lundi 30 mai 2011

Boghé : démarrage d’un atelier sur la carte scolaire.




C’est dans la matinée du dimanche, 29 Mai que s’est ouvert l’atelier sur la carte scolaire sous la présidence du Hakem de la Moughata’a de Boghé en présence du 1er adjoint au maire de la commune de Boghé, M. N’Diaye Djibril et du directeur régional de l’éducation national M. Sidi Mohamed O Hademine et des maires des communes suivantes :

Dar El Barka, Ouad Amour, Maghta Lahjar, Cheggar, Dieloir, Dionabé… de plusieurs conseillers municipaux et des présidents des bureaux des parents d’élèves de la région ainsi que des représentants d’Ong comme la World Vision représentée par M.Prosper, chef de base de Boghé et ESD par son président Haji Bâ. L’UNICEF était représenté par M. Sow Abdoul, responsable du département éducation au sein de cette institution.

A cette occasion le Hakem a insisté sur l’importance du regroupement des écoles pour économiser les moyens et résoudre les problèmes qui affectent aujourd’hui nos établissements scolaires. Le Dren du Brakna a lui aussi rappelé la nécessité pour les parents d’élèves et les principaux acteurs de la famille scolaire de s’orienter vers le regroupement.

Par la suite, l’Inspecteur Mohamed O Beyné, IDEN d’Aleg a présenté un exposé assez consistant sur la carte scolaire devant les participants. Il a dans son exposé évoqué le choix de trois régions par le département ministériel pour accueillir la phase d’expérimentation du regroupement des écoles. Il s’agit selon lui de la Wilaya du Brakna, du district de Nouakchott et du Trarza. Il a également évoqué des objectifs attendus dans le regroupement scolaire.

Il faut rappeler que le débat sur la carte scolaire en général et sur le regroupement en particulier, revêt de plus en plus d’importance pour les partenaires locaux de développement. La commune de Darel Barka avec l’appui de World Vision avait organisé un atelier en septembre 2011 autour de cette question.

A l’issue de cette réunion, les parents d’élèves avaient adopté le principe du regroupement des écoles et même accepté une ébauche de regroupement des écoles de cette commune. Elle est devenue une nécessité eue égard aux difficultés auxquels l’école Mauritanienne est aujourd’hui confrontée.

Jules Diop CP
Brakna de l’Eveil Hebdo



www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Attribution de 40 mille hectares aux Saoudiens : Les populations de Boghé s’opposent au Projet.




C’est lors d’une assemblée générale des délégués de 60 localités qui s’est tenue le 27 Mai 2011 au siège de l’Association Mauritanienne pour l’Auto Développement (AMAD) à Boghé que les représentants des populations locales ont, dans leur écrasante majorité, exprimé leur désaccord vis-à-vis du projet d’attribution de 40.000 hectares de terres rendu public dans un avis préfectoral affiché dans les locaux de la Moughata’a.

Après avoir pris connaissance des enjeux de ce projet et de ses répercussions, jugées négatives par les participants, sur l’équilibre naturel de la région, les représentants des différentes communautés villageoises du département, toutes ethnies confondues (Pulaar, Beydanes et Haratines) sont tombées d’accord sur le principe de rejeter le projet du gouvernement mauritanien d’attribuer une superficie de 40.000 mille hectares à la société « Tabouk Eziraiya » du groupe saoudien « Al-Rajhi » et de s’y opposer par tous les moyens légaux.

Pour se faire, un comité permanent de suivi de cette affaire a été mis en place par les délégués présents. Il se compose d’une vingtaine de membres avec un bureau de 5 membres dont la présidence a été confiée à M. Djigo Moussa, un spécialiste des questions foncières actuellement responsable du département technique à la mairie de Boghé.

Dans l’immédiat, le comité de suivi se chargera de la conception d’un document argumenté par lequel, les populations feront valoir leurs droits sur ces terres ciblées par l’Etat Mauritanien pour être attribuées à la société Saoudienne. Un avant projet de plan d’action pour le mois de juin à venir a été discuté lors de cette assemblée générale.

Il comporte des actions de sensibilisation et de mobilisation dans les villages, mais surtout une grande marche contre le projet en question et qui est prévu le 29 juin à Boghé. Les personnes que nous avons rencontrées au siège de l’Ong AMAD sont très remontées contre le pouvoir de Mohamed o Abdel Aziz, accusé de vouloir vendre les terres de la vallée en générale et celle de la Wilaya du Brakna en particulier à des étrangers au détriment de son peuple.

La particularité de cette réunion, réside dans la diversité sociale des participants. Ce qui est une première ici, dans une contrée où l’Etat a toujours joué sur les divisions ethniques pour faire passer ses projets, fussent-ils macabres.

Jules Diop

CP de L’Eveil Hebdo au Brakna


Cridem


Source :
Jules Diop

Déclaration : Un événement à caractère discriminatoire à la station Radio Guidimakha.




Dans le cadre de sa politique de décentralisation de l’information d’une part et d’une meilleure représentativité des langues nationales dan les médias d’Etat d’autre part, il avait été créé dans toutes les capitales régionales de la Mauritanie des stations relais qui, après les principales éditions d’information de la radio nationale, jouissaient d’une certaine autonomie qui leur permettait de développer des programmes aussi divers que proches des aspirations des populations profondes.

Au Guidimakha, les locuteurs de la langue poular avaient eu le bonheur d’être entretenus par l’éloquent, l’agréable et très cultivé Guelongal. Seulement, le samedi, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son studio, un de ses collègues lui dit que son émission était suspendue !

Guelongal qui lui répondit n’avoir pas reçu de « note de service » dans ce sens, entra quand même en studio et commença son émission en poular, mais la ligne téléphonique, qui devait permettre aux auditeurs de donner leurs avis en direct, fut interrompue…

Au sortir de son émission le concerné appela son directeur de station pour demander des explications sur sa « prétendue » suspension, celui-ci lui répondit qu’il avait juste reçu des instructions de ses supérieurs de Nouakchott. Le lendemain (29/05/12), Guelongal fut interdit d’entrer dans les locaux de la dite station, on lui signifia verbalement qu’il devrait rallier Nouakchott.

Saisie par ses militants au Guidimakha, l’IMEJ a cherché à en savoir plus sur les raisons de la suspension des émissions en poulaar à la station radio du Guidimakha où elles représentaient 30% aux côtés du Hassania 30% et du Soninké 40%.

Est-ce une tentative de sabotage du directeur de la station sous couvert d’une instruction supérieure ? Où est ce un revirement du régime de Ould Abdel Aziz qui tout en faisant croire qu’il œuvre pour la libéralisation progressive des ondes, continue à surveiller et museler l’information ? Une chose est en tout cas certaine, les population peules du Guidimakha sont particulièrement remontées contre ce qu’elles considèrent comme une nouvelle gifle à leur langue et à leur identité et entendent exprimer leur mécontentement par une marche de protestation cet après midi du lundi 30/05/12.

Pour sa part, l’IMEJ

- condamne cette suspension impromptue et injustifiée des émissions en poulaar et demande sa levée immédiate ;

- apporte son soutien à Guelongal qui a su, en si peu de temps, commuer avec les populations du Guidimakha

- demande le respect de la liberté d’expression comme stipulée clairement dans notre constitution ;

- exhorte les autorités à accepter, en dehors de toute discrimination, l’expression et l’épanouissement des langues et cultures nationales comme gage de la diversité mauritanienne.

Pour le Bureau exécutif
son Président BA Mamadou Kalidou

Le 30/05/2012


Source :
Ba Bathiss

Déclaration de la fédération du RFD Nouadhibou




Depuis quelques mois, un bateau usine géant chinois est dans les eaux territoriales mauritaniennes. Ce navire de pêche, dénommé le Lafayette, est un mastodonte qui n’a pas d’équivalent dans sa catégorie au monde. Il a une capacité de stockage de 300 000 tonnes et peut congeler jusqu’à 1 500 tonnes de poisson par jour.

