisation et du développement local, insistant sur l'objectif de mettre en place, en collaboration avec les PTF, d'outils nécessaires à la mise en œuvre de cette politique.

Remerciant les partenaires européens pour l'accompagnement et l'appui qu'ils apportent au pays en matière de décentralisation, le Ministre a également fait cas de l'objectif d'établir le dispositif d'appui de proximité des communes sur l'ensemble du territoire national, en s'inspirant des résultats positifs obtenus dans le cadre du PERICLES.

Les officiels devaient ensuite procéder à la coupure du ruban symbolique avant de profiter d’une visite guidée du centre au terme de laquelle ils suivront une présentation power point sur le fonctionnement et les instances du CR4. Dernier acte de la journée, la tenue de l’Assemblée des maires pour la création des instances des CR. Les suffrages concernaient uniquement les maires des communes adhérentes au CR4 qui vont désigner les trois maires membres du Comité de suivi et les trois maires membres du comité de pilotage.

Faut-il rappeler que dans l'optique de l'atteinte de ses objectifs, le PERICLES est structuré autour de trois composantes.

- La composante 1 vise " le renforcement des capacités des communes à travers la mise en place d'un dispositif d'accompagnement de proximité et d'animation conçu autour de Centres de ressources ".

- La composante 2 concerne " l'appui au pilotage et à l'organisation institutionnelle de la décentralisation ".

- La composante 3 repose sur " l'accompagnement de la rénovation du système national du financement de la décentralisation ", dans la perspective de préparer une approche sectorielle d'appui à la politique nationale de décentralisation prévue dans le cadre du Xème FED.


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Source :
aboumbom

jeudi 16 février 2012

Mise au point sur ce qui s’est passé les 18 et 24 janvier 2012 dans la localité d’Aguelhok (cercle de Tessalit, Région de Kidal Nord mal) Mali.




De nombreux dommages ont été causés les 18 et 24 janvier 2012 à Aguelhok par des bombardements des hélicoptères de l’armée malienne. Des civils, des militaires loyalistes, et aussi des militaires maliens qui venaient de se constituer prisonniers au MNLA, ont perdu la vie à la suite des tirs aveugles venus de ces hélicoptères.

Ils ont tiré aussi bien sur la caserne que sur tout ce qui bougeait dans la ville, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires. Il faut savoir que les pilotes maliens de ces hélicoptères, inexpérimentés, allaient au feu pour la première fois. Ce fut un carnage.

Pendant que les hélicoptères arrosaient tout ce qui bougeait au sol, tout ce qui bougeait à l’intérieur et dans les environs de la caserne, et dans les rues de la ville, d’autres renforts maliens tentaient d’entrer dans la ville, tirant à distance sur Aguelhok à l’arme lourde, causant d’autres victimes.

Pour échapper aux tirs d’hélicoptères et pour éviter de continuer à mettre les civils en danger, les troupes du MNLA se sont retirées bien avant l’arrivée des renforts de l’armée malienne.

Le mouvement s'étonne des assertions mensongères le mettant en cause et s'interroge sur les responsabilités de l'armée malienne dans l'usage non maitrisé de la force et notamment contre des populations civiles désarmées. Il demande a des experts internationaux d'établir la réalité des faits lors des combats d'Aguelhok, spécifiquement sur le rôle des hélicoptères de combats de l'armée malienne, de leurs pilotes mercenaires et de milices combattantes pour Bamako, dans les causes du décès de ressortissants maliens.

Les accusations d’exécutions sommaires lancées par l’Etat malien contre le MNLA ne sont là que pour dissimuler les bavures commises par son armée, maquillées pour accuser l’adversaire. Ces mensonges grossiers ont servi à attiser la haine entre les populations du Nord et celles du Sud et ont eu pour graves conséquences les pogroms à Bamako et dans d’autres villes début février, et l’exode de dizaines de milliers de familles touarègues et arabes de toutes les villes du Mali vers les pays voisins, où l’on recense déjà plus de 50.000 réfugiés.

