dimanche 2 mai 2010

Boghé/Demette : Cérémonie d’intronisation de l’Elimman Puri.



Des centaines de personnes issues de tous les villages Halaybe des deux rives du fleuve Sénégal ont convergé ce samedi 1er mai 2010 à Demette (village situé sur la rive gauche en face de Boghé) pour la cérémonie d’intronisation de Abdoul Seydi Djigo (90 ans environ), doyen d’âge de la famille des Djigo au titre de « Elimaan Puri ».

De nombreuses personnalités coutumières, administratives et politiques ont pris part à cet évènement, l’un des plus importants dans l’histoire des Halaybe en général, de la famille des Djigo (Puri Dow) et de leurs alliés traditionnels subalbés (Puri Les).

Dans l’allocution de bienvenue qu’elle a prononcée à cette occasion, Mme Fatou Anne, adjointe au maire de la commune de Demette a exprimé d’abord toute sa joie de participer à cet évènement qui fédère les fils et filles de la communauté Halaybe des deux rives avant de transmettre les salutations du maire titulaire, M. Dia Mamoudou, qui, « pour des raisons professionnelles, n’a pas pu assister à cette cérémonie ».

Ensuite, MM. Mamadou Dickel et Tall Ibrahima, respectivement porte-parole de la communauté Puri et du comité de pilotage des préparatifs ont remercié tous ceux qui, de près ou de loin, à la réussite de la manifestation.

Après cet échange de propos, les chefs des différents titres traditionnels de la province des Halaybé à savoir Joom Banje baabaabe et sohsohbe, Ceerno Besmoor, Jaalaade, Elimman Dubaango, Satigui Dubaango, Elimaan Mboon, Jaaltaabe Mboon, Jaagaraf Mboon, Liidube, Laamdo Idaa, El Fekki Susga se sont succédé pour adresser leurs félicitations au nouvel élu et lui apporter leurs cadeaux en espèces sous les chants et rythmes des griots du terroir.

Les chefs des provinces voisines tels que le Jaltaabe de Joomando, le Teen de Bokki et le Ceerno Baroobé ont également sacrifié au rituel donnant à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

Après cette traditionnelle présentation de vœux, l’heureux élu, Abdoul Seydi Djigo est intronisé sous les regards émotionnés de ses proches et des centaines de personnes venues de tous les coins de la contrée dont de nombreux jeunes avides de découvrir ce pan entier de notre patrimoine historique immergé par les vicissitudes du monde moderne. Il revenait à Hady Tall, doyen d’âge de la famille des Tall d’enrouler le turban autour de la tête du nouveau chef traditionnel de Puri.

L’Elimaan Puri est la couronne (lefol) que porte le chef de la communauté des Jiggobe. Le 1er Elimaan Puri est Samba jiggo dit Ardo Moodi Jiggo dont l’intronisation remonte à l’époque des Almaami (XVIIIes). « S’appuyant sur un texte en arabe transmis de génération en génération, les Jiggoobe font état d’une donation de terrain faite à leur ancêtre Moodi Jiggo par le Satigui (roi) Samba. En effet, le marabout Moodi Jiggo avait rendu la raison à la fille du Satigui qui, en guise de récompense, lui offrit des terres » (source : Paysannerie et évolution foncière dans la province des Halaybe, mémoire de fin d’études présenté par M. Amadou Oumar Dia, 1986).

Depuis, le titre revient toujours au plus âgé des marabouts descendants de Moodi Jiggo. Il est élu par un conseil composé à l’origine des familles Jah, Ndongo, Tall et Niang. Il assure à la fois le commandement de la collectivité et la gérance des terres de celle-ci. En effet, c’est le Joom Leydi qui recevait les redevances versées par les utilisateurs de ses terres, réglait les litiges fonciers, définissait les limites des parcelles et fixait les dates des semailles et des récoltes. Il pouvait retirer ses champs à un utilisateur ou à un locataire qui s’acquittait plus de ses redevances.

Après la cérémonie, le nouvel Elimmaan est revenu à son domicile à Boghé Dow après 24 heures d’internement à Demette. Les festivités marquant l’évènement devraient se poursuivre tard dans la nuit. Elles sont animées par les Subalbés (pêcheurs) de Puri, alliés traditionnels des jiggoobe avec lesquels ils partagent la même aire géographique.

Dia Abdoulaye


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Dia Abdoulaye

Pourquoi ça à Amourj?!!!

Signe de malaise ? Oui ! Lorsque Aziz et les autres se démenaient à expliquer à la Communauté Internationale les raisons du coup d'Etat en Mauritanie, des enfants, lors des marches contre la vie chère à Adel Bagrou venaient de hisser le drapeau d'un pays voisin à la place du notre ...! D'autres enfants marchaient à Sélibaby! Balle perdue! Peine perdue!

Plus d'une année après ces troubles,voilà l'implantation de l'UPR, à l'image du Prds, battre les records au niveau du département d'Amourj au Hodh Chargui avec plus de 475 unités de base. Sommes-nous, encore, en train de mentir à Aziz? De le tromper, de tricher? Sommes-nous sincères ?

