mercredi 15 juin 2011

L'ambassadeur de France en Mauritanie à Rosso



image manquante L’ ambassadeur de France en Mauritanie, Michel Vanderporter a effectué une visite le 13 juin, à Rosso sur invitation du Pr. Fassa Yérim maire de la commune. Au cours de cette visite,le diplomate français a tenu une réunion à la commune avec des élus et des membres de la société civile. Dans son mot de bienvenue,le maire a rappelé les relations séculaires entre la Mauritanie et la France et l’accompagnement constant de l’ancienne métropole. Il s’est appesanti sur la coopération décentralisée et cité les réalisations faites dans ce cadre : cyber thé, acquisition d’un véhicule pour la lutte contre les incendies, divers véhicules dont les ambulances et la station d’adduction d’eau de Breun. Le coordinateur de l’association des maires francophones a pris la parole pour rappeler que son institution a financé à Rosso huit projets à hauteur 2 664 000 Ouguiyas. De son coté, Abdallahi Fall a rappelé le travail exécuté par l’ATPC (Assainissement total piloté la communauté). Mohamed Sow a au nom des jeunes parlé de l’association ‘Graines d’espoir’ qui a réalisé dans le cadre du jumelage un chantier à Rosso en partenariat avec les jeunes de Moissy arrivés sur place il y a un peu plus d’un an. Il a rappelé qu’une délégation de jeunes devait se rendre à Moissy pour un chantier similaire mais qu’ils ont eu un problème de visa. Sy Abdoul dit Socra a, pour sa part, demandé la mise en place d’une Alliance française à Rosso, la décentralisation des activités de l’Institut français de Mauritanie (ex centre culturel français) et une antenne RFI dans la commune. L’ambassadeur de France a, dans son adresse à l’auditoire précisé que pour « les Alliances françaises la vallée est réputée être francophile mais que pour diverses raisons il convient d’en ouvrir ». Il a rappelé qu’il faut cependant un certain nombre de demandeurs pour ouvrir un centre. Il a ajouté qu’il est possible d’équiper un centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC). Après la réunion , le diplomate françaisa visité le cyber thé de la commune, la station de pompage, le crédit municipal les locaux de la protection civile avant de se rendre à l’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique (ISET). Il a notamment visité les serres où sont pratiquées des cultures hors sol et hors saison, l’unité de fabrication de charbon à partir du typha, les étables. Après le déjeuner à l’ISET, la délégation s’est renduetour à tour à Breun, Tékech et Dieuk pour voir la station d’adduction d’eau , le réseau d’adduction d’eau et les châteaux d’eau. Après Dieuk, la délégation a regagné la route nationale au Pk 11 où Son Excellence l’ambassadeur a pris congé du maire pour Nouakchott.
JIDDOU OULD HAMOUD CP TRARZA

La Renaissance de Lekseiba II : Les ressortissants de Lexeiba II se mobilisent pour la renaissance de leur arrondissement.



Convaincus que ce n’est qu’avec leur engagement ferme et une forte volonté que leur arrondissement va se développer, les ressortissants de Lexeiba II de Nouakchott se sont fortement mobilisés et ont fait un grand déplacement dans leur ville natale. Lexeiba II est un arrondissement de R’kiz au Trarza et c’est point de passage entre la Mauritanie et le Sénégal, il très ancien et date d’un siècle avant l’indépendance.

Il a Podor comme ville limitrophe du Sénégal. Malheureusement, Lixeiba II est laissé pour compte, il n’y a aucune bonne infrastructure et ses habitants ont tendance à le laisser au profit d’autres villes ou villages. Lexeiba II n’a aucune activité économique qui permet à la ville de se développer, toutes les activités se trouvent de l’autre coté du fleuve c'est-à-dire à Podor Sénégal.

Le marché quotidien se fait à Podor. Plus grave, Lexeiba II n’a pas de poste de santé adéquat, ce qui fait que les bonnes femmes de Lexeiba II sont obligées de traverser le fleuve en pirogue pour se soigner, faire les visites néonatales et pour accoucher.

C’est au vu de tous ces problèmes que les ressortissants de Lexeiba II à Nouakchott en concert avec ceux qui sont restés la bas ont décidé de prendre les choses en main et d’inviter le gouvernement et la commune à les aider à ce que Lexeiba II retrouve son prestige des temps passés. Après plusieurs rencontres à Nouakchott, les ressortissants ont fait un déplacement à Lexeiba II et ont invité le chef d’arrondissement, le commissaire et le maire de Lixeiba II afin de les présenter leurs doléances pour qu’ensemble ils trouvent des solutions.

La rencontre a eu lieu le 10 juin 2011à Lixeiba II avec une forte présence de ses habitants et de leurs ressortissants à Nouakchott. Après l’arrivée des invités, L’animateur de la cérémonie, Nalla Ould Mohamed Abdi, a donné la parole à Mr Sidi Ould Mokhtar Ould Mohamed Aly, pour lire le coran en guise d’ouverture de la cérémonie.

Le chef de village Mohamed Abdallahi Ould Babacar a souhaité la bienvenue à tout le monde et les a félicité des idées nobles qu’ils ont entreprises pour la renaissance de la ville de Lexeiba II.

C’est après ce discours fleuve que Mr Mamadou Oumar Kane a lu son discours dans lequel, il a de manière explicite fait ressortir les maux de Lexeiba II , présenté les actions que les ressortissants de Lixeiba II veulent entamer pour la renaissance de la ville et a fait les doléances aux représentants du gouvernement et au maire. Ces doléances sont entre autre le développement économique de la ville en organisant un marché hebdomadaire « DOUGUERE » tous les dimanches à Lexeiba II, l’entretien des établissements scolaires et la revalorisation du centre de santé qui est presque inexistant.

Le maire de Lixeiba II, Yacoub Ould Moussa, après avoir écouté le discours de Mohamed Abdallahi et de Mr Kane, a donné sa contribution financière à la cérémonie et a promis d’aider les habitants de Lixeiba II dans tout ce qu’ils ont entrepris. L’ambiance était agréable et tout le monde espère que les activités se dérouleront comme souhaitées.

Des commissions ont été constituées pour la mise en place des activités programmées pour le développement de l'arrondissement. Espérons que l’engagement des ressortissants de Lixeiba II ne soit pas vain. Que le bon Dieu les accompagne dans leur souhait ! Amine !

