jeudi 27 mai 2010

Hodh El Gharbi: Une femme ligotée puis molestée dans un petit village, reste toujours dans le coma.

La nuit du 23 mai 2010, une femme du nom de Fatimetou Mint Sidi Mohamed de la tribu Egueyarene a été ligotée puis molestée dans un petit village appelé Hassi Emouyar, à l’est de d’Elmedhloum, dépendant de la Moughataa de Timbedra à 30 Km du nord-est de Aweinat z’bil.

Selon nos informations, les auteurs du forfait sont des parents proches du mari de la victime. Alors le mari ayant divorcé avec leur mère, ils décidèrent de se venger sur la nouvelle préférée de leur papa. La nuit du 23 mai 10, madame Fatimetou mint Sidi Mohamed fut ligotée et molestée par Ahmeden ould Abidou, M’rayen Mint Ahmed, fille adoptive de l’intéressée, Dimi Mint Navaa, belle fille de la famille, tous de la tribu Egueyarene.

Les parents de la victime, qui habitent à Oum Lehyadh, dans la commune d’Aioun avertis, l’ont amenée au centre hospitalier d’Aioun, longtemps dans le coma, puis évacuée au centre hospitalier de Kiffa.

Selon des sources les noms susnommés n’auraient pas été capturés et la gendarmerie de Aweinat continue les enquêtes pour mettre la main sur les fugitifs. Pendant que la victime reste toujours dans le coma au centre hospitalier de Kiffa, la gendarmerie poursuit son enquête.

Alassane Sarré



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Info source :
Alassane Sarré

Il a plu ces dernières 48 Heures à l'intérieur du pays.



Les services nationaux de météorologie ont indiqué que les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées au cours des journées du 24 et 25 mai courant au niveau des localités ci-après:

Wilaya du Hodh El Gharbi

• Touil 21 mm
• Ain Farba 1,5 mm
• Medbougou 7 mm

• Gougui 10 mm
• Kobeni 5 mm

Wilaya du Gorgol.

• Kaédi 1 mm

Wilaya de l'Inchiri.

• Akjoujt 3,5 mm

Wilaya du Tagant

• Rachid 1,5 mm

cridem

Info source :
GPS (Mauritanie)

L’Adrar contre « Sables et Rochers ».




La wilaya de l’Adrar se situe au nord-est du pays ; elle constitue l’une des régions les plus touchées par la désertification (6km/an) et la médiocrité des pistes et même l’enclavement dans certains endroits (département d’Aoujeft, Mairie d’Ainsavra dans le département de chinguitty) et des contraintes liées aux conditions climatiques difficiles, déficit : pluviométrique(-50%mm/an) et 45°à l’ombre en été .

Au plan politique cette région est rentrée dans l’histoire précoloniale par un émirat très puissant et son protectorat couvrait jusqu’à le Sahara occidental à l’époque sous domination espagnole.

Au cours de la période coloniale une farouche résistance s’est organisée autours de personnages mythiques comme Cheikh Maalainine, sidi ould moulay zein, l’émir sid’ahmed ould ahmed ould aida, wajaha et beaucoup d’autres vaillants fils de cette région.

Au cours de cette période coloniale ; le général De Gaulle foula le sol en janvier 1957 et Pierre Mesmeer gouverneur affirma que l’Adrar est le cœur politique par lequel bat la Mauritanie et c’est aussi l’île de France pour les Français ;au plan stratégique ‘’quel beau paysage de guerre’’ affirma un chef militaire français.

La désignation du premier député de l’assemblée générale française et la création des premiers partis politiques et organisations révèlent l’éveil de cette population . En dehors de la résistance au colonialisme qui constituât un élément exogène à notre société la société Adraroise à été toujours civilisée et respectueuse des principes et fondement du ’’Makhzen’’ autrement dit l’état la preuve que l’un des ex-présidents est un fils de la région mais la majorité écrasante à opté pour le changement constructif lors des élections 2009 avec l’actuel Président .

Cette région est signe de maturité civilisationnelle jusqu’à transformé certains produits qui ont été érigés en concept universel ‘’dihin Adrar’’ ,’’Temir Adrar’’, ’’Hjar Adrar’’. Au plan social cette société est de dialogue de culture, cohabitation de cimetière tirailleurs, français, musulman dont l’un des éminents émirs ) la population est aussi hybride de métis (tirailleurs noirs Africains; haïtiens; martiniquais et occidentaux) ces métis sont des fils dynamiques et bien aimé.

Mais les politiques ‘’de dressage’’ des périodes d’exception ont eu des conséquences néfastes sur le tissu social et des séquelles demeurent affectant ainsi le climat social c’est pourquoi à chaque échéance électorale ou implantation d’un parti des problèmes reviennent en surface.

Au plan développement cette région a connu une effervescence au cours de plus de 2 décennies ; mais disproportionnelle plusieurs "investissements politiques" ont vu le jour (maisons, immeubles, goudron) surtout sur la rentré sud de la moughataa centrale qui donne l’impression d’une ville prospère mais paradoxalement des quartiers pauvres ("ambassade", "Hay kweiwa,el menssiya,ifriquiya,amariya,zone château d’eau,Adebay) donne un autre aspect des inégalités ;

plusieurs Mairies rurales dont le seuil de pauvreté atteint 76%(Mairie d’aoujeft, de ain taya, choum et de Tawaz,d’ain savra, n’teyrguint ) situation qui révèle le grand contraste entre riches et pauvres et durant le régime du président Taya les actions de l’état étaient pour la plupart sur des critères électorales et démographique aussi certains bureaux d’étude opposants farouche à ould Taya ont désorientés les organisations internationales à intervenir dans cette région; raison pour laquelle aucune représentation internationale ne s’y trouve actuellement et insignifiant les projets d’ONG à financements extérieur.

Tous ces facteurs ont pèse lourdement sur le niveau de vie des populations les plus démunis; et durant cette période d’exception l’entité et le mythe de l’Adrar ont été confisqués par "l’argent" et des inégalités se sont concrétisés notamment l’accès au ressource publique, aussi la notion d’état et le sacrifice national ne sont plus des critères d’appréciation des valeurs dans notre société.

Tous ces facteurs interpellent l’état à revoir les critères et les politiques de développement en vue d’un développement harmonieux concret et durable. Cette région se trouve aujourd’hui à la recherche de sa place au niveau mythique national et ne sent aucunement responsable après que certains lui attribuent les revers d’une époque exceptionnelle dans laquelle plusieurs cadres nationaux ont été mouillés.

Les populations les plus démunis payent en ce moment les pots cassés ; la ville abandonnée par les "pèlerins politiques" et les "maisons politiques desertes"; les recettes du secteur tourisme en recul; plusieurs grandes boutiques fermés et des activités génératrices de revenu à l’agonie d’où un pouvoir d’achat des populations pauvres extrêmement déficient.

Atar le 25/5/2010
Pour le réseau régional d’ONG(RONGA) en Adrar,
le secrétaire général
Hamoud ould Amardhaya
Tél/6382460/2046386

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Info source :
Hamoud

21 travailleurs illégaux congédiés à Zouérate.




L’inspection régionale du travail de Zouérate, au nord de la Mauritanie, a procédé au renvoi de 21 employés maliens qui travaillaient au sein des effectifs de la société chinoise COVEC de manière illégale et en contradiction avec les dispositions de la loi prévues à cet effet.

La décision de renvoi de ces 21 employés maliens, en position illégale, a été prise consécutivement à une visite effectuée par l’inspection du travail la semaine dernière sur le site de la société et au cours de laquelle elle a été amenée à constater la présence de ces employés dont le statut était illégal.

L’inspection aurait, alors, accordé un délai de trois jours à la société pour produire les autorisations de travail lui permettant d’employer ces travailleurs. Au terme de ce délai et la société n’ayant pas pu produire les documents demandés, l’inspection a ordonné que ces employés soient congédiés.

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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie

Au Brakna : l’abandon publique de l’excision, l’ONG Tostan-Unicef et Masef.




Bouhdida et Mbagne deux communes de la wilaya du Brakna ont abrité du 24 au 25 mai 2010 des journées inoubliables et très historiques de l’abandon de l’excision.

D’abord, Bouhdida, un panel de presse a eu lieu le 24 mai, c’était dans le cadre du partenariat entre Tostan, Unicef, et le Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de a famille (Masef) pour accomplir des activités du projet « Education aux droits humains des 30 communautés du Brakna et la Promotion de l’abandon des pratiques néfastes telle que l’excision ».

Des délégations de Guinée Conakry, Gambie, Guinée Bissau, du Mali et du Sénégal et ainsi que les partenaires locaux, des bénéficiaires indirects et directs de programme, des présidentes de coopératives, des marabouts et des ex exciseuses ont participé.

Après la lecture du coran annonçant le début des activités de ce panel de presse plus 34 individus ont intervenu à tour de rôle, louant, remerciant en même temps les travaux concrets et transparents de cette ONG internationale Tostan en Mauritanie, des témoignages des partenaires, ex exciseuses, des présidentes de coopératives, se succèdent, ces intervenants apportent tous leur soutien sans faille à l’ONG Internationale Tostan de ses réalisations concrètes et disent qu’ils sont prêts toujours à travailler avec cette ONG qui a apporté la santé, Hygiène, la cohésion sociale dans leur vie , en les éduquant à s’unir dans le bon sens. Tostan leur a offert la prise de conscient de soi et leur environnement.

Les nombreux journalistes, de la presse indépendante locale, l’équipe de TVM, Radio Rurale du Brakna sont arrivés pendant 1heure de temps à poser librement leurs pertinentes et nombreuses questions aux premiers responsables de Tostan. Mr Mamadou Baba Aw, coordinateur national de Tostan a répondu aux Correspondants de Presse du Brakna parlant des réalisations faites depuis 2007 jusqu’à nos jours, les progrès de L’ONG et aussi des problèmes rencontrés pendant cette période.

Lui succédant, Mr Bakary Tamba a tenu en haleine l’assistance nombreuse, venue pour la circonstance, expliquant haut et fort L’ONG Tostan depuis sa création, mettant l’accent sur l’importance de Tostan et ces objectifs dans l’espace et ses zones d’interventions, citant aussi 8 pays d’Afrique où Tostan bat son plein, en Europe, Suède, aux USA, d’ailleurs, dira t-il, il est nommé, actuellement ambassadeur de Tostan. Ensuite, ce fut, l’étape de Mbagne, le 25 mai 2010 restera un événement, gravé dans l’agenda historique de la population et les dirigeants de Tostan.

La déclaration publique de l’abandon de l’excision intervient à la fin de la 3éme année de mise en œuvre du programme et constitue l’aboutissement de la conscientisation des communautés sur les dangers de l’excision et leur adhésion à un abandon collectif et publique. Des milliers et milliers de personnes sont venus de tous les coins du Brakna, assistées à cet événement.

Ici cas même, le Hakem de Mbagne, la Wali du Brakna, accompagné du SG du Masef étaient présents à cette journée historique. L’objectif de la rencontre de Mbagne est de faire une déclaration publique de l’abandon de l’excision par des représentants des78 communautés du Brakna dont 30 communautés bénéficiaires directs et 48 communautés adoptées. 500 personnes, environ sont invitées et participent. Après la lecture du coran, ces personnes ont intervenu : le Maire Sy Abdoulaye, le président du comité de pilotage, le représentant des communautés.

Quant à Mr Mamadou Baba Aw, coordinateur national de Tostan ,dans son discours a dit :: « cette déclaration publique a été mûrie par ces différentes communautés, ces 3 années de mise en œuvre du programme de renforcement de capacité des communautés de Tostan basé sur le droit humain et financé par la communauté de Madrid et Unicef mais aussi accompagné par des activités de sensibilisation et de mobilisation.

C’est ainsi 48 communautés ont été sensibilisées sur cette pratique néfaste dans le Brakna, à travers le modèle de diffusion organisée soit 32072 personnes touchées et même favorables et ainsi à rompre catégoriquement ce fléau qui a occasionné tout le mal dans les familles. ».

Il remerciera, le gouvernement mauritanien, l’Unicef, la Communauté Madrid pour leur soutien constant durant toute la période de mise en œuvre du programme et les pays voisins venus répondre à cette invitation salutaire. Deux chefs religieux et 2 ex-exciseuses ont saisi l’occasion pour témoigner apporter leur soutien. le représentant de L’Unicef dans son allocution a dit que « cette pratique des mutilations génitales féminines qui viole les droits humains et met en danger la santé de 3 millions de filles et des femmes en Afrique et au Moyen Orient, est ainsi ancrée dans les traditions Africaines ,a une prévalence moyenne de 72%, au Brakna le taux est plus de 88%. »

Voilà la déclaration publique de Mbagne lue par Madame Bébé Diop : « nous les représentantsde78communautés Pulaar et Hassanya des départements de Boghé, Bababé, Mbagne, Aleg et Maqtar Lahjar réunis ce Mardi 25 mai 2010 à Mbagne, prenons l’engagement solennel en toute connaissance de cause, d’abandonner la pratique de l’excision et des mariages précoces des filles au sein de nos communautés.

Notre décision historique qui vise le renforcement du Mouvement National pour la promotion des Droits Humains en Mauritanie, en Afrique et partout dans le monde, s’inscrit dans le cadre des initiatives communautaires nées d’un programme d’éducation de Base de Tostan en partenariat avec le gouvernement de la République Islamique, la Comunidad de Madrid et Unicef depuis 2007 et renforcé par des activités de sensibilisation et de la mobilisation sociale.

Ainsi nous rejoignons le Mouvement historique initié depuis quelques années dans certains pays africains et qui n’a cessé de rayonner un peu partout dans la sous région. Nous exprimons notre gratitude au Gouvernement de La RIM, au Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille et plus particulièrement à la communidad de Madrid et L’Unicef pour leur soutien constant. Nous disons également merci à tous ceux qui ont voulu partager avec nous ces moments si essentiels de l’avenir de la société de l’avenir de la société Mauritanienne. Signée les communautés participantes a la déclaration. ».

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.


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Info source :
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel

mercredi 26 mai 2010

Pour un lien fort avec la Mauritanie.




Samedi 29 mai, à 9 h 30, débutera à la salle de la Huchette le Premier acte public d'une coopération entre des citoyens léonnais, organisé au sein de l'association Coopération sans frontière, la municipalité de Léon et le village de Dioullom au sud de la Mauritanie.

Déjà, les élèves de l'école publique de la commune Marensine correspondent avec les écoliers d'un village mauritanien grâce à des échanges de lettres et de films montrant l'univers des deux groupes scolaires.

Jean-Paul Batbut est à l'origine de la création de l'association Coopération sans frontière. Cet ancien chef d'entreprise a un lien privilégié avec la Mauritanie puisque son fils œuvre dans ce pays pour une organisation humanitaire.

Jean-Paul, lui-même, a été associé à la mise en place, dans le village de Dioullom, d'une plate-forme destinée à alimenter en énergie solaire un congélateur, un poste artisanal de soudure, de meuleuse ponçeuse, un sytème de climatisation, des batteries pour téléphone, une broyeuse pour les céréales. Les habitants de Dioullom ont proposé d'établir des liens de coopération avec le village de Léon.

Problème de l'eau potable.

« Avec des amis, nous avons réfléchi, nous avons consulté Cap coopération, un organisme du Conseil général et nous avons défini un cadre avec une charte précisant nos valeurs, des missions, un cadre juridique clair. La mondialisation qui creuse le fossé des inégalités nous oblige à repenser la société humaine dans ses solidarités. Cela commence par des questions simples pour nous citoyens francais, européens : comment, où, dans quelles conditions sont produits tels tee-shirts que nous portons ?

Notre projet de coopération avec le village de Diollom portera sur la santé, avec le problème crucial de l'eau potable, l'éducation, les échanges inter-culturels, l'économie. » Pragmatiques, Jean-Paul Batbut et ses amis veulent d'abord favoriser une réflexion sur l'action internationale à partir du territoire avec, dans un premier temps, le territoire de la commune. Ensuite, il s'agira de s'inscrire dans un réseau de partenaires partageant leurs savoir-faire.



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Info source :
Sud Ouest (France)

Mauritanie/ Une jeune femme battue et brulée à Aioun



Une jeune femme de 20 ans, violemment battue et brulée par des présumes proches de son mari, non loin d’Aioun, a été admise hier, aux urgences de l’hôpital régional de cette ville dans le Hodh El Gharbi.

Selon alakhbar, secourue par certains de ses parents dont son beau fils et sa sœur, la femme qui répond au nom de Fatimetou Mint Sidi Mohamed avait perdu conscience au cours de cette attaque brutale, dont les auteurs auraient pris la fuite, en utilisant un véhicule tout terrain.

Les coupables de l’agression auraient également proféré des insultes aux habitants de la localité dans laquelle cet incident mystérieux s’est produit.


Aussitôt informée du drame, la gendarmerie a mobilisé ses agents pour mener une enquête, arrêter les coupables et identifier des éléments de réponse à cette agression sauvage qui mobilise aujourd’hui toute une population, venue se rassembler devant l’hôpital d’Aioun pour appeler les autorités à assurer leur sécurité.


Info source :
Emjad (Mauritanie

Le ministre de l’Energie et du Pétrole visite la plateforme pétrolière de Taoudeni.




Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Wane Ibrahima Lamine, s’est rendu hier, sur la plateforme, Rig, au Bloc T 8 du bassin de Taoudeni, située dans la localité d’Atil relevant de la moughataa de Ouadane, en Adrar, et dont la sous-traitance est confiée à l’entreprise chinoise, ZPEB, par le Groupe français Total.

Cette visite intervient après l’entrevue qu’a eue le directeur de Total Exploration et Production Mauritanie, Pierre Desvoyes, avec les autorités supérieures du pays, recemment.

Il est à rappeler que Total a entamé, depuis 2005, des prospections pétrolières dans le bassin de Taoudeni, en association avec le groupe pétrolier et gazier algérien, Sonatrach, et le qatari, Qatar Petroleum.



Info source :
Canal RIM

mardi 25 mai 2010

Communiqué : CGTM, Les travailleurs de la route Mbout-Sélibaby déposent un préavis de grève.




Les employés mauritaniens travaillant sur le chantier de la route de Sélibaby-Mbout ont déposé, aujourd’hui, un préavis de grève.

Ce mot d’ordre de grève intervient suite à un désaccord total avec l’employeur (MPSS, sous-traitant de la société portugaise TAMEGA AFA,) sur les 15 points que contient la plateforme revendicative soumise à celui-ci par les travailleurs dans laquelle ils ont consigné un ensemble des doléances qui visent essentiellement à améliorer leurs conditions de travail et une meilleure revalorisation de leur traitement, revendications dont on peut citer, entre autres :

la prime de risque, la prime de déplacement, la prime de panier, les heures supplémentaires. L’employeur a refusé toutes les propositions avancées par les travailleurs dans le cadre d’une tentative de conciliation tenue la semaine dernière sous la supervision de l’inspecteur régional du travail en présence des représentants de la CGTM.

Rappelons que ces employés travaillent dans des conditions très difficiles dans une zone particulièrement enclavée et qu'ils ont déclenché un arrêt partiel de travail au cours du mois d'avril pour protester contre leurs conditions de vie et de travail déplorables.

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Info source :
CGTM (Mauritanie)

Djéol : Une jeune femme retrouvée morte au bord du fleuve

L’histoire s’est déroulée, cette semaine, à Djéol village située à 18 kms au sud-est de Kaédi. La défunte K.D avait quitté son domicile aux environs de 23 heures, sans crier gare. Ses parents ne s’en rendront compte que le lendemain.

Après 48 heures de recherche, elle a été retrouvée sans vie au bord du fleuve Sénégal, à proximité du village de Gawol, située au sud-ouest de son village. Selon ses proches, elle aurait subitement été frappée par une dépression mentale et aurait tenté de traverser le fleuve et c’est en ce moment qu’elle se serait noyée. Selon toujours la même source, un témoin a déclaré l’avoir rencontré entre Djéol et la zone où son corps a été retrouvé. La défunte âgée d’une vingtaine d’années était mariée et mère d’une fillette d’environ trois ans.

KAEDI
Réouverture de l’infirmerie du lycée


Fermée il y a plus de vingt ans à l’image de l’ensemble des infirmeries des établissements secondaires en Mauritanie, celle du lycée de Kaédi a réouvert ses portes depuis le 25 avril 2010.
C’est le fruit d’un long combat mené par le président de l’association des parents d’élèvesA de l’établissement, Bâ Samba Ghata et de son bureau. M. Bâ, infirmier à la retraite, très engagé dans la défense des droits humains a déclaré que cette réalisation a été facilitée grâce à la collaboration des autorités administratives locales, du Dras, du Dren et centre de santé de Kaédi qui n’ont ménagé aucun effort en vue de la réhabilitation de l’infirmerie au grand bonheur des élèves et du personnel de l’établissement scolaire. Ce qui permettra un meilleur suivi médical de la famille scolaire.
Tout en se félicitant de l’affectation d’un agent de santé à l’infirmerie, il regrette cependant l’inexistence de matériel médical et de médicaments. C’est ainsi qu’il lance un appel pressant aux autorités administratives et sanitaires ainsi qu’à toutes les bonnes volontés afin qu’elles contribuent à l’obtention de matériels et de médicaments pour la structure sanitaire du lycée de Kaédi.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

Brakna: Forum de Palidoyer des Jeunes: Les Maires ont été égratignés

Le coup d'envoi de cette importante manifestation dédiée à la jeunesse de la région du Brakna a été donné par le wali , madame Zeînebou Mint Ahmed Nah en présence des 21 maires et d'une soixantaine de jeunes venus représenter toutes les communes que comptent la Wilaya. A cette occasion, la wali a remercié les initiateurs de cette rencontre et elle a indiqué que les préoccupations de la jeunesse sont au coeur du programme du président de la république, Mohamed o Abdel Aziz.

Elle a annoncé le démarrage d'un ambitieux programme d'activités pour les jeunes durant l'hivernage prochain. Le maire d'Aleg, Ahmed O Ahmed Challa, président de l'Union des Maires du Brakna a prononcé un discours dans lequel, il a retracé les réalisations faites par les maires au profit de la jeunesse. Le représentant de l'UNICEF a également prononcé une allocution dans laquelle, il a relaté tous les maux qui assaillent la jeunesse dans le monde et en Afrique particulièrement. Le Président du Réseau National des Jeunes de Mauritanie, monsieur Hama O Souvi a prononcé lui aussi une allocution, très applaudie dans la salle. Un véritable plaidoyer en faveur d’une solution durable pour la problématique des jeunes du pays. Après la cérémonie d'ouverture, les jeunes sont montés au créneau pour rappeler devant l'assistance les 7 engagements que les maires avaient pris en 2007 en direction de la jeunesse. Ces engagements tournent essentiellement autour des voies et moyens de la prévention et de la lutte contre le VIH-SIDA.
Il faut noter le role decisif joué par Sow Ahmed Yero, délégué régional du ministère de la jeunesse au Brakna, dans la réussite de ces activités.

Les Maires égrènent leurs réalisations
Puis s'en suit un face à face Maires et Jeunes axé sur le bilan après 3 années écoulées. A l'occasion de cet exercice, certains maires ont profité pour égrainer un chapelet de réalisations faites pour leurs jeunes; bilan qui reste à prouver et à vérifier. Plus réaliste, le maire de Maghta Lahjar, Tahar O Varwa a dit que certains engagements ont été traduit dans les actes alors que d'autres ne l'ont pas été. Le Maire de Dar El Barka, monsieur Kane Tidjane a félicité l'UNICEF de son appui en faveur de l'Union des Maires avant d'indiquer que lui et son équipe ont pu engager une vaste campagne d'alphabétisation au
profit des jeunes de sa commune et ce, dans toutes les langues nationales. Et pour Hapsa Abdoulaye Chouaîbou, 1ère adjointe au maire de Bababé, il n y'a pas eu de réalisation dans sa commune par rapport à cet engagement. Elle a par contre indiqué que la mairie de Bababé a initié au cours des mois passés, un grand forum réunissant tous les jeunes de la localité et axé uniquement sur les problèmes de cette frange. Les conclusions de ce forum seront, dit-elle inclus dans le document du Plan de Développement Communal en cours d'élaboration. L'Adjoint au maire d'El Vra, Hbibi O Ahmed M'Barek, est quant à lui formel: la commune qu'il est venu représenter n'a pris aucun engagement vis à vis des jeunes. Une déclaration qui a le mérite de démontrer le déficit de communication entre les élus municipaux d'une même commune. Le Maire de Boghé a quant à lui affirmé que les jeunes sont les mieux indiqués pour apprécier les actions déployés par les maires en leur faveur. Il (maire Boghé) souhaitait la présence des Hakems à cette rencontre. Il a néanmoins indiqué que les efforts de la commune de Boghé ont été orientés ces dernières années vers le transport scolaire pour réduire les déperditions. Les Maires des communes rurales (Edébaye Hijaj, Diéloir, Mal, Ould Birome, Dar EL Avia....) ont indiqué que les jeunesses rurales ne sont pas très conscientes encore de tous ces agissements. Ils ont réclamé plus d'activités d'Eveil auprès de ces jeunes. Dans leurs interventions, certains jeunes ont critiqué les maires en affirmant qu'ils n'ont pas honoré leurs engagements. Certains maires ont décliné un bilan qui a intrigué plus d'un. Les jeunes et les maires sont finalement tombés d'accord sur une nouvelle plate forme qui prend en compte les préoccupations actuelles de la jeunesse du Brakna. Un film a été projété dans l'après midi du 21 Mai et qui retrace les problèmes de la jeunesse. Un match de football a été organisé le même jour au stade d'Aleg.

M'Bagne: débat plus élevé.
La journée du 22, les travaux du Forum se sont poursuivis dans la capitale départementale. C'est le Hakem de M'Bagne M.Mohamed Mahmoud O Mohamed Lemine entouré du maire, M. Sy Abdoulaye, du Commissaire de police, Melaînine O Senhoury, du Commandant de Brigade, de l'Adjudant de la garde, Hamadé et de monsieur Ly Oumar, Inspecteur Départemental de l'Education Nationale de M'Bagne. A cette occasion, le maire de la commune de M'Bagne a prononcé un discours dans lequel, il a remercié les participants d’avoir laissé leurs occupations pour prendre part à cette rencontre. A cet effet, il dira, je cite : « deux jours après la tenue d’un forum similaire dans notre capitale régionale, Aleg ; nous voici réunis dans un département qui meurt à cause de l’enclavement et de la pauvreté. Il poursuivra son propos en affirmant : « heureusement, l’Union des Maires du Brakna et l’UNICEF refusent de se complaire dans le sort qui a été réservé jusqu’ici à la Moughata’a de M’Bagne par les différents régimes qui se sont succédés à la tête du pays avant l’accession au pouvoir du Président Mohamed O Abdel Aziz ». Le nouveau maire de M’Bagne a salué l’action du président Mohamed O Abdel Aziz en direction des populations de sa commune en ces termes : « un vieux rêve de notre population se transforme en réalité à grands pas. Il s’agit de l’électrification de M’Bagne, la capitale départementale après un demi siècle d’indépendance ! » Il a également salué le dynamisme des basketteuses de la ville qui dira t-il font la fierté de M’Bagne. Il soumis une doléance à l’UNICEF, l’acquisition d’un bus scolaire pour le transport des élèves de la périphérie. Il a cité tous les maux qui gangrènent la jeunesse de la région avant d’adresser ses remerciements à l’UNICEF.
A sa suite, le Hakem s'est adressé à l’assistance. Il a dit que l’Union des Maires comptent beaucoup de jeunes maires capables de répondre aux aspirations de la jeunesse. Il faut noter que les observateurs sont unanimes à s’accorder sur le niveau élevé des débats contrairement au forum d’Aleg. Là, les élus municipaux ont essuyé des critiques acerbes prononcées par les jeunes. Au cours du forum de M’Bagne, les jeunes ont décliné une nouvelle plate forme qui prend en compte toutes les préoccupations des jeunes (éducation, santé de la reproduction, drogue, chômage, formation, tabagisme, dépravation des mœurs,VIH-SIDA, transport scolaire, initiation à l’informatique etc…..). Les participants (maires et jeunes) se sont mis d’accord sur le principe de consigner les conclusions issues de ce débat dans un protocole d’accord et qui sera signé par les représentants des deux entités. En plus, le bureau de l’Union des Maires sera désormais ouvert aux représentants du réseau des jeunes du Brakna. Il faut souligner que les émissaires de l’UNICEF (Tandia Yacouba et Alimatou Dème) et les facilitateurs des débats (Sall Amadou –prof d’Université- et Marième Mint Baba Ahmed) ont joué un rôle de premier plan dans la réussite de ce forum. Il faut dire que durant 72 heures, nous avons assisté à un véritable exercice de contrôle citoyen des élus dans les deux capitales départementales. Certains maires ont sué pendant le forum.

La diversité culturelle magnifiée à M’Bagne
Dans la soirée du 22 Mai, les jeunes de M’Bagne ont présenté à leurs hôtes plusieurs sketchs portant sur les thèmes du chômage, de la liberté d’expression, du laxisme au sein de l’administration, du comportement de nos gouvernants (maires, Hakems, Walis), la situation dans les centres sanitaires, l’absentéisme des profs entre autres). Le plus frappant, c’est cette démonstration faite par des jeunes Maures et Négro-Africains sur le rôle et l’importance de la diversité culturelle de notre peuple dans le raffermissement de l’unité nationale. Les Jeunes Bidanes présentaient leurs sketchs en pulaar et les jeunes pulaar parlaient en Hassaniya. La soirée était pleine d’émotion.
Thièrno Souleymane cp Brakna.

lundi 24 mai 2010

Hamoud Ould Malha/UPR Zoueirat : « Je suis sur mon terrain, rien ne peut se faire sans moi »



Une des tendances de l’UPR à Zoueirat, pendant l’implantation, était dirigée par Hamoud Ould Malha qui était soutenu par les Kounta, Smasside, Terkez et les Terchane.
Candidat malheureux à la fédération du parti, Ould Malha a accepté de répondre
aux questions du Quotidien de Nouakchott.



Acteur politique et homme d’affaires (tenancier des établissements Malha il gère
une boîte de sous-traitance à la Snim), Hamoud fut secrétaire général de la sous-
section, de la section Prds puis secrétaire fédéral de 2003-2005.
Après les législatives de 2006, il quitta le Prdr suite à un malentendu avec Ghrini.
Mais le malentendu étant dissipé, il réintégra alors le parti et fut réélu à la tête de
la fédération, il soutint Sidioca sur décision de sa formation politique. Il a aussi
soutenu le Président Ould Abdelaziz à la dernière élection et adhéré à l’UPR.

Le Quotidien de Nouakchott : Monsieur Hamoud, quelles leçons tirez-vous de la
campagne d’adhésion et d’implantation de l’UPR ?

Hamoud ould Malh : Je tiens tout d’abord à vous remercier pour m’avoir
donné l’occasion de m’exprimer à travers les lignes de votre journal et apporter
ainsi des précisions sur le déroulement des opérations d’implantation de notre
parti.
La politique comme à l’accoutumée se fait à la base. Lors du
congrès constitutif des instances de l’UPR, le Président Mohamed Abdelaziz a rappelé que ceux qui voudront s’intéressent à la politique devront aller vers les bases pour convaincre les citoyens du programme du parti. Je me suis beaucoup investi croyant que le choix sera fait par la base mais étant discipliné, je crois à ce parti et je pense que c’est à travers ce parti que la Mauritanie sera construite sur des bases saines et propices, je cautionne le choix du parti pour la fédération, je n’ai pas de commentaires à faire sur cette décision.

Le QDN : Est-ce que vous allez jouer un franc jeu pour une véritable implantation de l’UPR ici, d’autant plus que c’est la tendance rivale qui a remporté la section et la fédération, quel sera votre rôle dans cette situation ?
H.O.M. : Je tiens à souligner qu’il y avait 08 candidats dont le seul but était de barrer le chemin à ma candidature, malgré tout, j’ai obtenu 75 unités de base sur les 152 que compte Zoueratt, contrairement à certaines allégations, je peux fournir des preuves tangibles avec liste nominative des présidents de ces unités qu’on peut porter à vérification. Les 08 candidats ont constitué un groupe pour me combattre, finalement le choix c’est le celui du parti, je le soutiens. Et ce soutien a été prouvé lors des négociations en vue des congrès communal et départemental, nous avons opté pour un consensus et le partage des postes. Comme je partais sur des principes que le choix du fédéral se fera en fonction du nombre d’unités de base par candidat j’étais sûr de moi. Nous avons négocié pour le partage des délégués au congrès de la section et de la fédération, ainsi que les délégués au congrès national, le partage était fait à part égale. Je pense qu’on doit mettre fin au conflit, Pour moi, le seul concurrent c’est l’opposition qui est aussi présente sur le terrain, je suis déterminé à construire un parti sur des bases saines loin des divergences. A ce sujet, je lance un appel à l’unification des rangs pour ramener toute la capitale régionale sinon la région dans le juron de l’UPR, l’implantation est derrière nous.
Je rappelle que la ville était divisée en deux zones : A et B de 66et 86 unités de base chacune, donc la formation des bureaux était faite sur un consensus, je déments donc des allégations faisant état d’une majorité, quand on est majoritaire eh bien on prend tout, là on ne négocie rien, en politique, il n’ y a pas de cadeaux.

Le QDN : quels sont vos rapports avec votre cousin ex-Ministre Zeîdane Hameîda?H.O.M. : J’étais très surpris par les agissements de mon frère et cousin Zeîdane qui avait presque une mission déterminée celle de contrecarrer ma candidature. Mais on sait que la politique se fait à proximité, lui, il était loin des bases, il était venu lors du lancement de la campagne dans l’intention de soutenir le camp rival, pour aussi faire passer le message que notre famille n’était pas unanime pour ma candidature mais sa mission avait avorté, puis il revient la deuxième fois pour se racheter.
Son soutien et sa collaboration avec le clan adverse ont été constatés par tout le monde. Et pourtant il a été élu délégué au congrès grâce à moi, il fait partie de mon quota, il a fini par rejoindre notre groupe. Moi, je tourne la page et je tends la main à tout le monde pour le bien être du parti.
Les concurrents ont utilisé toutes les cartes possibles et imaginaires pour contrecarrer ma candidature (le groupe du sénateur, les gens du Brakna, du Trarza) mais toutes les tentatives ont avorté, les résultats le prouvent dans tous les bureaux nous avons fait du fifty-fifty. J’ai adhéré à un parti, je reste attaché à ses principes et j’espère que mon message est passé « je suis sur mon terrain, rien ne peut se faire sans moi, je suis incontournable sur l’échiquier politique local ».
Pour finir, je salue les efforts louables et la présence significative de mon ami Sid’Ahmed Ould Raess Gouverneur de la B.C.M. qui est venu soutenir ma candidature, d’ailleurs il est en tête de liste des délégués au congrès national en tant que natif de Zoueratt, je vous remercie.
Propos recueilli par DJIBRIL SY.CP /ZOUERATT

Djéol : Une jeune femme retrouvée morte au bord du fleuve

L’histoire s’est déroulée, cette semaine, à Djéol village située à 18 kms au sud-est de Kaédi. La défunte K.D avait quitté son domicile aux environs de 23 heures, sans crier gare. Ses parents ne s’en rendront compte que le lendemain.


Après 48 heures de recherche, elle a été retrouvée sans vie au bord du fleuve Sénégal, à proximité du village de Gawol, située au sud-ouest de son village. Selon ses proches, elle aurait subitement été frappée par une dépression mentale et aurait tenté de traverser le fleuve et c’est en ce moment qu’elle se serait noyée. Selon toujours la même source, un témoin a déclaré l’avoir rencontré entre Djéol et la zone où son corps a été retrouvé. La défunte âgée d’une vingtaine d’années était mariée et mère d’une fillette d’environ trois ans.

KAEDI
Réouverture de l’infirmerie du lycée
Fermée il y a plus de vingt ans à l’image de l’ensemble des infirmeries des établissements secondaires en Mauritanie, celle du lycée de Kaédi a réouvert ses portes depuis le 25 avril 2010.
C’est le fruit d’un long combat mené par le président de l’association des parents d’élèvesA de l’établissement, Bâ Samba Ghata et de son bureau. M. Bâ, infirmier à la retraite, très engagé dans la défense des droits humains a déclaré que cette réalisation a été facilitée grâce à la collaboration des autorités administratives locales, du Dras, du Dren et centre de santé de Kaédi qui n’ont ménagé aucun effort en vue de la réhabilitation de l’infirmerie au grand bonheur des élèves et du personnel de l’établissement scolaire. Ce qui permettra un meilleur suivi médical de la famille scolaire.
Tout en se félicitant de l’affectation d’un agent de santé à l’infirmerie, il regrette cependant l’inexistence de matériel médical et de médicaments. C’est ainsi qu’il lance un appel pressant aux autorités administratives et sanitaires ainsi qu’à toutes les bonnes volontés afin qu’elles contribuent à l’obtention de matériels et de médicaments pour la structure sanitaire du lycée de Kaédi.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

Ziara Annuel Feu Thierno Lamine Djigo de Démeth.




Tout a commencé la nuit du vendredi 21 Mai 2010 par la veillée religieuse communément appelée « Maouloud », ponctuée de chants et de litanies, veillée durant laquelle seul le coran est à l’honneur.

Le lendemain c'est-à-dire le 22 mai 2010 la Ziara proprement dite, a commencé, par l’arrivée des délégations de Dakar, de la Mauritanie, des villes de zighinchor, du Saint Louis, de Richard Toll, de Boghé Dow et Boghé Escale des 30 villages de Halaibés.

Madame Dia Née Rabiya Haidara Sénatrice et maire de Sebkha et Ex Colonel Dia Elhadj Abdrahmane étaient au rendez-vous du coté de la Mauritanie, du coté du Sénégal c’est le préfet de Podor Mr Bouya Amar accompagné, d’ Alioune Diop Ministre directeur du cabinet adjoint du président Wade et une forte délégation le colonel Diallo, Capitaine Dieng ont représenté le Président Wade à ce Ziara.



Les Femmes ressortissantes de Démeth « Fede Sukabe Rewbe Demeth » sous leur présidente Aisset Yahya Dia, Malté Bâ, et Faty Sy sont venues, apporter leur soutien à Fatou Anne, la 1ére adjointe de la mairie de Démeth pour la réussite de cet événement. La famille Oumar El Foutiyou Tall était bel et bien représentée par Thierno Maki Mountagha Tall et Cheikh Tijane Mountagha Tall.

On remarque la présence des Marabouts de la Mauritanie venus nombreux pour cette salutaire circonstance : Thierno Sada Baba, Thierno Djiby Kelly, et d’autres grands marabouts des villages environnants de la commune de Démeth Feu Thierno Lamine Djigo était né en 1900, il est décédé en 2002, donc chaque année, son fils aîné qui le remplace, Thierno Amadou Lamine Djigo et la population de Démeth partout dans ce monde organisent ce Ziara annuel pour son pére.

Vers treize heures plus, la cérémonie des manifestations a démarré en présence de Thierno A.L.Djigo, par la lecture du coran, plus d’une vingtaine d’interventions, traduit de part et d’autres par l’inspecteur Khalil de Démeth, l’assistance, les jeunes garçons, filles, les hommes, les femmes ont tous remercié le Maire de la commune de Démeth Mr Mamoudou Dia de son esprit de sagacité, son engagement pour qu’aille en avant ce Ziara

Prenant la parole au milieu des milliers d’individus, le Marabout Amadou Lamine Djigo a invité les musulmans à plus de cohésion et de travailler pour le créateur et son prophète Mohamed « PSL », il a par la suite demander aux croyants de prier, c’est l’un des piliers de l’islam le plus important dans la vie, il a aussi appelé à la solidarité et l’entraide des musulmans, le Marabout a prié pour la paix dans le monde, prié pour les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie.

Le soir a commencé, par la visite du mausolée de l’illustre disparu Thierno Lamine Djigo , au cimetière de Démeth. et qui, il faut le rappeler, c’est le parent proche d’Elhadj Oumar Tall, précurseur de la Tijdjaniya dans une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, doctrine fondée par Cheikh Ahmed Tidjane, originaire de la ville de Aïnou Madi en Algérie et dont le mausolée se trouve à Fez au Maroc.

Cette visite a été l’occasion pour les milliers de fidèles venus du Sénégal, de la Mauritanie de réciter le coran à la mémoire du disparu, ensuite des prières ont été faites pour le bien-être de la communauté musulmane.

Cette année, la mention spéciale a été offerte au Maire de Démeth Mr Dia Mamoudou qui a pu mobiliser tous les ressortissants de sa commune pour la réussite de cette rencontre religieuse.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP au Brakna
Le Véridique.


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Une délégation de Tawassoul visite la Moughataa de Maghaama.



Une délégation du Rassemblement National pour la Reforme et le Développement (Tawassoul) a rendu visite du 13 au 16 Mai 2010, dans la Moughattaa de Maghaama, situé dans la wilaya de Gorgol.

Cette délégation présidée par Oumar Mahmoud Ba est composée du Secrétaire National Chargé de la comptabilité, Mr Oumar Amadou, du Secrétaire National Adjoint chargé des relations avec les syndicats Ahmed Salem Ould Ahmed Dekleu, du Secrétaire National Adjoint Chargé des politiques de développement, Mr Konaté Amadou et de Khalidou M’bodj, nouveau membre du Conseil National du parti.

Cette visite de sensibilisation et de prise de contact, entre dans le cadre de la nouvelle stratégie du parti, qui accorde une importance capitale à la région du fleuve. Dans ce sens, la délégation a rendu visite à plusieurs personnalités et imam dans différentes localités de cette Moughataa.



Il faut souligner que cette visite a coïncidé avec la ziyara annuelle de feu Zakaria Konté, père de l’Imam Moussa Zakaria Konté, un des compagnons intimes et disciple du grand savant et réformateur El Haj Mahmoud Bâ. Parmi les villages ou communes visités on pourra citer : Weendou Thilouze, Taga, Doolol, Yuman yiré et Tethiane.

Cette visite a permis à la délégation d’écouter les populations qui ont exposé leurs problèmes. On pourra citer : le problème de l’état civil, manques de structure éducatifs et sanitaires, le problème de l’eau potable, l’insuffisance des enseignants (à raison de 2 enseignants pour 6 classes) etc..

A la fin de sa mission, la délégation de Tawassoul rassurera les différentes populations en ce qui suit « Nous compatissons à votre cause, et rapporterons vos doléances à nos dirigeants, et nous n’aménagerons aucun effort, pour qu’une solution soit trouvée à vos problèmes Incha Allah ». Puis la délégation prendra congé pour rentrer à Nouakchott le 16 Mai 2010.

La Commission Communication

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samedi 22 mai 2010

Implantation de l’UPR : Le fédéral du Trarza a été élu.




Faute de pouvoir réunir un consensus, souvent difficile, pour la désignation des fédéraux du Trarza, de Nouadhibou et de Nouakchott 2 et 3, l’UPR avait différé cette ultime phase de l’implantation des structures du parti dans ces régions, afin de pouvoir mettre au point les derniers réglages.

Pour Nouakchott 3, c’est Ahmed Jiddou Ould Zein qui a été élu à la tête de cette fédération de la capitale, mercredi dernier.

Au Trarza où la bataille fut rude, c’est finalement, Mohamed Ould Cheikh, un commerçant importateur du lait UHT Juheina, qui a obtenu, hier, le ticket gagnant comme fédéral de cette wilaya.

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Info source :
Canal RIM

Maghama:Le duel entre le président du Sénat et le député Guelaye ब्लोकुए la mise en place de la section.




A Maghama, la mise en place de la section de l’UPR de la Moughataa reste encore bloquée du fait du désaccord profond entre deux clans, le premier sous la houlette du député, Mohamed Abdallahi Ould Guelaye et le second appuyé par le président du Sénat, Bâ Mamadou dit M’Baré.

Contacté par Canalrim, Tijani Ould Boilil, Coordinateur régional de l’UPR au Gorgol, qui a bouclé toutes les opérations de l’implantation au niveau de cette région, a indiqué que « plus de 12 000 adhérents ont été inscrits et qu’ils ont tous trouvé leur place au niveau des structures, mais qu’en ce qui concerne Maghama, le parti a choisi, pour des raisons internes, de retarder les opérations pour l’élection de la section et des sous-sections » ajoutant que les raisons sont « politiques ».

A Maghama, les partisans d’Ould Guelaye, estimant détenir une écrasante majorité, refusent sa confiscation par une « minorité », accusant le président du Sénat de faire « le pied de grue dans l’antichambre du cabinet du président Aziz pour obtenir un coup de pouce ».

Les partisans de l’autre camp accusent leurs adversaires «d’hégémonie sur cette moughataa qui vit sous la coupe d’un seul groupe depuis des décennies». Indétrônable au niveau de cette circonscription depuis plus de 18 ans, Ould Guelaye, ancien questeur de l’Assemblée nationale, y est relativement populaire.

En tous cas, les dernières élections législatives de 2006, jugées transparentes par l’ensemble des acteurs et par les observateurs internationaux, l’avaient encore une fois plébiscité.

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Info source :
Canal RIM

vendredi 21 mai 2010

Découverte du cadavre d'un homme près de Kiffa



Le cadavre d'un homme de nationalité ivoirienne âgé de 40 ans et qui voyageait à bord 'une Mercedes de type 200 a été découvert jeudi soir à Kiffa.

Des éléments de brigade de gendarmerie sous la supervision du Hakem de Kiffa ont procédé à une enquête pour déterminer les causes du décès dont le cadavre a été découvert à 19 KM à l'Est de la capitale de la wilaya de l'Assaba (Kiffa).

Le correspondant de l'AMI a appris de source médicale à l'hôpital de Kiffa que la mort était naturelle et que l'homme a été victime d'une crise cardiaque en essayant de faire sortir son véhicule qui s'est enfoncé dans le sable.
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Info source :
Agence Mauritanienne d'Information

Rosso, dépourvue de bacs à poubelle et de bacs à transport (reportage photos)



La ville de Rosso, déjà fragilisée par son infrastructure pitoyable inspire de plus en plus la pitié. Quiconque qui traverse Rosso se demande où sont les fils de cette ville, où sont les fils du pays?
Cette ville, capitale régionale de ce Trarza peuplé, pépinière de grands cadres et de grands acteurs politiques de ce pays ne fait parler d'elle qu'en période de campagnes électorales ou de visites présidentielles.


Triste est le sort des habitants de Rosso qui cohabitent avec les poubelles soulevées par le vent à longueur de journée, toute l'année et qui se livrent malgré cela à des guerres fratricides pour rassembler des voix ou des unités à tel ou tel maire, ancien ou actuel dont la responsabilité de l'insalubrité de la ville lui incombe.
Sur le plan économique, la campagne agricole mal partie à l'instar des précédentes, risque de décevoir en l'absence de mesures sévères et concrètes. La société des bacs de Mauritanie (SBM), sensée alléger les souffrances des populations par des activités génératrices de revenus, n’est plus aujourd’hui que l’ombre d’elle-même. Assurant le passage des personnes et des marchandises entre le Sénégal et la Mauritanie, depuis l’aube des indépendances.
Elle serait aujourd’hui au bord de la faillite parce que tout simplement les deux bacs, qui sont ses moyens de production, tournent au ralenti. Aucun d’eux n’est en mesure d’assurer trois rotations par jour ! Les moteurs des deux mastodontes de fer sont «morts », comme disent les mécaniciens de chez nous, et l’actuelle direction ne disposerait visiblement pas de solution. Le directeur général aurait entrepris un voyage à Nouadhibou pour récupérer des pièces auprès de la SNIM et tenter un bricolage qui n’a visiblement que très peu réussi.
Pourtant en 2006, l’entreprise disposait en compte d'environ 200 millions d’ouguiyas et de deux bacs révisés neufs, avec un stock important de pièces de rechange. Une bonne santé de l'entreprise qui prédisposait l'actuel directeur général à redorer le blason de la société, satisfaisant ainsi le Président de la République, pour qui cette situation devrait être gênante vu le lien d'alliance familiale qui existe entre eux.
Aujourd’hui, on ose espérer qu'en attendant que les autorités mauritaniennes et sénégalaises arrivent à boucler le financement d’un pont reliant les deux rives du fleuve, l'Etat vole au secours de la SBM, au risque, à très brève échéance, de mettre la clé sous le paillasson.
On ose aussi espérer que l'Etat volera au secours des populations exposées à ces déchets qui sont aussi toxiques que ceux de Tasiast ou de Letfetar.
Jamais la situation de Rosso n'a été aussi catastrophique....



jeudi 20 mai 2010

UPR : Le maire de Rosso lésé par des implantations biaisées.



Le parti du président serait –il un parti sélectif au point d’ignorer des milliers de militants qui ne demandaient qu’à être inscrits? Il faut se poser la question au vu de ce qui s’est passé un peu partout durant la campagne d’implantation. Elle s'est achevée récemment à Rosso avec un goût d’amertume pour nombre de politiciens. Plusieurs incidents ont émaillé les travaux supervisés dans la moughataa par M. Benahi.

Des différentes tendances qui étaient sur le terrain, c’est celle du sénateur qui a eu le plus de comités de base. Pourtant le maire de la commune, le Pr Fassa Yérim était bien parti. Plus de 40 comités de base ont été constitués par ses partisans mais la plupart n’ont pas été enregistrés.

Rien qu'à Médine au moins trois comités ont été ignorés : ceux de Mmes Anta Camara, Malado Sall et Khoudja Thiam. Les militants de ces comités se sont bien présentés à l’auberge Bénichab mais n’ont pas été reçus par la commission qui semblait avoir un parti pris.

A Demal Deuk c’est au moins quatre comités de base de la tendance du maire qui ont été laissés en rade. Il s’agit notamment des comités de MM. Abass Diallo, Aboubekri Ould Mohamed et de Mmes Oumoulkhaïry Mint Ely et Maïmouna Sy.

Des militants qui reconnaissent que même la tendance favorable à Sow Deyna, l’ancien maire avait au moins trois comités de base qui n’ont pas été enregistrés. Seuls les deux comités de la tendance du sénateur ont été enregistrés. Le même phénomène s’est répété dans tous les quartiers de la ville. La commission a souvent pris comme prétexte qu’il y avait des bagarres.

Plusieurs responsables ont fait des rapports pour saisir la hiérarchie et se plaindre du parti pris de la commission envoyée sur place pour superviser les opérations. Du reste pour les observateurs, le simple fait que la commission ait établi son QG dans les locaux de l’ex OMVS était plutôt suspect si l’on sait que c’est le fief du toujours tout puissant sénateur de Rosso.

Sans compter que les membres de la commission sont restés tout le temps de leur séjour aux bons soins du très fidèle lieutenant du sénateur, son suppléant et patron local de la SNDE, Slama.



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Info source :
glasnos