vendredi 23 décembre 2011

Réaction de rapatriés du Brakna




Nous soussignés, mandataires de la coordination des rapatriés du Brakna avons lu les reportages publiés par deux représentants locaux de la presse écrite sur la marche pacifique de protestation que nous avons organisée le mardi 20 décembre.

Nous avons le regret de constater que certaines doléances exprimées devant les autorités locales n’ont pas été suffisamment relayées dans les colonnes de leurs journaux et sites électroniques. Sans mettre en doute leur compétence et leur bonne foi, nous tenons à préciser tout de même que dans la plate-forme adressée au Hakem de Boghé, les rapatriés exigeaient :

- Le respect strict des clauses de l’accord tripartite Mauritanie/Sénégal/HCR
- La restitution des biens confisqués ou leur indemnisation

- L’insertion des jeunes rapatriés
- La réduction du personnel de l’ANAIR qui est pléthorique donc budgétivore

- L’accès aux services sociaux de base (eau, écoles, postes de santé)
- L’aménagement de terres cultivables

- L’assouplissement des conditions d’enrôlement des rapatriés car en plus du VRF ou de la copie du recensement, le CAC de Boghé exige d’autres pièces dont la plupart des candidats à l’enrôlement ne disposent pas encore (c’est le cas de l’acte de naissance) en raison des lenteurs administratives

En plus, nous nous insurgeons contre les agissements du Représentant de l’ANAIR à Boghé qui, par ses manœuvres dilatoires et sordides, sème la zizanie au sein des sites de rapatriés. De même, les deux facilitateurs que nous avions désignés pour nous représenter au sein de l’institution, ne jouent plus le rôle qui était censé être le leur et s’érigent au contraire en fossoyeurs de nos intérêts au profit de leurs ambitions personnelles égoïstes. Ainsi, tout engagement pris en nos noms par MM. Sada Dia et Amadou Samba Bâ ne nous concernent plus.

Enfin, nous tenons à préciser que le bureau de la coordination, soucieux de la légalité, a bien adressé une demande d’autorisation, quelques jours avant la marche, au Hakem de Boghé qui l’a rejetée. Face à l’urgence et à la gravité de notre situation, nous avons décidé d’organiser une marche pacifique suivi d’un sit-in devant la mouqata’a pour mieux faire entendre nos voix.

Les mandataires : Mamadou Abdoul Sow, Abou Demba Sow et Amadou Aliou Bâ







www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

'Touche pas à ma nationalité' : Communiqué




Mardi 20 décembre la localité d'Adel Begrou située à quatre kilomètre de la frontière avec le Mali a été le théâtre d'une attaque d'Aqmi. Après le mitraillage du poste de la gendarmerie, les assaillants ont enlevé un gendarme et récupéré des armes et des munitions. Cette attaque n'est malheureusement pas la première et ne sera certainement pas la dernière.

Devant une pareille situation, le mouvement "touche pas à ma nationalité" rend responsable les autorités Mauritaniennes qui, au lieu de consacrer leurs forces à la défense et à la sécurisation de nos frontières, se complaisent à instaurer un véritable état de siège dans la vallée du fleuve dont les habitants ont pour seul tort d'être noirs.

L'Etat a en effet envoyé près de huit véhicules militaires en renfort contre des manifestants pacifiques à Kaédi qui ne faisaient que réclamer leurs droits !

Si l'armée mauritanienne ne parvient pas à assurer la sécurité de nos frontières c'est parce que nos militaires se sont spécialisés dans la frustration d’une partie de la population sans cesse rackettés .

Devant une telle situation, le mouvement "touche pas à ma nationalité" exhorte les autorités à reconnaître qu'une armée constituée sur des bases raciales et non sur des critères de compétence et d'aptitude ne sera jamais en mesure de garantir la sécurité des citoyens, les différentes incursions d'aqmi sur le sol Mauritanien le démontrent.

Une fois de plus, le mouvement rappelle aux autorités que la priorité doit être la sécurisation des frontières et non la répression des citoyens qui manifestent pacifiquement.




Source :
Touche Pas à Ma Nationalité

jeudi 22 décembre 2011

Al Vourghan » d’AQMI serait responsable de l’enlèvement du gendarme à Addel Begrou.




Selon une source informée, l’enlèvement gendarme de Addel Begrou, mardi dernier, a été exécuté par des éléments de la faction « Al Vourghan » d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique.

Cet enlèvement a été, selon la même source, exécuté par des membres de cette faction dirigée par l’algérien Yahya Abou Alhoumam relevant de l’Emirat du Sahara d’AQMI qui se trouvaient en territoire mauritanien dans le cadre d’une mission commandée par Abou Khaled Al Chinghuitty de son vrai nom Al Maimoun Ould MMeinnouh.

Et cette source d’ajouter que ce groupe se serait retrouvé en profondeur sur le territoire mauritanien dans le cadre d’une mission non définie. Après avoir échoué dans l’exécution de cette mission, le groupe a décidé d’attaquer la brigade de de Addel Begrou et d’enlever un gendarme, dans la perspective de pouvoir négocier sa libération contre celle de membres d’AQMI détenus en Mauritanie.

Des homme armés avaient attaqué, mardi soir, la brigade de gendarmerie de Addel Begrou et enlevé le gendarme Ely Ould Cheikh avant de se retirer vers le territoire malien.


Source :
ANI (Mauritanie)

Brève / Abass Kane est libéré.




C'est grâce à une très forte mobilisation que les épris de justice et particulièrement le mouvement "Touche pas à ma nationalité" viennent d'obliger la machine judiciaire nationale à libérer Abass kane.

Pour rappel, des heurts ont lieu samedi dernier à Kaédi entre manifestants du « Touche pas à ma nationalité » et la police antiémeute.

Originaire de Bagodine, Abbas Kane fut arrêté et mis en détention préventive suite à une plainte du chef de centre d’enrôlement de Kaédi. Il avait accompagné son père venu se faire recenser et il avait eu une altercation avec le chef de centre.

Ahmed Ould Bettar www.cridem.org


Source :
foex_good

Qui serait derrière l’attaque de Addel Begrou ? (Analyse)




La ville frontalière de Addel Begrou (extrême est mauritanien) a été , mardi soir dernier, le yhéâtre d’une attaque sans précédent, au cours de laquelle des hommes armés revêtant la tenue militaire avaient pris d’assaut la brigade de gendarmerie.