Ibrahima Diallo



cridem

La SNIM annonce la prise de nouvelles mesures pour améliorer les conditions de ses employés




L'union des tâcheronnats sous traitant avec la SNIM a annoncé mercredi à Nouadhibou la prise d'un certain nombre de mesures destinées à rehausser le niveau de vie des employés de la SNIM.

Un accord stipulant l'octroi des contrats de travail aux employés qui ne l'ont pas jusqu'ici et l'attribution s'une indemnité de logement de 10.000 ouguiyas à partir du 1er juillet a été signé mercredi à Nouadhibou entre l'union et les représentants des employés des infrastructures.

L'accord prévoit encore que l'employeur supporte 40% des dépenses de traitement médical de l'employé et des membres de sa famille et l'augmentation des rémunérations de 15% par heure.

La reprise immédiate des gardiens de leur travail sans faire l'objet d'aucune poursuite et la reprise collective du travail juste après la signature de l'accord, sont aussi des points saillants de l'entendement.




Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Nouadhibou : Fin de la grève des ouvriers non permanents




Selon Mey Ould Sidi Mohamed, porte- parole des ouvriers non permanents dits « journalier », ont décidé e mettre fin à leur grève, après un accord avec les employeurs.

Dans une déclaration à l’ANI, Ould Sidi Mohamed, a précisé que l’accord signé avec les employeurs comprend les mêmes clauses d’un accord signé, récemment par les ouvriers à Zouerate, après e nombreuses tractation avec l’administration. L’accord signé entre les journaliers et leurs employeurs comprend :

- 1% d’augmentation dessalaires
- Payement d’une indemnité de logement
- Généralisation de la prise en charge de 40% des frais de soins

- Payement des heures supplémentaires.

Les ouvriers « journaliers » de Dakhlaet Nouadhibou, avaient entamé, mardi dernier, une grève pour exiger de meilleures conditions de travail.



Source :
ANI (Mauritanie)

Akjoujt : Les ouvriers de la MCM mettent fin à leur grève




Selon une source informée, un accord vient d’être conclu entres ouvriers de la MCM et leur employeur, au terme duquel les travailleurs mettent fin à leur grève et à leur sit-in entamés depuis mardi.

Dans un contact avec ANI, des ouvriers grévistes ont précisé que l’accord en question comprend les clauses suivantes :

- Payement de salaires de deux mois, comme prime d’incitation.
- Augmentation de 50% des indemnités de logement en faveur de tous les ouvriers non permanents qualifiés et ce pour compter du mois de juillet prochain.

- Payement d’une prime de rendement à tous les ouvriers.
- Ouverture de négociations entre la MCM et les ouvriers concernant la question de l’assurance maladie.




Source :
ANI (Mauritanie)

Mairie de Rosso : Les électeurs feront-ils le bon choix?




Depuis bientôt cinq ans, un nouveau conseil municipal travaille sans relâche pour la commune de Rosso. Un ambitieux programme d’assainissement négocié il est vrai sous le mandat du conseil précédent a été mis en chantier. Les aléas de la politique l’ont arrêté à un moment et il a fallu l’insistance du maire auprès du ‘général candidat’ de l’époque pour que les travaux reprennent.

Breun, Tekech et Dieuk ont eu accès à l’eau potable ; la station d’assainissement de Rosso a été inaugurée ; le marché de l’Escale a été réhabilité. Le tracé des routes bitumées effectué par le maire a permis de désenclaver des quartiers comme Sattara et Demal Deuk; les localités relevant de la commune situés sur la route de Nouakchott auront bientôt accès à l’eau avec un programme dont le financement est déjà acquis; les villages de l’est ne sont pas oubliés.

Le carnet d’adresses du maire a permis d’obtenir plusieurs dons : vêtements pour les différents sites de rapatriés, matériel informatique pour le lycée, fauteuils roulants pour handicapés, véhicules pour Dieuk et pour la jeunesse, ambulances pour le SAMU municipal, etc.

Si toutes ces réalisations sont à mettre à l’actif de l’ensemble du conseil municipal, il y a lieu cependant de souligner que dans l’équipe de la commune il y a des absentéistes. Le temps n’a pas permis à certains d’assister à plus d’une réunion du conseil tandis que d’autres n’ont pas encore assisté à la moindre réunion. Il faut s’attendre cependant à voir tout ce beau monde rappliquer lors des prochaines échéances électorales.

Si les électeurs étaient suffisamment édifiés, ils feraient une différence entre ceux qui les servent et ceux qui se servent d’eux. Malheureusement, et c’est là un point faible de la démocratie dans un contexte social dominé par l’ignorance, tous les électeurs ne font pas bon usage de leur droit de vote et certains hommes politiques n’hésitent pas à recourir à un argument très persuasif dans les pays du tiers-monde…..

(Source: mairirosso.org)

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Source :
dembandiaye

mardi 14 juin 2011

Alliance Populaire Pregressiste : Appel.





La Coordination Régionale du Tiris Zemmour du parti APP invite tous les citoyens à venir nombreux assister au meeting populaire qui sera présidé par Monsieur Messaoud Ould Boulkheir à Zouerate


Le vendredi 17 juin 2011
A la tribune officielle à partir de 16h 00.



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Source :
Mohamed Ould Bedde

Pourquoi l'Assaba est toujours à la remorque?




Les politiciens de l’Assaba de façon générale et de Kiffa particulièrement restent insensibles aux souffrances de leur populations. Nous ne remarquons leurs apparitions qu’au moment des élections et autres visites importantes dans la Wilaya.

Ne vous étonnez pas du timing, c’est juste parce que une décision importante vient d’être prise pour l’organisation des élections législatives et communales prévues au mois d’octobre 2011. Vu la date, nous assisterons dans les prochains mois/semaines/jours le retour de nos vaillants cadres, politiciens, hommes d’autorités, responsables tribus…

A toute personne concernée, réellement par l’amélioration des conditions de vie de la population de l’Assaba, nous demandons de prendre un peu de recul et d’analyser de façon la plus objective possible, la situation actuelle des habitants de la Wilaya.

Une étude diligentée par l’ONS (l’Office National des Statistique) sur le profil de pauvreté en Mauritanie thème : Accès insuffisant aux services de base (article paru sur Cridem), nous observons que l’Assaba est très en arrière dans différents services de base par rapport à d’autres petites Wilayas :

- Au niveau de l’état civil, le taux de disponibilité le plus bas 20.9% a été enregistré

- Au niveau de l’eau potable, les ménages ayant déclaré une amélioration de ce service, nous montre, un grand écart entre le Trarza et l’Assaba, 56.6% pour le premier et seulement 16.4% pour le second.