Il est facile, quand on perd une opération ou une guerre de trouver des montages grossiers pour remonter le moral des troupes et du peuple en mentant à ceux qui n’étaient pas présents sur le terrain. Quand on a des troupes qui perdent chaque jour du terrain, des troupes qui refusent de se battre, des troupes qui ne reçoivent plus d’approvisionnement et qui souvent se rendent dès les premiers coups de feu, il est plus facile d’accuser le MNLA des méfaits causés par l’armée, plus facile d’accuser le MNLA de collusion avec Aqmi, alors qu’on sait que ce dernier est en fait allié à l’Etat malien pour chasser les Touaregs de leur territoire.

Le mouvement souligne qu'en dépit d'assertions infondées, à aucun moment les forces du MNLA n'ont combattu aux cotes de terroristes. Enfin le MNLA note que l'impunité d'Aqmi au nord-mali est directement imputable au pouvoir malien et a sa politique de compromis avec l'organisation terroriste.

Nous accusons l’Etat malien d’un montage grossier pour justifier les exactions de son armée. Nous accusons l’Etat malien d’attiser la haine entre les communautés. On comprend que les accusations lancées par le Mali à l’encontre du MNLA ne sont qu’une tentative qui ne trompe personne pour dissimuler les exactions et les défaites de son armée.

Le mouvement, représentatif de l'ensemble des communautés de l'azawad, a été contraint à l'action armée par le refus répété du mali de respecter les engagements internationaux signés et d'ouvrir des négociations directes. Depuis la reprise des hostilités, soucieux de protéger les vies humaines, le mouvement a plusieurs fois renouvelé sa disposition à négocier directement avec bko sous l'auspice d'un médiateur international.

Hama Ag Sid’Ahmed, porte parole, chargé des relations extérieures du MNLA


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Source :
Hama Ag Sid'Ahmed

Incendie de la prison de Néma.





La prison régionale de Néma, qui abrite une cinquantaine de pensionnaires, a été incendiée dans la nuit du mercredi à jeudi 16 février. Selon l’une des nombreuses thèses qui circulent à propos de cet incident, ce sont les prisonniers eux mêmes qui auraient procédé à cet incendie en protestation contre leurs très mauvaises conditions de détention.

Des haillons et autres débris de tout genre auraient servi à mettre le feu dans le pénitencier de Néma, qui est juste une maison de quelque 3 à 4 pièces louée en plein centre ville à quelques encablures du marché central de la capitale du Hodh Chargui. Toutes les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires de la ville ont accouru. Et au moment où nous publions, toutes les rues jouxtant la prison sont hermétiquement fermées par les forces de l’ordre.

Une enquête sera diligentée selon une source judiciaire pur situer les responsabilités d’un tel acte et déterminer les véritables auteurs.



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Source :
Le Calame (Mauritanie)

mercredi 15 février 2012

Les refugiés maliens seront transférés de Fassala à M’Berra , 50km en territoire mauritanien




Le gouvernement Mauritanien a accédé à la demande du HCR pour le transfert du camp de refugiés maliens de Fassala à Mberra environ 50 km dans le territoire mauritanien, apprend-t-on de source humanitaire.


Le nouvel emplacement a servi de camp de réfugiés (1991-1997) et comprend des infrastructures, notamment une école et un poste de santé, un forage et un puits pastoral.
Selon un bulletin de l’Association pour la recherche et le développement en Mauritanie(ARDM) la population des réfugiés maliens déjà enregistrée au niveau du camp de Fassala est de 15493 personnes ; pour un nombre de 3711familles avec 3706 enfants.
Parmi cette population, on dénombre 412 femmes enceinte dont 19 à risque , 694 enfants non vaccinés, 260 enfants à vaccination incomplète , 103cas de malnutrition modéré, 23 cas de malnutrition sévère .
735 consultations externes au poste de santé, dont 61 cas de diarrhée ont été enregistrées au niveau du camp de Fassala, en plus de 17 accouchements et 03 décès.
Selon les services de santé, les cas de diarrhée constatés sont dus à la mauvaise qualité de l'eau et les conditions d'hygiène dans le camp (absence de traitement de l'eau et des latrines).
ANI

Sélibaby:Suicide d'un jeune homme par "pendaison"


Taleb Fofana , un jeune homme âgé de 19 ans, a été retrouvé mort par pendaison,ce mardi 14 février, à Sélibaby(Guidimakha au sud de la Mauritanie),ont rapporté des sources fiables à Alakhbar.

