mercredi 12 octobre 2011

Lancement d’un projet d’enrôlement des rapatriés à Rosso




Les autorités mauritaniennes et le et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), ont procédé, mercredi, à Rosso, au lancement du projet d’enrôlement des rapatriés de la capitale du Trarza.


Selon un communiqué de l’UNHCR, cet enrôlement, qui s’inscrit dans le cadre du projet d’enrôlement de la population mauritanienne, devra se faire sans recours à l’identification des rapatriés déjà confirmée par la commission nationale d’identification des réfugiés
« Ce projet est mis en œuvre par l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés avec l’appui de l’Agence Nationale d'Appui et d'Insertion des Réfugiés et du HCR », précise le communiqué de l’UNHCR, dont le texte intégral suit :
UNHCR Mauritanie / Communiqué de presse : Lancement du projet d'enrôlement des rapatriés.

Le mercredi 12 octobre 2011, les autorités mauritaniennes et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) ont organisé la cérémonie de lancement du projet d’enrôlement des rapatriés à Rosso, Chef-lieu de la Région (Wilaya) du Trarza.
Cet évènement, placé sous l’égide du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, s’est déroulé en présence de représentants des Missions Diplomatiques en Mauritanie, donateurs du HCR, de représentants des Agences du Système des Nations Unies (PAM, UNICEF) et de membres de la Coordination Nationale des Rapatriés. Le projet d’enrôlement des rapatriés s’inscrit dans le cadre de l’opération nationale d’enrôlement de la population mauritanienne.
Il est né de la décision des autorités mauritaniennes de reconnaître le principe selon lequel les rapatriés n’ont pas besoin d’être identifiés pour être enrôlés.
L’identité des rapatriés a déjà été confirmée par la Commission Nationale d’Indentification des Réfugiés, préalablement à leur retour en Mauritanie..
Il a pour objectif de faciliter l’enrôlement des rapatriés, à travers la mise en place d’un dispositif spécialement créé au sein des Centres d’Accueil des Citoyens (Centres d’enrôlement) de dix Moughataas situées dans les zones de retour : Rosso, R’Kiz, Aleg, Boghé, Bababé, Mbagne, Kaédi, Maghama, Selibaby et Kankossa.
Il est important de rappeler que c’est grâce à la volonté des autorités mauritaniennes, au soutien des pays donateurs et aux efforts déployés par le HCR et ses partenaires, que 20484 réfugiés mauritaniens sont rentrés dans leurs pays en provenance du Sénégal et ont entamé un processus de réintégration, depuis le démarrage du programme de rapatriement et de réintégration des réfugiés Mauritaniens en janvier 2008.
Le HCR félicite les autorités mauritaniennes pour cette initiative qui renforce le processus de réintégration des rapatriés au sein de la population mauritanienne et contribue à la réconciliation et à l’unité nationale.

UNHCR Mauritanie

Tribunal de Kaédi : Bâ Sidi Tenguella relaxé




Le verdict est tombé ! Suite à l’audience du tribunal de Kaédi qui a siégé mardi 11 octobre 2011 sur l’affaire des trois actes d’état civil établis pour trois nouveau-nés à sanghé, chef-lieu de la commune, des condamnations ont été prononcées à l’encontre des responsables mis en cause.

Bâ Sidi Tenguella maire de la commune, a bénéficié d’une relaxe pure et simple, la cour ayant jugé qu’il n’est responsable de rien en quoi que ce soit dans cette affaire. Par contre, le conseiller municipal délégataire de signature, l’infirmier de la commune et le secrétaire général de la mairie ont écopé chacun d’une peine d’emprisonnement ferme de 4 mois et d’une amende de 150.000 ouguiyas.

Les condamnés qui contestent le verdict comptent interjeter appel. Pour rappel, les faits incriminés s’étaient produits dans la commune de Sanghé. Il s’agissait de l’établissement de trois actes de naissance à trois nouveau-nés qui n’auraient pas respecté les procédures légales en vigueur.

Des faits qui remontent au mois de mars 2011. C’est dans ce cadre qu’étaient poursuivis le maire de la commune qui vient d’être blanchi et les trois condamnés qui dénoncent un verdict politique.

Moussa Diop


www.cridem.org


Source :
Moussa Diop

Atar / Festival : Un autre festival prévu en décembre à Aoujeft.



Dans son discours de clôture lors du séminaire régional sportif et culturel d’Atar, le wali de l’Adrar Monsieur Sall Seydou, a remercié et félicité les délégations venues d’Aoujeft, Ouadane, Chinguetti et Atar ainsi que le public et encadreurs pour la réussite du festival qui s’est déroulé du 7 au 10 courant.

Monsieur le Wali a indiqué que les pouvoirs publics sont conscients de l’importance que revêt l’organisation pour les jeunes de telles manifestations. Dans ce cadre dit-il plusieurs actions et activités similaires à celles d’Atar sont organisées dans d’autres régions. Monsieur Sall Seydou a informé l’assistance qu’un autre festival sera organisé en décembre prochain à Aoujeft.

Auparavant, les moughataas gagnantes ont été primées : Le foot ball a été remporté par Chinguetti, le Krour par Ouadane, Le Sig par Aoujeft et le théâtre par Atar. Les vainqueurs au niveau de la course des vélos ont été également récompensés.

Il importe de rappeler que ce festival a drainé un public nombreux et enthousiaste malgré, la chaleur et les conditions de vie et de transport très difficiles.



Source :
Adrar-info (Mauritanie)

mardi 11 octobre 2011

Aleg : Un bébé abandonné découvert au quartier « Eljedida ».




