dimanche 18 septembre 2011

Affrontements entre trafiquants de drogue: Le Mali traque des éléments du Polisario.




On n'en sait de plus en plus sur l'identité des trafiquants de drogue à nos frontières avec l'Algérie, depuis que l'armée malienne a formellement indexé des bandes armées se livrant au trafic de drogue dans cette aire. Des photos des trafiquants auraient été distribuées dans la région pour permettre leur dénonciation et éventuellement leur arrestation.

Selon l'état-major malien, les "troupes nécessaires" sont déployées pour traquer une tonne de cocaïne et des récidivistes composants les deux gangs qui s'affrontaient le 14 septembre dernier à l'issue de transactions qui ont mal tourné entre les deux groupes rivaux.

Dans une déclaration officielle, faite à nos confrères de l'Agence France Presse (AFP), par l'un des porte-paroles de l'armée malienne, le lieutenant Moussa Diakité, "une tonne de drogue recherchée était au centre d'un différend qui opposait depuis plusieurs jours une "filière sahélienne", composée de trafiquants maliens et nigériens, à une "filière saharienne" composée de trafiquants issus du Front Polisario, mouvement qui combat pour l'indépendance du Sahara occidental (sud du Maroc).

Les hostilités entre les bandes se sont déroulées entre le territoire algérien et malien. Au moins quatre parmi les trafiquants auraient trouvé la mort, selon une source à Tombouctou.. Ces déclarations des officiels viennent corroborer de forts soupçons révélés, il y a plusieurs mois déjà par les services de secrets français, impliquant la hiérarchie militaire du Polisario dans l'entretien de tels trafics.

Les trafiquants de drogue, fortement armés, constituent des réseaux dangereux, s'adonnant également au trafic d'armes. Ils écument cette région devenue un point de passage de la drogue vers le Mali, la Libye via le Niger, le Tchad alors qu'une autre partie de la drogue étant amenée au Maroc via le Sahara occidental, précise l'AFP citant des experts.

Pire encore, certaines de ces bandes armées sont réputées liées à.à la branche maghrébine d'Al-Qaïda (AQMI), et sévissent dans le désert du Sahara, de l'Algérie à la Mauritanie en passant par le Mali et le Niger.

Aqmi imposerait une dîme à ces trafiquants en contrepartie de leur protection et y gagnerait ainsi les moyens de son action destabilisatrice des régimes de la sous-région. De même AQMI a souvent utilisé de tels réseaux dans ses opérations de kidnapping des ressortissants occidentaux, objet de transactions financièrement aussi sulfureuses que le trafic de drogue. A l'expérience, l'arrestation des principaux chefs de bande sert souvent de monnaie d'échanges avec les terroristes.

Les forces armées nationales, faut-il le rappeler, déjà rivées sur la protection de l'intégrité des frontières nationales, face aux menaces terroristes, avaient déjà eu maille à pâtir début 2009, avec ces trafiquants lors d'une attaque d'une colonne de trafiquants de drogue qui s'était soldée par la mort d'au moins trois trafiquants et l'arrestation de plusieurs autres.

Les analystes voient d'ailleurs dans l'initiative du gouvernement mauritanien de quadrillé son territoire, depuis la mise en place, en décembre 2008, d'un corridor de sécurité dans le nord du pays, et la mise en place en 2010 de la nouvelle moughataa de Nbeiket Lachwach (54ème), une volonté politique de décourager l'activité des trafiquants qui seraient tentés d'utiliser le territoire national. Cette volonté lui vaut peut être aujourd'hui l'animosité de ces réseaux.

Mais la découverte d'implication de la hiérarchie militaire du Polisario dans ce genre de trafic indispose et embarrasse au plus haut niveau. Car, si les autorités déploient des moyens colossaux pour à défaut de venir à bout de bandes criminelles s'activant dans la région la présence de plus en plus répétitive de membres de vétérans du polisario dans ces trafics appellent encore à redoubler de précaution d'autant plus que les commanditaires du polisario d'un tel trafic misent souvent sur l'imbroglio diplomatique avec l'Algérie que pourrait susciter l'arrestation de ces brigands.

Pour ce cas d'espèce, en tout cas, les forces de sécurité du Mali assurent qu'elles continuent la traque des trafiquants de drogue et leur marchandises, une tonne de cocaïne et de haschich, annonce l'Afp..

J. D

QN

Boutilimit : Un présumé maître esclave mis aux arrêts par la gendarmerie.




Mercredi, à Boutilimit, un présumé maître esclave, répondant au nom de Saleck Ould Mohamed Fadel Ould Gareb, a été arrêté par la gendarmerie. Il a été appréhendé par la gendarmerie de Boutilimit, alors qu’il était venu récupérer l’héritage de Tislim Mint Ameyra, 60 ans, portée disparue depuis le 15 août 2011 alors qu’elle surveillait sa horde de moutons, dans la brousse.

"Depuis cette date, elle n’a plus été revue. Elle a disparue", a révélé le représentant de l’IRA-Mauritanie, à Boutilimit, Yacoub Ould Saleck. "Mercredi, Saleck Ould Mohamed Fadel Ould Gareb est venu à Boutimbiskit, à 65 km au sud-est de Boutilimit, pour récupérer les 24 moutons de Tislim Mint Ameyra.

Il vendra les 22 moutons. Pour les deux restants, il en donnera l’un à son cousin, Brahim Ould Gareb et l’autre, il comptait l’amener chez lui, à Nouakchott", explique Yacoub Ould Saleck.

Par la suite, la gendarmerie sera saisie par l’antenne de l’IRA-Mauritanie, à Boutilimit, pour signaler la disparition de Tislim Mint Ameyra dont les biens ont été hérités par Saleck Ould Mohamed Fadel Ould Gareb, sans en informer la sœur de la disparue, Baracka, ainsi que le frère, Abdallahi Ould Ameyra.

Après enquête, Saleck Ould Mohamed Fadel Ould Gareb sera mis aux arrêts par la gendarmerie de Boutilimit. Puis mis à la disposition du Tribunal de Rosso ce dimanche. Quant à Tislim Mint Ameyra, elle n’a toujours pas été retrouvée.

C’est le 3e cas de présumées pratiques d’esclavage qui a été dénoncé, à Boutilimit, en l’espace d’un mois, après ceux de Salem Ould Koueiry et de Salem Ould Lekweïri. "Cela nous inquiète", a confié le représentant de l’IRA-Mauritanie,


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Source :
info2larue (Mauritanie)

samedi 17 septembre 2011

Aïoun: Les deux occidentaux retrouvés.




La gendarmerie a retrouvé deux occidentaux, un irlandais et un suisse, qui été portés disparus, ce matin, entre Aouin et Cobonni, a rapporté le correspondant d'Al akhbar à Aïoun.

Les deux occidentaux étaient entrés en Mauritanie par la frontière avec le Mali.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Réunion des cadres UPR de M’Bagne : Mme Bâ Aissata Niang demande une plus forte implication des femmes.





La coordination départementale des cadres UPR a organisé, ce jeudi, 16 septembre une réunion au niveau de l’ilot D. Le but de cette rencontre était de procéder à l’évaluation de la mission de la coordination dépêchée, il y a une semaine, à M’Bagne pour, d’une part, informer la base de l’entente intervenue, à Nouakchott, entre certains segments du parti, ensuite sensibiliser les structures, militants et sympathisants sur les prochaines échéances électorales.

De l’avis de la commission et de la délégation, la mission a connu un franc succès dans la mesure où le message a été bien accueilli, les militants espéraient, depuis longtemps, voir les différentes tendances enterrer la hache de guerre, surtout à la veille des échéances électorales.

Lors du meeting tenu à M’Bagne, l’ensemble des orateurs ont demandé aux différents segments de traduire dans les faits l’accord scellé à Nouakchott. Relevant les insuffisances notées sur le terrain, Mme Bâ née Aissata, responsable des femmes au sein de la section de M’Bagne, a déploré la faible présence des femmes au meeting.

Pour cette présidente d’une mutuelle de crédit et d’épargne, cette faiblesse de la mobilisation des femmes s’explique par le fait qu’elles ne sont pas suffisamment impliquées dans l’organisation des manifestations. «Il faut changer cette donne, parce que les femmes constituent plus de 52% de la population et qu’elle constitue un immense potentiel d’électeurs dans le département.»

Poursuivant son propos, Mme Bâ a estimé que désormais, les femmes doivent être impliquées dans toutes les structures et dans la gestion des manifestations du parti parce qu’elles peuvent servir de relais dans la sensibilisation et la vulgarisation des messages du parti. «C’est pourquoi, je demande que la commission déjà mise sur pieds soit renforcée par des femmes de toutes les communes du département», dira-t-elle.

Abondant dans le même sens que sa consœurs, Mme Toulaye Sall, membre du conseil municipal a estimé qu’il ne faudrait pas attendre la mise en place par le parti des fédérations de femmes et de jeunes pour mobiliser et drainer les femmes vers le parti. «Il faut qu’on s’y mettent dès à présent avant qu’il ne soit trop tard.»

Bâ Bocar Soulé aux candidats à la candidature: «Fermez-les!»


Prenant la parole au cours de cette réunion, Bâ Bocar Soulé, membre du conseil national de l’UPR a intimé presque un ordre à ceux qui ont commencé à exprimer, ça y est là, leur intention de se présenter comme candidat aux prochaines élections. Que ceux dévoilent leurs intentions de briguer des postes la ferment et attendent le moment opportun, a tollé Satigui. En effet, croit l’ex ministre, le moment n’est pas venu. Le dialogue politique entre la majorité et l’opposition démarre le samedi prochain, il faut attendre donc son résultat, pour se positionner.

Ensuite, le parti a des structures qui ont leur mot à dire dans la désignation, a tenu à rappeler, à l’assemblée, Bâ Bocar Soulé. «Pour le moment, il faut travailler à consolider la réconciliation que nos venons de sceller, à sensibiliser les populations en vue de faire un bon score au niveau de notre département. Nous avons convenu de faire tout ensemble et de façon consensuelle et concertée, pourquoi alors ces sorties. Ne vous pressez pas, le moment opportun viendra», dira-t-il.

La sortie du Satigui de Bagodine s’explique par le fait que quelques cadres du parti ont commencé, depuis quelques à annoncer, par voie de presse, leur désir de voir le parti les investir lors des prochaines élections. Profitant du lancement de la journée de l’arbre dont le coup d’envoi va être donné par le président Aziz, Bâ Bocar Soulé a invité tous les cadres du département à marquer de leur présence cette manifestation.


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Source :
Le Calame (Mauritanie)

Nouadhibou : Mise en échec d’une tentative d’introduction de drogue et d’alcool en Mauritanie à partir de l’Espagne.



Sahara médias a appris, de source sécuritaire, que le commissariat central de Nouadhibou a réussi à mettre en échec, hier jeudi, une tentative d’introduction de quantité de drogue et d’alcool en provenance de l’Espagne.

La source qui a préféré gardé l’anonymat, a indiqué que deux individus ont caché de la drogue et de l’alcool dans deux bus chargés de divers autres produits en provenance de l’Espagne.

Les réseaux de trafiquants de drogue utilisent fréquemment la Mauritanie comme pays de passage de cette funeste marchandise en provenance d’Amérique et destinée aux marchés d’Europe et d’Afrique occidentale.


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Source :
Sahara Médias (Mauritanie

vendredi 16 septembre 2011

Brakna : Boghé accueille le 1er festival du fleuve




Après près de deux mois de préparatifs intenses, la ville de Boghé accueille à partir de ce vendredi, « le festival du fleuve » organisé par ministère de la culture, de la jeunesse et des sports avec l’appui de l’UNICEF.

La cérémonie d’ouverture de cette grande manifestation culturelle, artistique et sportive a été rehaussée par la présence du Wali Mouçaïd chargé des affaires économiques du Brakna, le secrétaire général du ministère de la culture, de la jeunesse et des sports, le Hakem de Boghé, les élus locaux, les acteurs politiques, les chefs de services régionaux et départementaux, les chefs coutumiers, les notables et les représentants des associations de jeunes et de femmes et plusieurs autres personnalités venues de tous les coins du terroir.

De tous les côtés de la tribune officielle, des banderoles frappées du sceau de l’Etat et du logo de l’UNICEF, affichaient des slogans tels que « la diversité culturelle : une richesse pour notre patrimoine national », « vive l’unité et la solidarité nationale », « tous contre le terrorisme », « l’UNICEF, un partenaire sérieux pour le développement ».

Le défilé d’ouverture a été riche en couleurs : des centaines de jeunes filles et garçons et de femmes ont montré les différentes facettes de la culture mauritanienne en général, celle du fleuve en particulier marquée par un brassage séculaire entre communautés diverses mais unis par un destin commun.

