samedi 15 janvier 2011

L’UNAD dénonce « la négligence par le gouvernement des difficultés alimentaires » en Adrar





Dans un communiqué, dont copie est parvenu, samedi à l’ANI, l’Union Nationale Pour l Alternance Démocratique (UNAD) a dénoncé « la négligence dont le gouvernement fait preuve devant la situation qui menace la vie de nos concitoyens ».


L’UNAD a également exigé que le gouvernement prenne « les mesures nécessaires pour éviter les conséquences graves que cette situation peut engendrer ».
ANI publie le texte de ce communiqué :

Nouakchott le 15/01/2011
COMMUNIQUE

Le bureau exécutif de l’Union Nationale Pour l Alternance Démocratique (U N A D)
Apres avoir reçu des informations sures selon lesquelles, nos concitoyens de la Wilaya de l Adrar connaissent éventuellement d énormes difficultés alimentaires :
1/ Dénonce la négligence dont le gouvernement fait preuve devant la situation qui menace la vie de nos concitoyens.
2/ Engage le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour éviter les conséquences graves que cette situation peut engendrer.
3/ Met les autorités mauritaniennes en garde contre toute lenteur et toute mesures dilatoire, en faisant semblant de vouloir s’informer davantage par l’ envoi de missions d’ informations.



LE BUREAU EXECUTIF
U N A D

Guérou(Assaba) :La police disperse une manifestation contre la hausse des prix





Selon une source informée, la police a dispersé, samedi matin à Guérou(Assaba), une manifestation de protestation contre la hausse des prix.


Selon cette même source, la police qui a dispersé, par la force, cette manifestation déclenché à partir due lycée, a également arrêté quelques élèves.

ANI

Incapable de les nourrir, une femme abandonne sa progéniture.




Une femme de la région du Tagant, aurait été contrainte d’abandonner ses enfants, en prenant auparavant, le soin de les confier à des mains sûres, aux services de la gendarmerie dans cette wilaya, après avoir totalement désespéré de pouvoir subvenir à leurs besoins.

La dame aurait mûri son plan d’abandon en prétextant un déplacement improviste, promettant de revenir le plus vite possible récupérer sa marmaille.

Mais, aussitôt partie, elle ne fut plus signe de vie, indisposant les gendarmes qui sont professionnellement, moralement et religieusement contraints de prendre en charge les enfants abandonnés.

Selon le site alakhbar qui rapporte l’information auprès de l’agence elhourriya.net, les éléments de la gendarmerie auraient usé de toutes les manières et ruses possibles pour faire parler les enfants sur le sort de leur mère, mais en vain.

Dans leur analyse de ce cas alarmant, qui ne semble pas être le premier de son genre, après celui d’une malienne dont la progéniture a connu le même drame, il s’agit du message le plus significatif qu’un pauvre peut adresser, quand, malgré tous les efforts consentis pour se prémunir contre le besoin, il n’arrive pas à assurer la nourriture de ses propres enfants.

Des enfants qui sont d’ailleurs généralement abandonnés par leur père automobilistes et fonctionnaires trop mobiles, nouant des ménages à la moindre occasion dans les lieux de leur nouvelle affectation et laissant entre les mains de femmes divorcées et sans travail une progéniture à la première affectation.

Mohamed Ould Mohamed Lemine




Source :
La Nation (Mauritanie

samedi 8 janvier 2011

Administration/ Le Hakem de Tidjikdja en mission d’information



Le nouveau Hakem de Tidjikja Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh s’est rendu, la semaine passée, dans les communes de Boubacar Ben Amer, Lahsera, Tensiqh et El Wahat, dans le cadre d’une mission de prise de contact et d’information. Sur place, Il a assisté aux sessions budgétaires organisées par les conseils municipaux à Ghoudiya, Oudey Mejbour, Nimlane et Rachid. Le Hakem a également tenu des réunions avec les élus et les notabilités pour aborder des questions liées aux préoccupations des populations locales. Il a saisi l’occasion de sa présence sur les lieux pour rassurer les habitants des localités visitées sur l’inexistence dans la Moughataa de cas liés à la fièvre de la vallée du Rift insistant au passage sur la nécessité d’afficher la vigilance et d’informer l’autorité de tout cas suspect. D’ailleurs, une équipe de vétérinaires qui se trouve actuellement dans la commune de Boubacar Ben Amer dans le cadre de la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants, la péripneumonie bovine et le Botulisme, a reçu instruction de surveiller le cheptel et d’éviter qu’il soit contaminé.
Le Hakem a noté avec satisfaction l’abondance des pâturages et leur bonne répartition spatiale. Il s’est dit également satisfait des performances réalisées sur le plan agricole (cultures traditionnelles abondantes et en phase de maturation). Aussi, selon lui, le problème d’eau ne se pose plus avec acuité malgré sa rareté au niveau de certaines localités (Khams Teydoum, Var Awourwar, Kelelthor, Havret Gueye et hvret Sangho).
Par ailleurs, au niveau du chef lieu de la commune d’El Wahat, le Hakem a été interpelé par des intervenants au sujet du tracé de la route Atar/Tidjikja qui, selon eux, doit être revu pour prendre en compte la localité de Rachid. Le Hakem a promis aux populations de Rachid qu’une suite sera donnée à leur préoccupation par les autorités compétentes. D’ailleurs au lendemain de la visite du Hakem, une mission conjointe composée de certains parlementaires et des techniciens du ministère de l’équipement et du transport a séjourné à Rachid pour étudier la faisabilité de la demande formulée par les populations.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

lundi 3 janvier 2011

Bir - Moughrein : une larme dans les dunes de sable.




Fort Trinquet, nom colonial de la cité, Bir Moughrein (littéralement le puits du mont à la petite corne) situé à la rentrée de la vieille ville.

Les traces de la colonisation sont encore visibles, des grands bâtiments et magasins au style colonial qui servaient de caserne et de cité militaires où selon une source l’eau coulait dans des robinets, bizarre, ces constructions résistent plus aux aléas climatiques que les habitations construites jadis par les populations.

D’ailleurs ces locaux militaires sont le siège de l’Armée nationale, des autorités administrative, sécuritaire et municipale.

Sur le chemin de Bir.

Située à 300 km au nord de Zoueratt, la bourgade reste accessible par voiture. Sur la route caillouteuse et par moment sablonneuse, défilent des arbres rabougris, des herbes sèches jaunies par le soleil du désert, des monts à gauche et à droite (mont « jarad » criquets, mont Risch. Par moments, on traverse des oueds parsemés de couvert végétal verdâtre.

Un bivouac au mont Risch où le député de la moughata’a Mohamed Salem O.Noueiguedh a construit une auberge à 110 km de Bir. Des habitations formées majoritairement de vieilles constructions en terre battue qui peuvent fondre comme du savon à la moindre goutte d’eau de pluie.

D’ailleurs, il y a beaucoup de maisons en ruine abandonnées. Quelques mouvements pendant le jour mais la nuit, la cité ressemble à une ville morte et déshéritée plongée dans une pénombre totale. La ville est formée de populations nomades qui affrontent une nature hostile mais restent braves et courageuses, pleines d’initiatives, elles ne manquent pas d’hospitalité légendaire.

Conditions de vie difficiles.

Les populations contactées ont décrit leurs difficiles conditions de vie marquée par une grande paupérisation. Elles ont évoqué les lancinantes questions d’eau, d’électricité, de santé, de cherté des denrées alimentaires, de transport, de communication. Les populations ont évoqué la cherté de l’électricité, fruit du financement de cinq moughata’as dont Oualata, Tichitt, Bir par l’Agence d’accès aux services universels.

A Bir, l’entreprise Tout Electrique (T.E) basée à Zoueiratt avait gagné le marché. Le prix de consommation est de 51 UM/kwh, mais une consommation supérieure à 25 kw, supérieure ou égale à 125Kwh passe à 81UM/KW sans compter les autres taxes, mais les habitants ont fait remarqué que la tension électrique est faible, désagréments pour les appareils de conservation d’aliments qui tombent en panne.

A noter que la distribution de l’électricité dure de 08 h à 00 h, les populations ont souhaité le rallongement de cette durée, la réduction des prix car le carburant coûte moins cher dans cette zone, avancent-elles.

Eau, source de divergences au conseil municipal.

L’eau, denrée rare dans cette zone, deux solutions : les habitants prennent l’eau de pluie qu’ils gardent dans des réserves pour usage domestiques, un sondage qui fournit selon les besoins l’eau saumâtre et douce par traitement.