Après la consultation du corps par le médecin légiste et le constat des autorités sécuritaires et judiciaires, le procureur de la République a entendu le père du défunt, qui a dit qu'il "était absent de la ville lorsque le drame a eu lieu".

Selon nos sources, bon nombre d' observateurs n'ont pas exclu une mort par suicide.


Alakhbar

Accident de circulation:Un mort et plusieurs blessés graves




Le trésorier de la Moughataa de Rkiz , Mourad Ould Jiddou est mort hier, lundi 13 février dans un accident de circulation sur la route Rosso-Boghé, alors qu'il se rendait chez lui, à Aleg, a appris Alakhbar de sources bien informées.

Selon nos sources , son véhicule de type 4X4 a été heurté par un autre de marque 190, qui transportait un groupe de jeunes qui devaient se rendre dans un village du Brakna, pour célébrer un mariage.

Et les mêmes sources de préciser à Alakhbar, que le trésorier est mort sur le coup et les sept passagers de l'autre voiture sont tous fracturés et au moment où nous mettons en ligne cette dépêche, ils se trouvent au Centre hospitalier national de Nouakchott.

Des témoins oculaires ont affirmé à Alakhbar, que c'est un "accident dramatique" et il a fallu l'intervention d'un engin pour séparer les deux véhicules afin que les secouristes puissent enlever le corps du défunt et les personnes blessées.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie

mardi 14 février 2012

Aleg: trois jeunes arrêtés pour viol sur une mineur




Le juge d'instruction a déféré trois jeunes, accusés de viol , à la prison centrale de la ville en attente de la finalisation des procédures judicaires approfondir l'enquête.

Une mineur qui s'appelle Fatimetou Mint Hedya accuse Dah Ould Sidi ,Cheikh Ould Mohamed, et EL Koury Ould Brahim de l'avoir violé, lorsqu'elle quittait une cérémonie de mariage à la ville de Bogué.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie

Mort des activistes d’AQMI- Ould Meinnouh et Ould M’Barek- dans l’attaque des touaregs contre Aguelhok.




Selon une source informée, l'activiste d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Elmeimoun Ould Meinnouh, alias Khaled Chinghitty a été tué au cours de l’attaque de la rebelliontouareg « Ansar Eddin » contre la ville d’Aguelhok.

La même source a ajouté qu’il a été tué en même temps que son compagnon Salem Ould M’Barek, alias Hamza dans cette attaque. Ould Meinnouh fait figure de dirigeant mauritanien d’AQMI, où il était investi du commandement d’une faction de la Sariya Alfourghan au cours des affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Ouagagdou au nord ouest du Mali en juin 2011.

Ould Meinnouh a été également à la tête des ravisseurs du gendarme de Addel Begrou Ely Ould Moctar en décembre dernier.

Ould Meinnouh, de nationalité mauritanienne, originaire de la localité de Rachid, prés de Tidjikja (Tagant), a rejoint le maquis d’AQMI depuis 2007. Il a à son actif la participation à de nombreuses attaques contre les armées mauritanienne et malienne.

Il a pris part,aussi, à l’assassinat de l’officier malien Lamana Ould Elbou à Tombouctou en 2009. Une opération qui avait été diligentée par un autre mauritanien, Talha Al Libye, par référence à son lieu de naissance.

Le deuxième activiste, Salem Ould M’Barek originaire de Tidjikja, fait partie d’un groupe de 5 mauritaniens ayant rallié AQMI en 2005. Il appartenait aux katibas du Sahara. Il a été également tué au cours de la même attaque de Aguelhok mené par Ansar Eddin de Iyad Ag Ghali.

Les autorités maliennes avaient, auparavant, affirmé la participation de combattants d’AQMI aux attaques de la rébellion contre des villes maliennes. Les autorités maliennes aveint également accusé les combattants d’AQMI d’avoir assassiné froidement de nombreux soldats de forces gouvernementales.