Selon le correspondant de l’ANI à Aleg, un bébé de sexe masculin a été découvert, mardi matin, abandonné dans une poubelle du quartier « Eljedida ».

Le bébé a été amené à l’hôpital d’Aleg où les médecins ont pu l’ausculter pour attester sa bonne santé. Par ailleurs, la police locale a ouvert une enquête pou retrouver la génitrice de la petite âme abandonnée.

L’abandon d’enfants nés hors mariage est une pratique très rependue en Mauritanie, où le tabou continue à frapper cette question.

Il faut noter qu’il n’existe pas de structures connues dans le pays pour la prise en charge des enfants abandonnés.


Source :
ANI (Mauritanie)

Le Sahel attend le retour des touristes.




Dans certaines régions du Sahel, la chute brutale de la fréquentation touristique a de lourdes conséquences sur l’économie locale. Et beaucoup estiment aujourd’hui que les visiteurs peuvent revenir en toute confiance.

Une page Facebook intitulée « Retirez l’Adrar de la zone rouge ! », des posts nostalgiques sur le réseau social : de part et d’autre de la Méditerranée, des "indignés" tentent de faire valoir la pertinence d’une relance du tourisme dans certaines zones du Sahel qu’ils considèrent comme sûres.

“Je ne suis pas compétente pour affirmer qu’il n’y a aucun danger, reconnaît Alika Nakash, une Française qui se dit "prise en otage" par les mises en garde de son gouvernement. “Mais j’ai constaté par moi-même cette année en Mauritanie que les mesures de sécurité étaient bien réelles“.

Depuis 2008, les assassinats et enlèvements d’Occidentaux revendiqués par Aqmi font peser sur la bande sahélo-saharienne une menace terroriste qui a eu raison, il y a tout juste un an, des derniers charters de touristes dans ces régions. Du sud algérien au Mali, du Niger à la Mauritanie, les populations locales de régions enclavées bénéficiaient depuis une dizaine d’années d’une manne touristique régulière qui générait des emplois saisonniers, la création de petites entreprises et stimulait le commerce local.

En 2007, l’activité rapportait ainsi à la Mauritanie près de 32 millions d’euros, et 90% des ressources économiques de l’Adrar provenaient du tourisme. Aujourd’hui, cette région de dunes, de plateaux gréseux et de villes anciennes connaît un exode massif vers Nouakchott, la capitale.

“Même les expatriés français qui vivent à Nouakchott ont pour consigne de ne plus se rendre à Chinguetti (cité historique au coeur des dunes) alors qu’ils y venaient souvent entre amis ou en famille“ constate Sylvie Lansier, une Française installée en Mauritanie dont la maison d’hôtes ne désemplissait pas voici quelques années.

Cheibany Moustapha Lemine, propriétaire de l’auberge Les Toiles Maures à Atar, la capitale de l’Adrar, était le réceptif local des agences de voyage françaises. “La moitié du marché a fermé et les maisons sont vides, à louer mais personne n’en veut“, témoigne-t-il. “C’est un désastre. Au plus fort de la saison touristique, j’embauchais jusqu’à 70 personnes par semaine, des chameliers aux chauffeurs, guides, cuisiniers...En dix ans, le tourisme avait fait des merveilles. En 1996, il y avait un millier d’habitants à Chinguetti, mais dix ans plus tard, il y en avait 5000 et les femmes envoyaient de l’argent à leurs enfants à Nouakchott !“. Comme d’autres, Cheibany ne décolère pas.

Contre le ministère français des Affaires étrangères qui, dans ses “Conseils aux voyageurs“, a classé la région en « zone rouge », le niveau maximum d’insécurité : “La Mauritanie est sur la même ligne que la France pour lutter contre Aqmi et a fait beaucoup d’efforts sur la sécurité. S’il existait le risque zéro, ce serait ici“.

Cheibany reproche aussi à son propre gouvernement de se désintéresser du tourisme. “Le ministère est quasi inexistant. Personne ne se penche sur le sort de la région, à part pour l’activité pétrolière qui se déroule dans les zones les plus reculées“. Directeur de l’agence Allibert Trekking spécialisée dans la montagne et le désert, Gérard Guerrier envisage de relancer cet hiver la destination Mauritanie ainsi que le pays Dogon, au Mali. Il y travaille avec une poignée d’autres agences, dont Point-Afrique, la coopérative de voyages qui affrétait ces vols jusqu’à l’automne dernier. “On ne fait pas ce métier uniquement pour l’argent, explique M.Guerrier. “Nos entreprises n’ont d’ailleurs pas grand-chose à y gagner.

Faut-il pour autant abandonner ces destinations à cause de la pression médiatique, du ministère des Affaires étrangères, parce que tout le monde abandonne ?“ A l’automne dernier, des professionnels français du tourisme ont effectué une mission d’évaluation des conditions de sécurité dans l’Adrar mauritanien.

Une armée mieux équipée, des patrouilles de gendarmerie renforcées, des contrôles incessants, des guides formés à réagir à la moindre alerte, le groupe en a conclu que le risque était minime. “De surcroît, tout l’est de la région, vers le Mali, est déclarée zone militaire et plus personne n’y passe, ajoute Sylvie Lansier. "Même les contrebandiers ont évacué le coin ! ".

Au Mali, la région de Mopti, au bord du fleuve Niger, vivait du tourisme fluvial et des séjours au pays Dogon. A des centaines de kilomètres, donc, du nord du pays et du désert qui cristallise tous les dangers : groupes Aqmi, trafics, circulation massive d’armes depuis le retour de Libye des mercenaires maliens. “Si les récoltes sont mauvaises, ce sera la famine“ s’énerve Elisabeth Léonide, qui habitait à Mopti depuis des années mais a dû se résoudre à partir faute de clients pour son agence de tourisme.

Dans les meilleures années, le Mali accueillait 250 000 visiteurs et le secteur faisait vivre 8000 personnes, selon le gouvernement malien. En deux ans, la chute brutale de la fréquentation a entraîné quelque 76 millions d’euros de pertes. Les ONG ont aussi plié bagage. “Les autorités m’ont même demandé de retirer les logos de sponsors occidentaux de nos véhicules, par précaution“ témoigne Kadidia Sidibé, une Malienne qui parcourt la brousse dans le cadre d’une ONG, le Cinéma numérique ambulant.

“Cette année, j’ai vu des artisans revenir dépités du Festival sur le Niger, à Ségou. D’habitude, cet événement est apprécié par les Européens, mais cette fois il y en avait si peu que le commerce n’a rien donné". Faute d’activité, témoigne le guide dogon Emmanuel Poudiougo, "toute l’économie est affectée, pas seulement les auberges ou les guides. Les artisans, les vendeurs de boissons ne travaillent plus car l’approvisionnement coûte trop cher pour si peu de consommation. Les gens sont retournés aux champs, mais nous sommes en colère car tout le monde sait que la falaise Dogon est un obstacle naturel. Nous n’avons jamais vu d’indésirables ici“.

Au parc national du W au Niger, une vaste zone protégée de faune sauvage dotée d’une riche savane, le manque de ressources touristiques a obligé une partie de la population à migrer vers les villes. Ce parc avait bénéficié d’un programme soutenu par l’Union européenne pour protéger la faune en luttant contre le braconnage. Safari photo et tourisme "vert" avaient remplacé la chasse et apporté des revenus aux habitants. Mais la plupart d’entre eux sont partis et le braconnage a repris. “La sécurité dans la zone Tapoa est effective et les autorités le savent, commente Frédéric Modi, le gérant nigérien de l’unique hôtel local. “Nous ne comprenons pas la position du MAE (le ministère des affaires étrangères) français pour la Tapoa“.

L’agacement est palpable tant chez les Occidentaux qui connaissent bien ces régions qu’auprès des citoyens locaux. Les arguments ne manquent pas pour souligner les efforts consentis pour garantir la sécurité ou la faible probabilité d’attentats dans des zones très contrôlées par les autorités et difficiles à pénétrer pour des "visiteurs" non identifiés. Certains veulent voir dans l’attitude de la France d’autres motivations que l’insécurité potentielle.

Une opinion répandue au Mali estime que la diplomatie française souhaite obliger le pays à signer les accords de gestion des flux migratoires. D’un autre côté, la question de la sécurité dans les zones touristiques n’entrait pas dans les priorités du pouvoir malien jusqu’à ces dernières semaines. "L’an dernier, nous avions listé une série de mesures de prévention à l’intention du gouvernement, mais ce projet est resté lettre morte", assure Elisabeth Léonide.

Les tours opérateurs auraient désormais reçu l’engagement du pouvoir malien de s’en occuper, indique Gérard Guerrier, qui en attend "confirmation".

Dans l’Adrar mauritanien, des forages pétroliers et la prospection de gaz sont en cours, notamment conduits par le groupe Total. Les autorités françaises voudraient-elles maintenir les touristes à distance pour éviter les gêneurs ? Une hypothèse peu vraisemblable, juge Benjamin Augé, spécialiste à l’IFRI (Institut français des relations internationales) du secteur pétrolier en Afrique. "La Mauritanie n’est pas du tout un eldorado pétrolier, le premier forage a été décevant. De plus, la concession de terres par l’Etat mauritanien est si vaste et si reculée que des touristes ne dérangent en rien l’activité".

Enfin, ces sociétés disposent de leur propre dispositif de sécurité. Elles n’ont donc pas besoin de mobiliser tous les bataillons militaires pour les protéger, comme le suggèrent certains. “Pourquoi notre président (Mohamed Ould Abdel Aziz) annonce-t-il l’envoi de 2000 militaires au nord de l’Adrar, dans la région de forage ?“ s’interroge pourtant Cheibany, qui ajoute que cette activité “ne crée pas d’emplois locaux ni même de consommation pour l’approvisionnement en nourriture des équipes“.

Quelques groupes de voyageurs passionnés repartiront donc peut-être cet hiver au pays Dogon ou dans les dunes de l’Adrar. A Nouakchott, Mohamedou Ould Zram s’impatiente. “Je finançais mes études grâce au tourisme“, explique cet “étudiant-chômeur“ de 23 ans. “Mais j’ai dû abandonner. Nous sommes nombreux dans ce cas, et la vie est vraiment difficile. Il n’y a pas de travail, je n’ai gagné aucun argent depuis des mois. Le ministère de la Jeunesse a promis de nous aider mais nous ne voyons rien venir“. L’office du tourisme de la capitale est un bureau fantôme où viennent s’échouer les plaintes, ajoute Mohamedou. De la plainte à la révolte, il n’y a qu’un pas.

Nb : Point Afrique vient d’annoncer le lancement de vols directs Paris-Kayes à compter du 13 décembre 2011



Source :
Afrik.com

L'eau, c'est la vie.