Depuis sa mise à flot, il n’a passé que quelques mois au Chili où il a été très rapidement chassé par les soins de l’Association des Industries de Pêches qui avait intenté, par l’entremise de ses dirigeants, une action en justice contre leur gouvernement. Ce monstre flottant, qui procède par chalutage en bœuf, technique longtemps interdite en Mauritanie et ailleurs, est appuyé par plusieurs navires capteurs qui l’approvisionnent, mettant ainsi en péril l’ensemble de l’écosystème.

Mais une législation sur mesure est venue légaliser l’usage de ce genre de chalut par le décret n°153/2010 du 08/07/2010 en son nouvel article 25, permettant ainsi l’entrée en jeu du Lafayette, un complexe industriel flottant, et piller en toute légalité nos ressources maritimes.

Ce chalut, dit de bœuf, est réellement un engin destructeur pour les pélagiques mais aussi et surtout pour le calmar qui évolue dans la même zone. Il peut également être utilisé pour le fond. En effet, il suffit d’une toute petite modification des câbles et du treuil pour en faire une extraordinaire machine de raclage du fond marin, surtout que la Mauritanie est le seul pays au monde à prendre en compte le TJB (Tonne Jauge Brut) au lieu d’appliquer la politique des quotas à l’instar de tous les autres pays, d’où l’énorme danger que peut causer ce genre de bateau sur nos ressources halieutiques.

Ce monstre est également le plus grand pollueur des mers. Boulimique en consommation d’huiles dans ses différents systèmes mécanique, hydraulique et frigorifique, il ne dispose d’aucune installation de recyclage de ces produits comme l’exige la réglementation en la matière, relative aux navires de cette catégorie. Procédant directement au dégazage en mer, ce navire peut causer d’incalculables dégâts à l’environnement marin, compte tenu de la quantité du produit qu’il emmagasine.

On se rappelle encore qu’en 2 006, sous la transition, les autorités de l’époque avaient renvoyé manu-militari le navire hollandais Atlantic Dawn - qui avait défrayé la chronique- des eaux mauritaniennes, invoquant sa capacité de destruction des fonds marins et leur souci de préserver la ressource. Il est à souligner que, de l’avis des experts, l’Atlantic Dawn est une pirogue à côté du monstre Lafayette, et que la capacité de ce dernier est l’équivalent des captures annuelles de tous les navires de l’Union Européenne dans le cadre de l’accord de pêche avec la Mauritanie.



Pourquoi le gouvernement mauritanien accepte-t-il que ce monstre flottant utilise notre pays comme laboratoire pour ses forfaits alors qu’il n’y a aucun intérêt pour la Mauritanie dans la mesure où la ressource sera dilapidée sans véritable retombée pour son économie? Peut-être que la proximité de l’homme d’affaires mauritanien, qui a introduit ce bateau dans notre pays, avec le cercle restreint de la haute sphère du pouvoir actuel, explique la compromission des autorités concernées et le silence coupable du gouvernement en place.

Et pourtant, certaines voix dont celle du député européen Alain Cadec, se sont élevées pour tirer sur la sonnette d’alarme et mettre en garde contre les conséquences néfastes de la présence d’un tel navire. Il est clair aujourd’hui que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, contrairement à ce qu’il claironne à tout vent, a entrepris une politique de pillage systématique et accéléré de nos ressources nationales.

L’autorisation faite à ce navire par ce gouvernement est un acte de provocation au peuple mauritanien qui met en péril un bien commun et compromet gravement l’avenir des générations futures.

La fédération du RFD de Nouadhibou, face à ce danger qui couve au large de nos côtes,

- condamne la présence d’un tel navire dans nos eaux territoriales ;

- interpelle les pouvoirs publics afin de mettre immédiatement un terme à l’acte autorisant ce bateau à pêcher dans nos eaux ;

- exige la mise en application de la politique des quotas à la place de la prise en compte de la TJB (Tonne Jauge Brut) ;

- demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur cette ténébreuse affaire ;

- lance un appel pressant aux armateurs, aux marins, aux opérateurs du secteur de la pêche, aux partis politiques de l’opposition ainsi que ceux de la majorité, aux parlementaires, aux syndicats, à la société civile et à tout le peuple mauritanien, afin qu’ils se dressent tous comme un seul homme pour faire barrage à la dilapidation à grande échelle de nos ressources nationales au profit d’un clan d’affairistes créé et entretenu par le régime de Ould Abdel Aziz.

Nouadhibou, le 28 Mai 2011
La fédération

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Source :
RFD Nouadhibou via balaba

La section UPR d’ Atar en action.




Depuis le début du moi le chef de la section d’Atar Mr Ahmed Ould Lela entreprend des contacts avec les responsables des unités de base du parti. Ses rencontres rentrent dans la stratégie mise en place par le chef de la section par un programme d’action pour le premier semestre de 2011 qui a pour but de:

• Créer un dialogue franc entre le sommet et la base
• Expliquer au adhérant la stratégie du partie

• Écouter les suggestions des adhérant et les prendre en considération pour l’amélioration de la stratégie général du parti

• Faire un bilan des réalisations du parti et du gouvernement
• Informer et expliquer aux adhérant les stratégies misent en place par le Président de la République et son gouvernement pour le développement du pays, l’éradication de la pauvreté, la lute contre le détournement des biens de l’état, et la lute contre le terrorisme et le trafique de la drogue.

• Organiser des manifestations culturel et sportive pour la sensibilisation des jeunes et les femmes.

• Encourager les femmes et les jeunes pour une participation massive à la vie politique Une grande soirée culturel a été organisé a Atar, cette soirée sera le début de grande activité programmé dans les prochaines semaines. Notons que Mr Ahmed lella a été entoure par les élus locaux et dignitaires de la wilaya notamment, le fédéral ould Sidina, le députe ould Mahame, le sénateur ould Zeghmane, le notable Sidi ould Lemghambodje .
Mohamed Wedou







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Source :
mohamed w.l

dimanche 29 mai 2011

Épidémie de pasteurellose dans la région du Trarza


Une épidémie de pasteurellose caméline sévit actuellement dans les départements de R'Kiz, Boutilimitt, Medredra et Ouad-Naga, relevant de la région du Trarza et a déjà occasionné la mort de 50 têtes de camelins, a appris un correspondant de l'AMI à Rosso.
La maladie a été confirmée par des analyses de laboratoire, selon Dr. Mohamed Ould Salem, chef du service de l'élevage à la délégation régionale du développement rural du Trarza.
Alertées par les éleveurs, les autorités régionales et le département du développement rural ont dépêché dans la zone des équipes vétérinaires pour le traitement des animaux malades et la vaccination du cheptel susceptible d'être contaminé autour desdits foyers.
Contacté à ce sujet par l'AMI, le directeur de l'élevage au ministère du développement rural, Dr. Baba Doumbia a précisé que les analyses de laboratoire ont infirmé la présence de la fièvre de la vallée du rift. Il a ajouté que les animaux vaccinés n'ont pas été touchés par la maladie et que la situation sanitaire est bonne sur le reste du territoire national. "Les cas de maladie au Trarza font l'objet d'une surveillance continue par le réseau mauritanien d'épidémiosurveillance des pathologies animales", dit-il.
L'élevage constitue un secteur vital de l'économie nationale eu égard à son volume d'absorption de la main d'œuvre, sa contribution vitale dans la sécurité alimentaire et son apport (14 %) au PIB.
Source : AMI

Zouerate : travailleurs temporaires de la Snim, grabuge après la réunion avec le Wali.