Les assaillant avaient enlevé un gendarme et pris possession des armes et des munitions du poste, avant de se retirer sous les cris d’ « Allahou Akbar, vive Al-Qaïda et les moudjahidines! ». A l’issue de cette attaque, les doigts ont été pointés vers Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) ; étant donné la guerre déjà ouverte entre la Mauritanie et cette organisation dans cette région.

Jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, aucune revendication n’a encore été faite de cette attaque, ce qui laisse le champ libre à toutes les supputations. Ceci dit, en examinant cet incident pour en situer la responsabilité, il ya un ensemble d’hypothèses qui pourraient se dégager. Ces hypothèses conduiraient à des affirmations aussi variées et complexes que ne pourrait l’être la situation actuelle du nord du Mali.

Si l’on essaie de discuter la thèse de l’enlèvement par AQMI qui semble la plus en vue pour le moment, on pourra alors se retrouver devant des hypothèses qui soutiennent ce point et d’autres qui l’infirment.

AQMI n’a jamais effectué d’enlèvement visant des soldats ou officiers de l’armée mauritanienne. Toutefois l’organisation a toujours fait recours à l’élimination physique de tous militaires capturés estimant qu’il s’agit de renégats (mourtedin), selon la jurisprudence des fqihs du désert. C’est d’ailleurs cette logique qui fut à l’origine de l’élimination de soldats mauritaniens à Ghallawiya et Tourine. L’organisation s’était aussi abstenue de tuer des militaires au cours de l’attaque de Lemgheitty, comme pour adresser un message à l’armée mauritanienne.

Ce qui est, pour le moins sûr, c’est que l’attaque de Addel Begrou avait, sans équivoque, visé l’enlèvement d’éléments de la gendarmerie et non leur élimination physique comme c’était le cas, par le passé, d’autres militaires. A cela s’ajoute le fait qu’ AQMI fait recours aux enlèvements, pour obtenir des rançons source des fonds nécessaires pour la continuité de son action. Mais les éléments des armées de la sous-région seraient la mauvaise adresse pour obtenir des rançons ou des financements quelconques.

Cela est d’autant plus plausible si l’on sait que la Mauritanie, il ya de cela seulement quelques jours, avait appelé, par la voix de son ministre de la défense, tous les pays à cesser de payer des rançons pour tarir les sources de financement des terroristes. Aussi les gendarmes mauritaniens n’ont jamais figuré sur la liste des principaux ennemis d’AQMI, contrairement à l’armée et à la police.

Ces faits corroborent l’hypothèse que l’attaque serait le fait d’éléments d’AQMI qui devraient exécuter une autre action demeurée inconnue. Après avoir été incapables d’effectuer leur mission principale, ils auraient recouru à l’enlèvement du gendarme. Ce qui laisserait entendre qu’il s’agit d’un acte isolé exécuté à l’initiative de quelque chef d’élément.

Si tel n’était pas le cas, il s’agit d’un acte qui consacrerait un revirement total dans la stratégie adoptée par AQMI face à la Mauritanie, laissant augurer d’une dégradation de la situation sécuritaire dans le nord. Une hypothèse qui semble peu convaincante, si l’on considère que AQMI doit encore s’occuper de sa situation interne, ainsi que celle du nord du Mali où une crise complexe, déjà perceptible à l’horizon proche, risque fort d’occuper le temps des jihadistes et les détourner de leurs ennemis lointains et par conséquent les contraindre à restreindre leur sphère d’influence.

Ce qui consolide davantage l’hypothèse de l’enlèvement par AQMI, c’est que, selon des témoins oculaires, les ravisseurs revêtaient la tenue militaire mauritanienne. AQMI ayant, au cours des années passées, pris possession de véhicules et d’habillements de l’armée mauritanienne, notamment à Lemgheitty, Tourine et Hassi Sidi. Toutefois, selon les observateurs, au nord du Mali il est possible d’acquérir toutes sortes d’équipements, y compris les tenues des armées de la sous-région.

Un autre détail vient également corroborer cette thèse : au moment de leur retrait, les ravisseurs criait des slogans en faveur des jihadistes. Si l’on considère qu’AQMI est directement responsable de cet enlèvement, cela va nous conduire inévitablement à désigner la qatiba d’ « Alvourghan » de l’algérien Yahya Jwadi, alias Abou ElHoumam ; notamment la faction de Khaled Abou Dhakir Al Chinghuitty, de son vrai nom Almaimoun Ould Meinnouh, ayant été le chef des jihaidstes durant les derniers affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Wagadou.

Tant que la revendication de cet enlèvement n’a pas été annoncée, on demeure toujours dans la sphère des supputations, où les chances de vérité et de fausses pistes restent également partagées,

La deuxième thèse est celle d’une attaque menée par le groupe d’ « Al jihad wa Tawhid vi Gharbi Ivrighya » , dirigé par Soultan Ould Bady et Hamada Ould Mohamed Elkheir, ayant récemment fait défection de l’organisation mère AQMI. Ce que soutiennent des indices nouveaux, notamment la déclaration de cette djemaa relative à l’élargissement de sa zone d’action à toute l’Afrique occidentale.

Cela reste admissible à un moment où il s’agit d’un groupe récemment constitué encore à la recherche de ses propres marques et qui ferait recours à un tapage médiatique, plutôt qu’à une action d’autre genre, dans le but d’attirer l’attention de l’opinion et des médias. Ce dernier pourrait avoir reproché à AQMI d’avoir commis une erreur tactique en s’abstenant d’enlever les éléments des forces militaires de la sous-région.

Il faudra aussi noter que le groupe de Soultan, composé, pour la plupart, d’arabes des tribus du nord du Mali, aurait le privilège de pouvoir, sous la couverture de liens sociaux, se déplacer en souplesse pour atteindre des objectifs du genre.

Cette dernière hypothèse conduit à se poser certaines questions. Quel serait l’objectif visé à travers l’enlèvement d’un militaire de grade subalterne ? Une telle aventure serait-elle nécessaire pour rechercher à créer un tapage médiatique? Quel serait l’objectif final visé par les ravisseurs? Est-ce que c’est la rançon ou l’élimination?

