samedi 29 janvier 2011

Guidimagha : 'Solidarité 2011' aux portes des ménages.




Accueillie, au soir du jeudi, 27 janvier aux environs de 21 heures par les segments de l’administration territoriale et les forces de sécurité, sous les auspices de Isselmou ould Aderahmane ould Meinouh, Wali du Guidimagha, la délégation ministérielle en périple d’explication et de sensibilisation du programme gouvernemental 'solidarité 2011', arrive à Selibabi.

C’était le 28 janvier 2011, à 9 heures du matin, dans la grande et spacieuse salle de la Maison des Jeunes de Selibabi, que s’est tenue la réunion « Solidarité 2011 » pilotée conjointement par le Ministre de l’Intérieur et celui de l’Agriculture et de l’Elevage.

Erigé en meeting par la force de la mobilisation populaire qui a vu la participation exhaustive de toutes les composantes sociales de Guidimagha, et cela à travers une présence massive et de tout acabit - les élus locaux, les parlementaires des deux chambres, les partis politiques de toutes obédiences confondues, les coopératives féminines, les chefs de service régionaux, les ONG et l’avalanche du citoyen lambda-la rencontre de la Maison des Jeunes a été à la hauteur des attentes tant sur l’importance accordée au programme « Solidarité 2011 » qu’ à la forte dose de patience et d’écoute accordée aux citoyens.

A l’entame de la réunion, Mohamed Vall ould Mekhellé, maire de la commune de Selibabi et président de l’Association des maires du Guidimagha prononce un discours dans lequel,il dira à propos des réalisations du Gouvernement « beaucoup a été fait mais beaucoup reste encore à faire surtout pour le Guidimagha » : le Guidimagha dit-il souffre de la lenteur d’exécution d’infrastructures routières (tronçon Bout- Selibabi ), de l’inexistence d’une stratégie saine de retenue d’eau et des affres de la fermeture, depuis déjà 9 mois, du centre de l’Eta civil de Selibabi.

Prenant la parole, Mohamed ould Boilil, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, salue et apprécie la présence massive des population ce qui dénotes de l’importance accordée au programme du périple entrepris. Posé, serein Ould Boilil explique les raisons de cette tournée qui s’inscrit dans le cadre des droits et des devoirs de défendre légitiment les intérêts de la Nation par l’amélioration des conditions de vie des populations .

C’est ce qui traduit cette décision prise en conseil des ministres, portant sur la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité pour bonifier le pouvoir d’achat des citoyens.

C’est dans cette optique, dira le Ministre de l’Intérieur qu’une bagatelle de 10 milliards d’ouguiyas entièrement supportée par l’Etat, fut injectée dans les 600 boutiques de « Solidarité 2011 » dont 250 à Nouakchott et 350 à l’intérieur. Et le Guidimagha en possède 24 dont 6 à Selibabi Ville, 2 à Ould Yengé et chacune des 16 boutiques dans les autres capitales communales.

Et que cette opération nationale est pérenne jusqu’ à nouvel ordre dira le Ministre de l’Intérieur. Poursuivant, son discours,Mohamed ould Boilil rassure à l’auditoire que la Mauritanie se porte bien et que des réalisations faramineuses, tous azimut, en sont une manifestation éloquente : en un laps d’une année et demi le visage de Nouakchott a changé positivement de look.

La sécurité sans faille est assurée : les forces de l’ordre et de sécurité sont inlassablement au service du peuple. Un peuple protégé et dont les frontières sécurisées et, le flux des étrangers régulé, surveillé pour la protection du bon voisinage. La culture politique de démocratie, vulgarisée : au Parlement la Majorité et l’Opposition se croisent et les visions se développent.

Tout n’est pas rose : des problèmes existent mais liés à l’époque antérieure, qui avait favorisé et vulgarisé la gabegie et la corruption au grand dam du développement du pays et c’est pour ceux-ci que nous sommes préoccupés et engagés à redresser la situation.

En effet, cette opération « Solidarité 2011 » vise à améliorer les pouvoirs d’achat des pauvres dans une situation internationale caractérisée par la hausse des prix. Et qu’elle n’est pas conçue pour porter préjudice aux intérêts des commerçants qui, d’ailleurs, constituent les partenaires privilégiés du développement.

En prenant la parole, le Ministre de l’Agriculture et de l’élevage édifie l’assistance sur la hausse des prix qui un phénomène mondial et qui suit les fluctuations des prix du carburant. Et, l’Etat en ouvrant ces six cents boutiques assure l’insertion 600 diplômés chômeurs.

Brahim ould Mbarek ould Mohamed El Moctar salue le progrès réalisé en sous peu de temps. Au finish des allocutions des deux ministres, les interventions fusent de partout : Moussa Samba Gandéga, fédéral de l’UPR au Guidimagha ouvre la brèche par une intervention musclée dont voici la substance : à la manières d’un plan Marshall « plan d’aide économique à l’Europe, conçu à l’initiative du général Marshall en 1948.

Conçu pour reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre Mondiale, il était prévu pour quatre ans et fut administré par l’Organisation européenne de coopération économique (OECE),le plan Marshall de Mohamed Ould Abdel Aziz d’un an et demi reconstruit la Mauritanie sur des bases solides, n’en déplaisent certains,.

Par la volonté ferme du Président de la République de construire une nation forte, unie est entièrement au service du citoyen, je tiens à souligner la disponibilité sans relâche dans l’accompagnement et l’exécution de cette approche salutaire et salvatrice du changement constructif.

Camara Ali Guéladio député de Ould Yengé pense aux projets structurants pour le développement agro pastoral en disant que le « Guidimagha reçoit beaucoup d’eau mais a soif » : les retenues d’eaux sont inexistantes.

Moustapha ould Magha, cadre de l’UPR, mari de Madame la députée Hawa Traoré dite Khira qui s’est investi pour la mobilisation des masses axe son intervention sur l’extension des boutiques dans les Adouwabas et sur l’établissement de l’état civil pour l’épanouissement des émigrés qui vivent à l’Etranger en passant par la vigilance à observer au moment recensement afin d’éviter toute infiltration étrangère compte tenu du caractère frontalier du Guidimagha.

Brahim Camara de Djeo dans la commune de Bouanze de la Moughata de Ould Yengé, pose les problèmes liés à l’inondation, confrontés par le village de Djeo. Hamada ould Beneijara prône pour l’appui aux coopératives féminines qui constituent dit-il le seul moyen du développement agricole de la région et déplore l’inexistence de la Radio conventionnelle et de l’ambulance à l’hôpital régional de Selibabi.

Après avoir répondu aux différentes interventions, la délégation ministérielle sous la conduite du Wali du Guidimagha visite l’hôpital régional : en présence du DRASS et du Directeur de l’hôpital, la délégation a constaté l’inexistence de la radio et d’un manque criant d’infrastructures et d’équipements et cela malgré le dynamisme, la compétence et l’assiduité du personnel de la santé : les problèmes d’eau et d’électricités ont été (transformateur) évoqués.

En fait beaucoup de cadres et politiciens ont fait le déplacement de Nouakchott afin de mobiliser les masses et prouver que le Guidimagha participe de manière active à la construction d’une Mauritanie unie et réconciliée : Sidi Mahmoud ould Oumar, questeur du Parlement et député de Ould Yengé, Amedi Camara, Ministre des Finances, Abdoul Soumaré, coordinateur du groupe Mouvement pour le Rassemblement du Guidimagha, très présent et très actif dans la scène politique..

Mbaye Demba Yero
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Source :
Mbaye Demba Yero

Croisière sur le fleuve Sénégal à bord du Bou El Mogdad.




Ce bateau fut longtemps le seul moyen de transport à faire la navette entre Saint-Louis (l'ancienne capitale du Sénégal située à 260 kilomètres au nord de Dakar) et les villes à l'intérieur du pays. Au milieu des années 70, il devint un bateau touristique. Il quitte le Sénégal quelques années plus tard, pour revenir en grande pompe à Saint-Louis après son rachat en 2005 par la Compagnie du Fleuve.

Nous montons à bord du Bou El Mogdad à Saint-Louis. Pendant une semaine, nous allons découvrir des villes et des villages peuplés par les ethnies peules, toucouleurs et maures.

Naviguer sur le fleuve Sénégal à bord du Bou El Mogdad, c'est déjà se mettre au rythme africain. Lentement, le Bou, comme le surnomment les intimes, s'enfonce à l'intérieur du pays. Il règne à bord une ambiance bon enfant où rien ne presse. La capacité d'accueil du bateau étant limitée - on compte 28 cabines -, un climat familier s'installe rapidement entre les passagers qui sont en majorité français, belges et suisses.

Le bateau compte une salle à manger, un pont soleil, une terrasse couverte, une piscine ainsi qu'un bar extérieur où le serveur, Petit Bâ, anime les lieux.

Certaines cabines sont dotées de lits jumeaux avec salles de bains partagées. Nous logeons dans une cabine climatisée avec chambre de bain complète et lits jumeaux. L'étroitesse n'altère en rien le plaisir. En fait, notre cabine ne sert qu'à dormir, nous passons la majorité de notre temps sur le pont, à observer la beauté des paysages qui défilent doucement sous le chaud soleil africain.

Toutes les escales sont accompagnées d'un guide érudit et intarissable, maîtrisant parfaitement l'histoire de son pays. Son savoir semble encyclopédique!

Jour 1: Départ


Le bateau lève l'ancre au petit matin, au moment même où le soleil commence à pointer son nez. La ville de Saint-Louis dévoile ses charmes malgré une luminosité faiblarde. Au loin, le pont Faidherbe apparaît telle une ombre.

Nous naviguons jusqu'au barrage de Diama, construit afin d'éviter la remontée des eaux salées océaniques dans le fleuve Sénégal. On franchit lentement l'écluse; le Bou a peu d'espace pour naviguer. À cet endroit, le barrage sert de lien routier entre le Sénégal et la Mauritanie et facilite les échanges commerciaux entre les populations locales.

Une escale est prévue afin de visiter le Parc des oiseaux du Djoudj. En petite embarcation à moteur, nous empruntons les bras du fleuve pour nous rapprocher de la faune ailée. C'est un véritable enchantement pour les yeux. Ce parc, le troisième en importance au monde pour sa faune ornithologique, nous permet d'observer plusieurs espèces : des aigles africains, des hérons cendrés, des oiseaux-serpents, des aigrettes et de magnifiques colonies de pélicans. La beauté sauvage des lieux nous laisse littéralement bouche bée.

Jour 2: Richard Toll


À la seconde journée, nous accostons à Richard Toll afin de visiter l'unique raffinerie de sucre du pays. La Compagnie sucrière du Sénégal a vu le jour au début des années 70. Cette raffinerie fournit de l'emploi à 5000 personnes.

Nous visitons également le Château du Baron Roger, mieux connu sous le nom de la «Folie du Baron Roger». Ce bâtiment de style français fut construit en 1822 par le gouverneur de l'époque, Jacques-François Roger, venu faire diverses expériences horticoles dans la région. Malgré que cette demeure soit aujourd'hui laissée à l'abandon et squattée par un ancien pilote de l'armée sénégalaise, elle vaut le détour pour l'architecture qu'elle impose dans le décor environnant. Ses anciens jardins laissés à l'abandon ne se visitent pas, mais font le bonheur des chèvres des environs.

Jour 3: Dagana


Nous commençons la journée par une visite de la ville de Dagana, et plus particulièrement de l'école primaire Amadou Basse Sall. Les élèves sont tous ravis de nous accueillir. Ils chantent en choeur. Le directeur nous explique le fonctionnement du système d'éducation sénégalais et les nombreux besoins de son école. Certains ont apporté des cahiers, des crayons et du papier. Ces objets sont reçus avec un grand bonheur.

Après la visite de la ville, un dîner, sur la rive ombragée par les manguiers, nous attend. Au menu, le riz au poisson, ou tiep bou dijen, plat national du Sénégal, délicieux et servi dans une grande assiette au centre des convives, où chacun se sert à sa guise.

Jour 4: Forêt de Gourmel


En matinée, nous traversons la forêt de Gourmel en calèche pour visiter un village peul nomade, dont la population vit de l'élevage du bétail. Pendant quelques mois, ils laisseront chèvres, moutons et zébus brouter dans la région pour se déplacer plus tard vers des champs où le pâturage sera plus abondant.

Nous nous rendons ensuite dans le village de Thiangaye, peuplé par les Toucouleurs, qui sont sédentaires. Les habitations y sont différentes et construites en terre. Dans ce village, les enfants fréquentent une école où le confort est réduit à sa plus simple expression : ils s'assoient sur des bidons! Dans cette école, il n'y a aucun pupitre, ni table, ni manuel scolaire, ni crayon, ni papier; qu'un tableau noir avec quelques craies. Malgré le manque de ressources évident, le jeune professeur, fraîchement diplômé, semblait passionné par son métier. Une visite touchante qui nous fait réfléchir.

Une courte visite dans un village mauritanien complète cette journée. Les enfants adorent être photographiés et nous suivent à chaque pas. On rit et ils se moquent gentiment en disant : «Toubabs!» C'est l'expression qui désigne gentiment les Blancs.

Jour 5: Podor

L'arrivée à Podor, sous un soleil de plomb, marque la dernière étape de notre croisière. Nous débarquons afin d'explorer cette ville qui fut baptisée «la fournaise de l'Afrique» par les militaires français, qui toléraient mal son climat. Visite du fort de Podor, qui fut un ouvrage important construit par les Français en 1852-1853 sur l'emplacement d'un ancien fort, afin de les défendre contre les nombreuses invasions subies au cours des années.

La visite de cet ouvrage architectural imposant débute par un exposé du conservateur du fort, Abdoulaye Diop. Celui-ci rappelle que le bâtiment fut délaissé par les Français après l'indépendance du pays en 1960, et par la suite occupé par l'armée sénégalaise quelques années.

Fraîchement rénové, il propose aujourd'hui des salles abondamment documentées qui présentent l'histoire de la région avec photos à l'appui. À la sortie du fort, un griot chante les beautés du fleuve Sénégal.

Jour 6: Retour


Et déjà, l'aventure tire à sa fin. On échange des adresses et des courriels avec les autres passagers et les membres de l'équipage, et nous rentrons à Saint-Louis par la route dans un bus non climatisé. Le trajet est beaucoup moins intéressant que par le fleuve, car la route s'en éloigne la plupart du temps.

Une croisière sur le Bou El Mogdad nous fait découvrir un Sénégal que l'on ne voit pas sur les cartes postales. En fait, le Bou nous oblige à prendre le rythme africain et à laisser de côté nos préjugés. Ces gens que nous avons rencontrés dans les villages tout au long du fleuve nous ont communiqué leur amour pour leur pays et le goût de refaire une autre fois cette croisière mythique pour mieux s'imprégner de la culture et de la nature sénégalaises.

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Source :
CyberPress

Association des ressortissants de Selibaby en France




L’assemblée générale de l’association des ressortissants de Sélibaby en France réunit en session extraordinaire ce samedi 22janvier au 9 rue Brosselette à Noisy le Sec a élu un nouveau bureau exécutif.

Ce bureau composé de 10 membres , a été choisi sur proposition d’une commission de désignation élue parmi les membres présents. Le bureau élu est présidé par monsieur Tahirou Yero Diallo connu aussi comme son prédécesseur par sa compétence et son honnêteté.

Makan Koné qui n’a pas souhaité être réélu à cause de sa charge de travail a été remercié pour tout ce qu’il a fait pour Sélibaby à travers cette association . Il a promis de continuer à oeuvrer pour l’association et pour la population de Sélibaby

Voici le nouveau bureau de ARSEF :

Président : Tahirou Diallo

Vice Président chargé des relations extérieures : Dioum Ibrahima
Vice Président chargé de relation avec les institutions mauritaniennes : Djimera Mamadou

Trésorier : Mamadou Camara
Trésorier adjoint : Camara Cheikhou

Responsable de la commission culturelle : Aly Dioum
Responsable à l'organisation : Moussa Sylla
Responsable médiation : Sow Demba

Webmaster : Baba Kan



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Source :
nemahaidara

vendredi 28 janvier 2011

Flic ou voyou?




Ely Ould Mohamed Vall, un policier en service à Rosso est passé inspecteur durant la première transition (2005/2007) quand son oncle et homonyme dirigeait le CMJD. Depuis quelques temps, cet inspecteur dont l’ascension a été plus que fulgurante assure l’intérim du commissaire de police nouvellement marié et souvent absent. L’inspecteur Ely s’est illustré il y a quelques jours dans une sombre affaire de ‘dakhal chi’.

En effet une patrouille de police qu’il dirigeait lui-même a arrêté il y a trois nuits un jeune boucher du nom de Dah Ould Mokhtar Ould Ahmed Sidi près de la gare routière de Rosso vers 23 heures. Le jeune Dah était venu prendre son repas.

Selon le boucher, les policiers ont d’abord récupéré sa recette du jour (87 000 UM) avant de le battre et de l’emmener au Pk 7 pour le menacer avec un couteau. Par la suite ils l’ont ramené devant le siège de la BMCI. Le jeune boucher leur a demandé de le conduire au commissariat, ce qu’ils ont refusé.

Les policiers ont préféré le ramener à l’endroit où ils l’avaient arrêté, c’est-à-dire vers la gare routière en lui rendant 27000 UM sur les 87000 qu’ils lui avaient pris.

Le lendemain, le boucher se rend avec des membres de sa famille à la direction de la sureté de Rosso. Après avoir entendu la version des plaignants le DRST les installe dans un bureau et convoque l’inspecteur. Ce dernier fait un compte rendu (infidèle) de leur patrouille de la veille. Quand le DRST fait entrer les plaignants, le jeune boucher n’a pas hésité à désigner l’inspecteur comme étant celui qui l’a fouillé pour le détrousser. C’est alors que l’inspecteur reconnait avoir pris l’argent du jeune homme mais qu’il le lui a rendu.

Le DRST comprenant que son inspecteur a commis une faute lourde, rembourse lui-même 60.000 à la victime. A la sortie des plaignants, l’inspecteur les suit pour négocier. Que ce sont-ils dit ? Toujours est- il que l’inspecteur est revenu voir la DRST pour lui dire qu’il reconnaissait avoir commis une faute mais que la famille de la victime retirait sa plainte. Ce qui sera confirmé quelques minutes plus tard par la famille de Dah.

Le même jour pourtant la mère de la victime est revenue pour dire que son fils a été battu et que la plainte devait suivre son cours. Pour l’heure l’affaire est pendante devant les autorités compétentes. L’inspecteur en question roule encore dans la voiture de la police avec les mêmes prérogatives mais le moins qu’on puisse dire c’est que sa chute risque d’être aussi fulgurante que son ascension. (A suivre)

Source : RJTCD (rjtcd.unblog.fr)


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Source :
hjiddou

jeudi 27 janvier 2011

Grogne de chômeurs à Akjoujt



Des dizaines de chômeurs postés aux alentours de la société MCM d’Akjoujt empêchent depuis environ 12 heures GMT, l’accès à l’usine. Il s’agit de jeunes natifs de la wilaya de l'Inchiri inscrits sur la liste des demandeurs d’emplois de l’inspection du travail.

Ces chômeurs se disent révoltés par l’injustice et les passe-droits érigés en règles pour toute embauche au niveau de la MCM depuis son démarrage.

La police présente sur les lieux n’arrive pas à contenir la grogne qui perturbe depuis le matin l’accès aux installations de la société minière.



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Source :
RIM24

mercredi 26 janvier 2011

Nouadhibou : le Quartier 'Accra' Sanctuaire Des Prostitués et Vendeurs d’alcool.




Le quartier 'Accra'; se situant sis le vieux quartier de Gheirane est le sanctuaire des prostitués et vendeurs d’alcool appelé "Soumsoum". Un réseau de production de boissons alcoolisées qui sont préparées localement par des étrangers et dont les méfaits sanitaires sont désastreuses sur la vie de nos concitoyens.

Les citoyens vivant à proximité de cet endroit en ont marre de vivre dans cette situation, et d’être une cible quotidienne de ces malfaiteurs qui empoissonnent la vie des citoyens.

Plusieurs plaintes ont été notifiées au wali et aux services de police par les habitants mais aucune action n’a été menée pour juguler ce phénomène "Nous avons écris au wali pour faire pression sur la police pour arrêter ces malfaiteurs, nous attendons la réponse qui tarde à venir " dixit le président du collectif des familles.

La police est dépassée, toutes les gardes à vues de ces bandits ne durent que quelques heures au commissariat puis relâchés, et aucune action efficace n’est envisagée pour le moment par les services de police pour mettre fin à ce trafic. Une interrogation qui reste en suspense ?

Pourtant Les policiers ont procédé à des perquisitions dans ces logements souvent insalubres, la vente de Soumsoum continue à être entretenue Malheureusement , le trafic s' intensifie , Comment la police peut-elle fermer les yeux au point de ne pas arrêter ces dealers ?

Certaines habitations servent à la production d'alcool alors que d'autres sont utilisées comme point de vente. Signalons que ce n’est pas la première fois que la population de ce quartier se plaint de cette situation récurrente qui entraîne une partie de nos jeunes dans la consommation abusive de cette boisson dangereuse.

Les pouvoirs publics doivent impérativement y faire face pour venir à bout de ce trafic qui commence à perdurer.




Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Des attaques acridiennes signalées dans trois régions de la Mauritanie.




Plusieurs essaims de criquets pèlerins poursuivent leur évolution dans les régions de Inchiri, Adrar et Nouadhibou, au Centre et au Nord-ouest de la Mauritanie, a annoncé mardi, Mohamed Ould Babah, le directeur du Centre national de lutte antiacridienne (CNLA), à Nouakchott.

Quelque 21.000 hectares ont été infectés par ces attaques acridiennes depuis le 23 octobre 2010, a indiqué le directeur du CNLA passant en revue les efforts déployés par la Mauritanie et ses partenaires contre ce type d’invasions, au cours d’une conférence publique à Nouakchott.

Pour faire face aux invasion acridiennes, ses services ont mené 800 interventions par 12 équipes, a souligné M. Ould Babah, expliquant que « le fléau se trouve maintenant dans une phase de reproduction et de formation, ce qui requiert la poursuite des efforts de surveillance et de lutte pendant les mois à venir ».

Il a rassuré que le CNLA dispose d’un stock de pesticides suffisant pour faire face à la présente invasion.


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Source :
Agence de Presse Africaine

mardi 25 janvier 2011

Tagant/ Les ministres de l’intérieur et du développement rural en visite à Tidjikja



Le ministre de l’intérieur M. Mohamed Ould Boylil et celui du développement rural M. Brahim Ould M’Barreck Ould Mohamed El Moctar sont arrivés à Tidjikja dans la matinée du mardi 25 mars 2011 au bord d’un petit avion civil. Ils ont été accueillis à l’aéroport par le Wali du Tagant Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall, le Hakem de Tidjikja Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, les élus de la région (Sénateurs, députés, maires), les chefs de services régionaux, les représentants des partis politiques et ceux de la société la société civile. Après le déjeuné offert par le Wali du Tagant, les deux ministres ont présidé, dans la salle de réunion de la mairie de Tidjikja, au lancement de la campagne dite « opération solidarité 2011» initiée le par les pouvoirs publics pour faire face à la montée vertigineuse du prix des denrées de première nécessité qui met à rude épreuve le pouvoir d’achat des populations les plus démunies.
Le Tagant qui compte parmi les régions du pays où le taux de pauvreté est très élevé se voit attribuer 13 boutiques témoins dont 4 à Tidjikja et une boutique pour chacune des 9 chefs lieux des communes (Lahsera, Tensiqh, B.B Amer, El Wahat, N’Beika, Moudjéria, Soudoud, Lakhcheb et Tichitt.
Au cours de la réunion, les ministres ont expliqué aux populations le but visé par les pouvoirs publics à travers « l’opération Solidarité 2011 ». Ils ont mis l’accent sur les différents volets de cette opération, sur son mode de fonctionnement, sur le volet ouverture des boutiques témoins et sur les prix fixés qui sont les suivants : kilo de riz à 130UM, sucre à 200UM, litre d’huile à 290UM précisant que 2 kg de riz, 1kg de sucre et 1litre d’huile est la ration fixée quotidiennement pour chaque foyer.
Ils ont également abordé des questions d’actualités comme celles liées au lancement de la campagne nationale de la reforme de l’état civil, des questions sécuritaires, et des questions liées à la campagne agricole 2010-2011.
Nos deux ministres ont eu la lourde tâche de commenter les derniers développements de l’actualité nationale et internationale. Les suicides en série intervenus en Mauritanie et au niveau des pays voisins (Tunisie, Algérie, Egypte) en signe de protestation contre la précarité et le mal de vivre, ont été au menue des débats.
Les ministres ont eu également à répondre à de nombreuses interpellations de la part des populations qui n’ont pas raté l’occasion de poser des questions liées à la détérioration de leurs conditions de vie, des questions liées à des litiges fonciers, des problèmes d’états civil….
Khalil sow
Khalil1965@y

En visite dans la wilaya du Tiris Zemmour, le ministre de l’Intérieur annonce la création de projets susceptibles de résorber une partie du chômage da



Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Ould Boillil, en tournée dans la wilaya du Tiris Zemmour, a déclaré que le gouvernement, « sur instructions du président Mohamed Ould Abdel Aziz, n’est pas resté les bras croisés comme cela s’est passé dans plusieurs pays, mais aussitôt mis en œuvre des mesures susceptibles d’abaisser les prix des denrées alimentaires sur l’ensemble du territoire nationale ».

Ould Boillil qu’accompagne dans cette tournée le ministre du Développement rural, Brahim Ould Moctar Mbareck, avait tenu une réunion à Zouerate avec les élus locaux et les notabilités du Tiris Zemmour dans laquelle le ministre a longuement évoqué la situation des prix sur le plan mondial, mettant en exergue les « raisons exactes » qui ont contribué à leur hausse.

Les deux ministres ont affirmé que le gouvernement a subventionné les prix des denrées de première nécessité pour soulager les populations notamment les plus pauvres, précisant que ces prix seront uniformisés sur l’ensemble du territoire national.

Les deux membres du gouvernement ont révélé que cette opération a coûté à l’Etat une enveloppe financière de plus de 9 milliards d’ouguiyas mais que, malgré cela, il est près à continuer à soutenir les prix jusqu’au retour à une situation normale.

Les deux ministres ont également évoqué les autres mesures prises par le gouvernement pour venir en aide aux populations, par l’appui aux producteurs agricoles et la création de nouvelles opportunités d’emploi ainsi que l’ouverture de centres de formations professionnelle.

Ils ont révélé, à ce sujet, que la fonction publique a embauché 4600 fonctionnaires et agents et que le secteur privé a pu absorber quelque 21.000 nouveaux employés, au moment où une mission se trouve présentement à Nouadhibou pour étudier les voies et moyens de « mauritaniser » les postes dans le secteur de la pêche.

Ils ont également indiqué l’imminence du lancement de nombre de projets de développement susceptibles de contribuer à la résorption du chômage dans le pays, donnant comme exemple, le projet Guelb 2 dans la wilaya du Tiris Zemmour.



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Adrar/Visite MID/MDRE : Tout sera fleurs de printemps !!!




La mission à Atar des deux envoyés du Président Aziz ,Messieurs Mohamed O. Beilil et Ould M’Bareck reste floue. Il semble cependant, selon certaines sources bien informées, qu’il s’agit d’étouffer les braises incandescentes de révolte des Adrarois , avant que ne souffle le « vent Tunisien » sur les cendres du mécontentement social grandissant . Nos ministres ont-ils dans leurs têtes et sacs à bagages le rafraîchissement adéquat pour atténuer quelque peu, l’échauffement des esprits qui fument la colère. ? Ils s’essayent en tout cas !

Venus de Zouerate aprés Nouadhibou, dans un avion militaire mis à leur disposition, les ministres de l’intérieur et du développement rural n’ont pris aujourd’hui mardi 25 Janvier à Atar que le temps de tenir une réunion au centre culturel communal avant de s’envoler pour Tidjikja.

Dans cette réunion, les ministres, en tournée marathon dans les régions, ont expliqué à la centaine de personnes venues les écouter que l’Etat Mauritanien ,à travers le gouvernement actuel ,a mis en place une politique qui résoudra tous les problèmes posés au pays. Pour le moment disent-ils, les mesures prises sont d’ordre exceptionnel puisque décidées sous le sceau de l’urgence afin de contrer la montée généralisée des prix au niveau mondial.

A l’avenir ,s’alternent-ils à dire,l’Etat Mauritanien s’auto suffira en denrées alimentaires de premières nécessités grâce à la nouvelle politique de l’agriculture ; Il résorbera le chômage des jeunes parce que les diplômes actuels détenus par bon nombre de chômeurs ne correspondent pas aux besoins du développement du pays ;Il assainira le système éducatif national car des « états généraux » sur ce secteur auront lieu prochainement ; I assurera les soins à tous les citoyens où qu’ils se trouvent ;Il moralisera la gestion de la chose publique ;Il renforcera l’unité nationale ;il garantira la sécurité des frontières ; Il… Il…

Après ces discours que n’écoute plus personne attentivement, pour cause du « déjà entendu mille fois », les assistants qui ont demandé la parole (venus expressément pour cela) ont submergé les ministres d’une avalanche de doléances personnelles ou sectorielles. Un défoulement soulageant pour la plupart d’entre eux car ils portent dans leur cœur trop de soucis.

Il importe de rappeler que pas un des « Adrarois de Nouakchott » qui, avant Mai 2009, tapissaient de leurs luxueuses voitures, pour des circonstances pareilles, les environs du centre culturel communal, ne s’est manifesté aujourd’hui. Pas même les élus locaux et/ou nationaux.

Peut être est ce là une réussite remarquable à mettre à l’actif des envoyés du président Ould Abdel Aziz en Adrar.

Ely Salem Khayar/adrar.Info

Le wali provoque des représentants syndicaux en présence de la ministre de l’emploi Halte aux échos de la haine !




Dans un billet paru le 24janvier 2011 sur le site « Cridem » un soit disant signataire « Oum Tounsy » publie : « Le Wali de Nouadhibou provoque l’ire des représentants syndicaux….. ».

En lisant attentivement ce petit billet hâtif, peu instruit et véhiculant des affirmations mensongères, deux figures « emblématiques » de notre presse électronique sautent à l’esprit :

Monsieur Oum Tounsy, Moctar Ould Hmeya et Monsieur Ahdath Nouakchott, Abdellahi Ould Sbai qui s’adonnent souvent, pour le premier à éveiller le démon tribalo régionaliste et à comptabiliser, pour le second, les humeurs tantôt opposantes et tantôt approbantes de certains élus dont l’approche des échéances électorales ne conforte pas.

Depuis la première semaine de l’avènement de l’actuel Wali dans cette région, l’on constate avec beaucoup d’étonnent que Ould Sbai a toujours voulu porter atteinte et discrédit à l’intégrité morale et intellectuelle de Mohamed Vall Ould Ahmed Youra pour des raisons qui restent encore obscures à ceux qui ne sont pas suffisamment édifiés sur les le paysage tribalo-régional du Nord du pays en le taxant de n’importe quoi à l’égard de n’importe qui ;

Concernant les réunions qui ont, tour à tour, profité au patronat et aux syndicats, le wali avait dans une brève mise au point, conseillé aux dirigeants des centrales syndicales d’éviter la complicité contre les travailleurs ce qui devrait conforter ceux-ci au lieu de provoquer l’ire de ceux qui les représentent. Il voulait par cette intervention divorcer avec les anciennes pratiques politiciennes sur l’autel desquelles sont sacrifiés souvent les droits des travailleurs.

Mais l’on constate, malheureusement que « l’habitude est une seconde nature » et comme le disait Jean Racine dans son Britannicus : « Au joug depuis longtemps ils se sont entraînés, Ils adorent les mains qui les tiennent enchaînés »

Ahmed Ould Chemad

Un motif peut en cacher un autre : La vraie raison du déplacement de Maty Mint Hamady à Nouadhibou.




Notre capitale économique en proie à une crise de l’emploi, a vu débarquer dans la ville, Mme Maty Mint Hamadi ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, dépêchée par le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, à l’effet de désamorcer la bombe sociale qui couve sur la problématique de l’emploi dans la wilaya.

Il est vrai que le chômage frappe de plein fouet Nouadhibou, mais il n’est pas évident que ce soit forcément les migrants illégaux qui sont à l’origine des déboires des nationaux sans emploi dans la capitale économique.

En vérité derrière ce déplacement, se cachait une mission toute autre, nous semble t-il. Celle de mobiliser sous des prétextes fallacieux, les autorités administratives régionales, les employeurs et les syndicats contre ces illégaux sans papier.

Avouons-le, les mesures que les pouvoirs publics veulent prendre à l’encontre de ces nombreux étrangers sans papier à Nouadhibou, paraît s’inscrire dans la droite ligne de la lutte contre l’immigration clandestine conformément aux directives européennes. Pointer du doigt ces sans papiers comme étant des « voleurs d’emplois » dans la capitale économique n’est que pure diversion pour masquer les réalités amères que vivent les chômeurs de la capitale économique.

La réalité est toute autre.


La problématique de l’emploi est beaucoup plus complexe qu’elle ne paraît. Elle ne date pas d’aujourd’hui. Les cycles répétitifs de sécheresse, faut-il le rappeler, ont provoqué d’importants mouvements de sédentarisation des nomades et l’émigration d’une bonne partie de la population à l’étranger. L’incidence de la pauvreté est plus forte chez les ménages féminins notamment à Nouakchott et dans les villes du centre nord.

En milieu urbain, la pauvreté se caractérise par un taux élevé de chômage et de sous-emploi. Pour rappel, la problématique de l’emploi en Mauritanie se caractérise d’une part, par la crise de l’emploi salarié, et d’autre part, par l’évolution rapide de la population active. Le taux de chômage reste toujours élevé, malgré une baisse de 0,80 point sur la base d’un rapport du gouvernement qui indique que le taux de chômage dans le pays en 2009 était de 32%, pour revenir à 31,2% en 2010.

L’économie informelle et les activités à faible valeur ajoutée ont largement contribué à la création d’emplois dans le pays, au cours de la dernière décennie. C’est ainsi que le secteur informel emploie 85% de la main d’œuvre active soit, si l’on en croît les chiffres officiels 914 352 personnes.

Et 777 000 d’entre eux sont sans contrats de travail, sans protection sociale, ni droit à la retraite. Les non permanents dans le secteur public représentent près de 12 000 employés. Le secteur privé, seul capable de générer des opportunités d’emplois, est pour le moment, sans grandes envergures par rapport à la politique de l’emploi dans le pays, en raison notamment de l’absence d’une « inspection permanente du travail et l’application de la législation du travail ».

Les secteurs du bâtiment, du transport, de la santé et du commerce, sont capables d’absorber la main d’œuvre nationale, mais restent pour la plupart mal organisés et marqués par une précarité grandissante, selon la CGTM.

Les solutions pérennes et viables.


S’y attaquer sérieusement implique de connaître dans la clarté, la courbe des emplois dans notre pays et le taux de chômage des jeunes universitaires, des non instruits sans emploi, de connaître également les actions menées par le gouvernement sur la création des emplois jeunes, le taux de financement des programmes et des projets créateurs d’emplois en 2010. Questions que nos députés à l’Assemblée nationale auraient pu poser au ministre de la fonction publique lors de son passage devant les députes.

Le travail est un droit et un devoir sacré pour chaque Mauritanien. Plutôt que de s’en prendre aux migrants, les pouvoirs publics ne l’ignorent pas, l’impossibilité d’obtenir un emploi –qu’il soit ou non rémunérateur- est le problème le plus criant dans tous les groupes sociaux de la République.

Le problème est particulièrement grave pour les jeunes. Le taux de chômage pour ceux-là reste très élevé par rapport à celui des adultes. En outre, même si l’emploi est une priorité du gouvernement, sa politique et sa vision manquent de clarté au regard du vécu quotidien dans le marché du travail. Le service de la main d’oeuvre évolue dans une totale opacité.

Dès lors, pour se tirer de la mauvaise dans laquelle elles sont, les autorités nationales ont tout intérêt à prendre le taureau par les cornes en déclinant une vision claire en matière de création d’emplois à court, moyen et long termes. Pour cela, il est important de répertorier les projets porteurs d’emplois à répartir pouvant générer des emplois pour l’année 2011 dans le secteur public, sans compter les emplois indirects qui en découleraient.

Seulement il y a lieu de ne pas oublier l’Agriculture et le Développement rural qui sont les principaux gisements d’emplois dans notre pays. Car ces deux secteurs peuvent totaliser à eux seuls la majorité des emplois à créer si tous les projets de ce departement ministériel sont exécutés.

Autrement dit, c’est en investissant dans l’agriculture que le pays peut réduire sensiblement le chômage en général et le chômage rural en particulier. Outre ces deux secteurs, le troisième du point de vue de la capacité à offrir des emplois, c’est celui des infrastructures avec une approche de Haute Intensité de la Main-d’oeuvre (HIMO).

Sur ce plan, force est de constater que de gros efforts sont déployés déjà par les pouvoirs publics il reste beaucoup à faire.

En ce qui concerne l’emploi des jeunes, il y a lieu que le ministère de la fonction publique et celui chargé de l’emploi et de la formation professionnelle travaillent en synergie, pour concevoir ensemble différents projets susceptibles de générer des emplois en faveur des jeunes. Toutefois, comme l’indique un expert, il faut distinguer deux catégories de jeunes, en l’occurrence, les jeunes qualifiés et ceux non qualifiés.

Pour la première catégorie, c’est-à-dire les jeunes diplômés demandeurs d’emploi, explique t-il, ils sont généralement confrontés aux exigences des entreprises qui requièrent un minimum d’expérience professionnelle.

Quant aux jeunes non qualifiés demandeurs d’emploi, le problème est plus complexe, car il leur faut, selon les cas, des formations spécialisées pour les rendre compétitifs sur le marché de l’emploi.

Il n’est pas tard pour corriger.

Reste à savoir comment répertorier les chômeurs dans ce vaste pays ? Avec un minimum de volonté, les deux départements ministériels peuvent mettre en place un cadre de concertation avec tous les acteurs du secteur sur le sujet. A ce qu’il paraît, il y a lieu d’impliquer totalement les autorités administratives dans les différentes régions dans l’opération d’identification des chômeurs, et aussi dans l’enrichissement de la politique nationale de l’Emploi et de la formation professionnelle. De la sorte, la problématique de l’emploi sera globalement prise en compte, tant au niveau central que régional.

Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Claude K se convertit à l’Islam :Mohamed Nourredine Abdelmadjid, c’est son nouveau nom de « mouslim »



Nous publions exceptionnellement cette information bien qu'elle ne relève pas de l'actualité régionale. Mohamed Nourredine Alias Claude K le Webmaster de Cridem est un ami et la nouvelle de sa conversion à l'ISLAM est un évènement de taille qui mérite d'être largement diffusée.


Nous venons d’apprendre de sources concordantes que le webmaster, du très célèbre portail Cridem « mauritanisé », par la passion que lui vouent les nationaux au pays et parmi la diaspora, après un long combat pour l’avènement de la démocratie plurielle en Mauritanie, mené depuis l’extérieur, Claude K vient de se convertir à l’Islam.

Une heureuse nouvelle qui ne peut que bien réconforter les fils de cette chère nation, qui voyaient en cet infatigable épris de la presse électronique, un mauritanien parvenu, par le simple dévouement qu’il a consacré et ne cesse de témoigner à la Mauritanie, qu’il ne connaîssait pourtant qu’à travers des amis mauritaniens expatriés, ayant partagé avec lui les mêmes bancs dans les écoles supérieures françaises.

Un penchant incomplet, qui ne souffrait d’ailleurs que de l’existence d’une solide barrière religieuse, aujourd’hui totalement brisée grâce à cette conversion, en vertu de laquelle, CK est dés à présent, partie intégrante d’une société hospitalière et ouverte, où les familles venues d’outre-mer, ayant embrassé cette chère religion font légion, depuis l’ère colonialiste, les indépendances et jusqu’à nos jours.

Autre élément important qui donne à cette conversion toute sa portée, son élévation et sans grandeur, c’est celle de savoir que CK est le descendant d’un père musulman qui, de sa dernière demeure, doit être aujourd’hui un témoin heureux de cette conversion du fils.

Selon les mêmes sources précitées, la cérémonie de conversion à l’Islam a eu lieu lundi 24 janvier 2011 à Sebkha à Nouakchott.

C’est l’Imam trés connu Thierno Seydou Hamidou Ly, petit fils d’El Hadj Thierno El Hadj Mamadou Moussa Ly qui a scellé cette conversion au terme de laquelle CK s’appelle désormais Mohamed Nourredine Abdelmadjid Kheloua, alias Claude K.

On apprend également que l’heureux évènement religieux a eu lieu en présence des témoins et de quelques amis du nouveau reconverti trés réjouis de cette entrée dans l’Islam, qui enregistre de plus en plus des records dans les pays européens.

Enfin, rappelons que Mohamed Nourredine, ce mordu de la Mauritanie, pour lequel le pays reconnait le privilège d’être l’artisan du grand coup d’accélérateur donné à la démocratie et à la presse mauritanienne toutes catégories confondues (revue de presse et concurrence des sites), particulièrement pour l’information électronique et pour l’expression de l’opinion et de l’opinion d’autrui (forums), dans la limite du tolérable et du moral (charte de cridem), a élu domicile en Mauritanie depuis janvier 2008.

Avec cette conversion, il ne fait que confirmer sa passion pour ce pays qui l’accueille les bras ouverts en décidant enfin de briser la glace et de parachever son intégration en embrassant l’Islam.

Sur un autre plan, notons que Mohamed Nourredine avait été élu par le magazine Mauritanie1 parmi les 100 personnalités de l’année 2010 qui font bouger la Mauritanie.

Il fut le seul non mauritanien à entrer dans ce palmarès. Ce qui signifie que son intégration se faisait sans faute, bénie par les nombreuses voix qui s’élèvent sur son portail cridem pour réclamer son élévation au grade de citoyen mauritanien à part entière. Avec cette conversion, c’est presque chose acquise.

Alhamdou Lillahi qui guide et égare qui il veut.

Mohamed Ould Mohamed Lemine

lundi 24 janvier 2011

Tagant/ Le ministre de l’intérieur et celui du développement rural en visite à Tidjikja




Le ministre de l’intérieur M. Mohamed Ould Boylil et celui du développement rural M. Brahim Ould M’Barreck Ould Mohamed El Moctar sont attendus à Tidjikja, mardi 25 janvier 2011, pour le lancement de la campagne « opération solidarité 2011 ».
Le Tagant qui compte parmi les régions du pays où le taux de pauvreté est très élevé se voit attribuer 13 boutiques témoins dont 4 à Tidjikja et une boutique pour chacune des 9 chefs lieux des communes (Lahsera, Tensiqh, B.B Amer, El Wahat, N’Beika, Moudjéria, Soudoud, Lakhcheb et Tichitt).
A Tidjikja, les ministres animeront un meeting populaire pour expliquer aux populations le but visé par les pouvoirs publics à travers « l’opération Solidarité 2011 ». Ils mettront l’accent sur le mode de fonctionnement des boutiques témoins, sur l’approvisionnement (quantité permise) et le prix fixé pour chaque produit. Ils aborderont également des questions d’actualités comme celles liées au lancement de la campagne nationale de la réforme de l’état civil, des questions sécuritaires, la campagne agricole 2010-2011 etc.
Nos deux ministres auront également la lourde tâche de commenter les derniers développements de l’actualité nationale et internationale. Les suicides en série intervenus en Mauritanie et au niveau des pays voisins (Tunisie, Algérie, Egypte) en signe de protestation contre la précarité et le mal de vivre, seront au menu des débats. Toutefois, cette actualité sera abordée avec beaucoup de réserve dans une ville qui vient de perdre l’un de ses fils en l’occurrence Yacoub Ould Dahoud qui s’est immolé le lundi 17 janvier 2011 pour protester contre ce qu’il qualifie de fiasco total de la gestion des affaires du pays. Les ministres devraient s’attendre également à de nombreuses interpellations de la part des populations qui ne manqueront pas l’occasion de poser des questions liées à la détérioration de leurs conditions de vie, des questions liées à des litiges fonciers, des problèmes d’états civil….
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Nouadhibou : le wali provoque l'ire des représentants syndicaux en présence de la ministre de l’emploi.




Mme Maty Mint Hamady, ministre de la fonction publique et de la modernisation de l'administration a effectué une visite de travai...l à Nouadhibou à la tête d'une délégation de son ministère, le jeudi 20 Janvier 2011.

Lors de cette visite la ministre a eu des réunions de travail au cours desquelles elle a eu à rencontrer les représentants des différentes centrales syndicales et s’informer des problèmes des travailleurs , réfléchir aux voies et moyens d’insertion des jeunes diplômés au monde du travail et suivre l'activité des directions et services régionaux relevant de son département à la wilaya , dans le cadre de la mise en oeuvre des instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

La ministre a ajouté au cours de ces rencontres que le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait donné des instructions à chaque ministre de résoudre tous les problèmes soulevés par les représentants des travailleurs.

Le gouverneur de la wilaya de Nouadhibou Prenant la parole à cette rencontre de Nouadhibou a vivement attaqué les représentants syndicaux présents et a dit qu'ils sont ignorants et ne connaissent pas leurs droits en tant que représentants des travailleurs, avant d’ajouter dans la même foulée que les syndicalistes volent avec l’administration. Cette intervention du gouverneur a soulevé l'ire des représentants syndicaux qui ont failli se retirer de la réunion.

Selon certains résidents de la ville de Nouadhibou ces déclarations du premier responsable de la wilaya pourraient nuire considérablement au camp de la majorité et faire basculer les citoyens de la cité économique contre le programme présidentiel du président Mohamed Ould Abdel Aziz, à cause des maladresses à répétition du wali, qui portent atteinte au climat social et à la stabilité du climat social à Nouadhibou.

Oumtounsy

dimanche 23 janvier 2011

Une femme accouche d’un triplé à Kaédi.




Une femme originaire de Kaédi a accouché mercredi dernier, à la maternité du centre hospitalier de la capitale du Gorgol, d'un triplé de sexe masculin. Jointe par l'AMI dimanche matin, Mme Fatimata Bâ, sage-femme à la maternité a indiqué que les trois bébés se portaient bien et sont en bonne santé.

Elle a rappelé qu'au cours du mois de décembre dernier une autre femme avait mis au monde de triplés. Elle a signalé avoir suivi, pour la première fois, une femme ayant accouché d'un triplé , il ya de cela cinq ans.

Mme Bâ a noté rencontrer, de temps en temps au Gorgol, des femmes qui accouchent de triplés et pas davantage.


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Source :
ANI (Mauritanie)

L’IDEN de Boghé œuvre pour l’amélioration du taux de réussite au prochain concours d’entrée en 6ème.




Mohamedou O Mohameda, Inspecteur Départemental de l’Education Nationale de Boghé est entrain de renouer avec une pratique délaissée ces dernières années dans le secteur de l’éducation nationale. Il s’agit des "Journées Pédagogiques" dédiées au renforcement des capacités des enseignants.

C’est dans ce cadre qu’un atelier portant sur le thème : « Pratique de la classe en APC » s’est ouvert à l’école I de Boghé Escale, le Vendredi 21 janvier au profit des maîtres des classes de sixième année du fondamentale. Les modules de formation de cet atelier organisé avec l’appui de la World Vision s’articulent autour des sous thèmes suivant :

"les Savoirs, les Savoirs faire, la Compétence, la Remédiation, les Compétences de Base, L’OTI, les Critères d’évaluation, l’Intégration, une Situation problème, la Grille de correction, la Préparation, la Présentation des Leçons Modèles et L'évaluation.

Bref, tous les outils pédagogiques pouvant aider les instituteurs tenants les classes préparatoires à faire face aux défis qui sont les leurs. Deux inspecteurs assistés d’un conseiller pédagogique à l’Inspection départementale de Boghé, en la personne de Alghassoum Macina sont chargés de dispenser les modules de cette formation.

Dans les salles, on note un engouement des maîtres pour cet atelier de formation. Dans une région où le taux de réussite aux concours d’entrée en sixième a été des plus bas l’an passé, l’organisation d’une telle session de formation intervient à point nommé. Ainsi, pour prévenir d’éventuelles surprises durant le prochain concours, l’IDEN a été bien inspiré en initiant cette session de formation. La voie est alors tracée. Courage monsieur l’inspecteur !

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna

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Source :
Thièrno Souleymane

samedi 22 janvier 2011

Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur le Kobi 1.





Le Hakem de Boghé, M. Ahmedna Ould Mohamed Lemine a ouvert jeudi en début de matinée, à la Maison des associations, un séminaire de formation des facilitateurs sur le Kobi 1 organisé par l’ONG internationale Tostan dans le cadre de l’exécution de son nouveau programme intitulé : « Renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision ».

Ce module qui porte sur la démocratie, les droits de l’Homme et le processus de résolution des problèmes, cible les 30 facilitateurs sélectionnés à l’issue de l’étude du milieu effectué en décembre dernier dans les trois zones d’intervention du programme.

Ils viennent de Derissa, Azlatt, El Goss, Dar Naïm, Talia, El Mechrou, Bou Fkerine, Chlekh Lehmir, Male et Sangrava (Zone Aleg/Maghta Lahjar), Boghé Dow, Boghé Escale, Bakaw, Ganki Djeri, Houdallaye, Ngorel, Dar Salam Wodabé, Wouro Ali, Thiélaw, Donaye (Zone Boghé), Dioudé Walo, Wendou Edy, Madina Bababé, Winding, Féralla, Haïmdatt, Aéré Golléré, Niabina, Thila, Séno Kuna (Zone Bababé/Mbagne).

Les 4 superviseurs : Aldiouma Ndiaye (Boghé), Abdoulaye Bâ (Bababé/Mbagne), Ahmed Ould Cheikh Abdallahi (Aleg/Maghta Lahjar) et Sall Saïdou (appui au développement communautaire) prennent également part à la présente session ainsi que les ONG partenaires : LEXDEF et New Vision, représentés respectivement par MM. Mohamed Ould Neda et Souleymane Amadou Diop.

Dans l’allocution de bienvenue qu’il a prononcée à cette occasion, le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, a d’abord précisé que « ce séminaire de formation a été initié pour renforcer les capacités des facilitateurs sur les techniques de facilitation et d’enseignement et de leur faire approprier du contenu du Kobi 1, du livret du centre et du tableau de bord ».

Il a ensuite rappelé que « ce projet s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre du plan national d’abandon de l’excision en Mauritanie qui préconise la mise en œuvre d’un programme communautaire dans la Wilaya du Brakna pour promouvoir l’abandon collectif des pratiques néfastes ».

Tour à tour, le coordinateur de la cellule de suivi et planification, le président de la Rabita des Ulémas du Brakna, le responsable régional des statistiques, le chef de la station régionale de Radio Mauritanie et le représentant de l’ONG LEXDEF (Ligue des experts défenseurs des droits des enfants) ont magnifié le programme exécuté entre 2007 et 2010 par Tostan, ce qui lui a valu son renouvellement par le MASEF à la fin de l’année écoulée.

Ils ont ensuite invité les facilitateurs à faire preuve de sérieux et d’abnégation « car ils sont les piliers fondamentaux de la réussite du projet qui doit se poursuivre même après le départ du partenaire ».

Quant au Hakem de la mouqata’a de Boghé, il a d’abord souhaité la bienvenue aux participants issus des autres départements avant de mettre l’accent sur l’impérieuse nécessité « de rompre avec cette mentalité qui consiste à considérer les ateliers comme de simples passe-temps » et d’inviter les facilitateurs « à tirer le maximum de profit de la présente session pour servir de relais aux communautés qu’ils sont censés représenter ». Il a enfin appelé les formateurs « à faire une évaluation objective qui privilégierait la qualité sur la quantité ».

Durant 15 jours, les participants seront formés par deux experts rompus aux techniques de facilitation, MM. Youssouf Saïdou Athié (en Arabe) et Mamadou Amadou Diallo (en Pulaar) sur des thèmes tels que la démocratie, les droits humains (droits à la santé, à l’éducation, à un environnement sain, à la nationalité etc.) et le processus de résolution des problèmes (identification du problème, choix de la solution, sa planification, son exécution et son évaluation).

« Ces thèmes constituent le socle sur lequel repose le programme de Tostan car la quasi-totalité des problèmes ont pour origine le non respect d’un droit », explique M. Diallo.

Dia Abdoulaye
Professeur, correspondant de Nouakchott Info au Brakna
Tel (222) 46 48 64 39
(222) 22 68 64 39


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Dia Abdoulaye

Guidimagha : Le DREN fait régner l’ordre et la discipline.




Imbu d’une saine culture de citoyenneté sur fond de loyauté et de transparence dans la gestion du dossier de l’Education régionale de la Wilaya de Guidimagha qui lui été confié, Salek ould Bilal de par son expérience richement acquise et de sa collaboration franche avec son staff, fait la fierté de tous ceux qui oeuvrent pour l’assainissement et le redressement de notre système éducatif.

Courtois, modeste, la tête entre les épaules, Salek agit dans l’équité et la transparence en redresseur des errements, qui coupe ainsi les amarres d’avec les affres de l’insubordination et du laisse aller qui ont longtemps gangrené le milieu scolaire :

en mettent un terme sur les absences avérées non justifiées, fruit de laxisme révolu d’antan, par des mesures disciplinaires de suspension de salaires, le personnel enseignant en situation irrégulière, victimes de la justice de leur injustice, crient au scandale mais « le chien aboie, la caravane passe ».

Pour rappel et information, plus de 80 enseignants et professeurs confondus qui étaient en abandon de poste ont été affectés par ces mesures disciplinaires ce qui ne manquera de susciter un tollé dans le cercle des réfractaires du changement constructif tous azimut.

L’Education est l’affaire de tous : la discipline, la ponctualité, la régularité, le sérieux et la rigueur dans l’exercice des devoirs qui nous incombent doivent être pour nous des principes sacro-saints.

La DREN de Guidimagha se porte bien en ce sens qu’elle s’investit pleinement pour la bonne marche de notre Education nationale et cela dans la justice et la transparence.

Mbaye Demba Yero


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Mbaye Demba Yero

Urgent : Mort d’un prisonnier à Sélibaby.




La communauté malienne installée à Sélibaby est en deuil depuis ce matin suite au décès de l’un de ses membres. Originaire de Kayes (capitale de la première région du Mali), Moussa Traoré est mort ce vendredi, 21/01/2011 aux environs de neuf heures à l’hôpital régionale de Sélibaby.

Accusé de vente de drogue, ce jeune malien est allé en prison il y a deux ans. Selon un élément de la garde de la prison civile de Sélibaby, il souffrait d’hémorroïde et après plusieurs consultations, il a fini par refuser de s’alimenter.

Les conditions d’incarcération au niveau de la prison civile de Sélibaby ont été durcies lorsque des prisonniers avaient tenté de s’évader en fin Ramadan passé. Parmi ce groupe figurait ce malien dont la mort suscite beaucoup d’interrogations chez les maliens installés à Sélibaby qui ont assisté à son enterrement au cimetière de Bambaradougou.

Si la présence de l’association des maliens à Sélibaby, de l’A M D H et de bonne volonté a été remarquée lors de l’enterrement, l’absence du personnel de la justice, de l’administration et de forces de l’ordre a été également constatée de tous. L’iman de la Mosquée de Bambaradougou a prié sur le corps de Moussa Traoré qui était jugé pour cinq ans de prison sans que sa famille ne le sache.

Pour mémoire, c’est le deuxième prisonnier à mourir à Sélibaby sans qu’une autopsie ne soit faite.

Enfin il faut noter que si les autorités et les responsables de l’administration pénitentiaire craignaient la situation des locaux de la prison pour obtenir le changement de son emplacement, il y a lieux de déplorer les mauvaises conditions d’hygiène, de santé, le manque d'alimentation et les risques d’infections au niveau de cette maison d’arrêt. Choses que les deux missions effectuées par la Commission Nationale des Droits de l’Homme ont pu constater au cours de sa visite à la prison civile en juillet 2008 et Mars 2010.

En attendant que lumière soit faite sur la situation de la prison de Sélibaby, il y a lieu de signaler que les risques pour ces personnes sont nombreux et liés à plusieurs facteurs.

Signé : Ba Amadou Bocar
Coordinateur A M D H au Guidimakha.




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Amadou Bocar ba Ba