Dans le cadre du processus engagé par la Snim pour le règlement du problème des travailleurs de la sous-traitance, le wali du Tiris Zemmour, colonel, Ahmedou Bamba ould Baya a rencontré séparément ce samedi les représentants des employés et des employeurs pour rapprocher les points de vue.

Mais, la rencontre avec les délégués des travailleurs a connu des échanges virulents entre Ould Ahmed Wahanna et Mohamedou ould Nahah ( délégué départemental de la CGTM) désigné comme unique représentant par les employés temporaires.

En effet, Ould Wahanna (délégué syndical affilié à l’UTM) a affirmé « qu’ils ont effectivement beaucoup de problèmes et, c’est pour la première fois qu’un gouvernement s’intéresse à leurs problèmes », mais, poursuit-il, « le non règlement de la crise est dû à leur représentant Ould Nahah qui est devenu un facteur de blocage ».

« Il accuse ainsi Ould Nahah d’avoir des visées politiques et non syndicales, ajoutant que leur problème est économique, social et non pas politique ». Et Ould Nahah de le taxer de « rouler pour les hommes d’affaires au détriment des employés ».

Alors quand les émissaires des travailleurs ont regagné la place du sit-in pour le compte-rendu de la réunion, Ould Ahmed Wahnna a été pris à parti par ses collègues dont certains ont failli le passer au lynchage. Ses proches ont intervenu et la situation a failli tourner à une rixe rangée. C’est pratiquement le premier clash dans les rangs des employés de la sous-traitance en arrêt de travail depuis le 26 Mai, et qui demandent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.




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Source :
Yaya Coumba Selly Tarcha

Le parti Al Asr organise un meeting à Rosso.




Le parti Al Asr a organisé, hier vendredi, un meeting populaire à Rosso. Accueillie à l’entrée de la ville, la délégation du parti eut du mal à se frayer un passage entre les deux haies humaines qui longeaient le parcours. Forte affluence et parfaite organisation.

Dans son discours, au cours du meeting, le Président de la Coordination du projet du parti, Mohamed Aderahmane Ould Deddi, a rappelé les objectifs de la future formation politique à savoir : l’instauration d’une culture de créativité et d’innovation, la promotion de l’action politique, la mise au devant de l’unité nationale, la création d’une classe politique à dominante jeune.

Ould Deddi a, ensuite, mis exergue, l’importance stratégique de la capitale du Trarza et qui demeure, malgré tout, presque oubliée. Une ville qui a accueilli le premier lycée du pays lequel a formé la première élite de la Mauritanie. Une ville qui a produit des sportifs qui ont fait, par le passé, la gloire du football et du basket mauritaniens.

Une ville qui, malgré sa vocation agricole et son potentiel hydrique énorme, manque de canalisations et de projets rentables. Une ville où la petite paysannerie accédait difficilement au crédit, du fait des politiques antérieures de l’Etat qui avaient privilégié l’investissement des grands capitaux au détriment d’une classe paysanne pauvre, a dit en substance Ould Deddi.

Dans ce cadre, le président de la coordination provisoire d’Al Asr a rappelé les raisons qui sont à l’origine de la création du parti et qui visent à combler la cécité des choix économiques et sociaux, à travers une nouvelle vision stratégique permettant de traduire dans les faits, de manière opportune le programme et les engagements du Président de la République pour la mise en œuvre de nouveaux mécanismes, une approche originale et des propositions concrètes qui rompent avec les pratiques d’hier.


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Source :
Canal RIM (Mauritanie)

samedi 28 mai 2011

Urgent: Zouerate : Episodes des revendications des « journaliers », les dessus et dessous de table.




La nuit du 29 au 30 avril dernier, lors des négociations entre l’Etat qui avait dépêché une délégation ministérielle, la Snim et les représentants des sous-traitants et les journaliers, ces derniers avaient passé outre leurs représentants syndicaux pour imposer Ould Nahah comme principal représentant. Ces négociations avaient abouti à aux engagements suivants :

Les sous - entreprises de la Snim s’engageaient à payer une gratification d’un salaire sur la paie du mois d’Avril 2011; un comité de suivi présidé par le Wali devait être mis sur pied et comprenant la Snim, les sous entreprises et les syndicats pour le suivi du processus engagé par la Snim pour la résolution du problème des travailleurs de cette catégorie ;

dès la signature du présent accord, les travailleurs des sous entreprises de la Snim devaient mettre fin à leur sit-in et reprendre immédiatement leurs postes de travail et les sous entreprises s’investissaient à ne pas engager des procédures de sanctions contre eux. Ce fut le cas. Dessus de table.

Aujourd’hui, après la reprise du sit-in à la place de la prière, certains travailleurs des sous-entreprises de la Snim qui avaient mené ce mouvement de revendication dés le début accusent Ould Nahah de leur avoir volé leur mouvement pour l’exploiter à des fins personnelles et politiques. Pendant que d’autres, le considère toujours comme unique interlocuteur.

Ce mouvement qui comprend toutes les tendances voie mal les rumeurs selon les quelles Mr Ould Nahah qui est membre de la fédération régional de UPR se dirait prés à arrêter le mouvement de contestation si son parti s’engage à le présenter aux futurs élections municipales. Si cette information se confirme - fumée sans feu ou dessous de table, les travailleurs des sous-entreprises de la Snim sont plus que jamais divisés.

De toute la façon, cette impasse, ce manque de revendications claires et précises, ce défaut de maturité fait que les travailleurs qui étaient à deux doigts d’aboutir à une issue heureuse à leurs revendications légitimes à savoir l’embauche pour certains et l’amélioration des conditions de travail pour d’autres se voient entrainés dans un cycle revendication et de contre revendications sans fin.

Lors d’une rencontre, l’un des représentants des journaliers a vivement dénoncé l’attitude de Ould Nahah jugeant qu’il n’a aucune légitimité dés lors qu’il ne va pas dans le sens du règlement de leur situation et du fait qu’il ne soit pas lui-même journalier. Ce dernier a répliqué en le menaçant d’exclusion avant de le dénigrer plus tard devant la foule de la place de la prière.

Incitation à la violence ou geste d’énervement, les travailleurs non-permanents, pris au piège, ne savent plus sur quel pied danser; les autorités aussi. Et l’on se demande : A quoi s’étaient-ils accrochés au moment du « déluge » ?




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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Kaedi : discriminations contre les femmes, le debat s'instaure




L’Association des Femmes Chefs de ménage n’en est pas à son premier coup d’essai dans le domaine du plaidoyer sur le droit des femmes dans le chef lieu de la Wilaya du Gorgol.

Ainsi, inscrivant sa démarche dans une suite d’activités menées à Nouadhibou, Nouakchott et Kaédi ce 21 Mai 2011, l’association par son initiative propre a organisé à l’auberge « Fatama » un débat sur « la promotion des droits de la femme ».

En présence de magistrats, d’administrateurs et de la société civile, Monsieur Isselmou Ould Abdel Khadre, le conférencier du jour a prétexté sur la base du contenu du CEDEF adoptée le 18 décembre 1979 et ratifiée le 9 Juin 2001 par la Mauritanie, pour rappeler les dispositions essentielles de la convention tout en prenant soin de faire ressortir les réserves émises par les pouvoirs publics en son article 16 relatif aux conditions de contraction du mariage .

S’il est établi que les femmes sont discriminées, il n’en fallait pas moins au conférencier de s’interroger ou même s’indigner sur l’incompréhension de l’adoption de cette convention dans son intégralité, alors que d’autres pays musulmans dont les législations s’inspirent de la « charia » ont franchi le pas, comme le Royaume du Maroc.

Auparavant madame Salimata Sy, coordinatrice du projet FAM chefs de ménage, a expliqué aux participants les attentes qui s’articulent autour du thème et a invité particulièrement la société civile à faire des plaidoyers pour jouer son rôle de contre pouvoir par rapport à la réticence des pouvoirs publics apparemment enclins à offusquer la question fondamentale de la discrimination de la femme pour quelque raison.

Aussi, dans son role, la coordinatrice du projet après le discours de bienvenue de la représentante locale de AFCF à Kaedi, Madame Marieme Kassé, s’est attelée à montrer les souffrances des femmes « sous le verni » de la modernité alors que dira t-elle le pouvoir public abdique de ses prérogatives régaliennes qui consacre son action à la promotion d’une société égalitaire.

Brossant quelques écueils relatifs à la discrimination des femmes, madame Sy a cité la loi portant code du statut personnel qui selon elle infantilise la femme tout comme le code de la nationalité dont l’inadaptation se prolonge au plan pénal notamment l’attentat à la Pudeur.

Au cours des interventions riches et variées, des recommandations fortes ont été formulées par les participants, qui dans une certaine mesure, par delà le masochisme ambiant ont tout de même porté un intérêt particulier sur la promotion des droits des femmes.

Il faut noter que FAM, sur financement de terre solidaire et de l’Union Européenne est en partenariat avec d’autres organisations des droits humains AMDH –S.O.S Esclaves-AFCF et Agir ensemble qui développent suivant des axes prioritaires des thématiques allant du renforcement des capacités au recueil des lois et de leur vulgarisation jusqu’au violences faites aux femmes . pour porter au plus loin ,à travers la sensibilisation, la formation et entre autre plaidoyers la cause des femmes victimes d’atteintes de leurs droits.

RONG

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Source :
kroll

vendredi 27 mai 2011

Pollution chimique de Letfetar




Je suis stupéfait de lire cet article intitulé : « Toxicité du site de stockage des pesticides à Letfetar : Des craintes oui, des preuves non »car il existe deux principe du développement durable qui s’articulent autour de la précaution et de la prévention.

Le principe de précaution stipule que « Des mesures doivent être prises lorsqu’il existe des raisons suffisantes de croire qu’une activité ou un produit risque de causer des dommages graves et irréversibles à la santé ou à l’environnement » et l’absence de certitudes scientifiques du moment ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives visant à prévenir un risque de dommage grave et irréversible.

Ici je crois que vous convenez avec moi qu’il s’agit bien de dommage grave et irréversible sur la santé humaine et sur l’environnement et pas seulement à Letfatar.

Le second principe est le principe de prévention qui dit que « en présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de correction doivent être mises en place, en priorité à la source »

Le Principe de prévention est l’un des principes généraux du droit de l’environnement. Le Principe de prévention implique la mise en œuvre de règles et d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement qui doivent tenir compte des derniers progrès techniques.

Le chef de service Recherche et environnement au centre national de lutte anti acridienne fait ce qu’on appelle la rétention de l’information en disant je cite « seul le contact direct avec le sol du site peut être à l'origine de symptômes d'atteinte sanitaire ».

Les symptômes cités ça et là sont révélateurs à plus d’un titre et font penser à certains polluants organiques persistants (POPS) qui ont fait l’objet de conventions internationales dont :

• Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et leur élimination, protocole sur la responsabilité et l’indemnisation en cas de dommages

• Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international (dite Convention PIC, Prior Informed Consent)

• Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (dite Convention POP)

Et la Mauritanie a ratifié toutes ces conventions.

A vrai dire et à y regarder de prés il s’agirait plutôt de pesticides organochlorés qui sont des composés synthétiques, qui comprennent des pesticides (comme le DDT et ses dérivés, l'hexachlorocyclohexane (HCH), l'aldrine, la dieldrine, l'heptachlore et l'endosulfan) ainsi que certains produits chimiques commerciaux ou industriels tels que les biphényles polychlorés (PCB), les dioxines (PCDD) et l'hexachlorobenzène (HCB). Ces substances chimiques sont lipophiles, avec une faible volatilité et une faible solubilité dans l'eau; on les utilise depuis plusieurs décennies tant dans les pays développés que dans les pays en développement.

Il est reconnu scientifiquement que la persistance dans l'environnement et la tendance de ces substances, de leurs métabolites et résidus à la bioaccumulation font qu'ils ne restent pas là où ils ont été appliqués, mais qu'ils se répartissent entre les grands compartiments environnementaux en fonction de leurs propriétés physiques ou chimiques et peuvent par conséquent être transportés à plusieurs kilomètres du point d'introduction. Une telle diffusion dans l'environnement peut faire que des organismes vivants, y compris l'homme, soient exposés à ces substances, ce qui est bien loin de l'objectif visé.

Ces substances sont des polluants micro-organiques et sont inscrits dans la liste prioritaire des polluants en raison de leur toxicité, de leurs effets écologiques et de leurs risques toxicologiques); leur utilisation et leur émission accidentelle dans l'environnement ont notamment donné lieu à des événements catastrophiques. La fabrication et l'utilisation de certains CLHC (comme le DDT et les PCB) ont, en conséquence, été interdites ou font l'objet de restrictions dans les pays développés. Néanmoins, l'utilisation de ces produits chimiques continue de prospérer dans la plupart des pays en développement due à l'absence de réglementations nationales appropriées et de leurs prix relativement bas comparés à ceux d'autres produits chimiques moins persistants.

Les hydrocarbures chlorés sont solubles dans l'eau (par exemple, le DDT: 1,2 μg/l). Etant lipophiles, ces substances peuvent atteindre, dans le milieu aquatique, des concentrations nuisibles par le biais de processus de bioaccumulation, de bioamplification et biogéochimiques (Edwards, 1977). C'est ainsi que des organismes aquatiques qui sont commercialement exploités pour l'alimentation humaine peuvent représenter un risque pour l'homme.

C'est pourquoi, dans la plupart des pays développés, les quantités de CLHC présentes dans l'environnement aquatique, y compris dans les organismes aquatiques, sont mesurés de façon continue dans le cadre de programmes de surveillance et de suivi biologique.

Du fait de leur nature hydrophobe, les organochlorés sont présents dans l'eau à des concentrations d'ultra-traces (ng/l), de sorte qu'ils sont difficiles à doser. L'adsorption de ces composés sur la matière particulaire et les sédiments est un mécanisme important pour leur élimination de la colonne d'eau.

En conséquence, la composante sédiment des écosystèmes aquatiques peut être, comme pour les métaux et les hydrocarbures de pétrole, l'ultime réceptacle des organochlorés; les particules en suspension qui pénètrent dans des eaux se déplaçant lentement comme les grands plans d'eau, se déposent et les organochlorés qui leur sont associés viennent s'ajouter à ceux qui sont déjà présents dans les sédiments.

Ceux qui croient qu’il s’agit « de brouhaha médiatique » ou comme le préfet qui dit je cite « Ces craintes ne sont justifiées par aucune preuve scientifique palpable, a-t-il indiqué, dénonçant un " brouhaha médiatique plus soucieux de réaliser un scoop que de procéder par objectivité » se trompe, car s’il s’agit comme je crains ou comme tout technicien s’y attend de « l’aldrine, du HCH, et du DDT les craintes sont réelles et objectives et ont les accuse pas de causer des effets sur la santé de l’homme et sur l’environnement et leur potentiel cancérigène est manifeste et les effets indésirables de ces produits fait froid au dos.

La présence des trois organochlorés montrés du doigt dans les différents compartiments de l'environnement, même à des concentrations de traces et d'ultra traces, devrait être cause de préoccupation. Une exposition de longue durée à des concentrations sub-létales de ces substances dans leurs divers cheminements dans l'environnement peut également provoquer d'immenses dégâts dans l'environnement et des problèmes de santé pour l'homme.