Iront-ils remettre cet homme en liberté une fois retranchés dans leur fief, après des tractations et intercessions? La rançon nécessaire pour libérer ce soldat mauritanien équivaudrait-elle à celle qu’il faudra pour les européens enlevés à Tindouf?

Tuer ce soldat, mettra-t-il l’organisation naissante dans une posture plus confortable dans cette région fortement marquée par les interconnexions socio-tribales existantes entre les tribus des ravisseurs et celle du soldat pris en otage?

Cela dit, ces questions restent valables dans le cas où une troisième et hypothétique faction ne surgisse pour s’impliquer dans ce contexte.

M.M Aboulmaaly,
traduit de l’arabe par Ely Ould Maghlah


Source :
ANI (Mauritanie)

Plate Forme revendicative des travailleurs MCM à Akjoujt




Les travailleurs des Mines Cuivre de Mauritanie (MCM) ont décidé d’arrêter leurs activités sur tous les sites de la société ce Mercredi 21 Décembre 2011 à partir de 5 heures du matin. Les points de revendication des travailleurs sont les suivants :

1. Cessation immédiate de licenciements abusifs et réintégration dans leurs emplois des travailleurs révoqués à tort notamment :

- Les travailleurs de B.M.E,
- Le conducteur de la mine (Nagi),
- Diallo Mamadou Moctar (électricien),
- Cherif Ould Baba (superviseur planning maintenance),

- Ely Chikh Ould Chedad (planificateur Projet route)
- Med O. Kory ( Manoeuvre magasins)
- Sid’Ahmed O. Moctar Samba, (projet route)
et tous les autres licenciés abusivement.

2. Respect de législation de travail de la République Islamique de Mauritanie et des valeurs humaines de ses populations.

3. Le départ immédiat et inconditionnel des responsables suivants :

- Chris cato, (Directeur Enginieering manager)
- John Timan, (Resources and optimatisation mamager)
- Carol Bens, (Senior supervisor)

4. Satisfaction de tous les points conclus dans le procès verbal de conciliation de Juin 2011 et surtout les points concernant le personnel du Projet Route, les travailleurs SMBTD/APRESCOGE, MSS, NEWREST, EDY, Ahmed Ainia et tous les sous-traitants de la MCM.

5. Révision de la distribution de la PSR et le mode de détermination de la prime de production

6. Gratification de Six (6) mois de salaire annuellement

7. Paiement d’une gratification égale à Douze (12) mois de salaire tous les 2 ans.

8. Généralisation de la prime eau et électricité à tous les travailleurs de la Mine (MCM, SMBTD/APRESCOGE et sous traitants)

9. Octroi d’un salaire supplémentaire de toutes les fêtes religieuses à l’instar des fêtes de Tabaski et de Korité

10. Application du plan de la mauritanisation des postes

11. Poursuite de transfert de personnel à la MCM selon les accords prévus initialement avec l’Etat Mauritanien en Août 2006 : pour un effectif de Six Cent employés (600), un transfert de Quatre Cent (400) soit 2/3

12. Acquisition de carte d’assurance médicale de tous les travailleurs SMBTD/APRESCOGE et autres sous-traitants auprès des compagnies d’assurance

13. Rendre opérationnel le Département trainning (formation)

14. CDI (nettoyage usine), arrêt des contrats dits de construction. L’usine et en phase de d’extension après plus de Cinq (5) années d’activité

15. Assurer le transport des travailleurs de la ville à la mine et vice versa en tenant compte de l’agrandissement de la cité (augmentation de bus et points d’arrêt)

16. Préservation des acquis des travailleurs CDD (renouvellement de contrat ne pouvant excéder une fois et conservation de la PSR perçu auparavant

17. Pointage d’une heure de passation de shift et de pause des travailleurs du pit au même titre que tous les postes de la mine

18. La MCM a l’obligation morale de veiller sur tous les droits et conditions de travail des employés à l’intérieur du site qu’il soit embouché direct ou indirect

19. Généralisation de toutes les primes de produit dangereux (Cyanure, amiante, etc.)

20. Relever l’indemnité de logement à 60 000 UM pour les personnes non logées

21. Fourniture d’équipements de logement (frigo, literie, cuisinière, climatiseur, etc.)

Liste de personnes chargées de mener les négociations

1. Euthmane Ould Kreivit, CNTM
2. Moulaye Ould Idoumou O. Soueidat, UTM
3. Mohamed Ould Sbai, CGTM
4. Sid’Ahmed Ould Haillahi, CGTM
5. Sall Mamadou Amadou, CGTM
6. Mohamed Bamba Ould Levrak, CMLT
7. Brahim Ould Tebakh, UGTM

Massiré DIOP
Chargé de presse et communication

Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie
BP: 6164 Nouakchott
Tél.: +2225258057; Fax: +2225256024 PORTABLE/ 695 85 05
Courriels: cgtm@mauritel.m/ madou92003@yahoo.fr
Sites Web: www.cgtm.org www.cgtm-mauritanie.org

Noukchott- Mauritanie

Les ravisseurs du gendarme seraient localisés prés de Nara en territoire malien




Selon une source informée, les autorités militaires mauritaniens ont pu localiser, mercrédi, les auteurs de l’enlèvement, mardi soir, d’un gendarme à Addel Begrou dans l’extrême est du pays.

Selon cette même source, les ravisseurs auraient abandonné leurs voiture tombée en panne en territoire malien. Et d’ajouter qu’ils ont été repérés, marchant à pieds, non loin de la ville malienne de Nara.

ANI

FLM des deux Hodhs : Une sérié de formations au profit des porteurs de pouvoirs.




Le FLM (Fonds luthérienne Mondial) des deux Hodhs (Gharbi et chargui), dans le cadre de son programme de renforcement des capacités, a effectué une série de formations en faveur des porteurs de devoirs à Timbedra dans l’Hôtel ‘’Raha’’. Installée depuis janvier 2010 à Timbédra (lieu choisi comme étant le centre), cette institution intervient dans six domaines :

Urgences, moyens d’existence durables, VIH/SIDA, Droits Humains, Approche genre et Environnement au niveau des deux hodhs plus précisément dans dix huit communes qui sont Timbedra, Amourj, Néma, Bassikounou, Diguéni, Kobeni, Medbougou, Gogui, Twill, Lagligh Ehelidja, Foréni etc.