- Le taux d’amélioration du service de l’électricité varie de 6% en Assaba à 62% au Tagant.

Nous nous arrêtons là pour simplement dire, qu’il est temps pour nous de penser à aider nos populations qui sont dans le besoin.

L’exemple de Kiffa est là devant nous. Nous remarquons clairement que cette ville ne cesse de grandir dans l’anarchie, des petits quartiers comme Seif, Toueijile, toueimiritt sont électrifié au même moment où des grands quartiers comme Edebaye, Ehel Ntou, El metar restent dans l’obscurité. Le problème ne s’arrête pas seulement à ce secteur, il y a également l’enseignement, l’eau potable, l’assainissement et la pauvreté dans tous ces états.

Où est passée la promesse de l’électrification solaire de la ville de Kiffa ? Je viens de vous donner tout juste, un avant gout de cette situation et je reviendrais très prochainement en charge pour d’autres problèmes pas moins importants.

Elbane Camara




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Source :
mohd1964

Des centaines de journaliers de la SNIM en sit-in devant la wilaya.




Ils ont fait près de 12 km à pied pour se retrouver devant les locaux de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou. Ils ,ce sont ces centaines de journaliers travaillant pour la SNIM. Les protestataires revendiquent : -Annulation du tâcheronnat,’ conformément t à l’engagement du président de la république, lors de sa visite à Zouerate.’

- Augmentation des salaires
- Couverture socio- sanitaire
- Signature de contrat de travail.

La décision de faire cette marche et sit in a étai prise dans la nuit de samedi dimanche lors d’une réunion au siège de la coordination régionale de la CGTM. Pour le porte parole des journaliers, M.Mneye Ould Sid Ahmed,’ de fortes pressions ont été exercées pour les dissuader de cesser le travail’. Ould Mneye ajoute : ‘ Nous manifestons de façon responsable pour obtenir nos droits. C’est apolitique’.

En l’absence du wali, le wali adjoint a reçu les journaliers. Les propositions du wali (retour au travail avec promesse de saisir les autorités de Nouakchott) ont été rejetées par les ouvriers. Ils promettent de continuer le mouvement jusqu’à ‘satisfaction totale des revendications’.

Dans la nuit de lundi, les délégués des ouvriers s’étaient réunis avec l’inspection du travail l mai n’a pas donné de résultat. L’autre grande revendication est relative au chômage. Les ouvriers accusant les étrangers de ‘prendre leur boulot’.

‘ On m’a menacé de licenciement si j’allais en grève’ confie un ouvrier. Les ouvriers citent des cas d’intimidation, de menaces. Ils disent aussi qu’ils n’ont pas de congés, pas de bulletin de salaires et ne sont pas affiliés à la CNSS. ‘ Nous sommes des citoyens de seconde zone. Nous ne connaissons même pas le nom de nos tâcherons. Ils vivent de notre sueur comme une puce sur un animal’, lancent –ils. Un journalier ajoute :'la plupart des tacherons sont des cadres de la SNIM'.

Si le mouvement s’enlisait, les conséquences pourraient être incalculables pour la SNIM. La voirie serait le service le plus paralysé avec près de 470 employés en grève, selon un délégué.





Source :
La Voix de Nouadhibou

Projet d’identification des tombes : Sorimalé n’oublie pas.




La décision du gouvernement mauritanien de procéder à localiser des tombes des personnes disparus dans des conditions ambigües depuis 1960 suscitent souvenir et espoir chez les parents des victimes d’exécutions sommaires dans les années 1989.

A l’époque, dans la localité de Sorimalé (commune de Niabina) la presse et les ONG de droits de l’Homme avaient révélé l’existence d’une fosse commune. Les habitants de Sorimalé, se souviennent toujours des victimes… Le village est en bordure du fleuve Sénégal à quelques 15 Km de Niabina. Il a été rendu célèbre par les atrocités qui y ont été commises entre 1989 et 1991 et dénoncées par la presse indépendante et les organisations internationales des droits de l’Homme dont principalement « Agir Ensemble ».

Dans la fosse commune à l’origine du scandale étaient enterrés Mamadou Thiawgou, Thierno Moctar et Samba Diouldé et à côté d’eux dans une autre tombe, Abou Ly fils de Mamadou Thiawgou, rappelle Ali Maya un ancien militaire et aussi un ancien garde que nous avons rencontré à son domicile à Sorimalé.

Tout tremblotant, il explique que sa maladie fait suite aux tortures que lui ont fait subir les gendarmes après la mort d’un commerçant du village tué par des inconnus. Idem, ajoute t-il, pour Hamath Atoumani torturé également à mort pour les mêmes faits avant de succomber de ses supplices corporels. La liste des atrocités est longue selon Ali Maya qui cite quelques victimes, notamment : Ibrahima Samba Anne, conducteur de blindé tué et enterré à Inal en 1990, le militaire Abou Alassane Gaye à NBeïka, Amadou Diouldé Thiongane tué par des gardes dans la périphérie du village de Sorimalé puis enterré à côté d’un vieux four abandonné avant d’être déplacé à un endroit inconnu.

Il évoque aussi le crime commis à l’endroit d’un malade mental du village de Sorimalé, Abou Guèye tué froidement par des gardes qui l’avaient croisé. Son corps repose depuis lors au cimetière du village. « Ici, de 1989 jus qu’en 91, les forces de sécurité avait la gâchette facile tirant sur des individus comme s’ils chassaient du gibier en plein village sous l’œil d’une population terrorisée » explique t-il quelques larmes aux yeux.

Sorimalé souffre toujours…

Sorimalé est un village meurtri par ces atrocités d’un tout autre âge. Ses habitants souffrent dans le silence de l’enclavement, du manque d’infirmier pour le poste de santé, puisque tous les professionnels de santé qui y sont affectés finissent par déserter les lieux pour des endroits plus cléments. Il faut dire que la vie dans le village est dure. Bien qu’au bord du fleuve, l’approvisionnement en eau est une véritable corvée pour ses habitants. Les foyers s’approvisionnent dans un puits du village et puiser pour ses femmes n’est pas chose aisée.

Le marché est peu fourni et quand il l’est cela vient du côté sénégalais. Il n’y a pas d’électricité sauf quelques éclairages solaires. Le transport pour se déplacer à l’intérieur de la commune est difficile. Peu de véhicules circulent dans la zone obligeant les habitants à recourir régulièrement aux charrettes. L’Etat mauritanien y est quasi absent. En période d’hivernage le village est coupé de la commune de Niabina disons de tout le département à cause des eaux.

Pour l’histoire, les habitants de la commune de Niabina se souviennent des douloureux évènements de 1989 qui ont conduit à des déportations massives de citoyens Mauritaniens et des exécutions sommaires dans plusieurs localités de la commune jusqu’ici non élucidées. Si certaines tombes sont connues d’autres ne le sont pas et les familles endeuillées crient leurs douleurs. Mme Rougui Kowri Sy n’arrive pas à oublier le décès de son mari à Nouadhibou en 1990, feu Adama Ibra NDongo électricien à la SNIM.

Elle raconte : « Il a été arrêté une première fois avec d’autres avant d’être relâché. Quelques temps après, il est arrêté une seconde fois avant que je n’apprenne son décès en captivité trois jours plus tard. Pour




Source :
Le Quotidien de Nouakchott

F’dèrik : inauguration du siège de la section UPR.




La fédérale de l’UPR au Tiris Zemmour, Zeinabou Mint Taleb Ahmed en compagnie des membres du bureau fédéral de l’UPR a procédé, ce samedi, 11/06/2011 à l’inauguration du siège de la section de l’UPR dans l’ancienne capitale du Tiris Zemmour, en présence du député du maire et des militants du parti.

Dans un mot de bienvenue, le député Khaddad ould Mokhtar a affirmé que l’inauguration s’inscrit dans le cadre d’un échange d’avis, d’opinions sur la vie du parti, occasion rare, dit-il, qu’il ne faut pas rater, ajoutant que le pays est en paix. Il a, en outre, Souligné que le parti défend les intérêts des populations et que dans sa vision, ces dernières ont la priorité de donner leurs avis sur leurs élus locaux.

Le président de la section et maire de F’Dèrik, Mohamed Salem Ould Boulla, a loué cette initiative qui, dit-il, s’inscrit dans le cadre de l’orientation du parti à mieux structurer ses instances de base et se rapprocher d’avantage des militants, remerciant la fédérale pour les activités menées.

Intervention de la secrétaire fédérale du parti.

Zeinabou Mint Taleb, fédérale de l’UPR, a dans son discours, rappelé l’importance du département de F’Dérik dont les populations avaient accordé leur confiance au Président Mohamed ould Abdel Aziz lors de l’élection présidentielle en lui donnant le pourcentage le plus élevé sur l’ensemble du pays. Elle a déclaré que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la vision du parti à doter de chaque département un siège.

Mint Taleb Ahmed a rappelé la dégradation de la situation sécuritaire du pays avant 2008, ajoutant qu’aujourd’hui beaucoup de progrès ont été accomplis dans ce volet, le Tiris Zemmour, vaste région, moins habitée est très difficile à surveiller, mais la sécurité est maitrisée par le renforcement des capacités matérielles et humaines de la 2em région militaire.

La fédérale a rappelé les réalisations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz (réseau routier, eau, électricité, lutte contre les quartiers précaires, santé, amélioration des conditions de vie des retraités civils et militaires par l’augmentation substantielle de leurs pensions…). Au niveau local, elle a souligné l’extension de l’hôpital régional de Zoueratt et la mise à disposition des spécialistes, les projets importants réalisés par la Fondation Snim dans les trois départements sur le plan socio-éducatif.

Mint Taleb Ahmed a aussi cité la construction du Centre de Formation SNIM qui assurera la formation, des fils de la région sans être loin de chez eux, cette réalisation rentre dans le programme du Président Aziz qui vise la formation et l’emploi des jeunes, ajoutant le règlement du problème des travailleurs temporaires de la Snim, autre engagement électoral du raïs.

Compte-rendu Djibril Amadou Sy
CP/ Tiris Zemmour.


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott
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Les travailleurs de la MCM manifestent devant son siège à Nouakchott





Des dizaines de travailleurs de la société de cuivre MCM ont manifesté ce mardi devant son siège à Nouakchott, au même moment où leurs collègues ont entrepris la même action à Akjoujt.

Dans une déclaration à Sahara média, le porte-parole de ces travailleurs, également secrétaire général du syndicat IGTM, Brahim Ould Tebakh, a indiqué que les employés veulent obtenir leurs droits, comme ce qui a été fait dans les autres entreprises, Tasiast ou autres, opérant dans le même domaine.

Il a ajouté que les revendications des travailleurs tournent autour de l’octroi d’une prime de production, d’une prime d’incitation, l’assurance maladie à hauteur de 100% pour l’ensemble des membres de chaque famille, le remboursement de l’ITS ainsi que l’augmentation de l’indemnité de non logement fixée actuellement à 20.000 UM.

saharamédias

lundi 13 juin 2011

Nouadhibou: Les professionnels de la pêche mauritanienne dénoncent l’accord de pêche signé par l’Etat avec la société chinoise POLY HONDONE PELAGIC FI





Dans un communiqué co-signé par le président de la Flotte de Pêche Industrielle et celui des Pêcheurs Artisanaux, dont copie est parvenue à ANI, les professionnels mauritaniens de la pêche dénoncent la convention d’établissement signée entre le Ministère des Affaires Economiques et du Développement et la Société POLY HONDONE PELAGIC FISHERIE CO, qui, soulignent-ils, «vient aggraver la situation économique déjà précaire des opérateurs nationaux industriels et artisanaux du secteur des pêches».

Voici le texte intégral de ce communiqué :


Nouadhibou le, 09 juin 2011

Communiqué sur la Convention d’Etablissement entre la
Mauritanie et la Société Chinoise Poly Hondone Pelagic Fisherie co.


Les professionnels de la pêche mauritanienne, après avoir pris connaissance de la convention d’établissement signée entre le Ministère des Affaires Economiques et du Développement et la Société POLY HONDONE PELAGIC FISHERIE CO, voudraient faire constater que cette Convention vient aggraver la situation économique déjà précaire des opérateurs nationaux industriels et artisanaux du secteur des pêches.
I. L’attribution par cette Convention de dizaines de licences de pêche de fond (chalutiers, caseyeurs, palangriers, fileyeurs et divers pêcheries expérimentales) vient accroitre dangereusement la pression sur la ressource céphalopodière qui est déjà surexploitée à hauteur d’au moins 35 %, selon les conclusions de l’ensemble des chercheurs présentées durant les groupes de travail de l’IMROP, y compris le plus récent organisé le mois de décembre 2010 à Nouadhibou en présence des experts internationaux.
C’est d’ailleurs, dans ce sens que le Parlement Européen dans sa résolution du 12 Mai 2011 a intimé l’ordre à la Commission que les négociations pour le renouvellement de l’accord de Pêche signé entre la République Islamique de Mauritanie et l’Union Européenne qui se termine le 31/07/12, ne doivent porter que sur les stocks excédentaires par rapport à l’effort de pêche déjà exercé, aussi bien par les mauritaniens que les étrangers en activité.
Aussi, saisissons-nous cette occasion pour saluer, au nom de la Fédération Nationale de Pêche qui regroupe l’ensemble des acteurs nationaux, cette décision du Parlement Européen qui témoigne du souci des Elus européens de la préservation des ressources halieutiques qui représentent un patrimoine pour toute humanité, dans l’intérêt aussi bien des pays producteurs que des pays consommateurs.

II. L’ouverture de la pêche artisanale et côtière aux marins chinois par cette Convention constitue également une atteinte grave aux intérêts vitaux de cette frange sensible des travailleurs mauritaniens. Les artisans mauritaniens commencent à peine à mauritaniser certaines pêcheries face à leurs frères africains, après plusieurs années d’efforts soutenus. L’introduction massive et incontrôlée des chinois avec des embarcations sophistiquées va tuer dans l’œuf cette timide croissance observée ces derniers temps au niveau du segment de la pêche artisanale.

Pour ces deux raisons au moins, soulevées ci-dessus et sans oublier les multiples irrégularités qui entachent cette Convention et les avantages outranciers qu’elle procure à cette nouvelle société chinoise qui l’assurent d’une position dominante face aux nationaux et aux autres investisseurs étrangers, y compris les sociétés d’Etat chinoises qui ont fait confiance à notre pays depuis trois décennies, la Profession nationale la dénonce.

Nous lançons un appel de secours, d’un secteur en danger, à son Excellence Monsieur le Président de la République, afin d’intervenir en vue de modifier les aspects de cette convention qui touchent au moins les deux points soulevés, pour sauvegarder les intérêts supérieurs de la Nation, comme il l’avait déjà courageusement si bien fait, dans les Conventions d’exploitation des Mines et du Pétrole.


Le Président de la Flotte de Pêche Industrielle: Cheikhany Ould AMAR
Le Président desPêcheurs: ArtisansSid’Ahmed ould ABEÏD

source ANI

Les acteurs de l’école en conclave autour du « Partage des Textes qui régissent les APE » à M’Bagne.




Parents d’élèves, enseignants, inspecteurs et membres de la société civile se sont retrouvés dans la ville de M’Bagne à l’appel de l’Association des Parents d’Elèves du Brakna, le dimanche 05 juin 2011 pour échanger autour du thème « Partage des Textes qui régissent les APE ».

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par monsieur, Fall Alioune Wali mouçaid du Brakna en présence du Dren, M. Sidi Mohamed O Hademine et du président du Bureau Régional des Parents (BPE), M. Ahmed O Ahmed Tolbe. Les travaux de cet atelier étaient axés sur « les avantages et critères du regroupement des écoles fondamentales », notamment « la notion de la carte scolaire » plus globalement et la définition des critères devant présider au choix des enseignants à primer à la fin de chaque année scolaire.

Au cours de cet atelier, une brillante communication portant sur les sujets du jour a été présentée à l’attention des participants par les Inspecteurs : Mohamed O Beyné et Ly Oumar Abdoulaye, respectivement Iden d’Aleg et de M’Bagne.

Les participants ont suivi avec beaucoup d’attention les exposés présentés par les inspecteurs et qu’ils ont enrichit avec différentes interventions. Cet atelier a mis au grand jour le comportement douteux de certains responsables des APE dans la Moughata’a de M’Bagne. Ces responsables en question, avaient formulé des requêtes auprès de l’Ong World Vision en vue d’organiser des sessions de formation au profit des membres des bureaux des APE sur les thèmes énoncés ci-haut.

Mais hélas, rien n’y fit alors que l’argent a été intégralement décaissé. A qui la faute ? La dernière séquence de l’atelier a été consacrée à la définition d’une grille de critères pour sélectionner les meilleurs enseignants au niveau régional. Sur ce point précis, les discussions ont traîné en longueur.

Au finish il a été convenu sur la base des critères adoptés par le MEN, d’y ajouter d’autres qui tiennent compte des réalités propres à chaque région pour constituer le référent en la matière.

Par exemple, l’Iden d’Aleg, M. Mohamed O Beyné a fait une proposition consistant à désigner un instituteur non absentéiste, en poste dans une localité frappée par l’éloignement, l’enclavement et dépourvue de toute infrastructure sociale de base qui parait selon l’inspecteur la meilleure façon de valoriser la fonction au lieu de rester toujours dans les chantiers battus.

Proposition favorablement accueillie par les participants à cet atelier. Pour traduire ce projet dans les faits, une commission régionale présidée par le Wali et comprenant le Dren et président du bureau régional des APE sera mise en place pour opérer les choix judicieux qui s’imposent en la matière.

Au niveau départemental, une commission similaire sera crée et présidée par le Hakem dont l’IDEN et le président local des APE sont membres. Les directeurs d’établissements secondaires seront membres de cette structure également. Il faut signaler que les débats au cours de cet atelier ont été instructifs.

Parmi les participants à cette grande rencontre appuyé par la World Vision, on peut citer également les maires de Maghta Lahjar (Tahar O Varwa), de Cheggar (Moctar O isselmou) et de M’Bagne (Sy Abdoulaye) représentant l’Union des Maires du Brakna ainsi que les Inspecteurs Départementaux des cinq Moughata’a de la région.

Avant la fin de la cérémonie, le président de l’Association des Parents d’Elèves au niveau national a décerné un « diplôme de reconnaissance» à Monsieur Ahamed O Ahmed Tolbe pour les efforts qu’il a toujours consentis au profit de la promotion du secteur éducatif. C’est le Wali Mouçaid, M. Fall alioune qui a remis au récipiendaire sa distinction sous les applaudissements de l’assistance.

Jules Diop CP Brakna de
L’Eveil Hebdo.


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Source :
Jules Diop

Tiris Zemmour : journée portes ouvertes de la 2em région militaire.




Une mission de parlementaires mauritaniens (au total 06), de professeurs d’universités, des étudiants, des représentants locaux des partis politiques, des membres de la société civile (Zoueratt, F’Dèrik) ainsi que des élèves du secondaire a visité ce mardi les locaux de la région militaire située à F’Dèrik.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée d’information organisée par les forces armées dans le processus des journées portes ouvertes des zones du nord du pays. C’est dans cette lancée que les visiteurs ont pris connaissance de nouveaux équipements acquis suite à la volonté des autorités mauritaniennes d’améliorer les moyens matériels et humains de la grande Muette.

Les visiteurs ont été accueillis à l’entrée de la vile par le commandant de la région militaire, colonel Mohameden Ould Bilal, ses collaborateurs, le commandant du 1er Bataillon Blindés Légers, colonel Mohamed El Moctar Ould Kahel, le hakem et le maire de la commune de Fdèrik, Mohamed Salem Ould Boula.

En premier lieu, la mission a suivi une opération des bataillons blindés légers simulant une attaque ennemie stoppée par l’usage des blindés pour détruire la position de l’ennemi, un coup d’arrêt dans le jargon militaire. L’opération s’est déroulée à quelques kilomètres de la ville de Fdèrik.

Les hôtes, ont par la suite, visité une stèle des martyrs du bataillon blindé dans les locaux de la 2e région militaire où une lecture de la Fatiha a été faite pour le repos de leurs âmes. A rappeler que ces martyrs sont tombés dans le champ d’honneur lors de différents combats (1977, 1978, 2005, 2008,) guerre du Sahara, affrontements liés aux groupes islamistes extrémistes.

Les visiteurs ont eu droit à l’historique du bataillon blindés légers, brossé par son commandant dans la région, colonel ould Kahel, qui a parlé de la création de ce bataillon en 1976, sa principale mission (en cas de guerre : défense et attaque, en cas de paix : renforcement de la sécurité), sa structure administrative, rappelant que ce bataillon est autonome et est directement relié au chef d’Etat-major de l’Armée Nationale.

A la fin de cette journée portes ouvertes, le Quotidien de Nouakchott a recueilli les impressions de certains participants. Mohamed Vall Ould Cheibani, coordinateur de Tawassoul et 1er adjoint au maire de Zoueratt : « c’est un grand pas à renforcer, l’aspect sécuritaire, particulièrement dans cette partie du pays car la sécurité est le soutien principal du développement, sans sécurité, point de développement.

Je souhaite une continuation pour l’armée dans cet effort de reconstruction, la mise à disposition des moyens pour assurer la défense nationale. Nous souhaitons disposer d’une armée unie, professionnelle au service de la sécurité et de l’unité nationale, loin du champ politique ».

Zeinabou Mint Taleb Ahmed, secrétaire fédérale de l’UPR : « c’est une visite d’une grande importance car la mission était composée de représentants du peuple, des acteurs politiques et économiques locaux, des membres de la société civile pour être témoins des changements intervenus au sein de l’institution militaire (ressources humaines, formation, entrainement,), mais aussi, amélioration de la logistique avec des équipements modernes et appropriés.

A cette occasion, nous nous sommes rendus compte des moyens dont dispose notre armée que nous félicitons pour cette nouvelle situation, nous félicitons aussi l’Etat mauritanien pour cette vision stratégique, les citoyens sont au courant de ces moyens pour assurer leur propre sécurité, celle de leurs biens et des frontières. Ils sentent derrière eux, une Armée encadrée, formée, structurée et motivée. »

Cheikh Baye Ould Med Vall étudiant en 2e année : « nous avons eu beaucoup de données que nous ignorions, nous souhaitons que l’Etat accorde encore beaucoup plus de moyens à l’Armée, il paie bien les parlementaires, nous souhaitons que les soldats soient aussi bien payés ».

Mohamed Ahmed Ould Wahanna, vice-président du collectif régional des ONG : « c’est une bonne initiative que nous saluons car c’est pour la première fois que l’Etat nous convie à visiter les Forces Armées pour voir de prés sa situation. C’est une armée équipée, encadrée et structurée et présente. Nous remercions le Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour cette première visite des locaux de l’armée dans les zones frontalières, signe de la complicité et de la transparence entre l’Etat, l’Armée, les populations et la société civile pour un progrès économique, démocratique… ».

Maouloud Ould Bowbenni, Président bureau régional des parents d’élèves : « les moyens de l’Armée ont connu une amélioration substantielle au niveau de F’Dèrik (conditions de vie et de travail). Les parents d’élèves apprécient cette visite à sa justre valeur surtout dans cette région vaste en proie aux diverses menaces (trafic, banditisme transfrontalier, terrorisme…), malgré tous ces facteurs, notre Armée a pu réduire considérablement ses risques d’attaques et d’atteintes à la Sûreté Nationale, et maitriser la zone.

Nous souhaitons une formation continue pour les militaires pour se perfectionner d’avantage, que ce genre de visites se renouvelle, nous remercions l’Etat mauritanien, l’Etat-major de l’Armée pour les progrès accomplis. Enfin, je remercie le commandant de la 2em région militaire pour cette cérémonie.

Compte-rendu Djibril Amadou SY CR
Tiris ZEmmour.

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

dimanche 12 juin 2011

Sauvez-nous et les imams de ceux qui veulent perturber l’entente communautaire et la déontologie de l’imama.



Quand un Hakem et son protégé Zawi comme lui, écartent toute une communauté de la mosquée dont elle est la principale animatrice ( pour la bonne et simple raison que ses membres sont les premiers et principaux habitants du quartier où se trouve la dite mosquée), pour des intérêts personnels n’ayant rien à voir avec l’adoration divine principal objectif de la mosquée : lieu où généralement l’égalité est de rigueur.

Nul n’ignore que les haratines et les artisans sont les premiers à s’installer dans les agglomérations urbaines pour diverses raisons : premièrement le peu d’importance que leur accordait la société traditionnel : féodalo_esclavagiste ; que les uns fuyaient pour échapper à l’esclavage (et venaient en ville pour s’approcher et bénéficier de la protection de l’autorité administrative coloniale ) et les autres du fait d’être la plus par du temps accusés d’ être sorciers , ceci bien sur en plus de la recherche d’un travail plus ou moins libéral, plus disponible en ville.

Ce sont là les raisons qui font que certaines classes sociales sont les premières à occuper les villes dont celle de Boutilimit.