Un cadre institutionnel et des mécanismes réglementaires relatifs à l'importation, au transport, à l'entreposage, à la vente et à l'application de ces produits chimiques devraient être mis en place dans tous les pays. On mentionnera pour référence le Code international de conduite sur la distribution et l'utilisation des pesticides, adopté par la Conférence de la FAO en 1985 et amendé en 1989 (FAO, 1990).

Ce Code a pour objectif de préciser les responsabilités et d'établir des normes de conduite volontaires destinées à toutes les entités publiques et privées qui s'occupent ou traitent de la distribution et de l'utilisation des pesticides, en particulier là où leur réglementation n'est pas ou est insuffisamment couverte par la législation nationale.

Tall Mamoudou
Cadre de développement rural durable au PDRC

Une journée de concertation à Nouadhibou sur le projet "complexe de pêche" et ses répercussions sur l'environnement



image manquante La ville de Nouadhibou a abrité mercredi une journée de concertation sur l'importance du projet " complexe de pêche" et ses répercussions sur l'environnement. Ce projet est exécuté dans la ville de Nouadhibou par la société internationale de pêche Hongdong.
Le lancement de la journée a été supervisé par le wali mouçaid chargé des affaires administratives, M. Touré Moussa qui a insisté, pour la circonstance, sur l'importance de ce projet, soulignant la nécessité d'observer les aspects environnementaux au cours de l'exécution dudit projet.
Parlant des aspects économiques et sociaux du projet, le représentant de la société a indiqué que le projet dont le coût est de 100 millions de dollars permettra la création de 2500 opportunités d'emplois.
Il est à noter que le projet se compose d'une unité de congélation d'une capacité de 6000 tonnes, d'une usine de glace d'une capacité de 100 tonnes par jour, de deux unités de traitement des produits halieutiques, d'une unité pour la production de la farine de poisson et d'une autre pour la réparation des bateaux et des pirogues.
Le projet envisage aussi d'acquérir une flottille de pêche composée de 46 bateaux et 100 pirogues.
Calame

Brakna : La coordination régionale du MASEF organise une campagne de



image manquante Dans le cadre de l’exécution de son programme « Pratique familiale essentielle » (PFE), la coordination du MASEF au Brakna a organisé une caravane de sensibilisation du 17 au 27 mai 2011 dans les différentes communes de la wilaya.
Les thèmes qui seront débattus durant cette campagne sont le paludisme, le traitement de l’eau, le lavage des mains, l’allaitement maternel etc.
On note que les pratiques familiales essentielles travaillent en étroite collaboration avec le programme ATPC (Assainissement total piloté par les communautés). Ce programme regroupe les services techniques régionaux. Selon la coordinatrice du MASEF au Brakna, Mme Gueïtana M/ Mohamed, « notre représentation au niveau régional regroupe 852 animatrices, en plus de 25 facilitateurs à raison de 5 par mouqata’a.
Enfin, l’ATPC cible les 21 communes au niveau de la Wilaya du Brakna. Jusqu’à présent, 18 communes en ont bénéficié. Les trois communes restantes (Ould Birom, Dar El Avia et Dar El Barka) seront visitées au cours de la semaine prochaine.
Brahim Ould Ely Salem
Cp. Brakna

Préparatifs de la 2ème édition du Festival des dattes, à Tidjikja : La mairie met les bouchées doubles



image manquante Les préparatifs, pour la seconde édition du festival des dattes de Tidjikja, prévu, les 15, 16, 17 et 18 juillet 2011, battent leur plein. Différentes commissions s’activent. Une réunion, rassemblant l’ensemble des cadres, notables et autres personnes-ressources de la ville, s’est tenue, il y a quelques semaines, à l’Hôtel Wissal. Mohamed Ould Biha, maire de Tidjijkja et maître d’œuvre de la manifestation, s’arrache les cheveux pour boucler le budget. Après l’édition expérimentale de juillet 2010, la mairie entend, cette année, atteindre des sommets. Plus de quatre cents personnes du monde de la culture et des arts se retrouveront, avec les exploitants et les spécialistes de la datte, dans la capitale régionale du Tagant, pour débattre de l’avenir de la filière. La mairie compte manifester, à travers cette manifestation, non seulement, le potentiel de la commune mais, aussi, celui de toute la wilaya, les vulgariser afin de bien les vendre, hors de nos frontières. En ligne de mire, les pays du Maghreb – Algérie, Libye, Maroc et Tunisie – où les producteurs ont fini de moderniser leurs moyens de production.

Outre les différentes variétés et leur rendement respectif, les participants débattront des entraves qui empêchent l’essor de cette culture, dans la commune. Il s’agit, surtout, des problèmes de l’eau, de l’ensablement, de l’érosion et de l’enclavement des oasis. En dépit de son immense potentiel en palmiers-dattiers – 40.000, dont 60% productifs, sur 250 ha et 500 exploitants – l’oued de Tidjikja connaît une production relativement faible. Le défi de la mairie et de l’ensemble des exploitants de la commune est d’améliorer, de diversifier, et de moderniser celle-là. Les participants à la première édition avaient exploré, en ce but, les pistes relatives au transport et à la commercialisation de la production de Tidjikja, à Nouakchott. En effet, seule une très faible quantité de la production, contrairement à celle de l’Adrar, arrive sur le marché de Nouakchott. La variété El Mehboula, très prisée des Tidjikjois et unique en Mauritanie, n’est consommée, fraîche, qu’à Tidjikja, pendant la Guetna. Un homme d’affaires de la ville, Mohamed Abdallahi Ould Zein, avait annoncé, lors du premier festival, que sa fondation mettrait en place un fonds, destiné à racheter le surplus de la production de Tidjikja, en vue de l’écouler sur d’autres marchés du pays. Le mécène pourrait révéler le montant de ce fonds, lors de cette seconde édition.

Par rapport à l’épineuse question de l’eau, des perspectives existent. Les forages T5 et T6 qui alimentaient la ville, avec un bon débit, ont été, purement et simplement, déconnectés du réseau, à cause de leur trop forte salinité. Celui d’Argoub (F4), panaché avec de l’eau potable du réseau, pourrait, lui aussi, être déconnecté, si les trois forages de Tumbahra, Legbour et Vrelehjoul, identifiés par Hydro-Conseil, suite à une étude commanditée par la mairie de Tidjikja et la SNDE, sont mis en exploitation. Du coup, les forages devenus impropres à la consommation humaine pourraient être utilisés pour l’irrigation de l’oued de Tidjikja. Côté désenclavement, la commune attend le lancement des travaux des quarante kilomètres de remblais, en amont et en aval de ville, financé par le PDU. Les conditions d’une meilleure exploitation des ressources du milieu semblent, peu à peu, se réunir.

DL

Zouerat : travailleurs non permanents de la Snim et sous entreprises, dos-à-dos.




Le dossier des travailleurs non permanents de la Snim (journaliers) continue d’alimenter les débats et discussions dans la cité minière. La dernière réunion de la commission régionale de suivi du processus d’assainissement de la situation de ces employés a consacré la volonté des sous entreprises d’entamer des négociations directes avec leurs travailleurs en vue de proposer une solution par rapport à l’amélioration de leurs conditions.

A souligner que cette solution doit être trouvée au plus tard ce jeudi 26 mai 2011 et transmise à toutes les parties concernées (wilaya, Snim, représentants des travailleurs, syndicats et sous entreprises).

Lors de cette réunion, le représentant des travailleurs a insisté tout particulièrement sur l’amélioration des conditions des travailleurs victimes, depuis des décennies, d’injustices et d’exploitations, malléables et corvéables à merci. Les employés non permanents de la société nationale industrielle et minière ont ainsi présenté aux employeurs une plate-forme de doléances de 16 points sur l’amélioration de leurs conditions.