Tout a commencé d’abord par la formation sur la stigmatisation et la discrimination des personnes vivants avec le VIH (PVVIH) au profit des groupes vulnérables notamment les jeunes (filles et garçons), du 5 au 7 décembre. Trois jours durant les formateurs et les participants ont longuement et richement débattu autour de la PVVIH de la définition à l’importance du dépistage en passant par les comportements à tenir vis-à-vis des séropositifs.

En d’autres termes ils ont arrivés à répondre à plusieurs questions. Parmi lesquelles ; pourquoi ne pas stigmatiser et discriminer les PVVIH ? Que peut engendrer cette stigmatisation de part et d’autres? Après cette première session, un autre atelier dont le sujet est la prise en charge des PVIH a été mis sur pied, du 8 au 10 décembre.

Cette formation a pour public cible aussi, les jeunes qui constituent la frange la plus vulnérable. Les participants guidés par les formateurs ont débattu fructueusement les différentes prises en charge qu’on doit attribuer aux séropositifs qui sont d’ordre social, moral, thérapeutique, religieux, professionnel, alimentaire et économique.

En outre le FLM, a, dans le cadre du SIDA, mis à la disposition des jeunes relais choisis dans différentes localités de la zone d’intervention, les techniques de communication en organisant un séminaire sur le thème, du 11 au 14 à leur profit. La formation s’est axée sur la définition, les différents types de communications et les séances d’animation., les qualités d’un bon animateur, comment préparer et organiser une séance d’animation, les contraintes.

Au finish les formés auront pour mission de restituer et de sensibiliser les communautés sur cette pandémie qui ne cesse de faire des ravages. Pour ceinturer les activités sur le SIDA, le FLM a organisé une sensibilisation de masse par une organisant d’une soirée d’animation sur le thème. Un public nombreux était au rendez-vous pour déguster des sketchs des chants sur le thème jumelés à des commentaires. Toute la ville de Timbédra a vibré, ce jour, dans le sens de stopper le SIDA.

Une autre série de formation a été organisée par le coordinateur zonal des Hodh, Monsieur Papa Daouda Diallo en partenariat avec l’Union Européenne. Il s’agit de la phase préparatoire sur le projet Eau et Education.qui est en cours de démarrage. La première formation, allant du 17 au 18 du mois courant est axée sur les droits humains et instruments juridiques dans le cadre d’accès à l’eau et à l’éducation.

Cet atelier vise comme participants les porteurs de pouvoirs (les élus locaux, chefs de services, la société civile, le personnel du FLM. Durant cette période, les participants ont reçu des explications claires sur les instruments juridiques relatifs à l’accès à l’eau et à l’éducation. Le deuxième volet de cette phase, organisé du 18 au 19 décembre dans la salle des conférences de l’Hôtel Raha de Timbédra, est la formation sur le suivi et évaluation sur les procédures de l’Union Européenne dans le cadre dudit projet.

Le troisième volet concerne un atelier de formation sur la gestion du cycle du projet cité précédemment, organisé du 20 au 21 du mois courant dans la même enceinte, a ciblé aussi les porteurs de devoirs. En définitive, soixante quinze personnes venues de toutes les 18 communes ont pu bénéficier ces formations. L’objectif recherché dans ces formations est de préparer les bénéficiaires du projet qui sera inauguré bientôt afin d’accompagner le processus.

Il faut rappeler que dans ses allocutions, durant les cérémonies d’ouvertures, Monsieur Pape Diallo, le coordinateur a toujours réitéré ses remerciements au Maire et au Hakem de la ville de Timbedra ,de leurs soutiens sans faille pour la réussite de l’ensemble des missions entreprises.

Les maires des communes ont aussi saisi des occasions de cérémonies de clôture des formations pour manifester leurs enthousiasmes des projets entrepris par le FLM, depuis son arrivée sur les lieux et de remercier le coordinateur qu’ils ne cessent de qualifier de travailleur. Les bénéficiaires quant à eux se disent satisfaits l’institution qui est toujours à leurs cotés et à leurs soutiens.

Adama Sy
CP des Hodhs
Le Calame

Boghé : Mr Ba Adama Moussa assiste à Dioulom, à la réception des fournitures Scolaires venants des ressortissants du Dioulom en occident et les membre



Ce matin 21 décembre 2011, À Dioulom village situé à 16 km nord est dans la commune de Boghé, les ressortissants de ce Village en Occident et les autres ressortissants de Dioulom membres de Dental Action Nord-Sud ont offert aux enfants de l’école Dioulom un grand lots de fournitures scolaires (des cahiers, stylos, boites de crayons, etc.)

Ils sont désormais impliqués dans toutes les actions socio-éducatives du village et de la Zone. L’autre partenaire de Dioulom est Leon à travers coopération sans frontière qui va développer le volet assainissement et équipement. La coopération sans frontière a décidé de prendre en charge le salaire de la volontaire de l’éducation (une enseignante) pour aider Dioulom.

La cérémonie de remise de cette aide salutaire a eu lieu à l’école de Dioulom, le maire de Boghé, entouré des parents d’élèves, des notables, d’autres vieux des villages environnants ont assisté, c’était vraiment un grand événement grandiose, l’ambition était aussi au rendez vous, les chants des écoliers retentissaient partout dans cette école.

Le premier à prendre la parole, le directeur Mr M’Bodj Oumar Moussa a fait un rappel historique de cette école, il a par la suite remercié toutes les personnes de prés et de loin qui ont contribué à la réussite de ce don, il répertoria tous les problèmes de cette école, problème de table, l’école compte 166 élèves dont 100 filles et 66 garçons, 20 tables 18 seulement en bon état, 5 à 6 élèves par table, avec quatre niveaux pédagogiques : 6AF, 4AF, 2AF et 1Année, deux enseignants affectés.

Enfin le directeur remerciera le maire et tous les parents d’élèves, les partenaires de l’école. Aliou Mamadou Sow président des ressortissants Dental Action Nord-Sud a mis l’accent sur l’importance de l’école dans ce monde actuel, remercia tous les fils de ce fief qui se sacrifient pour la bonne marche et développement de cette zone, il insista sur l’aide des ressortissants Dioulom, le village LEON à travers la coopération Sans Frontière, le maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa qui est partout apte dans les activités de développement de son milieu, je veux dire sa commune.