Les problèmes et les divergences nés entre les fidèles et l’imam de la mosquée de Boutilimit, imposé initialement par les anciens maîtres s’étaient accrus, lorsqu’un jeune fils du vieux imam ; plus en mesure d’accomplir son travail pour raison de santé, était venu prendre la relève de son père indigent, excluant par là même, un jeune cousin qui s’ occupait du père et de son travail :

le nouveau venu initialement à la cherche d’un poste d’imam en Arabie Saoudite ; poste qu’il ne put mériter ; pour des raisons qu’on ne tarda guère à savoir dont : la trop grande importance qu’il se donne à lui-même et le peu de considération à l’égard des fidèles de la mosquée, ce ci en plus de l’intérêt sans limite qu’il donne aux fastes de ce bas monde et à leur acquisition ; qu’apparemment il pense récupérer au niveau de la plus vieille mosquée de Djeke, qui nous l’avons déjà dit est entourée de maisons de harratines et artisans qui ont depuis toujours réclamé un imam habitant parmi eux, l’imam actuel tout comme son père d’ailleurs habitant à plusieurs kilomètres de la ville et ne pouvant s’acquitter que des prières du jour où ils sont dans leur boutique 2/5, raison supplémentaire qui faisait qu’on ne voulait pas de lui.

Tout était supportable jusqu’au jour où le nouvel imam entreprit des constructions ne pouvant faire l’unanimité, au niveau de la mosquée sans consultation aucunes de ceux qui, avant lui s’occupaient des taches journalières et des fidèles, en plus du détournement répété d’aides que les chargés de leur distribution destinaient à des pauvres nécessiteux, qui avaient des taches à accomplir au niveau de la mosquée.

A la suite de ces comportement, la demande est faite au jeune imam pour qu’il désigne une djemaa, avec la quelle il devra se concerter désormais. Ce qu’il refusa catégoriquement et un bras de fer s’engagea entre lui et le muezzin, qui pensait être plus à même d’être concerné par la mosquée où il est le plus permanent et le plus proche dans l’espace, sa maison étant à quelques mètres de là.

Le hakem informé du problème intervint mais pas comme s’il était le représentant d’un gouvernement qui avait fait de la lutte contre le détournement des deniers public son cheval de bataille et surtout qui tient à abolir l’esclavage, ses séquelles et rétablir les anciens esclaves dans leurs droits ; mais bien comme un instaurateur de l’hégémonie Zwaya , et menaça d’interdire la mosquée au défenseur de la déontologie des imams, en empêchant le jeune nouvel imam de l’entacher.

Nul n’ignore que les plus à même de voler au secours des opprimés sont les islamistes mais dans le cas de cette affaire à Boutilimit la règle se trouve inversée. Que la mosquée reste le lieu où chaque opprimé se sente en sécurité et l’égal de tous.

Que la cohésion sociale demeure en vigueur partout et surtout au niveau des mosquées. Que tous ceux qui accomplissent des travaux volontaire dans les mosquées bénéficient des mêmes largesses que les imams ; ne serait ce que parce que les travaux qu’ils y accomplissent ne sont pas des obligations divines, ce qui les rend plus à même d’être rémunérées contrairement à celles des imams, qui elles sont des obligations divines.

Yacoub ould Mohamed Khatari
Ecrivain et muezzin de la mosquée de Boutilimit
Boutilimit le 4/5/2011



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Source :
Brahim Abeid

Rosso : Le bras de fer entre le personnel de l’ISET et le MEN durcit.




Suite aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés l'ISET le personnel enseignant avait envoyé une plateforme revendicative à la tutelle. Mais ne voyant rien venir il allait entamer un mouvement de grève. Mais le Wali et le directeur de l'établissement réussirent a les dissuader de ne rien entreprendre et plus, purent leur trouver une rencontre avec le ministre.

Mais de source bien informée nous avons appris que la rencontre qui a eu lieu entre les représentants des enseignants et les travailleurs de l’ISET-Rosso d'une part et le ministre d’état de l'éducation nationale n’a pas abouti à une solution. D'ailleurs, il semble que le ministre pousse les enseignants à passer à un mouvement de grève, un acte irresponsable surtout en cette période d'examen, ce qui risque d’hypothéquer lourdement les étudiants.

Seulement, on note que ces professeurs ont de manière responsable privilégié l’intérêt de leurs étudiants à leurs propres intérêts. Irréprochable attitude quand on sait qu’une grève des profs en période d’examen pénalise les étudiants.

Le ministre a négligé les doléances des profs et tente d’imposer une solution unilatérale et illégale dans laquelle l’option des 12 postes est avalisée. Ces 12 postes en conformité avec la faculté des lettres est une aberration car l’ISET n’a jamais opéré de recrutement au préalable et ce nombre reste loin du minimum possible pour le bon fonctionnement de l’Institut et le renforcement de la qualité des enseignements dispensés suivant les orientations du chef de l’état qui a toujours encouragé l’excellence.

Cette supposée solution imposée par son excellence le ministre d’état est une course contre la montre par laquelle son excellence cherche à faire passer son communiqué avant toute éventuelle rencontre entre les représentants des profs de l’ISET et le président de la république pour lui expliquer la situation afin de trouver les solutions appropriées.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que certains enseignants de l’ISET, déçus par l’attitude du ministre, seraient sur le point de quitter le pays en vue de reprendre leurs contrats de l’étranger.



Source :
Jiddou Hamoud

ISET :le MEN veut pousser les enseignants à la grève



image manquante Suite aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés l'ISET, le personnel enseignant avait envoyé une plateforme revendicative à la tutelle. Mais ne voyant rien venir, il allait entamer un mouvement de grève. Mais le Wali et le directeur de l'établissement réussirent à les dissuader de ne rien entreprendre en leur promettant d’organiser une rencontre avec le ministre. Mais de source bien informée nous avons appris que la rencontre qui a eu lieu entre les représentants des enseignants et les travailleurs de l’ISET-Rosso d'une part et le ministre d’Etat à l'éducation nationale n’a pas abouti à une solution. D'ailleurs, il semble que le ministre pousserait les enseignants à entreprendre un mouvement de grève, un acte irresponsable surtout en cette période d'examen. Ce qui risque d’hypothéquer lourdement les étudiants. Refusant de suivre le département de tutelle dans cette voie, les professeurs ont de manière responsable privilégiée l’intérêt de leurs étudiants à la leur. Irréprochable attitude quand on sait qu’une grève des profs en période d’examen pénalise les étudiants. Le ministre a fait fi des doléances des profs et tente d’imposer une solution unilatérale et illégale dans laquelle l’option des 12 postes est avalisée. Ces 12 postes en conformité avec la faculté des lettres est une aberration car l’ISET n’a jamais opéré de recrutement au préalable. Ce nombre reste loin du minimum possible pour le bon fonctionnement de l’Institut et le renforcement de la qualité des enseignements dispensés suivant les orientations du chef de l’état qui a toujours encouragé l’excellence. Cette supposée solution imposée par le ministre d’état est une course contre la montre par laquelle il cherche à faire passer son communiqué avant toute éventuelle rencontre entre les représentants des profs de l’ISET et le président de la République pour lui faire part de la situation afin de trouver les solutions appropriées.
JIDDOU OULD HAMOUD CP TRARZA

Keurmacène: Des vagues de militants UPR et RFD rallient EL Wiam.




Au niveau de la localité de Zira (Sebkha II), commune de Ndiago, une mission du parti conduite par son président Boidiel Ould Houmeid et comprenant, entre autres, le Vice-président Mohamed Yehdih Ould Moctar El Hacen, le Secrétaire permanent Idoumou Ould Abdi et Sidi Mohamed Ould Abidine, membre du bureau exécutif a assisté samedi à un meeting organisé à l’occasion du ralliement d’un important groupe de jeunes du RFD au parti El Wiam.

Il s’agit de jeunes cadres dont des professeurs et plusieurs universitaires. Sous la houlette de jeunes activistes et brillants orateurs à l’image de Mamine Ould Cheikh, ils promettent de matérialiser sur le terrain à l’occasion des prochains scrutins leur choix inconditionnel pour le parti El Wiam.

Au cours du meeting qui a vu la participation de plusieurs centaines de personnes dont des notables, de nombreuses femmes et des représentants de la localité de Mballal, plusieurs intervenants ont pris la parole pour exprimer la bienvenue au président du parti et à l’importante délégation qui l’accompagne avant de s’appesantir sur les raisons qui les ont conduits à intégrer avec armes et bagages « El Wiam ».

A leur tour, le Secrétaire permanent, le Vice-président et le président du parti se sont félicités, tour à tour, de l’arrivée dans les rangs d’El Wiam de tous ces jeunes ex militants du RFD dont la sincérité est perceptible dans les interventions et dans la présence massive et enthousiaste au meeting.

Auparavant, le Secrétaire exécutif chargé de l’implantation du parti au Trarza, Sidi Mohamed Ould Abidine a présidé vendredi dans la localité de Toubdika (commune de Keurmacène) une rencontre avec groupe de jeunes et de notables qui avaient quitté récemment l’UPR pour EL Wiam sous l’impulsion du chef de ce village Mohamed Ould Ahmed Yarg. Ensuite, une rencontre plus élargie s’est tenue Bneinadji à l’invitation du chef général de la collectivité de Taghredjeit Sidi Ould Mohamed Hamdi.

A l’issue de cette rencontre, les intervenants ont évoqué le consensus qui s’est fait au profit d’une adhésion totale au programme politique, social et économique du parti El Wiam qui représente à leurs yeux le meilleur choix pour une Mauritanie juste, égalitaire et prospère.

Les nouveaux militants se sont félicités par ailleurs de l’arrivée récente dans les rangs du partis de poids lourds politiques comme Ghassem Ould Bellali - ancien maire de Nouadhibou et député actuel de la capitale économique, et de Baba Ould Sidi - ancien ministre de la Défense nationale et député de Méderdra.


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Source :
RIM 24 (Mauritanie)

Coordination Intersyndicale du Gorgol (SIPES et SNES) : Lettre de protestation.




A Monsieur le Wali du Gorgol.



Monsieur le Wali, Nous, l’intersyndicale du Gorgol, sommes très déçus et surpris par la mesure prise par le DREN du Gorgol pour rayer des listes des correcteurs du baccalauréat, les noms des professeurs qui enseignent les terminales et qui ont toujours fait preuve à travers les résultats que le lycée obtient ces dernières années.

Monsieur le wali, nous vous interpelons en tant que premier responsable de la région pour vous manifester notre mécontentement et notre déception car ces professeurs sont mieux placés que quiconque pour une correction juste, fiable et crédible.

Après avoir publier une première liste des correcteurs du Bac dont les seuls figurant sont les profs expérimentés dans l’enseignement du second cycle et particulièrement des classes de terminales.

Nous venons de voir avec surprise ce jeudi 09 Juin 2011, une nouvelle liste dont les seuls figurant sont les professeurs n’ayant pas débrayés les 22, 23 et 24 Mai passé et qui sont non seulement sans expérience de ces classes mais aussi restés très longtemps en dehors de la classe (surveillants généraux ou directeurs des études) et ignorant totalement le programme enseigné dans ces classes.

Par conséquent, nous considérons cette mesure antidémocratique (sanctionner les professeurs revendiquant leur droit) ne fait que renforcée notre colère et nous rendons responsable le DREN de toute les perturbations que cela engendrera. Dès l’instant que la confiance s’est substitué au doute entre la direction de l’enseignement et les profs sous cités nous attirons votre attention que les charges qui nous incombent pour les surveillances des autres examens nationaux (Bac et Brevet) sont nulles et non avenues.

Liste des professeurs victimes :

1. Dioum Hamady (PC)
2. Diagana Seybani (PC)
3. Kane Moussa Abdoul (PC)

4. SOW Abou (PC)
5. Diop Amadou Saidou (Math)
6. Diawara Djibril (Math)

7. Wane Moussa Djibril (SN)
8. Dia Ahmed Cheikh (SN)
9. Diarra Lamine (SN)

10. Thiaw Ousmane (AR)
11. Sidi Ahmed Ould Abdi (Philo)
12. Tandia Ousmane (FR)

13. Kebe Alassane (FR)
14. Kebe Alhouseynou (FR)
15. Tandia Mohamed (AN)

16. Diop Daouda (AN)
17. Thiam Cheikh Oumar (AN)
18. Daouda Ould Elemine (Philo)

19. Med Ould Gazaly (HG)
20. Med Yahya (HG)

Kaédi le 12 Juin 2011

Signataires : SIPES du Gorgol SNES du Gorgol

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Source :
SIPES du Gorgol/ SNES du Gorgol