vendredi 9 juillet 2010

Brakna : la première édition des Journées éducatives, culturelles et sportives de Lopel.:



La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 8 juillet 2010 à Lopel, dans une ambiance riche en son et lumière. C’était, en présence des centaines d’invités venus de tous les villages environnants du département de Boghé. Cette première édition des journées éducatives, culturelles et sportives émane de l’association éducative, culturelle du village de Lopel.

L’objectif est de faire revivre la vraie culture Peulh (Pulaagu) et éduquer et montrer à cette génération nouvelle, la culture, la tradition et la civilisation Peulh, quand l’histoire prend son envol dans ce monde où vivre nécessite une prise de conscience de soi et de son entourage.

Le premier à prendre la parle, après la lecture du courant, le responsable du village ou bien le chef du village Mr Ibrahima Thiam qui dans son mot de bienvenue a retracé l’historique de ce village et remercié à l’assistance venue nombreuse.

Lui, succédant le responsable de l’AECS (association éducatives, culturelles et sportives) de lopél Mr Malal Ndiaye a mis l’accent sur l’importance et le poids que représentent ces journées et invita la jeunesse Mauritanie à s’unir dans sa diversité culturelle afin qu’elle soit la véritable dépositaire des liens inébranlables.

Les enfants, les jeunes filles et garçons du village de lopél ont chanté, dansé au rythme et au cadence des tambours battants des meilleurs musiciens du Fouta. Les chefs religieux du village, les notables des villages environnants, les sages de ce milieu typiquement Halpulaar ont apporté leur soutien sans faille, ils ont à tour de rôle, pris la parole remerciant les initiateurs de ces journées symboliques et salutaires.

La nuit du 8 et 9 juillet Gomu Pinaal de Waaladé qui cartonne fort, actuellement en Mauritanie et au Sénégal, va tenir haleine les nombreuses personnes venues de loin ou de prés pour la circonstance.

Trois conférences et discussions sur : premièrement Hygiène, Santé, Environnement, sera faite par Mr le Docteur Mohamed El Kabira Dia, la deuxième conférence a pour thème : échec et déperdition scolaire en Milieu rural, Mariéta Dia , Professeur au lycée de Boghé va présenter cette dernière , et en fin la troisième conférence et débat aura pour thème : Islam et éducation familiale, une conférence animée par des grands marabouts ou Islamologues : Alassane Tall, Mama Djigo, et Oumar Ndiaye.

Des matchs de Foot ball ont opposé des équipes : de Sarandogou à celle de Lopél, Sarandogou gagne aux tirs aux buts, Thiénel battu un but à zéro par Sayé. La finale va opposer le 10 juillet 2010 Sayé contre Sarandogou..

La troupe artistique et culturelle de Thiédé va clôturer ces journées éducatives, culturelles et sportives de Lopel.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.

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Source :
Diop Mohamedou Abou

Nouadhibou /éducation : Cérémonie de récompense:




Le wali de Dakhlet Nouadhibou , Monsieur Mohamed Vall Ould Ahmed Youra a présidé ce mercredi à la DREN de Nouadhibou la cérémonie de remise de prix au profit des meilleurs élèves , enseignants et personnels d’encadrement de la wilaya au titre de l’année scolaire 209/2010.

A cette occasion, des prix nationaux et régionaux, des félicitations et encouragements ont été décernés à 32 récipiendaires. Les organisateurs ont précisé que genre cérémonies, instaurées au niveau national, sont de nature à créer un sentiment de saine émulation entre apprenants mais aussi enseignants et superviseurs.

Le wali de Dakhlet Nouadhibou a souligné, au cours de son allocution, que ces cérémonies visent à rendre pratiques les principes de la récompense et de la sanction.

Un président d’une association de parents d’élèves a lui mis l’accent sur la collaboration exemplaire tout au long de l’année scolaire entre son association, l’autorité régionale et l’administration régionale de l’éducation.

Le directeur régional de l’éducation nationale, M. Allal Ould Mohamed Abdallahi a dit, lui, que cette initiative traduit l’intérêt que le chef de l’Etat en personne accorde au système éducatif national.

Le DREN a ajouté que la nouveauté cette année est l’octroi de prix régionaux. Pour cela précise t-il ‘ nous avons privilégié le personnel de terrain plutôt que celui qui occupe les bureaux. L’essentiel se passe dans les classes’.

Quand au corps enseignant et le personnel d’encadrement, ils ont remercié leur direction régionale et l’ont encouragé à faire perdurer de telles initiatives. Les enseignants et élèves du couloir de la voie ferrée ont été particulièrement récompensés cette année.



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Source :
La Voix de Nouadhibou

Brakna : Séno Kuna / Médine : L’AMDH forme les rapatriés et leurs voisins sur la prévention des conflits:




L’Association Mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH), en partenariat avec le HCR et l’ADP World Vision de Bababé, a organisé jeudi, à Séno Kuna/Médine, une journée de sensibilisation et de formation sur la prévention des confits et la cohabitation pacifique à l’intention des relais communautaires des sites de rapatriés de :

Windé Gnaworé 1 et 2, Bababé, Dounguel, Weendu Mbabba, Kadiel Abou, Weendu Idi, Janja, Belel Ournguel, Saré Sukké, Séno Kuna et Murtogal et des localités d’accueil de Foondé, Boundou Bodol, Bababé-ville, Dioudé Djery, Menza, Abari, Aéré Golléré, Bélel Ournguel-village, Samana, Médine et Roti.

Le choix de Séno Kuna/Médine pour abriter cet atelier, le 2e du genre organisé par l’AMDH dans la région, n’est pas fortuit car ce site est cité « comme un modèle de cohabitation exemplaire entre les populations d’accueil et les rapatriés du Sénégal ».

La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence du Secrétaire général de l’AMDH, M. Amadou Alassane Mbow, du Chef de l’ADP World Vision de Bababé, M. Ousmane Macina, du représentant par intérim du HCR à Boghé, M. Georges Dagbelou et de M. Habib Thiam, coordinateur du projet prévention des conflits du PNUD.

Les chefs d’antennes de l’AMDH à Boghé et à Bababé, respectivement MM. Dioum Ciré et Djigo Moussa et leurs collaborateurs ont mis les bouchées doubles pour assurer un réel succès à cette manifestation qui est censée rétablir la confiance entre communautés d’accueil et sites de rapatriés.

Ouvrant les travaux de l’atelier, le Secrétaire général de l’AMDH, M. Amadou Alassane Mbow a d’abord indiqué que « c’est une journée importante pour cette association qui se bat depuis plus de 20 ans à côté d’autres organisations, pour la reconstruction de notre unité nationale qui a été malmenée par le régime précédent » avant de louer « l’excellent travail mené par les antennes de l’AMDH, en collaboration avec la World Vision et le HCR ».

M.Mbow a ensuite rappelé le parcours de cette association de défense des droits de l’Homme créée le 1er juin 1991 mais a dû attendre 14 ans après pour obtenir son récépissé de reconnaissance. « Depuis, elle n’a cessé de lutter contre l’arbitraire et pour le respect de la dignité humaine en dénonçant les déportations, les exécutions sommaires et les détentions extrajudiciaires commises sous le régime de l’époque », a-t-il expliqué avant d’appeler les mauritaniens à s’unir pour construire leur patrie.

Lui succédant, M. Georges Dagbelou, représentant du HCR, a rappelé « qu’il n’existe aucun pays au monde où il n’y a pas de problèmes mais qu’il faut discuter pour les résoudre avec sérénité et responsabilité ». Quant au responsable du projet "prévention des conflits" au PNUD, M. Habib Thiam, il a indiqué que l’AMDH est entrain d’apporter de l’eau à son moulin et exprimé toute sa disponibilité à aider les communautés à dissiper leurs différends afin de cohabiter pacifiquement.

Ensuite, les représentants de l’ANAIR, du RCPB (Réseau des correspondants de presse du Brakna) et les chefs de sites ont abondé dans le même sens en insistant sur « l’impérieuse nécessité de consolider les liens d’amitié et de fraternité entre les communautés voisines liées par un destin commun et au-delà, de bâtir une unité nationale basée sur le respect mutuel et le droit à la différence ».

Après cet échange d’allocutions, les participants ont suivi une communication présentée par le Chef de l’ADP World Vision de Bababé, M. Macina Ousmane portant sur les droits de l’enfant. Après avoir insisté sur la nécessité d’œuvrer à la consolidation de l’unité nationale pour un développement harmonieux, M. Macina a indiqué que son organisme ne peut ignorer les droits de l’enfant, adulte de demain, dont notamment l’éducation, la santé, la protection sociale.

La 2e communication est présentée par M. Sow Alhousseïnou, professeur d’histoire et géographie/IC portant sur les droits du voisinage dans la Charia et la citoyenneté. A coups de versets coraniques et de Hadiths, M. Sow a tenu en haleine l’assistance en montrant la gravité que revêt pour un croyant le non-respect du principe sacré de voisinage : « le meilleur musulman est celui qui respecte son voisin, le tolère, se solidarise avec lui », a-t-il lancé avant de rappeler les devoirs du citoyen (amour de la patrie et sa défense, respect des lois, paiement des impôts etc.) et ses droits (liberté, sécurité, éducation, mariage etc.)

Quant au 3e exposé portant sur le régime foncier et domanial en Mauritanie, il est présenté par M. Djigo Moussa qui a d’abord fait un rappel historique de la propriété foncière des Dia Ogo (3e siècle) jusqu'à l’avènement de la colonisation française en passant par l’époque des émirats.

Ensuite, le conférencier a expliqué le régime foncier et domanial de la Mauritanie post-coloniale : le domaine de l’Etat, les réserves foncières, les modes d’aliénation des parcelles (autorisation d’exploiter, concessions provisoires et définitives, régime dérogatoire, domanialité), le domaine foncier privé, le bornage et le traitement des litiges fonciers.

A travers l’exposé de M. Djigo, il apparaît clairement que c’est le non-respect des textes en vigueur ou leur mauvaise interprétation par les pouvoirs publics qui sont à l’origine des litiges fonciers et domaniaux qui secouent notre pays.

Cette rencontre, la 2e du genre organisée par l’AMDH après celle de Dar El Barka en mars dernier, est censée résoudre ou atténuer les conflits récurrents entre les nouveaux rapatriés du Sénégal qui aspirent à recouvrer leurs anciens droits sur les terres qui jouxtent leurs sites et leurs voisins (re)trouvés sur place.

Ces conflits qui menacent la paix civile et la cohésion nationale en sapant les liens séculaires de bon voisinage qui existent entre les communautés méritent d’être traités avec courage, responsabilité et magnanimité. Cela interpelle l’administration, la société civile (ONG, notables, imams) mais aussi les populations elles-mêmes.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

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Source :
Dia Abdoulaye

ASSABA : La rudesse du climat et de la vie




La wilaya de l’Assaba connaît, depuis quelques mois, une période de misère et d’incertitudes, sans précédent. Sur le plan climatique, la fréquence de l’Irivi (variété locale de l’Harmattan) entraîne une violente érosion qui travestit l’humain, la faune et la flore d’un blanc linceul. Le mercure affiche, en moyenne, 41° et la vie devient presque insupportable. Les spécialistes de la santé sont inquiets et parlent d’une véritable canicule. Plusieurs victimes d’insolation, de brûlures de la peau et de déshydratation sont traitées à l’hôpital régional. La végétation se rétrécit, se dessèche et prend un aspect moribond.
Les pâturages deviennent rares, limités au sud de la moughataa de Kankossa, à la frontière avec le Mali. Aussi assiste-t-on, depuis quelques semaines, à une véritable ruée vers le Sud. Plusieurs centaines d’éleveurs, à la tête de milliers de bovins et d’ovins, se bousculent en quête du moindre lopin de pâturage, pour leurs bêtes affamées. En complément d’aliments pour les bestiaux, les éleveurs dépensent des centaines de mille, voire des millions, pour acheter fourrages et foins, dans l’espoir de venir à bout de cette interminable saison sèche.
La migration se fait aussi vers l’Ouest, en direction de Nouakchott. La famille (la mère et les enfants) se déplace à Nouakchott, pour être recueilli dans une famille de proches et passer quelques semaines de «vacances», sous un climat plus clément et dans des conditions plus aisées.
Mais la majorité de la population de la wilaya demeure sur place, résignée et prostrée dans un très pitoyable état. Les conditions socio-économiques deviennent de plus en plus difficiles et le petit peuple en souffre profondément. Les prix des denrées de première nécessité atteignent des seuils insupportables et contribuent à appauvrir de plus en plus les foyers à faible revenu. Le taux de chômage s’est multiplié par deux. Les jeunes qui travaillaient dans le bâtiment et les boulangeries se retrouvent dans la rue, voués à l’attente et à l’oisiveté. Le manque de financement des secteurs générateurs d’emplois condamne ces derniers au ralentissement et même à la mort. Cette absence de capitaux oblige les petits marchands (vendeurs ambulants, courtiers, etc.) à abandonner leurs activités, jadis très lucratives, pour migrer vers le Mali ou plus loin encore, en quête d’une vie meilleure.
Les organismes et ONGs de bienfaisance qui intervenaient sont, pour la plupart, inactifs et hésitants: le PDRC et le FNUAP ont du mal à redémarrer; le PAM et la WORLD VISION font du travail ponctuel, sans grand rendement pour la population. Mais le grand absent de l’échiquier régional reste l’autorité publique. Elle n’est là que pour exprimer son incapacité à trouver des solutions aux problèmes vécus par les citoyens. «Pas de moyens, pas de moyens», répète-t-elle à l’envi .Alors, Bruxelles a donné mais nous, en Assaba, on attend, on attend… Quoi? Peut-être les dîmes d’Ankara ou de Téheran!

Cheikh Ould Ahmed

Un imam de mosquée assassine un infirmier au Brakna:



Des sources concordantes à Aleg ont rapporté que l’infirmier, retrouvé égorgé, ce matin à Cheggar Kdal, localité relevant de la moughataa de Maghtaa Lahjar (Brakna), aurait été assassiné par un imam de mosquée après une altercation au sujet d’une relation intime entre l’infirmier et la nièce de l’imam.

Surpris, de nuit et en plein sommeil, la victime n’a pas eu le temps de résister. Une autre personne dormant aux côtés de l’infirmier a été, elle aussi, victime de plusieurs coups de poignard, mais dont la vie n’est pas en danger.

Le meurtrier aurait été arrêté, aujourd’hui, par la gendarmerie qui l’a transféré à Aleg où l’enquête se poursuit.

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Source :
Canal RIM (Mauritanie

Un groupe de cadres de Barkéol : le Premier ministre nous a privé du plus important projet... :

...devant désenclaver l’Aftout.


Un groupe de cadres de la localité de Barkéol, dans la wilaya de l’Assaba au centre de la Mauritanie, accuse le Premier ministre de priver la localité, enclavée, des avantages de la route goudronnée qui va traverser la région de l’Aftout.

Le groupe a déclaré, dans un communiqué parvenu à Sahara media, «son attachement au projet de la route annoncé le 17/09/2008 et 01/09/2009 par le Premier ministre et dont le tracé concernait Boulahrat, Kabra, Barkéol et Mbout et ce, avant que ce tracé ne soit modifié ».

Les cadres Barkéol déclarent que « le nouveau tracé de la route n’est pas conforme aux instructions du Président de la République et relève d’une décision du Premier ministre visant à priver les habitants de quatre municipalités de la wilaya du plus important projet de désenclavement de la Aftout », selon le communiqué.

Ces cadres accusent le Premier ministre « de subir les pressions de parties proches de l'opposition qui se sont faites le serment de maintenir les populations de ces municipalités dans l'isolement qu’elles endurent depuis l'indépendance ». Ces cadres expriment leurs regrets face à la fin de non recevoir réservée à la plainte des habitants de la municipalité de Barkéol adressée en le 1er Novembre 2009 au ministère de l'Equipement et des Transports..

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

jeudi 8 juillet 2010

Un homme égorgé à Chegar prés de Maghta-Lahjar. :





Isselmou Ould Abdy, un homme âgé d’une quarantaine d’années, infirmier de son état, a été retrouvé mort jeudi matin dans le village de Cheguer, prés de Maghta-Lahjar (une ville située a environ 370 kilomètres au Sud –Est de Nouakchott) a appris Sahara Médias de sources familiales.

La mort a été provoquée par un objet pointu qui a tranché la gorge de la victime offrant un spectacle d’une horreur inouïe aux premiers individus ayant découvert le drame. La gendarmerie a aussitôt ouvert une enquête pour retrouver le ou les auteurs du crime.

Certaines langues font cas d’un différend qui opposait le défunt et un imam de mosquée qui a pris ces derniers jours des proportions.

Cette piste est, à priori, créditée par la disparition de l’imam depuis ce matin. La victime tenait un dépôt pharmaceutique dans le village ou elle a été égorgée.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Grave pénurie d’eau à Aghchorguitt. :




Les habitants d’Aghchorguitt luttent depuis quelques jours contre une grave pénurie d’eau qui frappe cette vaste commune et qui, jusqu’à présent, n’a pas été surmontée, exposant de plus en plus la vie des populations locales et celle de leurs animaux aux gros risques de soif.

La seule pompe d’eau opérationnelle d’Aghchorguitt a cessé de fonctionner, alors qu’elle était depuis de nombreuses années la seule source d’alimentation en eau de la localité dont les populations sont également connues pour être des grands éleveurs.

Ce qui complique davantage la situation, notamment si l’on sait que les petites quantités d’eau acheminées de villages voisins comme El Beledou Tayib ou Bir El Barka, sinon du sondage « Errabina », seront insuffisantes pour une localité dont les habitants s’élèvent selon le dernier recensement à plus de 9.000 personnes.

Les autorités doivent agir le plus vite possible pour éviter que cette situation ne se pérennise et qu’elle ne se répercute négativement sur les autres points d’eau sous l’effet de la demande excédentaire en eau potable sur des pompes d’eau créées initialement pour alimenter des populations de moins de 1000 habitants.


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Source :
Emjad (Mauritanie

Nouadhibou / MAOA : qui se cache derriere les marins ? :





118 marins de la société MAOA observent depuis ce matin (04 juillet) un sit in devant les locaux de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou. Ils ont juré d’y demeurer jusqu’à satisfaction de leurs revendications dont les principales sont relatives à l’amélioration des conditions de vie (nourriture en qualité et quantité suffisantes) et matérielles (équipements).

L’armateur, lui, juge ces conditions satisfaites. D’ailleurs sur les 300 marins, seuls les 118 ont refusé de reprendre le travail après la fin de l’arrêt biologique le 30 juin.

Deux jours avant la fin du repos biologique, les employés de MAOA qui avaient menacé d’aller en grève pour les doléances citées ci-haut, avaient trouvé un terrain d’entente avec leur employeur. Un procès verbal de conciliation avait été rédigé en ce sens.

Qu’est-ce qui s’est passé par la suite ?

Suite à cet accord, les 300 marins de MAOA décident d’embarquer. Toutes les formalités ont été remplies. Une fois en mer, 118 des marins auraient refusé de reprendre le travail. ‘ L’armateur est revenu sur sa parole. Il n’a pas respecté l’accord’ , dit un des marins. Devant le refus de ces marins de travailler, l’armateur les ramène à terre et décide de les licencier pour faute professionnelle.

Les marins saisissent la loi. En parallèle , ils organisent un sit in et tentent de mettre la pression sur l’armateur qui refuse de céder. On évoque ça et là un règlement de compte politique. Selon certains, Sidi Ould Taya, l’armateur, paierait pour ses positions politiques. Au lieu d’attendre la suite judiciaire de l’affaire , les marins se sont installés devant la wilaya criant leur colère et ameutant les badauds. Cette façon de faire a, par le passé, marché .Les autorités étant très sensibles à tout mouvement de foule. Fut-il un mouvement d’humeur.

Crée en 1982, MAOA est basé à Nouadhibou. Son secteur d'activité est: Service, commerce représentation, pêche industrielle, traitement et transformation des produits halieutiques, exportation des produits halieutiques vers l’Europe, l’Asie, L'Afrique,...


Athié Youssouf


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Source :
La Tribune (Mauritanie)

Un navire tue un piroguier et prend la fuite




Sept pêcheurs, embarqués à bord de la pirogue N°2400/PA, veillaient paisiblement cette nuit du 6 juillet quand un navire, non encore identifié, a heurté leur pirogue.

Un des pêcheurs, de nationalité sénégalaise, est mort sur le coup. Les rescapés n’ont pas réussi à identifier le bateau, auteur du sinistre.

Actuellement, les équipes de la Délégation à la Surveillance des Pêches et au Contrôle en Mer et des éléments de la Brigade Maritime de la Gendarmerie de Nouadhibou mènent une enquête pour l’identification du navire responsable de la collision.

canalrim.info

mercredi 7 juillet 2010

Nouadhibou: Les parlementaires sensibilisent sur l’environnement… :




Six sénateurs et huit députés membres du réseau national de parlementaires et élus locaux de l’environnement (REPELE) a organisé ce 03 juillet à Nouadhibou un atelier de sensibilisation des habitants sur les risques environnementaux et l’importance de la protection de l’environnement.

Plusieurs représentants d’organisations œuvrant dans le domaine ont participé à cet atelier. Le président du réseau, le député Cheikh Ahmed Ould Khliva, a rappelé que la protection de l’environnement est un des axes majeurs de la politique du chef de l’Etat, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Quand à l’hôte de l’étape, le sénateur de Nouadhibou, Monsieur Mohamed Ould Beibou, il a dit que cette caravane du littoral vise à sensibiliser et conscientiser les populations de la wilaya sur les problèmes environnementaux.

Pour Ould Beibou, la baie de Nouadhibou est polluée par les hydrocarbures et que son assainissement est une priorité. Ceci a des conséquences sur la pêche d’où cette nécessité de sensibiliser les acteurs. Le sénateur a ajouté que les élus ont le devoir moral d’agir pour donner l’exemple.

Le maire de Nouadhibou, Monsieur Mohamed Vadel Ould Aboubekrine a rappelé, quand à lui, que Nouadhibou est une presqu’ile qui subit tous les aléas climatiques et qu’il est du devoir de tout le monde d’agir. Les participants ont suivi des exposés sur le réchauffement climatique et les menaces pesant sur l’environnement. Suite au débat avec les participants, le réseau a promis de prendre en considération toutes les remarques et suggestions pour la préservation de l’environnement marin.

Parmi celles-ci celle concernant l’élargissement de la zone de pêche artisanale et la préservation de la ressource. Les pêcheurs avaient sollicité auprès du réseau une plaidoirie pour l’exonération des hydrocarbures et l’aide aux pêcheurs artisans surtout ceux vivant sur le littoral afin qu’ils continuent à exercer cette activité liée à leur mode de vie .Ces pêcheurs occupent le littoral de Ndiago au Cap Blanc.

Et leur vœu est exaucé

Quarante huit plus tard, une bonne nouvelle qui réjouit opérateurs des pêches industrielle et artisanale tombe : Par arrêté conjoint N 16691 du 04 juillet 2010 du ministère de l’énergie et du pétrole et du ministère du commerce, de l’artisanat et du tourisme, il est stipulé que :

Article 1 : Le fonds de solidarité à incorporer dans le prix de vente pour le Groupement d’intérêt Economique Avitaillement du secteur Pêche (GIE-AHP) et les prix de vente de l’ensemble des opérateurs du secteur de la pêche est fixé comme suit :

Essence : 0 ouguiya par litre.

Gasoil : o ouguiya par litre.

Avant cet arrêté la taxe du fonds de solidarité Nouadhibou était de :

Essence : 20 ouguiyas par litre.

Gasoil : 13.78 ouguiyas le litre.

Cette exonération était une vieille revendication des acteurs de pêche. C’est donc avec soulagement qu’elle a été saluée par la FNP (Fédération Nationale des Pêches). Précisons que la FNP avait été reçue en audience par le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à qui elle fait part de cette demande d’exonération.

Le résultat de cet arrêté spécifique est une diminution du prix au litre. Cela va donner un coup de main au secteur quelques jours après la fin du repos biologique 2010.

Rappelons que depuis deux ans, un fonds de solidarité de 12 à 20 ouguiyas sur le litre de carburant a été instauré.

Info source : La Voix de Nouadhibou

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Source :
La Voix de Nouadhibou

Pris sans licence de pêche au large de Ndiago : Des pêcheurs sénégalais arrêtés par des gardes côtes mauritanien.



Deux pirogues venues de Saint-Louis ont été saisies dimanche dernier, au large de Ndiago, par les gardes-côtes mauritaniens et les membres de leurs équipages remis aux gendarmes.

Le poste de Ndiago de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm) a arraisonné dimanche dernier, 4 juillet, deux pirogues sénégalaises en action de pêche illégale dans les eaux mauritaniennes. Les deux pirogues et leurs moteurs ont été saisis par le poste, et les membres de l’équipage ont été remis à la gendarmerie.

Les eaux territoriales mauritaniennes sont souvent exploitées illégalement par des pêcheurs sénégalais. Ces derniers, en provenance de Saint-Louis, n’ont pas en général de licence de pêche et tombent souvent dans les filets de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm).

L'accord de pêche entre les deux parties octroyait au Sénégal trois cents licences pour les bateaux de pêche de surface, à la condition que 15 % de leurs captures soient débarquées dans les ports mauritaniens. Dix autres licences étaient également accordées au Sénégal, pour les bateaux de pêche industrielle, réservées exclusivement à la capture du thon. En vertu du même accord, la partie mauritanienne se voit accorder cinq licences de pêche industrielle dans les eaux sénégalaises et l’emploi de ses ressortissants à bord des bateaux sénégalais.

La Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer est chargée du contrôle et de la surveillance civile des activités de pêche dans les eaux intérieures territoriales et le plateau continental de la Mauritanie. Sa mission principale reste la surveillance et le contrôle des pêches, mais elle est également chargée de faire respecter les lois et règlements de l'État en mer.

Pour appréhender les pêcheurs fraudeurs, la Dspcm dispose de différents outils dont des patrouilleurs hauturiers, des embarcations (10-12 et 18 mètres), trois stations radars au nord et quatre postes côtiers au sud de Nouakchott, des inspecteurs et un groupe d'observateurs en mer.

La lutte contre les fraudes et trafics illicites en mer est un problème qui préoccupe, à la fois, le Sénégal et la Mauritanie. Au mois d’avril 2009, l’ancien ministre d'Etat, ministre sénégalais de l'Economie maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye, était en mission en Mauritanie pour plaider en faveur des pêcheurs sénégalais dont les pirogues avaient été arraisonnées par les gardes cotes mauritaniens. Ceux-ci avaient violé la législation mauritanienne en pêchant dans les eaux territoriales mauritaniennes sans licence.

Mame Seydou Diop

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Source :
Walfadjri (Sénégal)

Début de production à la mine d'Askaf dans « 18 mois »



La société minière Sphere Minerals, spécialisée dans l’exploitation minière en Afrique de l’ouest, se fixe un délai de 18 mois pour démarrer la production à la mine de fer d’Askaf (Nord de la Mauritanie) dont les réserves sont estimées à 319 millions de tonnes.

La société envisage de mettre en œuvre un plan de développement stratégique dont la première phase devrait lui permettre de produire 2 millions de tonnes de fer, rapporte le site spécialisé Mining Weekly consulté par Ouestafnews.

La deuxième phase, celle de l’expansion, devrait permettre la production de 4 millions de tonnes par an, tandis que la troisième, prévue en 2015, devrait amener à une production de six millions de tonnes par an.

Environ 200 millions de dollars (soit plus de 100 milliards de francs CFA) sont nécessaires pour la première phase du projet d’exploitation dont le démarrage est prévu dans le quatrième trimestre de l’année 2011.

Selon Mining Weekly, l’objectif de Sphere Minerals, société basée en Australie avec une filiale en Mauritanie, est de profiter de la montée actuelle du prix du fer.

Le flux de capitaux généré par la première phase, qui est en avance de 18 mois sur le programme initial, devrait financer la phase d’expansion d’un coût de 320 millions de dollars (plus 160 milliards de francs).

Depuis l’époque coloniale, la Mauritanie a toujours été un grand producteur de fer, selon des recherches effectuées par Ouestafnews.

Toutefois, en 2009, la production de fer avait chuté d’environ 9 % en raison de la crise financière internationale et de la baisse de la demande sur les marchés internationaux.

La production de fer en Mauritanie avait commencé par la région de Zouérate, région qui doit d’ailleurs son existence à la découverte de ce minerai.

Avec une production annuelle estimée à plus de 10 millions de tonnes, la Mauritanie se situe au 13ème rang mondial et le fer constitue la principale sources de devises pour le pays.

Ouestaf

Jeunesse AJRMDJ à l’Espace culturel Dadié de Socogim : : «Les jeunes de Maghama font la différence»




Samedi dernier, à la Socogim, l’Espace culturel retentissait au rythme de sketchs, de pièces de théâtre et de poésie. Un «plat», garni de variétés culturelles, était servi au public par l’Association des jeunes ressortissants de Maghama pour le développement (AJRMD).

L’AJRMD, association apolitique dont l’objectif est «le développement de Maghama, indispensable pour l’épanouissement de la Mauritanie», a également animé un débat sur la «Place de l’Homme dans la société».

Parmi les invités, il y avait Bâ Mamadou Alassane, président du parti PLEJ et Abderrahmane Ould Ahmed Salem, directeur de la Maison des cinéastes, qui n’a pas manqué de saluer l’initiative «Les jeunes de Maghama font la différence.»

De son côté, Abdou Mbodj, vice président de l’AJRMD, a déclaré : «Nous sommes réunis pour échanger et tirer des conclusions à appliquer pour le développement de Maghama au plan éducatif, sanitaire, hygiénique, et autres. Notre thème cette année, c’est la «Place de l’Homme dans la société» pour mettre en exergue les droits et devoirs ainsi que le rôle social et religieux de l’Homme.»

C’est ainsi qu’à été entamé le débat qui a permis à Samba Diengui Barray de retracer l’histoire du pays, pour bien définir le rôle des ressortissants de Maghama. Il a cité l’exemple de El Hadji Mahmoud Bâ, ressortissant de Maghama, ancien Inspecteur général de l’enseignement qui était parmi les premiers à ouvrir une école arabe en Mauritanie.

«Un exemple qui n’envie pas la réalité actuelle, car Maghama souffre, aujourd’hui, d’une pénurie d’enseignants» dira-t-il en s’interrogeant «Seulement à qui la faute ?» alors que dans les coulisses deux jeunes, affirment : «Pourtant un ressortissant de Maghama fut à la tête du ministre de l’Education nationale» (Ba Mamadou Alassane, ndlr).

«Attention, avertit Thiam Hamet Abdel Kader, président de la commission culturelles. Si l’on se base sur le recensement de 1998, il n’y a que 7% de la population qui sont étudiants. Ce faible taux national se répercute sur tout le pays»
Et Harrouna Soumaré d’ajouter : «Si Maghama est en retard du reste du pays, c’est parce que notre élite n’a pas joué son rôle. Il y a, aussi, notre manque de savoir partager et les difficultés de converger nos idées. Cependant, la solution ne viendra que de nous. J’invite donc les jeunes à prendre des initiatives.»
«Des initiatives ? Voilà une bonne idée, renchérit Aminata Thiam. Mais, les jeunes ont, aussi besoin de financements à leurs projets et de trouver des débouchés.» «S’i vous plait, temporise Ba Mamadou Alassane. Ne faisons pas du débat un conflit de génération. Les anciens et nouveaux ont besoin les uns les autres. Mon conseil aux jeunes, c’est d’avoir un esprit critique, mais aussi d’apprendre et d’obtenir des diplômes.

N’oublions pas non plus notre langue. Sinon, elle sera vouée à la disparition. Notre mal remonte plus loin. Depuis les indépendances le pulaar est synonyme du pauvre, parce que l’union est à peine réalisée et les opportunités ne sont toujours pas exploitées»

Après le premier volet du débat, un autre intervenant s’est appesanti sur «le rôle des religieux (islam)». Ba Mamadou Alassane s’interpose à nouveau: « l’Islam ne s’arrête pas au bout de la langue. Il lutte contre l’inégalité et prône l’idéalisme dans la société». «D’ailleurs, le Coran le confirme, a ajouté, Abdoul Sadgh Kébé, qui regrette, toutefois qu’aujourd’hui, le pouvoir de l’argent gagne le terrain religieux».

Après les débats fructueux, les sketchs traitant de plusieurs thèmes ont tenu en haleine le public. Ils traitaient de la sécheresse à Magahma, la vie égoïste des citadins. Il y avait, aussi de la place aux feuilletons télévisés et au football : deux obstacles des jeunes au travail à l’école. Pour l’anecdote : une élève, en classe révèle : «Monsieur, on vous a vu regarder Vaidehi! (le feuilleton indou)». Eclats de rire dans la salle.

Du rire encore : Youmma Gallé (la mère), émancipée, peine, toutefois, à s’imposer devant les enfants, comme le fait, facilement, Baba Gallé (le père). Enfin, Aby Kébé, dans un vocal poétique a appelé les jeunes de Maghama, de la Mauritanie et de toute l’Afrique à l’unité. Pourquoi pas un seul président pour toute l’Afrique, s’interrogeait-elle.

Mohamed Diop

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Mohamed Diop

mardi 6 juillet 2010

Boghé : Campagne de contre saison de Niébbé : succès ou échec ?




Dans le cadre du projet intitulé "Réduction de l’impact de la flambée des prix et de la vulnérabilité alimentaire des populations des Wilaya du Brakna et du Gorgol en République Islamique de Mauritanie" et qui a été conçu par la Croix Rouge Française (CRF) au profit des paysans du Casier Pilote de Boghé, les exploitants de ce périmètre rizicole se sont engagés dans une campagne de contre saison pour la culture de Niébbé en Avril dernier.

Ce projet de la CRF est soutenu par la commune de Boghé et appuyé par un financement de l’Union Européenne dans le cadre de sa composante dite "Facilité Alimentaire" et qui a pour objectif de lutter contre la hausse des prix céréaliers après les « émeutes de la faim » survenus fin 2008 dans le monde. Cette campagne a démarré avec beaucoup de retard. La mise en eau n’est intervenue que le 27 Mars et les premiers semis au début du mois d’Avril. Certains paysans n’ont semé qu’un mois après, en début Mai. La CRF et son Consultant ont eu beaucoup de difficultés à convaincre les paysans à s’engager dans cette campagne avec le Niébbé comme spéculation. Les paysans ont-ils eu finalement raison face au partenaire. En effet, la campagne a eu lieu malgré les difficultés énormes rencontrées sur le terrain. Mais, ils n’ont malheureusement pas récoltés les fameuses graines de Niébbé tant promises par leur partenaire. A la place, ils ont récolté du fourrage, des aliments de bétail en période de soudure. Une consolation heureusement pour bon nombre de paysans qui ont déployés d’intenses efforts physiques pour atteindre ce résultat. Certains ont mené une lutte sans merci, nuit et jour contre la divagation des animaux qui ont failli compromettre la campagne disait N’gaîdé Hamat Moussa ancien Inspecteur général au MDR et président de l’Union des Coopératives Agricoles du CPB. Pour Florian de JACQELOT, responsable du projet "Sécurité Alimentaire" de la CRF, ce retard dans la campagne est en grande partie imputable au le CNARADA, fournisseur des semences de Niébbé. Cette institution devait assurer la livraison d’une quantité de 6, 500 Tonnes de semences de Niébbé baptisés "Blanc de Kaédi" à la date limite du 15 Février 2010 afin de permettre un bon démarrage de la campagne. Malheureusement, le CNARAD a livré les semences avec 45 jours de retard. Une variété autour de laquelle, la CRF a fait beaucoup de tapage médiatique à travers des ateliers de formation coûteux et pour produire le résultat qu’on connaît. Selon le directeur du CPB, monsieur Lam Aliou, ce retard a été pourtant discuté en comité avec les partenaires qui ont hésité et douté avant de s’engager dans la campagne. Cette décision a faussé complètement les prévisions initiales, celle d’une campagne de contre saison froide. Ce qui fera dire au chef du projet que les conditions climatiques liées à l’effet de la chaleur n’ont pas permis de produire des graines. Lui emboîtant le pas, Aliou Lam rajoute, je cite : « les oiseaux granivores picoraient beaucoup les fleurs, l’effet des chenilles, des criquets, des insectes ont freiné le développement des plantes dès le début en plus de la divagation des animaux ». Le CNARAD selon une source digne de foi, devait produire 6,5 tonnes de semences de Niébbé. Une commande rare faite auprès de cette institution pour un temps record. Ce qui explique le retard accusé dans la livraison d’autant plus selon cette même source qu’il fallait produire 10 tonnes pour trouver la quantité de 6,5 tonnes. Il poursuit en affirmant que l’essentiel est que toutes ces semences ont germé . Pour la CRF et le directeur du CPB, cette campagne n’est pas un échec malgré tout. Elle a permis une revalorisation des sols grâce au travail qualitatif de réhabilitation effectué sur les parcelles par les engins agricoles de la société AAAID. Dans les zones A et B qui étaient en abandon ce travail a permis de récupérer beaucoup de parcelles, environ 35 hectares à en croire le directeur du CPB. « 60 familles ont retrouvé des moyens de production pour vivre grâce à ce travail de réhabilitation des parcelles» a affirmé M. JACQELOT. « Le travail des sols est l’un des grands acquis de ce projet et il ne faut pas se voiler la face » a analysé dans le même sens M. Lam. Selon toujours le témoignage de ce dernier, il a vu un paysan vendre le fourrage de sa parcelle à 60.000 UM à un commerçant venu d’Aleg, la capitale régionale. Et il jubile : « nous avons presque réussi l’impossible, l’innovation a un prix » et il continue : « nous ne pouvons pas maîtriser les conditions climatiques » avant de conclure : « la variété de Niébbé ne résiste pas à une température de 30° ». Il estime que le CPB est bien parti pour entamer l’une des meilleures campagnes rizicoles hivernales de son histoire. Quant au chef du projet du CRF et le directeur de la plaine, ils ont remercié le MDR qui disent-ils a contribué à hauteur de 2,5 Millions dans l’achat des produits phytosanitaires. La CRF a investi pas moins de 30 Millions dans cette campagne de contre saison et qui ont servi à l’achat des semences, des intrants, et à supporter la facture du travail des sols. Les paysans du CPB ont supporté seulement la facture énergétique à hauteur de 5.000.000 UM. En faisant les calculs, on se rend compte que la CRF a fortement subventionnée les paysans du CPB. Chacun des 1080 exploitants a bénéficié d’une subvention de 30.000 UM de la part du CRF. Alors que le paysan lui n’a dépensé que 5000 UM (soit 6 fois moins) pour bénéficier de l’eau. N’eut été malheureusement le faux bond des graines de Niébbé, les exploitants du CPB auraient palpé un rendement beaucoup plus intéressant.

Réaction des paysans

Diallo Alhousseînou Baba, directeur d’école et exploitant au CPB
Ma parcelle fait partie des champs qui n’ont pas bien donné. Mais moi j’ai pu recouvrir toutes les dépenses que j’ai investies dans cette campagne agricole. Il y’a des avantages cachés dans cette campagne : la réhabilitation des terres avec l’épandage d’engrais dans les sols. J’ai pu récolter beaucoup de fourrages.

Amadou Tidjane Bâ
Je trouve que cette campagne a été avantageuse. Nous avons récolté beaucoup de fourrages, des aliments de bétails même si elle n’a pas été fameuse. J’ai dépensé 9900UM dont 4800 UM pour l’eau, 800 UM pour les frais de gardiennage, et le reste dans la restauration de la main d’œuvre. J’ai dépensé peu et j’ai recouvré largement mes frais et en plus j’ai gagné beaucoup.

Alhousseînou Sy venu de Dar El Avia
Assis confortablement sur un tas de fourrage posé sur sa charrette, il nous dit que cette campagne a été bénéfique pour lui. J’ai enlevé 20 charges de fourrages que je stock pour la nourriture de mon bétail. J’en ai vendu une partie sur le marché local.

Brahim O M’Barek de la coopérative de Rahma (CPB)
Les animaux ont dévasté mon champ, mais les plantes ont régénéré et j’ai pu récolter sur une parcelle de 1 hectare 8 charges de charrette et ça reste encore. J’ai vendu 5 charges de fourrage à 25.000 UM et les trois autres à 12.000 UM. Mes frais s’élèvent à 20.000 UM. Je continue de profiter de cette parcelle.
Nous avons tenté en vain de joindre monsieur Baro Béchir, Consultant du CRF et qui a conçu pour elle le projet afin qu’il puisse nous donner quelques éclaircissements sur cette campagne. Par rapport aux objectifs initiaux de cette campagne : diversification et intensification culturales dans un grand périmètre, la réhabilitation générale par le laboure, la production de fourrage, de semences et de graines et l’amélioration de la fertilité des sols par la fixation de l’azote, nous pouvons affirmer que cette campagne a été une réussite. Il n y’a qu’un seul objectif qui n’a pas été atteint. La production des graines de Niébbé A l’heure qu’il est beaucoup de paysans ont récolté leurs champs à l’exception de quelques uns qui face à l’assaut des bêtes en quête de pâturages ont presque capitulé.

Thièrno Souleymane CP Brakna

lE Quotidien de Nouakchott

Le wali de Tiris Zemmour visite des infrastructures sanitaires à Zouerate




Le wali du Tiris Zemmour, le colonel Ahmedou Bamba ould Baya a visité mardi les infrastructures sanitaires dans la ville de Zouerate.

Au cours de cette visite, le wali s'est informé sur le fonctionnement du dispensaire du quartier d'"El Hait" où il a donné ses instructions pour surmonter les difficultés auxquelles fait face cette infrastructure, notamment en matière d'approvisionnement en électricité.

Le wali s'est rendu également au "dispensaire des travailleurs" qui occupe un local qui lui est attribué par les autorités administratives régionales.

Le wali a appelé, à cette occasion, le personnel médical à davantage de sérieux et de rigueur et à s'abstenir de gaspiller les médicaments, insistant sur la nécessité de doter cette formation des équipements d'analyses nécessaires.

Le colonel Ahmedou Bamba Ould Baya a par ailleurs visité la nouvelle extension de l'hopital régional de Zouerate en cours de réalisation par la SNIM sem, en exécution des instructions données par le président de la République lors de la visite effectuée à Zouerate, l'année dernière.

Le coût de cette extension dont les travaux prendront fin en août prochain est de 126 millions d'ouguiyas, sur financement de la SNIM.

Dans les explications présentées au wali, les médecins des formations sanitaires visitées ont précisé que les infections pulmonaires occupent la première place dans les motifs de consultation, soulignant que 18 cas de tuberculose pulmonaire ont été décélés cette année.

Le wali a appelé le personnel médical à contrôler les médicaments en vue de rétirer à temps ceux qui sont périmés.

Au cours de cette visite, le wali était accompagné du hakem de la moughataa de Zouerate, du secrétaire général de la commune et de certains chefs de services régionaux.

ANI

Un maire violemment giflé par un citoyen à Timizzin ??? :




Le maire de la localité de Timizzin, Dah Ould Hachem aurait reçu sur la figure une violente claque de l’un des habitants de cette localité, alors qu’il faisait tranquillement des courses dans l’un de ces marchés de troc (Erazam), très connus dans cette zone.

Le site alakhbar, qui rapporte l’information dans son édition d’aujourd’hui, indique que le mobile de cet acte serait, selon son auteur, le mécontentement de celui-ci à propos des opérations de distribution d’aides alimentaires accordées par le CSA aux habitants de Timizzin, au cours de ces dernières semaines.

Le citoyen répondrait selon alakhbar au nom de Ibreybir Ould Ijdey. Il s’est approché du maire pour lui demander de l’accompagner à fin de lui faire part de quelques confidences loin des oreilles attentionnées des clients du marché.

Ce que le maire aurait accepté, convaincu qu’il s’agit d’un aparté normal dont l’objet nécessite une grande discrétion.

Mais, aussitôt disparus de la vue des gens, Ibreybir gifla violemment le maire, qui est sorti indemne de cet incident grâce à des personnes venues encourant s’interposer entre lui et son agresseur, qui est actuellement entre les mains des gendarmes.

Toujours selon alakhbar, le maire a refusé les chantages faits à son encontre par son assaillant, pour lui remettre les aides du CSA, estimant qu’elles sont accordées aux seuls habitants et qu’elles leurs seront délivrées directement, sans aucun intermédiaire.

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Source :
Emjad (Mauritanie)

Nouadhibou : La délégation régionale de surveillance de la pêche s’interroge sur la libération par la justice, de deux complices de l'immigration clan



La délégation régionale chargée de la supervision de la pêche maritime en Mauritanie s’interroge sur les raisons qui ont amené les juges de la Cour de justice de Nouadhibou à libérer deux hommes qu'elle a présenté comme étant « des acteurs de l'immigration clandestine » et dont les tentatives avaient été mises en échec par des agents de l’inspection le 18 avril dernier.

La Délégation de contrôle qui coordonne la lutte contre l'immigration clandestine, le long des côtes de la Mauritanie, a déclaré que les deux interpellés Moussa Ould Yali, propriétaire du bateau Numéro: PA NDB 2488 et Jaafar Ould Keyhil capitaine du navire qui a été libéré récemment, ont été capturés pour transport d'étrangers clandestins.

Dans un communiqué publié sur son site Internet, la délégation déclare que ceux qu’elle présente comme « des passeurs professionnels n’ont été arrêtés qu’après des mois de suivi par des éléments de la délégation et la présence de preuves matérielles concrètes et suffisantes pour leur condamnation."

6La délégation de la surveillance maritime a fait part de son désir de "coopérer avec un appareil judiciaire qui jouit de son indépendance et espère une application dissuasive et ferme de la loi n ° 21-2010 sur le transport d'immigrants illégaux".

A ce titre, la délégation se demande « si la libération de ces contrebandiers est le fait d’un pur hasard ou si elle coïncide avec des changements au sein du ministère de Justice » selon son expression. La délégation a souligné que ses agents ont "obtenu des résultats très encourageants que l’on ne saurait nier sachant que l'année 2010 n’a enregistré qu'une arrivée de bateau aux îles Canaries avec quatre personnes à bord et en provenance de Nouadhibou», selon le communiqué.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Boghe : La jeunesse face au cannabis (yamba) dans la ville. :




Depuis un certains moments, la jeunesse de Boghé vit sous l’emprise du cannabis, connu ici sous le nom de Yamba. Ce phénomène est récent mais il est inquiétant, vu les proportions à travers lesquelles il se déploie dans les franges de notre jeunesse.

Si, dans le temps, l’accrochage à la drogue est dû, en grande partie à la marginalisation dont est victime la jeunesse comme par exemple le cas dans les grandes villes, aujourd’hui la consommation du cannabis a atteint les villages où certains jeunes vivant dans l’extrême pauvreté, le chômage et la précarité, font recours à la drogue comme échappatoire pour noyer leurs soucis.

Ainsi, la ville de Boghé et ses villages environnants n’échappent pas au phénomène.

8Il est difficile voir impossible de justifier une telle marginalité de la jeunesse (à moins qu’elle ne soit voulue !) dans une société traditionnelle comme la nôtre où l’individu vit sous l’assistance de sa famille jusqu'à un âge très avancé avant de tenter de s’affranchir de cet assistanat familial pour prendre ses propres responsabilités et s’assumer pleinement.

D’ailleurs, dans ces grandes villes, la marginalisation de nombreux jeunes toxicomanes n'est pas vécue par eux comme l'effet d'un abandon ou d'une relégation de la part de la société, mais, au contraire, comme un refus volontaire ou une transgression de la part des drogués eux-mêmes : la « vraie » vie, pour eux, ne serait plus dans la société, mais en bordure ou à l'extérieur de celle-ci. La marginalisation serait le refuge, la « contre-culture, la contre société nécessaire », sécrétée par la décomposition mortifère des sociétés existantes.

La question qui mérite d’être posée est la suivante : comment la jeunesse boghéenne a-t-elle pu basculer dans ce phénomène incontrôlable ? La cause de cette emprise est donc, à chercher ailleurs. La consommation du cannabis relèverait certainement d’un simple désir mondain, de feeling, pensant par là même « être au centre et/ou dans le vrai monde ».

Oui, en effet, s’il s’agit du monde des illusions avec son arsenal de rêves et d’évasions, il semble évident qu’on ne saurait classer cette pratique dans le périmètre de l’ignorance tout court. Il ne suffit pas de crier au mal et d’exposer le bilan noir et/ ou tragique de ces multiples conséquences pour penser que l’essentiel est fait et que notre combat est au complet.

Le manque d'informations sur cette drogue laisse place à des messages souvent contradictoires et inexacts, ce qui renforce les malentendus, les inquiétudes et les peurs, et surtout le sentiment d'impuissance face aux personnes qui consomment. Ainsi, naissent des attitudes excessives et inadaptées, variant de l'indifférence à la dramatisation. Comme autour de toutes les drogues, il faut ouvrir un dialogue utile entre les jeunes et toutes les personnes qui les entourent, plus particulièrement les parents. Mais pour cela, il faut un ensemble d'arguments et des éléments de connaissance.

C’est dans cette perspective que nous nous sommes engagés à faire une campagne de sensibilisation des jeunes sur ce phénomène en étroite collaboration avec le Club pour le Développement et la Solidarité (CDS) présidé par Omar Wagne le 31 juillet prochain au niveau de la ville de Boghé.

Les jeunes étudiants mauritaniens au Maroc, ressortissants de Boghé.




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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Commune de Tidjikja / Des charretiers pour nettoyer la ville ( Reportage photos)



La Mairie de Tidjikja vient de lancer une opération d’assainissement d’envergure entamée samedi 3 juillet 2010. En effet, 16 charretiers ont été mis en contribution pour débarrasser la ville des ordures qui avaient commencé, dans certains endroits, à devenir envahissantes. L’opération de nettoyage qui vient d’être lancée, coûte à la commune de Tidjikja la bagatelle de 986000Um représentant le montant global des contrats noués avec les charretiers pour des travaux qui dureront 10 jours.
Déjà à pied d’œuvre, les 16 charretiers recrutés par la mairie de Tidjikja, ont pour tâche de nettoyer les deux Bathas en les débarrassant des arbustes sauvages, des carcasses d’animaux et des ordures ménagères. Ils ont également pour tâche d’évacuer les saletés accumulées au niveau des décharges pour les transférer en dehors de la ville dans le dépôt d’Erch El Mowj et celui situé au nord de l’aéroport de Tidjikja.
La solution adoptée par la mairie de Tidjikja consistant à associer les charretiers au nettoyage de la ville semble tenir toutes ses promesses. Déjà certaines décharges qui empestaient les riverains par leurs odeurs pestilentes commencent à disparaitre petit à petit. Aussi, cette solution a l’avantage de constituer une source de revenu pour des charretiers qui, en temps normal, ont beaucoup de peine à joindre les deux bouts.
D’autre part, selon ce responsable au niveau de la commune de Tidjikja, l’opération est étendue à tous les quartiers de la ville et des mesures seront prises dans l’avenir pour mettre un terme à la propagation incontrôlée des ordures.
Enfin, selon ce même responsable, l’opération qui vient d’être enclenchée et qui coïncide avec le début de l’hivernage, vient à point nommé pour prévenir tout risque de maladie liée aux eaux souillées.
Khalil sow
khalil1965@yahoo.fr