Lui succédant, Mr le président des parents d’élèves N’diaye Mamadou Aliou a placé son intervention sur l’importance de l’école dans le contexte de l’avenir. Ces enfants sont les miroirs de demain, remerciant Mr Le Maire de sa volonté de toujours être là où il faut.

Quant au maire de Boghé, il a résumé ses paroles en disant « l’école c’est la vie, nous ferons tout pour avoir ce manque de tables avec l’IDN, DREN, d’ailleurs c’est l’état qui devrait le faire, les communes ont maintenant la charge des écoles mais l’état devrait les accompagner avec tous les moyens de bord. Le maire a félicité les instituteurs qui enseignent dans des classes pléthoriques, leurs efforts énormes, a donné mention spéciale a la diaspora mauritaniennes, les ressortissants qui font tout pour le développement de leur terroir.

Enfin le notable Mr Moussa Amadou Sy a remercié le maire de son esprit de sagacité,son travail et son amour de vouloir toujours servir sa commune.

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.

mercredi 21 décembre 2011

Réponse à la lettre de protestation de N’Diaye Saîdou Yéro adressé au Président de la République, le 23 Novembre 2011 et publiée sur CRIDEM.




Nous regrettons fort de voir un passage relatif à l’école de Wothie dans la lettre de protestation de N’Diaye Saîdou Yéro, dénonçant "l’affectation injustifiée d’enseignants de l’école de Dioudé Dièrie (son village) et la fermeture du poste de santé", lettre paru dans le site électronique Cridem, la semaine dernière.

Je rappelle que l’école de Wothie, crée au temps colonial, donc devant dépasser le cycle des nouvelles créations n’a jamais obtenu un nombre suffisant d’enseignants. Les autorités concernées sont mieux placées pour en connaître plus. Partant de cet état de fait, aucun enseignant n’est sous employé dans l’école de Wothie comme l’a affirmé M. N’Diaye Saîdou dans sa lettre.

Au moment où j’écris cette réponse, c'est-à-dire pendant l’année scolaire en cours (2011-2012), l’école fondamentale de Wothie ne possède aucun enseignant arabisant. Mais l’école de Wothie , fonctionne grâce à ses fils comme il (N’Diaye Saîdou) l’a lui-même souligné dans sa lettre, sont revenus au bercail pour s’occuper du développement de leur terroir.

Et pourtant, lui N’Diaye Saîdou Yéro, instituteur de formation, c’est grâce aux bras longs qu’il est devenu enseignant (chargé de cours) au collège, bénéficiant des mêmes droits que les professeurs. Maintenant qu’il est remis avec d’autres de ses collègues à la disposition du fondamental, ce même N’Diaye Saîdou s’octroie tous les droits sans devoirs. Ne devait-il reprendre la craie et revenir à Dioudé Dièri si, réellement ce qu’il dénonce est sincère en lui. Il n’est un secret pour personne que ce même N’Diaye Saîdou continue de bénéficier de ces interventions de bras longs qu’il dénonce.

N’est-il pas plus apte en classe au lieu de s’occuper des associations féminines qu’il dirige. Et pourtant, des enseignants valables ont été chassés de l'école de Dioudé Dièri par N’Diaye Saîdou Yéro et compagnons pour des buts qui resteront à jamais inavoués. Des enseignants de Dioudé Dièri y compris des arabisants ont été affectés durant ces dernières années et pourtant, c’est passé inaperçu. On se demande, pourquoi, l’affectation de Oumou Mamadou Dieng, cette mère de famille, possédant un nouveau né, malade en plus, donc inapte fait couler beaucoup d’encre.

Mais en quoi, cette Oumou était-elle utile à ces Messieurs ? Ou bien, quel projet, avaient-ils vis-à-vis de cette femme ? L’affectation de cette pauvre dame n’a nécessité aucune intervention ! Beaucoup de cadres et de hauts fonctionnaires de Wothie se sont succédé dans les hautes sphères de l’Etat jusqu’à nos jours, mais, le village n’a jamais bénéficié d’un privilège par rapport à d’autres localités.

Au contraire, nos cadres se sont occupés et s’occupent encore du développement de leur commune, de leur Moughata’a, de leur région (en particulier) et de leur nation en général. Quelle vérité de dire que le slogan du président de la République est le bien être des pauvres. « Tel père, tel fils » ; les autorités locales, régionales et nationales réunissent corps et âmes afin de répondre à son appel. Qu’on leur soit reconnaissant de grâce! Répondre à cet appel du président de la république, ne demande pas qu’on soit hâbleur ; mais s’y mettre comme il le souhaite.

Fait à Walaldé (Wothie), le 14 Décembre 2011.
Moussa Abdoulaye Komé, directeur de l’école de Wothie.


Source :
Elfoutiyou Elfoutiyou

Maghama sur les dents : Qu’est-ce qui fait courir le président du Sénat ?




Bâ Mamadou dit MBaré, président du Sénat est en séjour dans le département de Maghama pour une visite de quelques jours. Il est accompagné dans son déplacement par son directeur de Cabinet et ancien maire de Toulel, M. Demba Soumaré et Diallo Daouda directeur adjoint de l’Etablissement National d’Entretien Routier (ENER).

Cette délégation est arrivée lundi 19 décembre peu après 13 heures à Dolol chez Kane Amadou Tijane maire de la commune. Selon nos informations, le président du Sénat est resté moins de 20 minutes après qu’il ait été informé par Mamadou Bass, un proche de Diallo Abou Moussa, Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR), venu de Maghama le rencontrer, du climat tendu qui règne dans la ville, surtout de la furie des jeunes révolutionnaires de la ville qui comptaient afficher à leur manière, leur attitude d’hostilité à son égard.

Suite à cette réunion de concertation en catimini, le président du Sénat a mis le cap sur Daw où il serait resté moins de 15 minutes au domicile d’un ancien douanier, M. Brahim Saadou, d’autant que l’accueil aurait été froid et n’aurait pas mobilisé du monde. Moins de 20 personnes auraient été à l’accueil.

Après Dolol, la délégation s’est rendue à Taaga où elle a marqué une pause chez le chef du village, Souleymane Boulo son beau-frère. Là aussi, l’accueil n’a pas été des plus joviaux. Il aurait été hué par la masse qui scandait le nom du député à l’Assemblée nationale Niang Mamoudou. Visiblement, ces trois étapes ont annoncé la couleur de ce qui attendait dans la capitale départementale, la deuxième personnalité de l’Etat mauritanien.

