jeudi 16 décembre 2010

Enjeu sécuritaire autour des épaves de Nouadhibou




C’est une société néerlandaise, « Mammoet Salvage BV », qui a finalement remporté le marché très convoité pour l’enlèvement des dizaines d’épaves de bateaux qui bloquent le trafic maritime au large de Nouadhibou.

Véritable plaie pour la région, la soixantaine de bateaux qui se trouve au fond de l’océan au large de la Mauritanie cause régulièrement des incidents techniques aux vaisseaux qui transitent par cet axe très fréquenté.

Cela fait près de cinq années que le gouvernement mauritanien tente de trouver les fonds pour procéder à cette épuration, et il aura fallu l’obstination du ministre des affaires économiques Sid Ould Tah, ainsi que l’intervention personnelle du président Ould Abdelaziz auprès de l’Union Européenne pour que cette dernière débloque près de 30 millions d’euros, directement réglés au prestataire hollandais.

Ce dernier avait notamment travaillé sur l’épave du sous-marin russe « Koursk » au début des années 2000.

Au-delà de l’aspect écologique et commercial, il ya également un volet sécuritaire dans cette vaste opération de nettoyage qui devrait durer près de deux ans : les épaves causent ce que l’on appelle des « échos parasites », qui empêchent les radars de repérer des mouvements sous marins, agissant comme de véritables masques et rendant aveugles les patrouilleurs chargés de surveiller, entre autres, les esquifs chargés d’immigrants clandestins
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Source :
Maghreb Intelligence

Guidimagha : L’ONG –Focus- Sur au service développement.




L’ONG –Focus-Sur est une structure associative qui se trouve aux antipodes de la politique et de la syndicalisation et qui regroupe en son sein des jeunes mauritaniens de la société civile.

En siège social implanté à Selibabi, au Guidimagha, l’ONG –Focus –Sur a pour objectif, l’assistance appuyée aux couches déshéritées de la société dans divers domaines : la santé, l’éducation, l’environnement, le sport……etc.

Interrogé à propos des réalisations déjà effectuées, Diop Saidou, président de l’ONG nous informe que dans le domaine de la santé touchant la mère et l’enfant des séances de formations, de sensibilisations et d’éducation ont été largement entreprises et cela dans le but de lutter contre les IST, le HIV/SIDA, et d’endiguer le spectre des mutilations génitales féminines :

Pour la circonstance, des textes relatifs aux droits humains ont été vulgarisés et des mesures de précaution, de protection et de prévention à prendre contre les maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle) étaient à l’honneur.

Dans ce cadre, l’ONG, par le truchement des femmes formées, a préparé deux produits fabriqués sur place et à moindre coût pour la prévention contre le paludisme et la malnutrition :

- La crème de Nime faite à base des feuilles du Nime, du savon ordinaire et d’huile végétale, chasse grâce à son odeur, les moustiques et interrompt par ce fait, la chaîne de transmission du paludisme.

- La farine poly vitaminée (céréamine) à base de niébé, du mais, du mil, du riz et de l’arachide permet de combattre contre la malnutrition. Diop Saidou d’ajouter que « la préparation sur place de cette farine poly vitaminée à base des produits qui se cultivent partout en Mauritanie, résoudra ce mal de rupture, longtemps enduré par les malnutris ».

S’inscrivant dans l’optique des activités réalisées au profit des populations démunies, l’ONG-Focus-Sur, avait organisé deux journées de consultation et de soins gratuits le 23 et 24 juillet dans les locaux du centre de Selibabi : pendant ces journées, dira Diop, mille cent quatre vingt (1198) personnes ont été consultées et ont bénéficié des examens complémentaires (échographie, laboratoire) et des soins gratuits.

Ces journées, poursuit le président de l’ONG, ont eu un bilan d’action ainsi réparti :


Médecine générale 316personnes dont 7 dépistées diabétiques.
Gynécologie 74 femmes (37 échographies).
Ophtalmologie 180 dont 53 cataractes.
Stomatologie 85 dont 53 extractions dentaires.
Pédiatrie 252 enfants
Kinésithérapie 254.
Chirurgie 37


Dans ses perspectives, Diop Saidou , nous révèle que l’ONG compte renouveler ces journées de consultations et soins gratuits au profit des populations de Selibabi et celles des environnants et que la priorité de la prise en charge revient aux personnes souffrant de diabète et d’hypertension artérielle, des femmes et des enfants issus des milieux pauvres.

Mbaye Demba Yero



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Source :
Mbaye Demba Yero

mercredi 15 décembre 2010

Fin à Boghé de la Journée spéciale pour les handicapés.




C’est une journée de sensibilisation sur l’ordonnance de la loi 043 et aussi de la célébration de cette journée à l’intention des Handicapés du département de Boghé. L’initiative émane de l’antenne sociale du département de Boghé, sous couvert du Ministère des Affaires Sociales de l’enfance et de la Famille.

Etaient invités à cette journée le Hakem de la Moughataa, le Maire de Boghé, le chef de l’ADP World Vision de Boghé, le Député de la commune de Boghé, les représentants des institutions internationales, les chefs des villages, les directeurs d’écoles, du collège et lycée, les artistes, les directeurs des écoles privées et parents des handicapés du département.

Dans son discours Madame Bâ Aissata Souleymane, responsable de l’Antenne Sociale a dit : « permettez moi d’abord au nom des personnes handicapées, qu’à mon nom personnel, de vous remercier de bien vouloir accepter de présider la cérémonie principale de cette journée de sensibilisation par notre pays, le mois d’Avril dernier, il nous revient tous de veiller à la mise de son application de cette convention et du dit décret en promulguant les décrets d’applications.

Nous devons également œuvrer à sensibiliser et à faire connaître ces textes chez les personnes handicapées ainsi que les partenaires de la société civile, les partenaires de développement et de toute la communauté nationale. C’est dans ce cadre que l’antenne sociale a signé un protocole avec World Vision pour l’appui de l’accès des personnes Handicapées à leurs droits.
Le protocole comprend : l’organisation des journées de sensibilisation, des fêtes du 17 octobre Canne Blanche pour les Aveugles, 3 Décembre Fête Internationale des Handicapées et 29 Juin. Des projets ont été soumis et financés par World Vision ADP Boghé, des machines à coudre, du matériel audiovisuel, des nattes, des matelas, une Tente, des tissus et des produits de Teinture, Formation professionnelle en couture et teinture dés la fin de la reconstruction de l’antenne sociale de Boghé.

La mobilisation, La sensibilisation et le plaidoyer constituent les principales bases de nos activités en vue de permettre aux personnes handicapées de retrouver la confiance en soi et de connaître leurs droits et la façon de les réclamer d’une part en vue d’attirer l’attention des décideurs et de la communauté nationale sur les obligations et leur responsabilité envers cette frange importante de la population qui représente 10% de la population soit trois cent mille entre Hommes,Femmes et Enfants.

La Moughataa de Boghé renferme 263 handicapés de 0 à 18 ans, soit 173 dans la commune de Boghé, 90 dans la Commune de Dar El Barka, considérant que ces droits sont stipulés par décret 043 du 23/ 11/ 2006.ainsi que la convention internationale sur les droits des personnes handicapées signée par l’assemblée Générale des droits des Nations Unies et ratifiée. »

Enfin Madame Bâ se félicitera du programme présidentiel accordant une attention particulière aux personnes handicapées pour qu’elles retrouvent leurs droits et pour qu’elles aientt égalité des chances pour vue que la nouvelle administration traduise dans les faits le programme du gouvernement du Docteur Moulaye Ould Ahmed Lagdaf sous forme de respect des engagements et l’application de cette volonté politique..

Elle remerciera tous les partenaires de l’antenne sociale du département et surtout World Vision ADP de Boghé qui a été toujours à leurs cotés, qui les accompagne, assiste dans toutes les activités et chaque année les aide à organiser des Fêtes et continue à les financer pour une vie meilleure, active pour éviter la mendicité.

Madame Bâ Aissata Souleymane, lancera un appel aux différents partenaires présents et au Ministère de l’Education à les aider, à avoir une Classe expérimentale pour les Enfants Sourds muets. Des personnes handicapées ont intervenu, félicitant World Vision, et demandant encore

D’aide à toutes les personnes de bonne volonté de prés ou de loin.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.


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Mohamedou Abou Diop

Frottements entre policiers et militaires à Rosso.




Une rude altercation a opposé, hier après-midi, des éléments de la police en service au Bac de Rosso (point de passage fluvial entre la Mauritanie et le Sénégal) à des militaires.

L’incident s’est produit lorsqu’un militaire, mécontent du traitement qui lui a été réservé par les policiers, est arrivé avec un renfort de ses camarades-soldats.

L’intervention des responsables régionaux de la sécurité a permis le contrôle de la situation et d’éviter de regrettables dérapages.



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Source :
Canalrim (Mauritanie)

Baie de l’Etoile: Comment concilier les vocations ?




Une rencontre initiée par le ministère délégué auprès du premier Ministre, chargé de l’environnement, et le ministère de la pêche, a lancé une vaste concertation autour de la Baie de l’Etoile (BE). Cette concertation a passé en revue les enjeux de conservation de ce site écologique soumis à d’énormes de pressions de l’activité humaine.

Qui en Mauritanie n’a pas entendu parler du site privilégié des «Cabanons» à Nouadhibou? Prisé par les autochtones, pour leur «mise au vert», les week-ends après les jours de labeur, ce site touristique, par excellence, a fait la renommée de la ville de Nouadhibou.

Et l’endroit, avec ses cabanes en bois bordant la berge, sa lagune et ses bras de mer, se prêtait bien à cette fonction de villégiature, de dépaysement et de bien être des vacanciers. Mais au-delà de cet aspect estival, le site regorge aussi de vies écologiques diverses parfois insoupçonnées.

Un bouillonnement de vies qui joue un rôle important pour la reconstitution de nos stocks halieutiques. Mais avec le temps, la forte pression de l’anarchie urbanistique liée à une démographie galopante (prévisions de 130 milles habitants en 2010) et l’action irréfléchie de l’Homme (pêche, déchets domestiques…) font aujourd’hui craindre le pire avec le début de dégradation observé sur le site.

Etats des lieux : Parer en urgence à l’agression humaine.

Lundi, dans la petite salle de réunion du gouvernorat de Nouadhibou, l’ambiance est sérieuse. La première rencontre de la Commission d’orientation et de suivi de la directive d’aménagement du littoral (COS DAL), en dépit de l’absence des parlementaires, relève les nombreux défis auxquels la COS DAL doit faire face.

Les participants ont discuté des missions dévolues à la COS DAL mais également du cadre logique du programme triennal et du plan d’action 2011. Le premier souci est sans doute de passer à l’action et d’éviter de verser dans des rencontres qui se soldent par des engagements, sans lendemain.

La raison à cet engouement des membres de la COS DAL est de prendre à bras le corps le sauvetage, avant la sauvegarde, du site de la Baie de l’Etoile. Le constat dressé par les participants qui regroupent tous les acteurs chercheurs, administrations locales, société civile et bailleurs de fonds, est alarmant.

L’état des lieux montre combien la tâche est ardue et l’urgence pressante. En effet, le déséquilibre dans les vocations d’occupation de l’espace, de tourisme local et de conservation écologique inquiète. Au premier rang de cette inquiétude l’anarchie urbanistique qui a poussé ses tentacules jusqu’à annexer un domaine public maritime inaliénable.

Le phénomène est favorisé depuis des lustres par l’implication des anciens gouverneurs, par la démission des administrations, l’inapplication des lois sur le développement urbain et le déficit de coercition pour décourager l’espace public. Devant une telle démission, les squatters ne sont pas gênés.

Les cabanes ont laissé place à des occupations en dur. Comment donc faire face à un tel état de fait? Les nouvelles autorités régionales sont prises à cet héritage laissé par leurs prédécesseurs mais s’engagent à ne ménager aucun effort pour rectifier le tir.

Mais il y a pire encore, l’extension de la ville qui ne suit pas un schéma de développement conséquent (quartier Lemgheyti) déborde sur le site inondable d’où le risque de sinistre avec les marées hautes. Autres défis, l’ensablement du site par sa partie Nord, la pêche semi-commerciale sur le site, le désherbage de la lagune pour les besoins d’aliments de bétails.

A ces donnes qui entament le site, le diagnostic de la situation révèle des questions narcissiques comme le conflit d’intérêt non seulement entre les vocations économiques, foncières et biologiques de la BE mais également des conflits de compétences entre administrations. A l’issue d’échanges parfois houleux entre les participants, l’on s’accorde finalement sur les priorités.

Les recommandations font la part belle au gel de l’occupation anarchique du domaine public maritime.

Elles exhortent à clarifier la situation juridique de l’occupation de l’espace (ligne de démarcation entre la berge et les quartiers lotis, les permis d’occuper provisoires sur la berge), à mettre en place une police environnementale sur le site, à sensibiliser à un comportement citoyen (proximité du site pour l’éducation environnementale), à la recherche de financement d’activités en relation avec la meilleure péréquation des vocations de la BE. Un accent a également été mis sur les activités de sensibilisation et de mobilisations des populations riveraines.

COS DAL, un nouvel instrument pour la BE.

La Baie de l’Etoile est un site exceptionnel de 12 km carrés. Il a toujours suscité un intérêt particulier pour sa productivité biologique. Les scientifiques ne s’y trompent pas et tous les travaux de recherches ont révélé l’importance économique et pour la biomasse de la conservation de ce site. Ils ont également décelé l’impact sur le site d’une pression sans précédent modifiant le trait même de sa côte.

D’où l’urgence d’action pour renverser une tendance favorisée l’agression du milieu et l’inaction de l’Administration pour parer à la dégradation continue. Soucieuses donc d’éviter une catastrophe sur ce site, et conformément à leur agenda commémoratif de l’année internationale de la biodiversité, les autorités publiques semblent plus sensibles aux conclusions de la recherche scientifique.

Une commission d’orientation et de suivi de la directive d’aménagement du littoral (COS DAL) de la Baie de l’Etoile a ainsi été mise en place à l’effet, entre autres, d’«encadrer, faciliter et suivre le processus de gestion de la directive d’aménagement du littoral de la Baie de l’Etoile».

Cet effort est soutenu par un premier bailleur de fonds qu’est l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (Uicn). Cet aboutissement est le fruit d’un processus de gestion intégrée lancé dont la démarche avait été inaugurée depuis 1994, explique l’expert Mohamed Ould Mayiv, et dont la consécration a été l’adoption en 2005 du plan directeur d’aménagement du littoral (PDALM).

Conséquemment de ce plan est née la directive spécifique pour la BE. Et les chercheurs de conclure (conclusions du Groupe de Travail de l’IMROP) qu’il faut dès à présent accorder un statut privilégié à la BE, doublé de la mise en place d’un plan directeur d’aménagement et d’un programme de suivi environnementale.

Jedna Deida
Envoyé spécial à Nouadhibou

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Un enfant blessé dans l’explosion d’une mine à Fdérick.




Une mine a explosé au beau milieu d’un troupeau de chèvre, près de la ville de Fdérik, nord de la Mauritanie, causant la blessure d’un enfant berger, et créant l’effroi au sein des populations de la zone.

Le correspondant de Sahara média a Zouerate qui a rapporté la nouvelle, a indiqué que les habitants ont d’abord cru à une attaque d’Al Qaeda avant de connaître la réalité de cette explosion. Ce genre d’incident, fréquent dans la zone, cause annuellement la mort ou la blessure de nombre de personnes.

Cependant, le programme national de déminage humanitaire pour le développement, relevant de l’autorité du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, a réussi à détruire plus de 220 mines ou munitions, au cours de la période 2008-2010, et à déminer une superficie de 26 km2 sur un total de 76 km, considérés comme zone dangereuse dans le pays, dont 5 millions de mètres carrés dans la seule wilaya du Tiris Zemmour.

Des organisations non gouvernementales mènent, elles aussi, des campagnes de sensibilisation auprès des populations pour les amener à prendre conscience des dangers que constitue la présence des mines dans la zone.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Coopération Mauritanie, Union Européenne : 11 milliards d'UM pour assainir la Baie de Nouadhibou.



La coopération entre la Mauritanie et ses partenaires Européens vient de se renforcer à travers le lancement du projet d'enlèvement des Epaves de la Baie de Nouadhibou, financé par l'Union Européenne pour un montant global de 11 milliards d'UM (soit 28.8 millions d'€). La signature du contrat déjà finalisé a eu lieu ce Lundi 13 décembre à Nouakchott au Ministère des Affaires Economiques et du Développement.

Présidée conjointement par le Ministre des affaires économiques du Développement (Ordonnateur National) monsieur Sidi Ould Tah, et par SEM Hans-Georg Gerstenlauer, Ambassadeur - Chef de la Délégation de l'Union Européenne en Mauritanie, ce projet, selon les termes du communiqué final sanctionnant l’attribution de l’accord :

« est une pierre angulaire dans le développement du Port Autonome de Nouadhibou ainsi que sa zone côtière, avec pour objectif principal la mise en valeur du Port et des retombées économiques positives liées au retrait des épaves ».

Mais dans les faits, il s’agit de l'enlèvement des 57 épaves gênant la circulation maritime dans la baie et ce, en respectant l'équilibre environnemental du site tout en permettant l'activité économique et commerciale du Port Autonome de Nouadhibou pendant les travaux. La durée de mise en œuvre opérationnelle de ce financement est estimée à 19 mois.

Les bénéfices attendus de ce projet sont multiples. Ils se traduisent par un développement économique de la zone portuaire mais aussi une amélioration de la qualité de vie des riverains par la mise en valeur de la Baie délestée des épaves. En effet, il a été donné aux usagers de cette baie de constater un amoncèlement d’épave de bateaux hors d’usage qui rendent l’accès du port difficile.

Selon CERES, institut de recherches et expertises Sous-marines et Spécialiste dans les études sur le démantèlement, ou la déconstruction, de navires : « la baie de Nouadhibou est encombrée, depuis de nombreuses années par des épaves de navires de pêche, de diverses nationalités, dont l'exploitation a été abandonnée pour des raisons techniques ou commerciales. Beaucoup d'unités ont été échoués à la côte, d'autres, mouillés dans la baie, ont fini par couler, certaines enfin sont encore à flot, mais toutes sont hors d'état de naviguer ».

Les chercheurs de cet institut avaient indiqué que le « mouillages anarchiques, parfois à l'intérieur des chenaux de navigation, rendent l'accès au port de Nouadhibou difficile et même dangereux pour les autres navires de pêche, mais surtout pour les navires de commerce. Cette situation réduit l'attractivité du port malgré son fort potentiel ».

Des travaux d'enlèvement partiels ont été menés par le passé, mais ont rapidement été abandonnés en raison des difficultés rencontrées. Précisions que pour ce qui est des épaves les plus dangereuses pour la navigation, des travaux d'enlèvement partiels ont été menés par le passé, mais ont rapidement été abandonnés en raison des difficultés rencontrées, L'Union Européenne, dans le cadre de son programme de coopération internationale, a décidé de reprendre le dossier.

Le financement qu’elle vient d’octroyer à notre pays dans le cadre de l’assainissement de la baie de Nouadhibou est fait suite, justement, à une étude de faisabilité qui avait été menée en 2003.

Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Accident en haute mer : quatre pêcheurs portés disparus.




L’équipage d’une embarcation de pêche artisanale est porté disparu depuis deux jours dans la zone maritime de Nouadhibou.

Cinq personnes se trouvaient à bord dont une seule a été rescapée et qui est encore sous le choc et se trouve sous surveillance médicale à Nouadhibou.

L’inobservation de règles de sécurité, notamment le port de gilet de sauvetage serait à l’origine de la disparition des victimes.
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Source :
Canalrim (Mauritanie)

Kidal : Le colonel Gamou démantèle un réseau de voleurs de véhicules.





Dans la région de Kidal, les vols de véhicules portent un énorme préjudice à l’Administration d’Etat et aux partenaires au développement qui œuvrent dans la capital de l’Adrar des Ifoghas.

Ces enleveurs de véhicules poussent souvent leurs tentacules jusque dans la région de Gao pour y exécuter leurs basses besognes. Les auteurs de ces méfaits n’avaient jamais été appréhendés auparavant.

Ceux qui sapent le processus de paix dans cette partie du Mali, et qui n’ont jamais toléré la présence du Colonel Gamou sur le front de bataille, avaient même fait circuler le bruit que c’étaient les «miliciens» de ce dernier qui s’adonnaient à ces pratiques. Cette diffamation est d’ailleurs remontée jusqu’à Koulouba.

Mais, aujourd’hui, la réalité est bien connue, puisque, de fil en aiguille, le Colonel Gamou et ses hommes ont mis, le jeudi 9 décembre dernier, la main sur le chef d’un réseau de vols de véhicules. Il s’appelle Achef Ag Hita. Il a été appréhendé en même temps qu’un dénommé Baye Ag Bakabo.

Bien cuisinés, tous les deux ont finalement craqué et ont dénoncé tous leurs complices. Dont, entre autres, Mohamed Ali Ag Wadossène, fils de l’ancien député CNID de Kidal (2002 – 2007), Hona Ag Nini. Tous ces hommes sont activement recherchés.

Le chef de cette mafia aurait affirmé à la police que les véhicules volés sont systématiquement cédés aux éléments d’AQMI présents dans la zone, notamment au groupe d’Abdoul Krim le Targui. Ce dernier, on le sait, collabore avec un ramassis de jeunes gens issus des rangs de l’Alliance du 23 mai pour le changement.

A suivre.

22 septembre (Mali)
Chahana Takiou


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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

mardi 14 décembre 2010

Paroles d’Experts : Père Jérôme, prêtre et militant associatif à Nouadhibou.




1- En tant que militant associatif et de surcroit prêtre installé à Nouadhibou, ville de transit et de destination des migrants, que pensez-vous de la migration irrégulière ?

Il est évident qu’on ne peut en aucun cas valider ce genre de migration. Ce que j’appelle la migration clandestine, pose un grand problème, car c’est un véritable cas de conscience qui se pose à nous en tant que militants associatifs mais surtout en tant qu’homme avant tout, car ce sont généralement des personnes qu’on a côtoyés, qui nous quittent dans ces pirogues pour ne plus revenir et pour ne jamais arriver à destination.

Quand ils reviennent, c’est sans vie, dans une posture que les mots ne peuvent pas décrire. Et ca nous fait mal au cœur. C’est que j’en pense, c’est que c’est quelque chose de dramatique et d’inhumain.



2- Que pensez-vous de l'intégration des migrants dans la société mauritanienne ? Les obstacles, les rejets ?

Au niveau de Nouadhibou, le problème de l’intégration ne se pose pas comme obstacle pour les migrants. En général ils travaillent dans le domaine de la maçonnerie, de la pêche traditionnelle ou industrielle, dans les maisons pour les femmes. Même s’il est vrai que pour les migrants issus de pays anglophones, la langue pose un grand problème d’intégration. Un problème qu’ils arrivent par la suite à résoudre grâce à l’aide de leurs autres compatriotes présents ici depuis quelques années.

L’autre problème, c’est le problème que les migrants rencontrent souvent avec leurs employeurs. Il arrive que souvent ils ne soient pas payés ou qu’ils soient accusés de vols et dans certains cas emprisonnés sans couverture juridique qui leur permet de se défendre. Dans ce cadre, ils sont très vulnérables et c’est une brèche qui est souvent exploitée par les employeurs, même si les associations des migrants font parfois de leur maximum pour défendre les droits de ces migrants.

3- Quels sont, d'après vous, les raisons de la migration irrégulière ? Comment peut-on résoudre ce phénomène en amont (migration/développement par exemple) ? Et en aval, croyez-vous que l'aspect répressif peut à lui seul résoudre le problème ?
Bon vous savez les raisons sont celles que nous connaissons tous : la pauvreté, les guerres, l’injustice sociale et politique…Le cas du demandeur d’asile camerounais que vous avez rencontré, contraint de quitter son pays pour des raisons politiques, alors qu’il vivait bien, est une preuve que la pauvreté elle seule n’est pas la raison de la migration. Beaucoup sont aujourd’hui migrants malgré eux, et beaucoup ne veulent pas aller en Europe.

Il ne faut pas se tromper, ceux qui migrent le font parce qu’ils sont contraints, c’est la seule façon pour eux de sauver l’honneur, c’est tout qui leur reste, personne ne veux quitter sa famille, son pays, pour aller mourir en mer. Mais la conjugaison de plusieurs facteurs négatifs font que la seule issue qui leur reste, c’est de faire l’aventure, et c’est vraiment triste.

Et ce n’est pas en réprimant ces gens, en les empêchant de partir qu’on règle le problème, loin de là. Il reste entier sans mesures d’accompagnements, sans traitement à la base.

4-Vous avez certainement été témoin de certains cas de migrations irrégulières qui ont mal finis, quels sont ceux qui vous ont le plus touché ?

Attendez, je vais vous montrer certaines images qui parlent d’elles-mêmes (le père Jérôme nous montre des images de migrants morts en tentant la traversée. Pour information, elles vont être diffusées dans le reportage sur la vie des migrants que l’OIM va bientôt produire). Ceux que vous voyez sur ces photos sont tous des personnes que j’ai connues et que j’ai côtoyées.

Certains d’entre eux travaillaient même avec nous ici à la mission. Nous étions très proches, je les considérais comme des frères et soudainement ils ont disparus. Je me rappelle de l’un d’eux qui était parti pour faire une course et qui nous a été ramené sans vie, sur une civière, complètement inerte, un crabe était logé dans sa bouche, je ne pouvais pas décrire ma stupeur et ma tristesse.

5- Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans le militantisme contre la migration irrégulière ?

Chaque fois on m’appelait pour venir identifier des corps de migrants morts noyés dans la mer. C’est devenu tellement récurrent pendant un certain temps que je me suis dit que je ne suis pas là pour enterrer mes frères. Je suis là pour les aider à trouver le bon chemin, pour les confesser de leurs péchés, mais pas pour les enterrer. C’est ainsi que je me suis décidé à militer contre l’immigration clandestine qui était en train d’emporter tous nos frères. C’était de mon devoir de conseiller et de convaincre les jeunes africains qui viennent ici à Nouadhibou, d’éviter de prendre les pirogues pour aller trouver la mort de manière suicidaire.

6- Vous dispensez des formations aux migrants dans le domaine de la cuisine, de la couture, de l’informatique… Pourquoi cela ?
Justement c’est pour offrir à ces jeunes la chance de se former pour avoir du travail et subvenir à leurs besoins dans l’espoir que cela les amènent à renoncer à tenter l’aventure périlleuse, mais on le fait d’abord par devoir humain envers nos frères. Je suis convaincu qu’il faut se tourner vers la formation pour endiguer le phénomène de la migration irrégulière qui nous saigne et qui nous prive de notre jeunesse en Afrique.

6- En conclusion, un mot qui résume en global votre point de vue de ce phénomène, de ses implications et de ses conséquences.Pour conclure je dirais tout simplement que l’ensemble des acteurs dans le domaine de la migration doivent prendre au sérieux ce problème et essayer de trouver les remèdes qu’il faut. Cela passe d’abord par la formation, par les opportunités d’emplois, par le développement local… Et non pas par la répression ou l’occultation pure et simple de ce phénomène. On ne peut pas rester indéfiniment les bras croisés devant cette tragédie qui, chaque jour, prend de nouvelles proportions.

Propos recueillis par Momme Ducros, Assistant Programme Information et Communication à l’OIM Mauritanie.


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Déclaration de la Fédération RFD Nouadhibou




Suite à l’interpellation d’un ministre du gouvernement par des députés de l’opposition sur les conditions de vie déplorables des habitants des nouveaux quartiers créés dans la précipitation et l’improvisation par le régime, le parti UPR a fait une réaction épidermique ce samedi 11/12/2010 en voulant organiser un meeting et une marche sous la direction de leur secrétaire général national, en plein centre du quartier Tarhil.

Que voulaient-ils démontrer par cette manifestation qui, en fin de compte, s’est soldée par un fiasco total? Qui voulaient-ils impressionner ou convaincre du « non fondé » des arguments avancés par l’opposition?

Certainement pas les populations de Nouadhibou qui sont habituées aux sorties théâtrales d’une certaine classe politique qui a accompagné tous les régimes qui se sont destituées successivement, encore moins les pauvres habitants de Tarhil étonnés de voir débarquer des « politiciens » leur disant que tout allait bien.

Si ces populations de quelques 5000 familles –dit-on– étaient disposées à accueillir leurs « bienfaiteurs », pourquoi ces derniers auraient-ils besoin de transporter des gens des quatre coins de la ville pour essayer de combler le vide que donnait désespérément leur lieu de rassemblement ? N’est ce pas de la poudre aux yeux de l’opinion publique !

Malgré l’utilisation de l’image du président Aziz et le déploiement des moyens colossaux, la mobilisation n’a pas été au rendez-vous. La montagne a accouché d’une souris !

Au lendemain de cette mise en scène, des dizaines de familles se sont regroupées dans un sit-in à la porte de la Wilaya pour réclamer vivement leurs droits au recensement et à l’octroi de terrains. C’était une réponse rapide et cinglante à la comédie des ténors de l’UPR qui claironnaient haut et fort que Nouadhibou est la première ville sans gazra.

La fédération RFD de Nouadhibou, soucieuse de la préservation de la paix sociale et de la garantie des droits des citoyens,

- condamne ces méthodes qui ne visent qu’à tromper les populations et à les détourner de leurs préoccupations réelles ;

- soutient les habitants de Tarhil, d’Oum El Ghoura et des autres quartiers victimes de ces déménagements précipités, dans leur lutte pour recouvrer leurs droits ;

- appelle tous ses militants et sympathisants ainsi que les habitants de Nouadhibou à assister et soutenir ces populations dans leur épreuve jusqu’à ce qu’elles obtiennent gain de cause

Nouadhibou, le 12/12/2010

La Fédération
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Source :
balaba

Zoueirate: l’ONG El Wighaya organise une journée de sensibilisation sur la FVR.



Dans l’atmosphère ambiante caractérisée par la panique de la fièvre de la vallée du Rift(FVR), l’Association Santé et Développement El Wjghaya a organisé ce mercredi une journée de sensibilisation sur cette dangereuse pathologie.

A l’entame de ses propos, Dr Brahim O. Weissat a précisé que la maladie est une zoonose touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l’homme. Les morts et les avortements dans les troupeaux infectés entrainent aussi des pertes économiques substantielles.
Transmission à l’être humain
Le médecin a indiqué « que dans la majorité des cas, l’infection se produit chez l’homme à la suite d’un contact avec du sang ou des organes d’animaux infectés » précisant que certains groupes comme les éleveurs, les agriculteurs, les employés des abattoirs et les vétérinaires, sont plus exposés au risque d’infection. A ce jour, il n’y a jamais eu de cas documenté de transmission interhumaine, et rien n’indique qu’il y ait eu de flambées de FVR en milieu urbain.
Brahim O. Weissatt a affirmé que la fièvre de la vallée du Rift présente une forme bénigne et une forme grave chez l’homme. Cette dernière se manifeste par trois syndromes : forme oculaire, méningo-encéphalite ou fièvre hémorragique.

Traitement et vaccin
Le médecin a souligné que la FVR étant relativement bénigne et de courte durée chez dans la plupart des cas humains, aucun traitement spécifique ne s’impose pour ces patients, dans les cas les plus graves, c’est le traitement symptomatique général qui prédomine.
Il a ajouté que plusieurs espèces de moustiques peuvent jouer le
rôle de vecteur dans la transmission du virus de la FVR.

Prévention et lutte
Ould Weissatt a annoncé qu’on peut arrêter les flambées de FVR chez l’animal avec un programme durable de vaccination. Selon lui, des vaccins atténués ont été mis au point pour usage vétérinaire. Pour prévenir une FVR, il faut instaurer la vaccination des animaux avant que ne survienne une flambée. Les limitations ou l’interdiction des déplacements des animaux d’élevage peuvent être efficaces pour ralentir l’extension du virus d‘une zone infectée à des zones indemnes. Une mise en place d’un système de surveillance active de la santé animale est essentielle pour détecter de nouveaux cas et alerter les autorités concernées.
Education sanitaire et réduction de risques
Pour la réduction des risques, les messages de la santé publique doivent portés sur les points suivants : diminution du risque de transmission de l’animal à l’homme résultant de pratiques dangereuses d’élevage et d’abattage.
.Diminution du risque de transmission de l’animal à l’homme résultant de la consommation de sang frais, de lait ou de viandes crues.

Principales activités de l’Association
Dr. Brahim Weissatt a par ailleurs fait une projection des différentes activités que l’ONG a réalisées depuis 2005, surtout la sensibilisation sur le VIH-SIDA, car dit-il la position géographique de la ville minière peut être un facteur de risque. L’ONG avait matérialisée cette campagne par la distribution de brochures, dépliants, et l’animation de conférence.
A ce sujet, il a noté qu’EL Wighaya avait signé un contrat de 800.000 um avec la CNLS pour la formation de plusieurs personnes sur la pandémie conclue par des attestations, mais O. Weissatt a souligné que la 2eme tranche du contrat n’est pas livrée. Pour les actions médicales, une ONG française « les Nomades de Mauritanie » soutient les populations en livrant des médicaments qu’elle donne gratuitement aux patients indigents.
Il a, enfin, précisé qu’une ONG internationale a financé un cyber café pour former gratuitement de jeunes femmes.
Compte-rendu DJIBRIL SY/ CP. Tiris.


Nouakchott quotidien

Zouerate : coopérative El Vowz el Kébir, bénéficiaire du financement de USADF.



Visage Rayonnant pour le filon que constitue le financement octroyé par l’ONG américaine ADF via la commune de Zouerate, El KHalle Mint Salem précise que leur coopérative est crée en 1992. « Nous n’avons jamais eu de soutiens ou de financement, notre siège était une boutique au marché où nous faisons le tissage manuellement, avec l’actuel financement, nous avons loué une maison à 40.OOO UM », souligne Mt Salem.

