samedi 18 juin 2011

Messaoud Ould Boulkheir : Notre parti ne peut plus continuer au sein de la COD.




Le président de l’APP, Messaoud Ould Boulkheir a indiqué que « l’Alliance populaire progressiste ne peut plus continuer à évoluer au sein de la Coordination de l’opposition étant donné les grandes divergences des points de vue des partis qui la composent, dont certains prônent la révolte et à la guerre civile ».

Ould Boulkhaier, qui s’exprimait samedi matin au cours d’un meeting de son parti à Atar, a souligné que cette question (dialogue avec le pouvoir) va être « tranchée dans quelques heures ».

Par rapport aux soulèvements populaires, à l’image du printemps arabe, Messaoud a affirmé : « si j’étais partisan des révolte, j’en aurais conduit une, depuis des décennies, pour libérer les esclaves, mais ma conviction profonde est que mon pays ne pourra pas survivre à ce genres de secousses ».

Il a ajouté que sa position par rapport aux révolutions n’est pas synonyme d’« un mépris du peuple ou la jeunesse, mais plutôt un sentiment d’amour de la patrie pour le protéger des dévoiements dangereux ». Et de conclure : « Je ne suis pas du côté du pouvoir et l’APP n’est pas un parti de la majorité présidentielle ».


Source :
ANI (Mauritanie)

Nouadhibou : découverte du corps d’un jeune homme mort noyé



La brigade de recherche maritime de Nouadhibou a découvert le corps du jeune Mohamed Ould Ameiyada, près du Port de Nouadhibou, où il a été transporté par les vagues de la zone des Cabanons.

Le jeune homme est mort noyé, jeudi dernier, quand il pratiquait la nage avec des amis, au Cabanon 3, près de l’Hôtel MKT.

L’équipe de sauvetage qui se trouvait sur les lieux a réussi à sauver un autre jeune, Ahmed Ould Bettah, alors qu’elle n’avait rien pu faire pour son ami Ould Ahmeiyada, énième victime d’une zone touristique très prisée pourtant par les habitants de Nouadhibou et les étrangers qui s’y rendent à pareille époque de l’année.




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Source :
Sahara Médias (Mauritanie)

Il faut un déboisement à Kaedi




Depuis quelques années, on assiste à une prolifération végétative de l'espèce prosopis dans les quartiers périphériques de kaedi. C'est une espèce a été introduite auprès des jardins maraîchers de groupements féminins par l'ong italienne, Africa 70 au début des années 1990.

A l'époque les techniciens italiens avaient sous estimé ou ignoraient simplement des dégâts que pouvaient occasionné cette espèce envahissante et concurrente. Ce qui fait qu'elle pouvait pas jouer efficacement le rôle de brise-vent.

Actuellement cette zone offre le spectacle d'un environnement où la multiplication des prosopis s'est faite de façon rapide,croissante , spontanée et anarchique. C'est pourquoi les espaces qu'elle occupe sont devenus un territoire d'insécurité (surtout la zone allant du quartier Moderne au fleuve).

C'est désormais le lieu de refuge des voleurs, abattage du bétail volé, de drogués, de violeurs, de boucheries clandestines, de reptiles venimeux dangereux, de multiplication des moustiques...

Face à cette situation urgente les autorités municipales et les mouvements de jeunesse devraient agir vite pour assainir cette zone combien vitale pour la population.

Le prosopis est arbre miraculeux qui se développe presque partout et qui s'adapte aux conditions de son milieu d’implantation. Son élimination demande vigueur et persistance car son développement racinaire est puisant


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Source :
Wone Abderahmane

Mauritanie : Messaoud Ould Boulkheir à Zouerate se prononce pour le dialogue et dit non à la violence et à la révolution.




Le 17 juin 2011, l’APP a organisé un grand meeting populaire à Zouerate, avec la participation, aux côtés de militantes et militants du parti, des populations de Zouerate venus nombreux participer à ce grand événement.

Des élus locaux, des membres des organisations syndicales ; le patronat, les partis politiques ; les organisations de la société civil et des personnes ressources de la Wilaya du Tiris-Zemmour étaient présents à ce meeting.

Dans sont discours le président Messaoud Ould Boulkheir a remercié les populations du Tiris Zemmour pour l’accueil chaleureux dont a fait l’objet lui et la délégation qui l’accompagne avant de rappeler le rôle qu’a joué la ville de Zouerate et ses ouvriers dans la construction de la Mauritanie.

Sur la question des journaliers Messaoud a souligné qu’il comprend la légitimité de leur combat et a souhaité qu’elle reste pacifique. J’ai appris qu’il y a eu des accords, dit-il, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ces accords soient respectés.

Pour ce qui est des questions nationales le président de l’assemblée nationale a été clair ; il a affirmé qu’il est contre la violence et la révolution et s’est prononcé pour le dialogue tout en précisant qu’il ne soutient pas Ould Abdoul Aziz et qu’il ne l’a jamais soutenu. La situation qui prévaut actuellement dans ce pays qui est constitué de tribus, d’ethnies et de communauté est selon ses termes beaucoup plus grande que Ould Abdel Aziz et Messaoud, il s’agit là, dit-il , de la survie de la nation.

Il a vivement critiqué certains milieux de l’opposition qui l’accusent de collaborer avec le pouvoir en place et qui depuis quelques mois incitent les mauritaniens à la violence et à la révolution. L’APP et Messaoud, dit-il, n’imiterons ni Bou Azizi de la Tunisie, ni la révolution égyptienne, ni celle qui se déroule en Libye encore moins le Yemen. Je ne suis pas pour la révolution et le désordre par qu’ils ne sont pas dans l’intérêt de la Mauritanie.

A la fin de son discours Messaoud Ould Boulkkheir a martelé en disant « oui au dialogue, non à la révolution »



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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

vendredi 17 juin 2011

Prestations complètes pour Rincent BTP sur le port minéralier de Nouadhibou



En Mauritanie, Rincent BTP Recherche Expertise a effectué des prestations complètes dans le cadre de la réalisation du nouveau port minéralier de Nouadhibou.

Il a été ainsi procédé à des essais de chargement statique et dynamique de pieux battus off shore pour lesquels l’entreprise a également assuré le suivi.

Ces travaux avaient pour but de rédiger et mettre en œuvre les procédures d’essai, puis d’effectuer la synthèse et l’exploitation des données recueillies afin de finaliser le dimensionnement des fondations.



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Source :
France BTP

Boghé : Les meilleurs élèves des écoles fondamentales primés par l’APE



Pour encourager les élèves à persévérer dans les études, à rester studieux pourrait-on dire, l’Association des Parents d’Elèves de la Moughata’a de Boghé avec l’appui de la World Vision a organisé une grande cérémonie pour récompenser les meilleurs écoliers qui se sont distingués dans trois principales disciplines, à savoir le calcul, la langue arabe et la langue française.

67 élèves, repartis entre la commune de Darel Avia et la commune de Boghé ont été primés. Chaque récipiendaire selon sa prestation a reçu un lot consistant de fournitures scolaires.

Dans la commune de Boghé, la cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte de l’école 1 de Boghé Escale sous la présidence du chef d’arrondissement de Darel Barka assurant l’intérim du Hakem absent, en présence du ...

...directeur régional de l’éducation nationale du Brakna, M. Sidi Mohamed O Hademine, du président du bureau régional des parents d’élèves, M. Ahmed O ahmed Tolbe, de M. N’Diaye Djibril, adjoint au maire de la commune de Boghé, de M. Mohamedou O Mohameda, IDEN de Boghé, de M. N’Diaye Boubacar, président du bureau départemental des parents d’élèves, de M. Djibi Sy, président du bureau des parents d’élèves de l’école de Boghé 1 et de la quasi-totalité directeurs d’école de la commune (Bakaw, Touwey Dièri, Sarandogou, Ganki, Daghvec, Waboundé, Basra, Niloy, Ecole 3, Sayé, M’Bone Dièri, Houdallaye….).

L’Inspection Départementale de l’Education Nationale de Boghé a joué un rôle de premier plan dans l’organisation de cette manifestation. Mais, les élèves et leurs parents n’étaient pas nombreux à faire le déplacement à cette cérémonie par manque de sensibilisation des intéressés selon certaines autorités scolaires et des responsables de l’APE.

Les récipiendaires étaient là, portant des schirts et des casquettes frappées du logo de la World Vision et sur lesquels on pouvait lire : « prix meilleur élève ». Les parents d’élèves bien qu’ayant déploré la faible mobilisation observée lors de cette cérémonie ont tous salué l’initiative de l’APE et souhaité que de telles initiatives soient pérennisées.

A cette occasion, l’Iden du département a félicité les enseignants et exhorté les parents d’élèves à poursuivre dans la même lancé. Quant au président du bureau régional des parents d’élèves, il a affirmé quant à lui « il ne suffit pas de merci à l’enseignant, il faut l’illustrer par des gestes ».

Bien que fervent défenseur de l’écolier, Ould Tolbe, reste tout de même très préoccupé du sort de l’éducateur. Le Dren a encouragé l’organisation de telles initiatives par les parents. Une telle manifestation qui regroupe autant de lauréats venus de plusieurs écoles, constitue une première dans la commune.

Thièrno Souleymane
CP Brakna Quotidien de Nouakchott
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Journée Pédagogique exceptionnelle à Toueî Dièri


Au lendemain de l’organisation de la cérémonie de récompense des meilleurs écoliers à Boghé Escale, c’est autour des élèves de l’école primaire de Touwoye Dièri composé d’une classe multigrade de trois niveaux, et qui est dirigée par M. Amadou Hamadi Diagne d’organiser une grande journée pédagogique dans la dite localité.

Parents d’élèves, enseignant et écoliers, n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de l’évènement qui a vu la mobilisation de tout le village. Des tentes géantes étaient dressées dans les coins de l’établissement pour recevoir les invités.

Dans ce village Peulh, autrefois réfractaire aux études, le déjeuner habituel (riz au poisson) servi entre 14 heures et 15 heures de l’après-midi, a été servi vers 10 heures 30 du matin par les femmes de ménage à leurs enfants dans le but certainement de ne rien rater dans l’évènement.

Les femmes Peulhs, les écolières sont passées toutes au salon de coiffure et de maquillage pour se faire belles en respectant les parures authentiques de la société traditionnelle. Ni la chaleur torride, ni la soif n’ont entamé la détermination des écoliers et de leurs parents à tenir le programme jusqu’au bout.

Après la levée des couleurs exécutée par les élèves sous la conduite de leur maître, M. Diagne et le rituel des discours, les invités ont eu droit à plusieurs sketchs axés sur les maladies hydriques telles le paludisme, la diarrhée etc…. Le moment le plus émotionnel de la journée aura été le discours lu par Moussa Harouna Diallo, élève en 5ème année.

Il dit après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance « …chers pères, chères mères, frères, sœurs enseignants du pays, sachez que l’avenir de notre patrie est dans vos mains ». Et il poursuit « nous remercions solennellement son excellence, Monsieur le président de la république Mohamed O Abdel Aziz parrain du développement éducatif ». Il a appelé les élèves de à soumettre à leurs maîtres.

L’avenir de l’élève est entre les mains de son enseignant a-t-il dit avant de conclure « nous recommandons à chaque parent Mauritanien d’envoyer son enfant à l’école formelle ou informelle et de le suivre.

D’autres orateurs se sont exprimés au cours de cette cérémonie, notamment, le directeur de l’école, le président du bureau de l’APE, l’adjoint au maire N’Diaye Djibril, l’IDEN, le président de l’APE au niveau régional et M. Sow Moctar, responsable local de l’Ong APEM qui a construit les deux salles de classes du village. Ce dernier a été ovationné par l’assistance quand il a pris la parole à la demande du directeur Diagne.

L’IDEN, Mohamedou O Mohameda a rappelé toutes les difficultés qu’il a éprouvé lorsqu’il a voulu arracher monsieur Diagne pour l’affecter à Touweî Dièri. Une entreprise qui n’a pas été facile a-t-il affirmé dans son intervention. Mais aujourd’hui, elle a porté ses fruits. Car, en effet, les Peulhs de Touweî dièri qui autrefois étaient tournés exclusivement vers l’activité pastorale et demeurant aussi très réfractaires aux études de l’école moderne, semble aujourd’hui définitivement tournés cette page de leur histoire.

THièrno Souleymane
CP Brakna Quotidien de Nouakchott

Nouadhibou Imposant accueil d’Ould Belal à la délégation d’El Wiam



image manquante La délégation d’El Wiam conduite par son président Bodiel Ould Hmoid a été l’objet d’un accueil très chaleureux des populations stéphanoises, avec à leur tête, leur représentant au Parlement, le député El Ghassem Ould Belal. Ce fut une véritable démonstration de force pour ce nouveau militant de Wiam. Accueillie à l’entrée de la ville, par Ould Belal, avec un cortège d’une vingtaine de véhicules, la délégation a fait le tour de la ville, avec un grand renfort de klaxons et de youyous avant de rejoindre la maison des hôtes. Le député de Nouadhibou ayant récemment adhéré à El Wiam, a tenu, à travers cet accueil chaleureux, à marquer le coup, en battant le rappel de ses troupes. Militants et sympathisants du député et du parti ont afflué de tous les quartiers. En attendant le meeting qu’il promet très imposant, le vendredi, à la maison des jeunes, vers 17 heures, Ould Belal, a prouvé, à travers l’accueil qu’il vient d’organiser, à l’intention de ses hôtes, qu’il dispose d’une redoutable capacité de mobilisation, dans la capitale économique, Nouadhibou, cette Mauritanie en miniature, comme aime à l’appeler son député. Une popularité conquise lors de son passage à la mairie de Nouadhibou, et confortée par sa brillante élection au poste de député à l’Assemblée Nationale. Connaissant son poids à Nouadhibou, Le président Bodiel avait dit, lors de la cérémonie d’adhésion du député, à l’Hôtel Khatter, que Ghassem est un acteur politique dont l’apport sera déterminant pour El Wiam. Il faut noter que le président Bodiel n’est pas, non plus, en terrain inconnu pour y avoir dirigé la dernière campagne présidentielle du candidat du FNDD, Messaoud Ould Boulkheir, Ould Belal.
Le Calame

Deux jeunes hommes noyés au large de Nouadhibou




Selon le correspondant de l’Ani à Nouadhibou, un homme noyé a été repêché par des sauveteurs, alors qu’un deuxième est encore porté disparu.

Les deux jeunes hommes se sont noyés, après avoir été frappés par une vague, au moment où ils se baignaient en face de l’hôtel MKT, prés du cabanon III.

De même source, on précise que Sid’Ahmed Ould Bettah, 19 ans avait été sauvé par des baigneurs, alors que son compagnon Mohamed Ould Hmeyada, encore recherché, a été entraîné par le courant de la vague.

ANI

L'importance de créer une nouvelle formalité sur les concours d'entrée en 1AS et du brevet




Il y a quelques jours, sur toute l'étendue du territoire, a eu lieu le concours d'entrée en 1AS. Nous devons dire que tout est bien passé dans l'ensemble. Les épreuves ont été au niveau des élèves.

D'ailleurs, ici à selibaby, les chefs de service de l'education n'ont menagé aucun effort pour que ces examens se deroulent dans des bonnes conditions: meme les parents d'élèves ont éprouvé un sentiment de joie à travers l'importance qui a été mise en oeuvre par la fréquentation contininue des DREN et IDENS dans des centes d'examen à selibaby.

Cependant, en dehors de la volonté de l'un ou l'autre, quelques insuffisances liées à la manière dont se fait le concours d'entrée en 1AS comme le brevet aussi: les élèves repondent au rendez-vous du jour J. Ils ne viennent ni avec une photo, ni avec un justificatif pouvant montrer qu'il s'agit de l'élève sur la liste.

Il faut savoir également que ce jour, tous les surveillants, aucun n'est dans son école pour separer les élèves de l'école et des autres. En effet, ce jour, nous avons pu retrouver un élève du secondaire en train de faire un concours pour son ami absent et ceci grace aux parents d'élèves qui étaient aux abords de ces locaux.

Un cas similaire aurait eu lieu pour le brevet 2010. Pour ce cas, l'élève absent a trouvé son diplome de brevet sans etre fatigué. Donc, étant enseignant aspirant à la transparence et l'égalité dans les concours, je lance un appel à ce que les changements puissent avoir lieu en vue de moderniser les concours d'entrée en 1AS et du brevet.





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Source :
Diarra Amadou

APP : Arrivée du président Messaoud Ould Boulkheir à Zouerate




Le Président Messaoud Ould Boulkheir est arrivé hier vers 17 h à Zouerate capitale de la Wilaya du Tiris Zemmour où il a bénéficié d’un accueil chaleureux de la part des militants de l’APP et des populations de Zouerate à l’entrée de la ville.

Après un défilais motorisé à travers la ville minière, le cortège s’est arrêté devant la Maison du Coordinateur de l’APP au Tiris Zemmour et Maire de Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall.

Messaoud Ould Boulkheir était accompagné d’une forte délégation dont Mohamed El Havedh Ould Ismaeil Président du Conseil National du parti, -Mohamed El Hafedh Ould Ismail, Ladji Traoré, Abderrahmane Ould Mahmoud, Ahmed Ould Abdallahi, Corréra Issaga, Dr Mohamed Ould Yargh, Deputé Malouma Mint Bilal, Dr Abdallahi Ould Athigh, Sghair Ould Athigh, deux membres mouvement des jeunes et de deux membres mouvement des femmes.

Dans la nuit du jeudi à vendredi la délégation a tenu une réunion de cadres au siège de l’Alliance Populaire Progressiste. Ce fut une occasion pour le leader de l’APP de donner des explications sur les dernières positions annoncées par l‘APP et principalement celles se rapportant au dialogue avec le pouvoir. Cette réunion s’est achevée vers deux heures du matin.

Un meeting populaire est prévu aujourd’hui 17 juin 2011 à partir de 16h à la tribune officielle au centre ville. Après le meeting de Zouerate Messaoud Ould Boulkheir se rendra à Atar.


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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Fin à Boghé du séminaire de formation sur les techniques de transformation des produits agricoles en confiture naturelle.



Le lycée de formation technique et professionnel (LFTP) de Boghé a abrité deux jours de formation au profit de 16 coopératives de Boghé et Bababé, exerçants dans le domaine de l’agriculture. Cette formation est assurée par la fondation MON3 en parfaite collaboration avec le LFTP. Ces séminaristes ont été formés, pendant deux jours, par les formateurs de la coopérative de Marhaba.

Prenant, la parole à l’ouverture de cette rencontre, le directeur du lycée de formation technique et professionnel de Boghé, Mr Rabih Ould Abderazaqh a présenté en gros cet établissement et dira : « c’est une structure de formation professionnelle ayant pour mission, la formation des techniciens agricoles capables de satisfaire les exigences en quantité et qualité des opérateurs nationaux dans les domaines agricoles».

Le lycée de formation technique et professionnel est un établissement public autonome (EPA) à vocation agricole crée en 1995 avec une capacité d’accueil de 300 élèves. En fin le directeur souhaitera aux coopératives présentes la bienvenue.

Lui, succédant le coordinateur de la Fondation MON 3 au niveau de la RIM, Mr Camara Abdoulaye a fait un bref rappel de sa fondation, de ses activités, des formations déjà faites par MON 3 (l’élevage, formation sur l’eau).

En fin le hakem de la Moughataa de Boghé Mr Ahmedna Ould Mohamed Lemine a insisté sur l’importance de cet atelier, il dira aux séminaristes : « de profiter de la formation concrète afin de bénéficier des savoirs et connaissances pour mieux maîtriser ces avoirs faire».

Cet atelier de formation, premier du genre est axé sur la valorisation de l’excédent de la production du Bissab (Hibiscus Sabdariffa). C’est une plante herbacée, vivace. L’espèce est exploitée pour sa fibre et principalement pour ses calices qui sont de trois types : vert, rouges, et rouges foncé.

La culture, le Bissab est cultivé dans notre pays en période d’hivernage (saison des pluies) sur un cycle de (120 à 165) jours. Des cultures sous irrigation sont également possibles .le semi est effectué en juin- juillet, au début de saison des pluies , à raison de 3 à 5 kg de graines par hectare. Le Bissab est une plante robuste qui résiste bien aux insectes et autres parasites, il est pratiqué de manière extensive avec des variétés multiples et en mélange.

Le rendement à 4 tonnes de calices verts soit 300 à 400 kg de calices, 10 à 12 tonnes à l’hectare de feuilles. Les calices se récoltent à la main, 2 à3 semaines après la floraison, habituellement 4 à 6 mois après le semi.

Les deux jours de formation ont permis aussi aux 16 coopératives de Boghé et Bababé de savoir et connaitre à la fois, le traitement post récoltes, le décorticage, le conditionnement, le transport et le stockage de Bissab, la transformation c’est dire les principales activités de transformation (le concassage, la production de boisson, concentré et confiture), les calices secs entiers ou concassés, l’utilisation de Bissab, la mise en conserve.

Selon les deux femmes formatrices que nous avons rencontrées, la réussite de ses conserves repose sur le scellage du pot, lors du traitement de la chaleur, l’air s’échappe du pot. Il existe deux moyens en conserve, le traitement de l’eau bouillante et le traitement à pression.

En fin, la production de confitures à partir du Bissab, est une activité menée également par des groupements féminins de façons artisanales.

Albert Camus Diop dit Hbodiel
CP le Véridique Au Brakna.

jeudi 16 juin 2011

Témoignage pour l’histoire




Il est rare de découvrir le courage chez les hommes d’affaires. Portés sur le résultat et le profit, ils évitent tout ce qui ne rapporte pas. Ils ne s’engagent jamais, pour les causes même justes. Et quand ils s’engagent, c’est pour gagner de l’argent. Pas pour en perdre.

Fortement ancrée en moi, cette conviction a été finalement ébranlée. Oui, il y a encore des hommes d’affaires qui ont du courage, du patriotisme, de la générosité et de la compassion.

Cheikh Melainine Ould Gharraby est de ceux-là. Malgré ses intérêts à la MCM cet homme d’affaires nous a fortement soutenu dans notre grève légitime à l’issue de laquelle nous avons obtenu gain de cause.

Il était parmi nous, en citoyen, en fils honorable d’Akjoujt au moment où les autres hommes d’affaires, élus et notables de cette ville nous évitaient pour préserver leurs intérêts personnels.

En tant que porte-parole des travailleurs de la MCM, je tiens à exprimer Cheikh Melainine Ould Gharraby notre gratitude et nos remerciements et à lui témoigner surtout de notre considération et respect.

Il y a encore de grands hommes dans ce pays qui marquent les grands moments de l’histoire.

B.O.M.A
Porte-parole des travailleurs de la MCM


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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Sebkha d’Aghzazirs : Nouvelles astuce des familles féodales : diviser pour régner !!!




Il y’a trois ans, le dimanche 15/O6 /2008, les représentants de la communauté des Aghzazire accompagnés de Birame Ould dah Ould Abeid, Sidati Ould Demba de SOS Esclaves, Balla Touré du mouvement Conscience et résistance et Madina Athié du FONADH, avaient solennellement refusé le paiement de toutes taxes sur leur travail, autres que de la mairie de F’derick !

Ils avaient tous crié d’une seule voix l’injustice du néo-féodalisme qui aspire à une résurgence au pays de la nouvelle Mauritanie de son excellence Mohamed ould Abdel Aziz !!! Trois ans après, les conditions d’exploitation de la Sebkha d’Aghzazirs n’ont vraiment connu aucune amélioration !

Les sauniers Aghzazirs continuent de céder de leurs revenus à des familles féodales ce qu’elles ne méritent pas ! Encore plus, ces dernières se sont accaparées de la justice et de l’administration de la Wilaya pour les dresser contre les paisibles pauvres sauniers.

Donc du côté des familles féodales on a fait monter de plusieurs crans le ton de la bêtise humaine ! Elles veulent coute que coute discréditer le régime du président des pauvres en utilisant son administration et ses magistrats pour usurper les droits des citoyens sensés être égaux en droits et en devoir. En sus, les familles dites d’Ehel Hamod ont cru pouvoir dresser contre ses siens, le vieux sage de la communauté Aghzazire Mohamed Salem ould Bille !

Cependant, c’est grâce à cet homme qui gérait la Sebkha depuis 1958 que les familles Hamod ont pu percevoir en espèce et directement leur part de Zakat que les Aghzazirs versaient aumônière aux chefs religieux et nécessiteux de la zone!

De l’autre côté, le groupe des sauniers Aghzazirs et son avant-garde ont participé à la conscientisation des autres membres de la communauté Aghzazirs et de l’opinion nationale. L’abnégation sans égale de ces militants a suscité un grand intérêt et une forte solidarité chez la plupart des bonnes volontés.

Une toute nouvelle mise en scène orchestrée par ses dites familles : (Nous avons été molesté par la communauté Aghzazire et nous demandons à ce que cette dernière présente ses excuse à toute la communauté des Kountas !!) fin de citation !!

Voilà comment on procède au pays de la nouvelle Mauritanie, à la machination des décisions de la justice !! Faute de preuve suffisantes pour appuyer une injustice donnée, on procède à l’intimidation de l’adversaire et à la production artificielle des présomptions illégales !! Faire courir l’information qui recycle une certaine mise en scène de fausses attitudes !

Que l’on sache vraiment que la communauté des sauniers Aghzazire ne reproche rien aux autres Kounta frères et alliés depuis des siècles ! Elle gardera de son côté le respect, l’entraide et la complémentarité mutuelles qui ont toujours existé entre elle et la communauté Kounta ! Il ne s’agit pas d’inverser la situation et de demander au plaignant vachement opprimé de présenter ses excuses à son bourreau assoiffé de l’injustice organisée !

La communauté des sauniers Aghzazires signe et persiste son refus catégorique de se laisser exploitée par les descendants de ceux qui recevaient la zakate prescrite par notre sainte religion. A bon entendeur salut !

PS: Nous attirons l’attention de ces familles dans et de l’opinion publique que nous irons jusqu’au bout Incha Allah jusqu’à ce que nous recouvrons l’ensemble de nos droits.

Mohamedou ould boydiye
Sociologue et journaliste indépendant
Boydiye2@yahoo.fr




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Source :
ibnssahra

Nouadhibou : LES TRAVAILLEURS JOURNALIERS OBTIENNENT SATISFACTION



image manquante Les travailleurs « Journaliers » à Nouadhibou ont fini par obtenir mercredi 15 juin,la signature d’un accord avec les sociétés intermédiaires, après d’âpres négociations dans les locaux de l’Inspection régionale du travail à Nouadhibou. Avec la signature de celui-ci, les travailleurs ont mis fin à leur mouvement de grève déclenché, depuis hier, pour exiger l’amélioration de leurs situations socioprofessionnelles. L’accord prévoit une hausse de 15% des salaires des travailleurs journaliers, l’augmentation des indemnités de logement à hauteur de 10000 l’établissement d’un contrat de travail en bonne et due forme pour tous les travailleurs évoluant dans ce secteur qui n’en disposent pas, à compter du 1er Juillet prochain. Ledit accord leur octroie également une prise en charge médicale de 40%, ainsi que pour les membres de leurs familles, et la suppression des heures de récupération. Il a été aussi convenu que les travailleurs ayant participé au mouvement de grève peuvent reprendre leur travail sans aucune forme de sanction. Rappelons que les travailleurs non-permanents de la SNIM à Nouadhibou ont décidé d’observer une grève, depuis le lundi 13 juin courant, au cours d’une assemblée générale, pour exiger l’amélioration de leurs situations socioprofessionnelles, à l’instar que leurs collègues de Zouerate. Ainsi, c’est grâce à leur mobilisation, malgré les pressions et harcèlements, dont ils n’ont cessé de faire l’objet, que les travailleurs journaliers sont parvenus à arracher l’acceptation de leurs doléances. Il faut également noter la participation très active de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), pour le règlement de la situation des travailleurs journaliers, à Nouadhibou comme à Zouerate. D’ailleurs, c’est le Secrétaire général de la section de l’Infrastructure de Nouadhibou à la CGTM qui a été à la tête du mouvement de grève s’exposant ainsi à des menaces et harcèlements, suite à sa position qui consistait à défendre les revendications légitimes des travailleurs. Espérons que les employeurs tiendront parole, et ne renieront pas leurs engagements comme certains d’entre eux en avaient l’habitude de le faire. CGTM
le Calame

Entretien avec Sao Abdoulaye, maire de la commune de Niabina



« On est passé d’une commune sans mémoire, à une commune en pleine mutation ».



MPR hier, Sao Abdoulaye est aujourd’hui militant de l’UDP qui attend impatiemment d’accueillir la présidente du parti, Naha Mint Mouknass ex ministre des affaires étrangères et de la coopération, en voyage à l’étranger.

C’est au lendemain de la tenue du Conseil Municipal extraordinaire que nous avons rencontré le maire de la commune. Sao Abdoulaye a bien voulu répondre à quelques questions que nous lui avons posées.

Quotidien de Nouakchott : Vous venez de tenir une session du conseil municipal à Garlol où se trouve localisé le siège de la commune. Quel était l’objet de cette session et quelles sont les décisions qui ont été prises ?

Sao Abdoulaye : Nous avons tenu effectivement une session du conseil municipal le mercredi 1er juin 2011. Elle était consacrée à l’examen et l’approbation du compte administratif de l’année 2010. La session s’est déroulée en présence du Wali adjoint chargé des affaires administratives du Brakna. Y ont assisté également 12 conseillers municipaux. Le quorum ayant été largement atteint, le conseil a valablement délibéré et adopté à l’unanimité l’approbation du compte administratif de l’exercice 2010.

Après cette session, j’ai fais une communication aux conseillers municipaux relative, d’une part, à la désignation de nos représentants à la commission chargée de la révision des listes électorales, et d’autre part, à l’arrivée prochaine du GRET pour le projet « AICHA » (Appui aux Initiatives Communales de l’Hydraulique et de l’Assainissement).

Dans la même foulée, nous avons également tenu une session extraordinaire le 6 juin 2011, session à laquelle ont participé 11 conseillers municipaux en présence du wali adjoint chargé des affaires administratives du Brakna.

Cette session extraordinaire était consacrée au budget complémentaire de l’exercice 2011. Pourquoi, parce que nous avons constaté que la première tranche de 2011, relative au Fonds Régional de Développement, une baisse d’un peu plus de 696.000 ouguiyas de l’allocation destinée au fonctionnement et l’augmentation du fonds d’équipement de 2 millions 28 milles.

C’est pourquoi il est nécessaire de réaménager le budget. J’ai préparé la note explicative du réaménagement interne de ce budget. Car, au niveau du fonctionnement il y a une diminution globale du montant déjà cité et qui a été réparti entre les différentes rubriques, notamment : le chapitre 60, 64,65, 67 qui ont subit des diminutions. Quant au chapitre équipement, il a été augmenté et les 2 millions 28 mille ouguiyas ont été répartis entre le volet hydraulique, le volet construction de bâtiments et autres.

Donc en définitive notre budget a enregistré une augmentation globale d’un peu plus d’1 millions 330 mille ouguiyas, ce qui fait qu’il s’est retrouvé de la somme initiale de 23 millions à la somme d’un peu plus de 24 millions d’ouguiyas. Ainsi le budget complémentaire a été adopté à l’unanimité par les conseillers municipaux. Je dis bien à l’unanimité !

Après cela nous avons procédé à la désignation de deux conseillers municipaux pour nous représenter au sein de la commission chargée de la révision des listes électorales. Par ailleurs, le projet « AICHA » couvre six communes, à savoir : Quatre communes dans le Trarza et deux communes dans le Brakna.

Ce projet hydraulique et assainissement concerne bien Rosso, Tékane, Keur-Macène et R’kiz. Dans le Brakna, les deux communes concernées sont la commune de Dar El Barka et celle de Niabina. Donc nous avons passé à l’approbation ou bien à l’autorisation pour la réalisation d’un plan communal hydraulique et assainissement au niveau de la commune, cela en application du plan de développement que nous avons élaboré pour la période 2011-2015.

Après adoption du plan communal hydraulique et assainissement, nous avons désigné aussi les trois conseillers municipaux qui doivent nous représenter en comité de suivi au niveau local et au niveau national. Parce que les six communes ont un comité national qui pilote ce projet.

Justement au sujet de l’hydraulique, on parle d’un problème entre le village de Tchila et MBotto, de quoi s’agit-il ?


Ce projet hydraulique rentre dans le cadre de notre projet PSA/PDAI de la sécurité alimentaire financé par la Banque Islamique de Développement (BID). Il y a le volet hydraulique dans ce projet pour réaliser trois forages. Un forage entre MBotto et Tchila, un forage à Sorimalé et un forage à Mourtogal-Gar et Ali Baïdi. Pour ce qui est proprement dit du forage de MBotto et Tchila cela a fait l’objet de délibération. Le conseil municipal a adopté que le site soit désigné entre les deux villages.

Ce qui a été fait puisque un site a été identifié au nord de MBotto et au sud de Tchila. Donc le site est entre MBotto et Tchila. Après cela, une autre délégation est venue pour mieux confirmer le site mais le chef du village de MBotto leur a montré le site de MBotto. Il semble que dans ce site du village, un forage y a été réalisé par l’accès universel.

Mais le coordinateur du projet souhaiterait équiper ce forage d’un château d’eau et d’un réseau d’adduction avec l’installation de bornes fontaines au lieu de réaliser un autre forage conformément à notre requête et comme le stipule le projet. Parce que le projet peut bien supporter un forage complet mais le coordinateur a pris pour option l’équipement de ce forage.

Or les habitants de Tchila protestent contre une telle option de les approvisionner par un réseau d’adduction leur à partir du sud de MBotto qui risque de poser des problèmes. D’autant, semble t-il, que cette zone est inondable et pourrait causer des ennuis pendant l’hivernage. Mieux vaut donc faire un forage entre MBotto et Tchila au nord de MBotto ou à la rigueur à l’ouest de MBotto qui se rapproche de Tchila tout au moins.

Nous avons soumis cette doléance par écrit au coordinateur du projet basé à Aleg pour lui notifier que les populations de Tchila et nous compris -conformément à notre délibération- souhaiteraient disposer d’un forage complet avec tous ses accessoires, plutôt que de profiter d’un forage déjà fait par accès universel et vouloir équiper ce forage là. Nous conseillers municipaux avec les populations de Tchila nous souhaiterions qu’il y ait un forage totalement autonome de la réalisation de accès universel.

Parce qu’on ne sait pas s’il est bien fait ou non. Le coordinateur avait à un moment donné accepté le principe de faire un forage. Malheureusement il continue de persister sur son option car pour lui il est hors de question que l’Etat réalise un autre forage et que nous aussi on fasse un autre forage parallèle à côté. Bien sûr d’accord, si une telle option peut résoudre le problème et donner satisfaction à tout le monde, nous ne voyons aucun inconvénient.

Malheureusement il faut se conformer aux mentalités des populations locales. Pour eux c’est un forage qu’il faut avoir. Pour eux c’est un forage désigné entre MBotto et Tchila. Les populations parlent bien de Tchila. Le problème ne se pose pas au niveau de MBotto. Il se pose au niveau de Tchila tout court.

Malgré toutes les assurances données par le coordinateur du projet qui persiste dans son option, les populations de Tchila ont des craintes par rapport à la solution envisagée.

Si le temps me le permet, je compte passer à Aleg sur le chemin du retour en vue de rencontrer le coordinateur à l’effet de le convaincre davantage à respecter le choix ou si vous le voulez les délibérations du conseil municipal qui avait opté pour la réalisation d’un forage complet entre MBotto et Tchila.

Une opération de recensement est en cours déjà à Nouakchott et va probablement démarrer bientôt à l’intérieur du pays. Où en est l’état des préparatifs pour permettre aux populations de se recenser dans de bonnes conditions ?


Pour ce qui est de cette opération de recensement malheureusement nous ne sommes pas informés. Nous en tant que maires, nous aurions dû avoir des circulaires, des documents écrits, des guides, des arrêtés qui expliquent comment l’opération est menée de bout en bout. Dommage nous ne sommes pas informés de ce travail là. Tout ce que nous entendons de cette histoire n’est que rumeur, fondée ou pas. Même les médias indépendants et officiels n’en parlent pas. Personne ici ne détient une information fiable sur cette opération de recensement.

Ni le gouverneur de la région ni le hakem de la moughataa ne possèdent des informations pour pouvoir nous les répercuter en tant que maires proches des populations. Lesquelles d’ailleurs, nous harcèlent de questions pour lesquelles nous n’avons pas d’informations. Heureusement les opérations ont été lancées et les informations commencent à circuler et on apprend par le bouche-à-oreille que la première phase concerne la tranche d’âge de 45 ans et plus.

Que la tranche d’âge inférieur à 45 ans n’est pas concernée pour l’instant. Pour la tranche d’âge des 45 ans et plus ils doivent obligatoirement fournir un extrait de naissance et une copie de la carte d’identité. Et aussi on ne peut pas se recenser tant que ses parents sont vivants ou un des parents soit le père ou la mère.

Actuellement je suis là, je viens de saisir le maire central de MBagne pour m’enquérir de la présence de l’agent de recensement. Il m’a dit que ce dernier est là mais le matériel n’est pas encore en place. Je lui ai suggéré alors une réunion des maires du département pour organiser le travail de recensement. Au lieu que tout le monde vienne en même temps au chef lieu du département, dès lors qu’il n’est prévu que 40 ou 50 personnes maximum qui vont se recenser tous les jours, il faut qu’on fasse un programme par commune. Nous avons quatre communes et nous avons un mois qui comprend quatre semaines.

Ma proposition est que ces quatre semaines soient réparties entre les quatre communes. Ainsi chaque commune aura une semaine. Maintenant c’est cette commune seulement qui passera au recensement de ses habitants durant la semaine. Et au sein de cette commune on va désigner un village qui sera identifié par jour. De la sorte les 7 jours de la semaine permettront à 7 villages de se recenser à tour de rôle.

Un village par jour qui va désigner 50 personnes pour aller se recenser. Je lui ait fais cette proposition et le mois prochain aussi on va recommencer la même méthode ainsi de suite jusqu’à la fin de l’opération de recensement.

Compte tenu des distances à parcourir, pensez-vous que les populations pourront se déplacer sans problème jusqu’à MBagne pour ce recensement ?


Effectivement il y aura des problèmes de transport, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais chaque localité, pour les besoins de son état civil s’organisera pour transporter ses personnes le jour J. Donc c’est au niveau de chaque village que cela va s’organiser.

Bientôt des élections municipales et législatives vont avoir lieu en octobre. Au terme de votre mandat de cinq ans qui arrive à échéance dans quelques quatre mois, quel bilan faites-vous de ces cinq ans d’exercice au service des habitants de votre commune ?
Avant tout je suis très satisfait de ce mandat qui m’a permis de découvrir et de connaître les gens et le territoire communal ainsi que d’avoir des relations nouvelles. Cela étant, je puis dire qu’on est passé d’une commune sans mémoire, à une commune en pleine mutation. Commune sans mémoire parce que au 1er janvier 2007, date à laquelle nous avons accédé à la municipalité, nous n’avons trouvé aucune trace nous indiquant qu’il y avait une commune. Pas d’écrits ni d’archives, pas d’investissement, pas de bureau.

Tenez-vous bien, notre première session au mois de janvier 2007, nous l’avons tenu dans une maison privée en empruntant les nattes des particuliers pour pouvoir la tenir. Alors face à cette situation, je m’étais fixé pour objectif premier d’avoir un bureau d’abord.

Alhamdoulillah cet objectif a été réalisé au bout de deux ans. La première année a été consacrée à la fabrique des briques et la deuxième année à la construction de l’hôtel de ville à Garlol. C’est un bâtiment digne d’un hôtel de ville. Il a été équipé. II y a une salle de réunion bien équipée, une salle de séjour avec tout son équipement, le bureau du maire avec tout son mobilier, le bureau du secrétaire général, un bureau pour les archives, une loge de gardien et les toilettes.

Tout est carrelé aussi. Il y a également un mur de clôture de l’hôtel de ville. D’autre part, l’hôtel de ville a été électrifié avec de l’énergie solaire sans compter qu’il y a l’eau actuellement. Donc tous les besoins fondamentaux de la commune sont satisfaits. Actuellement nous n’avons pas de problème de réunion.

Même pendant la nuit, nous pouvons tenir des réunions parce que nous avons l’éclairage. Nous pouvons aussi nous connecter parce que nous avons nos ordinateurs et nous sommes équipés de clés chinguitel qui nous permettent la connexion Internet quand nous sommes au bureau ou ailleurs. C’est dire que nous ne sommes pas coupés du monde au niveau de notre siège. Aujourd’hui nous avons un siège qui fait honneur contrairement à notre date d’entrée à la commune. Concernant l’hydraulique, durant la première année d’exercice, nous avons réalisé un puits à Mourtogal-Gar en 2007.

Idem en 2008 pour Thiodi NGoulli où nous avons réalisé également un puits, même chose en 2010 pour nos rapatriés de NDiawaldi Senkétébé. Bien que l’Etat n’a pas réalisé de puits pour eux, nous avons fait un puits de 40 m de profondeur que nous avons équipé. Présentement nous avons achevé un autre puits pour Ali Baïdi pour cette année 2011. Sur le plan scolaire, nous avons construit deux salles de classe en 2007 à Niabina pour l’école II qui est opérationnelle.

Nous avons réalisé en 2009, deux salles de classe à Miftah Al Khaïr. En 2010, nous avons réalisé une salle de classe à MBahé, une salle de classe à Sorimalé avec un équipement complet. Nous avons actuellement en cours de construction, une salle de classe à NDiawaldi Boulli, une salle de classe à MBotto et une salle de classe à Tchila. Je signale que toutes ces réalisations ont été faites sur le budget communal.

Sur le plan religieux, nous avons dressé des salaires disons des indemnités mensuelles depuis 2007 à nos jours, à nos Imams de mosquée qui sont au nombre de huit (8) sur l’étendue du territoire communal à raison de 2.000 ouguiyas par Imam de mosquée, ce qui fait 12.000 ouguiyas par semestre. Nous avons ici un personnel qui est recruté notamment deux chauffeurs, un chargé des affaires administratives, un planton qui sont rémunérés sur le budget communal.

Chose qui n’a jamais eu lieu puisqu’ils sont également immatriculés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Ce qui leur permet de bénéficier des allocations familiales. Je ne parle pas des subventions que nous accordons aux jeunes.

Maintenant, s’agissant de notre partenariat, j’ai effectué en 2008 une visite en Espagne. J’ai eu l’occasion de rencontrer cinq communes espagnoles auxquelles j’ai demandé de former une association. Je leur ai également soumis des doléances. Ils ont formé cette association qui s’appelle « Association-Formation-Ivida » qui veut dire association pour la formation et vie.

Et à cette occasion comme je leur ai fait une doléance d’ambulance et d’un car de transport des élèves, ils m’ont envoyé en 2009 un container de 40 pieds venu par bateau rempli de médicaments exonéré de toutes les taxes. Voilà maintenant un car pour le transport des élèves, qui est opérationnel depuis 2009 à nos jours.

Il transporte les élèves de MBotto, Tchila, Garlol, NDiawaldi Boulli, NDiawaldi Mango, Niabina, MBahé à destination du lycée de Bagodine. Par ailleurs, nous avons aussi une ambulance qui est venue en même temps que ce minibus. Elle évacue nos malades soit à Kaédi ou à Nouakchott. L’entretien de ces véhicules coûte cher à la commune. Il faut payer le chauffeur, le gasoil et l’entretien. Et c’est la commune qui prend tous les frais en charge sur le budget communal.

Par ailleurs, pour les médicaments et le matériel médical je les ai distribué aux cinq postes de santé de la commune. Nous voulons former le personnel de santé et je lutte pour qu’il soit formé en Espagne. D’ailleurs dois-je le signaler, nos partenaires espagnols envisagent de nous envoyer 500 tables bancs démontables alors que dans mon plan de développement communal, j’ai un déficit de 300 tables bancs.

Voilà pourquoi, disais-je tantôt, que nous sommes passés d’une commune sans mémoire à une commune en pleine mutation surtout au moment où un ambitieux plan de développement communal vient d’être concocté avec World Vision pour le développement agro-pastoral de la commune devant consacrer un ensemble de réalisations dans ce domaine pour booster l’économie de la commune.

Dernière question, pensez-vous rempiler sous les couleurs de l’UDP aux prochaines élections ?

En tout cas les prochaines élections, c’est les prochaines élections. On ne peut prédire l’avenir comme ça. Nous sommes des acteurs politiques et nous attendons de pied ferme ces échéances électorales. Dieu seul sait qui se portera candidat ou non. Pour ce qui nous concerne nous ne pouvons pas dire que tel ou tel se porte candidat. On attend le moment opportun pour que les choses s’éclaircissent avant que les gens ne se prononcent.

Propos recueillis par Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Guidimagha : Le concours d’entrée au Secondaire.




Sous les auspices de Salek ould Bilal, DREN du Guidimagha, les épreuves du concours d’entrée en première année du secondaire se sont déroulées dans des conditions de sérénité, de transparence et de rigueur comme en témoigne la délégation administrative en visite de salles de classes pour la circonstance: conduit par Cheihk Abdallahi ould M’Hade le wali mouçaid chargé des affaires économiques, le cortège arrive au centre 1 de Selibaby.

Au grand bonheur de l’équipe que dirige Salek ould Bilal, les candidats en situation et l’Administration en état de lieu, confirment dans la convergence d’idées et de vision que tout est net et clean « le concours se passe dans la disciplines, la transparence sur fond du respect scrupuleux des règles de l’art. » dira un enseignant, surveillant d’une salle de classe au centre 1 de Selibaby

En fait, un total de 4071 candidats avec un taux de participation de filles de 34 pour cent a été enregistré dans les 68 centres d’examen compte le Guidimagha dont quatre à Selibaby –ville.

Force est de constater que les dispositions et mesures adéquates prises par la tutelle (Ministère de l’Education) ont été respectueusement suivies et exécutées par Ould Bilal : épaulé par des IDENs très présents dans la gestion du dossier Ndongo Hamath de la Moughata de Selibaby et Lemana Ould Souweidna de Ould Yengé et les chefs des services de la DREN,

Salek Ould Bilal, de par son charisme et de son expérience a mis toute l’énergie qui sied pour que le concours se passe dans de très bonnes conditions : à l’acheminement des examinateurs deux jours avant le jour j et cela, par mesures de prudence dans une wilaya où l’hivernage commence déjà à faire ses preuves , en passant par le soutien appuyé de l’administration locale, Salek ould Bilal n’a pas lésiné sur les moyens et les efforts pour la réussite de cette opération d’une grande envergure.

Mbaye Demba Yero.

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Source :
Mbaye Demba

Nouvelle grève des travailleurs miniers: Chassez le naturel, il revient au galop !




Le spectre des grèves des travailleurs refait de nouveau surface en Mauritanie, comme si le monde de l’emploi national est voué à en découdre régulièrement avec ces débrayages fréquents, pour obliger les sociétés réticentes et les entrepreneurs cupides à augmenter davantage leurs dépenses salariales.

Des mécontentements qui s’offrent comme l’unique voie légitime aux travailleurs pour s’assurer un bien être socioéconomique minimal, à la hauteur des importants profits qu’ils génèrent à la sueur de leurs fronts pour leurs employeurs.

Les grèves des travailleurs ; le pays a en connu au fil des dernières mois, aussi bien dans la cité minière Zouerate qu’ailleurs, notamment dans Dakhlet Nouadhibou et l’Inchiri. Après de longs jeux au chat et à la souris, les employés ont fini par arracher des promesses.

Mais avec le temps, ces engagements pris par les sociétés et les entrepreneurs se sont avérés progressivement des promesses autant en emporte le vent, faites dans le seul but de briser l’élan des grèves et de démoraliser les troupes des travailleurs qui avaient manifesté une réelle volonté de manifester jusqu’à la satisfaction de leurs doléances, portant ainsi un coup dur au rythme d’activité extractive et commerciale de leurs patrons.

Aux dernières nouvelles, on apprend que tout a commencé d’abord à la société de cuivre d’Akjoujt MCM, où les employés de MCM sont entrés hier en grève ouverte, en protestation du refus de l’entreprise de satisfaire les pressantes revendications en matière notamment d’assurance maladie, de logement et d’indemnité de risque.

Les employés se sont alors rassemblés devant l’entrée de la société, refusant de rejoindre leur travail avant de trouver gain de cause dans leur bras de fer avec MCM. Des négociations tenues la veille entre les délégués des employés et les représentants de la société, n’avaient finalement pas pu parer à ce débrayage, bien que MCM avait promis d’accorder 5.000 Um à titre d’indemnité au logement.

La capitale économique Nouadhibou ne semble pas elle aussi épargner par ces mouvements de grèves. Des sources généralement bien informées ont indiqué que les ouvriers non permanents de la ville observaient un arrêt du travail depuis mardi dernier pour exiger de meilleures conditions de travail.

Cette décision des ouvriers journaliers aurait été décidée au terme d’une assemblée générale tenue au début de la semaine au cours de laquelle, les travailleurs avaient réclamé la satisfaction de leurs doléances, le cas échéant d’arrêter tout boulot jusqu’à que ces revendications soient prises en considération par leurs chefs.

Les principales requêtes exprimées par ces grévistes stéphanois ont porté sur l’augmentation des salaires, la couverture socio-sanitaire, le payement des arriérés d’indemnités et la signature de contrats de travail avec les employeurs.

Amadou Diaara


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Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

mercredi 15 juin 2011

L'ambassadeur de France en Mauritanie à Rosso



image manquante L’ ambassadeur de France en Mauritanie, Michel Vanderporter a effectué une visite le 13 juin, à Rosso sur invitation du Pr. Fassa Yérim maire de la commune. Au cours de cette visite,le diplomate français a tenu une réunion à la commune avec des élus et des membres de la société civile. Dans son mot de bienvenue,le maire a rappelé les relations séculaires entre la Mauritanie et la France et l’accompagnement constant de l’ancienne métropole. Il s’est appesanti sur la coopération décentralisée et cité les réalisations faites dans ce cadre : cyber thé, acquisition d’un véhicule pour la lutte contre les incendies, divers véhicules dont les ambulances et la station d’adduction d’eau de Breun. Le coordinateur de l’association des maires francophones a pris la parole pour rappeler que son institution a financé à Rosso huit projets à hauteur 2 664 000 Ouguiyas. De son coté, Abdallahi Fall a rappelé le travail exécuté par l’ATPC (Assainissement total piloté la communauté). Mohamed Sow a au nom des jeunes parlé de l’association ‘Graines d’espoir’ qui a réalisé dans le cadre du jumelage un chantier à Rosso en partenariat avec les jeunes de Moissy arrivés sur place il y a un peu plus d’un an. Il a rappelé qu’une délégation de jeunes devait se rendre à Moissy pour un chantier similaire mais qu’ils ont eu un problème de visa. Sy Abdoul dit Socra a, pour sa part, demandé la mise en place d’une Alliance française à Rosso, la décentralisation des activités de l’Institut français de Mauritanie (ex centre culturel français) et une antenne RFI dans la commune. L’ambassadeur de France a, dans son adresse à l’auditoire précisé que pour « les Alliances françaises la vallée est réputée être francophile mais que pour diverses raisons il convient d’en ouvrir ». Il a rappelé qu’il faut cependant un certain nombre de demandeurs pour ouvrir un centre. Il a ajouté qu’il est possible d’équiper un centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC). Après la réunion , le diplomate françaisa visité le cyber thé de la commune, la station de pompage, le crédit municipal les locaux de la protection civile avant de se rendre à l’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique (ISET). Il a notamment visité les serres où sont pratiquées des cultures hors sol et hors saison, l’unité de fabrication de charbon à partir du typha, les étables. Après le déjeuner à l’ISET, la délégation s’est renduetour à tour à Breun, Tékech et Dieuk pour voir la station d’adduction d’eau , le réseau d’adduction d’eau et les châteaux d’eau. Après Dieuk, la délégation a regagné la route nationale au Pk 11 où Son Excellence l’ambassadeur a pris congé du maire pour Nouakchott.
JIDDOU OULD HAMOUD CP TRARZA

La Renaissance de Lekseiba II : Les ressortissants de Lexeiba II se mobilisent pour la renaissance de leur arrondissement.



Convaincus que ce n’est qu’avec leur engagement ferme et une forte volonté que leur arrondissement va se développer, les ressortissants de Lexeiba II de Nouakchott se sont fortement mobilisés et ont fait un grand déplacement dans leur ville natale. Lexeiba II est un arrondissement de R’kiz au Trarza et c’est point de passage entre la Mauritanie et le Sénégal, il très ancien et date d’un siècle avant l’indépendance.

Il a Podor comme ville limitrophe du Sénégal. Malheureusement, Lixeiba II est laissé pour compte, il n’y a aucune bonne infrastructure et ses habitants ont tendance à le laisser au profit d’autres villes ou villages. Lexeiba II n’a aucune activité économique qui permet à la ville de se développer, toutes les activités se trouvent de l’autre coté du fleuve c'est-à-dire à Podor Sénégal.

Le marché quotidien se fait à Podor. Plus grave, Lexeiba II n’a pas de poste de santé adéquat, ce qui fait que les bonnes femmes de Lexeiba II sont obligées de traverser le fleuve en pirogue pour se soigner, faire les visites néonatales et pour accoucher.

C’est au vu de tous ces problèmes que les ressortissants de Lexeiba II à Nouakchott en concert avec ceux qui sont restés la bas ont décidé de prendre les choses en main et d’inviter le gouvernement et la commune à les aider à ce que Lexeiba II retrouve son prestige des temps passés. Après plusieurs rencontres à Nouakchott, les ressortissants ont fait un déplacement à Lexeiba II et ont invité le chef d’arrondissement, le commissaire et le maire de Lixeiba II afin de les présenter leurs doléances pour qu’ensemble ils trouvent des solutions.

La rencontre a eu lieu le 10 juin 2011à Lixeiba II avec une forte présence de ses habitants et de leurs ressortissants à Nouakchott. Après l’arrivée des invités, L’animateur de la cérémonie, Nalla Ould Mohamed Abdi, a donné la parole à Mr Sidi Ould Mokhtar Ould Mohamed Aly, pour lire le coran en guise d’ouverture de la cérémonie.

Le chef de village Mohamed Abdallahi Ould Babacar a souhaité la bienvenue à tout le monde et les a félicité des idées nobles qu’ils ont entreprises pour la renaissance de la ville de Lexeiba II.

C’est après ce discours fleuve que Mr Mamadou Oumar Kane a lu son discours dans lequel, il a de manière explicite fait ressortir les maux de Lexeiba II , présenté les actions que les ressortissants de Lixeiba II veulent entamer pour la renaissance de la ville et a fait les doléances aux représentants du gouvernement et au maire. Ces doléances sont entre autre le développement économique de la ville en organisant un marché hebdomadaire « DOUGUERE » tous les dimanches à Lexeiba II, l’entretien des établissements scolaires et la revalorisation du centre de santé qui est presque inexistant.

Le maire de Lixeiba II, Yacoub Ould Moussa, après avoir écouté le discours de Mohamed Abdallahi et de Mr Kane, a donné sa contribution financière à la cérémonie et a promis d’aider les habitants de Lixeiba II dans tout ce qu’ils ont entrepris. L’ambiance était agréable et tout le monde espère que les activités se dérouleront comme souhaitées.

Des commissions ont été constituées pour la mise en place des activités programmées pour le développement de l'arrondissement. Espérons que l’engagement des ressortissants de Lixeiba II ne soit pas vain. Que le bon Dieu les accompagne dans leur souhait ! Amine !

Ibrahima Diallo



cridem

La SNIM annonce la prise de nouvelles mesures pour améliorer les conditions de ses employés




L'union des tâcheronnats sous traitant avec la SNIM a annoncé mercredi à Nouadhibou la prise d'un certain nombre de mesures destinées à rehausser le niveau de vie des employés de la SNIM.

Un accord stipulant l'octroi des contrats de travail aux employés qui ne l'ont pas jusqu'ici et l'attribution s'une indemnité de logement de 10.000 ouguiyas à partir du 1er juillet a été signé mercredi à Nouadhibou entre l'union et les représentants des employés des infrastructures.

L'accord prévoit encore que l'employeur supporte 40% des dépenses de traitement médical de l'employé et des membres de sa famille et l'augmentation des rémunérations de 15% par heure.

La reprise immédiate des gardiens de leur travail sans faire l'objet d'aucune poursuite et la reprise collective du travail juste après la signature de l'accord, sont aussi des points saillants de l'entendement.




Source :
Agence Mauritanienne d'Information