Toujours est-il que de Taaga, le Président du Sénat s’en est allé à Wali son village natal. A t-il évité d’aller à Maghama ou les informations reçues dès son entrée à Dolol sur le climat qui règne dans cette ville l’ont dissuadé de s’y rendre ? En tout cas Taaga n’est distant de Maghama que de 14 kilomètres environs.

Aux dernières nouvelles, Bâ Mamadou dit MBaré est à Wali dans son domicile où il reçoit essentiellement, semble t-il, des notables de la localité. D’aucuns pensent qu’il va profiter de sa retraite de quelques jours pour tenter de négocier une visite apaisée à Maghama. A noter que le programme initial de la visite devait le conduire à Dolol, Daw, Taaga et Maghama avant de se poursuivre à Beylougué et Sanghé.

Courte queue se paie avec courte queue.


Les rancœurs des populations du département de Maghama contre le président du Sénat sont nombreuses. La plus grave reste, les manifestations violentes de jeunes qui ont eu lieu le 27 septembre dernier et qui se sont soldés par la mort du jeune Lamine Mangane fauché par une balle. La Mauritanie entière fut secouée par cette affaire. L’Etat, les partis politiques, la société civile, personnes anonymes, n’ont pas hésité à faire le déplacement de Maghama pour compatir avec la famille éplorée.

Le pouvoir lui-même y a envoyé une délégation ministérielle conduite par Mohamed Ould Khouna ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et des NTICS accompagné de Sy Adama ministre secrétaire général de la présidence de la République pour y présenter ses condoléances. Pendant ce temps, la deuxième personnalité de l’Etat est restée muette préférant dépêcher sur place un proche qui a failli se faire lyncher par la foule, n’eût été l’intervention de sages personnes qui ont su contenir leurs douleurs.

A cela s’ajoute des règlements de comptes contre des fonctionnaires de l’administration territoriale (Hakem, commandant de brigade de la gendarmerie, commissaire) pour des motifs contestables quand ce ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat dont le seul tord est de pas être du même bord politique que le président du Sénat. Bâ Sidi Tenguell a maire de la commune de Sanghé a manqué de peu de se retrouver en taule pour faux et usage de faux alors qu’il n’était en rien mêlé à cette histoire d’état civile qui a eu lieu dans sa commune.

Dans les milieux de la justice à Nouakchott, on n’hésitait pas en privé à indexer le président du Sénat d’être derrière cette affaire pour régler le compte d’un maire avec lequel il n’entretient pas de bons rapports. Vrai ou faux, tous ces faits ont fini par ternir son image auprès des siens. Tant et si bien qu’il lui est trouvé un surnom « Gbagbo ». Manière de le caricaturer comme un dictateur qui use et abuse de son pouvoir. Cela est d’autant plus vrai, que l’UPR même en souffre à Maghama. C’est le seul département du pays où le parti n’a pas de structures de base locale.

L’implantation y pose problème opposant deux tendances : la sienne et celle dirigée par le Colonel Sogho Alassane qui a remporté la manche de l’implantation et que la tendance adverse conteste. Ould Abdel Aziz refuse de trancher, sans doute pour ne pas contrarier son allié des moments difficiles consécutifs au coup d’état du 6 août 2008. C’est ce qu’on appelle le renvoi de l’ascenseur quitte à mécontenter d’autres soutiens non moins importants dans le département.

En tout cas l’image de l’UPR en a pris un sérieux coup ainsi que celui du président de la République. Dès lors, la visite de la seconde personnalité de l’Etat et sénateur du département, ne produira qu’une réaction hostile des populations partout dans le département. Il fallait s’y attendre et c’est ce qui est entrain de se passer. Cette hostilité ne s’adresse pas qu’au président du Sénat, elle s’adresse aussi au président de la République et au pouvoir qu’il incarne.

Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Mauritanie : Le ministre de l’Equipement et des Transports annonce la construction d’un port sec au Hodh El Gharbi pour faciliter les échanges commerc




Le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Yahya Ould Hademine, a annoncé que le gouvernement envisage la construction d’un port sec dans la wilaya du Hodh El Gharbi pour faciliter le fret des marchandises entre la Mauritanie et le Mali suivant l’axe Nouakchott – Bamako, ajoutant que les dépôts maliens au Port de l’Amitié bénéficient déjà de facilités importantes.

Ould Hademine a ajouté, alors qu’il s’exprimait lors des « Journées portuaires pour le développement de l’axe Nouakchott – Bamako pour le transport des marchandises », ouvertes ce mercredi au Palais des Congrès de Nouakchott, que le « niveau des échanges commerciaux entre les deux pays reste en-deçà du seuil escompté ».



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

La mère d'Ely Ould Mokhtar déclare n'avoir aucune nouvelle sur son rapt.




La mère d'Ely Ould Mokhtar Ould Laghdaf, a déclaré à Alakhbar de n'avoir aucune information relative à l'enlèvement de son fils.

Alors que , l'épouse d'Ely qui est présentement à Amourj , a , à son tour révélé à notre correspondant sur place, que la gendarmerie lui a précisé que "son époux n'est pas enlevé et il est en mission".

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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Les forces armées encerclent les ravisseurs du gendarme.




Selon des sources sécuritaires que Le Véridique online a pu joindre, des éléments des forces armées auraient intercepté les éléments d’AQMI qui avaient kidnappé hier près de la localité d’Adel Bagrou le gendarme en faction dans ce poste.

Des accrochages violents auraient eu lieu entre les deux parties et d’après la même qui a requis l’anonymat, les terroristes seraient actuellement pris en tenaille par nos forces armées.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie)
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Marche pacifique à Boghé des 46 chefs de site au Brakna



Brakna : Boghé les chefs des 46 sites des Rapatriés du Brakna ont exprimé au matin du 20 décembre 2011, leur épuisement, mécontentement, voire leur lassitude contre la lenteur et leurs multiples problèmes rencontrés dans l’enrôlement.

Ils étaient une trentaine en marche avec des banderoles, qu’on peut apercevoir de loin « les problèmes des rapatriés, problème de remboursement, nous marchons pacifiquement pour exprimer aux autorités compétentes nos multiples problèmes pour le recensement ».