Parmi ces points, l’annulation des infrastructures et leur rattachement à la Convention des mines, augmentation de 40% sur le net à payer, augmentation de l’indemnité de logement de 3000 à 40.000 UM, un contrat de travail entre l’employé et l’employeur dans le cadre de l’assurance de tous les droits du travailleur et de sa famille.

Autres doléances : augmentation de la prime de poussière, paie des heures supplémentaires, bénéficier de toute gratification de la Snim pour les travailleurs (particulièrement la gratification de la production annuelle), ouverture par les hommes d’affaires d’un économat de produits alimentaires selon les prix de l’économat de la Snim, etc.

A rappeler que sur l’axe intégration et formation, le directeur des ressources humaines a précisé que la Snim a déjà engagé des tests de sélection pour l’intégration de certaines catégories des travailleurs conformément au processus. Suite aux tests, la Snim va envisager la formation des employés non qualifiés en vue d’acquérir des connaissances pour leur intégration. Le représentant des travailleurs, Mohamedou Ould Nahah s’est dit opposé aux tests théoriques.

S’agissant de la professionnalisation des sous entreprises, la Snim présentera à la prochaine réunion du comité de suivi un cahier de charges concernant le plan d’action définitif relatif au calendrier de tout le processus ainsi que les conditions et obligations à remplir par le sous entreprises dorénavant.

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Source :
Djibril Amadou Sy

mercredi 25 mai 2011

estruction de véhicules suspects aux environs de Cheggatt par un avion de l‘armée de l’air





Un avion de l’armée de l’air mauritanienne a détruit, mardi, aux environs de Cheggatt, plus 600 km au nord de Zouerate, deux véhicules d’une colonne suspecte qui tentaient de franchir une zone militaire interdite, apprend-on de source informée.


Une source militaire a précisé, sous le couvert de l’anonymat, que le bombardier de l’armée de l’air a effectué un assaut contre une colonne de trois véhicules, dont deux ont été entièrement détruits, cependant qu’un troisième véhicule a pu s’échapper.
Aucune précision n’a été donnée par cette source sur l’appartenance de ces véhicules à l’organisation Al-Qaïda ou aux trafiquants qui s’activent dans cette zone, ni sur le nombre de personnes tuées au cours de ce raid aérien.
Cet incident intervient 24 heures après le transfert, vers la base «Salah Eddine» au nord du pays, de 13 salafistes membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dont 8 condamnés à mort.

ANI

Boghé : Le MDR face aux producteurs agricoles et aux éleveurs.




Le ministre du Développement Rural et son homologue en charge l’emploi, de la formation professionnelle et des Tics étaient en visite à Boghé le 17 et 18 Mai, officiellement pour la supervision de la sortie d’une promotion de 125 diplômés chômeurs qui achèvent au Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé une session de formation de deux mois sur les techniques de production agricole et animale.

Le MDR a profité de cette visite pour rencontrer les producteurs agricoles et les éleveurs de la Wilaya. La rencontre qui s’est déroulée au lycée technique a débuté vers 22 heures du soir pour s’achever à 1 heure du matin.

Le ministre du développement rural a dressé le bilan des réalisations du président Mohamed O Abdel Aziz en précisant au passage que ces réalisations n’ont jamais été accomplies en 50 années d’indépendance.

« Le pays se porte très bien » a martelé le ministre avant d’égrener un chapelet de réalisations (routes goudronnées, boutiques de solidarité, habitat, reconversion des quartiers précaires de Nouakchott et de Nouadhibou, la lutte contre la gabegie, la consolidation des libertés démocratiques, de la justice sociale, la suppression de la dette paysanne) à l’actif de l’actuel président selon lui. S’agissant de la campagne agricole de 2010, le ministre a indiqué que des milliers d’hectares ont été emblavés pour un rendement de 6 tonnes à l’hectare.

Sur ce les projets d’aménagements exécutés dans le cadre du Projet d’Aménagement Hydro Agricole du Brakna Ouest (PAHABO) ont permis une amélioration sensible de la production agricole à en croire le ministre. « L’Etat accordera une attention particulière aux cultures sous pluies et a construit sept barrages, équipés plusieurs milliers d’hectares de clôture en fils barbelés, réhabilité en même temps beaucoup de périmètres agricoles.

Notre pays dispose d’un potentiel estimé à 135.000 Ha de terres qui restent à cet instant en mauvais état et qui nécessite d’être mis en valeur pour subvenir aux besoins alimentaires de nos populations fait remarquer l’agriculteur en chef qui annonce que son département compte désormais appuyer les femmes paysannes.

Quant à son homologue de l’emploi, il a incité quant à lui, les parents d’élèves à orienter leurs enfants dans les écoles de métier qui offrent des qualifications professionnelles aux jeunes ; ce qui dit-il n’est pas le cas de l’enseignement général.

Le PRPB, le PAHABO, la SONADER et EMOJOCI indexés par les paysans


Les intervenants dans leur majorité ont salué les efforts déployés par le département ministériel en question pour aider les paysans et qui ont permis le succès de la campagne agricole passée. Les interventions ont tourné essentiellement autour des problèmes tels : le mauvais état de certains aménagements hydro agricoles, la confiscation de certaines terres, le coût élevé des intrants agricoles, la mauvaise qualité de certaines motopompes livrés par le PRPB, l’urgence de la mécanisation du secteur de l’agriculture, les difficultés de la commercialisation de la production, l’insuffisance des moyens de la lutte Anti aviaire,

le manque de moyens pour le lycée technique de Boghé, la faiblesse des retombées des projets PRPB et du PAHABO sur les bénéficiaires, les acquis positifs de ces projets d’aménagement, le retard accusé dans la mise en œuvre ou la réhabilitation de plusieurs périmètres villageois dans le département de Boghé ou de Bababé, les inondations des périmètres en période de campagne,

la dégradation des ouvrages hydro agricoles du Casier Pilote de Boghé (CPB) et la nécessité de l’extension de cette plaine, le projet d’attribution de 50 mille hectares aux Saoudiens dans la vallée, promesses d’équipements agricoles non honorés par l’Etat ou encore le manque d’attention à l’endroit du sous secteur de l’élevage.

Sur le registre des aménagements hydro agricoles dans la région, les paysans ont été particulièrement critiques vis-à-vis du PRPB, du PAHABO et même la SONADER, qui avaient la responsabilité de mettre en œuvre (pour les deux premiers) l’essentiel des travaux d’aménagement ou de réhabilitation de ceux existants et de la maîtrise d’ouvrage (pour le troisième).

C’est dans cette perspective que s’inscrivent les critiques virulentes exprimées par Brahim O Bilal, responsable de la coopérative agricole de Darel Barka contre le PRPB par rapport à la mauvaise conduite des travaux de réhabilitation des périmètres de N’Goral Guidala et de Diattar. Même son de cloche auprès de Ball Amadou Alassane dit général Ball, président du groupement coopératif de Bababé II dénonce une mauvaise réhabilitation du périmètre en 2005 par la Sonader qui selon lui a même trompé leur émissaire dépêché à Nouakchott pour la commande d’un tuyau.

La Sonader selon général Ball avait conseillé à leur émissaire de choisir un tuyau de 200 millimètres de diamètres au lieu d’un tuyau de diamètre 500 (qui était le bon). Depuis six années maintenant, ils ne sont pas allés en campagne. Une situation qui a eu pour conséquence l’endettement des membres du groupement. Cette situation, on la retrouve un peu partout.

A Leguett Leghdala où la machine remise aux paysans par le PRPB n’a pas fonctionné selon Bombaye O Sayké qui cite le Hakem de Boghé et la Sonader comme témoins. Mohamed El Hafeth, un autre habitant de la zone d’intervention du PRPB a souligné que ce projet prévoyait de réhabiliter 48 périmètres agricoles mais à ce jour, la plupart des bénéficiaires attendent encore de voir se concrétiser cette promesse.