La Mauritanie prévoit utiliser l'osmose inverse dans le nord à Zoueratt et dans le sud, dans la vallée du fleuve ; il s’agit d’un processus physique de purification de l'eau qui a démontré son applicabilité pour l'eau souterraine et l'eau de fleuve, cette technique membranaire repose sur une ultrafiltration à travers de membranes, ce procédé en plein essor est un système éprouvé ayant montré sa fiabilité.

Seulement voilà, des précautions sérieuses s’imposent et exigent des contrôles précis au niveau du matériel et produits chimiques de traitement, ce procédé peut-être comparé à l'épuration qu'effectuent nos reins, Il convient donc de respecter scrupuleusement toutes les consignes et les normes réglementaires pour s’assurer du bon fonctionnement de ce processus et de la bonne qualité de l'eau produite.

Ne pas respecter ces consignes est non seulement illégal, mais un crime, car la mauvaise qualité de l'eau produite par imprudence provoque une recrudescence de maladies qui déciment les populations (dysenterie, choléra, typhoïde, bilharziose, onchocercose). Ces maladies sont de véritables fléaux au même titre que le sida.

L’eau est avant tout un bien public appartenant à tous et dont la gestion et la protection est une responsabilité collective, elle est indispensable, Sans elle, nous ne pourrions pas vivre au même titre que l’air que nous respirons et la lumière du soleil avec laquelle nous nous éclairons et nous chauffons.

Donc, ce projet doit être confié à une société expérimentée qui dispose d’un savoir faire et de compétence de pointe dans le domaine de l'osmose inverse, car la vie d'un peuple est définie de la façon dont il s'occupe de l'eau. L'eau, c'est la vie et ce n'est pas une marchandise comme les autres.

www.cridem.org


Source :
GENERATION ECOLO

2e édition Welooty Festival de Bababé : Un cadre d’échange entre les différentes communautés.



Le Welooty Festival revient dans nos murs, une année après sa première édition. Evénement musical, artistique et culturel, Welooty Festival est présenté par les organisateurs comme un moyen de réunir les différentes communautés de la localité à travers des expositions, conférences, ateliers… Il se tiendra du 18 au 20 octobre à Bababé.

Organisé par Yéro Abdoulaye Sow, le Co-leader du groupe de rap Minen Teye, en collaboration avec l’Organisation sur le Développement de Bababé (ODB), Welooty festival s’affirme comme un grand événementiel qui réunira à Bababé durant trois jours, des artistes peintres, des conférenciers, des musiciens, rappeurs… Le festival se présente comme un patrimoine culturel et historique de toute une communauté ; un cadre d’échange, de réunification et de sensibilisation.

Selon Yéro Abdoulkaye Sow, l’initiateur du festival, le festival constitue un trait d’union entre les différentes communautés (autochtones, maures, rapatriés). Il dira que ces derniers sont condamnés à vivre ensemble dans la cohésion, dans l’unité et dans un climat apaisé afin de mieux faire face aux nombreux défis.

Pour faire face aux nombreux défis, des actions de sensibilisation sur les IST/VIH, sur le paludisme, sur les droits de l’homme et sur la protection des enfants seront menés lors du festival, selon l’initiateur du festival. Au menu du programme, il y aura des expositions, des projections de film, des conférences, des ateliers de danse, une course à chevaux, un défilé de mode traditionnelle, des matinées hip hop et un grand concert.

Coté rappeurs, il y aura Minen Téye, Paco Lénol, Yonta Men, Soldier System, Enfant de La Rue, ainsi que des artistes locaux. Welooty reste le premier site de la ville. Son nom qui symbolise selon Yéro Sow, l’originalité et l’attachement aux valeurs humaines, est composé de Wendu (mare) et Looty (nom de la première femme à s’installer sur les lieux).

Membre fondateur de Raprim connexion et de Hip Hop Chronik, Yéro Abdoulaye Sow est le Co-leader du groupe de rap Minen Téye. Le festival Welooty reste selon lui, une concrétisation de son engagement en faveur de la promotion de l’art et de la culture mauritanienne.

Dialtabé

Cridem

lundi 10 octobre 2011

A propos des terres agricoles à Boghé : Qui berne qui à la présidence de la République ?



Une mission intercommunale de suivi de la question foncière dans le département de Boghé où l’Etat mauritanien compte mettre à disposition 40.000 ha de terres cultivables, au profit d’un investisseur saoudien, a récemment séjourné à Nouakchott.

Objectif : Rencontrer la communauté vivante à Nouakchott pour lui faire le point de la situation et les autorités en charge de ce dossier foncier, notamment le ministre du développement rural et le ministre des finances en vue de transmettre le message des populations.

Au cours d’un point de presse organisé samedi dernier, M. Djigo Moussa Abou a entretenu les journalistes de leur rencontre avec les ministres des finances et du développement rural.

Auparavant il a indiqué que la mission a eu à rendre une visite de courtoisie à certaines personnalités et notables du département comme le colonel Dia Amadou Mamadou, le colonel Dia El Haj Abderrahmane, Bâ El Haj sénateur de Boghé, Kebbad Ould N’Deya député de Boghé et le colonel Dia Adama Oumar. Le deuxième temps fort de cette visite a été la réunion tenue au domicile du colonel Dia Amadou Mamadou où toutes les communautés du département avaient été conviées.

Au cours de cette réunion, des voix se sont élevées pour proposer la mise en place d’une commission mixte devant rencontrer les ministres en question. Djigo Moussa Abou a tenu à relever que quand ils ont déposé leur dossier à Boghé, répondant au nouvel avis public, des cadres de la localité se sont constitués rapidement en commission technique et sont allés à la rencontre de l’autorité.