Mais, selon les populations, le prix de la citerne de la mairie est exorbitant, à savoir 800 UM la tonne soit 9.600 UM la citerne de 12 tonnes sans compter sa location à 4.000 UM sous la potence et 500 UM /km en brousse. La citerne du député se loue à 2.000 UM. Les populations ont avoué qu’en été, les propriétaires de bétail descendent en ville, et la citerne d’eau flambeà 2O-25.000 UM.

Les populations vivent aussi les difficultés de soin, les médicaments de base manquent, le centre de santé dispose de deux infirmiers, d’une accoucheuse qui n’a pas de notions sur la santé maternelle reproductive, en l’absence d’une sage-femme, les femmes enceintes préfèrent les vieilles femmes accoucheuses traditionnelles. Mais, l’infirmier breveté Hadrami O. Abdi a noté que les femmes enceintes se gênent à aller au centre de santé, viennent en cas de complication, ajoutant que les principales pathologies sont diarrhéiques.

L’évacuation se posait avec acuité mais le député de Bir avait mis à la disposition des populations une ambulance, il y a deux mois, la Fondation SNIM a offert une nouvelle ambulance à la commune. S’agissant de la fièvre de la vallée du Rift, les populations ont affirmé qu’elles entendent parler de la maladie à la radio et à la télé, mais jusqu’ici il y a aucune sensibilisation sur la pathologie.

Pauvreté ambiante.

Le pouvoir d’achat des citoyens est très faible vu l’absence de toutes activités économiques et de toute opportunité de développement, les denrées alimentaires sont chères : un sac de riz à 14.000 UM, le sac de sucre coûte 15.000 UM, la viande (mouton 1500 UM le kilo, chameau 800 UM le kilo), les produits venant du Sahara coûtent moins cher selon les populations, mais elles ne peuvent pas les acheter en gros.

Depuis que la ville est devenue un point de passage obligé, les produits sahraouis n’y font que transiter, les populations partent à leur recherche à Zoueratt, mais leur transport est cher, les détaillants paient 1000 UM le sac. Le véhicule de l’armée qui soulageait leur souffrance était depuis quelques temps en panne.

Les moyens de communication quasi-absents car très chers, le Thouraya coûte 400 UM l’unité, pas à la portée de tout le monde. L’enseignement aussi n’est pas en reste, une école sans clôture, des salles de classes délabrées et défectueuses qui n’assurent pas la sécurité des enfants, le collège, selon une source a toujours manqué de professeurs.

Hakem de Bir Moughrein depuis 10 ans, colonel Lemrabbott O. Sidi Bouna a indiqué que la quantité du sondage d’eau est suffisante, la sécurité des populations est assurée. Concernant les produits alimentaires provenant du Sahara, le Hakem a souligné qu’il avait obligé les transporteurs de décharger quelques marchandises à Bir. Les transporteurs exigeaient comme garantie que les populations achètent leurs produits, mais ils n’ont même pas pu écouler la charge d’une Land-Rover, a –t-il poursuivi.

Une semi-remorque de l’armée qui transportait gratuitement les marchandises des citoyens de Zoueratt à Bir est en panne depuis quelques temps. Mais, malheureusement, les produits se vendaient comme s’ils étaient payés au transport, déplore O. Sidi Bouna. Il a aussi déploré l’absence d’un service vétérinaire.

Le hakem a rappelé que le CSA avec l’appui de la coopération italienne avait financé un dépôt de vente de gaz et une boutique de matériaux de construction. Ces financements rentraient dans le cadre du programme de réduction de la pauvreté, de soutien à la sécurité alimentaire.

Les populations ont unanimement loué les actions de générosité de leur député : une ambulance, ouverture d’une pharmacie gratuite, la distribution de produits alimentaires pendant le ramadan, véhicules de transport à prix réduit, financement de coopératives féminines à hauteur de 02 millions UM.

Compte-rendu Djibril Sy


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Boghé/ Le Centre médical reçoit un don de l’Association des femmes Halaybés de France




janvier 2011 une cérémonie de remise d'un important lot d'équipements médicaux offert au Centre médical par l'Association des femmes halaybés vivant en France. Ce don qui a été remis au nom de l'association par son secrétaire général, Mme Adama Aïssé Kane dite Thillandé, comprend un climatiseur pour la salle d'accouchement, 3000 masques, 2 pèse-bébés, 4 tensiomètres, des kits de pansement, des gants chirurgicaux, des compresses, des bandes, des sacs de récupération de seringues ainsi que des médicaments (gel hydro local, gels pour plaies, solutions isotoniques, Bétadine, solutions ophtalmiques, dacutoses, Atarax, hydrotyl, collyres, Nacl, désinfectants etc.). Il répondra sans nul doute aux besoins sans cesse croissants du personnel et des malades en matériels médicaux. La cérémonie s'est déroulée dans les locaux du centre en présence de MM. Niang Oumar, IDE, major représentant le médecin chef, Ndiaye Djibril, adjoint au maire et président du comité de gestion du
dispensaire ainsi que des membres du personnel. Le maire a vivement remercié les généreux donateurs pour ce geste qui vient au moment où "le centre médical de Boghé fait face à un manque cruel de matériels médicaux en plus de la vétusté des locaux et des équipements existants". Il a aussi appelé "le personnel de l'établissement
à prendre soin du matériel qui est destiné en priorité aux malades, surtout
les plus nécessiteux". Quant à Mme Adama Aïssé Kane, elle abondé dans le même sens en soulignant que la pérennité des actions de ce genre seront déterminées par le soin
que les bénéficiaires apporteront à ce 1er lot: "Nous sommes disposés à envoyer de nouveaux lots en fonction des besoins que vous exprimerez mais nous ne souhaitons pas qu'ils prennent le chemin des pharmacies privées! ", a-telle lancé à l'endroit des membres du personnel du CM avant de remercier le Dr Sy Moussa, un des ressortissants du terroir vivant en France, "qui a aidé l'association à faire les commandes". Arame Ndoye, Sagefemme d'Etat, responsable du service de la maternité, a à son tour, exprimé toute sa gratitude à l'AFHF "pour ce don qui contribuera à améliorer sensiblement les conditions d'accouchement de centaines de femmes qui viennent de tous les coins du terroir". Elle a ensuite émis le souhait de voir son service se doter d'une table d'accouchement plus confortable et d'une armoire. Créée il ya une décennie, l'Association des femmes Halaybés de France qui regroupe 75 femmes a pour but primordial d'aider les femmes à subvenir à leurs besoins. Ses ressources proviennent des cotisations des membres qui se
réunissent une fois par trimestre et des mutuelles de microcrédits. Ce geste hautement symbolique mérite d'être salué et encouragé car il traduit l'intérêt accordé par notre diaspora au bercail en dépit des conditions
souvent difficiles dans lesquelles elle vit dans les pays d'accueil. Souhaitons que ces interventions se pérennisent et s'élargissent dans des domaines aussi variés
que l'éducation, les AGR, la culture, les sports car les besoins sont multiples dans
les PSD où les conditions de vie deviennent de plus en plus critiques.

DIA ABDOULAYE
CP. BRAKNA
Brakna ...
Boghé:

Le candidat UFP élu maire de Tikwebra(Gorgol)Le candidat UFP élu maire de Tikwebra(Gorgol)





MohamedOuld Elhaj Malik, candidat UFP est sorti gagnant de l'election municipale de Tikwebra, localité relevant de la moughata de M’Bout( Gorgol).


Cet élection municipale a été organisée, dimanche, à Tikwebra, pour pourvoir le siège de maire resté vacant depuis le décès, il ya de cela plus d’un mois, de l’ancien maire de cette municipalité.
Le candidat UFP a réalisé le score de 8 sur les douze voix exprimées du conseil communal, contre 4 voix pour le candidat UPR.
ANI

Guidimagha : l’inauguration du marché communautaire de Guémou




Situé à 45 kilomètres, au sud est de Selibabi, le village de Guémou se localise dans la commune de Khabou : une commune qui compte de plus d’une quarantaine de villages, et qui reste de par sa densité élevée, la plus peuplée du Guidimagha.

En plus de sa position stratégique de carrefour comme l’indique bien son nom en langue Soninké, Guémou vient d’être doté d’un important marché communautaire que l’ONG américaine, Counterpart International a fait construire sur financement de l’Agence Américaine de Développement International (USAID) au profit des populations et dont l’inauguration officielle a été effectuée ce 31 décembre 2010 sous les auspices du Chef d’arrondissement de Khabou.