Source :
ANI (Mauritanie)

lundi 13 février 2012

Foum Gleita : Nouvelles adhésions au parti du Sursaut de la Jeunesse Cliquer pour une photo plus grande




Au cours d’une rencontre, la semaine dernière, de la présidente de parti du Sursaut de la jeunesse pour la Nation, Lala Mint Chriv, avec les populations de « Bachat », à Foum Gleita, deux initiatives regroupant des jeunes cadres ont annoncé leur adhésion à ce parti.


Le premier ensemble, dirigé par Abdi Ould Taleb, cadre de la SNIM, comprend également Cherif Ould Embettou coordinateur de la jeunesse du parti Tawassoul.
Le deuxième ensemble, regroupant des adhérents de l’UFP, est conduit par Touhamy Ould Didi, deuxième responsable de l’UFP à Foum Gleita.
Ould Touhamy a été également candidat UFP à la députation, où il avait gagné 10% des voix.
A cette occasion, la présidente du parti du Sursaut a souligné que « le parti reste fidèle à sa lutte pour la défense des populations, jadis, marginalisées et oubliées ».
Lalla Mint Chriv a également exprimé l’engagement de son parti à rester au coté des populations de cette zone pour répondre à leurs « aspirations légitimes à accéder à la santé, à l’éducation et autres services publics ».

ANI

Atar/Meurtre : Un garde fortement suspecté d’avoir tué Ould Feil est arrêté




L’affaire du crime abominable commis le samedi 4 février 2012 à Atar, sur la personne d’un jeune chauffeur de taxi Wenna Ould Mohamed Ould Feil, continue de défrayer la chronique. La police qui a diligenté l’enquête a remis ses rapports, avant-hier sur la table du procureur de la République prés du tribunal régional de l’Adrar.

Selon cette enquête, au cours de laquelle plusieurs méthodes d’investigations ont été explorées (30 personnes écoutées, enregistrement de communications téléphoniques, indices divers), la police suspecte fortement un soldat du groupement régional de la garde nationale en Adrar.

Pour les besoins d’un complément d’informations, Le procureur a confié le dossier à la gendarmerie qui a mis aux arrêts hier le suspect.

Le garde en question travaillait au centre d’enrôlement d’Atar. C’est un proche parent de la victime. Tous deux mariés, il semble qu’un malentendu sur fonds de jalousie soit la cause de l’incident odieux.



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Source :
Adrar-Info (Mauritanie

Akjoujt : Le personnel de l’hôpital entre en grève.




Le personnel de l’hôpital d’Akjoujt a déclenché une grève , lundi matin, pour revendiquer le payement de l’ indemnité d’incitation prise en charge par la MCM.

Selon La CGTM, l’ensemble des personnels de l’hôpital régional (médecins et infirmiers) ont pris part à ce mouvement de grève et qu’ils entendent poursuivre leur revendication jusqu’à obtenir gain de cause.

La ville d’Akjoujt a été , durant ces derniers mois, le théâtre de plusieurs grèves, notamment au niveau de la MCM.






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Source :
ANI (Mauritanie)

Le ministre de la santé à Fassala Néré pour s’enquérir des conditions d’installation des réfugiés maliens.




Le ministre de la santé, M Bâ Housseynou Hamady effectue, une visite dans la localité de Fassala Néré, située à la frontière malienne, Wilaya du Hodh El Gharby.

Le but de cette visite inopinée est de s’enquérir des conditions d’installation et la situation sanitaire des réfugiés maliens récemment arrivés dans notre pays. Au terme de visite, le département de la santé prendra, avec les organismes spécialisés, toutes les dispositions nécessaires et urgentes afin de parer à toutes les éventualités.

Depuis l’annonce de l’arrivée des flots de réfugiés à la faveur du conflit armé dans le nord Mali, le ministère de la santé suit avec attention l’accueil et l’installation de ces réfugiés.

Le déplacement du ministre sur les lieux, en compagnie de quelques spécialistes de la question, témoigne de l’intérêt que le gouvernement mauritanien accorde à cette préoccupante situation à ses frontières. Toutes les dispositions sont en tain d’être examinées par le département pour faire face à des risques d’épidémies dans la zone.

A suivre.

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Source :
Le Calame (Mauritanie)