Tour à tour, les jeunes de Sinthiane Diama, Daghve, Bassine, Mbagnou, Lewlewal Pinal, Génération consciente du millénaire (Boghé Dow), Thidé, Dar El Avia et Bowdé ont montré les différents aspects de notre riche patrimoine culturel transmis de générations en générations par nos ancêtres.

Ils ont mis en scène, sous un décor riche, les activités économiques, artistiques et artisanales traditionnelles (agriculture, élevage, pêche, parade de moutons et de chevaux, lutte traditionnelle) ainsi que les sports modernes (football, karaté, king-fu) sur fonds d’ensembles instrumentaux, de chants authentiques et de détonations intermittentes de fusilleurs nostalgiques d’un passé glorieux.

Pour M. Adama Moussa Bâ, maire de Boghé, « cet évènement qui regroupe les quatre communes de la mouqata’a pour redynamiser le patrimoine culturel commun de la région du fleuve, restera gravé dans les annales de notre histoire ». Poursuivant dans cette démarche, le maire s’est dit persuadé que ce festival « contribuera au renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale et au rapprochement des citoyens de la mouqata’a qui trouvent ici un formidable dénominateur commun pour la construction de leur avenir ».

Ensuite, l’édile a évoqué le rôle et la place du fleuve dans l’intégration, l’unité, la paix et le rapprochement des populations rappelant le symbole que représentait le Bou El Mogdad « ce bateau mythique qui faisait la fierté des populations riveraines tout au long du siècle dernier ». Au delà des symboles, explique-t-il, les riches terres de la vallée ont permis une sédentarisation autour du fleuve et le développement de l’élevage transhumant mais aussi et surtout la réalisation d’ambitieux projets dans le cadre de l’OMVS tels que les barrages de Diama et de Manantali.

Avant de terminer, le 1er magistrat de la ville de Boghé a remercié les pouvoirs publics, à travers elles, Mme la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports « pour avoir initié ce festival et pour les efforts qu’elle déploie pour la promotion de la jeunesse mauritanienne », le Wali du Brakna, le Hakem de Boghé et les cadres du département et les jeunes « pour leur grande mobilisation ». L’UNICEF n’est pas également en reste en raison de « son appui constant au développement de la culture, des sports, de la santé et de l’éducation ».

Quant au secrétaire général du MCJS, il s’est d’abord déclaré honoré de participer à cette manifestation organisée dans cette ville qui fut pendant longtemps, « un carrefour des cultures et un des creusets de la civilisation arabo-islamique relayée par ses éminents ulémas » avant d’indiquer que « ce festival est une occasion pour les jeunes de raffermir leur unité et de leur cohésion autour d’un idéal commun, celui de la construction du pays ».

Prenant la parole à son tour, M. Tandia Yacouba a, au nom de la représentante de l’UNICEF, rappelé que « cette manifestation qui regroupe les jeunes du Brakna s’inscrit dans le cadre du Programme national de prévention des conflits et de la cohésion sociale appuyé par le système des Nations-Unies ». Le responsable onusien s’est réjouit du « climat de paix qui prévaut en Mauritanie et qui offre un cadre approprié au développement économique et social ».

Durant six jours, les jeunes venues des quatre communes du département, organiseront diverses activités culturelles et artistiques (soirées traditionnelles, théâtres, conférences, régates), sportives et ludiques (football, athlétisme, scrabble) qui leur permettront de se connaître et de raffermir leurs liens contribuant ainsi à la consolidation de l’unité nationale.

La réussite de la cérémonie d’ouverture est le résultat d’une longue et riche expérience héritée des mouvements associatifs depuis le début des années 70 mais aussi de la mobilisation des jeunes autour de l’inspection départementale et du personnel de la commune avec à sa tête le secrétaire général, M. Diakité Ibrahima qui a mis les bouchées doubles pour donner à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr





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Source :
Dia Abdoulay

Rapport des rapatriés mauritaniens de Worriguel, Gourel, Fally et Kankossa sur les titres fonciers




Demande de titres et des champs. Aprés concertation,nous avons jugé necessaire de reprendre nos terres quelque soit leur nature. Cette décision unanime constitue pour nous un élement primordial et pour cela nous lancons un appel au gouvernement Mauritanien, aux organisations nationales (ANDH) et internationales (HCR).

Vu notre vie de rapatrié et face aux quotidiens que nous vivons ,nous avons jugé primordial de retrouver nos terres, droit non négligeable dans la vie de tout citoyen et base de toute réinsertion digne de son nom. Cela n'est certainement pas possible si nous ne detenons pas les titres fonciers et non plus si nos terre ne nous sont pas remises.

Ces deux éléments sont fondamentaux pour nous. En plus de cela, les titres fonciers et les champs representent. Le monde entier est persuadé que nous sommes propriétaires de ces terre dans no differentes localités avant l'evenement de 1989.

Pour quoi celá reste difficile étant donné que nous sommes sur nos propres terres? Qui n'est pas persuadé de nos terres que nous avions toujours occupées bien avant les evénements de 1989! Nous ne pensons pas qu'il y'a doute la dessus

Ces terres sont aujourd'huit dans les mains de nos compatriotes depuis notre départ. L'Etat et les organisations internationales qui nous ont toujours accompagnés durant le processus doivent dans les delais les plus brefs palier a ce probléme. Nous réclamons nos terres telles qu'elles etaient avant 1989. Nous ne réclamons á personne et pour personnece qui ne l'appartient pas, mais simplement nos droits.

Nous ne sommes que des éleveurs et des travailleurs de la terre d'oú l'importance de ce rapport. Nous sommes prét á utiliser tous les moyens disponibles pour obtenir nos terres. Il est temps de nous attribuer nos terre.

Nous espérons que vous aller dés la réception de ce rapport,arriver a résoudre ce delicat probléme des titres fonciers et des champs.

Dans l'espoire d'obtenir un rendez-vous pour de plus amples informations sur nous, nous vous prions l'assurance de notre consideration distingue.

LES CHEFS DE SITES

Kankossa : Maimouna Ballé Diallo
Woriguel : Harouna Hamadi Barry
Gourel Fally : Abdoulaye Fally Bá
Pour plus d'info bamoleba@gmail.com


Cridem

vendredi 9 septembre 2011

Arrestation de manifestants qui revendiquaient de l’eau potble à « El Agba »




Au moins une dizine de manifetsants sont arrêtés, depuis jeudi, par la gendarmerie à El Agba, avant d’être tranferés vers la caserne de gendarmerie prés de Wad Naga, a appris ANI de source informées.


Les habitants d’EL Agba manifestaient contre la pollution de l’eau dans leur localité qui, selon eux , contient un taux élevé de fer , ce qui la rend nuisible à la santé.
Des habitants ont affirmé, dans un contact ave l’ANI, que « la gendarmerie est intervenue avec violence pour disperser un sit-in pacifique qu’ils avaient organisé pour revendiquer de l’eau potable ».
ANI

dimanche 28 août 2011

6000 harratins sans travail, selon une ONG



"6000 domestiques harratines, ont abandonné leur travail. Alors qu'ils constituaient une source de revenu évalué à 1 milliard d'ouguiyas pour leur famille. Er ce, en raison du discours extrémiste de Biram", a estimé l'ONG progouvernementale, "Lutte Contre le Discours Extrémiste" vendredi, lors d'une rencontre à Aïoun, dans le sud est mauritanien.

"Le discours extrémiste véhiculé par Biram Ould Abeid, président de l'IRA Mauritanie, a eu un impacte négatif sur les harratines, porté préjudice à l'unité nationale et affecté la cohésion sociale", d'après l'ONG.

Selon le responsable de l'ONG, "l'esclavage n'existe plus en Mauritanie. Au contraire certains anciens esclaves sont promus à des postes ministériels: la justice et le commerce. D'autres parmi eux, occupent d'importantes fonctions dans le pays, à l'exemple du conseil constitutionnel et du conseil social. La thèse de discrimination ou de rejet d'une couche sociale n'a plus,donc, sa raison d'êtres".

l'ONG se demande,"Comment peut on continuer à parler de discrimination, alors que des postes essentiels dans le gouvernement actuel sont occupés par des noirs. Et les exemples ne finissent pas. on peut en citer l'état major de la gendarmerie nationale, le chef d'Etat major particulier de président, le chef d'Etat major de la garde nationale, le secrétariat général du gouvernement, le secrétariat général de la présidence, le ministère des finances, le ministère du développement rural et le ministère de la santé, etc".

Outre, les leaders du mouvement ont accusé Biram et consorts de" faire du problème d'esclavage en Mauritanie leur fond de commerce". Ils ont par conséquent, appelé les harratins à rejeter de "telles manipulations racistes" et à aller droit à l'unité nationale.

L'IRA, la cible de ces derniers, a suscité beaucoup de polémiques dans les milieux du pouvoir et de la société mauritanienne en dénonçant des pratiques esclavagistes sur des mineurs à Nouakchott et à l'intérieur du pays.

IRA, dans cette lutte, a traîné des familles présumées esclavagistes, devant les tribunaux. Il a aussi affronté la police qu'il considère d'être en connivence avec ces présumés esclavagistes, et de mater les militants antiesclavagistes.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie

samedi 27 août 2011

Brakna / Boghé : Un expert américain évalue les besoins en équipements sanitaires




Dans le cadre d’un tri-partenariat entre l’Association pour le développement en Mauritanie qui regroupe 18 associations villageoises de la commune de Boghé), les ressortissants de Boghé aux USA regroupés au sein du Great Boghé Area et la commune de Boghé, M. Jason M. Carley, expert et consultant de l’ONG américaine Project C.U.R.E a séjourné à Boghé les 25 et 26 août 2011 dans le but d’évaluer les besoins en équipements des structures sanitaires de la commune (CM de Boghé et postes de santé villageois).

Durant ces deux jours, l’expert a pris connaissance de l’état des infrastructures (salles d’hospitalisation et de consultation, maternité, pharmacie), des équipements existants, du personnel, des principales pathologies et du nombre d’accouchements dans le CM de Boghé et dans les postes de santé de Nioly, Thidé, Thialgou, Sarandogou, Sayé, Dioullom et Bakaw et a évalué les besoins en matériels en collaboration avec les professionnels locaux de la santé et de l’Association des médecins ressortissants du département de Boghé représentés par les docteurs Mbaye Aly Souleymane et Ndiaye Amadou Mamadou et l’IDE Mbodj Mamoudou.

L’ONG américaine s’est engagée à mobiliser des équipements d’une valeur de 40 000 $ US (soit 11,2 millions d’UM) pour le fonctionnement des structures sanitaires de la commune (du plus petit poste à l’hôpital). Quant aux frais de transport (estimés à 20 000 $ soit 5,6 M UM) et de dédouanement, ils seront pris en charge par les bénéficiaires.

L’Association pour le développement en Mauritanie (ADM), partenaire légal des ressortissants de Boghé aux USA, était représentée par une forte délégation comprenant notamment MM. Ngaïdé Abderrahmane Hamath (responsable de la commission développement économique et social), Dialadé Lam (chargé des relations extérieures), Sy Abou, Sy Ousmane et Diba Adama (membres).

Elle plaide auprès des pouvoirs publics, des élus locaux, des acteurs politiques, des organisations de la société civile et des organes de presse pour la construction d’un hôpital dans la ville de Boghé qui regroupe avec ses environs près de 90 000 âmes. La réalisation de ce vieux rêve pourrait mettre fin au calvaire de milliers de familles qui déboursent des sommes pour évacuer leurs malades vers les hôpitaux d’Aleg, de Kaédi, de Boutilimit et de Nouakchott.

Beaucoup perdent la vie avant même d’arriver à destination car leurs cas nécessitaient une intervention rapide avec des équipements optimaux.

Dia Abdoulay
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Source :
Dia Abdoulaye

Aleg: La SNDE va en guerre contre les fraudeurs et les clients véreux




Huit mois après sa confirmation à la tête de l'agence locale de la société nationale des eaux (SNDE), le responsable de la dite agence, monsieur Touré Ousmane alias Baba Touré a lancé une vaste campagne contre les fraudeurs d'eau et les mauvais payeurs.

Les visiteurs qui passent dans le bureau de M. Touré peuvent apercevoir un amas de compteurs arrachés auprès des clients qui n'ont pas honoré leurs engagements auprès du de la boite.

L'héritage qui lui a été légué par son prédécesseur est un passif assez lourd qui a nécessité dit-il des mesures draconiennes pour recouvrer les arriérés auprès des clients. Cette situation s'explique en grande partie par l'ignorance de la SNDE et des règles de la société.

C'est l'exemple de cette vieille femme qui avait un solde de 60.000 Ouguiyas indique le chef d'agence et qui a dit qu'elle ne payait pas parce qu'elle ne recevait pas les factures. Les efforts de redressement déployés par l'agence ont permis de porter le taux de recouvrement à 80% alors qu'il dépassait à peine les 50 % sur un portefeuille de 9 millions d'ouguiyas pour un total de 2500 abonnés a dit M. Touré Ousmane.

Depuis, les clients se bousculent devant les portes de l'agence de la SNDE pour régulariser leur situation. Les clients ne trainent plus à régler leurs factures à la caisse de l'agence. Le paradoxe nous signale le chef d'agence est que les mauvais payeurs se recrutaient parmi les plus riches de la ville.

«Il y'a que les pauvres qui payaient régulièrement leurs factures" a-t-il martelé ". A ce jour, plus de 500 compteurs sont déposés dans le bureau de l'agence. Certaines personnes consommaient gratuitement l'eau de la SNDE grâce à des branchements frauduleux.

Mais ces personnes ont été obligées de se mettre en règle nous dit-on. Concernant les problèmes d'eau auxquels étaient confrontées les populations de la ville d'Aleg en période de forte chaleur, le chef d'agence avec l'appui des autorités administratives a procédé à la fermeture des bornes fontaines transformés en abreuvoirs pour les animaux.

L'application de cette mesure a permis de réduire le déficit d'eau et de la redistribuer au profit de la consommation humaine. En attendant la mise en service du forage de Bouhchicha situé à 12 kilomètres de la vieille ville et d'une capacité de 75mètres cube d'eau par heure, la ville connaît de moins en moins de problèmes d'eau en période d'hivernage.

L'agence de la SNDE d'Aleg souffre de l'absence d'informatisation de son système de comptabilité. Il n'est pas rare de voir une facture déjà réglée revenir encore sur les arriérées comme impayées a déploré Touré Ousmane. Le ministre de l'hydraulique et de l'assainissement, Mohamed Lemine O Aboye qui a visité récemment l'agence en compagnie du Dg de la société. Avant de repartir, le ministre a exprimé sa satisfaction pour le travail accompli par l'agence.

Le jeune cadre militant de l'UPR se dit très conforté de rendre service à son pays et d'accomplir une mission qui s'inscrit parfaitement avec la vision du président de la république, Mohamed O Abdel Aziz qui dit-il n'a cessé d'instruire l'administration de se rapprocher des citoyens et de combattre la gabegie.

Thièrno Souleymane
Cp Quotidien de Nouakchott au Brakna

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Source :
Jules Diop

jeudi 25 août 2011

Elections municipales et législatives : Qu’est-ce qui fait courir Dia Adama Oumar à Boghé ?




De source bien informée, une réunion réunissant le chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat, le général chef d’Etat Major de la garde Négri Félix, Yall Zakaria directeur de la SNDE, Mohamed Hadi Macina secrétaire général du ministère de l’intérieur, Diallo Mamadou Bathia conseiller du Premier Ministre, Kelly Oumar Sada secrétaire général du ministère de la justice et le colonel à retraite Dia El Hadj Abderrahmane, aurait eu lieu vendredi dernier au domicile du chef d’Etat Major de la garde nationale à Nouakchott.

Bien que rien n’ait filtré de cette réunion, les observateurs de la scène politique locale pensent qu’elle était consacrée aux élections municipales et législatives qui pointent à l’horizon.

En fait colonel Dia Adama Oumar, chef d’Etat Major particulier du président de la République se fait beaucoup de soucis. Aux dernières élections municipales de 2006, il a essuyé un échec cuisant qu’il n’a pas encore oublié. Aux présidentielles de 2007 idem dans son village natal où Ibrahima Moctar Sarr candidat indépendant a fait un excellent score.

Celles qui pointent cette année et qui ont toutes les chances d’être reportées, donnent du tournis au colonel beaucoup plus que les autres généraux et cadres originaires de la ville.

MD
Source Cridem

Le Ministre de l’Intérieur à Wouro Aly Guelel (Brakna):




« J’ai un frère de nationalité Sénégalaise !»


Le Ministre de l’Intérieur Mohamed Ould Boylil qui entreprend actuellement une tournée à l’intérieur du pays a surpris plus d’un en déclarant publiquement à Wouro Aly (l’une des étapes du Brakna) qu’il a un frère de nationalité Sénégalaise. Le ministre voulait par cette déclaration peu ordinaire, rassurer les populations locales sur l’impartialité et la totale transparence qui caractérisent l’opération d’enrôlement actuellement en cours dans l’étendue du territoire national.
Par cet aveu, le premier policier du pays démontre preuve à l’appui que la question de la nationalité ne se réduit pas à la simple perception qu’en font les nationalistes chauvins de tout bord. L’appartenance à un pays n’est pas forcément tributaire du droit de terre ou de sang elle peut être également le fait de l’adoption. Cet aspect ne semble pas être pris en compte au niveau de l’opération d’enrôlement en cours par le simple fait qu’on aimerait remonter l’arbre généalogique pour établir l’appartenance de certains citoyens ou en exclure d’autres.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr


lundi 22 août 2011

La World Vision offre un groupe électrogène au village de Sarandogou Diadiabé (Boghé)




L’ong International World Vision à travers l’ADP de Boghé a offert jeudi dernier, un groupe électrogène d’une valeur de 4.500.000 Um destiné à l’alimentation en énergie de la pompe du forage de Sarandougou Diadiabé.

La cérémonie de réception s’est déroulée en présence du maire de Boghé, M. Adama Moussa Bâ, de l’agent de développement de l’ADP M. Bâ Oumar dit petit Bâ, de M. N’Diaye Djibril, adjoint au maire de Boghé et des notables, femmes et jeunes du village de Sarandogou Diadiabé, localité située à environ 10 kilomètres de Boghé.

Le groupe de 22 KVA est une fabrique de SDMO du groupe Mutsubischi selon le technicien qui a convoyé la machine pour le fournisseur jusqu’à Boghé.

Le maire a remercié vivement l’ADP de Boghé de son geste et promis de faire supporter à la commune l’achat de la pompe et le raccordement du forage au château d’eau situé quant à lui au cœur du village. Rappelons que le forage avait bénéficié d’un financement de l’Etat Mauritanien mais l’entrepreneur a exécuté seulement une partie des travaux.

Le reste du financement aurait pris des chemins détournés. «Merci l’ADP de Boghé » ont scandé les jeunes présents à la cérémonie de réception

Thièrno Souleymane
CP Brakna
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Education : Le ministre de l’Enseignement Secondaire en visite au Trarza




Le ministre de l'enseignement secondaire a effectué une visite de travail à Rosso dimanche 21/08/2011. il a été reçu par les autorités administratives, communales, sécuritaires et les chefs de service de son département.

Une fois sur place le ministre Oumar O.Matalla a procédé aussitôt à une visite des établissements du secondaire, du fondamentale et le CFP de Rosso avant de tenir une réunion de cadres où on remarquait la présence effective des syndicats de l'enseignement secondaire et des bureaux de parents d'élèves venus poser des problèmes inhérents à leur profession.

Le ministre a d' abord commencé par faire la genèse de son département, les Problèmes qui se posent et les solutions proposées pour y faire face avant de mettre l’accent sur les perspectives d’avenir que l'état s’attèlera à réaliser en conformité avec le programme politique du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.

Par la suite, la parole a été donnée à plusieurs intervenants dans une atmosphère ambiante. Ces derniers se sont exprimés librement et ont posé de réels problèmes liés à la baisse du niveau dans nos écoles, l’inadéquation des méthodes d’enseignement, le favoritisme érigé en règle au niveau du ministère, le délabrement des établissements scolaires, le faible taux d’admission dans les concours et examens, les problèmes liés à la gestion du personnel enseignant, la non application de la règle de la sanction et de la récompense, les problèmes auxquels font face les PNP ( personnel non permanent), les affectations arbitraires et les promotions non méritées .

Parmi les interventions on a également noté celle qui met l’accent sur la nécessité de clarifier l'équivoque entre la formation professionnelle et la formation technique, le problème de l'enseignement des matières scientifiques par des professeurs qui ne les maîtrisent pas, la réhabilitation des établissements qui sont en ruine avant le début de l'année scolaire, le problème posé par les classes pléthoriques, les avantages et inconvénients du regroupement des établissements.

A souligner que les intervenants ont dans leur unanimité exprimé de vives voix leur gratitude au DREN du Trarza qui n'a ménagé aucun effort pour faire progresser le système éducatif dans la Wilaya du Tagant en aidant par ses propres moyens à réhabiliter les infrastructures scolaires , en rendant justice au personnel enseignant par des promotions méritées et en introduisant l’outil informatique et l'Internet dans les programmes d’enseignement.

Monsieur Mohamed Saleck Ould Taleb qui est aux affaires de la Dren du Trarza depuis bientôt deux ans a conquis aussi bien la sympathie des parents d’élèves que celle du personnel d’encadrement. Dynamique, imaginatif et plein de ressources, il a contribué à rehausser la qualité de l’enseignement au niveau du Trarza et à lui imprimé un cachet tout à fait particulier, celui de la rigueur, du sérieux et du travail bien fait. En tout cas, au Trarza tous lui reconnaissent d’avoir insufflé du sang neuf à l’enseignement en y investissant et son savoir faire et ses propres moyens.

A noter par ailleurs qu’à l’occasion de la visite du ministre de l’enseignement secondaire au Trarza, le maire de Rosso a pris l'engagement de mettre à la disposition des élèves de Garack un car pour leur transport et de procéder au bitumage de 10km de route pour leur faciliter l’accès des établissements à toute période de l’année.

Il a demandé ensuite au ministre de l’aide pour l'obtention de deux autres cars de transports pour soulager les enfants se trouvant sur l'axe Rosso du côté de PK24.

Hossein MBarreck
Diarra


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Le Forum de concertation des jeunes du Guidimagha : Pour l’alternance




Le Forum de concertation des jeunes du Guidimagha a fait récemment une tournée dans la commune de Ghabou. Pendant cette tournée, le Forum a visité 59 des 81 unités de base.

Les membres de la délégation ont exhorté les structures locales a tout faire pour que les candidats de l’UPR soient issues des rangs du Forum. Le Forum, selon un de ses dirigeants, s’est élargi à six communes dans la Moughataa de Selibaby.

Toujours selon le même dirigeant, l’objectif du Forum est, entre autres, « de permettre une alternance au niveau des élus locaux. » La délégation qui a sillonné la commune de Ghabou était conduite par Fousseynou Sada Soumaré, membre de la fédération UPR du Guidimagha, Hadamou Gandega, président de la sous section de Ghabou et Seyba Amidi camara, membre du Forum.

Khalilou Diagana
Pour Cridem


dimanche 21 août 2011

Boghé : M. Abdallahi Sarr candidat à l’investiture de l’UPR aux législatives !




Dans la perspective des élections législatives et municipales prévues en octobre prochain, le paysage politique local commence à entrer en ébullition. En effet, depuis ces derniers jours, les noms de candidats potentiels au sein de l’UPR au pouvoir, alimentent les discussions de salons et des "grand-place" du marché. C’est dans ce cadre que M. Abdallahi Sarr, cadre à la direction des domaines et acteur politique du parti au pouvoir a organisé ce samedi, à l’Auberge Abdoulaye Mouna Sarr (sa propriété), une cérémonie de "ftour" qui a réuni des dizaines de ses partisans, des jeunes pour la plupart. Au cours de cette cérémonie, M. Sarr a annoncé solennellement son intention de se porter candidat à la candidature de l’UPR au scrutin législatif prochain.

S’adressant à ses partisans, M. Sarr a dédié sa candidature à la jeunesse sur laquelle il entend s’appuyer pour réaliser ses ambitions pour le département. « Il est inconcevable que notre terroir qui regorge pourtant d’innombrables potentialités humaines et naturelles, continue de souffrir de la pauvreté », a-t-il lancé sous les applaudissements nourris de ses partisans. A cet effet, il a appelé ses derniers à se mobiliser derrière lui pour que sa candidature soit validée par le parti qui enverra une mission de supervision.

Quant aux participants, ils ont exprimé par la voix de leurs porte-parole, « leur soutien ferme et inconditionnel à l’homme qui s’est toujours investi pour le développement local ». Ils ont magnifié « l’engagement de M. Sarr aux côtés des jeunes même en dehors des échéances électorales notamment son appui matériel et financier à leurs activités sportives et culturelles » et vanté « les qualités morales de l’homme qui est censé résoudre les problèmes du terroir par son sens élevé d’humanisme, de respect de l’autre et d’humilité ».

L’annonce de cette candidature ouvre la voie à une course qui promet d’être serrée entre les barons locaux du parti au pouvoir dont la plupart se soucient plus de leur devenir politique que de l’intérêt des collectivités qu’ils sont censés représenter comme l’illustre parfaitement leur absence prolongée du terrain en dehors des échéances électorales.

Le Réseau des correspondants de presse du Brakna (RCPB)

samedi 20 août 2011

Brakna / Boghé : Le ministre de la santé annonce des mesures de renforcement du taux de couverture sanitaire.



Dans le cadre dans des missions entamées par les membres du gouvernement auprès des populations, le ministre de la santé, M. Bâ Housseïnou Hamady, accompagné des principaux responsables de son département, a présidé vendredi en début d’après-midi, dans la salle de conférences de l’Hôtel de ville de Boghé, une réunion de prise de contact, d’information et d’échanges avec les professionnels du secteur, les élus, les notables et les représentants des organisations locales de la société civile.

Le Wali du Brakna et le Hakem de Boghé, respectivement MM. Aboubécrine O. Khourou et Ahmedna O. Mohamed Lemine ainsi que de nombreuses personnalités administratives et sécuritaires, ont assisté à cette rencontre, la 1ère du genre effectué par M. Bâ depuis sa désignation à la tête de ce département.

Dès son arrivée, le ministre a visité le Centre médical où tous les membres du personnel étaient réunis pour la circonstance. Accompagné des docteurs Yemehlou O. Mohamed Vadel et Chérif Ahmed O. Maadh, respectivement DRPSS et médecin-chef du CM, le ministre a pu s’enquérir de tous les problèmes dans les différents services (hospitalisation, stomatologie, maternité, laboratoire, salle de radiographie, dépôt pharmaceutique).

S’adressant à l’assistance, le ministre a d’emblée indiqué que sa visite « s’inscrit dans le cadre des instructions données par le Président de la République aux membres du gouvernement pour recueillir les doléances des citoyens ». Ensuite, il s’est empressé de souligner que le secteur de la santé occupe une place de choix dans le programme électoral du chef de l’Etat. « C’est ainsi que depuis son élection à la magistrature suprême, le président a affiché une volonté manifeste de rendre la santé accessible à tous les citoyens », a-t-il expliqué.

Pour étayer son argumentaire, M. Bâ Housseïnou Hamady a rappelé que « depuis 2009, l’Etat a dépensé 20 milliards d’UM dans le secteur en vue de renforcer les équipements et les infrastructures ».

Poursuivant son arithmétique, le ministre a annoncé la construction de 4 nouveaux hôpitaux de référence ainsi que le renforcement des centres d’hémodialyse : jusqu’en 2009, a-t-il dit, il n’y avait qu’un seul centre de dialyse au CHN de Nouakchott qui ne pouvait traiter que 40 malades par jour !

Aujourd’hui, 4 autres centres fonctionnent (Cheikh Zayed, Néma, Aïoun, Kiffa qui accueillent les 600 personnes souffrant de problèmes rénaux dans notre pays. En outre, l’Etat a engagé de vastes chantiers de rénovation et d’extension de certains hôpitaux régionaux tels que ceux de Rosso et de Kaédi ainsi qu’un grand hôpital de cardiologie.

Après ce tableau reluisant des réalisations de son département, le ministre n’a pas manqué aussi de mettre l’accent sur les insuffisances. Le souci majeur est de résoudre le problème des ressources humaines : selon le premier responsable du secteur, il faudrait 5000 infirmiers, 300 médecins généralistes, 150 spécialistes pour couvrir les besoins de toutes les structures sanitaires du pays.

A titre d’exemple, le CM de Boghé ne dispose que deux sages-femmes pour une circonscription sanitaire qui dépasse 70 000 habitants. Pour résorber ce déficit criant, l’Etat a crée 3 autres écoles de formation en santé publique (Rosso, Sélibaby et Néma) et a décidé de renforcer les capacités d’accueil de la jeune faculté de médecine de Nouakchott en rehaussant en même temps la bourse qui passera de 8 à 30 mille ougouiya.

Abordant la question des prises en charges médicales, M. Bâ a révélé que son département a trouvé une formule pour aider les malades indigents à faire face aux coûts exorbitants des prestations sanitaires en rendant gratuits les traitements du paludisme et du SIDA et en instituant le forfait obstétrical pour les femmes en état de grossesse et envisage d’augmenter le taux de couverture de la CNAM qui dépasse à peine 6% de la population.

Quant aux infrastructures, elles sont encore insuffisantes en dépit des efforts consentis. En effet, jusque-là, seuls deux chefs-lieux de départements (Boutilimit et Chinguitty) disposent d’hôpitaux financés par des pays amis. Le ministre a révélé qu’un projet de création d’hôpitaux départementaux est à l’étude pour renforcer le taux de couverture sanitaire du pays qui est encore faible et réduire le taux de mortalité maternelle qui est estimé à 600 décès sur 100 000 naissances vivantes (en Tunisie, il est de 20/100 000).

S’adressant aux bénévoles dont la plupart exercent depuis plus de 20 ans et qui ne sont rémunérés que sur les fonds de roulement des centres, le ministre a promis que leur situation de précarité sera étudié avec l’accord du ministre des finances. Quant aux doléances exprimées par le personnel médical, M. Bâ Housseïnou rassure : « la radio disposera bientôt d’un technicien, le laboratoire et la maternité seront mieux équipés et une ambulance sera affectée au cours de l’année 2012 ».

Quant aux intervenants, ils ont évoqué notamment les effets des aménagements hydro-agricoles sur la santé des populations, la lutte contre le paludisme, l’approvisionnement en eau potable, le coût élevé des prestations sanitaires.



Auparavant, le maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa, avait prononcé une allocution de bienvenue au ministre et son staff dans lequel il a mis l’accent sur « le renforcement du personnel médical des infrastructures sanitaires ainsi que l’affectation d’infirmiers dans les postes de santé de Sarandogou Diadiabé, de Thialgou, de Wabboundé, de Thidé et de Bakaw qui restent inopérants depuis de nombreuses année ».

Ensuite, il évoqué l’impérieuse nécessité de procéder à l’extension du Centre de santé de Boghé « dont la capacité d’accueil reste aujourd’hui en deçà des attentes des populations en raison de la forte concentration démographique du département ajoutée à la pression exercée par les populations des départements de Bababé, d’Aleg, de R’kiz et des localités riveraines du Sénégal ».

A ce sujet, l’édile a rappelé que « depuis 2008, le projet d'extension du centre médical de Boghé et son équipement en bloc de chirurgie, de radiographie, de pédiatrie est à l'ordre du jour mais il tarde encore à se concrétiser contraignant les malades à des évacuations vers Aleg, Kaédi et Boutilimit ». Par ailleurs, le maire a demandé « l’affectation d’un technicien pour le bloc radiographique inopérant depuis son installation et la mise à la disposition du centre d’un véhicule pour faciliter le travail du personnel sur le terrain ».

Avant de terminer, M. Bâ Adama a attiré l’attention du ministre sur la situation des bénévoles « dont certaines risquent leurs vies pour sauver des vies humaines » ainsi que la nécessité d’ouvrir un bureau de la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) à Boghé pour faciliter la prise en charge des fonctionnaires locaux et leurs familles avant de louer « l’initiative du Chef de l’Etat de rendre gratuits le traitement du paludisme dans toutes les structures sanitaires du pays ».

C’est vers 17 heures que la délégation ministérielle a déferlé vers Aleg où une réunion similaire est prévue dans la soirée.

Dia Abdoulaye




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Source :
Dia Abdoulaye

jeudi 18 août 2011

Kaédi: Arrêt des opérations d’enrôlement par manque de papiers




Depuis quelques jours, plusieurs citoyens mauritaniens venus des communes de l’intérieur de la moughata centrale de Kaédi se sont vus renvoyés chez eux au motif que le centre d’accueil des citoyens (CAC) est en rupture de papiers.

Chose surprenante quand on sait que l’Etat mauritanien a déboursé des montants colossaux pour la réussite de l’opération d’enrôlement de l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS).

A en croire le président de la république lors de son second oral avec le peuple le 5 août dernier, réfutant les dénonciations des négro-mauritaniens sur les discriminations dont ils font l’objet depuis le démarrage des opérations d’enrôlement, le CAC de Kaédi est celui qui compte le plus grand nombre de citoyens enrôlés en Mauritanie, soit près de 4000 personnes.

Ce nombre équivaut à 8 rames de papiers soit 12 000 ouguiyas. Les citoyens qui prennent en charge leurs frais de transport et de prise en charge durant leur séjour à Kaédi sont révoltés et s’interrogent encore sur les raisons de cette rupture de stock papiers du CAC de Kaédi.

De même qu’ils s’étonnent de l’exigence par le parquet à Kaédi, du paiement d’une quittance de 2000 Um à la trésorerie régionale pour l’obtention d’un certificat de décès exigé par le coordonnateur du CAC pour les personnes dont les parents ne sont plus en vie, alors que le ministre de la justice vient de nier l’existence d’une taxe équivalant à ce montant et de préciser qu’une telle taxe ne dépasse jamais 50 Um.

Certaines personnes demandent même qu’une enquête soit diligentée par l’IGE pour faire la lumière sur ces deux affaires qui ont causé bien de désagréments à de nombreux citoyens, aussi bien au Gorgol que d’autres wilayas du pays.

Vieux GAYE
Cp Gorgol


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

M’Bagne : L’UPR resserre les rangs




C’est au lendemain de la publication du décret convoquant le collège électoral pour les élections municipales et législatives que les cadres de l’UPR de M’Bagne ont choisi de taire les divergences qui minent leurs rangs.

La cérémonie des retrouvailles entre Bâ Bocar Soulé et les cadres UPR de M’Bagne, sous la houlette du sénateur Diop Abdoulaye a eu lieu à l’Ilot D, chez Diop Yahya, ancien maire de M’Bagne.

Pour le sénateur Diop, les échéances électorales en perspective commandent à l’ensemble des cadres et militants, un surplus d’engagement pour faire triompher les couleurs de l’UPR, ce qui, note l’officier à la retraite, passe par un choix judicieux et représentatif des candidats à la députation et des conseillers municipaux.

Un casse tête pour le parti qui doit éviter des choix de complaisance ou de parachutage, nous adit un cadre de M’Bagne. Même si les deux groupes n’ont pas voulu remuer le couteau dans la plaie, force est de reconnaître que les deux anciens d’une même tendance étaient en froid depuis les élections municipales partielles de la commune de M’Bagne, en novembre 2009, puis lors de l’implantation de l’UPR.

Les acteurs politiques de M’Bagne semblent avoir pris la mesure du risque d’aller aux élections en rangs dispersés, c’est la raison pour laquelle, semble-t-il, les différents orateurs se sont tous refusés à révéler les termes de l’entente, prônant surtout l’unité des cadres du parti dans le département, dans la perspective des échéances électorales qui pointent déjà à l’horizon.

Les mêmes orateurs ont regretté le fait que les cadres « hauts placés » n’aient jamais rien fait pour l’insertion des jeunes cadres. Pour le colonel des douanes, Mangane Ousmane, l’heure est venue de rompre d’avec les vieilles pratiques et de choisir des hommes qu’il faut pour sortir le département de l’ornière.

Pour cela, il a exprimé le souhait de voir les cadres du département organiser des journées de réflexions pour diagnostiquer les vrais problèmes du département en vue de leur apporter des solutions idoines.

Sur ce plan, l’ancien maire de M’Bagne Mr Diop Yaya, consultant en développement, a répondu qu’un important corpus est déjà disponible, qu’il suffit de le mettre en œuvre.

Parlant justement de des élections en vue, Bâ Bocar Soulé, membre du bureau exécutif a indiqué à l’intention des cadres que le département sera jugé à ses prochains résultats électoraux, alors que nombre de cadres se plaignent de la marginalisation de leur département ayant pourtant voté et adhéré à une grande majorité pour Mohamed Ould Abdel Aziz.

En plus de l’absence de la promotion des cadres du département, M’Bagne souffre d’un manque d’infrastructures criant, ce qui pourrait s’expliquer par l’absence de dynamisme de ses fils qui, si les élections ne sont pas reportées, vont bientôt courir pour vanter, comme par le passé, les mérites du « Président des pauvres ».

Même s’il s’estime majoritaire dans le département, au vu des résultats de la dernière réimplantation, l’UPR doit se méfier de l’UDP, du PRDR tout comme du RDU et éventuellement d’autres joker comme APP et Wiam, s’ils décident, bien entendu, d’aller aux charbons. L’ombre du général Negri ?

La question que se sont posent nombre de cadres du département est de savoir le rôle que jouera le général Négri à M’Bagne. L’homme s’était discrètement impliqué dans l’arène politique départementale via Dawalel, son 2e village, après Boghé.

Selon les observateurs, c’est grâce à sa bénédiction que l’actuel maire de M’Bagne a été élu. Le général qui ambitionnait à l’époque de voir arrimer à l’UPR, tous ceux qui avaient voté pour Aziz, le 18 juillet 2009, avait réussi son pari, ne raterait certainement pas ces échéances électorales pour peser de tout son poids et contribuer à renouveler la classe politique.

Wait and see.

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Source :
Le Calame (Mauritanie)