Il a aussi dit que les bénéficiaires attendent toujours les moissonneuses batteuses ainsi que les tracteurs promis. A sa suite, c’est M. Bâ Kassoum Ali président de la coopérative de Bababé Loti qui dénonce le retard (5 ans) accusé dans l’exécution des travaux d’aménagement du moyen périmètre de 150 Ha dans cette localité. Travaux confiés à la l’entreprise Mohamed O Jouli pour le Génie Civil (EMOJOCI), jamais mise en demeure mais qui s’est vu imposée certaines pénalités par l’Etat d’après monsieur Bâ.

Pénalités d’ailleurs qui devraient revenir de droit aux paysans de Bababé II en guise de dédommagement a laissé entendre l’instituteur à la retraite. Plus grave, le décompte macabre de personnes et d’animaux imputables à la société EMOJOCI, qui n’a pas encore, à ce jour traité les excavations laissées en place.

A l’égard du PAHABO cependant, il n y’a pas eu que des critiques. Certains intervenants ont salué par exemple le succès de la réhabilitation des marigots du Kondo et de N’Diorol qui ont permis l’an dernier l’inondation de plusieurs cuvettes restées ensevelis de nombreuses années durant. La mise en valeur de ces cuvettes a permis une amélioration de la production agricole dans les zones d’intervention selon les bénéficiaires eux même et comme l’avait fait savoir un peu plutôt le ministre lui-même.

Les périmètres inopérant depuis des décennies sont légion a-t-on appris lors de cette réunion. Les périmètres agricoles de Bacine, de Jedida, de Daghvec peuvent être cités à titre d’exemple.

L’élevage, parent pauvre du MDR !

Concernant le sous secteur de l’élevage, Sidi O Hamoud a regretté qu’il soit toujours resté le parent pauvre du ministère. Il déploré le manque d’attention des pouvoirs publics pour ce secteur. Il a affirmé qu’en 2008-2009, l’élevage au Brakna a généré 488 millions d’ouguiyas alors qu’en 2010, il a enregistré une perte de lait estimé à 111 millions d’ouguiyas. Il chiffre également la mévente du secteur à 196 millions d’ouguiyas.

Côté vaccination, le président de l’Association des Producteurs de Lait et de Viande (APLV), une association d’éleveurs basée au Brakna, a avancé le chiffre de 17.000 bêtes vaccinées en 2010 contre 27.000 vaccinés au cours de l’année 2011.

Pour aider les éleveurs du pays en général, le jeune pasteur suggère à l’Etat de réduire à hauteur de 30% les quantités de lait importées par notre pays en période d’hivernage pour solutionner le problème de la mévente. « Je ne comprends pas que la SNIM achète du lait Espagnol» s’est exclamé le jeune opérateur économique s’adressant au ministre, non sans amertume. Il a aussi interpellé le ministre sur le sens et l’utilisation du Crédit de l’Elevage.

Réponses du MDR aux producteurs


Dans ses réponses adressées aux paysans, le ministre Brahim O M’Bareck O Mohamed El Moctar reconnaît la faiblesse des entreprises nationales et les problèmes posés par les intervenants. Le président Mohamed O Abdel Aziz est venu pour corriger tout cela a-t-il lancé aux producteurs agricoles. « Après 40 ans de gabegie, il est impossible de trouver en deux ou trois ans des solutions pour les problèmes ».

Pour le ministre, les populations sont aussi responsables de cette situation pour n’avoir pas suivi ces projets de développement. « La Mauritanie nouvelle a commencé en 2008-2009 », c’est la ferme conviction du MDR qui tout en affirmant « nous ne sommes pas responsables du passé» lance : « nous sommes venus vous écouter et régler vos problèmes ».

La Sonader sera instruite dès son retour pour apporter des réparations sur les aménagements qui peuvent l’être avant le démarrage effectif de la campagne agricole hivernale 2011-2012 a dit le ministre qui annonce qu’il demandera au Wali et au Hakem de diligenter une procédure pour rétablir certains paysans du CPB dans leurs droits. Autrement dit leurs restituer leurs terres spoliées.

« L’extension de la plaine de Boghé et les autres problèmes évoqués sont à l’étude » a dit le ministre. Interpellé par monsieur N’Gaîdé Hamat Moussa (ancien cadre du MDR) sur le sujet très sensible du projet d’attribution de 40 mille hectares à vocation agricole à une société Saoudienne. Le ministre a assuré que l’Etat ne fera rien sans consulter les populations.

En plus, il a justifié ce projet par la nécessité pour le pays de mettre en valeur ses potentialités agricoles afin de réduire sa dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur et lutter durablement contre la pauvreté. Le premier avis publié par les autorités avait pour but dit-il de s’assurer d’abord si la terre avait des ayants droits ou pas. Une précision de taille cependant de la part du ministre à ce sujet : « l’Etat n’attribuera pas ces terres mais compte chercher un partenaire pour les exploiter sur des bases clairs et saines ».

A l’endroit des producteurs, le ministre les a clairement sommé de payer leurs dettes avant tout. Il a aussi parlé d’un nouveau texte législatif sur le pastoralisme qui serait en chantier et qui permettra une fois adopté de résoudre les conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Mise au point


A la suite de leur patron, les responsables du PAHABO et de la SONADER ont été autorisés par le MDR à répondre à certaines interpellations des producteurs agricoles. Le premier, Sidi O Ismail pour apporter certaines clarifications au sujet des accusations portées contre le PAHABO par un groupe de villageois de Dar El Avia et selon lesquelles, le projet en question les a fait travailler pour le boisement de 12 mille arbres sans jamais leur verser un sous. Sur ce, le coordinateur du PAHABO a fait savoir que ces villageois avaient contracté avec une ONG commise par le projet qu’il coordonne.

Mais, le fond du problème explique t-il, est que lorsque le projet est venu effectuer un contrôle sur le terrain, ils ont trouvé que tous les arbres étaient morts. Le second, le Dg de la Sonader a lui exhorté les paysans du CPB à valoriser d’abord l’existant et apprendre à payer leurs dettes avant de penser à l’extension de la plaine.

Compte rendu de Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna

Zouerate : Une ville qui se veut amie de la nature.




Les espaces verts occupent une place de plus en plus importante dans le paysage urbain de la ville de Zouerate. Ce phénomène répond certes à la demande des citadins en manque de verdure mais elle participe surtout à la lutte contre la pollution de l’air suite aux exploitations minières de la SNIM en vue d’améliorer le cadre de vie des habitants de la ville.

La Snim avec son service Entretien Voiries et Bâtiments(EVB) a déjà aménagé plusieurs espaces verts dans les quartiers Snim. La Mairie vient lui emboiter le pas avec un projet en cours d’exécution pour l’aménagement d’espaces verts dans les quartiers non Snim. Cet ambitieux projet va améliorer sensiblement le paysage urbain de la ville minière.

Il s’agit de la réalisation d’une ceinture verte au bord de la voirie qui relie l’aéroport au centre ville ; de deux espaces verts à la sortie de l’aéroport ; d’un autre en face du lycée de Zouerate ; un en face de la Wilaya ; du collège 1 ; à coté de l’hôpital régional ; en face du marché O/ Lekchatt et au niveau de la patte d’oie sortie ville en direction des Guelbs et Tazadit. Ce projet qui cofinancé par la Snim et la Mairie.

Ces espaces auront un impact positif sur l’environnement et sur la population et participeront sans nul doute à l’atténuation de l’impact négatif de la pollution issue des installations minières. La qualité de l’aménagement de la ville la rendra plus attractive.

Il est à noter que grands efforts ont été menés dans ce domaine par la Mairie de Zouerate et la SNIM à savoir : réalisation de 10,6 kms de voiries dans la ville, le pavage de trottoirs et création de ceintures vertes et d'espaces dans les quartiers Snim. La Mairie insiste beaucoup auprès de la SNIM en vue d'étendre les ceintures vertes,pavage et espaces verts aux quartiers périphériques non SNIM.