En fait même si M. Djigo s’est gardé de le dire, l’assistance à très vite compris l’objet de la manœuvre. Certains cadres et élus du département majoritairement ancrés à l’UPR, ne veulent laisser apparaître qu’ils sont ignorés des populations. C’est pourquoi la constitution de cette commission mixte n’a pas été facile à mettre en place. Histoire de sauver les apparences.

C’est ainsi que Bâ El Haj sénateur du département et le Colonel Sidi Ely accompagnés des mandataires légitimes des populations ont rencontré le ministre du développement rural vers 12 h 30. Notons que la commission technique montée en épingle, est présidée par Bâ El Haj sénateur du département. Au cours de cette rencontre avec le patron du développement rural, M. le ministre n’a pas manqué de faire les éloges de cette « commission technique ».

En vérité, pour tout dire, derrière cette manœuvre se profile l’ombre du Colonel Dia Adama Oumar chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat. Selon nos informations, M. Djigo Moussa Abou en qui les populations ont placé leur confiance, a déjà subit les foudres du régime.

Employé municipal de la commune de Boghé, les autorités locales instruites en haut lieu, ont fini par le mettre à la retraite. Bien avant, le chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat l’a déjà rencontré lors d’une visite éclair à Boghé, dans son ranch caché de Ari Haara, pour le dissuader de laisser tomber ce dossier. Il n’a jamais pu convaincre Djigo Moussa du bien fondé de sa plaidoirie de très mauvais goût.

La vallée gronde.

Il va sans dire que si l’Etat persiste à vouloir gérer avec qui il veut et comme il l’entend ce dossier hyper sensible des terres agricoles, il y’a fort à craindre que cela ne dégénère si jamais il reste sourd au message des populations. Des exemples sont légions par le passé. Des populations se sont révoltées contre l’accaparement de leurs terres (Sylla dans le département central de Kaédi, Dar El Barka dans le département de Boghé). « Un homme avertit en vaut deux », dit le vieux dicton.

D’autant que la grosse surprise pourrait venir du département de M’Bagne où les populations sont en alerte depuis que deux conventions de financement ont été signées pour le montage d’un complexe agro-industriel dans le cadre du projet sucrier du Brakna. On le sait qu’il va être mis à disposition au profit de l’investisseur soudanais plus de 11.000 ha de terres cultivables pour la production de cannes à sucre.

L’Etat cache ses intentions aux populations. Toutefois, plusieurs spécialistes de la question pensent qu’il compte faire main basse sur les terres cultivables situées à l’ouest du département de M’Bagne. Certains villages à l’exemple de Sorimalé en bordure du fleuve, MBotto, Tchila, Garlol et autres petits villages seraient menacés de déguerpissement. Après les émeutes sanglantes anti recensement, voilà le front du foncier qui menace.

Moussa Diop

Cridem

Gorgol : une marche contre l’enrôlement à Jeoal.




Des militants du mouvement de touche pas à ma nationalité ont organisé, ce matin, une marche pour protester contre l’enrôlement en cours, à la localité de Jeoal située près de la ville de Kaédi, a appris Alakhbar d’une source locale bien informée.

Pour rappel des villes de sud du pays, ont connu un mouvement d’humeur contre les procédures de l'enrôlement jugé «discriminatoire» contre la communauté negro-mauritanienne, selon les contestataires.

Source :
Alakhbar (Mauritanie)

dimanche 9 octobre 2011

Arrestation de 3 personnes suspectes à Koboni




Le correspondant de tempsforts.net rapporte que la police de Koboni a arrêté ce dimanche 3 personnes en possession de sommes importantes d’argent. Les suspects sont à la disposition du commissariat d’Aioun qui a aussitôt ouvert une enquête pour déterminer l’origine de cet argent mais aussi sur la provenance de ces personnes qui seraient en toute vraisemblance affiliées à un réseau mafieux de trafic suspect de drogue ou d’armes.

Les premières informations qui circulent sur ces arrestations font état d’une connivence avec Aqmi qui chercherait à planifier des opérations de recrutement ou d’infiltrations par la frontière mauritano -malienne.

Le fait que ces personnes d’origine mauritaniennes soient arrêtées à l’entrée de la frontière avec le Mali crédite cette thèse de piste terroriste.

Depuis quelques semaines une recrudescence d’arrestations de personnes suspectes dans le pays.


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Source :
Temps Fort (Mauritanie)

Tagant / Une "Burkinabe" et son enfant retrouvés morts aux environs de Talmest




Les habitants de Talmest localité située à des dizaines de kilomètres de Tidjikja ont fait une macabre découverte l'après midi du samedi 08 octobre 2011. Ils ont découvert les corps en état de décomposition avancée d'une femme et de son enfant.
Il s'agit selon une source proche de la brigade de gendarmerie de Tidjikja, d'une "Burkinabe" dont la présence a été signalée dans les alentours depuis plus de vingt jours. D'ailleurs selon notre source, la femme en question avait été retrouvée en errance par les gendarme en faction à Goudiya qui l'ont acheminée à Tidjikja pour la confier à leur brigade. Le lendemain, après identification, les gendarmes l'ont mise à la disposition de la police pour une garde à vue qui devait durer le temps d'une enquête d'identification suivie d'un acheminement de l'intéressée vers son lieu d'origine.
La défunte accompagnée de son enfant ( un nouveau-né) restera au commissariat de Tidjikja plus de 48 heures avant de profiter d'un moment d'inattention des policiers pour disparaitre dans la nature. le lendemain, des recherches pour la retrouver sont menées mais en vain. Comme a son habitude l'infortunée avait repris la route pour renouer avec l'errance sans se soucier du danger qui la guette. La fin de l'histoire nous la connaissons: Le corps sans vie et en état de décomposition avancée d'un nouveau-né à quelques encablures de celui sans vie de sa mère.
D'aprés les informations que nous avons pu collecter, l'infortunée pourrait être une immigrée victime de l'égarement.
Khalill sow
khalil1965@yahoo.fr

