mercredi 2 juin 2010

Tagant L’ADC de Dendane au cœur d’un conflit



L’association de développement communautaire mis en place à Dendane par le PDRC est traversée depuis deux ans par un sérieux conflit sur fond d’accusation de détournement formulée à l’égard du président de l’ADC et son trésorier par certains membres de l’association.
En effet, Teyib Ould Taqhi président de l’ADC et Ahmed Salem Ould Boude son trésorier sont accusés par Aly Ould Sidi vice président de l’ADC, Mohamed Ould Mouhamd Salem Ould Mohamed El Moctar et El Moctar Ould Lebatt Ould Mohamed Vall, d’avoir détourné l’équivalent en nature (grillages, ciment, charrette, pèles, brouettes…) de 6.014.000 UM.
Le coordinateur régional du PRDC monsieur Moustapha Ould Naha est accusé lui-aussi par les mêmes individus d’être en connivence avec le Président de l’ADC et de lui permettre de s’approprier frauduleusement et à titre personnel, des biens qui devaient revenir à toute une collectivité.
Mohamed Ould Mouhamd Salem Ould Mohamed El Moctar et El Moctar Ould Lebatt Ould Mohamed Vall sont fermes : « le coordinateur régional du PRDC est de mèche avec le président de l’ADC et son trésorier, il n’hésite pas à les défendre en usant des mêmes arguments fallacieux que ces derniers. Nous avons tenté plusieurs fois de lui présenter notre version des faits, il n’a pas accepté de nous écouter » soutiennent-ils.
Il convient de souligner que le problème qui secoue l’ADC de Dendane est vieux de plus de deux ans et depuis lors les plaignants continuent à faire le pied de grue à Tidjikja pour faire entendre leur cause.
« Nous sommes venus voir Lemine Mint Moma ancienne Wali du Tagant, elle nous a envoyé voir l’ancien Hakem de Tidjikja Abdallahi Ould Moctar mais l’affaire est restée sans suite. Nous sommes revenus à la charge avec le nouveau Wali du Tagant, le Hakem de Tidjikja et le chef d’arrondissement de Rachid mais jusqu’à présent le problème est resté entier » disent en chœur les plaignants Aly Ould Sidi, Mohamed Ould Mouhamd Salem Ould Mohamed El Moctar et El Moctar Ould Lebatt Ould Mohamed Vall.
Notons que le problème qui se pose au niveau de l’ADC de Dendane est sensiblement le même que celui qui s’est posé il y a cinq mois au niveau de l’ADC de Vraa Etalh localité qui dépend de la commune de Boubacar Ben Amer. Là-également, le responsable régional du PRDC est accusé de détournement et de favoriser un groupe au détriment d’un autre.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Brakna : Le village de M’Botto a soif



Situé dans le département de M’Bagne, le village de M’Botto, peuplé de plus de trois mille âmes souffre d’une soif devenue endémique depuis quelques années. Les 4 puits que les populations ont fait forer de leurs propres moyens tarissent à chaque période des grandes chaleurs. Il ya deux jours, le chef de village, Mangane Amadou Aliou a appelé la rédaction du Calame pour relayer le plaidoyer des populations du village. « Je vous apprends qu’aujourd’hui, les quatre puits ont tous tari et les pauvres femmes chargées de la corvée quotidienne d’eau ne savent plus où se donner de la tête ; nous en appelons à l’Etat et aux autres bonnes volontés pour nous aider à trouver une solution urgente à ce problème endémique » Selon notre une autre source, après avoir sollicité l’Etat, le village avait été retenu dans la programmation annuelle 2008/2009 ; mais avec la rectification, le programme en question, s’il n’a pas été purement et simplement annulé, a accusé un gros retard préjudiciable aux populations. Toujours selon la même source, faute de trouver une oreille attentive, les populations du village ont décidé trouver une solution, comme d’habitude (écoles, oiseaux granivores, Sésamia…) à ce problème récurrent. C’est ainsi qu’une commission de 6 membres a été constituée à Nouakchott pour piloter l’opération de mobilisation des fonds auprès de tous les ressortissants du village au pays et dans la diaspora. Tablant sur un montant de 22 millions, la commission va procéder à la répartition de ce montant entre les ressortissants du village, suivant les capacités financières de chacun. Elle s’est donné un délai de 10 mois pour mobiliser ce montant. Cette entreprise intervient après la mobilisation des jeunes du village qui ont mobilisé et consigné dans un compte à la BMCI, un montant de près de 3 millions d’Ouguiya. Ces jeunes réunis dans une coopérative ont aussi commandité, en mars 2007, une étude hydrogéologique et géophysique de l’implantation du forage, comme ils ont démarché certaines ambassades implantées à Nouakchott.
Il est à rappeler que les puits qui alimentent ce village présentent une certaine salinité, ce qui expliquerait les dents « rouillées » de presque tous les enfants qui naissent depuis quelques années. Le Quotidien de Nouakchott a publié, dans l’une de ses éditions du mois de mai, un reportage poignant de son correspondant au Brakna. Dans ce reportage, les femmes, tout âge confondu, racontent leur calvaire quotidien. Peu avant, le site Saharamédias avait lui aussi relayé la plainte des populations, mais jusque là, l’Etat à travers ses structures déconcentrées demeure sourd et ceux qui sont censés défendre la cause des femmes et enfants dont certains ont implantées au Brakna restent insensibles au drame qui se joue dans ce village. Pourtant dizaines de puits et de forages ont été réalisés dans les départements de Boghé, de Maal, de Maghtaa Lahjar et de Bababé.
Un général du défunt HCE, à qui le problème a été posé, a demandé si ce village ne dispose pas de cadres ou élus pour plaider sa cause. Une façon de dire « vous n’avez qu’à vous prendre à vous-même ». Son interlocuteur lui a répondu que si, mais le village n’en a pas encore profité. Parlant d’élus justement, les populations de M’Botto n’en voient que pendant les élections, les campagnes d’implantation ou des « visitations.» Les maires, les députés et les sénateurs, qui n’assistent pas aux réunions des comités régionaux de développement chargés de la répartition des investissements de l’Etat entre les différentes communes de la Wilaya du Brakna, ne peuvent en aucun cas être un recours efficace pour remonter les doléances des populations des circonscriptions électorales. Pour ceux qui désirent se rendre utiles pour le village, veuillez appeler au 6611602 ou contacter le Calame.
DL

Brakna: Vive polémiques à Aéré M’Bar




Une quinzaine de jours après les opérations d’implantation des structures de l’Union Pour la République (UPR), locomotive de la majorité présidentielle et parlementaire, on note, encore, des vagues et une vive polémique entre acteurs politiques, dans la commune d’Aéré M’Bar, la plus peuplée de la moughataa de Bababé. Cette contrée correspond à la partie de la province traditionnelle du Lao, côté mauritanien, c'est-à-dire sur la rive droite du fleuve Sénégal.
Après le choix des hommes chargés d’animer les instances – sous-section, au niveau communal; section, au niveau départemental et fédération régionale – rien ne va plus entre la tendance du maire de la commune, Dieng Mamadou Abdoul, et les partisans de Thiam Diombar, inspecteur général d’Etat, chaque pôle exprimant sa colère contre l’autre. Dans un discours, on le comprend aisément, diamétralement opposé. La polémique enfle.
Ainsi, l’édile de la commune dénonce «l’influence» du grand financier, actuel préposé à la traque des hauts fonctionnaires véreux, adeptes de la gabegie. Celui-ci aurait profité de sa posture actuelle, au sein de l’Etat qui, en temps normal, devrait lui interdire de s’impliquer, directement, en politique pour placer ses hommes dans les structures locales de la formation soutenant l’action du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Mode opératoire: pression constante sur Ali Ould Alada, chargé de l’organisation des opérations d’implantation de l’UPR au Brakna. De la sorte, l’IGE aurait «imposé» ses pions, partout où cela était possible. Pour le reste, «usage d’une stratégie complémentaire, particulièrement vicieuse», soutient M. Dieng, «qui s’est résumée, tout simplement, à «torpiller» notre camp, au profit des candidats des autres communes, là où le coup n’était pas jouable pour Thiam Diombar». Une démarche aux antipodes du consensus, qui démontre qu’au-delà de la rhétorique, la Mauritanie nouvelle ressemble étrangement à l’ancienne.
« Faux!», rétorquent les partisans de l’inspecteur général d’Etat, qui relèvent la vieille tactique du mauvais perdant et l’éternelle rengaine des «faux démocrates», s’abritant derrière l’écran de fumée de «la manipulation et de la fraude», pour éviter de reconnaître une défaite dont l’évidence, sur le terrain, «crève, pourtant, les yeux».
Une contestation derrière laquelle les amis de Thiam perçoivent l’ombre et l’action d’un vieux baron, un cagoulard qui avance bien masqué et dont ils se réservent le droit de décliner, plus tard, l’identité.

Bataille de chiffres

Pour la petite histoire dont le fil rouge est une véritable bataille de chiffres, le camp du maire avance avoir été «trahi», après un consensus initial. Voyons un peu les comptes. Le département de Bababé est fort d’un total de 37 délégués. Thiam Diombar et ses amis – Ba Mamadou, le maire de la commune de Bababé, Sall Boubou, ancien député, Ba Mamadou Racine, ancien ministre, soit une forte alliance que, logiquement, tous donnaient favorite dans les manœuvres locales – se sont assurés le contrôle de 25 délégués, sur un total de 37, au niveau de la section de Bababé.
C’est donc à travers une alliance avec les communes de Bababé et d’El Vor, au sein desquelles se dégageait un consensus, que Thiam Diombar a mis en échec le plan initial du maire. La raison: impossibilité de trouver un consensus, à cause de la configuration interne d’Aéré Mbar. Tous les développements politiques ultérieurs, dans les opérations d’implantation de l’UPR au niveau de la commune, du département et de la région, prennent leur source dans cette mésentente originelle. A qui la faute? Chacun rejette la responsabilité sur l’autre, jurant, la main droite sur le cœur, avoir tout fait pour s’entendre avec l’autre tendance.
Suite parfaitement prévisible : l’onde de choc et ses effets, conséquences directes et dégâts collatéraux de ce coup initial, seront irréversibles, jusqu’à l’élection de la fédération du Brakna. Une structure décentralisée du parti, où la moughtaa de Bababé dispose de trois délégués, au même titre que celle de M’Bagne. Alors qu’Aleg en compte quatre, Boghé et Maghta-Lahjar se taillant la part des lions, avec cinq délégués chacun.
En dépit de cette réalité, qui renvoie à un jeu d’alliances, faute de consensus, la suite étant, naturellement, le vote où chacun mesure sa représentativité, le maire persiste et signe: «j’ai le contrôle du terrain et il est loisible, à chacun, d’en faire la vérification sur place. Un avantage plus important que les manœuvres de couloir à Nouakchott». Panier de crabes, si loin de la côte? On voit de tout, en néo-Mauritanie ancienne…
Sneiba

mardi 1 juin 2010

Santé / Distribution du Plumpy’doz aux malnutris du Tagant


Santé

Chefs de poste, agents de santé et relais communautaires des Moughatttas de Tidjikja et de Tichitt participent du 1 au 2 juin 2010 à un atelier de formation organisé par la Drass du Tagant. Les communications qui seront faites au cours de cet atelier portent sur la présentation du Plumpy’doz (aliment de supplément pour la prévention de la malnutrition) et sur le mode d’emploi des fiches techniques du programme de distribution pour un meilleur suivi des enfants dépistés.

Tous les enfants de la tranche d’âge de 6 mois à 3ans, quelque soit leur état nutritionnel, recevront du Plumpy’doz le 13 de chaque mois pendant trois mois successifs (juin, juillet, aout). Et les malnutris sévères recevront, en plus du Plumpy’doz, un autre supplément dénommé Plumpy’nut ; supplément qui sera également administré dans des structures de santé aux enfants malnutris sévère de plus de 3ans à 5ans.

Le 3 et 4 juin prochain un atelier similaire sera organisé à Moudjéria pour la formation des agents relais de cette Moughattta pour leur permettre d’assurer le suivi régulier des différentes phases de l’opération (dépistage, distribution et suivi). La même formation sera, également, dispensée le 11 et 12 juin aux agents relais de Soudoud considérée comme commune test où les malnutris bénéficient d’un suivi particulier (évaluation de l’impact, mesure de poids) de la part des responsables du programme dans le but de comparer les résultats de cette commune à ceux du reste de la région.

Pour rappel, le programme de distribution du Plumpy’doz qui vient d’être lancé en Mauritanie à partir du Tagant a été déjà appliqué au Niger, en Somalie et au Malawi avec des résultats satisfaisants.

Selon Mohamed Lemine Diakité du service nutrition du Ministère de la santé, le programme distribution Plumpy’doz pourrait être étendu aux autres régions du pays si ses résultats au Tagant s’avèrent probants.

Enfin, il est à noter que le programme de distribution du Plumpy’doz est exécuté par le Ministère de la santé et des affaires sociales avec la collaboration de l’UNICEF représenté au Tagant par Marine Pytkowski consultante à la section nutrition.

khalil sow

khalil1965@yahoo.fr




Le Hakem de M’Bagne interdit l’ouverture du forage de Niabina.




Décidément, les populations de Niabina et de M’Bahé ne comprennent pas le comportement du premier responsable administratif du département à leur égard.

En effet, après avoir ordonné l’arrêt des travaux du forage que partage les deux villages faute d’autorisation (en Août 2009), le Hakem revient à la charge en interdisant cette fois-ci les branchements sociaux pour les populations en cette période de canicule dans la zone qui d’ailleurs a fait des décès.

A souligner que ledit forage est l’œuvre d’une bonne volonté du département expatrié en Hollande, qui d’ailleurs a fait d’autres actions volontaires dans la zone, et mériterait les récompenses des autorités au sommet de l’Etat au lieu de saper ses entreprises.

Le forage en question est situé entre les deux villages susmentionnés, il constitue une extension pour les habitants de Niabina qui en avaient un mais n’alimentait pas tout le village.

Une tuyauterie d’un kilomètre a été entamée aboutissant à des raccordements sociaux pour les populations, c’est ainsi que le gérant du premier forage (un commerçant et homme d’affaires de Niabina) a porté plainte auprès du Hakem pour signifier que les gérants de la nouvelle extension vont empiéter sur ses tuyaux de canalisation voire les casser ou y provoquer des dégâts.

Alors que les autres affirment que les tuyaux étaient le fruit de leur cotisation, les habitants des quartiers avaient pris en charge l’achat de la tuyauterie pour les raccordements. Elles ajoutent qu’elles ne comprennent pas cette décision hasardeuse et impopulaire du Hakem de la Moughata’a qui au lieu d’encourager les bons donateurs cherche à contrecarrer leurs entreprises.

Ces populations sont stupéfaites devant cette décision surtout en cette période de bouffées de chaleur accablante qui d’ailleurs a fait ses premières victimes chez des personnes âgées dans le département pendant laquelle les populations ont cruellement besoin du liquide précieux.

Sy Djibo

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Info source :
La Tribune n°503 via Barrada.unblog

lundi 31 mai 2010

Communiqué : Collectif des Habitants de Satara-Rosso…

Le Collectif des habitants de Satara (quartier inondable en saison hivernale) après avoir constaté et noté avec satisfaction l’avancement rapide de l’assainissement du nouveau site du Pk 7 au Pk 9;

tout en profitant de l’occasion pour remercier le président de la république, Mohamed O. Abdel Aziz, ainsi que son premier ministre, et le ministre l’habitat, des efforts, qu’ils ont consacrés sans relâche, dans des circonstances difficiles, et un temps relativement court; d’assainissement et de préparation du site allant du Pk 7 au Pk 9, devant être la nouvelle ville de Rosso.

Cette nouvelle manière de joindre l’acte à la parole, allant du début effectif de la préparation du site prévu pour accueillir, ceux des habitants de Satara, qui se trouvent dans des zones inondables. Ainsi que les visites répétées du premier ministre et celle récente du ministre de l’habitat, prouve le sérieux des autorités concernant les sinistrés de Satara.

A cet effet et au vue de l’étape actuelle pour une transparente totale et une bonne gestion et un suivi continuel des dossiers épineux d’identification, de recensement des habitants, en vue de l’installation de ceux qui se trouvaient dans des zones à risque, communique :

1- La mise sur pieds d’une commission composée et représentée uniquement par des habitants de Satara inondable.

2- Le lancement de l’initiative «Satara, nouvelle ville pour tous ».

3- La collaboration et la facilitation du travail des autorités en charge du dossier de Satara (centraux et locaux).

4- Aucune autorité civile, militaire ou politique n’est assermentée à parler au nom de ces populations, à plus forte raison, prendre des initiatives ou décisions à leur place.

5- Toute décision devant être prise, doit être consensuelle et concertée entre les autorités et la commission chargée du suivi des travaux et autres activités liées à l’installation.

6- La disponibilité de cette commission à aider et assister toutes les autorités dans toute action entreprise en vue de trouver une solution rapide et définitive de Satara.

Le Président de la Commission du Collectif Sid’ahmed O. Ahmed Meiloud.

Le Bureau Provisoire du Collectif :

Président : Sid’ahmed O. Ahmed Meiloud

V. Président : Elymbitaleb O. Elbar

V. Président : Dah O. Thiki

Secrétaire Général : Sidi Yaraf O. Sidi

Membres :

Chiekh O. Hamden
Habiboullah O. Kharachi
Youmane m/ Yalli

Ibrahima Sy Houriye
M’Bareck O. Dembe
Aichetou m/ N’dangue

Yacoub O. Outhmane
Mohamed Abdallahi O. Bah


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Info source :
dahamok

Le ministère de l'hydraulique confirme la potabilité des eaux de puits de Letfetar




Le ministère de l'hydraulique a rendu public un communiqué, dont copie nous est parvenue dans lequel il a confirmé la potabilité des eaux de puits de Letfetar. Une information relayée par certains médias avait, auparavant, fait état de la pollution de ces peaux eu égard à la proximité d’un dépôt d’insecticides dans cette localité depuis plus 30 ans.



Voici le texte de ce communiqué :

"Suite aux informations relayées ces dernières semaines dans la presse nationale et dans le Net au sujet d'une pollution des eaux de la localité de Letfetar au Tagant, le Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement a dépêché des missions pour s'enquérir de la situation sur le terrain.
Il s'agit en réalité de l'effet d'un dépôt de pesticides qui remonte aux années 70 effectué par une organisation sous régionale en l'occurrence OCLALAV pour la lutte contre le criquet pèlerin et la lutte anti-aviaire.
Nos équipes ont procédé à l'échantillonnage des eaux des deux puits et du forage existants et ce dans le respect des normes requises.
Les analyses physico-chimiques usuelles ont été faites aux laboratoires de l'INRSP et de la SNDE tandis que les analyses des pesticides ont été faites au Maroc, précisément au laboratoire LOBOMAG.
Les résultats des éléments chimiques majeurs sont satisfaisants à part une présence de nitrites dans le puits le plus proche du dépôt des pesticides.
Concernant la contamination par les pesticides, les résultats communiqués par le laboratoire marocain ne montrent pas de présence de substances nocives dans le forage ni dans le puits environnant.
L'eau du puits, le plus proche du dépôt, contient des substances résiduelles : chloropyriphos éthyle et la Malathion, dont les concentrations restent inférieures au seuil limite, ce qui permet de confirmer, dans tous les cas, la potabilité de ces eaux. Nous signalons par ailleurs que des analyses ont été effectuées en 2007 par un laboratoire belge appelé Walloon Agricultural Research et ont donné des résultats similaires, ce qui prouve que la situation est stable.
Le Département continuera d'assurer un suivi régulier de la qualité de ces eaux."

Festival Walo Musik : 1ere Edition




Du 03 au 06 Juin 2010 les habitants de la Willaya du Trarza seront à l’honneur avec le démarrage du Festival Walo musik. Initié par Biri Elimane Diallo, le festival vise à valoriser les richesses artistiques et culturelles de la ville frontalière de Rosso, à travers la mise en œuvre de manifestations culturelles.

En sus des prestations des artistes locaux : Ewlad Leblad, La Voix du Peuple, Waraba Tahara, NAS, Jobal Art, Walfadjri, Sbéigniyatt et internationaux comme Fedde Yela (Senegal), Natty (Sénégal), Babacar Seck et ses Danseuses (Sénégal), il y aura au programme : des projections de films, des ateliers, des conférences, des expositions…

Rendez-vous est donné au public à partir du 03 juin 2010 à Rosso, date de l’ouverture du festival.

Dialtabé, Chargé de Communication festival Walo Musik


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Info source :
Khalilou Diagana pour Cridem

Lettre des réfugiés rapatriés de PK3 Rosso



A Son Excellence Monsieur Mohamed O/ Abdoul Aziz Président de la République

Objet : lettre de réclamation de notre terrain (jardin maraîcher)

Revenus dans notre pays dans le cadre du rapatriement organisé sous l´égide du HCR (haut commissariat pour les réfugies) dans le 2ème convoi du 13 Mars 2008 nous avons été réinstallés dans notre village d’origine ou seuls les murs de certaines maisons et la mosquée détruite à moitié restaient comme traces ainsi que des bouses des animaux qui matérialisaient les parcs d’élevage .

Le jardin maraîcher dont nous nous réclamons qui fait une superficie de 02ha (deux) où deux puits ciments forés depuis 1973 par nous même. Ces puits permettaient aux femmes du village d’arroser les plantes de légumes.

Ce jardin nous avait été attribué par :

- Monsieur Gaye Gandéga : Wali du Trarza du temps

- Monsieur Abdoul Haye O/ Mohamed Saloum : Hakem de Rosso

Les 20 ans passés au Sénégal en déportation , ont fait que ce terrain est devenu une forêt.
Compte tenu que ce patrimoine et le bétail dont on disposait étaient nos moyens de subsistance , la population de PK3 a engagé une personne qu’elle a payé à 100.000UM (cent mille ouguiya) pour le déboussaillage et le déssouchage de ce terrain pour reprendre les activités agricoles notamment la culture maraîchère.

A peine les travaux d’entretien fini, un groupe de personne est venu réclamer le droit de propriété de ce terrain. Nous avons tout de suite informé le Hakem de Rosso Monsieur Zidbi , qui a demandé aux deux parties de sursoir à toute activité en attendant la résolution du problème.

Le lendemain , la femme de Abdellahi O/ Cheick Sidiya, ancien Ministre, est venu déposer des briques en Ciment et a commencé à faire des creusées pour le fondement d’une construction.

Il faut noter aussi la présence de quatre poteaux en ciment mis en place par Monsieur Sow Mohamed Deina ex Maire de Rosso qui délimitent une partie du terrain en question pour en faire sa propriété ; ce qui n’avait jamais existait au paravent.

Le mercredi 12 Mai 2010, deux policiers sont venus vers 14 heures nous dire que le Hakem de Rosso Monsieur Izidbi leur a demandé de nous dire de laisser ces personnes continuer leur travaux.

Le Hakem de Rosso a demandé ces propos en disant que l’ordre vient du Wali Monsieur Yahya O/ Mohamed Vall qui a lui-même envoyé les policiers .

A ce jour, ces personnes continuent de travailler sur le terrain et ces fait ont poussé les jeunes du village à se révolter et ont voulu déguerpir de force les occupants de leurs moyens de subsistance .

Il a fallu l’intervention des personnes âgées du village (chef de site, imam et notables) pour les dissuader et de suivre la voie de l´administration.

Le Lundi 24 Mai 2010 , moi Monsieur Amadou Diallo chef de site du rapatriés de PK3 (il faut préciser que le village n’est composé que de rapatriés revenus dans le cadre du programme de retour organisé en 2008 ) j’ai rencontre le Wali du Trarza qui ne m’a même pas laissé le temps de m’exprimer .
Juste après m’être présenté, il m’a tenu les propos suivants :
« j’ai vu votre lettre, si c’est pour me parler de terres, c’est inutile, tu peux partir parce qu’il n’est pas question pour moi de parler avec toi de terres si tu n’a pas de propositions » j’ai voulu lui faire comprendre que le terrain avait été toujours cultivé par cette communauté et que les deux puits dataient de 1973 et leur forage était autorisé par le service de l’hydraulique et que lors de notre déportation tout a été laissé sur place ; bien matériel, argent, bétail et même pagnes) .

Le Wali a tout de suite répliqué sans aucune considération à ma personne ni à mon âge en me disant ce – ci « tais toi et sors de mon bureau, tu n’a droit à rien ici ( Maw Andak Vial Akhe , Maw Andak Hakh a la chi).

Monsieur le Président de la République ! ces comportements et propos des autorité administratives n’aident pas à la prévention et à la résolution des conflits qui sont d’actualité à nos jours dans notre pays.

Son Excellence Monsieur le Président de la République, nous population du village de PK 3 de Rosso, nous nous adressons à vous par cette présente pour vous soumettre ce problème qui nous tient à coeur et réclamons auprès de vous et auprès de vos institutions compétentes la restitution de ce terrain que nous avons toujours mis en valeur par le biais de notre jeunesse, femmes et hommes.

La communauté du village de PK3 a accepté de revenir au pays après 20 ans passés en déportation au Sénégal pour participer au développement socio- économique du pays et à la cohésion du tissu social.

Espérant qu’une suite favorable sera donnée à notre requête, nous vous prions son Excellence de croire à nos sentiments dévoués pour une Mauritanie éprise de Justice et de Paix.

Rosso, le 26 Mai 2010

Pour la Communauté Le Chef du Site Amadou Diallo

Ampliation :

- Ministère de l’Intérieur

- Commissariat aux droits de l’Hommes en relation avec le Société Civile.

- HCR/ Nouakchott
- Commission National des droits de l’Homme .

Route Akjoujt - Nouakchott : MCM interprète à sa manière la convention.




Le 15 Mai dernier, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l'industrie et des mines en compagnie de son collègue ministre de l'équipement et des transports a supervisé le démarrage des travaux de réfection de 60 kilomètres de la route reliant Akjoujt à Nouakchott.

Lors de la cérémonie organisée au PK 150, lieu d’où doivent commencer les travaux, le directeur des infrastructures de transport a fait un exposé surréaliste pour expliquer les différents volets du projet, son exécution et les procédures suivies pour achever les travaux dans les meilleures conditions.

Se drapant comme à son habitude dans les habits d’avocat infatigable des sociétés minières, le ministre de l'industrie et des mines a précisé dans le mot qu’il a prononcé pour la circonstance, que la réalisation de cette route par la société "Mines de Cuivre de Mauritanie" (MCM), va créer 140 emplois.

Il faut souligner que la réhabilitation de la route Nouakchott - Akjoujt est une disposition de la convention d'établissement signée le 22 février 2009 entre la Mauritanie et MCM. Alors que dans la première convention il y avait une contrepartie financière qui était versée à l’ATTM. Seulement lors de sa visite à Akjoujt Mohamed ould Abdel Aziz s’était montré particulièrement scandalisé par les réfections faites par ATTM.

Il avait donc demandé au Ministre des Mines de remplacer la contrepartie financière par une réhabilitation au fur et à mesure. Ainsi donc la MCM s’était engagé à réhabiliter 30 kilomètres par an. Mais dans le jargon des BTP, les termes, réhabilitation et réfection ne veulent pas dire la même chose.

Et lorsque la MCM avait proposé sa solution technique l’année dernière, le Ministère de l’Equipement avait refusé en disant qu’il fallait complètement réhabiliter la route. Or aujourd’hui ce même ministère semble être revenu à de meilleurs sentiments à l’égard de MCM en acceptant ce qu’il avait refusé à savoir : Boucher les nids de poule et les fissures et ajouter un revêtement.

Ni la couche de fonds et encore moins la couche de base ne seront touchés. Or ce sont ces dernières qui sont l’ossature d’une route, ce sont ces couches qui supportent le poids et on ne peut parler de réhabilitation d’une route si on ne les touche pas. Et ce n’est certainement pas les 50 Cm ajoutés des deux cotés qui vont y changer quoi que ça soit.

Donc la MCM avec la complicité des départements concernés est entrain d’adopter la solution même qui avait provoqué l’ire de Ould Abdel Aziz. Par ailleurs ce programme étalé sur sept mois comprend la réfection de 60 kilomètres de route, contrepartie de 2009 et 2010 et au rythme actuel il faudrait 9 ans pour réfectionner toute la route. C'est-à-dire qu’en 2020 la portion allant du PK 150 au PK 210 aura un age de Dix ans.

Sera-t-elle encore là ? Si on ajoute à cela que l’actuelle convention arrive à expiration en 2015, n’est ce pas là encore, un marché de dupe ? Le ministre Ould Oudaa a conclue son discours en disant que la convention d'établissement de la société a permis à l'Etat de disposer de plus de 36 millions de dollars américains pour les années 2010 et 2011 mais peut –ils nous dire combien a gagné la société rien que pour ces deux années pour pouvoir faire une comparaison.

Enfin, M. Merlin Thomas, directeur général de MCM a relevé que la société rend également de nombreux services essentiels aux populations d'Akjoujt dont des opportunités d'emplois et diverses prestations sociales. Il faut souligner que les grands bénéficiaires de l’emploi surtout en ce quoi concerne la route ce sont les tacherons qui’ en connivence avec la société pratiquent une sorte d’esclavage moderne.

BC

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Dakhlet Nouadhibou : Boulenwar fait de l’agriculture à la place des mines




Dans la zone, considérée jusqu’à une date récente, l’une des zones les plus dangereuses pour les habitants de Boulenwar du fait des champs de mines résultant de la guerre entre l’armée mauritanienne et les combattants du front polisario durant les années soixante dix, les populations de Boulenwar vont pouvoir cultiver des légumes et arbres fruitiers là même ou les mines leur ravissaient les vies assez souvent.

En fait l’organisation de la paix, du désarmement et de la liberté des iles Canaries a financé et supervisé la viabilisation de deux hectares de terre qui constituaient un champ de mines particulièrement dangereux grâce à des efforts internationaux et avec le concours de l’armée nationale.

L’organisation a pu, avec la collaboration des autorités municipales de Boulenwar, poser la première pierre d’un projet agricole sous des hangars couverts de plastique et équipé de moyens d’irrigation modernes


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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Guidimagha : Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh en visite de contact et de Sensibilisation dans la Moughataa de Ould Yengé.

Accompagné de quelques chefs services déconcentrés de l’Etat et du Hakem de la Moughataa, Isselmou ould Abdrahmane ould Meinouh,Wali du Guidimagha a effectué quatre jours durant, une visite de contact, d’information et sensibilisation dans les sept chefs lieux de communes de la Moughataa de ould Yengé.

La localité de Bouanze est le premier point d’accueil de la délégation : le 23 du mois courant, Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh, ouvre la brèche par cette étape de Bouanze au cours de laquelle, le Wali a présidé une réunion dont les points saillants sont axés sur la nouvelle politique instaurée par le Gouvernement sur instruction du président de la république et qui vise à rapprocher l’administration des administrés.

Ould Meinouh a ensuite rappelé la croisade engagée par le Président de la République pour enrayer la gabegie et la dilapidation des deniers publics qui constituent l’un des facteurs des nombreux problèmes que vit le Guidimagha.

Le wali a sensibilisé les populations de Bouanze sur la protection de l’environnement, L’instauration de meilleures relations entre agriculteurs et éleveurs et un suivi de la scolarisation de leurs enfants.

En effet, dans les différentes rencontres avec les populations de toutes les communes de la Moughataa de Ould Yengé, le Wali a abordé plusieurs questions touchant la vie du citoyen : il s’est appesanti sur les méfaits de la sédentarisation anarchique, la destruction de l’environnement, les conflits entre agriculteurs et éleveurs entre autres.

Dans son analyse, Isselmou ould Abdrahmane ould Meinouh a souligné que ces comportements constituent un frein au développement, une cause de pauvreté et une source de dispersion et de dévalorisation des énormes efforts de l’Etat.

En fait, c’est l’occasion pour le Wali de rappeler les grands efforts déployés par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des «Guidimankhankés ». Ould Meinouh a appelé les populations rencontrées à un véritable changement de mentalité afin d’appuyer et de soutenir la réalisation d’un développement harmonieux de cette wilaya qui regorge pourtant d’énormes potentialités.

Mbaye Demba Yero

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Mbaye Demba Yero

dimanche 30 mai 2010

Tiris Zemmour : Odontostomatologie : sourire retrouvé



Après plusieurs décennies de déficit cruel de médecins spécialistes à l’hôpital régional de Zouératt, les directives qui étaient données par le Président Mohamed Ould Abdelaziz pour relever le plateau médical et doter la structure de spécialistes semblent donner leurs effets. En effet, l’hôpital a depuis plus de 12 mois un chirurgien en la personne du Médecin Chefs, un pédiatre, un gynécologue et un chirurgien dentiste.

En effet, la présence de ces spécialistes soulage les douleurs des populations en particulier les soins de santé bucco-dentaires. A ce sujet, le Quotidien de Nouakchott a rencontré le Dr KANE Cheikh Mohamed Fadel chirurgien dentiste de l’hôpital régional de Zoueratt.
Sortant de la faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Dr KANE a soutenu sa thèse de Doctorat en Juillet 2007 sous le sujet « Etudes de la qualité des pâtes dentifrices commercialisées en Mauritanie : normes de présentation et teneur en fluorures ». D’après cette étude, dans notre pays, les affections bucco-dentaires demeurent importantes, constituant en cela le sixième motif de consultation dans les structures sanitaires. En effet, ces affections sont reconnues partout comme un véritable fléau, un problème de santé publique à tel point qu’elles occupent une bonne place dans le système de santé du pays. Des efforts sont en train d’être consentis dans ce secteur car il y a environ une décennie des régions manquaient de Chirurgiens dentistes, seuls des techniciens supérieurs en odontologie y officiaient. C’était le cas du Tiris Zemmour, qui jusqu’à moins de 20 mois ne disposait pas de spécialiste en Chirurgie dentaire. Dr KANE a indiqué qu’à son arrivée le matériel était fonctionnel, mais il y avait un manque de consommables médicaux en soins dentaires, il s’est déplacé à Nouakchott pour exiger à son Ministère de tutelle de mettre du matériel à la disposition du service de stomatologie. Avec l’appui de l’ex Wali OUld Salikou, il a ramené le matériel qu’il fallait.

L’hygiène bucco-dentaire rentre dans les moeurs
Le chirurgien a souligné avoir mené une campagne de sensibilisation auprès de ses patients et de leur entourage sur la nécessité de prendre soin de la cavité buccale car c’est le premier segment de l’appareil digestif. Il a concentré ses efforts sur la prévention puisque Des dents mal entretenues (mauvais mâchage des aliments) peuvent avoir des répercussions sur l’estomac et créer ainsi des ulcères gastriques. Ici, les populations n’accordent pas tellement d’importance à l’hygiène et aux soins bucco-dentaires, précise Dr KANE Cheikh, mais, avec les actes que nous pratiquons, nous observons des changements sensibles, poursuit-il. Sur la carte sanitaire, il a noté que les patients viennent de tous les coins de la région, des fonctionnaires de l’Etat ainsi que des agents Snim, malgré les deux vacations hebdomadaires qu’il effectue à la clinique de l’entreprise. Pour les prestations, le service de chirurgie dentaire reçoit 24 patients par jour (12 consultations et 12 rendez-vous), sans compter les imprévus qui tombent.

Les principales pathologies diagnostiquées
A noter que le chirurgien dentiste a affirmé que les principales affections diagnostiquées sont des caries avec inflammations, il a évoqué l’ampleur de cette infection qui touche même des enfants de 07 à 08 ans, soulignant que 03 patients sur 05 ont la carie qui évolutive vers une catégorie de dent morte. La carie dentaire « est une maladie bactérienne multifactorielle au cours de laquelle des actions diéto-bactériennes contribuent au développement de différents types de lésions carieuses par déminéralisation des tissus par les acides ». Dr KANE a aussi indiqué qu’il a fait beaucoup d’extractions dentaires (même chez des enfants de 7 à 8 ans ce qui n’est pas normal), du détartrage, a traité des cas de traumatismes dentaires plus fréquents ici que dans le reste du pays à cause de la présence de la société minière où des accidents de travail sont récurrents, il a, en outre, soigné des fractures dentaires.
Les répercussions de la maladie carieuse sur les plans sanitaire et économique suffisent largement pour justifier une réorientation de la pratique odontologique vers la promotion de la santé dentaire pour tous et une concentration des efforts sur la prévention.
le chirurgien a fait sienne cette idée en organisant une journée de consultation gratuite à F’Deirik (sur ses propres comptes) en collaboration avec le major du centre de santé qui a pris en partie les charges et surtout l’organisation. Au cours de cette journée de blouse blanche, il a traité 50 patients dont la majorité souffraient de caries dentaires. Les patients étaient satisfaits car tous ceux qui avaient des rendez vous les ont respectés. Il a noté qu’il comte élargir ce genre de consultations et de sensibilisation sur l’hygiène et les soins bucco-dentaires dans les centres de santé de Bir Moghrein, Touwajil et même dans les écoles. A cet effet, il souhaiterait obtenir le soutien des autorités sanitaires régionales pour les prochaines journées de consultation gratuite.
Le médecin dentiste a fait remarquer que L’inégalité dans la couverture territoriale en chirurgiens dentistes crée beaucoup de désagréments car un seul praticien dentiste pour toute une région est complètement débordé. Il a enfin rappelé le danger des pâtes dentifrices trafiquées soulignant que 83% de ces pâtes commercialisées en Mauritanie sont contrefaites ou falsifiées, seulement 17% répondent aux normes de santé bucco-dentaire.

Compte rendu Djibril SY CP Tiris Zemmour.

Nouadhibou : plus de peur que de mal au Consulat Espagnol




Une voiture, conduite par un étranger de nationalité africaine, est venue percuter les cloisons de protection des locaux du Consulat du royaume d’Espagne à Nouadhibou provoquant une grande panique au sein du personnel du consulat.

Selon le correspondant local de Sahara Media, la police est intervenue et a procédé à l’arrestation du conducteur précisant qu’après investigations, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un accident de circulation et nullement d’un attentat terroriste.

En fait, le consulat, depuis la prise en otage de trois ressortissants espagnols sur la route Nouadhibou Nouakchott, a grandement renforcé les mesures de protection de ses locaux.



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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 29 mai 2010

Sonimex de Tidjikja / Le lait « avarié » est remis en vente



Les 52 sacs de lait « avarié » de la Sonimex de Tidjikja qui devaient partir en fumée ont été sauvés in extremis après que décision a été prise par la Direction centrale de sursoir à l’opération.
Pour rappel, l’agence de Kiffa avait donné autorisation à un transporteur du nom de Tqhana Ould Sidi de venir récupérer les sacs afin de les acheminer à Nouakchott pour incinération. Le Hakem de Tidjikja s’y été opposé fermement estimant que l’opération ne pouvait être validée que par un écrit venant de sa tutelle ou celle de la Sonimex. L’ordre fut donné par le Directeur commercial, quelques heures après, de procéder à l’incinération du lait incriminé à Tidjikja. Ce que le Hakem et le responsable régional de la protection des consommateurs s’apprêtaient à faire lorsque, bizarrement, ils découvrirent que le lait en question était encore en bon état.
D’une valeur de 1.200.000UM, les 52 sacs de lait ont, pourtant, fait objet de passation de service entre le chef d’agence sortant et le chef d’agence entrant en présence du chef de zone de Kiffa et sous la supervision de l’auditeur interne. Dans le procès verbal qu’ils ont établi, on peut lire 1tonne 200 de lait en poudre périmé (date de péremption 18 février 2010) mais dans le magasin c’est plutôt 1tonne 200 de lait en bon état (date de péremption octobre 2010) que le Hakem et sa délégation ont découvert.
Faisaient-ils allusion ou non dans leur procès verbal au lait qui devait être acheminé à Nouakchott pour incinération ? Une question qui mérite d’être posée si l’on sait que les termes utilisés dans la lettre de voiture du convoyeur sont plus que vagues.
Toujours est-il qu’après enquête, la Direction centrale de la Sonimex a donné autorisation de remettre le lait dans le marché. Informé de la décision par le chef d’agence Sonimex de Tidjikja, le Hakem prit acte non sans préciser que la vente doit être ouverte en priorité aux consommateurs locaux.
Mais aussi salutaire soit-elle, cette décision ne dissipe en rien le soupçon de forfaiture que cette affaire a inspiré. Ce d’autant plus que le lait de marque « Mico » qui expire en février 2010 a été , visiblement, remplacé par un autre lait de marque « Africa » qui expire en octobre 2010.
D’ailleurs de sources sûres, il est établi que des produits périmés saisis régulièrement dans les magasins et autres échoppes sont placées dans les agences et magasins publics en lieu et place des produits en bon état.
Toute chose qui confirme que la gabegie et les détournements dont nos fonctionnaires sont passés maîtres, ne sont pas encore prêts à disparaitre, cars les imposteurs ont encore plusieurs tours dans leurs sacs.
Enfin, la validé ou non d’un produit ne doit pas être laissée à la seule appréciation des chefs d’agence ou de zone fussent-ils les plus experts en la matière tout comme,une banale lettre de voiture ne peut tenir lieu de pièce justificative valable car n’importe quel convoyeur peut s’en procurer le plus aisément au monde.
Khalil sow Cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

Santé Lancement de la campagne antipolio au Tagant



Le coup d’envoi de la 7eme édition de la campagne nationale de lutte conte la poliomyélite, placée cette année sous le patronage du Président de la République, a été donné au Tagant ce vendredi 28 mai 2010 par les autorités administrative et médicale. Cette campagne qui durera quatre jours cible 17968 enfants de 0 mois à 5ans. La Direction régionale à l’action sanitaire et sociale du Tagant, qui pilote l’opération, vient d’envoyer sur le terrain 14 véhicules et 50 équipes de vaccinateurs supervisés par une vingtaine d’encadreurs (médecins, TS, Infirmiers d’état, sage femme…). Une opération porte-à-porte est, également, menée par des équipes de sensibilisation issues de la société civile (ONG, Association…) pour une large mobilisation.
D’autre part, selon le Drass du Tagant Docteur El Moustapha Ould Moctar, les équipes de vaccination ont reçu pour consigne de ratisser le plus largement possible afin de toucher tous les enfants cibles : Tidjikja (8282 enfants), Moudjéria (8601 enfants) et Tichitt (1085 enfants).
Aussi, une campagne de sensibilisation sur les bienfaits du Pampidose (aliment enrichi avec une forte teneur en colorie) est menée, en parallèle. Cette campagne est un prélude à la mise en place par l’UNICEF des centres de récupération nutritionnelle(CRENAS) le 1 et 2 juin à Tidjikja, le 3 et 4 juin à Moudjéria. D’ailleurs des enquêtes préliminaires portant sur les enfants cibles (3 ans à 6 ans) sont menées actuellement par l’UNICEF et le ministère de la santé partout au niveau des trois Moughattta du Tagant.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Le préfet de St-Louis rend visite à son homologue de Keur Macène




Il y a toujours une première! En effet, c’est la première fois qu’une autorité administrative de St-Louis du Sénégal se rend à Keur Macène, en visite de courtoisie. Cela s’est passé ce samedi 15 mai 2010, quand monsieur Sérigne Mbaye, préfet de St-Louis, accompagné d’une forte délégation, traverse le fleuve pour rendre une visite de courtoisie et de bon voisinage à son collègue Sidina Ould Hamady, hakem de Keur Macène.

Dans une ambiance très festive, les deux hommes ont échangé leurs points de vue, sur l’entretien de bonnes relations, Cela s’est passé ce samedi 15 mai 2010, quand monsieur Sérigne Mbaye, préfet de St-Louis, accompagné d’une forte délégation, traverse le fleuve pour rendre une visite de courtoisie et de bon voisinage à son collègue Sidina Ould Hamady, hakem de Keur Macène.

Dans une ambiance très festive, les deux hommes ont échangé leurs points de vue, sur l’entretien de bonnes relations, la sécurité des biens et des personnes des deux départements riverains.

Après une journée passée dans une ambiance bon enfant, la délégation sénégalaise s’est dite très impressionnée par l’accueil et l’hospitalité mauritaniennes. Aussi Sérigne Mbaye a-t-il invité, en retour, Sidina et son staff départemental à bien vouloir venir passer, à leur tour, une journée à St-Louis.

«On n’aura beaucoup de mal à vous arriver à la cheville mais bon, on essaiera! », a-t-il plaisanté. Bravo! On ne dira jamais assez combien de telles initiatives traduisent et renforcent les liens d’amitié et de fraternité existant entre nos deux pays. Cela va sans dire mais cela va tellement mieux en le disant.

JIDDOU HAMOUD
hjiddou@yahoo.fr

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hjiddou

Rosso: Le Médecin-chef marche sur les ONG, se moque de la société civile et ses Réseaux!!!

Il y a de cela 4 à 3 mois, le Wali convoque la société civile et tous les chefs de services et leur fait part de l'arrivée d'une circulaire du Ministère de l'intérieur et de la décentralisation dont le contenu stipule que, désormais, les ONG sont obligées de se regrouper en Réseaux pour qu'elles aient le droit d'être associées à l'exécution des différents programmes du gouvernement dans tous les secteurs pour ne pas dire dans tous les services!

Tout le monde était ravi et a applaudi, puis des Réseaux furent constitués (4 au total )... . Il s'est trouvé aujourd'hui que c'est à la santé qu'il y a plus d'activités importantes, régulières et en très grand nombre!

Pendant la quatrième et dernière phase du Polio (24,25,26 et 27 avril dernier),le Médecin-chef a demandé aux Réseaux de de lui permettre de terminer la campagne avec l'équipe qu'il avait formée auparavant...

Bien que les ONG aient participé à la sensibilisation et qu'elles aient déclaré les noms de leurs représentants à leur Réseau pour participer à la vaccination,cela ne les a pas empêchées d'accepter la requête du Docteur, même si c'était humiliant!

Maintenant, pour une nouvelle campagne de vaccination, après avoir demandé aux ONG d'envoyer leurs représentants, le Médecin-chef revient sur sa décision et choisit de reconduire ses mêmes favoris d'autrefois! ceci devant des dizaines de jeunes (pour la plupart lycéens) qui n'ont besoin d'aucune formation pour accomplir certaines tâches banales...

Honte et humiliation des dirigeants qui avaient mobilisé ces jeunes citoyens victimes de leurre et de tromperie. Où est le changement que l'on ne cesse de chanter haut et fort??? Cela montre qu'il y a toujours dans la Mauritanie des gens qui sont au-dessus de la LOI, protégés et couverts!

Au diable la bonne gouvernance!!!
Vive le clientélisme


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bonguide

Rosso: L’ISET, fierté nationale



L’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique (ISET) est le fleuron qui faisait défaut à notre système éducatif. Doté d’une architecture futuriste, rompant avec le classicisme de nos établissements, souvent sortis d’un même moule sans horizon, c’est une véritable fierté nationale que ce joyau, résolument tourné vers l’avenir.

L’institut couvre une superficie totale d’environ 45 hectares dont plus de quatre bâtis en locaux, pavés et goudrons. La vocation agro-pastorale est clairement affichée avec un aménagement paysager qui occupe plus de 13 ha, soit 500m2, en moyenne, d’espace vert par habitant de l’ISET, tandis que la bibliothèque, hyper-équipée, totalise plus de 5m3 de livres et autres équipements informatiques.

L’institut veut devenir un pôle d’excellence, en accueillant les étudiants de la sous-région et d’autres pays. Pour ce faire, les infrastructures offrent la possibilité d’héberger un bon nombre d’étudiants, avec un foyer universitaire d’une capacité de 250 étudiants, restaurant de qualité et logements de service idoines.

L’ISET se propose, aussi, de développer des relations avec les institutions et laboratoires internationaux, pour une meilleure performance de la recherche, et promouvoir l’initiative privée, en soutenant, notamment, la fondation d’entreprises innovantes, dans le secteur agro-industriel.

Quand on constate la léthargie actuelle de notre agriculture, on rêve, bien sûr, que ce nouvel outil de développement booste, au plus vite, le secteur. Déjà, l’ISET s’annonce au secours des agriculteurs durement affectés par le typha, une plante envahissante et toxique, en valorisant la biomasse de ce parasite (production du charbon de typha).

Pour arriver à concrétiser ses objectifs, l’institut s’est doté de cinq départements avec des laboratoires et unités affiliées axés sur la formation, la recherche, la vulgarisation et les prestations de services: DPPV (Département Production et Protection Végétale), DPSA (Département Production et Santé Animale), DGAB (Département Génie Agriculture et Bio-systèmes), DSTA (Département Sciences et Technologie des Aliments) et DGM (Département Génie Mécanique).

Quant aux unités, elles se scindent en unité de l’information, unité de gestion agricole et unité de langues. Pourvu de ces éléments, l’ISET entend participer au développement durable des secteurs agropastoral et agroalimentaire en Mauritanie, par le biais d’une formation professionnelle adaptée aux besoins du marché, un savoir-faire novateur, des activités de recherche et de vulgarisation, agissant comme catalyseur du transfert des technologies.

On ne le répètera jamais assez: vraiment, l’ISET est une fierté nationale. On ne compte plus, désormais, les visiteurs, simples curieux, touristes en quête de belles photos, mais aussi, professionnels et chercheurs, attirés par la renommée, grandissante, de l’établissement. La question est de savoir si nous saurons entretenir et constamment embellir ce formidable outil qui exige de la constance et un travail sans relâche… Montrons-nous à la hauteur de ce joyau!

Jiddou hamoud
hjiddou@yahoo.fr


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hjiddo

vendredi 28 mai 2010

Alliance Populaire progressiste : Déclaration




La localité d’Oudey Chrak 2 est le théâtre d’un conflit insolite qui défie tout entendement dans un état organisé. Cette localité est connue comme étant dans son écrasante majorité sympathisante de notre parti.

Ces paysans démunis se sont investis depuis 1987 pour construire, comme c’est souvent le cas à leurs frais, l’école primaire de la localité qui fonctionne sans discontinuer et non sans succès.

Le maire, militant farfelu de l’UPR Monsieur Cheikhna Ould Sileimane n’a pas mieux trouvé que de proposer au cours de la campagne d’implantation de son parti le marché suivant : L’Etat reconstruit l’école de votre village en dur moyennant votre adhésion au parti du général Abdel Aziz, ou bien je la transfère dans une autre localité.

Au début le préfet de Mounguel Monsieur Ould Ahmed Miské avait trouvé la démarche insoutenable ; mais, sans doute sous une forte injonction venue de très haut, il se rallie à la démarche ; et la coalition politico-administra tive envoya un peloton de la Gendarmerie Nationale pour transférer en d’autres lieux les matériaux de construction qui étaient déjà stockés sur le site de l’école.

Depuis le vendredi 14 mai on assiste à un bras de fer entre les autorités et les populations qui s’opposent à cette décision de transfert injuste.

Voila un épisode bien singulier dans cette implantation du parti du « Président des pauvres » et les populations réellement pauvres de Oudey Chrack 2, département de Mounguel.

Alliance Populaire Progressiste ;

surpris par le caractère provocateur, et profondément indigné par cette décision des autorités locales et qui défie le bon sens dans un état civilisé,

• proclame sa totale solidarité avec ses militants et toutes les populations qui ont construit cette école au prix d’énormes sacrifices et qui se mobilisent pour la défendre contre ce marchandage politicien et préserver l’avenir de leurs enfants,

• leur demande d’éviter les provocations et tout affrontement avec les éléments de la Gendarmerie,

• lance un appel à l’opinion nationale, à toutes les forces éprises de démocratie et d’équité à marquer avec nous leur solidarité avec les populations paisibles d’Oudey Chrack 2 pour le maintien de leur école sur son site initial et sa rénovation avec les moyens de l’Etat,

• exige du gouvernement de se démarquer du zèle aveugle politicien des autorités locales et de réaliser le projet de rénovation de l’école de Oudey Chrack 2.

Le Bureau Exécutif