Les campagnes d’assainissement et le ramassage quotidien des ordures ménagères fond de aujourd’hui de Zouerate la ville la plus propre de la Mauritanie. Cependant pour améliorer significativement le cadre de vie dans cette ville, il faudra multipliiez ce genre de projets car il y a seulement deux ans ce type l’aménagement n’existait presque pas.


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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

mardi 24 mai 2011

Droit de réponse à propos de l’article intitulé « appel au secours » dont l’auteur se nomme Mohamedou Ould Boydiye « Dorante ou l’art de travestir l



Je voudrais, d’entrée de jeu, rappeler que l’auteur de cet article n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, il s’est déjà attaqué de la manière la plus violente et la plus gratuite aux familles d’Ehl Hamod. Ma première réaction fut plutôt la surprise et l’étonnement. Je m’étais dit que M. Mohamedou se ravisera après ce dérapage et dominera sa propension à calomnier les gens sans raison.

Mais en vain ! cette personne vient de récidiver et prouver qu’elle a une fixation sur communauté dont l’existence l’horripile. Monsieur Mohamedou est visiblement l’adepte de la fameuse démarche « plus c’est gros et plus ça passe ». De quoi s’agit-il ? Il s’agit de la saline (Sebkha) qui se situe à vingt cinq kilomètres de Fdérik.

Cette saline est la propriété de la communauté Kounta (Ehl Hamod) à l’instar d’autres salines possédées par d’autres communautés dans le pays et ce depuis des temps immémoriaux. - Les sauniers ont de tout temps officié dans cette saline en ce qui concerne l’extraction du sel.

Ces deux communautés ont toujours en bonne intelligence. L’auteur sus-cité essaie de polluer les rapports entre elles. D’autres l’ont précédé dans cette besogne mais ils ont lamentablement échoué. Le fonds de commerce qu’il est en train de construire à travers sa funeste idéologie se fracassera sur le solide mur de confiance qui existe entre ces communautés.

- Le troisième partenaire est monsieur Mohamed Salem Ould Boulle, membre de la collectivité Aghzazire, victime lui aussi de la haine et de la méchanceté de notre auteur.

Qu’en est-il de le clé de répartition relative au revenu de la Sebkha et qui révolte tant M Mohamedou ? Elle se décompose comme suit :

- Les sauniers bénéficient de 44% du revenu,

- Les propriétaires bénéficient, quant à eux, de 30%,

- Le gérant Mohamed Salem Ould Boulla est rémunéré à hauteur de 20%,

- La Mairie de Fdérik, à titre de taxe, récupère 6% du revenu.

Qui détient la part la plus conséquente dans cette répartition ? Le moins que l’on puisse dire est que les propriétaires ne bénéficient pas de la part du lion dans cette affaire.

Par ailleurs, je signale à Monsieur Mohamedou que les envolées à la Frantz Fanon, les calomnies inqualifiables ne mènent à rien. Le succès, la notoriété, la reconnaissance ont d’autres chemins qui ne passent pas nécessairement par cette boue fongueuse et nauséabonde qu’il emprunte malheureusement.

En outre, je porte à votre connaissance que j’ai bien des frères et des sœurs appartenant à cette adorable famille Ehl Boydiya qui ne nous traiteraient jamais de « hordes » ou de « dignitaires féodaux ». Mais en fait quelle est la cause profonde de cette cabale orchestrée par M. Mohamedou et ses commanditaires ?

Cette cause ne peut être que l’entente scellée entre la communauté Ehl Hamod d’une part et le gérant Mohamed Salem Ould Boulle et les sauniers d’autre part. Cette entente a examiné et réglé l’ensemble des questions qui étaient pendantes entre les différentes parties – Visiblement notre auteur exècre les synergies positives.

Ces avancées importantes ont déclenché l’ire des pêcheurs en eaux troubles dont la stratégie est de dresser les communautés les unes contre les autres. Eh bien, ils n’y réussiront pas. Ceux-ci doivent savoir que le fait de surfer sur les vagues qui s’appellent l’enflure, l’exagération, la déformation, l’intoxication ne paie plus.

L’auteur et son groupe restreint doivent savoir que leurs calomnies n’atteignent personne et que nous sommes dans un Etat de droit. S’ils ont une quelconque revendication ou des arguments à faire valoir qu’ils s’en remettent à la justice au lieu de jeter l’anathème sur les autres. Pour le reste, je laisse à M. Mohamedou la responsabilité de ses propos calomnieux (son sport favori) à l’endroit de l’Etat et de l’administration ; lui seul en répondra.

Abdidine Ould Sidaty
Tel : 460.1.66.66
Nouakchott





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Source :
dine1960

Ouverture à Sélibaby de l’Atelier de Validation du (PRLP) du Programme de Lutte contre la Pauvreté.



C’est en présence de Messieurs : Cheikh o/Abdallah o/ Zeidane et Sidi Ahmed o/ Zanvar respectivement Directeur des Stratégies politiques et Directeur de lutte contre la Pauvreté au Ministère des affaires économiques et du Développement que Mr Isselmou O/ Abderrahmane O/ Meinouh, wali du Guididmagha a ouvert, les travaux de l’Atelier du Programme Régional de lutte contre la pauvreté de la wilaya du Guididmagha pour la période de 2011 à 2015.

Ont pris part aux travaux de cet atelier de deux jours, les maires des communes du département de Sélibaby et celui d’ould Yengé, les chefs des services régionaux de l’éducation ,de la santé ,du développement rural ,de l’environnement, les représentants des services techniques et les membres des o n g nationales et internationale et d’autres partenaires au développement présents dans cette région du sud.

C’est dans ce cadre que la salle de réunion de la Direction Régionale de l’enseignement et de la formation professionnelle a abrité les travaux de la première journée de cette rencontre organisée par le Ministère des affaires économiques et du Développement en collaboration avec le programme des nations unies pour le Développement, P N U D, représenté par Aichetou wagué.

La première journée de cet atelier a été marquée par :

L’ouverture faite par le wali du Guididmagha, entouré des ses proches collaborateurs à savoir les hakem des deux départements, les chefs d’arrondissement et les responsables de la sécurité au niveau régional, la présentation des objectifs et de la méthodologie de l’atelier. Les participants ont été répartis en trois groupes de travail.

Le premier , dans le cadre de l’encrage de la croissance dans la sphère économique des pauvres est chargé d’apporter des réflexions sur le diagnostic de la situation des secteurs de la croissance dans la wilaya, le désenclavement et le tourisme.

Le second groupe, quant à lui doit se pencher sur le développement des ressources humaines et accès aux infrastructures et services sociaux de base. En fin un troisième groupe a été désigné lui aussi pour donner son point de vue sur le renforcement des capacités et la gouvernance.

Il importe de signaler qu’au cours de cette première journée, les participants, venus de tous les coins de la région ont suivi des exposés présentés par deux expert du bureau d’études charge de ces travaux. En effet ces exposés ont concernés : la présentation physique de la wilaya du Guididmagha, les caractéristiques démographiques de la wilaya, l’état de la situation socio économique de la région, la gouvernance locale et régionale, l’évolution de la pauvreté et les éléments de synthèse de l’état des lieux.

La richesse des débats et d’échanges ont été les autres faits marquants de cette rencontre de ce lundi ,23 Mai.

La deuxième journée, celle du 24/5/2011, sera consacrée à la restitution des travaux des groupes et des discutions. Mais également à la présentation de la synthèse et des recommandations de l’atelier et à la validation du programme de l’atelier du programme régional de lutte contre la Pauvreté au Guididmagha.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako.