lundi 24 janvier 2011

Tagant/ Le ministre de l’intérieur et celui du développement rural en visite à Tidjikja




Le ministre de l’intérieur M. Mohamed Ould Boylil et celui du développement rural M. Brahim Ould M’Barreck Ould Mohamed El Moctar sont attendus à Tidjikja, mardi 25 janvier 2011, pour le lancement de la campagne « opération solidarité 2011 ».
Le Tagant qui compte parmi les régions du pays où le taux de pauvreté est très élevé se voit attribuer 13 boutiques témoins dont 4 à Tidjikja et une boutique pour chacune des 9 chefs lieux des communes (Lahsera, Tensiqh, B.B Amer, El Wahat, N’Beika, Moudjéria, Soudoud, Lakhcheb et Tichitt).
A Tidjikja, les ministres animeront un meeting populaire pour expliquer aux populations le but visé par les pouvoirs publics à travers « l’opération Solidarité 2011 ». Ils mettront l’accent sur le mode de fonctionnement des boutiques témoins, sur l’approvisionnement (quantité permise) et le prix fixé pour chaque produit. Ils aborderont également des questions d’actualités comme celles liées au lancement de la campagne nationale de la réforme de l’état civil, des questions sécuritaires, la campagne agricole 2010-2011 etc.
Nos deux ministres auront également la lourde tâche de commenter les derniers développements de l’actualité nationale et internationale. Les suicides en série intervenus en Mauritanie et au niveau des pays voisins (Tunisie, Algérie, Egypte) en signe de protestation contre la précarité et le mal de vivre, seront au menu des débats. Toutefois, cette actualité sera abordée avec beaucoup de réserve dans une ville qui vient de perdre l’un de ses fils en l’occurrence Yacoub Ould Dahoud qui s’est immolé le lundi 17 janvier 2011 pour protester contre ce qu’il qualifie de fiasco total de la gestion des affaires du pays. Les ministres devraient s’attendre également à de nombreuses interpellations de la part des populations qui ne manqueront pas l’occasion de poser des questions liées à la détérioration de leurs conditions de vie, des questions liées à des litiges fonciers, des problèmes d’états civil….
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Nouadhibou : le wali provoque l'ire des représentants syndicaux en présence de la ministre de l’emploi.




Mme Maty Mint Hamady, ministre de la fonction publique et de la modernisation de l'administration a effectué une visite de travai...l à Nouadhibou à la tête d'une délégation de son ministère, le jeudi 20 Janvier 2011.

Lors de cette visite la ministre a eu des réunions de travail au cours desquelles elle a eu à rencontrer les représentants des différentes centrales syndicales et s’informer des problèmes des travailleurs , réfléchir aux voies et moyens d’insertion des jeunes diplômés au monde du travail et suivre l'activité des directions et services régionaux relevant de son département à la wilaya , dans le cadre de la mise en oeuvre des instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

La ministre a ajouté au cours de ces rencontres que le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait donné des instructions à chaque ministre de résoudre tous les problèmes soulevés par les représentants des travailleurs.

Le gouverneur de la wilaya de Nouadhibou Prenant la parole à cette rencontre de Nouadhibou a vivement attaqué les représentants syndicaux présents et a dit qu'ils sont ignorants et ne connaissent pas leurs droits en tant que représentants des travailleurs, avant d’ajouter dans la même foulée que les syndicalistes volent avec l’administration. Cette intervention du gouverneur a soulevé l'ire des représentants syndicaux qui ont failli se retirer de la réunion.

Selon certains résidents de la ville de Nouadhibou ces déclarations du premier responsable de la wilaya pourraient nuire considérablement au camp de la majorité et faire basculer les citoyens de la cité économique contre le programme présidentiel du président Mohamed Ould Abdel Aziz, à cause des maladresses à répétition du wali, qui portent atteinte au climat social et à la stabilité du climat social à Nouadhibou.

Oumtounsy

dimanche 23 janvier 2011

Une femme accouche d’un triplé à Kaédi.




Une femme originaire de Kaédi a accouché mercredi dernier, à la maternité du centre hospitalier de la capitale du Gorgol, d'un triplé de sexe masculin. Jointe par l'AMI dimanche matin, Mme Fatimata Bâ, sage-femme à la maternité a indiqué que les trois bébés se portaient bien et sont en bonne santé.

Elle a rappelé qu'au cours du mois de décembre dernier une autre femme avait mis au monde de triplés. Elle a signalé avoir suivi, pour la première fois, une femme ayant accouché d'un triplé , il ya de cela cinq ans.

Mme Bâ a noté rencontrer, de temps en temps au Gorgol, des femmes qui accouchent de triplés et pas davantage.


www.cridem.org


Source :
ANI (Mauritanie)

L’IDEN de Boghé œuvre pour l’amélioration du taux de réussite au prochain concours d’entrée en 6ème.




Mohamedou O Mohameda, Inspecteur Départemental de l’Education Nationale de Boghé est entrain de renouer avec une pratique délaissée ces dernières années dans le secteur de l’éducation nationale. Il s’agit des "Journées Pédagogiques" dédiées au renforcement des capacités des enseignants.

C’est dans ce cadre qu’un atelier portant sur le thème : « Pratique de la classe en APC » s’est ouvert à l’école I de Boghé Escale, le Vendredi 21 janvier au profit des maîtres des classes de sixième année du fondamentale. Les modules de formation de cet atelier organisé avec l’appui de la World Vision s’articulent autour des sous thèmes suivant :

"les Savoirs, les Savoirs faire, la Compétence, la Remédiation, les Compétences de Base, L’OTI, les Critères d’évaluation, l’Intégration, une Situation problème, la Grille de correction, la Préparation, la Présentation des Leçons Modèles et L'évaluation.

Bref, tous les outils pédagogiques pouvant aider les instituteurs tenants les classes préparatoires à faire face aux défis qui sont les leurs. Deux inspecteurs assistés d’un conseiller pédagogique à l’Inspection départementale de Boghé, en la personne de Alghassoum Macina sont chargés de dispenser les modules de cette formation.

Dans les salles, on note un engouement des maîtres pour cet atelier de formation. Dans une région où le taux de réussite aux concours d’entrée en sixième a été des plus bas l’an passé, l’organisation d’une telle session de formation intervient à point nommé. Ainsi, pour prévenir d’éventuelles surprises durant le prochain concours, l’IDEN a été bien inspiré en initiant cette session de formation. La voie est alors tracée. Courage monsieur l’inspecteur !

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna

www.cridem.org


Source :
Thièrno Souleymane

samedi 22 janvier 2011

Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur le Kobi 1.





Le Hakem de Boghé, M. Ahmedna Ould Mohamed Lemine a ouvert jeudi en début de matinée, à la Maison des associations, un séminaire de formation des facilitateurs sur le Kobi 1 organisé par l’ONG internationale Tostan dans le cadre de l’exécution de son nouveau programme intitulé : « Renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision ».

Ce module qui porte sur la démocratie, les droits de l’Homme et le processus de résolution des problèmes, cible les 30 facilitateurs sélectionnés à l’issue de l’étude du milieu effectué en décembre dernier dans les trois zones d’intervention du programme.

Ils viennent de Derissa, Azlatt, El Goss, Dar Naïm, Talia, El Mechrou, Bou Fkerine, Chlekh Lehmir, Male et Sangrava (Zone Aleg/Maghta Lahjar), Boghé Dow, Boghé Escale, Bakaw, Ganki Djeri, Houdallaye, Ngorel, Dar Salam Wodabé, Wouro Ali, Thiélaw, Donaye (Zone Boghé), Dioudé Walo, Wendou Edy, Madina Bababé, Winding, Féralla, Haïmdatt, Aéré Golléré, Niabina, Thila, Séno Kuna (Zone Bababé/Mbagne).

Les 4 superviseurs : Aldiouma Ndiaye (Boghé), Abdoulaye Bâ (Bababé/Mbagne), Ahmed Ould Cheikh Abdallahi (Aleg/Maghta Lahjar) et Sall Saïdou (appui au développement communautaire) prennent également part à la présente session ainsi que les ONG partenaires : LEXDEF et New Vision, représentés respectivement par MM. Mohamed Ould Neda et Souleymane Amadou Diop.

Dans l’allocution de bienvenue qu’il a prononcée à cette occasion, le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, a d’abord précisé que « ce séminaire de formation a été initié pour renforcer les capacités des facilitateurs sur les techniques de facilitation et d’enseignement et de leur faire approprier du contenu du Kobi 1, du livret du centre et du tableau de bord ».

Il a ensuite rappelé que « ce projet s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre du plan national d’abandon de l’excision en Mauritanie qui préconise la mise en œuvre d’un programme communautaire dans la Wilaya du Brakna pour promouvoir l’abandon collectif des pratiques néfastes ».

Tour à tour, le coordinateur de la cellule de suivi et planification, le président de la Rabita des Ulémas du Brakna, le responsable régional des statistiques, le chef de la station régionale de Radio Mauritanie et le représentant de l’ONG LEXDEF (Ligue des experts défenseurs des droits des enfants) ont magnifié le programme exécuté entre 2007 et 2010 par Tostan, ce qui lui a valu son renouvellement par le MASEF à la fin de l’année écoulée.

Ils ont ensuite invité les facilitateurs à faire preuve de sérieux et d’abnégation « car ils sont les piliers fondamentaux de la réussite du projet qui doit se poursuivre même après le départ du partenaire ».

Quant au Hakem de la mouqata’a de Boghé, il a d’abord souhaité la bienvenue aux participants issus des autres départements avant de mettre l’accent sur l’impérieuse nécessité « de rompre avec cette mentalité qui consiste à considérer les ateliers comme de simples passe-temps » et d’inviter les facilitateurs « à tirer le maximum de profit de la présente session pour servir de relais aux communautés qu’ils sont censés représenter ». Il a enfin appelé les formateurs « à faire une évaluation objective qui privilégierait la qualité sur la quantité ».

Durant 15 jours, les participants seront formés par deux experts rompus aux techniques de facilitation, MM. Youssouf Saïdou Athié (en Arabe) et Mamadou Amadou Diallo (en Pulaar) sur des thèmes tels que la démocratie, les droits humains (droits à la santé, à l’éducation, à un environnement sain, à la nationalité etc.) et le processus de résolution des problèmes (identification du problème, choix de la solution, sa planification, son exécution et son évaluation).

« Ces thèmes constituent le socle sur lequel repose le programme de Tostan car la quasi-totalité des problèmes ont pour origine le non respect d’un droit », explique M. Diallo.

Dia Abdoulaye
Professeur, correspondant de Nouakchott Info au Brakna
Tel (222) 46 48 64 39
(222) 22 68 64 39


www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

Guidimagha : Le DREN fait régner l’ordre et la discipline.




Imbu d’une saine culture de citoyenneté sur fond de loyauté et de transparence dans la gestion du dossier de l’Education régionale de la Wilaya de Guidimagha qui lui été confié, Salek ould Bilal de par son expérience richement acquise et de sa collaboration franche avec son staff, fait la fierté de tous ceux qui oeuvrent pour l’assainissement et le redressement de notre système éducatif.

Courtois, modeste, la tête entre les épaules, Salek agit dans l’équité et la transparence en redresseur des errements, qui coupe ainsi les amarres d’avec les affres de l’insubordination et du laisse aller qui ont longtemps gangrené le milieu scolaire :

en mettent un terme sur les absences avérées non justifiées, fruit de laxisme révolu d’antan, par des mesures disciplinaires de suspension de salaires, le personnel enseignant en situation irrégulière, victimes de la justice de leur injustice, crient au scandale mais « le chien aboie, la caravane passe ».

Pour rappel et information, plus de 80 enseignants et professeurs confondus qui étaient en abandon de poste ont été affectés par ces mesures disciplinaires ce qui ne manquera de susciter un tollé dans le cercle des réfractaires du changement constructif tous azimut.

L’Education est l’affaire de tous : la discipline, la ponctualité, la régularité, le sérieux et la rigueur dans l’exercice des devoirs qui nous incombent doivent être pour nous des principes sacro-saints.

La DREN de Guidimagha se porte bien en ce sens qu’elle s’investit pleinement pour la bonne marche de notre Education nationale et cela dans la justice et la transparence.

Mbaye Demba Yero


www.cridem.org


Source :
Mbaye Demba Yero

Urgent : Mort d’un prisonnier à Sélibaby.




La communauté malienne installée à Sélibaby est en deuil depuis ce matin suite au décès de l’un de ses membres. Originaire de Kayes (capitale de la première région du Mali), Moussa Traoré est mort ce vendredi, 21/01/2011 aux environs de neuf heures à l’hôpital régionale de Sélibaby.

Accusé de vente de drogue, ce jeune malien est allé en prison il y a deux ans. Selon un élément de la garde de la prison civile de Sélibaby, il souffrait d’hémorroïde et après plusieurs consultations, il a fini par refuser de s’alimenter.

Les conditions d’incarcération au niveau de la prison civile de Sélibaby ont été durcies lorsque des prisonniers avaient tenté de s’évader en fin Ramadan passé. Parmi ce groupe figurait ce malien dont la mort suscite beaucoup d’interrogations chez les maliens installés à Sélibaby qui ont assisté à son enterrement au cimetière de Bambaradougou.

Si la présence de l’association des maliens à Sélibaby, de l’A M D H et de bonne volonté a été remarquée lors de l’enterrement, l’absence du personnel de la justice, de l’administration et de forces de l’ordre a été également constatée de tous. L’iman de la Mosquée de Bambaradougou a prié sur le corps de Moussa Traoré qui était jugé pour cinq ans de prison sans que sa famille ne le sache.

Pour mémoire, c’est le deuxième prisonnier à mourir à Sélibaby sans qu’une autopsie ne soit faite.

Enfin il faut noter que si les autorités et les responsables de l’administration pénitentiaire craignaient la situation des locaux de la prison pour obtenir le changement de son emplacement, il y a lieux de déplorer les mauvaises conditions d’hygiène, de santé, le manque d'alimentation et les risques d’infections au niveau de cette maison d’arrêt. Choses que les deux missions effectuées par la Commission Nationale des Droits de l’Homme ont pu constater au cours de sa visite à la prison civile en juillet 2008 et Mars 2010.

En attendant que lumière soit faite sur la situation de la prison de Sélibaby, il y a lieu de signaler que les risques pour ces personnes sont nombreux et liés à plusieurs facteurs.

Signé : Ba Amadou Bocar
Coordinateur A M D H au Guidimakha.




www.cridem.org


Source :
Amadou Bocar ba Ba

vendredi 21 janvier 2011

Le Dren du guidimakha agressé par un enseignant




Depuis le début de cette année scolaire le Dren du guidimakha ne cesse de subir des agressions verbales parfois même physiques. Ce mécontentement généralisé se caractérise par la mauvaise gestion du personnel et des suspensions de salaire d’enseignants alors que ces derniers sont sur leur lieu de travail

Ces « erreurs » répétées ne sont rien d’autre que le signe de l’incompétence. Mais certains enseignants interprètent ces actions arbitraires comme un signe du racisme persistant ; si non pourquoi suspendre les présents et oublier les absents c’est vraiment louche.

C’est pourquoi la semaine dernière un enseignant a insulté publiquement le Dren l’accusant de racisme et de corruption. UN autre l’a insulté par téléphone ; le Dren se contenter de présenter des excuses aux ayants droits.

Aussi tout le monde est unanime pour constater que le Dren est faible et qu’il n’arrive pas à gérer l’enseignement au guidimakha et qu’il risque même sa vie si cette situation perdure.

SS.

www.cridem.org

Nouadhibou : la police arrête un candidat à la présidence du crédit de pêche suite à la publication d’un tract menaçant de recourir à la violence




Le correspondant de Sahara média dans la ville de Nouadhibou indique que la police a arrêté Mohamed El Mamy Ould Abeidy, candidat à la présidence du crédit maritime, suite à la publication d’un tract portant le titre « avertissement », distribué dans la nuit et dont les auteurs menacent d’user de violence pour empêcher Sidi Mohamed Ould Bleila dépêché par la BCM pour superviser cette élection.

Les services de sécurité ont accusé Ould Abeidy d’être responsable de la publication de ce tract, en se basant sur son refus, annoncé auparavant aux autorités locales, de voir Ould Bleila superviser l’opération de vote puisque, selon lui, il soutient la candidature de Dida Mint Izidbih, elle aussi candidate à la présidence du bureau.

La Banque centrale de Mauritanie avait confié à Sidi Mohamed Ould Bleila la mission de gérer temporairement le bureau du crédit maritime, après la découverte, il y a quelques années, d’un détournement de fonds au niveau de cette institution. A la fin de sa mission Ould Bleila avait repris son travail au niveau de la BCM.

Le correspondant de Sahara média dans la capitale économique a indiqué que les forces de sécurité se sont déployées, depuis le matin, autour du lieu où doit se dérouler le vote pour élire un nouveau président du bureau du crédit maritime à Nouadhibou.
Saharamédias

Kaédi : ACORD appuie le développement local




Les locaux de l’ong ACORD à Kaédi, ont abrité un atelier de restitution des activités de vulgarisation du code pastoral dans les communes de Kaédi, Diowol et Néré Walo. La réalisation des activités de sensibilisation et de vulgarisation de la loi 200-044 portant sur le code pastoral et son décret d’application no 200-024 dans les trois communes, constitue un des aspects du programme « Moyens d’Existence Durable » qui s’inscrit dans le cadre du projet « Réduction de la Pauvreté en Mauritanie » cofinancé par AECID et Inter mon Oxfam (phase 1-2007-2010), a indiqué M. Sy Aliou, coordinateur de l’ong ACORD, en charge de l’exécution du projet.

Plusieurs activités de sensibilisation ont eu lieu dans les chefs-lieux des communes bénéficiaires et ont profité à près de 1 300 bénéficiaires directs, essentiellement des éleveurs et des agriculteurs. Il s’agissait de vulgariser l’objectif du code pastoral, ses principes, la gestion administrative de l’espace pastoral, particulièrement la gestion des conflits pastoraux récurrents entre éleveurs et agriculteurs dans les communes cibles. Cette vision, a poursuivi M. Sy, adhère parfaitement avec les préoccupations des pouvoirs publics qui déploient d’importants efforts dans la vulgarisation du code pastoral au Gorgol, wilaya agropastoral par excellence et qui reçoit de nombreux troupeaux de bétail transhumants pendant la période de soudure. L’un des objectifs fondamentaux du programme RPM est de promouvoir une réflexion régulière sur ledit code entre les acteurs concernés, à savoir : les agriculteurs, les éleveurs, les élus locaux, la société civile, en vue de prévenir les conflits et de leur rechercher les solutions les plus appropriées quand ils surviennent. Favoriser les rencontres des acteurs concernés, élargir les zones de vulgarisation du code pastoral, démultiplier les activités de vulgarisation, traduire le code dans les différentes langues nationales pour une meilleure appropriation des textes et faire le point sur la vente des terres agricoles à des compagnies étrangères privées constituent les principaux axes du programme mis en œuvre dans la première phase qui visait également le renforcement de la production agricole, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Le coordinateur d’ACORD a indiqué que la seconde phase (2011-2015) couvrira d’autres localités de ces communes et que son organisation en collaboration avec ses partenaires (bailleurs de fonds, administration, élus, personnes ressources), diversifiera ses activités par l’introduction d’autres activités dont les cultures sous pluie(Diéri) et de décrue (Walo), la protection des cultures, l’aviculture et l’élevage de petits ruminants. M. El Bouh O. Vadel, wali mouçaid chargé des affaires économiques et sociales, s’est félicité de la conduite du programme RPM et a émis le souhait de voir les recommandations issues de l’atelier permettre d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires. L’atelier de restitution de la première phase s’est déroulée en présence du hakem de Kaédi, des maires des communes de Kaédi, Djéol et Néré Walo.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

jeudi 20 janvier 2011

Zouerate : Des hommes d’affaires prennent d’assaut les espaces publics.




Profitant de l’absence du Wali du Tiris Zemmour et du Maire de Zouerate certains hommes d’affaires sans scrupule n’ont pas hésité à prendre d’assaut le peu espace public encore existant pour y construire des boutiques ou des maisons à une vitesse de croisière.

Le phénomène des Gazra (Occupation illégale de terrains) prend à Zouerate une nouvelle forme. Des hommes souvent très influents s’acharnent contre les parkings, les parvis des édifices publics, les rues et ruelles de la ville pour les réduire considérablement au détriment de l’intérêt général.

Dans certaines écoles, les élèves arrivent à écouter à défaut de pouvoir le suivre, leur feuilleton préféré à travers les fenêtres de leur classe ou s’inviter à une scène de ménage chez leur voisin directe car des maisons sont collées à l’école ou entre l’école et la rue sans espace de séparation. C’est incroyable mais vrai !

Ainsi plusieurs petits appartements bizarres ont été construits devant l’école 6, des maisons se collent à l’école 4 ; cette même école a failli de peu perdre, en septembre 2010, une grande partie de son espace. Une grogne des parents d’élèves et l’intervention du Wali avaient empêché la construction dans un espace réservé à l’école de plusieurs boutiques.

Cette fois, c’est au tour de la principale voie de la ville d’être menacée, pour peut être donner place à une petite ruelle si rien n’est fait. Même si c’est depuis plusieurs années que cette voie est grignotée par l’avancée des murs de béton, ce phénomène prend de l’ampleur ces derniers jours avec la construction de nouveaux appartements et boutiques près du carrefour de l’hôpital régional.

L’avancée des boutiques de plusieurs mètres à travers la construction de vérandas fait désormais parti du triste décor face aux regards impuissants des habitants sur fond d’injustice parce qu' une grande partie des citoyens ne dispose pas de terrains lotis au moment ou d’autres occupent allégrement des espaces publics.

www.cridem.org


Source :
Abdallahi dieng Ould Cheikh

mercredi 19 janvier 2011

Trarza : démarrage de la campagne de commercialisation du ri


Le wali mouçaid chargé des affaires économiques de la wilaya du Trarza, M. Abdallahi Ould Sidi Mohamed a présidé mardi à Rosso une réunion de la commission régionale chargée de la campagne de commercialisation de la production de la saison agricole 2010-2011.
Il a été décidé au cours de cette réunion, à laquelle ont assisté MM. Moma Ould Hamahou Allah, conseiller du ministre du développement rural, Mohamed Ould Sbeyi, directeur commercial de la SONIMEX, Mohamedou Ould Khattry et des représentant des fédérations d'agriculteurs, l'ouverture d'une campagne de promotion de vente du riz , à travers un train de mesures.
A cet effet, la SONIMEX a mobilisé un milliard d'ouguiyas pour l'acquisition des récoltes des agriculteurs rizicoles dont 7 usines ont été chargées du décorticage.
Dans une déclaration à l'AMI,en marge de cette réunion, M. Baba Ould Lel, directeur du complexe agricole de décorticage de Rosso a indiqué que lesdites usines commençaient déjà à réceptionner la production, dont l'opération de commercialisation sera donnée demain, mercredi, a-t-il dit.
M. Baba a souligné également que les prix ont été fixés suivant la qualité des produits, variant entre 73 et 80 mille ouguiyas la tonne si la qualité oscille entre 50 et 55%. Au contraire, si le niveau de qualité se situe entre 55 et 300%, le prix sera alors de 80 à 40 mille la tonne.
Un montant de 87 mille ouguiyas pour la tonne a été arrêté pour les produits dont le taux est égal ou supérieur à 65%.
Selon M. Mohamed Salem Ould Alem, le directeur technique de la SONIMEX, la campagne agricole pour l'année actuelle a connu un bond typologique en raison des mesures prises par l'Etat telles que l'octroi du crédit agricole, des semences et des engrais ainsi que l'aménagement des superficie exploitables.
La société nationale de l'aménagement agricole et des travaux s'est chargée de l'aspect de mise en valeur des périmètres et de la récolte de la production en rendant disponibles les engins et équipements nécessaires.
Toujours selon Ould Alem " la récolte s'est déroulée dans d'excellentes conditions. La société a utilisé à cet effet 30 moissonneuses appuyées par 35 tracteurs pour le transport de la production des deux zones agricoles Est et Ouest.
Pour sa part, le délégué régional du ministère du développement rural M. Sy Baba a affirmé que la production a été très bonne au cours de la présente campagne, soulignant que 15 mille ha ont été cultivés en paddy avec oscillant entre 5,4 et 5,6 tonnes par ha ; " ce qui constitue un taux élevé " a-t-il conclu.

AMI

mardi 18 janvier 2011

Nouadhibou : La CGTM interjette en appel contre la décision de suspension des délégués des travailleurs de la Snim.




La Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) a interjeté en appel contre la décision d’urgence demandant de sursoir aux résultats de l’élection des délégués des travailleurs de la SNIM à Zouerate et à Nouadhibou, jusqu’à ce que cette question soit tranchée par le tribunal, suivant le verdict prononcé par le président de la chambre civile et sociale, Tah Ould Sidi Mohamed.

Ce recours en appel a été déposé hier lundi auprès de la chambre civile et sociale du tribunal d’appel de Nouadhibou par Bâ Thierno, coordinateur de la CGTM à Nouadhibou au nom de la centrale syndicale.

Et selon les sources de Sahara média, cette interjection en appel est de nature à suspendre la décision prise ultérieurement, en attendant que la chambre civile et sociale se prononce à nouveau sur cette affaire.

Les élections des délégués de la Snim s’étaient déroulées les 21 et 22 février 2010 simultanément à Nouadhibou et à Zouerate. La CGTM avait alors remporté la majorité des délégués dans les deux villes. A Zouerate, elle s’est adjugé 6 représentants sur 13, suivie par l’Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), avec 4 délégués, avant que l’un d’eux ne décide de rejoindre la CGTM. La CLTM a, elle obtenu 2 délégués alors que la Confédération nationale des travailleurs de Mauritanie (CNTM) n’a obtenu qu’un seul délégué.

Dans la ville de Nouadhibou, la CGTM a raflé 4 délégués sur un total de 10. L’UTM et la ULTM ont remporté chacune 2 délégués alors que la CLTM et la CNTM n’ont obtenu qu’un délégué chacune. Mais c’est résultats ont été contesté par trois confédération qui ont jugé qu’elles ont été entachées d’irrégularités et ont porté l’affaire devant la justice.



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Interview du Professeur Yahya O Saleck, Responsable syndical du SIPES à Boghé.




Suite à l’annonce du gouvernement en conseil des ministres de l’octroi d’une indemnité de 50. 000 Um au profit des enseignants affectés dans les lycées d’excellence, nous avons interrogé M. Yahya O/ Saleck, professeur de philosophie et diplômé et d’Anglais au Lycée de Boghé, où il sert depuis de nombreuses années, pour savoir ce qu’il pense, en tant militant syndical.

L’Eveil Hebdo : Le gouvernement vient d’octroyer une indemnité de 50.000 UM au profit des professeurs qui enseignent dans les lycées d’excellence. En tant que responsable syndical et professeur qu’en pensez-vous ?

Yahya O/ Saleck
: Merci à L’Eveil Hebdo pour l’importance qu’il accorde à l’enseignant. Je pense que toute augmentation salariale ou prime allouée aux enseignants est toujours une bonne chose. Et personne ne peut être contre.

Mais ce que tout le monde demande, c’est que les critères soient respectés dans le choix des professeurs des lycées d’excellence, loin des anciennes pratiques basées sur le népotisme, le tribalisme, etc.… Et, il faut dire que, cette politique de division entre les excellents, les moyens et les faibles, est dangereuse, à long terme, pour notre système éducatif.

Car, on risque de dépenser beaucoup de moyens matériels et techniques sur un enseignement sélectif, au détriment de l’enseignement des élèves moyens et faibles, et au risque de priver les élèves de niveaux moyens ou faibles de leurs professeurs préférés.

D’autre part, le choix des élèves devait prendre en considération ceux issus des milieux défavorisés, afin qu’ils puissent bénéficier de cet enseignement d’ «élite». Je reviens pour dire que l’enseignement des élèves de moyens et faibles niveaux est plus difficile que l’enseignement d’excellence.

C’est pour dire que, cette catégorie des professeurs mérite plus d’encouragement et de soutien de la part de nos gouvernants. Donc, moi, je ne vois pas qu’elle est la nécessité de cette discrimination, si elle n’est pas basée sur des critères clairs et raisonnables.

On peut se demander pourquoi ne pas opter pour un enseignement d’excellence pour tous, au lieu de se focaliser sur les forts et négliger les faibles pour un régime qui se dit régime des faibles ou des pauvres.

L’EH : Le lycée de Boghé est sans équipe d’encadrement depuis les ouvertures. Comment trouvez-vous cette situation que votre syndicat n’a pas dénoncée ?

YOS :
L’équipe d’encadrement est là. Si, jusqu’à présent, le lycée de Boghé n’a pas de directeur, ni de surveillants généraux, c’est dû tout simplement au laxisme et à la négligence qui ont toujours caractérisé le ministère de l’enseignement. Après la réduction drastique de la quasi-totalité des budgets de fonctionnement, le poste est devenu moins attirant, mais, c’est quand même trop. 4 mois sans directeur, c’est inacceptable ! Et le syndicat a pris note.

L’EH : Un mot sur les prochains états généraux de l’éducation ?

YOS :
Les résultats des états généraux de l’éducation sont connus d’avance. Le président avait dit, devant les élèves du lycée d’excellence, que le problème de l’enseignement, c’est les sciences humaines et qu’il faut baser cet enseignement sur les mathématiques, la physique, etc… C’est clair, vider l’enseignement de son âme, et l’élève de son identité culturelle et morale.

Alors que l’idéal, c’est la complémentarité et le mariage entre le scientifique et l’humain. « Sciences sans conscience, ce n’est que ruine de l’âme ». Il faut dire, en plus que les résultats des états généraux ne seront jamais respectés, s’ils sont contraires aux objectifs prédestinés par le président et son gouvernement.

Il est vrai que l’enseignement est une question qui préoccupe et concerne tout le monde, mais, au premier chef, les enseignants et les pédagogues, loin des politiciens et des idéologues. Je vous remercie.

Propos recueillis par Jules Diop
CP Brakna

www.cridem.org


Source :
L'Eveil Hebdo (Mauritanie)
|

Boghé : UPR soutient les femmes de N’diorol




Contexte : 1. Une doléance à l’encontre de Maame Négri:

La construction d’un marché est une doléance que les femmes de N’diorol avaient adressée à Feue Maama Négri lors de sa visite à N’diorol. Hélas le marché est réceptionné après sa mort. Que la terre de Boghé, lui soit légère, « A’ min ».

2. Niang Idrisse, opérateur politique de l’UPR et membre du conseil départemental : il est l’un des premiers à soutenir le mouvement rectificatif du 06 Aout, en créant avec les cadres de sa génération la coordination politique intercommunale regroupant les trois communes rurales de la Moughata de Boghé (Dar – El – Barka, Ould Birom et Dar – El – Avia)

Le Vendredi, 14 Janvier 2011 : c’est la date d’inauguration du « centre commercial Maama Négri ».)

C’est un centre commercial composé d’un Hangar en dur de 12/8m avec un petit mur, il est construit dans un terrain de 50/40m clôturé en grillage.

La participation :

Le Hakem, le chef de brigade et le commissaire de police ont répondu à l’invitation comme les dirigeants des instances politiques de la Moughata, tel que, Monsieur Wagne Abdoulaye Idrisse, Sarr Aliou, Ba Alassane, N’Gaidé Baaba, Diba Ibrahima, Ould Bélal, Lam Aliou, Macina Alkhassoum, Pape Moctar Guèye, Diallo Amadou.

Une forte délégation s’est mobilisée de Nouakchott pour accompagner Niang Idrisse. La délégation qui représentait la famille de Maama Négri est composée de Monsieur Sy N’djiby, N’diaye N’Djibril, Coumba Niang et plus de 10 autres sympathisants.

Les interventions :

Une minute de silence a succédée à la récitation des versets du Saint coran. Après les mots de bienvenu de la représentante du Maire absent pour des raisons médicales, les interventions des différents hommes politiques s’orientent vers le soutien continu au Président Mohamed O/ Abdel Aziz et aux leadeurs politiques locaux.

Les populations bénéficiaires ont remercié la famille Négri de les avoir permis d’avoir ce marché. Elles ont renouvelées leur adhésion à l’UPR et leur soutien sans faille à leur unique leadeur Monsieur Niang Idrisse. Le porte parole de la famille Maama Négri, Monsieur N’diaye Ndjibril a remercié les populations de N’diorol d’avoir donné le nom de Maama Négri à ce centre commercial pour immortaliser la vie et l’œuvre de la défunte.

Le Hakem a clôturé la cérémonie, en appelant aux populations de plus de travail et de solidarité entre les peuples.

hametn@yahoo.fr





www.cridem.org


Source :
Dvlptsudsud

lundi 17 janvier 2011

Lettre ouverte aux ELUS du Département de Maghama




Monsieur le sénateur,
Messieurs les députés,
Messieurs les maires de Maghama, Toulet, Wali et Sanghé,

L’objet de cette lettre ouverte est de vous interpeller publiquement sur deux problèmes importants qui engagent le développement de la Moughataa de Maghama pour lequel les populations vous ont élus : (i) les ouvrages hydrauliques du projet Maghama Décru et (ii) La digue Maghama-Fimbo.

Au nom de l’Association des Usagers du Walo que je préside, j’ai régulièrement alerté sans succès les autorités de Tutelle (cf la dernière correspondance jointe)

Concernant l’exécution des marchés par les entreprises EMOJOGCI (Ould JOULY) et AOZ (ZOGMAN), jugée calamiteuse, les travaux présentent des malfaçons notoires. Cette situation résulte d’une complaisance de la part du maître d’ouvrage, complaisance qui suscite beaucoup d’interrogations.

Concernant la digue Maghama/Fimbo, qui de l’avis de tous importante pour le désenclavement des communes de Maghama ; Toulel ; Wali et Sanghé, elle a connu des dégradations graves suite à l’hivernage passé.

Au jour d’aujourd’hui je n’ai enregistré aucune réaction de la part du Département du Développement Rural, suite à la correspondance du 30/12/2010 dont vous avez été ampliataire.

Messieurs les ELUS, vous pouvez poser le problème aux niveaux appropriés (Ministres, Parlements) et certainement obtenir des réponses là où nous enregistrons une totale indifférence de la part des autorités.

Messieurs les ELUS, vous avez le devoir de défendre les intérêts vitaux des populations qui vous ont apporté leurs suffrages.

Messieurs les ELUS, vous n’avez pas le droit de les décevoir ni de les trahir.

Messieurs les ELUS ; si rien n’est fait pour trouver des solutions aux problèmes exposés dans notre correspondance, les paysans ne pourrons plus à brève échéance cultiver leurs champs, ni subvenir à leurs besoins, et encore moins contribuer au développement de la Mauritanie.

Messieurs les ELUS c’est le moment d’assumer vos responsabilités en étant porteur des préoccupations de vos mandants, ne les DECEVEZ PAS !

BA Samba-Diom
Président de l’Association des Usagers du Walo
Contact : assuwalo@yahoo.fr





Bababé : Deux dealers arrêtés en possession de 7 Kg de chanvre Indien.



C’est dans la nuit du 12 janvier 2011 que l’agent de police Tall Moussa en service au poste de contrôle de Aéré Golléré, village situé à 7 kilomètres de la capitale départementale, sur l’axe routier reliant Kaédi à Boghé, a mis la main sur deux trafiquants qui avaient dissimulés leurs marchandises dans des bidons d’huile recyclé.

Abdoulaye Abou Sarr et Alassane Djol, deux jeunes de nationalité Mauritanienne âgés respectivement de 28 et 30 ans, avaient cru pouvoir tromper la vigilance des agents de sécurité compactant la drogue à l’intérieur des bidons avant de recouvrir dessus, une petite quantité de lait, selon une source sécuritaire qui a requis l’anonymat.

Malheureusement pour ces jeunes, leur plan a été déjoué par la vigilance du flic. Sa curiosité l’a amené finalement à découvrir que les récipients contenaient autre chose que le lait.

Cette fois-ci, les jeunes pris en flagrants délits n’ont par réussi à s’enfuir. Voilà, ce que les citoyens attendent de la police. Débusquer les malfrats et les mettre hors état de nuire. Les deux dealers sont en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Bababé en attendant leur déferrement devant le parquet.

Depuis quelques temps, rappelons le, la police et la gendarmerie redoublent de vigilance et multiplient les fouilles systématiques des passagers sur l’axe Sélibaby-Kaédi-Boghé à la recherche d’éventuels bandits, criminels ou voleurs.

Pour rappel, au mois de décembre 2010, les gendarmes du poste de contrôle de Bagodine -relevant du département de M’Bagne- avaient découvert dans le sac à dos d’un passager en provenance de Kaédi, une importante quantité de drogue. Mais le dealer qui sentait le roussi arriver a pris discrètement les poudres d’escampettes à l’insu des gendarmes.

Thièrno Souleymane
CP Brakna
www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Environnement/ Le Ministre délégué chargé de l’Environnement poursuit sa tournée dans le Hodh Charghi





Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'environnement et du développement durable M. Ba Housseinou Hamady qui poursuit sa tournée d'évaluation et de sensibilisation pour la saison 2010-2011sur les pare-feux et la protection des pâturages, est arrivé à Timbedra, en provenance de la commune de Mabrouk, une localité relevant de la moughataa de Djigueni. A Timbédra, il a tenu une réunion avec les agriculteurs, les éleveurs et les regroupements locaux opérant dans le domaine de la protection du couvert végétal.
M. Ba Housseinou a expliqué au cours de la réunion que sa visite entre dans le cadre des efforts visant à rapprocher les services publics des citoyens, en application des instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le ministre a évoqué, également, les fortes relations entre le développement durable et la protection de l'environnement, soulignant que les nouvelles orientations sont axées sur des méthodes participatives des populations à l'exécution de tout programme ayant des retombées positives directes sur les citoyens.
En réponse aux préoccupations exprimées par les intervenants, le ministre a indiqué que les problèmes, les observations et les préoccupations évoquées seront prises en considération et intégrées dans les futurs programmes du secteur pour assurer ainsi leur rentabilité sur les citoyens, appelant à la mise en place de projets générateurs de revenus, grâce à la culture des gommiers arabes, qui selon lui, constituaient une richesse immense pour le pays.
Dans son intervention, le maire de la commune de Mabrouk M. Mohamed Ould Chbih Ould Bahiya a loué l'initiative des pouvoirs publics visant à impliquer les populations locales aux programmes de protection du milieu naturel, appelant à prendre en compte l'avis des citoyens dans toutes les décisions portant sur le développement de leurs zones.
Plusieurs intervenants ont également exprimé leur satisfaction par rapport à la volonté de l'Etat de les faire participer au projet de protection du couvert végétal, demandant la recherche de solutions appropriées pour la protection des arbres contre les animaux.
Il faut souligner que les pare-feux programmés cette année sont de 1119 km pour les lignes aménagées mécaniquement et de 1160 km pour celles réalisées avec une méthode manuelle par la main d’œuvre locale. 525 km ont été déjà réalisés grâce au concours des populations locales et 1135 à l'aide de tracteurs.
Il convient de rappeler que la wilaya du Hodh Charghi a enregistré cette année 13 feux de brousse à Bassiknou, Amourj, Nema et Timberdra. Un nombre jugé faible, comparativement, aux feux de brousse enregistrés pour la même période l'an dernier qui se chiffrent à 38.
Par ailleurs, il est à noter que 375 comités villageois ont été vulgarisés aux fins de protéger le milieu naturel. 30 accords de participation ont été également signés avec les populations locales ayant bénéficié à 35 villages composés d'une moyenne de 850 familles rurales.
La délégation régionale chargée de la protection de l'environnement se charge de l'encadrement technique et du suivi. Elle a déjà injecté plus de 10 millions ouguiyas, de tracés traditionnels, sur autofinancement de l'Etat.

Visiblement satisfait des efforts déployés sur le terrain, le ministre n’en demeure pas moins prudent. Partout où il s’est rendu, il n’a pas manqué de rappeler aux populations que la préservation du couvert végétal est un devoir qui incombe à tous. Il est également revenu longuement sur les attitudes néfastes à proscrire avant d’en appeler à la surveillance accrue qui doit être celle des agents forestiers.
Seulement, il est utile de rappeler que pour rendre plus efficiente l’action qu’il entreprend pour la préservation des couverts végétaux du pays, le ministre doit en plus d’une large sensibilisation à l’intention des populations, renforcer les délégations régionales de l’environnement en mettant à leur disposition les moyens nécessaires leur permettant de mener à bien leur mission. L’exemple des délégations comme celle du Tagant dépourvue de l’essentiel sont malheureusement là pour rappeler cette triste réalité. On ne peut pas exiger d’une délégation sans véhicule ni locaux pour abriter ses bureaux, d’être performante en matière de préservation de l’environnement.

Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Adrar/Famine : Agacer les populations par des missions gouvernementales stériles !




Adrar/Famine : Agacer les populations par des missions gouvernementales stériles !

Depuis la fin novembre dernier, pas un jour ne passe sans qu’une mission (ministres, conseillers à la présidence, à la primature, secrétaires généraux, directeurs centraux et autres experts et techniciens de terrain) ne débarque à Atar et sillonne les Moughataas de la région. La dernière est celle qu’entreprend actuellement un conseiller du président de la République et un autre du Premier ministre. Le résultat est toujours le même : « Evaluer la situation !!! » alors que l’Observatoire de la Santé Alimentaire a déjà décrit (voir ci-dessous) avec clarté et éloquence cette situation.

Les populations se sentent agacées, voire insultées par des missions (5ministres,3 conseillers en moins d’un mois) dont le but n’est autre que miroiter à l’opinion publique « que le gouvernement se soucie des gens de l’Adrar » alors qu’en fait,il s’agit pour lui de masquer son incapacité à faire face à la famine qui ravage à petits feux, cheptel et personnes de ce pan du territoire national.

Note sur la situation alimentaire et nutritionnelle de l’Adrar

(Mois de Décembre 2010- Janvier 2011)

Ref : 002/2011 en date du 09/01/2011.



Les dernières informations collectées par la mission l’Observatoire de la Santé Alimentaire dans la Wilaya de l’Adrar montrent une dégradation très importante de la situation alimentaire des populations aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural.

Cette situation pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs suivants :

- L’atteinte du bétail par la maladie de la Vallée du Rift conjuguée à d’autres épizooties contagieuses telles que la pasteurellose, et quelques cas isolés de clavelée et de botulisme.

- L’épuisement des faibles stocks céréaliers paysans dans les zones de cultures pluviales et accès difficile aux produits alimentaires de base ;

- La faiblesse du pouvoir d’achat des populations et la rareté d’activités sources de revenus dans les ménages pauvres.

- Difficultés en approvisionnement en eau potable.

- Carence des régimes alimentaires et recours aux stratégies de résistance.

Cette dégradation de la situation touche toutes les couches enquêtées mais elle est plus marquée dans les zones pastorales. La moughataa d’Aoujeft (Meddah,N’Terguent et Maaden), la Moughataa de Chinguitty (Ain Savra) et la Moughataa d’Atar(Tawaz, Ain Ehel Taya et Choum) qui avaient bénéficié de bons pâturages et par conséquent d’une disponibilité importante en production animale (lait,viande) ont brusquement basculé dans l’insécurité alimentaire.

Ceci est du en particulier à l’abstinence observée par ces populations face aux productions animales (lait et viande) suite à l’apparition de l’épidemie de la Fièvre de la Vallée du Rift au niveau du bétail.

Ces populations rurales font face actuellement à l’épuisement total des faibles stocks céréaliers villageois issus de la dernière campagne agricole. Les denrées de première nécessité importées sont disponibles au niveau des marchés urbains mais les prix de certains produits sont excessivement élevés et par conséquent hors d’accès pour des ménages démunis.

La fragilité des foyers ruraux est soutenue par l’absence d’activités génératrices de revenus, le fort taux de chômage, ainsi que par l’effondrement du prix du bétail.

Ainsi pour résister en cette période pénible, les familles démunies usent des stratégies telle que l’entraide et l’endettement. Dans plusieurs zones rurales de la Wilaya, les ménages à bas revenus connaissent un régime alimentaire très pauvre (sans viande ni lait et rarement de Niébé). Ils consomment de l’eau impropre et s’en ravitaillent difficilement.

En ce qui concerne la santé humaine, la situation se caractérise par : D’une part l’apparition au cours du dernier trimestre 2010 de l’épidémie de la fièvre de la Vallée du Rift au niveau des communes de Tawaz, Meddah et Choum et d’autre part par l’apparition d’une épidémie de paludisme jusque là inconnu dans la Wilaya au niveau de toutes les communes.

De même on signale des cas d’anémie, d’avitaminose et de diarrhée chez les femmes et les enfants en bas age signes on ne peut plus éloquents de malnutrition.

Concernant la situation nutritionnelle bien que les mesures anthropométriques n’ont pas été effectuées pendant cette phase de collecte de données, on constate globalement que cette situation chez les enfants et les femmes enceintes ou allaitantes est actuellement difficile et risque de se dégrader dans les prochaines semaines. On observe également des cas de fatigue, d’amaigrissement et de cécité nocturne chez les personnes âgées.







Les communes de la Wilaya peuvent être classées ainsi suivant le degré de vulnérabilité :



Commune Population Taux de vulnérabilité

Meddah 8607 60%

Ain Savra 2950 55%

N’Terguint 3808 55%

Maeden 8546 50%

Tawaz 9700 45%

Ouadane 5469 45%

Choum 4048 40%

Ain Ehel Taya 8367 35 %

Aoujeft 8909 35%

Chingutty 6973 30 %

Atar 35546 30 %

Total 102933 48 %





Recommandations :


Les résultats ci-dessus et les données qualitatives conduisent à un certain nombre de recommandations pour pallier les insuffisances constatées :

- La mise en œuvre d’une assistance alimentaire ciblée pour couvrir les besoins des populations en insécurité alimentaire sévère pendant cette période notamment dans les zones de Meddah, N’Terguint, Maaden, Ain Savra, Ain Ehel Taya, Ouadane et Choum.

- Mise en place d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) au profit des populations vulnérables en milieu urbain et rural, notamment à travers des modalités de micro crédit pour l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages.

- Renforcement et accélération de la mise en œuvre des activités de Vivres Contre Travail (VCT) dans les zones de production qui viseront à créer et à réhabiliter des actifs productifs communautaires dans les zones ciblées.

- Renforcement de l’hydraulique villageoise et pastorale afin de créer des points d’eau en milieu villageois et sur les parcours de l’élevage pour faciliter la transhumance du bétail.



Ely Salem Ould Khayar/ Adrar.Info

dimanche 16 janvier 2011

Formation professionnelle/ Nouvelle livraison de 100 tables-banc par le Cfpp de Tidjikja



Une cérémonie de réception de tables-banc a été organisée la matinée du dimanche 16 janvier 2011 dans les locaux du CFPP de Tidjikja. Le Wali du Tagant Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall qui présidait la cérémonie a saisi l’occasion pour féliciter les travailleurs du Cfpp de Tidjikja pour la qualité de leur travail. Il a, par la suite, mis en exergue l’utilité de ces tables-banc pour le renforcement de l’offre éducative insistant au passage sur la nécessité de veiller scrupuleusement à leur bon entretien.
Il convient de souligner que ces 100 tables viennent s’ajouter à deux autres lots de plus de 200 tables déjà livrés. La plupart des écoles de Tidjikja (Lembeydie, Chemchiyatt, Medina, école 5.. .) et certaines écoles rurales ont été déjà équipées.
MOA, responsable d’une association de parents d’élèves n’a pas caché sa satisfaction face à ce qu’il qualifie d’efforts louables déployés par les pouvoirs publics pour mettre les élèves dans les bonnes conditions d’apprentissage.
Même son de cloche aussi bien du côté des enseignants que chez les élèves des écoles bénéficiaires qui ont tous reconnu l’utilité des tables-banc mis à leur disposition.
Notons enfin que lors de la cérémonie de réception des tables-banc, le Wali du Tagant Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall était accompagné d’une dé importante délégation composée du Hakem central de Tidjikja, des responsables sécuritaires, du Dren du Tagant, de l’Iden de Tidjikja et du responsable de l’APE régional.
Khalil sow