C’est dans l’ambiance festive pilotée par des troupes artistiques locales de haute renommée-Kandé Sy de Khabou ; Diawdikoura de Djogontourou et Moussa Njobo Fodé Traoré de Selibabi que les populations de Guémou et villages environnants, s’endimanchant pour la circonstance, ont accueilli, dans la liesse, la cérémonie de l’inauguration du marché communautaire.

A l’occasion, Moussa Diakité, agent du développement local (ADL) de la commune de Khabou a prononcé un discours dans lequel il a témoigné de l’importance des réalisations concrètes de l’ONG, Counterpart international qu’il qualifie de « partenaire compétent » dans son combat vers un monde meilleur et sans faim.

Le mot du chef de village de Guémou dont la substance porte sur la reconnaissance et les remerciements à l’égard de l’ONG, Counterpart International et de l’USAID pour ses réalisations pragmatiques visant la promotion de la sécurité alimentaire en combattant la pauvreté et la malnutrition des populations, vient renforcer et compléter le sentiment partagé de Diakité.

Au finish de ces allocutions de gratitude, et d’appréciations, portées par les voix autorisées des populations bénéficiaire en guise de remerciements, l’heure est au discours d’inauguration du marché communautaire de Guémou ,prononcé par Ousseinou Mamadou Traoré ,Coordinateur-Chef de Bureau régional de l’ONG, Counterpart International au Guidimagha.

Calme, modeste, réputé travailleur adulé de tous, Ousseinou s’exprime en ces termes : C’est un grand plaisir pour moi, au nom de du Représentant Résident Mr Moustapha Gaye de vous voir parmi nous pour l’inauguration du marché communautaire de Guémou. Cet édifice d’un coût global de 5 125 510 UM a été financé par l’Agence Américaine de Développement International (USAID) à travers l’ONG Counterpart International dans le cadre de son Programme Pluri-Annuel d’Assistance (MYAP).

Les travaux ont été exécutés par une entreprise de droit mauritanien dénommée « Ets Sidi O/Ebatt » après un appel d’offres auquel trois autres entreprises ont soumissionné. Le suivi et le contrôle ont été effectués par le BUSEC. Ce marché localisé dans un site stratégique (d’ailleurs Guémou veut dire en Soninké Carrefour) constituera un lieu idéal pour les opérateurs du secteur informel, les artisans, les producteurs maraîchers, les agriculteurs, les commerçants les coopératives, les groupements, d’échanges et d’écoulement de leurs produits non seulement pour un meilleur accès aux denrées mais aussi pour une augmentation de leurs revenus ou chiffres d’affaires.

Ousseinou Mamadou Traoré rappelle que Counterpart International intervient dans 39 pays à travers le monde. En Mauritanie l’ONG y est présente depuis 2007 et intervient dans quatre Wilayas : le Hodh EL Gharbi, l’Assaba, le Gorgol et le Guidimagha. Au Guidimagha, elle intervient dans 40 localités de la commune de Khabou, à travers les composantes suivantes :

- la santé et nutrition de la mère et de l’enfant.
- les moyens d’existences durables (micro finance, micro entreprise, pastoralisme)
- Le développement communautaire.
- La gestion des vivres.

C’est pour moi l’occasion de vous faire un bilan synthétique des réalisations de Counterpart International au Guidimagha, poursuit Ousseinou :

Santé :

- Prise en charge de 1 662 enfants malnutris et 1 169 femmes enceintes et allaitantes (farine enrichie, huile végétale, lentilles et bulgur).
- Formation de 15 infirmiers chefs de poste en PCIME-clinique.
- Formation de 40 agents de santé communautaire.
- Formation de 80 relais communautaires.
- Mise à disposition de 31 caisses médicales aux ASC.
- Mise à disposition de matériel anthropométrique.(balances,toises).
- Participation avec la DRASS aux campagnes de vaccination (Polio, VAT, BCG etc.)

Moyens d’existences :


- Mise en place d’une mutuelle pour financer les AGRs.
- Octroi de 35 millions de crédit à 122 AGRs.
- Octroi de moulin pour une coopérative féminine.
- Formation d’auxiliaires vétérinaires.
- Formation de 47 femmes en techniques de fabrication du fromage sec.
- Mise en place des étables pour la promotion de l’embouche ovine.

Développement communautaire :


- Réalisation d’un barrage à Booté avec 30 ha de surface aménagée.
- Mise en place de 7 diguettes filtrantes à Makhdougou et Coumba NDaw.
- Réalisation de 7 périmètres maraîchers pour une superficie de 16,2 ha.
- Construction d’un radier à Diogontourou.
- Construction d’un marché communautaire à Guémou que nous sommes en train d’inaugurer.

J’espère qu’ils seront nombreux, ceux qui auront à saisir les opportunités qu’offrira cette infrastructure. ».

Je vous remercie.

Mbaye Demba Yero

dimanche 2 janvier 2011

Expropriation foncière le long de la vallée du fleuve : 'Fonds vautour' vous avez dit ?!




Nous le disions tantôt dans notre précédente édition n° 663, plusieurs associations membres du Forum national des Organisations nationales de défense des Droits de l’Homme (FONADH), dénonçaient lundi dernier, au cours d'une conférence de presse, la spéculation et les expropriations foncières le long de la vallée du fleuve Sénégal (Trarza, Brakna, Gorgol, Guidimakha).

Au cours de cette conférence de presse, M. Sarr Mamadou, président du FONADH a indiqué que la problématique ne date pas d’aujourd’hui.

Selon lui, depuis les événements de 1989, les populations de la vallée du fleuve sont régulièrement victimes d’expropriation de leurs terres par des spéculateurs, en complicité avec l'administration territoriale, en dépit de vives protestations.

« La situation s'est aggravée ces derniers mois avec les attributions de concessions rurales à des investisseurs étrangers, sans concertation préalable avec les populations cernées », a-t-il lancé avant de précisé que ces derniers se sont mobilisées de leur côté pour défendre leurs droits sur ces terres et dénoncer les violations de plusieurs dispositions de l'ordonnance 83.127 du 5 juin 1983 et ses différents décrets d'application.

La déclaration du Comité de Surveillance de la sécurité Alimentaire (CSSA) revendique « le droit de propriété des populations sur les terres de culture issues des régimes de l'Afrique occidentale française (AOF) et reconnues par la loi foncières 83.127 de juin 1983, qui précise que les immatriculations au nom des chefs et notables sont réputées avoir été consenties à la collectivité traditionnelle de rattachement ». Lire intégralement la déclaration du CSSA en page 7 du journal.

L’irresponsabilité des décideurs dénoncée.


Au chapitre des interventions, après M. N’Diaye Saidou Yéro, c’était au tour de Djigo Moussa Abou responsable du comité de suivi du foncier dans la moughataa de Boghé (Dar El Avia, Ould Birome, Bouhdida et Boghé) de s’adresser à l’auditoire pour dire que quand le problème s’est posé, les populations se sont retrouvées pour déterminer leur position, une structure de coordination et de suivi de ce problème a été mise en place.

« Il n’y a que la commune de Dar El Barka qui s’est structurée à part, mais le problème et les positions sont quasiment les mêmes », a-t-il précisé. Il a indiqué que zone en question est très vaste puisqu’elle borde toutes les communes en longueur jusqu’à la route Boghé-Aleg.

« Cette zone a la particularité essentielle d’être une zone d’élevage et de culture sous pluie. Toutes nos communautés, du point de vue pastoral, vivent dans cette zone. Toutes je dis !», martèle M. Djigo. Et de s’interroger : « qui sont ces communautés » ?

Puis il donne la réponse : « Nous avons, les Oulad Abdallah, les Halaïbés et Yirlaabés, les Mbonaabés, les Souskanaabés, les Edinaabés, les hatatines Oulad Seyid, les Tendgha, les Tanaak, les Woddaabés, les Haïrankoobes, les Idjeydjba ».

M. Djigo dit que c’est cela l’ensemble des communautés qui couvrent cette zone dont l’élevage ne dépend que de cette zone. Cela fait trois ou quatre ans, d’après lui, qu’aucun éleveur de la commune de Boghé n’a émigré pour aller ailleurs comme cela se faisait dans les temps. A l’en croire, pendant certaines périodes de sécheresse assez avancées, les gens quittent pour aller dans la wilaya du Gorgol et ailleurs à la recherche de pâturage.

Il souligné par ailleurs, que d’autres communautés de transhumants profitent largement de la zone. Car, dit-il, il y a des usines de lait qui se sont installées à Boghé qui fait que beaucoup de gens se sont rapprochées de cette localité, même s’ils ne sont pas des autochtones.