Pénurie d'eau à Tidjikja/ les populations de Medina protestent





Les populations de Medina (quartier Ouest de Tidjikja) se sont constituées en si-tin devant les locaux de la préfecture de Tidjikja, ce dimanche 09 octobre 2011, en signe de protestation contre la pénurie d'eau dont elles sont victimes.
Selon les représentants de ce quartier, de nombreuses requêtes ont été introduites auprès des pouvoirs publics mais le problème d'approvisionnement en eau de Medina est resté entier. "Nous avons saisi les autorités administratives à plusieurs reprises, nous avons touché le Wali du Tagant et le Hakem de Tidjikja, nous avons posé notre problème au Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement par correspondance et directement lors de son dernier passage à Tidjkja, mais nous sommes toujours restés sur notre soif. Rien n'a été envisagé pour nous venir au secours . Nous vivons dans un quartier populeux, plongé dans la précarité avec des populations indigentes qui méritent pourtant une attention particulière de la part d'un pouvoirs qui fait de la lutte contre la pauvreté son créneau" clame M.V.A un habitant de Médina.
" Nous attendons que l'administration régionale (Wali, Hakem) nous aide à trouver une solution définitive à ce problème. Les citernes ne suffisent pas pour attiser notre soif". ajoute S.M.A vendeuse au marché de Tidjikja.
Lors de son dernier passage à Tidjikja, le Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement s'était engagé à régler ce problème et celui de la salinité de l'eau consommée par les habitants d'Argoub (autre quartier de Tidjikja) mais en vain les mêmes problèmes continuent encore à se poser avec plus d'acuité.
La sonnette d'alarme tirée par les habitants de Medina (sit-in devant les locaux de la Moughataa de Tidjikja) est une énième tentative visant à attirer l'attention des autorités sur la nécessité de trouver une solution au casse-tête auquel ils font face. Le Wali du Tagant et le Hakem de Tidjikja qui ont reçu les délégués des habitants de Médina ont promis de saisir le ministère concerné pour qu'une solution soit trouvée dans les meilleurs délais. Une promesse qui ne satisfait pas les intéressés prêts la prochaine fois à user de la méthode forte pour se faire entendre .
Pour rappel, Medina est un quartier qui avait été créé pour accueillir les délogés de Ghaguinit (quartier jouxtant l'aéroport de Tidjikja). Le déplacement avait eu lieu dans des conditions obscures et aucune étude préalable n'avait été faite pour viabiliser le site d'accueil. Obnubilés par les millions qui leur ont été offerts par l'homme d'affaire Isselmou Ould Tajidine directeur général de la BCI, les habitants de Médina n'avaient pas pris assez de recul pour étudier l'offre qu'on leur proposait.
Aussi, le problème d'eau qui s'est posé dés le premier jour a été occulté par les autorités administratives mais également par les hommes politiques de Tidjikja qui pourtant n'avez de cesse de promettre monts et merveilles à leurs inconditionnels électeurs victimes de leur crédulité.

Khalil sow
khalil1965@yahoo.fr

Néma : Campagne de rafles dans le milieu des prostitués




Au courant de la semaine dernière, à Néma, les forces de police ont mené une vaste campagne de rafles dans le milieu des prostitués,a indiqué une source sécuritaire à Alakhbar. Et la même source d'ajouter que les policiers ont perquisitionné plusieurs maisons closes et des hommes et des femmes soupçonnés d'être des prostitués ont été arrêtés.

Et selon nos informations la campagne s'est intensifiée ce dimanche matin et des personnes ont été délogées pour être mises en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Néma.

Cette campagne est venue suite à la recrudescence de la violence à Néma. Car plusieurs cas de crimes, de vols à main armée et viols ont été constatés avec le début de la rentrée scolaire, affirment des sources concordantes.

Ces mêmes sources de préciser qu'à Nouakchott, plus d'une centaine de personnes de nationalités différentes accusées d'appartenir à ce milieu ont été interpellées.




Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Maghama: Deux jours d'émeutes, un enterrement et l'autorité en déroute.




Le 26 septembre, la gendarmerie de Maghama tire et " tue un manifestant du mouvement "Touche pas ma nationalité". Dans la foulée, le Hakem de la Moughataa "prend la fuite". Alakhbar reconstitue les faits sur témoignage de quatre manifestants.

Lundi, 26 septembre


"Lundi 26 septembre à 17 heures GMT, Maghama (sud Mauritanie) s'embrase. La police, la gendarmerie et les jeunes du mouvement Touche pas à ma nationalité s'affrontent un jeune étudiant d'une vingtaine d'années rapporte "Nous étions tous regroupés sur le Terrain Public, désormais "Place Tahrir" depuis le déclenchement des émeutes contre l'enrôlement.

On s'apprêtait à converger vers la Moughataa pour déposer une lettre de doléances mais la police avait décidé de briser le mouvement et ce malgré la détermination des jeunes, la lettre n'arrivera jamais à destination.

quelques encablures du commissariat vers 18 heures la police nous intercepte et jette des grenades sur nous. Nous ripostâmes en jetant des pierres.

Les échauffourées dureront environ deux heures. Finalement, la police et la gendarmerie locales brisent "l'Intifadas". Elles y parviendront en faisant usage de gaz lacrymogènes. "Nous étions obligés de battre en retrait" soutient un autre mais les forces de sécurité, à bord de véhicules, nous poursuivrons jusqu'à l'intérieur des maisons. Partout, l'odeur de gaz lacrymogène empestent, tout le monde suffoque".

A 20 heures. Enfin le calme revient, mais, les manifestants déplorent un blessé: "Ousmane Mangane (cousin de Lamine Mangane qui sera tué par balle plus tard) a été touché à l'épaule".

Mardi, 27 septembre


Mardi, 27 septembre à 09 heures GMT, les manifestants se regroupement à nouveau à ladite "Place Tahrir". Objectif la Maison du livre, devenu le Centre d'accueil des citoyens (CAC), lieu de l'enrôlement.

"Cette fois-ci, comme les autorités ignoraient nos doléances, nous étions décidés à saccager définitivement les lieux de ce Enrôlement raciste", affirme un "talibé (élève coranique)" frôlant la vingtaine. "A 11 heures, le CAC est réduit en cendres: Ordinateurs, tables, dossiers…nous avons tout saccagé ", ajoute le talibé manifestant.

Les manifestants auront également incendié à 11: 30 GMT le Centre de Lecture et d'Animation Culturelle (CLAC). Un chômeur, parmi les manifestant, âgé de 28 ans justifie: "Nous avons brûlé le centre et saccagé les véhicules qui étaient parqués devant: trois ambulances, deux camions-frigos dentistes, un autre camion et un tracteur". Le chômeur manifestant se demande dans un mélange des genre "A quoi servaient ces véhicules, prétendument destinés à l'usage des populations. En cas d'urgence, nous évoquions nous-mêmes nos malades".

A 12 heures, les locaux de l'Elevage sont partiellement détruits, "parce que le vétérinaire qui y est désigné pour la ville n'est jamais sur place. Quand on veut soigner nos bêtes, on est contraint de payer"se justifie notre interlocuteur. " Dans notre élan contestataire ajoute-t-il, nous fumes attendris par les objurgations larmoyantes de l'Inspecteur qui nous suppliait d'arrêter".

Puis, à 12: 30 GMT, les manifestants convergèrent à nouveau à la" Place Tahrir". Leur prochaine étape sera la Moughataa. Entre la Place Tahrir et la Moughataa, se trouve la Brigade de la gendarmerie. "Là, le drame. A 13 heures, le Commandant de la gendarmerie voulait nous obliger à rebrousser chemin. On n'aura pas le temps de répondre, car des balles réelles sifflaient de par tout déjà. Et dans ce jeu assassin c'est le commandant qui tire le premier et à hauteur d'hommes et les autres gendarmes de le suivre. Une balle atteint en pleine poitrine Lamine Mangane.

Agé seulement de 17 ans il rend son ultime soupir sur le coup" s'indigne un jeune qui se prétend ami de la victime et notre bonhomme de fondre en larmes avant de reprendre : "C'est le Commandant qui l'a intentionnellement tué".

Neuf autres manifestants seront blessés, tous par balle. Parmi eux, une fillette de 8 ans touchée à l'aine. Un jeune homme de 14 ans est aussi du nombre des blessés. Tous les blessés seront évacués à l'hôpital régional de Kaédi à quelques 120 kilomètres de Maghama (et 5 heures de pistes impraticables, constate les envoyés spéciaux d'Alkhbar.)

Notre interlocuteur de rappeler par ailleurs qu'au moment où les blessés sont évacués, les gendarmes regagnaient leur caserne. Vers 14 heures, nous nous sommes rendus à la gendarmerie tentant en vain de défoncer le portail. Et à 15 heures, arrivèrent les renforts en provenance de Kaédi.

Mercredi, 28 septembre

Mercredi, 28 septembre à 10 heures, Lamine Mangane est inhumé. Aucun heurt avec les forces de l'ordre, peut-être grâce à l'intervention des notables et du député Niang Mamadou.

L'enterrement terminé, les jeunes retournent à la Place Tahrir. Ils passent d'abord au centre ville et brûlent, à côté du marché, la maison de Mohamed O.Mbeirik, un boulanger. "Il avait à deux reprise brandit une arme contre nous. Deux autres maisons de policiers sont après brûlées. Ils nous avaient empêchés de soumettre nos doléances au Hakem" nous déclare un manifestant.

Le Hakem "en déroute"


Le Hakem d'ailleurs n'aura pas assisté à tous ces événements car dans la confusion, il a pris la poudre d'escampette. Il ne reviendra qu'une fois les renforts de Kaédi arrivés.

Propos de la population de Maghama recueillis par les envoyés spéciaux d'Alakhbar


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

samedi 8 octobre 2011

Déraillement du train minéralier à Nouadhibou




Un déraillement du train minéralier transportant le minerai de fer, s’est produit, samedi à Nouadhibou (capitale économique de la Mauritanie), sans faire de pertes humaines.

L’accident, qui a endommagé plusieurs wagons, a eu lieu à proximité de la gare au moment où la locomotive entamait sa vitesse inférieure avant l’arrêt.

canalrim.info

Le grand moment est venu pour le Guidimakha.




L'Unité Nationale, voici une expression qui venait et revenait durant toute la semaine regionale du Guidimakha. Et il est interessant de signaler à la population Guimankhanké en géneral et aux Selibabiens en particulier de passer à la pratique.

Ce theme est joué dans les piéces theatrales, les sketchs, les ballets et j'en passe mais on se doit pas se limiter là, apportons cette unité dans nos familles dans vos vies de tous les jours.

Selibaby est la seule ville où chaque personne de sa population parle plusieurs langues (poular, soninké, hassania) à la fois. Mais malheureusement les evenements de 1989 ont crée une certaine mefiance entre les differentes ethnies.

Cette semaine regionale devrait être le point de depart d'une nouvelle vie qui nous remoue avec notre ancienne vie avec nos anciennes pratiques. Le waly de la region a donné le bon exemple en clôturant son discours d'ouverture en poular et en soninké.

A Selibaby, jadis, il n'y avait pas de difference entre soninké peul ou maure. nous formions une meme population unit par de bonnes reations, un bon voisinage et un respect reciproque.cela consitue d'ailleurs une des particularité de cette ville par rapport aux ville de la Mauritanie.

Unissons -nous pour le developpement de notre ville

Vive Selibaby
Vive l'union
Vive la jeunesse selibabienne





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Source :
soundjataba

Université islamique d’Aioun : Suspension des travaux.




La cinquantaine d’ouvriers sénégalais qui travaillent sur le chantier de construction de l’Université islamique d’Aioun ont suspendu les travaux depuis jeudi dernier 6 octobre. Les travailleurs entendent ainsi protester contre le retard du paiement de leurs salaires de deux mois.

Le groupement qui les emploie, la Smpfr/Bt est une société de construction de bâtiment qui appartient à l’ancien colonel retraité de gendarmerie, ancien directeur général du Port Autonome de Nouakchott, Mohamed Mahmoud Ould Deh.

Des pourparlers sont engagés entre les responsables de la société et les délégués des travailleurs pour trouver une solution afin que les travaux de cet important édifice public reprennent dans les meilleurs délais et que cette Université dont la construction à Aioun a été à l’origine de beaucoup de protestation et de débats puisse commencer ses activités de formation et d’encadrement sans retard.



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Source :
Le Calame (Mauritanie

Transfert massif de détenus vers la nouvelle prison d’Aleg pour bientôt




Le ministère de la justice prépare un transfert massif de détenus ayant fait l’objet d’une condamnation définitive vers une nouvelle prison construite dans la ville d’Aleg.

Cette opération devrait être réalisée au cours des prochains jours. La nouvelle maison d’arrêt de la capitale du Brakna, une des réalisations du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, est dotée d’une capacité d’accueil de plusieurs centaines de pensionnaires.

Elle servira à décongestionner la principale prison de Nouakchott, celle de Dar Naim, surpeuplée au bout de quelques années d’existence, et au sein de laquelle les conditions de détention sont régulièrement dénoncées par les organisations nationales et internationales de défense des droits humains.



Source :
Le Calame (Mauritanie)

Atar : Démarrage du festival régional sportif et culturel




Du 7 au 10 Octobre 2011, les jeunes des quatre Moughataa de l’Adrar, vont devoir s’émuler dans différentes disciplines sportives et culturelles. Le démarrage cet après midi des compétitions, au stade de la maison des jeunes d’Atar, annonce de bonnes prestations en perspectives.

Dans son allocution pour la circonstance, le Maire d’Atar , Sid’Ahmed Ould Hmeimed a félicité les jeunes filles et garçons venus d’Aoujeft, Ouadane, Chinguitty et Atar. Il a reconnu que les infrastructures culturelles et sportives sont insuffisantes et peu équipées mais que la mairie ne ménage aucun effort pour combler ces insuffisances.

Le Wali de l’Adrar, Monsieur Sall Seydou a prononcé quant à lui, un mot en arabe- clairement compréhensible- dans lequel il a signalé que les pouvoirs publics attachent une très grande attention à la jeunesse, au sport et à la culture.

Il a remercié les participants, encadreurs et supporters et les a exhortés à faire preuve de fair- play et sérieux tout au long des compétitions avant de déclarer ouvert le festival régional sportif et culturel de l’Adrar.

Auparavant, les délégations participantes ont défilé devant les officiels, un groupe a chanté l’hymne national et certains jeunes cyclistes ont fait des démonstrations acrobatiques par-dessus leur vélo. Toutes ces activités se déroulent sur le rythme de la fanfare et sous les couleurs du drapeau national, virevoltant fièrement au dessus des têtes, par l’effet des caresses d’une brise crépusculaire réconfortante.

Le public venu nombreux, s’est donné – après cette cérémonie d’ouverture- rendez vous à 21 Heures pour départager les compétiteurs quant à leurs prestations programmées ce soir.

A suivre…




Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

vendredi 7 octobre 2011

7 blessés dans un accident sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou



Un accident de la circulation est survenu dimanche dernier au kilomètre 130 de la nationale reliant Nouakchott à Nouadhibou. Sept personne auraient été blessés dont un assez grave. Les survivants indiquent que l’une des roues de la voiture, un véhicule de transport en commun, avait éclaté.

Deux au moins des accidentés ont été acheminés vers l’hôpital national à Nouakchott. Quatre parmi les blessures ont été jugées de légères et ont été libérés de l’hôpital de Nouadhibou où on les avait internés. Un seul a été maintenu sous surveillance médicale.

Il faut dire que la route de Nouakchott-Nouadhibou est en passe de devenir assez redoutable. Plusieurs accidents mortels s’y seront déroulés.

Abou Cissé.



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Source :
L'Authentique (Mauritanie)