C’est à partir du carrefour de Boghé, que la marche a commencé, ils ont été à la représentation du HCR à Boghé devant la grande porte, ils sont se arrêtés quelques minutes, pour ensuite emprunter la route bitumée de Boghé allant directement au centre d’enrôlement de Boghé et devant la représentation départementale de l’ANAIR de Boghé, pour enfin présenter au Hakem de Boghé leur réclamation.

Le Hakem de la Moughataa de Boghé les a reçu aux bras ouverts en présence du Maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, un représentant du HCR, et de L’ANAIR. Le Hakem de Boghé a dit : « c’est votre droit et devoir de manifester, en exprimant vos réclamations, vos doléances, mais il faut savoir le faire dans l’égalité, c'est-à-dire il faudra faire une demande d’autorisation avant de manifester publiquement, même pour faire un petit baptême, il faut une demande d’autorisation adressée aux autorités administratives, prochainement, je vous prie de le faire,en tant que citoyens de ce pays. »

Le hakem demanda aux manifestants les chefs de sites présents de choisir quatre à cinq personnes parmi vous pour discuter ensemble dans son bureau, en présence du maire, du commandant de brigade, du commissaire de police et du chef de section de la garde nationale.

Les réclamations de la coordination des 46 sites rapatriés du Brakna sont dans une lettre datée du 13 décembre 2011 Monsieur le représentant HCR et ANAIR Moughataa de Boghé et ces réclamations qu’ils ont fait part au Hakem de Boghé :

« nous coordination des rapatriés du Brakna venons vous présenter à vos connaissances certains problèmes auxquels sommes confrontés notamment l’enrôlement qui est un casse-tête pour les rapatriés qui se présentent devant les bureaux, contrairement à ce qu’on nous avait dit concernant les dossiers à fournir, un VRF plus le recensement ou l’acte de naissance pour ce qui l’ont et le VRF, mais ce n’est pas du tout ce qui respecté au niveau du bureau on l’exige l’acte de naissance dont une bonne partie des rapatriés n’en possède pas surtout les enfants.


Devant cette situation de blocage, nous venons par la voie des représentants de nos sites vous faire part en vue d’une solution juste et rapide.

Concernant le cas d’actes de naissance, il est posé à plusieurs niveaux pour nos enfants scolarisés et n’ayant pas d’actes de naissance.

Cas de 2 éléments rapatriés dont nous avons demandés leur insertion au niveau de l’ANAIR en vue de jouer un rôle de facilitateur et de coordination entre cette institution et les rapatriés, hélas, ces 2 éléments ont été détourné de leur mission et se dresse même parfois contre cette couche de rapatriés faible et fragile.

Nous demandons votre intervention pour radier ces messieurs dont les noms suivent : Saada dia et amadou samba Ba actuellement au service de l’ANAIR. Ils n’agissent plus pour les rapatriés et dégageons toute responsabilité vis-à-vis de ces gens. Nous sommes déterminés à faire valoir nos droits, mais au préalable, vous êtes le haut responsable du département et nous demandons une solution à ces cas cités plus haut.

Au cas ou ces problèmes ne trouveront pas de solutions ; nous vous demandons l’autorisation de faire une marche de protestation en vue d’exprimer notre désagement du carrefour à la préfecture le 20 décembre 2011.


Ampliations : Wali, Maire de Boghé, ANAIR, HCR, ONGS humanitaires, FNAD, World Vision.

Plus les responsables des 46 sites du Brakna (mentionnés dans la lettre 41 chefs site du Brakna) d’autres l’ont rejoint après la manifestation de ce matin. La présence dans cette marche pacifique de Cissé Amadou représentant régional du FONADH au Brakna.

Cependant, quelques chefs sites des rapatriés absents mais ont été informés : Younouss Ba (site Belli OURDI), Abdoul Abou Sow (Bababé), Abdrahmane Sy (Niaworé 1), Amadou Bailla (Nioworé 2), Abou Alassane (Wouro Amadou Hawa), et Harouna Baillo (Houdallah, mais qui a envoyé son représentant).

A la sortie du bureau du hakem, les représentants de la coordination ont affirmé que le hakem leur a promis une bonne suite des réclamations, d’ici une semaine les actes de naissances des enfants, si le Sénégal n’envoie pas, ils résoudront ce problème, les gens qui se sont enregistrés deux fois (c'est-à-dire deux cartes d’identité,leurs noms ne figurent pas dans les ordinateurs)et les deux représentants des sites aussi, tout cela fera l’objet de discussion avec les services concernés pour apporter une solution durable.

Les chefs sites se sont réunis après l’entretien avec le hakem affirment : « ils ne reprendront jamais le recensement tant ces problèmes existent et surtout si les deux personnes qui sont recrutés à l’Anair pour les représenter ne sont pas remplacer. D’ici 10 jours tous les chefs de site du Brakna iront à Nouakchott pour une grande marche pacifique. ».

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.
Cridem

Kiffa sans état civil.




Au moment ou les hautes autorités du pays font des efforts pour sécuriser notre état civil, la ville de Kiffa chef lieu de la Wilaya de l’Assaba et deuxième grande ville du pays est aujourd’hui sans état civil. Ce que je vous raconte n’est pas une blague mais un fait réel.

Si vous vous présentez au bureau de l’état civil pour chercher l’original d’un acte de naissance de l’un de vos enfants, parents, cousins nés à partir des années 2000 les responsables vous diront que le bureau ne dispose d’ordinateurs puisqu’ils sont en panne et se trouvent actuellement à Nouakchott.

Ceci veut dire tout simplement qu’au niveau de Kiffa, il y a cette impossibilité d’avoir les originaux des papiers d’état civil. Durant 11 ans, nos enfants ne sont pas enregistrés sur le fichier national d’état civil.

Est-ce pour une réduction de la population de cette grande ville ? Est ce parce que notre élite politique négligée pour ne jamais avoir protesté ? Est-ce parce que le gouvernement de Mohamed Ould Abdel Aziz donne moins d’importance à cette ville ?

En tout cas cette grande ville qui a toujours été délaissée sur son compte a besoin d’une restructuration tant en infrastructures qu’en ressources humaines. Regardons en toute sincérité les bâtiments combien vétustes des autorités locales (les bureaux de la wilaya, le hakem…) et services techniques. Pour le moment je vous laisse évaluer les besoins de cette ville.