Pour M. Djigo, si jamais cette zone est attribuée comme l’Etat veut le faire, ce sera tout simplement une immense catastrophe qui va en découler. « Ceux qui ont pensé à cela, on dirait qu’ils n’ont aucune idée des réalités nationales. C’est extraordinaire, cette irresponsabilité qui a présidé à la conception de ce plan », s’exclame t-il amer.

Pour lui, la conséquence pratique d’une telle situation est que tout l’élevage va se rabattre sur le sud, à savoir les terres du Walo. « Présentement vous ne pouvez pas accéder au fleuve du fait des champs ou bien des petits périmètres. Or les champs ne sont pas protégés. L’Etat est défaillant sur ce terrain là », ajoute t-il.

Rejet unanime des populations.

Djigo Moussa a poursuivi son intervention en évoquant les problèmes d’ordre règlementaire qui se posent. Selon lui, en regardant la loi et ses textes d’application, on ne peut penser que c’est la Mauritanie qui a conçu ces textes. Pourquoi, s’interroge t-il, avant d’ajouter « parce que les textes dans leur principe, il y a pas mal de bonnes choses là-dedans ». Par exemple, dit-il, la loi interdit de donner des concessions.

Or, précise t-il, c’est précisément ce qui est entrain de se faire. « On ne comprend pas que l’autorité administrative soit la première à bafouer, piétiner les textes de ce pays », lance M. Djigo. S’agissant de la publicité affichée, il a pointé du doigt les irrégularités dont il souffre. « Si on remonte jusqu’à la publicité qui a été faite, tout est irrégulier.
La loi demande au candidat à une concession, de décliner d’abord son identité. En outre, l’affiche doit mentionner le nom du demandeur. L’affiche doit également signifier le projet que le demandeur entend réaliser. Quant au hakem, dès que le demandeur dépose son dossier, il doit se rendre sur les lieux pour faire deux choses : voir les présomptions de domanialité de ce terrain et aussi s’il n’y a pas de conséquence négative sur les riverains. Rien de cela n’a été fait.

Le hakem est tenu de commander à ses services de faire une étude d’impact qui n’a pas été faite d’ailleurs. Il est également tenu d’écrire officiellement aux maires compétents en l’occurrence, les maires de Boghé, Dar El Avia, Ould Birome (Olo Ologa) pour ce qui est de la Zone sud, et Bouhdida pour ce qui concerne la zone nord à l’effet de leur demander leurs avis.

Les maires, à leur tour, doivent réunir leurs bureaux municipaux pour poser ce problème, et le maire en tant qu’élu n’a pas à exprimer une position personnelle dans ces commissions départementales qui sont auprès du hakem. Il exprime la position de sa municipalité. Ce qui n’a pas été le cas ».

La Mauritanie, explique M. Djigo, a connu depuis l’indépendance jusqu’à maintenant, trois textes de loi. La dernière, avance t-il, l’ordonnance 83.127 du 5 juin 1983 a 27 ans. Aucun ne la connaît dans la vallée du fleuve. « Personne dans la vallée ne la connaît dans le monde paysan susceptible un jour d’en subir les conséquences.

J’attire votre attention parce que même dans le dernier décret d’application les commissions départementales et régionales l’Etat a changé les dénominations. Désormais elles s’appellent commissions de prévention et d’arbitrage. Je pense que ce n’est pas innocent, ce n’est pas pour rien. Prévenir quoi, les conflits. Mais comment prévenir les conflits si vous commencez par ne pas appliquer les textes d’abord ?

C’est pourquoi, dit M. Djigo Moussa, l’ensemble des populations de la commune de Boghé, de Dar El Avia et de Ould Birome sont unanimes à rejeter une telle initiative dans la mesure même où, elles ne connaissent même pas les enjeux de ce projet, encore moins consultées et les leurs intérêts fondamentaux peuvent ne pas être pris en compte. Ainsi entendent-elles ne pas baisser les bras pour défendre vaille que vaille leurs propriétés quoi qu’il en coûtera.

Compte rendu Moussa Diop

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchot

Arrivée du 2ème contingent de touristes pour la saison 2010-2011




Le deuxième contingent de 78 touristes de différentes nationalités européennes est arrivé ce dimanche à l'aéroport international d'Atar.


Ce contingent porte à 162 le nombre total de touristes déjà arrivés cette saison.
Le délégué régional du bureau national du tourisme, M. Mohamed Ould Soumbara a souligné la volonté de son institution de valoriser et de mettre en exergue les potentialités touristiques nationales et d'œuvrer à promouvoir ce secteur important considéré comme un des pôles de développement de la wilaya de l'Adrar.

Source:AMI

Course de chameaux à Arkesiss ‘Parc National du Banc d'Arguin‘.




Arkeiss, 31 Décembre 2010- une course de chameaux organisée en commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance nationale. Le prix de la première place, a été remis à Hacen jockey chameau Boudrayga qui se souviendra longtemps du vendredi 31 décembre 2010.

Le chameau Boudrayga appartient à Monsieur Abdallahi ould ahmed ould Chreif Notable de la ville de Nouadhibou. Le deuxième prix, a été remis à Abdelkader jockey chameau Boudarga. Le chameau Boudarga appartient à Monsieur Ahmed Ould Abdallahi Ould Chreif.

Et le troisième a été remis à Messaoud jokey chameau Cheil. Le chameau Cheil appartient à Monsieur Dah Ould Khairatt.

L’esprit de la cérémonie était le même que pour les autres grandes manifestations organisées dans le cadre des 50 ans d’indépendance : magnifier nos traditions et susciter un élan de patriotisme.
www.cridem.org


Source :
MAURINFO(FRANCE)

Humour : Panique fiévreuse à Aoujeft.




Ajoujeft vit dans la psychose créée par l’organisation terroriste El Moustiqua. Depuis le mois de novembre dernier en effet, cette organisation obscure opère sous de nouvelles formes jusque-là inconnues de nos services secrets. Le directeur du lycée l’a malheureusement appris à ses dépens.

Mohamed Yehdih Ould Mohamed Hamed fut, au cours de son sommeil, pris d’assaut par un groupe d’anophèles qui n’ont eu aucune peine à se faufiler dans sa chambre, puis à retirer sa couverture avant de lui administrer quelques piqûres douloureuses.

Constatant l’absence prolongée et inhabituelle de son chef, le personnel enseignant alerte les services de sécurité qui diligentent aussitôt une enquête menée par les incorruptibles commissaires Moustikiller et Baygouflies.

En un peu de temps, ceux-ci mirent les assaillants derrière les barreaux. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que les moustiques avaient, à la faveur de la bonne pluviométrie de l’hivernage dernier, suivi un stage de formation dispensé par un expert venu expressément, non pas des hauteurs de Tora Bora comme beaucoup d’observateurs avaient pu le croire, mais bien de la plaine de Mpourié à Rosso.

La formation était consacrée aux méthodes plus agressives encore de transmission du paludisme. Notre expert, dans sa traversée du pays, s’était fait transporter, à l’insu évidemment de l’instituteur de l’école I qui venait de passer ses vacances au Trarza, en se cramponnant au turban de celui-ci.

Au cours de leurs manifestations qu’elles organisent quotidiennement à la tombée de la nuit, les familles des moustiques appréhendées dénoncent dans un bourdonnement indescriptible ce qu’elles appellent un acharnement des autorités policières à leur encontre. Elles soulignent que le combat contre la Fièvre de la Vallée du Rift n’est qu’un prétexte pour mâter leur communauté qui, contrairement à leurs congénères de Boghé, mènent en toute impunité leurs activités nocturnes.

C’est dans cette panique générale que les deux commissaires ont rendu public un communiqué conjoint dans lequel ils affirment avoir mis le réseau terroriste El Moustiqua hors d’atteinte de nuire aux paisibles populations d’Aoujeft. Le communiqué insiste cependant sur le fait que la rancune des terroristes bandits ne faiblit jamais et que la vigilance doit être de mise. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal.

Sidi Yatéra
Professeur au lycée d’Aoujeft

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Source :
Nouakchott Inf

Alerte les terres du fleuve sont menacées.




Encore une nouvelle politique aberrante de la Banque Mondiale (BM) que le Nord, l’Est, l’Ouest encore plus que le Sud du pays doivent dénoncer ensemble : la Mauritanie est unique.

Cette institution qui nous a fait tant souffrir depuis 1988 et qui continue par ses programmes d'Ajustements Structurels (PAS) imposés par le snobisme de notre technocratie publique, a lancé un "Programme d’accaparement de centaines de milliers d’ha de terres agricoles en Afrique, Asie et Amérique du Sud pour assurer la sécurité alimentaire des pays riches » depuis les menaces de pénuries de produits alimentaires de 2008 .

La BM a demandé aux pays pétroliers (fidèles exécutants de ses préceptes) de mobiliser leurs pétrodollars à cet effet. Elle a mobilisé tous ses moyens et Bureaux d’études ( IRRI…).

Ce n’est un secret pour personne. Je l’avais déjà écrit et bien sûr dénoncé sur CRIDEM et Nouakchott Information depuis plus d’une année en même temps que les syndicats des pays asiatiques et africains dont le Sénégal qui ont tous rejeté en bloc jusqu’à présent cette nouvelle aventure de la BIRD.

Le Mali a promis de chercher des terres mais les Fédérations de l’Agriculture ont été vigilantes. La Mauritanie n’a pas actuellement pas de Fédération d’Agriculteur avertie. Il semble que 15 000 ha ont été déjà octroyés sur le fleuve sur les 100 000 ha qu’on lui demande?

Je réitère que la Mauritanie peut, en comptant sur ses propres moyens et immenses ressources hydro- agricoles détournées pour engraisser les oiseaux migrateurs et mauvaises herbes ou abandonnées à l’Océan Atlantique, assurer en moins de 2ans son autosuffisance à un coût inférieur à la concurrence de 70% et assurer la sécurité du monde Arabe et africain, si nous sommes associés à notre avenir .

Cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr

Ancien Secrétaire Général durant 23 ans 1987 à 2010) et fondateur de la Fédération Nationale des Agriculteurs et Éleveurs de Mauritanie (FNAEM de la CGEM).

Tel: 2138559.




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Source :
cccom

AQMI : Organigramme, origine et hommes clés (¾ bis) III).




Abdelmalek Droukdel (Abou Moussab Abdelwedoud) a donc pris la tête du GSPC. Dès son arrivé au pouvoir, il entame un échange de courrier avec son "homologue" en Irak, le jordanien Abou Moussab Zarqaoui.

Cette correspondance sera évoquée par le secrétaire d'État Colin Powell, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Contrairement à ses prédécesseurs, Droukdel a un goût prononcé pour la communication et la mise en scène. En 2008, il affirme dans une interview accordée au New York Times: "Nos objectifs principaux sont les mêmes qu’Al-Qaïda mère".

Né en 1970 à Meftah (25 km d'Alger) dans une famille pratiquante, il passe son baccalauréat en 1989 et, en même temps, commence à fréquenter assidûment les mosquées et à écouter les prêches de plus en plus radicaux des imams du FIS. Il obtient son bac et s'inscrit à l'université de Blida (40 km de son village natal).

Il continue à suivre les prêches dans les mosquées et se déplace même très souvent à Alger pour fréquenter des imams plus connus. Il rencontre quelques uns des "Bouyaliste" de la première heure, des ultras qui, bien avant la suspension du processus électoral, étaient pressés d'en découdre avec le régime et considéraient la participation aux élections comme une hérésie.

C'est durant ces années qu'il rencontre Saïd Makhloufi et surtout Abdelkader Hatab (l'oncle de Hacen). Le vétéran prend le jeune militant sous son aile mais Droukdel était loin d'imaginer à quel point cette rencontre allait changer sa vie. Peu après leur rencontre, Droukdel fait part, à son mentor, de sa volonté de quitter l'université pour perfectionner ses connaissances religieuses. Abdelkader Hatab lui demande la filière dans laquelle il est inscrit. Droukdel répond : "génie mécanique, option chimie".

La légende raconte que Hatab aurait alors sursauté en lançant, à son jeune protégé "tu es fou ?" ; en effet, l'ancien stratège du groupe Bouyali est bien placé pour savoir que la cause a davantage besoin d'un ingénieur en chimie (capable de confectionner des bombes artisanales par exemple) que d'un énième imam. C'est donc tout naturellement qu'il pousse le jeune Droukdel à poursuivre ses études universitaires.

Le chef terroriste ne s'y trompe pas car dès le début des hostilités entre les islamistes et le pouvoir, Droukdel participe au Djihad en confectionnant des bombes dans les ateliers clandestins. Début 1994, il décroche son diplôme d'ingénieur en génie chimique et part directement rejoindre ses "frères" dans le maquis où il intègre un atelier de fabrication d'engins explosifs, dont il prend la tête quelques mois à peine après son arrivée. Statutairement, il est d'abord membre du MEI dirigé par ses mentors Saïd Makhloufi et Abdelkader Hatab. Il les suivra lorsque les deux lancent, avec d'autre, le GIA.

A l'époque, il est âgé de 25 et n'est pas encore un personnage important du mouvement, mais son ascension est constante. Abdelkader Hatab lui présente son neveu Hacen. Ils sont pratiquement du même âge (Hacen est né en 1967). Dorénavant, la trajectoire de Droukdel sera liée à la progression de Hatab. Il le suivra lorsque celui-ci prendra la tête de Katibatt El Veth puis de l'ensemble de la zone 2. Hacen le nomme responsable de l'ensemble des ateliers de fabrication des bombes avant de lui confier la formation des nouvelles recrues.

Sur un plan doctrinal, Droukdel est proche de la ligne salafiste universaliste et fervent partisan d'un rapprochement structurel avec Al Qaïda. Son niveau universitaire le fait passer pour l'intellectuel de la zone 2, ce qui poussera Hatab à lui confier également la rédaction des communiqués signé "GIA zone 2" et, plus tard, ceux du GSPC. Droukdel commence à prendre réellement de l'importance suite à la destitution de Hacen Hatab, puisque Nabil Sahraoui le choisit pour devenir son adjoint.

Après la mort de Sahraoui et la désignation de Droukdel, ce dernier, un boulimique de travail selon ses proches, met ses connaissances au service de la cause : il est expert en explosifs, il est rédacteur de communiqués et donc propagandiste hors pair et surtout il a une expérience considérable dans le domaine du recrutement de l'endoctrinement des aspirants terroristes. C'est ce dernier domaine qui lui tient le plus à cœur.

Il a besoin de sang neuf pour lancer des offensives à l'image de Zarqaoui, son modèle. Il confie alors à Belmoktar (décidément indétrônable émir de la zone sud) la mission d'ouvrir des camps d'entraînement dans le nord Mali. Il le charge aussi de prendre contact avec les islamistes en Tunisie, au Maroc et en Mauritanie. Et pour finir, il lui demande de tenter de nouer des contacts au Niger et au Sénégal mais sans grande conviction.

Belmoktar remplira toutes ses missions au delà des aspirations les plus optimistes de son chef. Les camps se remplissent rapidement des aspirants au Djihad venus non seulement des pays du Maghreb, mais de toute l'Afrique de l'Ouest.

A titre d'exemple, lors d'un raid franco-mauritanien lancé en territoire malien en juillet 2010, pour tenter de libérer l'otage français Michel Germaneau (celui-ci sera exécuté peu après), les soldats réussissent à tuer six islamistes : un algérien, un marocain, un mauritanien (Abdelkader Ould Ahmednah, alias Ibrahim Abou Merdass) et trois maliens dont deux originaires de l'Azawad. Six terroristes de quatre nationalités différentes.

C'est dire à quel point AQMI arrive, aujourd'hui, à séduire des jeunes issus de différents pays du Maghreb et du Sahel. GSPC : Droukdel, ou Zarqaoui comme modèle Mais pour l'heure nous n'en sommes pas là.

Nous sommes encore en 2005 et Droukdel rêve de mettre en place une grande opération à l’extérieur du territoire algérien, afin de montrer, aux dirigeants d'Al Qaïda, qu'il n'est pas seulement un petit chef de guerre aux préoccupations locales algéro-algériennes, mais bien un grand Moudjahid aux aspirations transfrontalières.

Cette mission sera confiée, là encore, au chevronné émir du sud, Moktar Belmoktar. Depuis le versement de la rançon pour libérer les otages européens en 2003, le GSPC s'est doté d'un armement lourd ainsi que des moyens de transport et de communication conséquents. Belmoktar met en place un commando de 200 hommes lourdement armés, avant de partir à l'assaut de l'armée mauritanienne.

A cette époque, le gouvernement de ce pays avait mis, en prison, la plupart des leaders du courant islamique local. Parmi les détenus figuraient plusieurs modérés mais aussi certains vétérans du groupuscule terroriste El Hassim, qui étaient déjà en contact avec le GSPC. Motif de leurs arrestations : trouble à l'ordre public.

