vendredi 2 décembre 2011

Aioun:"Une crise montée de toutes pièces au sein de l’UPR"




"Un petit groupe de mécontents avait tenté de forger une crise au sein du parti, mais ils n’ont pas pu réussir ",tels sont les propos d’un proche du Fédéral du parti de l’UPR, au Hodh El Gharbi.

Mais tel n’est pas le constat fait par l’autre camp qui dit que "la crise existe et persiste, et elle est le résultat du non concertation entre le fédéral et un grand groupe de personnalités influentes au sein des bureaux du parti à Aioun". Et des sources proche de ce groupe, qui est considéré par le camp adverse de "machinistes politiques", d’ajouter que "le Fédéral ne se concerte qu’avec ses proches et c’est eux seulement qu’il avise de toute activité que le parti compte faire".

Et, selon un membre du parti à Aioun, proche à Eby Ould Doussou,le Fédéral du parti, "certains ont déclaré que leurs noms ont été mis sur la liste jointe à la lettre qui a été transmise à la direction du parti et distribuée par la suite, à la presse, sans leur consentement et ils indiquent non appartenant à cette mouvance". Et pour lui, cette tendance ne compte que trois à quatre personnes qui visent des intérêts particuliers.

Et ce dernier de préciser que "le parti mène ses activités dans les normes et ses bases sont solides dans cette Wilaya, contrairement à ce que disent certains",conclut ce responsable du parti UPR.
Alakhbar

UPR: sensibilisation à Aioun et visite de courtoisie à Nioro



image manquante Une délégation du parti de l’Union Pour la République (UPR) présidée par l’ancien ministre de la santé, Docteur Cheikh Ould Horma Ould Bebana et comprenant, entre autres, le fédéral du Hodh Elgharbi, Eby Ould Doussou s’est rendue à Aioun où elle a tenu dans la matinée de la journée du 25 novembre des réunions de prise de contact avec les militants du parti. Dans l’après midi, la délégation a organisé un meeting avant de faire le déplacement à Nioro pour rencontrer dans sa Zawiya, le chef spirituel de la confrérie Hamallite le Cheikh Mohamedou Ould Cheikh Hamahou Allah. Deux étapes cruciales d’une tournée qui, il faut l’avouer, a outrepassé ses objectifs affichés que sont la vulgarisation des résultats du dialogue majorité/opposition participationniste et la sensibilisation sur le programme espoir 2012.

Bousculades aux portillons de la fédération
C’est sous les lambris du local battant flambant neuf et somptueusement équipé qui abrite la fédération de l’UPR que le président de la délégation Dr Cheikh Ould Horma Ould Bebana a reçu au cours de la journée du 25 novembre les cadres, notables et militants du parti venus lui prêter allégeance. Les longs files d’attente devant le bureau du fédéral, la multiplicité ici et là des réunions et des attroupements en fonction de la commune ou du département qui poussent comme des champignons à l’intérieur de l’enceinte du bâtiment et tout autour dégage le parfum d’une mobilisation à des fins hautement politiques. Les acteurs de cette mise en scène savamment orchestrée jouent en perspective des futures échéances électorales qui verront le renouvellement probablement au cours du premier trimestre de l’année 2012 de l’ensemble des postes électifs (conseils municipaux, députés et sénateurs). Chaque leadership local, chef de file ou de groupuscule a fait usage de son pouvoir d’influence dans une certaine démonstration de force en essayant de prouver directement ou par personnes interposées aux visiteurs sa popularité réelle ou supposée. Parmi ceux qui ont montré à l’occasion leur capacité à mobiliser les militants, l’actuel SG du ministère délégué chargé de la formation professionnelle Baba Ould Boumeiss. L’homme qui fut l’un des premiers cadres de la Wilaya qui ont soutenu la candidature du président Mohamed Ould Abdel Azizz aux présidentielles qui l’ont porté contre vents et marées au pouvoir refait surface. Nourrit-il aujourd’hui des intentions pour briguer un poste électif ? En tout cas il a élu domicile à quelques pas du siège de la fédération et mobilisé pour l’occasion une importante foule pour le meeting. Etaient également au rendez vous des postulants déclarés pour la députation au niveau de la Moughataa d’Aioun, Brahime Ould Bé, cadre au ministère de l’hydraulique et de l’assainissement dont il fut secrétaire général et Brahime Ould Ahimdi Ould Ebecar, cadre de l’UPR. Beaucoup de cadres et de notables des autres Moughataa étaient également de la partie. Il s’agit entre autres des postulants aux fauteuils des sénateurs des départements de Tamchekett et de Kobenni qui étaient aux premières loges : Ahimidi Ould Hamadi et Dah Ould Cheikh qui courent toujours derrière une reconduction par le parti de leur candidature.

L’UPR dans la Zawiya Hamallite
La délégation de l’UPR s’est rendue après les activités d’Aioun à Nioro où elle a été reçue dans la Zawiya Hamallite par le Cheikh Mohamedou Ould Cheikh Hamahou Allah. Rien n’a filtré jusqu’à présent du tète à tête entre les deux Cheikhs : le chef spirituel et le président de la délégation Dr Cheikh Ould Horma Ould Bebana. Réussira-t-il par sa double casquette à dissiper les nuages qui brouillent l’atmosphère entre le locataire du palais ocre de Nouakchott et le chef spirituel de la Zawiya de Nioro. En tout cas, plusieurs personnalités et émissaires spéciaux avaient déjà fait le déplacement sans parvenir à provoquer le dégel des relations entre les deux hommes.
Rappelons que le Cheilh, sous prétexte de manque de c
concertation avec lui, comme tous les pouvoirs en ont l’habitude de le faire, a présenté contre la liste UPR pour le renouvellement du sénateur de Kobenni une liste indépendante qu’il a parrainée et soutenue avant que l’exécutif ne s’en mêle directement et décrète le report de cette consultation dont la date fut renvoyée aux calendes greques.

MOUSTAPHA OULD BECHIR

jeudi 1 décembre 2011

Magta-Lahjar / Sangrava : Des habitants inquiétés par l’arrêt des travaux du projet d’approvisionnement en eau.




Les habitants de Magta-Lahjar et de Sangrava (Brakna) se sont dits inquiétés par la décision des autorités de suspendre les travaux du projet d’approvisionnement en eau de ces deux localités.

Dans un contact avec ANI, des habitants de Magta-Lahjar ont affirmé qu’une délégation de haut niveau du ministère de l’hydraulique a informé les habitants, la semaine dernière, de la suspension des travaux du projet d’approvisionnement en eau potable de cette ville.

Les travaux dudit projet entamé depuis plus de 8 mois dans la zone de Bouhchicha (à la limite nord du lac d’Aleg) où des forages ont été réalisés et quelques kilomètres de canalisation posés.

Dans ce même contact, ces habitants ont affirmé que la surprise des populations a été aussi grande de voir ce projet répondant à un engagement du chef de l’Etat suspendu. Même son de cloche chez les habitants de Sangrava, dont un élu a affirmé dans un contact avec ANI, que le choc a été aussi profond chez eux que chez ceux de Magta-Lahjar.

Ces population ont exprimé leur étonnement face à cette décision venue en concomitance avec la commémoration de l’indépendance du pays. Selon une source locale, la suspension des travaux serait du à la non-conformité aux normes requises de certains équipements mis en place pour le projet. A l’ANI, nous ne sommes pas parvenus à savoir les causes réelles de la suspension de ces travaux qui inquiète les populations.



Source :
ANI (Mauritanie)

mercredi 30 novembre 2011

Coup d’envoi du projet Bofal Loubeîra à Edebaye Hijaj dans la Moughata’a de M’Bagne.


C’est un vieux rêve du peuple et des pouvoirs publics Mauritaniens qui est en passe de devenir réalité. Il s’agit de l’exploitation enfin, de la minerai de Bofal Loubeîra qui se situe précisément entre la commune de Edébaye Hijaj (Moughata’a de M’Bagne) et celle d’El Vrah (Moughata’a de Bababé) dans la région du Brakna. Mais la mine continue jusque dans la Wilaya du Gorgol.

La commémoration du 51ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance a été la date finalement choisie par la société Indonésienne Bofal Indo Mining Compagny-SA et l’Etat Mauritanien pour procéder au lancement officiel du projet. Seulement, le ministre du Pétrole et des Mines qui était attendu à Edébaye Hijaj pour donner le coup d’envoi du projet a fait faux bon à la dernière minute sans qu’on ait la moindre explication sur cette absence.

Finalement, c’est les Hakems de M’Bagne ; M. Mohamed Lemine O Tatah et celui de Bababé ainsi que le Wali Mouçaîd du Gorgol qui ont représenté le ministre à cette cérémonie qui a regroupé les maires de Boghé, de M’Bagne, de Niabina, de Bagodine et celui de Kaédi ainsi que plusieurs personnalités de marque de la Wilaya.

C’est aux alentours de 14 heures après l’arrivé du préfet de M’Bagne que les différentes délégations ont quitté les tentes dressées pour accueillir les invités pour assister à la cérémonie de levée des couleurs organisée prés du futur restaurant de l’entreprise. Là, un gendarme a éprouvé toutes les difficultés pour lever seul les couleurs nationales.

N’eut été l’intervention du Commandant de Brigade de Bababé, les écoliers de Hijaj auraient répété sans arrêt l’hymne national qu’ils entonnaient pour accompagner la cérémonie. Les populations sorties massivement pour réserver un accueil chaleureux et populaire à leurs hôtes ont chanté l’hymne nationale lors de la levée des couleurs.

Bofal Indo Mining Compagny SA rassure les populations


Après cette cérémonie de levée du drapeau national qui rassemblé autant de monde, marquant ainsi le lancement officiel des travaux d’exploitation de la mine de Bofal Loubeîra, le Directeur général de la société, M. Hi, un ressortissant Indien accompagné de M. Haroune O Moustapha (co-directeur de l’entreprise) a présenté aux autorités les bâtiments, les containers ainsi que le groupe électrogène en cours d’installation et destinés à abriter les différents services et loger les travailleurs de Bofal Indo Mining Compagny-SA.

A cette occasion, le Dg de Bofal après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance a indiqué que ce projet demeure très important pour le développement du pays en général et les localités qui gravitent autour du site en particulier. « Bientôt, ce projet sera une réalité » a dit monsieur Hi. Il a indiqué qu’une route de 22 kilomètres a déjà été réalisée pour désenclaver le site et elle connaîtra des améliorations dans le futur a-t-il dit.

Toujours dans le même registre, il a fait savoir que la société qu’il dirige a aussi construit un pont submersible dans le but de faciliter le désenclavement des populations autochtones du terroir. « Les emplois seront réservés à hauteur de 98% à la main d’œuvre locale si celle-ci est disponible dans les Moughata’a qui abritent le projet.

A défaut de retrouver les profils recherchés sur place, l’entreprise ira les chercher ailleurs » a affirmé M. Hi. En plus dit-il, des retombées sanitaires, sociales, éducatives et agricoles sont attendues après le démarrage du projet. Pour l’instant, Bofal a creusé un forage qui permet à la population de s’approvisionner en eau à partir de ce point d’eau et les femmes ont bénéficié d’un périmètre maraîcher pour produire des légumes que la société s’engage à racheter pour la consommation de ses employés.

Les jeunes sans qualification bénéficieront d’un appui pour leur formation selon M. Hi. Un dispensaire dirigé par un médecin ainsi que l’organisation périodique de caravanes médicales pour soigner les pathologies dont souffrent les habitants de la localité font partie de l’agenda de Bofal a déclaré Hi.

Les élus et les populations entre espoir et doute!

Quant au maire de Edébaye Hijaj, M. Oumar O Ahmed Salem, il s’est réjouit du démarrage du projet Bofal, affirmant au passage que l’évènement était à la fois grand et historique pour les populations qu’il a l’honneur de représenter. Les populations fondent beaucoup d’espoir dans le projet et placent en lui d’énormes attentes a-t-il indiqué. Il a demandé à la société d’aider les populations vivantes dans ces communes qui sont très pauvres.

Il a dénoncé les recrutements effectués dans l’opacité selon lui par la société Bofal. Celle-ci ne doit pas travailler sans associer les représentants de la collectivité, les maires en l’occurrence a martelé le premier magistrat de Hijaj tout de blanc vêtu. Il a exhorté la société à respecter les lois et les autorités du pays et accorder aux fils du terroir la priorité dans les emplois. Les actions déjà déployés en faveur des femmes demeurent insuffisantes fait remarquer Oumar.

Il a également fustigé le tâcheronnat et réclamé une transparence dans la les recrutements de l’entreprise et de bons traitements pour les employés. Son collègue d’El Vra a abondé dans le même sens. A l’en croire, l’Etat Mauritanien et la société Bofal savent déjà à quoi s’en tenir mais les populations locales elles, restent dans l’ignorance totale des tenants et aboutissants de ce projet d’exploitation des minerais de phosphates. « Le maire a dénoncé le recrutement sous les arbres qui est l’œuvre de la nouvelle entreprise Bofal ».

Il a insisté sur la nécessité d’accomplir des réalisations concrètes au profit des populations des communes d’accueil du projet avant de demander la mise en place d’un comité de suivi du projet impliquant les communautés locales. En somme, le maire exige des retombées immédiates pendant que l’entreprise s’installe.

D’autres intervenants, tels le maire de Niabina, M. Sao Abdoulaye et l’Inspecteur du travail basé à Kaédi ont pris la parole. Le premier tout en saluant le projet a posé une question pertinente relative au mode de transport (train ou camion benne) qui sera adopté pour acheminer les minerais vers les ports du pays alors que le second a insisté sur la nécessité de respecter la législation du travail de notre pays.

Et heureusement ou malheureusement (selon), la question pertinente du maire de Niabina ne trouera pas de réponse à cause de la gourmandise ou de la faim insupportable des invités qui ont sauté comme des loups sur les plats de michoui servi sous les tentes. C’est sur cette image digne des Sisibé, Diengdiengbé, Diakbé et N’Diaybée qu’a pris fin la cérémonie de lancement du projet Bofal.

Jules Diop
Cp Brakna

Trarza assainissement: 10 localités certifiées FDAL.




Le 26 novembre 2011, le comité régional de suivi et de supervision du projet ATPC a procédé à Lebeïrid (32 km au nord de Rosso ) à la célébration de l’état de FDAL (fin de défécation à l’air libre). Dix localités étaient concernées : LebeIrid 1, Lebeïrid 2, Bir El Barka 2, Entarche Oulad Atchar, Seulsebila, Entarche Sneïde, El Megje, Nouelki 2, Enzar et El Eumne.

Le coordinateur du projet Abdoulaye Fall est arrivé sur les lieux vers 12 heures en compagnie de M. Ahmed Ould Nejib, imam de mosquée et secrétaire général de la Rabita des Oulémas du Trarza, M. Ely Ould Hamédi, directeur régional de l’hydraulique et de M. Ahmedou Ould Sidi Ahmed, directeur de la radio rurale de Rosso .

Sur place ils ont trouvé M. Cheikh Ould Sehle , secrétaire général de la commune de Rosso ainsi que le superviseur Ba Isma arrivé plus tôt avec le facilitateurs.

Prenant la parole, M. Ba Isma a rappelé que le projet ATPC, mis en place à Rosso en 2009 à la demande du Pr. Fassa Yérim, maire de la commune est une réussite grâce au dynamisme du coordinateur Abdoulaye Fall. Le chef du village de Lebeïrid a pris la parole pour remercier toute l’équipe qui a contribué au succès de l’ATPC dans sa localité et dans les 9 autres. Les facilitateurs ont aussi remercié toute l’équipe de la coordination.

La cérémonie a pris fin après la distribution des attestations de FDAL aux représentants des dix localités. Après la cérémonie le coordinateur a fait un tour pour voir l’état des latrines dans le village. Une autre célébration est prévue le 1er décembre à Bombry (Pk 48 sur l’axe Rosso-Nouakchott).

Djigo Aboubakry

Développer coûte que coûte l'Inchiri.




Après Bénichab, la localité de Demane a accueilli, à grande pompe, ce samedi 26 novembre 2011, la deuxième rencontre de l’initiative « Ensemble pour le Développement de la wilaya de l’Inchiri».

Les participants, estimé à un millier de personnes, venus des quatre coins de la wilaya et d’ailleurs, ont écouté et débattu une journée durant les rapports des 6 commissions chargées de faire le diagnostic de la situation socio-économique de la wilaya et de proposer les solutions adéquates.

La rencontre a commencé par une lecture de Saint Coran, un mot de bienvenue à l’adresse des invité, un brillant exposé du diplomate et homme de culture Ahmed Baba Miské retraçant l’historique socio- économique de la wilaya et par une déclaration du Secrétaire fédéral de l’UPR, Mohamed Ould Mrabih Ould Abidine.

Dans son intervention, ce dernier a exprimé, entre autres, sa fierté d’appartenir à l’UPR avant de s’appesantir sur les acquis politiques de ce grand parti notamment dans les domaines de l’unité nationale et de la sécurité du pays. A ce sujet, il souligna la fierté ressentie par tous les mauritaniens à l’occasion du défilé militaire du 25 novembre 2011 commémorant le 51 anniversaire de la création des forces armées nationales.

"Les équipements présentés et la modernisation des forces armées ont coûté beaucoup plus que les 50 millions de dollars autour desquels certains pans désœuvrés de l'opposition ne cessent de jacasser", dira-t-il. Enfin, il évoqua les grandes lignes du plan d'urgence "Emel 2012" visant à contrecarrer le déficit pluviométrique enregistré cette année.

La restitution des travaux des 6 commissions faite par leurs présidents a été le clou de l’événement. Rien a été laissé au hasard (Santé et Tic, Eau et Electricité, Développement rural, Urbanisme et Désenclavement, Education et Culture, Jeunesse, AGR et Société civile). Les rapports étaient riches, précis et pertinents. Les participants ont vivement apprécié le colossal travail abattu en si peu de temps.

Le diagnostic fait dans tous les domaines fait ressortir de sérieux problèmes socio-économiques qu’il convient de résoudre rapidement en concertation avec les pouvoirs publics, les opérateurs économiques privés, les cadres et les populations de la wilaya.

C’est ce défi que l’initiative « Ensemble pour le développement de la wilaya de l’Inchiri » entend coûte que coûte relever. La rencontre de Demane qui a été une réussite sur tous les plans - cadre naturel agréable, organisation impeccable, affluence record et travaux fructueux - donne, sans aucun doute, une impulsion concrète à l’initiative « Ensemble pour le Développement de l’Inchiri ».

Comme lors de la première rencontre de Bénichab, des personnalités ont pris certains engagements en faveur de la wilaya et de ses populations (Enseignement primaire gratuit pour les orphelins, concours annuels primés de récitation du Saint Coran et Medeh du prophète). Il s'agit notamment de Mohmed Yahya Ould El Khaless, Directeur Général de l’École privée Bilal El Welyy et de Mohamed Salem Ould Bettah, homme d'affaires.

A la fin des travaux, les participants ont exprimé leurs remerciements à l’encadrement de la rencontre, des personnalités du microcosme politique national à l’image de l’ancien ministre de la Communication, Mohamed Abdallahi Ould Boukhari, du journaliste Ahmed Ould Yacoub et de bien d’autres cadres qui ont largement contribué au succès de cet événement qui sera gravé pendant longtemps dans la mémoire des inchirois.


www.cridem.org


Source :
RIM24 (Mauritanie)

mardi 29 novembre 2011

Rosso : Retour de 200 rapatriés mauritaniens du Sénégal.




La ville de Rosso, sur la frontière avec le Sénégal, a accueilli, ce matin 29 novembre 2011, 23 familles, composées de 127 personnes parmi les mauritaniens qui étaient refugiés au Sénégal suite aux événements de 1989.

A l’arrivée, les rapatriés ont été installés dans quatre centres d’accueil au niveau de Rosso et sur le long de l’axe Rosso-Nouakchott.

Ce contingent entre dans le cadre de l’opération de retour volontaire à leur pays des 5000 refugiés mauritaniens qui étaient (officiellement) les seuls à rester au Sénégal. Un chiffre, pour autant contesté par les organisations des droits de l’homme qui le revoient en hausse.

A l’accueil des refugiés, il y avaient l’adjoint au Wali de Trarza Mohamed Abdellahi Essaoudi Ould Tah, le Hakem de Rosso, Mohamed Lemine Ould Azizi et le Secrétaire général des l'Agence Nationale d'Appui et d'Insertion des Réfugiés (ANAIR), Ba Bocar Soulé, et de nombreux proches de ces ex-refugiés.





Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna : à Boghé 51éme Anniversaire de l’indépendance


Le Hakem de Boghé Mr Ahmedna Ould Sidi Bah en compagnie du colonel du Bataillon No 71 de la 7éme Région Militaire a présidé à Boghé ce 28 novembre 2011, la cérémonie de levée de couleurs en présence du Maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, du Secrétaire Général de la Mairie de Boghé Mr Diakité Abdoulaye, Sy Sidi Hamady (conseiller à la mairie), l’inspecteur départemental de la jeunesse Bakary Simaka.

Vers 9heures, le hakem de Boghé à ses cotés le commandant du bataillon arrivent pour donner le coup d’envoi de cet événement. Les militaires salués par la population ont défilé comme d’habitude aux yeux de tout le monde.

Une foule immense s’est rangée des deux cotés de la place de l’indépendance, quelques drapeaux verts à croissant et étoile d’or claquent au vent. En face de la tribune, l’officier responsable du défilé militaire parlemente avec les soldats, des marches entraînantes, les élèves de l’école M’Balladji font retentir le chant de l’hymne nationale, tout le monde se lève, écoute en silence et regarde la montée rapide du drapeau qui vole dans sa trajectoire initiale.

Etaient présents aussi à cette journée importante des cadres de la Moughataa de Boghé et chefs de services de l’administration : Mr Ousmane Touré dit Baba Touré, chef centre d’Aleg, des notables de la ville de Boghé, l’iman de la grande mosquée de Boghé Dow, Ngaidé Abdrahmane Hamath dit Baba Dia (président sous section de L’UPR), Ndongo Dahirou (coordinateur départemental du parti MPR), le Médecin chef de CSB Mr Ahmed Chérif, le responsable crédit agricole Mr Nagi, L’ANAIR représenté par M’baye (l’antenne sociale de Boghé) Madame Ba Aissata Souleymane, Mariam Dia (la condition féminine et petite enfance) et le doyen Chouwen ould Yetma.

Rappelons que cette année, l’absence totale d’allocutions, une autre pancarte sous forme de banderole ‘exprimant le mécontentement des enseignants qui sont omis dans la commission nationale pour les états généreux de l’enseignement. Vers dix plus, Les militaires du bataillon se retirent après le défilé. Place alors aux nombreux jeux d’enfants. Des cadeaux financés par la mairie de Boghé.

Ils étaient là, tous à attendre ce moment, ces enfants qui tout à l’heure avaient applaudis au passage de l’armée vont eux aussi marquer l’événement. Des séries de différents jeux d’enfants (course des œufs avec cuillères à la bouche, cours des sacs, jeux de foulard yeux bandés, le jeu le plus préféré des enfants). Les enfants sont repartis pleins de cadeaux.

On peut apercevoir de loin les deux banderoles ; « la Commune de Boghé en partenariat avec World Vision va célébrer le 51 éme anniversaire de l’indépendance ».

Cet après midi il y’aura un match de Foot Ball (sélection de Boghé Dow et Escale) contre la sélection (Touldé et Nioly) un trophée va sanctionner la fin de cette rencontre sportive, la nuit sera populaire (les Griots, Soubalbes, Jaguar, les rappeurs vont tenir haleine les nombreux spectateurs du département).

La présence remarquable des membres de l’association des anciens militaires et retraités de l’armée étaient là, présents avec le banderole inscrit noir sur blanc : « l’association des anciens militaires et retraités de l’armée nationale section de Boghé » conduit par le président : le capitaine à la retraite Sow Ibrahim, son secrétaire général Mr Maham Ahmedo et tous les membres du bureau section de Boghé.

Et hier soir, les enfants attendaient la retraite aux flambeaux, qui était pour ces derniers le feu d’artifice qui illuminera leur souvenir d’enfance mais ça n’a pas eu lieu, peut être en 2012 ?

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Au Brakna le Véridique.

lundi 28 novembre 2011

Brakna-Sud : Tawassoul à la conquête de l’électorat




Une mission du Rassemblement pour la Réforme et le Développement (Tawassoul) comprenant MM. Abdoulaye Diakité et Alassane Sidi Wane, respectivement Secrétaire général et membre de la section de Tevragh Zeïna du parti, a sillonné plusieurs localités du Sud du Brakna dont notamment Mbagne, Haïmdatt, Bababé, Abdalla Djéri, Zem-Zem et Boghé.

A l’étape de Boghé, la réunion s’est tenue dimanche en début de soirée, dans les locaux du siège du parti, en présence de M. Diop Amadou Alassane, responsable de la section et des dizaines de militants et sympathisants.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Bamba O. Abdallahi, M. Abdoulaye Diakité a pris la parole pour remercier les militants « qui ont sacrifié leur temps précieux pour répondre à l’appel du parti » avant d’indiquer qu’il s’agit d’une visite de prise de contact et d’explication des positions de Tawassoul sur les grandes questions de l’heure.

« Ce parti a été fondé en 2008 dans un contexte marqué par le pourrissement de la scène politique nationale pour servir d’alternative face aux multiples défis qui nous interpellent ! », lance le secrétaire général de Tawassoul.

Poursuivant, M. Diakité a expliqué les grands principes qui fondent le parti de Jamil O. Mansour : le référentiel islamique de la société qui fait du Coran et de la Sunna des sources fondamentales du droit mais prône un Islam modéré loin de l’extrémisme, l’unité nationale basé sur l’appartenance commune de toutes les composantes ethniques à l’Islam et la reconnaissance de la démocratie, du pluralisme et de l’alternance pacifique au pouvoir comme des choix stratégiques irréversibles.

Pour mettre en harmonie ces principes sacro-saints avec les actes concrets, Abdoulaye Diakité (qui est un natif du terroir a donné comme exemples « le rôle joué par Tawassoul dans le règlement de la crise qui a opposé l’an dernier les deux syndicats estudiantins, la composition du bureau exécutif qui reflète la diversité ethnique du pays et les multiples interventions courageuses du président du parti (qui est aussi député) à l’Assemblée nationale où il a dénoncé vigoureusement l’enrôlement discriminatoire illustré par la composition même de la commission nationale et des commissions départementales ».

Pour ce responsable de l’unique parti d’obédience islamiste modéré en Mauritanie, « il ne peut en être autrement car l’Islam est une religion de justice et d’égalité qui a un projet de société qui implique tous les domaines (économie, société, politique, éducation, santé) et réfute le mensonge et la démagogie ».

Quant au dialogue national qui a réuni autour de la même table, la majorité présidentielle et certains partis d’opposition, le SG parle de « la montagne qui a accouché d’une souris » car « les questions les plus brûlantes de l’heure ont été esquivées telles que l’indépendance de la justice, l’enrôlement et les garanties de transparence des élections ».

Cette mission qui intervient à quelques mois des prochaines échéances municipales et législatives est interprétée comme une opération de séduction en direction de l’électorat de la vallée où les thèses du parti ont une faible audience. Sur ce M. Diakité a déjà annoncé la couleur en lançant : « les populations du Fouta n’ont aucune raison d’avoir peur de l’islam car la 1ère révolution islamique s’y est produite en 1776 sous l’instigation de Thierno Souleymane Ball et Abdel Kader Kane ouvrant l’ère des Almamy ».

Dia Abdoulaye

SOS Esclaves sensibilise à Atar sur les droits des femmes.



L’organisation des droits humains SOS Esclaves poursuit dans le cadre du projet FAM qu’elle met en œuvre avec d’autres organisations non gouvenementales sa campagne de vulgarisation et d’explication des dispositions légales relatives aux droits des femmes en Mauritanie.

Dans ce cadre, une mission de l’organisation a tenu à Atar le 24 novembre dernier une importante réunion au siège de l’organisation. Plusieurs centaines de femmes dont la représentante régionale du ministère de la famille et de l’enfant et la maire adjoint de la commune d’Atar ont pris part à cette rencontre.

Intervenant à cette occasion, Madame Aicha Fall ; coordinatrice du projet FAM pour SOS Esclaves a expliqué l’objectif de la mission qu’elle conduit et a présenté le manuel contenant les dispositions légales inspirées de la Constitution de la République Islamique de Mauritanie, du Code du Statut Personnel et des Traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie liés aux droits de l’homme.

Avant cela, les membres de la mission ont rencontré les autorités administratives notamment le Wali de l’Adrar et le Hakem d’Atar et les responsables de quelques établissements scolaires comme le lycée, le collège et l’école 1 de la ville.

L’avocat Me Bah qui accompagnait la mission de SOS Esclaves a entrepris des consultations judiciaires sur plusieurs cas pour permettre aux femmes victimes de formes d’injustice de savoir quelles voies de recours peuvent- elles entreprendre pour recouvrer leurs droits.


Source :
Le Calame (Mauritanie

Administration: Le gouverneur de Rosso délivre un document sensible et dit ne jamais se souvenir de cette délivrance !




Cette scène inimaginable s’est déroulée dans la région du Trarza, notamment à Rosso ; suite à une autorisation faite par le gouverneur de Rosso qui autorise des villageois à creuser un canal pour irriguer leurs champs, un rixe a failli surgir entre deux villages voisins.

En effet, ce canal d’irrigation en question passe dans un village voisin, et du coup met en péril les habitations, les habitants et leurs troupeaux.

Et lorsque ces victimes sont parti à la capitale régionale demander des explications sur cette autorisation plus que ambiguë, le gouverneur leur répond simplement qu’il a oublié si c’est lui qui a fait cette autorisation ; et pourtant le cachet du gouverneur est plus que visible.

Comment peut-on expliquer, ce manque de responsabilité émanant d’un administrateur d’une région ? Comment peut-on délivrer une autorisation aussi sensible sans avoir une copie de cette autorisation ?

Cette situation dénote le mépris et le manque de responsabilité quand il s’agit de traiter des affaires concernant les populations noires de cette zone ; pourtant cette autorisation a failli occasionner une querelle entre des villages et perturber la paix qui régnait dans cette zone.

Cette irresponsabilité a conduit la perte des terres de beaucoup de villages au niveau de la vallée, et a fait perdurer l’impunité dans cette zone. Ces manquements sont inacceptables !! Aziz doit nommer des administrateurs responsables capables de gérer les problèmes que rencontrent les populations au lieu d’attiser la haine entre eux !!!

www.cridem.org


Source :
fulfulde

Mauritanie : Commémoration à Inal du massacre de 28 soldats négro-mauritaniens




Un convoi composé de 20 véhicules 4x4, comprenant le Dr Outouma Soumaré, président du parti de l’Avant-garde nationale, des représentants du parti PLEJ qui assure la présidence actuelle de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), des représentants du parti MPR du député Kane Hamidou Baba, des activistes du mouvement des FLAM, Biram Ould Abeïdi, président d’IRA-Mauritanie, plusieurs militants des droits de l’homme, est en route pour Inal.

Ces politiques veulent commémorer le massacre perpétré dans la nuit du 27 au 28 novembre 1991 à Inal de 28 militaires négro-mauritaniens sous le régime du dictateur Maaouiya Ould Taya.

Selon un journaliste accompagnant la caravane, les éléments du Groupement Général pour la Sécurité Routière (GGSR) ont soumis les 20 véhicules et leurs occupants à un contrôle systématique bloquant le mouvement du convoi pendant plus de deux heures.

Les éléments du GGSR ont expliqué que les voitures ont été arrêtées pour défaut de visite technique et certains passagers pour absence de pièces d'identité. Les commémorateurs se sont par la suite dirigés vers Inal. Des instructions ont été données aux unités du GGSR à ce qu’il n’y ait plus d’autres embuches sur la route.

« Quelles que soient les intentions des initiateurs de cette caravane, la communauté nationale entière s’accorde à reconnaître que c’est bien le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a pris la décision historique et courageuse de résoudre des questions humanitaires nées de deux décennies de dictature et d’injustice. Le retour organisé de plus de 25.000 déportés négro-mauritaniens et le règlement du passif humanitaire. Cela ne s’oublie pas.

Par sa présence à la Grande Prière de Kaédi à côté de tous les imams de la Vallée et du reste du pays, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz avait convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décades d’injustice.

Par son règlement définitif du passif humanitaire, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz offre aujourd’hui l’occasion pour la Mauritanie de s’ériger en exemple, d’être fière de sa diversité et d’accroître son rayonnement sur le plan international » précise Mohamed Ould El Kory, coordinateur de la Commission Politique de l’UPR (parti au pouvoir en Mauritanie) et directeur de la communication à l’ANAIR.


www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24

dimanche 27 novembre 2011

Brakna : 2,8 millions d’ouguiyas emportés par un gérant de boutique « Tadamoun »




Le gérant de la boutique "Tadamoun" de la localité de Bougweidim de la moughtata de M’Bagne a disparu depuis 48 heures , après avoir emporté 2,8 millions d’ouguiyas de fonds de cette boutique , a appris ANI de source informée.

De nombreuses escroquerie ont été mises à jour, ces derniers temps, par les services de contrôle de l’opération « Tadamoun », notamment à Aoujeft et à Atar, où des gérant ont été sommés de rembourser les fonds détournés.

Une nouvelle structure de contrôle vient d’être mise en service par l’opération Tadamoun pour mettre un terme aux malversations et autres activités frauduleuse



Source :
ANI (Mauritanie)

Après un arrêt de plus de quatre heures, le convoi a repris le chemin pour Inal




Le convoi des militants des droits de l’homme conduit par IRA Mauritanie en direction d’Inal, après un arrêt de plus de quatre heures de temps a à 40 kilomètres de Nouakchott sur l’axe de Nouadhibou, a repris le chemin, vient de nous annoncer notre reporter.

Le convoi qui a quitté la capitale mauritanienne tôt ce dimanche 27 novembre a été arrêté a 40 kilomètres à la sortie de la ville par des éléments du GGSR pour vérification d’identité.

Selon notre reporter présent sur les lieux, le président de IRA Mauritanie, Birame Ould Dah Ould Abeid n’était pas muni de sa pièce d’identité. Toujours selon notre reporter, cette pièce lui a été acheminée de Nouakchott. Il y a eu quelques éclats de voix entre militants et forces de l’ordre.

Birame Ould dah Ould Abeid qui se trouve entre les mains des éléments du GGSR a demandé aux passagers du convoi de rester sur les lieux (a 40KM) de Nouakchott et d’y observer le recueillement qui était prévu a Inal.

Finalement, le convoi a été autorisé a continuer sa route vers Inal. Les militants des droits de l’homme y trouveront le sénateur de Mbout, Youssouf Sylla et Mohmadou Sy, l’auteur du livre témoignage « l’enfer d’Inal.» Des militants des droits de l’homme en provenance de Nouadhibou seraient également en route pour Inal

Cette caravane avait pour but de camper une nuit a Inal environ 450 kilomètres de Nouakchott, en souvenir de 28 militaires negro-mauritaniens qui y ont été pendus en 1990 à la veille de la célébration de l’indépendance nationale.



cridem

La caravane d’Inal stoppée au PK 35 sur l’axe NDB par des éléments du GGSR.





Une colonne de 5 véhicules du groupement général de surveillance routière (GGSR) continue à bloquer la caravane des militants de droits humains à destination d’Inal au niveau PK 35 sur l’axe NDB.

Selon un journaliste de l’ANI accompagnant la caravane d’Inal, les éléments du GGSR ont soumis les 20 véhicules et leurs occupants à un contrôle systématique, après avoir isolé Biram Ould Dah du reste des voyageurs et saisi des appareils photos.

Cette caravane de 20 véhicules composée de militants de droits de l’homme devrait se rendre à Inal où ses initiateurs entendent célébrer le souvenir du martyr de 28 militaires négro-mauritaniens tués, le 28 novembre 1991 dans le cadre d’une opération d’épuration ethnique conduite sous le régime de Maouiya Ould Taya.



Source :
ANI (Mauritanie)

Nouadhibou : bagarre entre deux parlementaires




Une bagarre a opposé, hier, le député de la ville de Nouadhibou Kassem Ould Bellaly contre le sénateur de ladite ville, Mohamed Ould Beibou,lors de la cérémonie commémorative de la fête nationale de l'armée, renseigne une source bien informée à Alakhbar.

Une dispute entre les deux hommes à propos de la priorité d'assise sur la première chaise réservée aux élus locaux, était à l'origine de l'échauffourée entre le député et le sénateur.

Source :
Alakhbar (Mauritanie)

samedi 26 novembre 2011

Boghe : Célébration de la fête nationale des forces armées



le 71ème bataillon basé à Boghé joue sa partition.


Les éléments du bataillon N° 71 de la 7ème région militaire commandé par le Lieutenant Colonel Bakar O Bouceîf ont, à l’instar des autres forces armées et de sécurité du pays commémoré le 48ème anniversaire marquant la création de ces corps dans notre pays.

C’est à 8 H 50 minutes que la cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée sous la présidence du commandant de la base militaire qui avait à ses côtés, Ahmedna O Sidi Bah, Hakem de la Moughata’a de Boghé.

On notait également la présence de madame Coumba Samba Niang, 1ère adjointe au maire (représentant le maire absent) ainsi que le commissaire de police, le commandant de Brigade, le chef de la subdivision départementale de la garde et le représentant des Anciens combattant, M. Hamet Boye.

Après avoir passé en revue un détachement du corps de l’armée nationale, sur fond de la musique des forces armées, deux officiers de ce bataillon ont procédé à la levée des couleurs. La cérémonie qui était très sobre a duré environ 5 minutes. Après la cérémonie de levée des couleurs, les invités d’honneur ont eu droit à un Cocktail sous un hangar. A cette occasion, le commandant de la base a fait une brève déclaration en arabe dans laquelle, il a évoqué le rôle de l’armée de façon générale qui dit-il « consiste à défendre le territoire national et assurer sa sécurité ».

« Il a félicité l’armée nationale» avant d’indiquer que « l’armée ne s’intéresse pas à la chose politique ». Pour sa part, le Hakem a quant à lui aussi félicité les forces armées et salué le rôle qu’elles jouent dans la défense et le développement du pays. Il a souhaité plein succès à cette institution dans ses missions. Il faut noter que durant les évènements de 1989/1991/1992, des éléments ayant servi dans bataillon ont participé aux exactions et aux tueries qui ont visé directement la communauté Négro-africaine.

Jules Diop
Cp Brakna de l’Eveil Hebdo

vendredi 25 novembre 2011

La commune de Boghé est désormais membre de l’AIMF.




La commune de Boghé a été admise en qualité de membre associé au sein de l’Association Internationale des Maires Francophones, lors de la 31ème Assemblée Générale, tenue le 25 et 26 octobre 2011, à Erevan en Arménie.

La décision de l’AIMF d’admettre la ville de Boghé au sein de l’organisation qui regroupe des élus de l’espace francophone a été notifiée au maire de la commune de Boghé, M. Adama Moussa Bâ par son collègue, M. Ahmed O Hamza, président de l’Association des Maires de Mauritanie, également président de la Communauté Urbaine de Nouakchott au nom de l’AIMF. La nouvelle a été bien accueillie par les élus locaux et les populations.

Cette adhésion ouvre beaucoup de perspectives en termes d’opportunité en matière de développement local au profit de la commune de Boghé qui avait grandement besoin de ce parrainage pour nouer des relations partenariales avec les collectivités locales de l’espace francophone.

Le dynamisme de la commune et la diaspora de celle-ci ainsi que le plaidoyer du président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, M. Ahmed O Hamza ont pesé de tout leur poids pour convaincre l’AIMF à accepter la demande d’adhésion de Boghé. Nous disons encore merci au Maire de la commune de Boghé et toute l’équipe qui l’entoure pour avoir réussi à faire adhérer la commune au sein de cette organisation.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna

Enrôlement: Où est passé le cadi de Boghé ?!




L'enrôlement objet de toutes protestations çà et là à travers le territoire national connaît une amélioration sensible dans ses procédures. Il n'empêche que malgré ces améliorations, des citoyens continuent de souffrir de la procédure impliquant la production d'un certificat de décès des parents dans le cas où ils ne sont pas vivants.

Le reporter du journal s'est rendu à Boghé, au Centre d'Accueil des Citoyens (CAC) dirigé par Mohamed Teyib Mohamed Lemine Sid'Ahmed, pour s'enquérir de la situation. Centre d'Accueil des Citoyens, il est 10 heurs 30 minutes quand nous posons pieds. A l'entrée du bâtiment, un jeune visage dégoulinant de sueur, un vieillard rachitique et malade (82 ans) entre les bras, arpente une à une les marches à pas lent, pour le faire enrôler. Le garçon est l'un des fils.

Il ne peut s'enrôler avant ses parents. A l'en croire, il vient de débarquer en provenance de Kigali (Rwanda) pour se faire enrôler.

" Je pensais que c'était simple mais quand je suis venu, il m'a été signifié que mon âge ne me permettais pas de m'enrôler faute des 45 ans requis. Pourtant j'ai ma carte d'identité, mon acte de naissance et la copie de mon RANVEC. Malgré tout je ne peux pas m'enrôler tant que mes parents sont vivants et qu'ils ne sont pas enrôlés. Voilà pourquoi j'ai décidé de transporter mon père pour l'enrôler. L'opération n'est pas simple et la procédure est fastidieuse surtout qu'étant à l'étranger nous n'avons pas toujours les bonnes informations sur la question. J'ai 4 frères qui sont éparpillés entre les Etats-Unis et l'Europe.

Mint Koueïbir se plaint pour sa part de l'absence du cadi pour l'acte de décès de sa mère qu'elle doit impérativement produire si elle veut s'enrôler. Ils sont nombreux à se plaindre de l'absence du cadi et sur lequel d'ailleurs ils n'ont aucune information. Mais selon de source bien informée, le cadi titulaire est en congé. Son intérim est assuré par un autre cadi qui ne serait jamais sur place alors qu'il est aperçu souvent, semble t-il, déambulant au marché central de Boghé.

Vrai ou faux, cette situation fâche les citoyens demandeurs d'actes de décès pour lesquels ils doivent déjà déployer tous les efforts pour fournir un acte de naissance dans un pays où l'état civil est d'histoire toute récente (1998). Des demandes faites dans les règles de la procédure et signées par le hakem de la moughataa, Mohamed Lemine Ould Ahmedna, après vérification des documents produits.

Signalons au passage, que le bureau du hakem que nous avons visité, ne désemplit pas de demandeurs qu'il reçoit à tour de rôle toute la journée. Malgré cette promptitude à ne pas faire souffrir les citoyens, la chaîne est grippée dans sa procédure par la justice représentée par un cadi insouciant même s'il n'assure que l'intérim.

Au Centre d'Accueil des Citoyens, l'ambiance est bon enfant. Chaque jour l'équipe d'enrôlement enregistre entre 60 à 80 personnes si l'on en croît un agent d'enrôlement interrogé sur place. Des fois, ajoute t-il, l'enregistrement peut aller jusqu'à 100 ou plus. Contrairement à beaucoup de centres d'enrôlement, celui de Boghé dirigé par Mohamed Teyib Mohamed Lemine Sid'Ahmed ne désemplit pas de monde durant les jours de travail. Chaque matin ils sont nombreux, les citoyens qui prennent d'assaut très tôt, les locaux de l'Instance Départementale d'Enrôlement des Populations (IDEP).

C'est elle qui fournit le Numéro Unique de la Commission (NUC), le Numéro National d'Identification (NNI) et le Numéro Unique de la Demande (NUD). Des étapes suivies de manière pointilleuse pour l'enrôlement des citoyens. Toute une équipe qui semble veiller au grain sans désemparer, donnant des informations sur la procédure par-ci ou toute autre information sur interpellation des candidats à l'enrôlement par-là.

Pour les réfugiés, c'est tous les mercredis qu'ils sont accueillis et enrôlés sans difficulté puisqu'ils sont déjà répertoriés. Mieux, l'ANAIR qui a en charge leur gestion, donne 4000 ouguiyas par jour à chaque famille pour les frais inhérents à l'enrôlement.

L'organisation du centre, son accueil, la grande courtoisie du chef de centre, son sens de l'écoute et la disponibilité de l'équipe d'enrôlement semblent avoir eu raison, du moins une bonne partie de l'opinion locale, des réticences à l'enrôlement.

Tout au plus se plaint-on ici, si l'on en croît les langues fourchues, du retard pris pour le paiement des indemnités des agents d'enrôlement. Il semble que cela dure depuis six mois. Comprenne qui pourra cette situation, alors que cette opération d'enrôlement biométrique bénéficie d'une enveloppe financière de 17 millions 800 mille euros.

Moussa Diop




Source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 24 novembre 2011

Déclaration / Abdoulaye djimmé Diaw , Maire de Tokomadji




«Il serait souhaitable que toutes les composantes de la Mauritanie soient du voyage d’Inal ».

Le 28 novembre, la Mauritanie célébrera le 51emme anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. La dimension symbolique de cet anniversaire s’était trouvée ternie par des exécutions extrajudiciaires dont ont été victimes les noirs mauritaniens.

En effet, le 28 novembre 1991, 28 soldats mauritaniens noirs ont été froidement assassinés par leurs frères d’armes, poussant ainsi la bêtise humaine à son paroxysme. Il faut le regretter et le condamner. Nous nous sommes mobilisés autour de toutes les causes pour la défense des droits et des libertés. Nous nous mettons aujourd’hui aux cotés des familles et des victimes pour que l’oubli ne s’installe.

Il faut se réjouir du changement politique qui, aujourd’hui, nous permet de manifester notre solidarité auprès des victimes de toutes les injustices, ce qui n’était pas possible il y a quelques années.

Pour donner sens et suite politique à la prière de Kaédi, nous devons nous engouffrer dans cette brèche pour l’expression des droits et des libertés et soutenir le changement qui le permet. Le voyage des défenseurs des droits de l’homme pour Inal aurait gagné d’avantage en solidarité si les pouvoirs publics avaient été du convoi ou alors manifester leur sympathie en accueillant les manifestants lors de leur retour. Il serait aussi souhaitable que toutes les composantes de la Mauritanie soient de ce voyage.

En tout état de cause, nous espérons que cette manifestation, qui est une première, connaîtra la reconnaissance du peuple mauritanien dans son ensemble. Nous espérons surtout que les questions, objet du voyage, connaîtrons bientôt un épilogue heureux par un règlement définitif.


www.cridem.org


Source :
Cridem