Et d’ajouter « nous avons du mal à trouver la matière, le coton recherché ne se trouve pas en Mauritanie, parfois, nous l’achetons au Maroc ou au Sénégal, autre entrave la clientèle. » Le Quotidien de Nouakchott a rapproché Moulaye Ahmed O.Nagi diplômé d’une maitrise en gestion (gérant de la coopérative), Fatimetou CISSOKHO (comptable).
Revenant sur les conditions de recrutements, les deux concernés ont estimé que le test collectif pour la sélection des gérants et comptables était transparent. Sur le départ prématuré de certains recrutés, ils ont pensé que les jeunes ont des espérances et cherchent des emplois fixes à durée indéterminée. Sur une possible pression de la commune en tant que principal appui auprès de l’organisme de financement, le gérant a dit qu’ils sont indépendants et autonomes dans leur gestion, seulement, ils se réfèrent à de hauts gestionnaires. Ils ont loué les efforts de la commune de Zouerate dans la l’obtention des financements pour ces coopératives artisanales. Nous n’avons aucune pression ni du bureau de la coopérative, ni de sa présidente encore moins de la mairie. Ils ont expliqué que ces types de coopératives expriment les capacités des personnes démunies à faire quelque chose, l’essentiel c’est que le citoyen trouve le produit dont il a besoin avec un autre, ajoutant que ce type d’activités méritent d’être soutenues, les conditions de travail existent.
Le comptable a affirmé que le comité d’achat se charge des achats, les femmes connaissent ce qu’elles veulent, dès fois, elles la délèguent pour négocier les prix, mais le choix leur revient. A savoir s’il existe des relations entre la comptable et les fournisseurs, mademoiselle CISSOKHO est catégorique « aucune relation, je négocie les prix des besoins exprimés avec les fournisseurs, nous envoyons le devis au bureau intermédiaire à savoir OKT Consult à Nouakchott, qui envoie le strict minimum du besoin ».
Compte-rendu DJIBRIL SY CP/ Zouerates
Nouakchott quotidien

lundi 13 décembre 2010




La moughataa de Maghama est sans nul doute l’une des plus enclavées de la wilaya du Gorgol. Le lancement au début du mois de novembre dernier, des études du projet de construction d’une route bitumée de 120 kms reliant Kaédi à Maghama fait renaître l’espoir d’un désenclavement de la moughataa.

Au plan politique, les frères ennemis de l’UPR ne parlent toujours pas d’une seule voix. Les résultats publiés le 27 mai dernier (12 179 adhérents soit 12 délégués au congrès du parti- 223 unités de base) donnent la victoire au camp du colonel Sogho Alassane sur celui du président du sénat Bâ Mamadou dit Mbaré.

Six mois après, l’implantation n’a toujours pas lieu dans la moughataa.

Les frères ennemis attendent toujours une décision du parti qui continue à tergiverser, sans doute pour ménager le président du sénat dont le départ du parti vers l’opposition, pourrait être mal perçu par les partenaires extérieurs, sachant que la chambre basse est aussi présidée par l’opposant historique Messoud O. Boulkheir.

Des rumeurs font état d’un probable départ du député vers l’opposition. C’est de tout cela qu’a bien voulu nous entretenir le député de Maghama Niang Mamoudou, un des leaders politiques de la moughataa de Maghama où il compte beaucoup de sympathisants même parmi des militants de l’opposition, et ce dans les quatre coins du département.

QDN : Plus de six mois après la première campagne d’implantation de l’UPR, il n y a toujours pas d’instances locales, à cause d’un blocage consécutif aux querelles opposant votre camp à celui du président du sénat. Où en êtes-vous ?

Niang Mamoudou :
Je tiens tout d’abord à préciser qu’il s’agit d’une suspension du processus par le parti et non d’un blocage, qui a une connotation de violence. Depuis la publication officielle des résultats, le 27 mai dernier, rien n’a bougé. Nous avons rencontré des responsables du parti à qui nous avons fait part de l’impatience de notre base. Ils nous ont demandé encore un peu de patience, le temps d’examiner le dossier de Maghama et de lui trouver une solution définitive.

QDN : A la longue, cette situation ne risque-t-elle pas de démobiliser votre base et les orienter peut être vers d’autres formations politiques?

N.M :
La situation n’est pas inquiétante pour le moment. La délégation du parti qui s’est rendue à Maghama récemment a expliqué aux militants les raisons du retard de la finalisation de l’implantation dans la moughataa de Maghama. Ces derniers ont bien compris et sont rassurés par la disponibilité du parti à résoudre le problème de façon sereine et responsable. Et d’ailleurs cette volonté d’apaiser la tension a été manifeste ; nous avons accepté de participer au congrès sans que les instances locales ne soient mises en place dans notre moughataa.

QDN : Y a-t-il eu un dialogue direct formel ou informel entre les deux tendances depuis la publication des résultats et au lendemain du congrès ?

N.M :
Un dialogue formel, non. Mais je dois avouer qu’il y a eu une rencontre informelle sous l’égide du secrétaire fédéral du parti au Gorgol, M. Bâ Amadou Oumar, à Nouakchott, regroupant autour de lui Diop Mamadou et moi-même d’une part, et Diallo Abou Moussa et Diallo Daouda, de l’autre. L’objectif de cette rencontre était de nouer un premier contact car après tout nous appartenons à la même moughataa, au même parti donc forcément nos objectifs et nos ambitions pour notre cher département et pour notre parti naissant sont les mêmes.

QDN : Après la visite de la mission du parti qu’auraient boycotté certains élus et cadres de votre département, des rumeurs ont circulé faisant état de votre ralliement au camp adverse et même de votre intention de regagner l’opposition. Qu’en est-il?

N.M
: Je ne suis au courant d’un quelconque boycott d’éléments de notre camp à cette visite. Après la mission du parti, j’ai rendu compte à nos camarades absents de la réunion tenue à Maghama avec la délégation du parti, en présence notamment du maire de Maghama Alhousseinou Moussa Wade. Les rumeurs faisant état de mon ralliement au camp adverse ou que si une solution rapide n’est pas trouvée je rallierai l’opposition, sont sans fondement.

Je précise à l’endroit des colporteurs de ces rumeurs que je suis l’un des premiers élus à soutenir le président de la république dès les premiers moments du mouvement de la rectification par l’organisation à Maghama, en collaboration avec d’autres camarades, d’une marche de soutien au mouvement de la rectification.

Aussi des projets importants qui me tiennent à cœur sont en train d’être réalisés dans mon département. Ces rumeurs sont l’œuvre d’individus mal informés ou mal intentionnés, qui sans doute font allusion à la rencontre informelle que j’ai évoquée plus haut. Je suis personnellement favorable au dialogue car sans dialogue il ne peut y avoir de dénouement de la crise.

La solution politique, c’est aussi la recherche constante du consensus; Ce qui sous-tend que chacun lâche du lest et soit ouvert au dialogue qui pourrait permettre une solution consensuelle, concertée et apaisée, dans l’intérêt de tous.

Propos recueillis par Vieux Gaye
Cp/ Gorgol


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Mort d’une personne à Atar des suites d’une fièvre hémorragique.




Le jeune Mohamed Ould Mohamed Elmoctar Ould Bouddah, évacué de Choum, est décédé, samedi à Atar, des suites d’une fièvre hémorragique.

Selon les médecins, cette hémorragie accompagnée de vomissements de sang est un symptôme de la fièvre du Rift.

Ould Bouddah avait été évacué à partir de Choum (120 km au nord d’Atar). Les autorités sanitaires avaient envoyé un prélèvement de sang de Ould Mohamed Elmoctar pour l’envoyer dans les laboratoires d’analyse, au même moment où une délégation médicale a été dépêché vers Choum par la délégation régionale e la santé.

Ould Bouddah constitue le premier cas du genre en provenance de cette localité.

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Source :
ANI (Mauritanie)

11 milliards d'UM pour la Baie de Nouadhibou : Signature de l'attribution du marché d'enlèvement des épaves : Projet de l'Union Européenne.





L'Union Européenne initie de nouveau un programme d'envergure, intensifiant sa coopération avec la Mauritanie, par le lancement du projet d'Enlèvement des Epaves de la Baie de Nouadhibou, financé par l'Union Européenne pour un montant global de 11 milliards d'UM (soit 28.8 millions d'€), dont l'attribution du marché a été finalisée.

La cérémonie de signature de l'attribution du contrat se tiendra ainsi ce Lundi 13 décembre à Nouakchott à 11h précises au Ministère des Affaires Economiques et du Développement.

Cette cérémonie sera présidée par SEM Sidi Ould Tah, Ministre des Affaires Economiques et du Développement (Ordonnateur National) et par SEM Hans-Georg Gerstenlauer, Ambassadeur - Chef de la Délégation de l'Union Européenne en Mauritanie.

Ils seront accompagnés du Ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime (ou son intérimaire), du Ministre Délégué chargé de l'Environnement et du Développement Durable (ou son intérimaire), de l'Ordonnateur Suppléant et des Représentants des sociétés ayant remporté l'attribution de marché.

Ce projet est une pierre angulaire dans le développement du Port Autonome de Nouadhibou ainsi que sa zone côtière, avec pour objectif principal la mise en valeur du Port et des retombées économiques positives liées au retrait des épaves.

Ainsi, l'objectif spécifique est l'enlèvement des 57 épaves gênant le plus la circulation maritime dans la baie et ce, en respectant l'équilibre environnemental du site tout en permettant l'activité économique et commerciale du Port Autonome de Nouadhibou pendant les travaux.

Les bénéfices attendus de ce projet sont multiples, se traduisant par un développement économique de la zone portuaire mais aussi une amélioration de la qualité de vie des riverains par la mise en valeur de la Baie délestée des épaves.

La durée de mise en œuvre opérationnelle de ce financement est estimée à 19 mois.

Pour de plus amples informations, prière de contacter :
Matel Kane - Chargée de Presse et Information
Délégation de l'Union Européenne en Mauritanie

Tél. : 525 27 24
Fax : 525 35 24.
Email : Matel.KANE@ec.europa.eu

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Source :
Délégation de l'Union Européenne en Mauritanie

Guidimagha : GTZ / composante féminine Genre pour la promotion du Dialogue des Générations dans la lutte contre les MGF.





Un atelier de formation portant sur la période de suivi des dialogues des générations dans la lutte contre les MGF s’est déroulé du 10 au 11décembre 2010, en sa phase théorique dans les locaux du ProGRN.

Cette formation qui est assurée par le maître formateur Ball Oumar Mamadou, coordinateur régional de la composante féminine Genre de la GTZ a vu la participation de quarante huit dialogueurs issus du village d’Artouma, dans la commune pilote de Tachott et cela en présence des facilitateurs (conseillers et conseillères de la municipalité de la dite commune) et des superviseurs en terme de femmes relais du dispositif de la Composante Genre du Guidimagha.

Ball Oumar nous édifie sur le sens du concept voire même de l’expression « Dialogues de Générations » qui consiste dit-il à réunir l’ancienne et la nouvelle génération autour d’une table afin de discuter des sujets de l’heure : des sujets attraits aux droits humains, aux violences faites aux femmes, aux mutilations génitales féminines…..etc.

C’est une approche dit-il qui permet d’améliorer le système de communication inter générationnelle et dont l’efficacité dans la brisure et le dépassement des tabous de manière concertée, a fait des résultats appréciables. Sous l’impulsion de la GTZ qui vulgarise cette méthode à travers son projet supra –régional MGF, basé à Eshbone en Allemagne et qui touche une dizaine de pays de la sous région, la Mauritanie en constitue le pays pilote.

Pour rappel, cette période de suivi, intervient après la réalisation des séances de Dialogues de Générations, dont le lancement officiel à l’échelle régionale, a été effectué le 8 avril 2010 à Selibabi. Il s’en est suivi, dira, le coordinateur, le lancement officiel au niveau communal, des activités liées aux Dialogues de Générations, et la commune de Tachott., va abriter la rencontre le 9 avril 2010.

Le processus de vulgarisation et d’information continue par la formation des facilitateurs le 25 avril 2010 et le 25 juillet de l’année en cours, une réunion préparatoire a eu lieu dans l’hôtel de ville de la commune de Tachott : c’est à l’issue de cette réunion que le village de Artouma, localisé dans la commune de Tachott a été désigné village pilote pour le dialogue des générations et ce à travers des paramètres distinctifs de justification tels que la proximité , la cohésion sociale des habitants, l’existence du centre de santé, et l’existence des pratiques des MGF.

Dès lors que l’expérimentation de la méthode est approuvée, le coordinateur de la composante /Genre nous informe que les premières actions ont consisté à réaliser des focus groupe, genre consultations communautaires : A Artouma, des centaines de femmes et hommes ont été touchés et c’est l’occasion d’identifier celles et ceux qui sont aptes à participer aux Dialogues de Générations C’est à l’issue de cette opération sélective que les 48 participants à notre atelier d’aujourd’hui ont été choisis : ils sont composés de 12 vielles femmes/ 12 jeunes filles et 12 vieux hommes /12 jeunes garçons.

Interrogée à propos des résultats de la campagne contre les MGF, Kadia Harouna Camara, accoucheuse à la PMI de Tachott et conseillère à la commune Tachott, s’exprime en ces termes « je peux témoigner que beaucoup de personnes ont abandonné ces pratiques nefastes de MGF et au cours des accouchements difficiles que je rencontre, je sensibilise les femmes sur les raisons de ces difficultés qui sont liées à la pratique de l’excision. »

En fait la « lutte contre les MGF continue » dira Ball et qu’il est prévu un atelier pratique de deux jours le 20/21 à Artouma.

Mbaye Demba Yero

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Mbaye Demba Yero

Au cœur des trois frontières, le G R D R organise le 1er festival culturel transfrontalier à Aroundou.





Séparé du Mali à l’est par le falemé (un affluent du fleuve Sénégal) ,de la Mauritanie au nord par le fleuve Sénégal, Aroundou est un village sénégalais au coeur des trois frontières. Cette cité des Bathilly a abrité le 1er festival culturel transfrontalier du 10 au 11 décembre 2010.

Premier de son genre ,ce festival a été une occasion pour les pays amis et frères, leurs différentes populations et partenaires au développement de partager des moments de joie et de fierté à travers une série d’activités riches en échanges et d’enseignements.

La présence effective du G R D R aux cotés des services techniques de l’état, des élus et des organisations de la société civile s’est traduite par la présence des autorités administratives (:Hakem de ould yengé ), accompagné du chef d’arrondissement de Khabou et de plusieurs chefs des services régionaux pour représenter le wali du Guidimakha.

La présence des maires des communes du Guidimakha ( Khabou, Arr, Tachott, Boully, Baédiam, Tektaké, Souvi ) et celles de Diadié Biné et Kaédi au Gorgol en sont une autre illustration

Au rendez vous du 1er festival culturel transfrontalier organisé en terre sénégalaise ont répondu massivement à l’appel du G R D R, des organisations paysannes coopératives (unions des coopératives du Guidimakha, les femmes tisseuses de selibaby) ,des artisans, et des artistes.

C’est ainsi que la journée du vendredi ,10 décembre a été marqué par une série de festivités allant de l’accueil des festivités aux prestations des artistes. Une troupe culturelle soninké du (Sénégal), une troupe culturelle maure de la (Mauritanie) et une troupe culturelle bambara du (Mali) ont assuré l’animation de cette journée avant que Samba Gana traoré de Diogountouro de la Mauritanie et Oumou Sek de Goudiri du Sénégal ne viennent mettre fin aux festivités de la 1ere journée de ce rendez vous culturel .

Rendez-vous, auquel les comités d’orientations stratégiques (c o s) du G R DR , des élus et invités du Mali, de plusieurs localités du bassin du fleuve et des partenaires venus d’ailleurs ont pris part.

La deuxième journée, celle du samedi ,11 décembre quant à elle a été marqué d’abord par l’accueil des délégations à la tribune officielle, les discours des chefs des délégations, qui tous ont abondé dans le même sens, à savoir la nécessité de la coopérations entre les différents états qui vivent ensemble lev long du bassin du fleuve sénégal. Mais aussi les efforts des migrants. Puis une visite des stands et des expositions.

Une prestation des artistes, la danse des chevaux, activités au cour des quelles les populations des trois pays ont démontré aux officiels, aux partenaires et tous ceux qui sont venus prendre part à ce moment de joie combien il est important de rester attacher à nos valeurs culturelles. Ainsi des femmes soninkés ont défilé devant les délégations avec une jeune femme sur un cheval blanc pour montrer comment se faisait le mariage en milieu soninké.

Les éleveurs peuls devant leurs moutons ont démontré eux aussi les types de relations existant entre l’homme et l’animal domestique. La troupe maure quant à elle a montré aux populations des différents pays le plus riche de ce quelle a de sa culture.

L’artiste Halima Touré et de concert très attendu de Demba Tandja ont mis fin aux festivités de la deuxième journée de cette rencontre sous régionale, combien importance après la Semaine d’Amitié et de Fraternité (S A F RA) qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, La Gambie et les deux Guinées.

Amadou Bocar Ba

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Amadou Bocar Ba

Zouerate : La Commune procède à la Distribution de dons



La commune de Zouerate a procédé aujourd’hui, 12 décembre 2010, à la distribution des dons octroyé par ses partenaires à savoir : la Commune de Rodez – France, Sankvik, Nomades de Mauritanie et l’Association des Amis de Zouerate et F’derick.

Etaient présents à cette cérémonie, le Hakem de Zouerate, le Maire, la chargée des affaires socioculturelles de la Commune, le député adjoint, les représentants des ONGs bénéficiaires et d’autres représentants de la société civile.

Ces dons sont constitués de fauteuils roulants, machines à coudre, vêtements et jouets pour enfants, livres scolaires et autres accessoires.

Il est à noter que la commune de Zouerate associe les ONGs actives dans la distribution des dons selon leurs domaines d’intervention. Cette fois l’Association des Handicapés du Tiris Zemmour , Alwighaya, Nejda, Taaoun et Sorer auront honneur de faire parvenir ses dons aux populations les plus démunis.

Le président de Nejda et le représentant de SORER ont salué l’action du conseil municipal qui selon eux associe directement la société civile lors des actions communautaires. Pour sa part le Maire a remercié les ONGs pour le travail remarquable qu’ils ne cessent de faire au profit des couches les plus vulnérables.



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Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Nouadhibou : l’UPR serait-il lâché par les siens ?




Le meeting du samedi de l’Union pour la République à la wilaya de Nouadhibou qui visait à fêter la fin de la Gazra à la cité économique n’a pas tenu ses promesses surtout en termes de mobilisation. L’on estime à moins de 500 personnes présentes malgré la mobilisation initiée par la fédération locale.

Les militants ont déserté ce rassemblement pour cela, il fallait bien faire une démonstration de force pour démentir les propos des deux députés de la wilaya lors de la session du parlement qui ont qualifié la gestion de recasement des populations de désastreuses.

Un défi que les responsables du parti n’ont pas pu relever. De ce constat, il ne fait plus de doute que la politique de recasement initiée par les pouvoirs publics pour venir à bout des Gazras est rejetée par une forte majorité des militants de l’Union pour la République.

En effet Il suffisait de faire un tour dans ces quartiers pour comprendre, le triste sort de ces familles déplacées qui doivent pourtant être logées de façon décente, bien nourries et bien éduquées.

Cependant la population déplacée, a été jetée dans des quartiers ou aucune condition de vie décente n’a été malheureusement prévue par les pouvoirs publics, et la preuve de l’échec du meeting de l’Union pour la République à la cité économique.

Ces populations n’ont pas pu cacher leur colère à la fin du meeting à la délégation du parti présidée par le secrétaire général du parti Ould Matalla ,comprenant le député Chérif Ahmed le député de Tichit et Diambar l’ inspecteur général de l’état. . Tous sont donc sortis pour affirmer aux responsables du parti de la majorité présidentielle, haut et fort leur déssaroi.

Il faut de façon urgente repenser les manquements de cette opération de recasement pour une meilleure prise en charge de ces populations défavorisées, leur construire des écoles, des unités de santé, améliorer les transports, fournir de l’eau et cesser de le faire avec tambours et trompettes, lorsque le gouvernement attribue des parcelles de terrain.

Les choses désormais risquent de se compliquer pour l’Union pour la République aux prochaines consultations électorales prévues l’année prochaine.


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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)