En effet, les islamistes avaient manifesté à Nouakchott, afin de réclamer la rupture des relations diplomatiques avec Israël dont le maintien, en soi, est un motif largement suffisant pour le GSPC, pour justifier une expédition punitive contre la Mauritanie.

Le GSPC commence par diffuser des menaces à l'encontre de ce pays, sur la plupart des forums djihadistes, afin de sommer le gouvernement de rompre, définitivement, les relations diplomatiques avec l'État hébreu.

Le GSPC exige également la libération immédiate et inconditionnelle des islamistes emprisonnés, faute de quoi la Mauritanie subira les foudres du groupe terroristes de Droukdel. Et puis arrive le dénouement inéluctable : le 4 juin 2005 à l'aube, Belmoktar, à la tête de son commando, attaque le poste frontalier de Lemgheïty et ses 60 militaires.

Dix-sept soldats mauritaniens sont tués, une vingtaine est blessée et les autres rapidement maitrisés mais laissés en vie. Bien entendu, les hommes de Belmokhtar s'emparent de l'important stock d'armement et de munitions des militaires mauritaniens : des lance-roquettes RPG7, des kalachnikovs, des mitrailleuses lourdes, un canon anti-char SPG9 de fabrication russe et une dizaine de véhicules 4X4.

Dans les jours qui suivent, le GSPC diffusera des vidéos montrant des terroristes qui paradent avec cet armement alors que, auparavant, les membres du GSPC, dans les films de propagande, se montraient avec seulement des kalachnikovs. L'opération, baptisée "Ghouzouett bedr vi mouritania" en référence à la première bataille du Prophète Mohamed contre les Quraïchites, fait le tour du monde et son écho arrive jusqu'à Zarqaoui. Ce dernier, malgré ses "occupations", tient à saluer la victoire de son "frère" Droukdel. Il charge alors Abou Mayssara, son bras droit, de publier un communiqué en ce sens.

Pour Droukdel, c'est une grande victoire. Zarqaoui est, pour lui, un modèle. Le jordanien qui dirigeait le mouvement "Tawhid wel Djihad" avait réussi à obtenir ce dont rêve Droukdel : le label Al Qaïda. En effet, dans un communiqué publié en octobre 2004, Zarqaoui annonce que son mouvement change de nom pour s'appeler "tanzim Al Qaïda vi biladi ravideïne" (organisation Al Qaïda en Mésopotamie). C'est dire à quel point les félicitations publiques de Zarqaoui vont droit au cœur de Droukdel car elles sonnent, à ses oreilles, comme un encouragement et une incitation à continuer.

Coïncidence ou pas, l'attaque de Lemgheïty intervient deux jours avant le début, au nord du Mali et du Niger, d’exercices militaires conjoints baptisés "Flintlock 2005", organisés dans le cadre de l'Initiative transsahélienne contre le terrorisme et coordonnés par le commandement des forces américaines en Europe. Ces manœuvres ont duré jusqu’au 26 juin 2005 et ont mobilisé 3.000 soldats de huit pays africains, dont l’Algérie et la Mauritanie ainsi que 700 hommes des forces spéciales américaines. A Nouakchott, l'agression du GSPC est vécue, par les services de renseignements mauritaniens, comme une trahison.

A l'époque, un pacte confidentiel de non agression unie la Mauritanie au GSPC depuis que le Général Moulaye Ould Boukhreïss, chef d'état-major de l'armée nationale est parti en 2001, dans le nord de la Mauritanie, afin de prendre un premier contact avec le GSPC, dans le plus grand secret. Ainsi, il est tacitement admis que les hommes de Droukdel se ravitaillent, sur le territoire mauritanien, en carburant et en eau potable et y stockent leurs cargaisons, principalement des kalachnikovs et des cigarettes de contrebande.

En contre partie, le GSPC s'engage à ne jamais établir de camps d'entraînement en Mauritanie à l'image de ceux, déjà opérationnels, au Mali. Naturellement, il n'était pas question de leur demander de s'engager à ne pas attaquer la Mauritanie puisque, à cette date, le GSPC n'avait jamais commis d'acte terroriste en dehors du territoire algérien (même si le GIA, en son temps, s'était attaqué à la France : détournement d'avion, attentats dans le métro parisien... etc).

A partir de cette date et jusqu'à l'attaque de Lemgheïty, les garde-frontières mauritaniens, lorsqu'ils croisaient les combattants du GSPC, se contentaient de fermer les yeux jusqu'à ce que les islamistes finissent de traverser le périmètre, avant de consigner l'évènement dans un rapport à destination du Deuxième Bureau (B2, renseignements militaires), mais sans jamais attaquer ni tenter d'arrêter les hommes de Droukdel. C'est dire à quel point le pouvoir mauritanien de l'époque se sentait immunisé contre le GSPC et, par conséquent, combien le choc lui fût frontal.

Il convient également de donner une brève rétrospective du climat politique mauritanien de l'époque : le 8 juin 2003, le président Ould Taya est victime d'une tentative de putsch qu'il réussit à déjouer. Quelques jours après, il prononce un discours à Zouérate dans le nord du pays (300 klm de Lemgheïty), comme pour s'approcher des terres du GSPC et pour être sûr qu'il sera bien entendu et compris. Dans ce discours, il dénonce une tentative de coup d'État menée par des officiers islamistes.

La presse de l'époque, surtout celle proche de l'opposition, dénonce un amalgame destiné à s'attirer la sympathie et l'aide de l'Occident. Or, rétrospectivement, il convient d'être objectif et de donner raison à Ould Taya car il est établi, aujourd'hui, que le mouvement islamiste mauritanien avait deux faces : l'une idéologique, qui voulait obtenir la reconnaissance d'un parti politique (depuis le début des années 1990) et l'autre militaire qui tentait (au moins depuis la tentative avortée du 28 novembre 2000) d'arracher le pouvoir par la force.

L'auteur de ces lignes a fait partie, à l'époque, de la meute qui a crié au scandale en dénonçant les agissements d'un "dictateur aux abois et en fin de règne". C'est dire combien il peut en coûter de faire un tel aveu mais lorsque l'on s'est trompé, il n'y a nulle honte à reconnaitre son erreur, même si l'on pense qu'il est trop tard car il n'est jamais trop tard pour corriger une erreur.

Quoi qu'il en soit des divergences entre Ould Taya et ses opposants, l'analyse des islamistes algériens était toute autre : si le GSPC s'était engagé, devant le Général Boukhreïss, à ne jamais attaquer la Mauritanie, il était légitime qu'il s'attende, en contre partie, à une parfaite réciprocité. Dès lors que le pouvoir mauritanien avait mis en prison certains militants du GSPC, la guerre était déclarée.

Donc, du point de vue du GSPC, c'est Ould Taya (et non Belmoktar ou Droukdel) qui a rompu la trêve "wel badi adh'lem" (la faute à celui qui a commencé, selon la terminologie GSPCienne). Ce type de raisonnement est symptomatique de l'èthos des terroristes, au sens psychique du terme. Quelques années plus tard, lorsque AQMI subit l'attaque franco-mauritanienne alors que les négociations pour libérer Germaneau étaient toujours en cours, le mouvement terroriste a parlé de "trahison".

Selon les sites djihadistes, AQMI avait demandé la libération des trois responsables des attentats de 1995 à Paris, actuellement détenus en France : Boualem Ben Saïd, Smaïn Aït Belkacem et Rachid Ramda (Abou Farès). AQMI avait dépêché Yahya Abou El Houmam (l'un des lieutenants de Belmoktar) pour négocier avec les mauritaniens mais ces derniers, au lieu de discuter, ont attaqué les islamistes. Peu après, Droukdel annonce avoir ordonné l’assassinat de l'otage, en représailles de cette attaque.

A suivre : "AQMI : Le Maghreb, enfin adoubé par Ben Laden".

Source : Le Calame N°768, du 28 décembre 2010
Hacen O. Lebatt
hacen_o_lebatt@yahoo.fr


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Source :
Le Calame (Mauritanie

Le PNUD et le Gouvernement mauritanien inaugurent 11 Plateformes solaires multifonctionnelles




Le Secrétaire général du Ministère de l'Energie et du Pétrole, M Abderrahmane Ould Mohamed et la Représentante résidente adjointe du PNUD chargée du Programme, Mme Ilaria Carnevali, ont procédé à l'inauguration de 11 plateformes solaires multifonctionnelles dans les régions du Hodh El Gharbi et du Hodh El Charghi.

La cérémonie s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités, notamment M. Sidi Ould Mayouf Directeur général de l'Agence de Promotion et d'Accès Universel aux Services de base (APAUS), M Cheikh Ould Abdallahi Ould Ewah Wali du Hodh El Gharbi, ainsi que des autorités administratives de la Moughataa de Tamchekett.

Dans son allocution, Mme Ilaria Carnevali a loué le partenariat entre le PNUD et l'APAUS qui a permis cette réalisation au service des populations déshéritées. Elle a mis l'accent sur l'importance de ces plateformes pour les femmes en ce sens « qu'elles vont alléger la charge de travail des femmes et contribuer à leur insertion dans l'action de développement économique et social ».

Le Représentant des populations, en l'occurrence le Maire de la Commune de Gaât, a remercié le « gouvernement et le PNUD pour cette réalisation qui, outre les activités génératrices de revenus, va contribuer à fixer les populations dans leur terroir ».

Une plateforme solaire multifonctionnelle comprend un moulin, une salle de froid, une salle de recharge de batterie et une salle de télévision. Elle est gérée par la communauté à travers l'Assemblée générale et le Comité villageois de gestion.

Ces plateformes vont fournir un exemple d'activité de développement communautaire ayant un impact positif sur la conservation des ressources naturelles, en utilisant l'énergie solaire à la place des sources traditionnelles d'énergie. Elles visent également à lutter contre la pauvreté et à favoriser l'insertion des populations des hameaux au tissu économique, en stimulant l'émergence de nouveaux métiers, mais elles doivent surtout devenir des lieux de vie sociale et de rencontre entre les populations de tous les horizons.

Pour de plus amples informations, merci de prendre contact avec Mohamed El Mounir Chargé de programme tel : 630 05 62 ou Moussa Sidi Bâ, Chargé de Communication : moussa.ba@undp.org tel 266 29 90

Le PNUD est le réseau mondial de développement dont dispose le système des Nations Unies. Il prône le changement, et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources dont leurs populations ont besoin pour améliorer leur vie. Le PNUD est présent sur le terrain dans 166 pays, les aidant à identifier leurs propres solutions aux défis nationaux et mondiaux auxquels ils sont confrontés.

PNUD Mauritanie

samedi 1 janvier 2011

Adrar / Esclavage : Le phénomène est banni dans les régions Nord bien avant l’Indépendance Nationale.





Jadis, pilier du système social, l’esclavage était largement pratiqué. Il était cependant plus « humain » au niveau des régions Nord, en ce sens que dans ces zones géographiques, les conditions de vie plus dures imposaient le travail manuel à tous.

Chaque membre de famille (père, mère, enfants, esclaves) avait sa tache distincte .Une solidarité collective utilitaire et protectrice unissait les habitants de campement. Ainsi, les esclaves n’étaient pas regroupés dans des Douabas (genre ghettos).

Ils bénéficiaient de contrats juridiques relatifs à l’exploitation des terres (Cherika vi Hritha) ; Entretien des palmeraies (Khoumss ou 1/5eme, Arche, régime, Abboune, Akernaf) ; Gardiennage des animaux (une chamelle laitière pour 10 têtes, un chamelon tous les ans par 40 têtes).

Après la pacification du territoire et l’interdiction en 1919 par l’administration coloniale du versement aux Emirs des Horma et Gavre (droits payés par les tributaires), l’espace de libertés individuelles fut largement ouvert.

Entre-temps, aux anciennes cités de transit et échanges entre le Nord méditerranéen et l’Afrique noire (Ouadane, Chinguitti), étaient crées les villes d’Atar, F’dérick, Nouadhibou et Akjoujt qui ne tardèrent pas à se transformer en véritables plaques tournantes de commerces et rassemblements humains de diverses origines et provenances.

La base militaire Française à Atar (1920-1964), les découvertes du cuivre en Inchiri, du fer au Tiris Zemmour et le poisson de Nouadhibou ont encouragé brassage et métissage des populations. Dans ces centres, les familles d’origine Marocaines, Sénégalaises, Algériennes, Espagnoles, Martiniquaises, Burkinabais, Maliennes, Françaises, vivaient en parfaite harmonie avec les populations autochtones.

Les descendants d’esclaves et autres issus de castes sociales traditionnellement inférieures se confondaient désormais et égalaient en tout sens, les fils de tribus guerrières et maraboutiques. Les mariages mixtes étaient nombreux et les mentalités des générations 1960-1978 ignoraient toutes les formes de discriminations.

Le Président Messaoud Ould Boulkheir en était surpris lorsqu’à 17 ans, il vint pour la première fois à Atar comme commis de l’Etat :

« J’ai constaté qu’en Adrar, les chérifs,les hommes de castes, les guerriers et marabouts travaillaient tous manuellement les terres de culture, alors que dans mon Charg natal, seuls les esclaves et Harratines faisaient ce travail ;C’est ce système social d’égalité en Adrar qui a semé en moi l’idée de lutte pour les libertés et droits humains », déclarait-il dans son discours de campagne électorale du 03 Juillet 2009.

Il est dommage qu’ après le pas de géant franchit en avant par la Mauritanie sous la direction de El Marhoum Moktar Ould Daddah et son équipe, les coups d’Etat militaires ramènent ce pays 32 ans en arrière. Voici comment : Découpage administratif et dénominations régionales telle que cela était du temps des Emirats(1978-1980) ; Application absurde de la Charia, telle qu’elle l’était au 6eme siècle (1981-1984) ; Clientélisme politique tribal, régional et ethnique (1985-2005) ; Néocolonialisme version terrorisme (2006-2011).

Quoi de plus donc normal aujourd’hui, de voir et entendre, à cinquante d’age, que notre patrie, la Mauritanie souffre encore du manque d’entente entre ses fils ?

Ely Salem Khayar



Source :
Adrar Info

Le Pnud ouvre 11 stations de production de l’énergie solaire dans les deux Hodhs





Le programme des nations unies pour le développement (Pnud) vient d’annoncer l’inauguration de 11 stations de production de l’énergie solaire dans les deux Hodhs.

Ces réalisations vont permettre aux femmes dans cette zone de développer leurs activités génératrices de revenus et de contribuer ainsi à la lutte contre la pauvreté par l’insertion des populations rurales dans le tissu économique national.

Le communiqué du Pnud annonçant ces réalisations précise également que ces centres vont « diminuer les charges inhérentes au travail des femmes et renforcer leur participation à l’activité économique et sociale du pays ». Il note aussi que cela doit contribuer à maintenir les populations dans leur terroir et à les inciter à mieux préserver les ressources naturelles en utilisant cette énergie solaire en lieu et place des énergies traditionnelles

Saharamédias

La gendarmerie à Kaedi arrête un homme suspecté d’avoir volé des objets sous scellés et de la drogue au tribunal d’Aleg




Une source sécuritaire au Gorgol a indiqué qu’une unité de la gendarmerie a arrêté, ce mercredi, sur la route reliant la ville de Boghé à celle de Kaédi, un homme suspecté d’avoir volé des objets sous scellés et de la drogue au tribunal d’Aleg.

Des unités de la gendarmerie opèrent, depuis un certain temps sur les axes interurbains et effectuent des contrôles des véhicules et des passagers. Des contrôles qui permettent à ces unités de réussir, de temps à autre, des saisies de drogue, dont la dernière est celle réalisée à l’entrée de Boutilimit, venant du Mali.

Saharamédias

Rosso: Non aux détracteurs de l’ISET !




Dans ce pays, il est strictement interdit de faire ressortir le meilleur de soi même pour un développement durable.

Nous avons tous en mémoire, la meilleure ministre de l’Education que ce pays ait connu : Nebghouha Mint Haba Ould Mohamed Vall. Nous savons aussi que ses détracteurs, n’ayant pas réussi à freiner ses ambitions qui consistaient à assainir le secteur éducatif, ont réussi par des moyens peu élogieux à l’évincer de son fauteuil. Aujourd’hui, les soucieux de l’avenir de nos enfants la pleurent.

Depuis quelques temps, une certaine campagne médiatique est entreprise contre l’Institut supérieur d’Enseignement Technologique (ISET) de Rosso et son directeur.

Pourtant, au niveau des infrastructures et sur le plan organisationnel, l’ISET se passe de tout commentaire car il se situe au même niveau que les universités des pays développés. Il est l’un des rares endroits du pays qui contient des infrastructures cohérentes, qui répondent aux normes internationales en termes d’études technologiques supérieures, d’aménagement paysager, de mesures sécuritaires et de confort ; rien n’est laissé au hasard.

L'objectif principal de cette stratégie de fabrication est de préparer les diplômés à créer des activités génératrices de revenus ce qui réduit leur dépendance à l'emploi de l'État et allège le fardeau du secteur public.

Par conséquent, ce joyau d’Institut est devenu un aimant pour les missions en visite dans la ville de Rosso, en particulier les missions officielles, y compris celles de la présidence de la république.

L’homme qui a réalisé ce chef d’œuvre, qui par ses idées et ses compétences participe au co-développement des populations villageoises et urbaines par des formations et suivis dans les domaines agricoles, artisanaux, élevages et autres, est aujourd’hui encore la cible privilégiée des nostalgiques de la gabegie, du clientélisme, du désordre et de la médiocrité.

L'objectif principal est d'empêcher la sortie du laboratoire des étudiants à la pré- stratégie de fabrication est de préparer les diplômés à créer des activités génératrices de De revenu ce qui réduit leur dépendance à l'emploi de l'État et d'alléger le fardeau.

Le secteur public.

Les étudiants de l’Institut sont dans les meilleures conditions d’études tant sur le plan scolaire que sur le plan restauration et logement. Où est donc le problème ? Quelqu’un disait: « Le directeur de l’ISET dérange ceux qui voudraient s’octroyer des chamelles et des villas au lieu de mettre en place cette école aujourd’hui compétitive sur le plan international. Il dérange surtout tous ceux qui ne supportent pas la différence individuelle et la spécificité du groupe social, ceux-là qui vivent dans le rejet du progrès et se cachent derrière une malhonnêteté intellectuelle caractérisée par l’hypocrisie et le mensonge tacite.

L’ISET est une grosse omelette qui a été réalisée. Pour cela il a fallu casser des œufs. Il faudra en casser bien d’autres pour l’imposer à notre égocentrisme et le sauver de nos intrigues politico-religieuses » Il revient désormais aux mauritaniens épris de justice et d’égalité, soucieux du développement de ce pays qui est le notre, de faire un blocus devant qui chercheraient à stopper ceux des nôtres qui sont animés de bonnes volontés et se sacrifient pour notre bien-être.

Jiddou Hamoud Derdeche
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Source :
Jiddou Hamoud Derdeche

Boghé : Mémorial Feue Mame Mint Abdel Khader.




C’est dans une ambiance riche en son, rythme et lumière, que les Boghéens et Boghéennes : Jeunes, Hommes et Femmes de Boghé Dow, Escale, Nioly, et des villages environnants ont accueillis cette première édition Mémorial Feue Mame Mint Abdel Khader ici connue sous le Nom « Youmoume Soukabé » la mère des enfants.

Les équipes présentes, après désistement de Saint louis du Sénégal sont : Armée (Filles), Rosso (Garçons et Filles), Nasr (Garçons) et l’école Basket Ball de Ba Djiby. Les matches du 27 et 28 Décembre 2010 ont donné les Résultats suivants : Armée (Filles) bat Rosso (Filles) 31 à 24, Boghé (Garçons) bat Rosso ( Garçons) 55 à 50, Rosso ( Garçons) perd devant Nasr ( Garçons) par 46 à 43.

Le 29 Décembre 2010, les finales ont opposé en première heure, les Filles de l’Armée qui pratiquent un Basket ball de qualité et beaucoup plus déterminées, quant aux jeunes filles basketteuses de Rosso, il reste encore beaucoup de chose à régler et à refaire nous dit un entraîneur.

C’était en présence Du Hakem de Boghé, Mr Ahmed Ould Mohamed Lemine, du Maire de Boghé et en même temps président de la ligue de Basket de Boghé, la Famille du Général Félix Négri à Boghé représentée par son oncle Sy Djiby (ex administrateur) et tous les parents de loin ou de prés étaient là, Mohamed Ould Taba (vice président de la ligue Régionale Basket Nouakchott, Diallo Ibrahima (Trésorier Général de la ligue Régionale de Basket Nouakchott), Lemir Ould Kaba ( chargé de missions au niveau de la Fédération, Hawa Mint M’Bareck Fall, Bakary Simaka, Ba Aissata Souleymane, Capec de Boghé, Hamedine Touré et tous les dirigeants de la maison des associations.

Finalement, à l’arrivée c’est l’équipe de l’Armée qui gagne cette finale des filles 34 à 24.Toulaye, Bébé, Diarry Ba, Mamy Diouf ont été les meilleures dans cette finale.

La Deuxième Finale des Garçons a opposé Boghé face à l’infatigable équipe de Nasr. Le public était là, les supporters bivouaquaient haut et fort leur voix, le premier quart temps et le deuxième étaient en faveur de Boghé : 17 à 4, 20 à 7. Le 3éme et le 4éme quart temps tout changea, on n’entend plus les voix des supporters de Boghé, certains supporters déçus préfèrent rentrer sans attendre la fin, ils ont raison car Nasr n’a pas cessé de marquer et gagne cette 1ére édition 58 à 41.

Dans son allocution de Bienvenue le Maire Ba Adama Moussa a dit « cette compétition, la énième du genre organisée dans cette ville qui fut un des berceaux du Basket national, est dédiée à la mémoire de notre regrettée sœur, Mame Négri Mint Abdel Khader, arrachée à notre affection le 2 mars 2010 à la fleur de l’age. Elle est rehaussée par la participation d’équipes de renom telles que Rosso (en filles et garçons), l’Armée (filles), Nasr (garçons) et Boghé (filles et garçons).

Nous regrettons l’absence signalée en dernière minute de nos amis Saint Louisiens qui avaient largement contribué à la réussite des tournois précédents par leurs sens élevé de fair play et de rigueur sportive. C’est l’occasion pour tous les Boghéens en général et pour toute la famille sportive en particulier, de rendre un hommage mérité à cette femme qui a consacré toute sa vie au développement social, économique et culturel du terroir mais aussi à la promotion de la jeunesse et des sports.

Elle y a déployé à la fois ses efforts physiques mais aussi et surtout ses ressources financières, gages de réussie de toute activité digne de ce nom. Sa contribution à hauteur d’un million d’um lors du dernier tournoi international tenu en octobre 2009, en ce lieu même en constitue une parfaite illustration. Qu’Allah le tout puissant lui accorde sa grande miséricorde et l’accueille en son sein paradis.

Nous saisissons également cette agréable opportunité en notre qualité de maire mais aussi de président de la ligue régionale de basket ball, pour remercier vivement tous ceux qui, de prés ou de loin, ont contribué à la réussite de cette manifestation et ont toujours accompagné la ligue dans ses efforts de promotion du basket local voire national. Je veux nommer les généraux Dieng Ndiaga et Félix Négri, le colonel Dia Adama et le commissaire Diop Ibrahima entre autres pour leur soutien sans faille à la réussite des tournois de ce genre qui ont largement contribué à rehausser le niveau des basketteurs locaux dont certains évoluent aujourd’hui dans de grands clubs.

Nos remerciements s’adressent également à l’ambassade des Etats-Unis D’Amérique qui vient de nous offrir un important lot d’équipements composés de 6 Ballons, de 7 sacs pour entraîneurs, de 105 tee-shirts, de 2 paires de cerceaux et de filets et à l’ADP World Vision de Boghé qui nous a doté de 48 paires de Baskets pour les catégories junior et filles.

La tenue de cette manifestation nous offre aussi l’occasion de nous incliner devant les mémoires de nos illustres disparus qui ont marqué d’une empreinte indélébile, l’évolution du Basket ball : il s’agit de Feu Sabbbar Ould Souleymane et de Feu Samba Laobé dit Baye Dieng, décédés respectivement en 2001 et 2004. » le maire a loué les actions inlassables de ces dignes fils du terroir qui nous ont légué de nobles vertus telles que la probité morale, le sens de responsabilité, le respect de l’autre et l’engagement pour l’intérêt général.

Le représentant de la Famille du Général Felix Négri Mr Djiby Sy a résumé dans une phrase : « toutes les qualités de cette dame musulmane et généreuse et très humaine », lui succédant le Hakem de Boghé a mis l’accent sur l’importance de ce grand rendez vous sportif, et déclare clore cette 1ere édition.

Nous avons tendu notre micro aux nombreuses personnes venues pour la circonstance elles ont salué l’organisation, la table conduite par Idrissa Tandia, Ablaye Koita et Baidy Boye, Ba Djiby et ses cadettes école de Basket ball, les deux arbitres Ablaye Ba et Habib, Makaty Fall professeur ESP et Entraîneur au Brakna.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel
CP au Brakna Le Veridique.


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Source :
Diop Mohamedou Abou