En ce qui concerne les ressources humaines nous nous apercevons que les personnes travaillant au sein des services techniques sont là pour la plus part depuis plus 20 ans. A quand le changement ?

Elbane Camara


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Source :
mohd1964

mardi 20 décembre 2011

Trarza : les chinois 'défient' les autorités.




Des ouvriers chinois, assurant la construction de l'axe Rosso-Boghé, ont saisi un engin, appartenant à une société d'exploration minière, qui leur a causé des dégâts au niveau du pont de Tampin.

Les autorités, jugeant les dégâts de légers, ont décidé de libérer l'engin. Mais, les chinois ont refusé en encerclant celui-ci par deux camions et réclamant 'un dédommagement des dégâts subis".

Et selon une source policière, "les éléments de la sécurité ont été "choqués et démoralisés" par l'acte des chinois qui ont "défié les pouvoirs publics".

Pour résoudre le problème, "la DRS de Trarza a été saisie ainsi que la Présidence de la République de, mais jusqu'à lundi soir, aucune solution n'a été trouvée.

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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Urgent : Un gendarme mauritanien enlevé à Adel Bagrou (Hodh El Gharbi)




Des sources médiatiques ont rapporté qu’un groupe armée a enlevé mardi après le crépuscule un gendarme mauritanien à Adel Bagrou, localité située dans la région du Hodh El Chargui, 1300 kilomètre environ à l’Est de Nouakchott.

Selon ces sources le gendarme, Eli Ould Mokhtar, qui assurait la permanence dans le poste de contrôle à la frontière avec le Mali a été surpris par ces éléments armés qui seraient d’Al Qaida.

Les assaillants ont tiré des coups de feu pour faire crever les roues de la voiture de la gendarmerie avant de s’emparer des armes contenues dans le dépôt du poste frontière, rapporte le correspondant du site http://almoostaqubal.com C’est la première fois qu’un élément de l’armée mauritanienne est fait prisonnier par les terroristes.

En 2005 une attaque contre une unité de l’armée mauritanienne avait fait 17 morts dans la zone de Lemghayti au Nord de Zouérate la ville minière de la Mauritanie.

D’autres attaques terroristes ont fait des morts dans les rangs de l’armée mauritanienne. En décembre l Qaida avait revendiqué un assaut terroriste contre un poste de l’armée mauritanienne à Al Ghallawiya (700 km au nord de la capitale.

En octobre dernier l’armée mauritanienne tuait dans une opération préventive un responsable d’Aqmi à la suite de frappes aérienne contre une base terroriste dans la forêt du Wagadou dans le nord malien.


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Source :
Essirage (Mauritanie)

Atar : Ahmed Ould Sidi Baba critique « la dictature militaire ».




Les militaire mauritaniens ont habitué le peuple a accepter la dictature, à travers la politique de la carotte et du bâton », a indiqué, lundi, à Atar, l’opposant Ahmed Ould Sidi Baba.

Ould Sidi Baba, qui s’exprimait au cours d’une rencontre qu’il dit « apolitique » organisée sous le slogan « Initiative 2003 des valeurs démocratique », a rappelé qu’il avait refusé en même temps qu’un groupe de jeunes, durant les année 70, d’adhérer au PPM. Nous avons, a-t-il dit, au cours d’un dialogue avec feu le président Moctar Ould Daddah exprimé notre conviction « que la pluralité constitue le vrai modèle démocratique ».

Ould Sidi Baba a expliqué que les traditions du pays ne sont pas antinomiques avec la démocratique parce que, a-t-il souligné les émirs et les chefs de tribu et les chefs de villages se concertaient avec leur entourage, à propos de toute décision qui concerne la collectivité.

Cette règle de la choura mérite aujourd’hui d’être considérée et développée à une échelle plus grande et plus englobant, a-t-il mentionné.

ANI

Gestion technique de la ressource hydrique/ Temniya dispense une formation aux paysans de Tidjikja














Sur financement de l’Agence française de Développement (AFD), l’ong Tenmiya, point focal du Réseau associatif de Développement durable des Oasis (RADDO) en Mauritanie, vient d’organiser un atelier de deux jours au profit des paysans des associations oasiennes de Tidjikja : El Wiam, El Khayr Lil Tenmiya, EL Adala et El Baraka. Le but visé à travers cet atelier est l’amélioration des performances de la gestion technique et économique des ressources hydriques.
Les bénéficiaires (quatre participants par association) ont suivi en première partie : une communication portant sur le concept de l’irrigation, ses avantages, sa faisabilité, sur les systèmes et types d’irrigation, sur les types d’arrosage (arrosage par aspersion et arrosage par goutte à goutte) et sur le système d’irrigation Californien (sa définition, les possibilités qu’il renferme, son installation, son fonctionnement).
En deuxième partie le formateur a axé sa communication sur la situation du pompage dans les Oasis avec comme illustré une comparaison entre les systèmes d’exhaure et les systèmes d’irrigation en prenant comme critères : leur consommation, leur coût d’investissement et la comparaison de leurs résultats.
Les deux communications ont été émaillées par des discussions et échanges d’expériences qui ont permis d’enrichir les travaux de l’atelier et lui donner un cachet participatif.
Cette interactivité a été présente également lors de la séance pratique sur le terrain qui avait pour but d’expliquer : le montage, l’entretien et le fonctionnement des systèmes d’irrigation (Goutte à goutte, aspersion, Californien).
Auparavant, les paysans de Tidjikja ont reçu d’amples explications sous forme de note de présentation faisant l’économie des principaux axes de la thématique abordée lors de l’atelier. Présentée par Isselmou Ould Ahmed Cheine de Tenmiya, cette note de présentation met l’accent sur le contexte faisant ressortir que « les oasis en Mauritanie constituent l’un des principaux piliers du système de production agricole, qu’ils jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté ». Précisant toutefois, que ces « Oasis sont confrontées à des contraintes majeures menaçant ainsi, leur existence et leur productivité. » Il a également abordé, de façon succincte, l’objectif visé par la formation avant d’en présenter les modules et la méthodologie de présentation.
Il convient de souligner enfin que le coup d’envoi officiel des travaux de l’atelier de formation sur la gestion technique de la ressource hydrique tenu à Tidjikja a été donné par le maire adjoint de Tidjikja monsieur Horma Ould Khouweilimou .
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr