mardi 25 octobre 2011

Formation Professionnelle/ Démarrage des activités au CFPP de Tidjikja




Le Centre de Formation et Perfectionnement Professionnels vient de procéder au démarrage de ses activités au titre de l'année scolaire 2011-2012 avec l'organisation d'un concours destiné au recrutement de 40 stagiaires. Ces derniers suivront des cours en couture et taillage de pierre. L'ouverture de ces deux sections cette année permettra de varier l'offre au niveau du CFPP de Tidjikja qui a déjà à son actifs 28 stagiaires en électricité bâtiment, 24 stagiaires en soudure, 24 stagiaires en plomberie, 18 stagiaires en menuiserie et 15 stagiaires en maçonnerie.
Plus de 80 candidats ( dont 2/3 sont des femmes) ayant le niveau du brevet ont participé au concours et leurs copies ont été acheminées à Nouakchott pour la correction.
Pour ce qui est des stagiaires de l'année dernière seuls 13 sur 120 ont été recalés; certains pour non participation aux examens, d'autres pour résultats insuffisants.
D'autre part, il convient de préciser que le projet tables bancs est à son terme avec la livraison par le Centre à la Direction Régionale de l'Éducation et la Formation Professionnelle de 1100 Tables selon Mohamed Ould Mabrouk directeur du CFPP de Tidjikja.
Un nouveau projet dénommé PALAM sera exécuté par le Centre de Formation Professionnelle de Tidjikja les jours à venir. Financé par la banque Islamique ce projet dont l'objectif est de lutter contre la pauvreté, s'occupera de la formation mobile dans la zone rurale selon les besoins exprimés par les populations bénéficiaires.
Enfin malgré les changements qualitatifs intervenus au niveau du CFPP de Tidjikja , son Directeur continue à penser que beaucoup de choses restent encore à faire.
Mohamed Ould Mabrouk déplore l'inexistence d'un personnel d'encadrement qualifié, l'absence d'équipement et de matière d'œuvre pour les nouvelles filières( couture, taillage des pierres) et l'inexistence d'un centre d'accueil pour la prise en charge des stagiaires des autres localités du Tagant à défaut de d'avoir des moyens de transport pour la formation mobile.
khalil sow
khalil1965@yahoo.fr

Tasiast: les employés du laboratoire subissent des analyses régulières


Le service de la communication de Tasisat, a fait un dément aux informations relatives à un danger dont les employés du laboratoire de la société font objet.

Un communiqué du service de communication de Tsaiast estime que ''ces accusations fallacieuses" veulent porter un préjudice à l'image de la société.

La société a cependant affirmé que la santé des travailleurs constitue pour elle une grande priorité.

"Il y a une possibilité d'atteinte par le plomb dans la salle à fourres, mais les employés qui accèdent à cette salle, subissent chaque 6 mois des analyses médicales pour faire garder un taux normal du plomb dans le sang" a précisé Tasiast.

"La société mène aussi des analyses médicales, chaque année, pour préciser le taux de mercure dans le sang, selon le communiqué.

Le communiqué a indiqué que tous les employés du laboratoire subissent, d'une manière continuelle, des analyses médicales, en vue de garantir les critères sanitaires internationaux.

ALAKHBAR

Bababé : Lancement de la 2ème phase du Projet/ « Mobilisation des Ressources en Eau de Seeno Kuna »




L’Ong EGIRE et le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) ont procédé ensemble le mercredi 16 octobre, au lancement officiel du projet « Consolidation des Acquis à Seeno Kuna » qui s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux projet intitulé « Mobilisation des Ressources en Eau Souterraines et de Surface» qui a été déjà réalisé au bénéfice des populations rapatriées de la localité en question.

La cérémonie de lacement, s’est déroulée en présence des notables, femmes et jeunes du village de Seeno Kuna (peuplé de Peulh) et de Médina (peuplée de Haratines). La cérémonie de démarrage du projet MRESK a été rehaussée par la présence de deux hauts cadres du PNUD, à savoir : MM. Bâ Amadou et Aliou Wagué, respectivement Responsable des Projets et Chargé de l’Evaluation au sein de l’organisme Onusien basé en Mauritanie.

Ce projet vital a permis aux villageois de Seeno Kuna de bénéficier d’une adduction en eau potable (APE). La pompe à motricité humaine d’un ancien forage a été remplacée par une pompe solaire qui a permis de tripler la capacité de pompage du forage.

Elle est alors passée de 4 à 15 Mètres Cubes desservant une population d’environ 1500 habitants (rapatriés et populations d’accueil confondus). S’y ajoute, la construction d’un château d’eau d’une capacité de 15 mètres cubes et de deux bornes fontaines de 4 robinets chacune. Une borne fontaine implantée dans la localité voisine de Médina et l’autre dans le village des rapatriés. Ces infrastructures hydrauliques ont offert trois emplois aux villageois (un fontainier et deux gérantes de BF).

Le prix du bidon de 20 litres est ainsi passé de 20 Um avant la réalisation de l’APE à 5 Um après la mise en service de l’ouvrage ont affirmé les villageois. Pour rappel, ce projet « MRESK » a émergé à partir de l’initiative personnelle de M. Diagana Bassirou, Expert des questions de l’eau et ancien directeur du Centre Nationale des Ressources en Eau qui a pris sa retraite et aujourd’hui devenu Consultant international.

L’Ingénieur des Eaux a eu l’inspiration géniale lors d’un de ses nombreux aller-retour entre Nouakchott et Kaédi d’aménager une ancienne carrière (zone d’emprunt) en un bassin de rétention des eaux pluviales pour être exploité à des fins agropastorales par les populations rapatriées de Seeno Kuna. Le projet prendra alors corps grâce à l’appui du PNUD apporté à la proposition de l’Ong EGIRE de procéder au surcreusement de la carrière pour le stockage des eaux de pluie.

Aujourd’hui le surcreusement du bassin a permis l’augmentation de la capacité de stockage des eaux pluviales qui passe ainsi de 6 millions de M3 à 11.250 mètres cubes selon le responsable M. Diagana. Le bassin est entouré d’une clôture grillagée mais qui ne satisfait pas les populations selon le gardien du bassin qui l’a fait savoir de vive voix aux experts Onusiens.

L’eau du bassin est utilisée par les habitants pour la construction de briques en banco, pour les activités maraîchères et pour abreuver les animaux sur place évitant ainsi de longs trajets du bétail vers le fleuve. Maintenant, avec le surcreusement du bassin, l’eau pluviale peut y stagner de l’hivernage jusqu’au mois de Mai de l’année suivante alors qu’auparavant, l’eau n’y pouvait rester au-delà du mois de janvier ont confié les populations.

L’ouvrage a contribué à stabiliser le bétail à Seeno Kuna et réduit considérablement la divagation des animaux du village dans les champs selon les bénéficiaires. A l’occasion du démarrage de la 2ème phase du projet, le président de l’Ong Environnement Gestion Intégré Ressource Eau (EGIRE), M. Diagana Bassirou a retracé l’historique du projet avant d’insister sur l’importance de l’eau et les rapports intimes qui lient celle-là à la femme.

Il a détaillé le contenu des actions de la 2ème phase du projet, qui, outre le renforcement de la clôture avec du fil barbelé comporte un reboisement d’arbres autour du bassin, deux sessions de formation consacrées, l’une aux différents aspects du Genre/Eau qui sera animée par Mme. Sy née Aîssata Niang, consultante et l’autre sur l’agriculture hors sol qui sera animée par M. Barro Bechir, agronome à la retraite.

M. Bâ Amadou a particulièrement insisté auprès de ses partenaires afin que ceux-ci renforcent la clôture du bassin pour éviter l’infiltration clandestine d’animaux. Il a exhorté les bénéficiaires à redoubler d’effort et de travailler en groupe pour achever les travaux du projet avant décembre. Pour son collègue M. Wagué en charge de l’évaluation des projets, il a indiqué que « le PNUD est satisfait de l’exécution du projet qui a été un succès » avant d’ajouter « s’il n y’avait pas succès, il n y’aurait pas consolidation ».

Il n’a pas manqué d’attirer l’attention des bénéficiaires de savoir que ce projet a été réalisé grâce à des fonds du Royaume d’Espagne qui est devenu un partenaire stratégique du PNUD. Il a insisté sur l’importance pour PNUD d’entendre à chaque fois les populations bénéficiaires prononcer le nom de leur bailleur, le Royaume d’Espagne en l’occurrence. Les deux responsables du PNUD ont mis à profit leur passage de quelques heures pour évaluer l’impact du projet sur le vécu quotidien des bénéficiaires.

Ainsi, les avantages, les inconvénients et les contraintes du projet ont été passés au peigne fin avec les populations de Seeno Kuna et de Medina. Sur ces trois points précis, les bénéficiaires tout en exprimant leurs satisfaction quant à la réussite du projet, ont sollicité auprès de leurs partenaires, l’augmentation des capacités de pompage du forage.

Profitant de cette opportunité, les femmes par la voix de Aîssata Dabel Bâ ont salué les retombées positives du projet et demandé le renforcement des capacités de la chaîne de froid solaire installée par l’ANAIR au marché du village. Elle a également posé plusieurs autres problèmes d’ordre sanitaire, agricole, éducatif entre autres. Les habitants de Seeno Kuna ont adressé leurs vifs remerciements à leurs partenaires (PNUD, MDGF, EGIRE, FEM) pour l’investissement grandiose réalisé dans leur localité.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna Quotidien de Nouakchott.

Cridem

L’inspection départementale de Nouadhibou sans véhicule de service.




Selon nos sources, Mohamd Cheikh ould Houeibib, l'iden de Nouadhibou serait parti avec la voiture de service depuis le début du mois, donc quelques jours après les ouvertures des classes, laissant ses collègues inspecteurs sans moyen de transport.

Il semblerait que ces derniers sont très remontés contre lui et contre le système, qui, disent-ils, lui a autorisé à prendre le véhicule de service alors qu'il est en mission commandé ( entendez par là que c'est le parti, UPR qui l'a envoyé en Chine).

Il est libre d'aller en Chine au service du parti mais la voiture devait rester à l'inspection pour les besoins du service nous confie l'inspecteur M. ould A. qui ne comprend pas que d'aucuns puissent considérer des voitures de service comme des propriétés privées.

En tout cas, les commérages vont bon train, d'abord sur le départ de l'inspecteur. Certains ne comprennent pas pourquoi on ne dissocie pas la politique de l'éducation. D'autre part il a eu le toupet d'amener la voiture de l'inspection, pas sûrement en Chine mais quelque part, peut - être entre les mains des autorités ou garées pendant que ces pauvres collègues marchent à pied ou prennent des taxis pour aller d'une école à une autre.

Nous n'avons pas pu nous entretenir avec la nouvelle DREN de cette situation car il semblerait qu'elle était en mission à Boulanouar, le jour où nous sommes venus à la DREN.

Après analyse de la situation,nous pensons que si nous voulons un enseignement de qualité, de bons résultats,il faut du sérieux dans ce que nous faisons, donc un encadrement de qualité. Ces pratiques doivent cesser dans notre pays, il n'y a pas qu'à Nouadhibou que cela se passe. Partout dans la pays c'est la même situation: vous faites de la politique, il vous est permis de tout faire. On se croirait à l'ère Taya!

Ibnou Marwal


Cridem

APP / Coordination Régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour : Déclaration




La Coordination Régionale de la Wilaya du parti Alliance Populaire Progressiste a suivi avec beaucoup d’attention le déroulement des travaux du dialogue national entre une partie de l’opposition (APP - ELWIAM - SAWAB - HAMAM) et tous les partis de la majorité présidentielle.

Lors de sa dernière réunion hebdomadaire élargie aux structures et cadres du parti, la Coordination Régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour du parti APP a analysé profondément les résultats issus de ce dialogue et exprime ce qui suit :

- Ses sincères félicitations à toute les parties participantes à ce dialogue qui ont mis l’intérêt du pays au dessus de toute autre considération ;

- Se félicite des résultats fort satisfaisants obtenus ce qui constitue une avancée notable pour notre pays en vue d’enraciner sa jeune démocratie et demande à toutes les parties notamment le gouvernement de leur mise en application dans les meilleurs délais;

- Félicite le parti et à sa tête le Bureau Exécutif pour son courage politique et sa détermination de sortir le pays de sa crise multiforme par des moyens pacifiques;

- Déclare le soutien indéfectible et sincère de tous les militants du Tiris Zemmour au choix du parti sous la direction du Président Messaoud Ould Boulkheir ;

- Lance un appel à tous les militants de resserrer les rangs autour de leur leader charismatique et patriote le Président Messaoud Ould Boulkheir.

Zouerate, le 23 octobre 2011
La Coordination Régionale

Zoueirat / 1ere phase de l’opération de recensement des quartiers précaires




L’anarchie au rendez-vous.


La première opération du projet d’extension et de modernisation de la ville de Zouerate (commencée depuis le 19 /10/ 2011) bute sur des difficultés dont l’occupation illégale de terrains et de nouvelles constructions.

Cheikh Brahim Ould Cheikh, représentant du bureau d’études (MCG) recruté par la société Iskan (maître d’ouvrage délégué) a indiqué qu’ils ont rencontré beaucoup de difficultés dans la première phase de l’opération (numérotation des habitations.

Il a déclaré que la plus la grande difficulté est de voir chaque famille qui veut multiplier ses baraques, à côté de chaque habitation, il y a une autre personne entrain de construire, ce qui bloque leur travail.

Mesures préventives de l’administration.


Face à cette situation, les autorités administratives ont pris des mesures pour assurer la continuité de l’opération de recensement à savoir la mise en place des équipes des forces de sécurité. Dans ce cadre 15 voitures dont Une de la Snim ont été arrêtées à l’entrée des quartiers précaires, les occupants s’apprêtaient à occuper illégalement de terrains souvent attribuées à des individus.

Le Wali adjoint chargé des affaires administratives, SALL Alassane Ousmane a affirmé à la presse que « l’opération se déroulera dans la transparence et la justice, les autorités n’épargneront aucun effort pour sa continuité, des éléments de la police et de la garde sont sur place pour lutter contre toute nouvelle construction ». Il a appelé les populations à les soutenir, car, dit-il, l’opération est dans leurs intérêts, particulièrement les citoyens pauvres et démunis, souhaitant que ceux-ci comprennent le but de cette opération, la modernisation de la ville.

Quant au hakem, Zein el Abidine ould Cheikh, a précisé que les autorités sont sur le terrain pour faire le constat et voir la situation, aucune action de sabotage de cette première phase ne sera tolérée, poursuivant que cette opération de modernisation de la ville au profit des populations se fera dans l’équité, la justice, loin de l’anarchie.

Djibril Sy
CP/ Tiris Zemmour.

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

lundi 24 octobre 2011

SNES : Communiqué de presse.




L’administration scolaire de la Wilaya du Gorgol ne cesse de s’acharner contre les professeurs du lycée de Djéol. L’année passée, elle s’évertuait à les dissuader d’aller en grève. Pour cela, elle n’avait épargné aucun moyen, des compositions anticipées, à la gendarmerie en passant par les menaces de toutes sortes. Mais en vain ! La détermination des professeurs était inébranlable.

Cette année, la solution, pour cette administration, est apparemment, de déporter les plus militant, selon son appréciation, sans égards, aucun, pour leur statut de syndicaliste! Ce qui constitue une atteinte flagrante à un droit garanti par le statut général de la fonction publique, et par la législation internationale du travail, ratifiée par notre pays.

En effet, à l’ouverture de cette année scolaire, les collègues Dia Ibrahima et Moutagha Wagne ont accepté un compromis avec l’administration qui leur a proposé de quitter Djéol pour Rindiaw.

Mais, grande fut leur surprise, 4 heures de temps après avoir déchargé leurs emplois de temps au collège de Rindiaw, d’apprendre que l’un d’eux, Moutagha Wagne, était réaffecté à Founm Ghleîta, remplacé par un contractuel. Comme pour lui trouver une sorte de bagne, pour chercher à l’humilier.

Drôle de stratégie pour inciter la jeunesse à s’investir dans l’Education ! La question que le collègue Mountagha Wagne se pose aujourd’hui, est de savoir si vraiment il se trouve dans un Etat de droit. L’affectation ainsi que la promotion du personnel enseignant, n’obéît elle pas à une législation et des critères bien définis?

Au SNES,

- Nous condamnons énergiquement ces affectations injustes qui constituent une atteinte grave à la législation du travail,

- Nous demandons aux hautes autorités scolaires du pays de mettre fin immédiatement à cette situation, en rétablissant le collègue Mountagha Wagne dans ses droits,

- Nous appelons les collègues professeurs, où qu’ils se trouvent, à se tenir prêts pour toutes formes d’actions susceptibles de rétablir notre collègue dans ses droits, et d’imposer le respect de l’Enseignant d’une manière générale.

Nouakchott, le 22/10/2011

Le Secrétariat général Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES )

A 053 Ilot L
BP: 5434, Nouakchott –Mauritanie
Tél. 0022245247300

www.cridem.org


Source :
SNES

Aleg : les habitants de la localité de Kraa Essder protestent



image manquante Les habitants de la localité de Kraa Essder ,se sont rassemblés aujourd'hui devant les locaux de la Wilaya pour protester contre une mesure administrative ,qui les empêche de creuser un puit à Bouhdida, située à 20 Km au sud du Brakna.

Le porte parole de manifestants , Youssouf Ould Youssouf, a accusé dans une déclaration à Alakhbar, les autorités publiques de donner des versions contradictoires pour justifier leur position "incompréhensible" ,et prive les habitants de cette localité de s'approvisionner en eau.



AL AKHBAR

CAC de Tidjikja/ Arrêt des opérations d’Enrôlement



Les opérations d’enrôlement sont suspendues au niveau du CAC de Tidjikja depuis trois jours. Une panne d’électricité serait à l’origine de ce désagrément qui commence à perdurer. La cause de cette panne n’a pas encore été décelée malgré les énormes efforts déployés pour y parvenir. La commission départementale chargée de conduire les opérations attend avec impatience qu’une solution soit trouvée pour qu’elle puisse reprendre ses activités.
L’arrêt des opérations d’enrôlement au niveau du CAC de Tidjikja est plus que préjudiciable. Déjà certains candidats à l’enrôlement (surtout pour ceux qui viennent des autres communes) ont commencé à montrer des signes d’impatience pendant que d’autres, gagnés par le découragement, ont préféré tout bonnement s'en aller.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

ATPC : Mini ou Grande révolution des mentalités en marche




C’est en Mars 2009, dans la ville de Rosso que le coup d’envoi du projet ATPC (Assainissement Total Piloté par Communautés) a été donné par les hautes autorités du pays.

Ce projet a pour objectif de lutter contre la défécation à l’air libre (DAL) et à terme de rendre chaque village FDAL, autrement dit de parvenir à la Fin de la Défécation A l’air Libre dans toutes les zones d’interventions. L’exécution du projet est confiée à la Direction de l’Assainissement et le CREPA (Centre Régional d’Eau Potable et d’Assainissement), une Ong sous régionale qui regroupe 14 pays africains.

La Coordination Nationale est assurée le Représentant de CREPA en Mauritanie, M. Habib O Sidi Ali mais la Coordination Régionale du projet au Brakna est confiée à Mariata Abdoulaye Dia, professeur de Sciences Naturelles au Lycée de Boghé et responsable de la Nissa Banque et de l’Ong Malal. L’Unicef, est le principal partenaire qui appui l’ATPC.

De la Défécation A l’air Libre (DAL) à la Fin de la Défécation A L’air Libre (FDAL)

Dans la Wilaya du Brakna, les activités du projet ATPC ont démarré en juillet 2010 dans trois Moughata’a, Boghé (qui a abrité la première phase), puis dans le département de Bababé et celui de M’Bagne. Quelques mois après, la 2ème phase des activités de sensibilisation du projet ATPC ont été étendues à la Moughata’a de Maghta Lahjar et celle d’Aleg (en Avril 2011), la capitale régionale.

Après l’expérience du Trarza et le succès au Brakna, les activités ont été élargies à la Wilaya du Tagant, d’abord, ensuite aux Wilaya de l’Assaba et celle de l’Adrar et tout récemment, la commune de Kaédi. Maintenant, pour quitter le premier état, à savoir la défécation à l’air libre (DAL) vers le second état, la (FDAL), les promoteurs du projet s’appuient sur la méthode participative, la facilitation et rien n’est imposé selon la coordinatrice de l’ATPC au Brakna.

« En suscitant le dégoût et la honte le public cible prend conscience de la gravité de la DAL» a affirmé Mme Dia. Deux ans après, le projet ATPC a enregistré à son actif plusieurs réalisations dont : plus de 5500 latrines auto construites, 195 villages certifiés FDAL, utilisation généralisée du lavage des mains au moment critique avec du savon ou du cendre (avant le contact avec les aliments et après le contact avec des scelles). Actuellement, l’ATPC en est à sa 4ème phase.

De la célébration FDAL à N’Diorol


La localité de N’Diorol (Moughata’a de Boghé) a accueilli le jeudi, 20 octobre 2011, une grande cérémonie de célébration FDAL. L’évènement a mobilisé tous les villageois de N’Diorol ainsi que les représentants de plusieurs localités de la commune de Darel Avia et il s’est déroulé en présence de M. Bouna O Eli Bouha, chef de la Cellule Régionale de Planification/Suivi et Evaluation du Ministère des Affaires Economiques et du Développement (MAED), de Sidina, président de Rabitatou El Oulema de la région du Brakna, des superviseurs des différentes Moughata’a de Boghé, Bababé et M’Bagne, du chef du village, de l’Imam et des notables, des présidents des organisations communautaires de base, du chef de poste médicale ainsi que de la coordinatrice régionale du programme, Mme Mariata Abdoulaye Dia.

A cette occasion, les habitants du village ont organisé un grand défilé traditionnel devant les invités officiels. Un défilé au cours duquel, toutes les facettes culturelles de la société pulaar ont été exposées et exalté. Plusieurs orateurs se sont exprimés pour saluer les acquis et les avancées obtenus dans le cadre de l’exécution de ce projet.

Ils ont remercié vivement les responsables du programme ATPC, M. Habib O Sidi Ali, représentant du CREPA en tête et Mariata Dia, la coordinatrice du programme ATPC Brakna ainsi que tous ceux qui ont œuvré à la réussite du programme. Le chef de poste médical de N’Diorol a fait un témoignage qui porte sur l’impact du programme dans le recul des maladies d’origine hydriques telles la diarrhée, l’IRA, le palu entre autres.

Le responsable du poste sanitaire a affirmé que la Fin de la Défécation à l’Air Libre dans sa localité a permis de faire reculer considérablement les maladies et c’est un constat dit-il vérifiable dans le registre de consultation médicale des patients.

Darel Avia sacrée 1ère commune Mauritanienne FDAL


Avant la fin de la cérémonie FDAL de N’Diorol, la commune de Darel Avia (Moughata’a de Boghé) a été constatée première commune Mauritanienne FDAL qui sera célébrée dans les jours à venir. Il est important de signaler que le programme au Brakna emploi 66 facilitateurs, 5 superviseurs à raison d’un par département et une coordinatrice. Il est chapeauté par un comité régional présidé par le chef du service régional de l’hydraulique avec tous les chefs de services régionaux qui sont membres.

A ce jour, cette nouvelle approche de lutte contre la DAL et de promotion du lavage des mains avec du savon a porté ses fruits. En juillet dernier, c’est 195 villages qui ont été certifiés FDAL à Thidé (Boghé) en présence du Wali du Brakna, M. Ould Khourou, de la Représentante de l’Unicef et du chef de Base de la World Vision à Boghé. Bref, cette nouvelle approche baptisé ATPC est une réussite au plan régional.

Jules Diop
Cp Brakna de L’Eveil Hebdo
Cridem

Interview : Mr Guélél Boubacar Djigo, Formateur de Tostan.




Nous avons tendu notre micro à cet homme qui amine en même temps des radios communautaires de Thilone et Pété et il est aussi animateur dans les régions du Sénégal Matam et Saint Louis (RTS) radio Tostan. C’est un homme qui maîtrise parfaitement ce dossier.

C’est dans la maison des associations de Boghé qui a abrité ce 23 octobre 2011, l’ouverture officielle un atelier aux profits des Facilitateurs de Tostan. C’est Dans le cadre du programme entre Tostan/ Unicef/ Masef pour l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision ».

D’ailleurs un séminaire de formation sur l’hygiène et la santé a été organisé le 20 octobre et ceci jusqu’au 3 novembre 2011 dans cette maison des associations de Boghé aux profits des facilitateurs du Projet.

Le Véridique : si on vous disait comment enseigner, former pour commencer qu’allez vous répondre ?

Guélél Boubacar Djigo :
dans l’ensemble, la technique pédagogique est encore au stade de l’artisanat. Il faut des multiples apports, fruits d’une évolution manifeste de mentalités et d’une progression d’idées. Pour former, il faut réunir programmes, habileté pédagogique, discipline, finalité, évaluation et rentabilité de l’enseignement, etc.…

Le Véridique : quelle est vraiment Mr Djigo l’objectif de cette rencontre capitale?

Guélél Boubacar Djigo :
permettez moi, tout d’abord de vous remercier à travers vous, toute l’équipe du Réseau des correspondants au Brakna et le Journal le Véridique, pour l’occasion que vous me donnez de me prononcer sur ces ateliers de Formation, le programme de Tostan ou les grandes lignes de Tostan, faire un bilan de cette ong est très difficile mais des analyses à la lumière de tout ce qu’elle est entrain de faire en RIM, c’est possible.

L’objectif de ces ateliers, je vais faire un rappel d’abord, il y’a eu le 24 et 27 Avril 2011, un séminaire d’imprégnation sur le programme de Tostan, ici à Boghé dans le cadre du partenariat entre Tostan/ Unicef/ Masef pour l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de L’excision »

Il était question primordiale de Former les différents partenaires locaux sur l’approche et le contenu du programme de Tostan. Tostan est une organisation non gouvernementale qui transmet aux participants de son programme d’éducation de base les connaissances et les compétences nécessaires pour devenir des acteurs responsables capables de prendre en main ou mieux en charge leur développement économique et d’amener des changements sociaux durables au sein de leur communautés.

Pour revernir sur votre question, cette rencontre d’aujourd’hui, c’est le Kobi 2 : un module de programme de Tostan, les titres de ce module dit Kobi 2 sont la Prévention, Hygiène et la Santé.

Donc former les facilitateurs des 30 communautés du Brakna à cette deuxième phase du programme de Tostan. Le Kobi 1 c’était la Démocratie, les résolutions des Problèmes et les droits humains. Ces facilitateurs sont les 1er responsables devant leur communauté, les former à réfléchir aux finalités, déterminer ses contenus, définir les méthodes, fixer les moyens de contrôle constituant autant de démarches dont l’efficacité restera salutaire.

Ce Kobi 2 est très riche, il englobe la santé de l’homme, de son environnement, ses problématiques sociales etc.… Il y’aura après ce module 2, un troisième module dite AWDI en Pulaar (planter, cultiver, introduire, boiser).

Ces hommes de Tostan qu’on forme pendant 15 jours doivent être capables au sortir de cet atelier de trouver les problèmes de santé, hygiènes et connaitre comment prévenir et apporter des solutions multiples différentes problématiques rencontrées dans leurs milieux respects.

Le Véridique : parlez nous un peu, en temps que formateur de l’abandon de l’excision, comment promouvoir l’abandon volontaire des MGF par les communautés ?

Guélél Boubacar Djigo :
il existe une approche holistique favorisant un changement social par la communauté. Cette approche est basée sur les éléments : approche non coercitive, participative, sensible à la dimension genre, religieuse et psycho sanitaire, prise de conscience des communautés des méfaits de la pratique, décision collective d’abandonner la pratique. Les MGF sont une violence faite aux femmes et filles.

Le véridique : ou vraiment Tostan a mis en œuvre son programme et quel est ton dernier mot ?

Guélél Boubacar Djigo :
dans neuf pays d’Afrique, en 2010 Tostan intervient en tant qu’ONG reconnus par les gouvernement nationaux dans huit pays : Sénégal, Guinée, Gambie, RIM, Guinée Bissau, Somalie, Djibouti et Mali. D’autres versions antérieures du programme de Tostan ont aussi de mise en œuvre au Soudan, Mali et au Burkina Faso.

L’approche innovatrice de Tostan, pour me résumer a été reconnue à plusieurs reprises comme meilleure pratique en matière et de développement communautaire durable et de changement social positif.

Propos recueillis par Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP au Brakna Le Véridique.

dimanche 23 octobre 2011

Hodh Chargui : meurtre dans un crime d'honneur




Un homme a été tué par balles dans la localité d’Ivirni, située près de la ville de Djigueni, a-t-on appris d’une source bien informée.

Le Procureur de la République de Néma se rendra sur les lieux du drame pour constater le corps de la victime et examiner les mesures nécessaires à prendre sur ce meurtre et ses antécédents , ajoute notre source.

Selon nos informations, un crime d’honneur est derrière le meurtre. L’auteur de l’acte avait déjà accusé sa victime d’avoir une relation illégitime avec son épouse.

ALAKHBAR

Le beau frére de Bellawar serait mort en même temps que l’activiste d’AQMI Ould Sidi Ali



Selon une source informée du nord malien, l’élément, jeudi dernier dans un accident de voiture, en même temps que l’activiste d’Al-Qaïda Teyeb Ould Sidi Ali au nord de Kidal, est le beau frère et l’homme de confiance de Moctar Belmoctar, alias Bellawar chef de la katiba des «Moulathamin ».


Cette même source a affirmé qu’il s’agit de Idoumou Ould Oumar Ould Hamma , frére de la femme de Khaled Abou El Abbass et que son père Oumar Ould Hamma « le twareg »est un activiste d’AQMI .
Auparavant, un porte-parole d’AQMI a affirmé que Selon ce porte-parole, Teyeb Ould Sidi Ali est mort, jeudi dernier, aux environs d’01 Heure GMT dans un accident de voiture survenu non loin du puits dit « Bir Agharghart » dans le nord malien , au moment où il se trouvait dans une colonne de trois voiture de la « Katiba des Moulathamin » dirigée par Khaled Abou EL Abbass.
Teyeb Ould Sidi Ali deuxième homme fort de cette katiba était mort sur le coup , en même temps qu’un autre activiste originaire de l’Azawad malien dont l’identité n’a pas été dévoilée par l’organisation/
Cette même source a indiqué que Teyeb Ould Sidi Ali ne se trouvait pas dans la zone de Wagadou au moment de l’attaque mauritanienne et qu’il se trouvait avec le chef de la katiba dans l’extrême nord malien et que sa famille a été contacté pour un faire part décès, avant que l’armée mauritanienne ne dévoile sa mort.

ANI

Tagant: Sécurité régionale














Nouveau look, dynamisme nouveau !

La sécurité régionale du Tagant (gendarmerie, garde, police) qui brillait par son inactivité, a commencé depuis peu, à afficher un visage plus reluisant.
En effet, les populations locales s'aperçoivent depuis quelques jours que quelque chose a commencé à bouger. C'est ainsi qu'on note un regain d'activités au niveau de la caserne de la garde du Groupement de Tidjikja qui est souvent animée par l'ordre serré( marche militaire) et par les foulées matinales. Les gardes affichent désormais une bonne mine (tenue bien ajustée) et une nette prédisposition à servir ( bien entrainé et opérationnel). Ce nouvel esprit s'est matérialisé par leur participation à l'opération " écoles propre, saines et sécurisées"organisée la semaine passée par la Direction Régionale de l'Éducation Nationale et à la Formation. Aussi, on sent depuis quelques temps un renforcement des patrouilles nocturnes menées par les responsables de sécurité régionale.
Ce nouveau dynamisme est perceptible également à travers les changement du siège de la Direction Régionale de la Sureté logée désormais dans un local plus spacieux permettant d'héberger tous ses services. Cette mesure salutaire a permis de corriger un tant soit peu, la mauvaise image qui collait à la peau des policiers de Tidjikja (le local qui leur servait de "Commissariat" avait plutôt les allures d'une maison de fortune). Ces policiers sont devenus plus présents au niveau des places publiques et les lieux stratégiques.
Des efforts louables sont aussi déployés par la gendarmerie à travers des patrouilles régulières assurées par ses éléments mobiles et le quadrillage des zones à risque.


Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Maghta Lahjar: un accident de la route fait deux morts.




Un accident de la route a fait deux morts et trois blessés, ce matin, à la rentrée de la ville de Maghtaa Lahjar, rapporte le correspondant d'Alakhbar sur place.

Selon notre correspondant, le chauffeur de la voiture somnolait au moment du drame .

Les trois blessés ont été transférés sur Aleg avant d'être évacués à Nouakchott pour les soins.

Cridem

Source :
Alakhbar (Mauritanie

Tagant/ Situation alimentaire inquiétante



Le déficit pluviométrique de cette année risque de plonger les populations du Tagant, majoritairement agropastorales, dans une sévère précarité. De sources proches de l’antenne régionale du CSA, de nombreuses localités de cette région connaissent déjà un début d'insécurité alimentaire.
C’est ainsi que des poches de famine sont observées au niveau de la commune de Tensigh, précisément, dans les localités de Awoynatt Rji, Iguerj Bahniss, Ntaourtha,
Touweymirett, Agnana, Dhahr Leamoud, et Beyjouj. La même situation alarmante a été constaté au niveau de la commune de Lahsera dans la localité de Khams Teydoum où les populations livrées à elles-mêmes ne savent plus où donner de la tête. Dans la commune de Boubacar Ben Amer, ce sont les localités de Amzewzef, Laghva, Bousireywil et Tenyesser Debay qui sont les plus affectées par cette crise alimentaire.
Dans la Moughatta de Moudjeria où la concentration démographique est plus accentuée en zone rurale, ce sont les deux tiers de la population qui sont menacés( La Tammourt est déficitaire cette année). Déjà cette menace est perceptible au niveau des localités de : Mgeita, Akneyker, Belignare, Gasr El Barka...
Enfin dans la Moughatta de Tichitt on observe une grande poche de famine au niveau de la zone dite Nemadi. La crise alimentaire au niveau de cette zone est chronique du fait de l’inexistence sur place des sources de revenu : inexistence de ressources hydriques et d’activités agropastorales. Les populations de cette zone qui vivaient essentiellement de la chasse sont rendues vulnérables par la disparition du gibier.

Khalil Sow
khalil1965@yahoo.fr

samedi 22 octobre 2011

Gorgol : vers la dislocation de l’école!




Alors que venait de se dérouler le concours d’entrée à l’école d’excellence au début du mois d’Octobre courant, nous assistons dans nos écoles, collèges et Lycées au recrutement, d’’enseignants’ si l’on peut appeler ainsi, car ne possédant aucune référence académique.

Sinon, des oubliés de l’école, des ménagères, des teinturières, des plombiers, des vendeuses de boutiques et de nanas, sont ceux qui remplacent aujourd’hui nos vaillants enseignants des ENIS et nos professeurs téméraires d’ENES, qui ne finissent pas d’emplir nos établissements d’enseignement en qualité de professeur de mathématiques, de sciences naturelles, de professeur de Français, d’Arabe etc…

Il n’ya pas un seul établissement au Gorgol où on ne trouve pas de tels recrus ; ils sont recrutés sur le budget de l’état pour rendre médiocre et les vider du peu de connaissances que disposent ces enfants et les déformer à jamais de l’acquisition de tout savoir et connaissance.

On ne peut pas transmettre la connaissance que nous ne disposons pas nous-mêmes ; et même nous qui sommes formés pendant des années, nous qui disposons de longues années d’expériences, rencontrons de sérieuses difficultés à faire comprendre nos apprenants ; et qu’en sera-t-il pour les ramassis d’enseignants ?

Dans les nouvelles créations de collèges, dans les villages, les parents d’élèves se réjouiront que leurs enfants partent et apprennent à l’école, mais en réalité c’est du leurre. Ils ont devant eux quelqu’un qui peut être à niveau égal ou inférieur que ses élèves et qui finira par s’écrouler d’un jour à l’autre car ayant usé de tous les astuces et ruses dont il disposait.

Cette situation désastreuse ne contribuera jamais à l’émergence d’une école digne du nom et surtout au moment où on parle et crée des écoles dites d’’excellence’. Plus qu’une contradiction, nous sommes arrivés au lieu où on ne peut plus tromper personne, seule la transparence et la clarté dans les actes et les idées peut être tenue en considération. Nous dirons tout simplement que l’école mauritanienne est délaissée à elle-même si telle est la situation qu’elle vit et la responsabilité incombe aux autorités et aux plus hautes, qui sembleraient ne pas ignorer toute la réalité.

Devant de pareilles circonstances, réalités et conditions, comment peut-on prétendre parler d’école d’excellence ? N’est ce pas jeter la poudre aux yeux des élèves et de leurs parents ? Alors, à quand du sérieux, la responsabilité et l’intérêt national.

Pour le salut de l’école mauritanienne, de l’apprenant et de la nation, il est plus que grand temps d’asseoir autour de la même table, les professionnels du secteur et les acteurs compétents de tous les domaines de la vie nationale pour repenser une nouvelle école pour les fils et filles de la Mauritanie, seule condition de relever le défi du millénaire et de l’avenir.

Kaédi, 21/10/2011
Mohamedou Bakari Tandia
Cridem

Des élèves au Lycée de Boghé assis à même le sol pendant que O. Bahiya fait de la politique



Ils sont plus de 560 nouveaux élèves (admis cette année au concours d’entrée en sixième) venus grossir, Alhamdoulilahi, les rangs du Lycée de Boghé qui est resté voilà de nombreuses années sans connaître pareille situation.

Le problème est que l’arrivé de cette vague pose aujourd’hui un problème. L’établissement est confronté à un déficit criant en tables bancs. Cette situation pousse finalement certains élèves (voir photo) à s’asseoir sur le sol.

Plusieurs salles de classes sont à ce jour sans tables bancs pendant que notre super ministre de l’éducation, Ould Bahiya qui concentre tous les pouvoirs entre ses mains se préoccupe de la politique. Ces élèves attendent avec impatience des tables bancs afin de pouvoir suivre convenablement les cours dans des conditions dignes.
Et le MEN a eu pourtant tout le temps nécessaire pour préparer une rentrée scolaire. Mieux, le ministre Ould Bahiya avait effectué personnellement une visite dans l’établissement au mois de Ramadan et c’est lui-même qui avait donné son accord pour le transfert des élèves nouvellement admis au Lycée de Boghé.

Thièrno Souleymane
Cp Quotidien de Nouakchott au Brakna


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchot

Mauritanie: un haut responsable d'Al-Qaïda tué par l'armée mauritanienne




Nouakchott - L'armée mauritanienne a tué un haut responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le cerveau des attaques menées depuis 2008 par cette organisation dans le pays, lors d'un raid jeudi en territoire malien, a-t-on appris vendredi de source sécuritaire mauritanienne.

Le cerveau des attaques menées depuis 2008 par les bandes criminelles contre notre pays, le Mauritanien Teyeb Ould Sidi Aly, a été tué au cours du bombardement des éléments ennemis dans le Wagadou, une forêt située dans l'ouest du Mali, a affirmé cette source sécuritaire.

Le criminel dangereux se trouvait à bord de l'une des deux voitures détruites par le raid mené par l'aviation (mauritanienne) avec d'autres terroristes, a ajouté cette source. Nous l'avons formellement identifié. Il devait faire exploser des véhicules en Mauritanie dans le cadre d'une mission suicide dont il a été souvent chargé, a-t-elle poursuivi.

Teyeb Ould Sidi Aly, dont l'âge n'a pas été précisé, était l'un des éléments d'Aqmi les plus recherchés par la police depuis 2007, selon les services de renseignements mauritaniens.

Il avait implanté à partir de cette dernière année des cellules d'Aqmi en Mauritanie, opéré des recrutements pour le compte de cette organisation et planifié des operations suicides dans le pays, selon les mêmes sources.

Le responsable d'Aqmi avait notamment commandé en février 2011 les opérations menées avec des véhicules bourrés d'explosifs dirigés notamment contre le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et l'ambassade de France à Nouakchott.

Il (était) vraiment dangereux, téméraire. Sa mort constitue un coup dur pour Aqmi et une victoire importante de la Mauritanie contre les bandes criminelles, a fait remarquer la même source sécuritaire.

L'armée mauritanienne a annoncé jeudi dans un communiqué avoir détruit une base d'Aqmi près de la forêt du Wagadou, dans l'ouest du Mali, d'où était planifiée, selon elle, une attaque contre le territoire mauritanien.

En juin, la Mauritanie avait déjà mené un raid dans cette zone de la forêt du Wagadou, située près de la frontière entre les deux pays, et détruit entièrement un campement d'Aqmi qui abritait de l'armement lourd menaçant directement la Mauritanie, selon l'armée.

Le raid contre cette base avait fait 15 morts côté Aqmi et deux du côté mauritanien, selon l'armée mauritanienne.

Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines.

La branche maghrébine d'Al-Qaïda a des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans l'immense zone désertique de la bande sahélo-saharienne des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.

Aqmi retient en otage depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger.

Face à cette situation, la Mauritanie mène régulièrement depuis juillet 2010, des opérations militaires contre des bases d'Aqmi en territoire malien, avec le feu vert et l'appui de Bamako.

www.cridem.org


Source :
AFP via Romandie News (Suisse)

« Journées Écoles Vertes » AGEFAD / Unicef à Dar-El-Barka




Dans la journée du samedi, 30 octobre 2011, la commune de Dar-El-Barka a accueilli une grande journée d’échange et de partage autour du projet «Ecole Verte » qui est mis en œuvre dans la Moughata’a de Boghé par l’ONG AGEFAD pour le compte de l’Unicef depuis 2009.

Cette journée d’échange et de partage a regroupé environ une vingtaine de participants dont des chefs d’établissements et des responsables d’APE. Ouvrant la séance, le président de l’ONG AGEFAD, Monsieur Lam Thièrno a rappelé la mission assignée à son organisation par l’Unicef et qui consiste à planter des arbres dans les écoles avant de généraliser l’opération dans les villages du département.

Parlant de l’objectif du projet, il a affirmé que celui-ci vise à apporter un appui aux communautés locales pour améliorer l’environnement des écoles. Il n’a pas manqué de pointer du doigt, les difficultés rencontrées lors de l’exécution de la première phase du projet dans les écoles de la Moughata’a.

Il a également parlé de l’importance de l’arbre dans le développement communautaire. Malgré les difficultés rencontrées, Monsieur Lam note encore une certaine volonté des bénéficiaires ainsi que des responsables de l’Unicef à persévérer dans la poursuite de la mise en œuvre du projet.

Pour lui, l’implication des parents d’élèves participera sans aucun doute à la relance et ainsi qu’à la réussite du projet sachant que les instituteurs qui ont toujours pris en charge la responsabilité de gérer le projet peuvent changer de poste à tout moment.

A sa suite, M. Dia Hamath, l’une des personnes ressources de l’AGEFAD a fait un historique sur le reboisement dans les écoles et surtout dans la commune de Dar-El-Barka où il a servi durant de nombreuses années. Il a rappelé les riches expériences développées dans le passé à Dar-El-Barka par feu Maciré Camara, ingénieur des travaux agricoles et autres.

Les directeurs d’écoles et les responsables des APE des localités de Sinthiane Diama, Ali Guélel, Fethy, Amar Lawoyni, Féthy, Tessem, Loboudou, Diatar, Dar-El-Barka ont fait le déplacement pour pointer du doigt les insuffisances observées lors de l’exécution de la première phase du projet Ecole Verte.

L’inadaptation des sols aux plantes fruitières repiquées dans les jardins scolaires, les problèmes d’eau, l’insuffisance voire l’absence de clôture, le manque de suivi des pépinières repiquées, la divagation des animaux, l’action négative exercée sur les fruitiers par les ennemis des cultures, le manque de maîtrise des techniques culturales, l’absence d’appropriation du projet par les populations sont, entre autres problèmes, évoqués par les participants qui siégeaient dans les locaux du collège de Dar-El-Barka.

De son côté, le technicien du projet, M. Bâ Oumar du Centre de Formation des Producteurs Ruraux de Boghé, une institution spécialisée et qui capitalise 30 ans d’expérience dans la formation des agriculteurs et des éleveurs a fait savoir que certains échecs du projet sont dus essentiellement à la négligence des plantes par les bénéficiaires, le non respect des techniques et des normes de reboisement qui s’ajoutent à l’absence de l’eau et de clôtures qui sont indispensables à la réussite de ce projet dénommé Ecole Verte financé par le Programme Education de Base de l’Unicef.

Certains intervenants ont indiqué que les sols de Dar-El-Barka sont lessivés. Ils ont proposé la préparation des pépinières sur place au lieu de les préparer ailleurs. Les participants ont pu suivre une séance d’explication animée par le technicien sur les techniques de préparation des semis et le repiquage des pépinières forestières ainsi que des dimensions exactes du trou où la plante doit être repiquée.

Avant de terminer la journée, les participants ont reçu un lot de semences d’arbres fruitiers et légumiers ainsi que de sachets pour les semis des pépinières. Cette fois-ci l’AGEFAD et l’Unicef comptent mettre l’accent sur la promotion du Moringa, une plante qui a beaucoup de vertus médicinales. La journée a duré 4 heures d’horloge dans une ambiance empreinte de cordialité.

Thièrno Souleymane CP Brakna

Cridem