Pour l'essentiel, ceux-là qui ont trompé,menti à tous les régimes sont encore là! Chez-moi, cher lecteur, ils ont encore menti, bougrement menti aux braves pauvres, en leur miroitant, encore, les châteaux d'Espagne!

Vraie ou fausse,l'implantation qui s'achève prouve, plus que jamais, l'attachement de ces populations des confins de la Mauritanie Profonde aux principes et nouvelles valeurs de la réfondation de la République dans notre pays...

Mais là où le bas blesse c'est que ces braves populations d'Amourj, continuent d'être doublement victimes des politiques d'antan et de l'administra- tion d'antan ...

Victimes des politiques parce que ces derniers une fois votés,élus ou promus oublient les promesses et les beaux discours car ils arrivent toujours à trouver un alibi pour se débarrasser d'un monde plus qu'encombrant: Hein! C'est le Parti qui m'a proposé...,Hein, c'est mon groupe qui m'a imposé!, Hein! c'est... qui... ???" Hein!c'est Aziz qui..."!

Victimes de l'administration d'antan parce que cette dernière délimitait les sphères des mairies,leurs nombres et leurs populations en fonction des humeurs de certains notables et hommes politiques et ce sans tenir compte des réalités sur le terrain ... Et c'est pour cela que la moughataa d'Amourj a été sacrifiée, délimitée à cause des préjugés ! Sinon comment la reduire à trois communes seulement!!!

Pauvres depuis ce jour où les sécheresses successives ont emporté le bétail et les bergers, ces populations attendent, toujours, justice et réparation !

Sinon comment expliquer l'existence de 03 misérables communes rurales à Amourj pour plus de 25.000 votants répartis sur plus de 50 bureaux de vote et ce pour plus de 35 fractions et Tribus ?

La Moughataa où vivent les Oulad Mohamed, déjà célèbre ne serait-ce que pour le Chowm (chiromantie) est mal à l'aise parce au lieu de 03 communes, elle peut abriter plus de 07 grandes communes: Adel Bagrou/ Djebel / Djegatt / Sivane / Amourj / Bougagoum / Oum Echeych ...

Dans le département d'Amourj, l'upr a enregistré 25 Unités de base à Amourj, 250 à Bougadoum et 200 Unités de base à Adel Bagrou .Or si on sait que le nombre des électeurs dépasse, en temps réel,les 25.000 votants, on n'arrive pas, toujours à comprendre la création d'un nouveau département au Dhar et le maintien du statuquo à Amourj !

Gérer une population estimée à plus de 300.000 personnes et où les fils d'anciens nomades se côtoient et n'ayant à partager, en commun que la marginalisation, l'exclusion et la pauvreté est, pour moi, une injustice .

Plus cette injuste doublée des multiples défis de la mondialisation compromet, en grande partie,le développement de cette localité où même le droit au rêve n'est pas, encore permis!

C'est dans ce sens que j'attire l'attention des autorités nationales sur ce drame que vivent ces populations qui,à cheval, sur la frontière mauritano-malienne ont plus que jamais bésoin des services primaires d'un Etat qu'ils sentent, qu'ils épient sans jamais pouvoir l'apprivoiser!

Idoumou OULD CHEIKH OULD BEIBY

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Idoumou Ould Cheikh Ould Beiby

Campagne d’implantation de l’UPR au Tagant: La dernière ligne droite.




Les opérations d’implantation de l’UPR au Tagant se poursuivent et se consolident en dépit de quelques désaccords. La phase d’adhésion est très avancée au niveau de Tidjikja, Moudjéria et Tichitt. Dans la Moughattta de Moudjéria plus de 4907 adhésions ont été déjà effectuées pour 47 unités de base.

Dans la Moughattta de Tichitt, se sont 31 unités de base qui ont été mises sur place pour 1694 adhérents. Ces unités sont ainsi reparties : 15 unités pour la commune de Tichitt pour 954 adhérents et 16 unités pour la commune de Lakhcheb pour 737 adhérents. Et au niveau de la Moughattta de Tidjikja déjà 6347 adhérents se sont déjà inscrits pour 85 unités de base.

D’ailleurs certains bureaux relevant de cette Moughattta ont été déjà installés : 23 bureaux dans la commune de Boubacar ben Amer, 28 bureaux dans la commune d’El Wahat. Aussi, des échos provenant de la commune de Lahsera font état de l’installation de la quasi-totalité des bureaux pour les 27 unités déjà constitués.

La seule ombre au tableau au niveau de la Moughatta de Tidjikja c’est le différent opposant certains acteurs politiques de la commune de Tensiqh (d’un côté Hamoud Ould Abdy et de l’autre Meymoun Ould Soumbar et Moctar Ould Sid’Ahmed Ould Hamoud) au sujet d’une unité de base objet de litige. Les esprits s’échauffent peu à peu.

Par ailleurs, les enjeux devenant de plus en plus pressants au terme de la phase des adhésions, les esprits commencent, peu à peu, à s’échauffer. Certains, à l’image de l’adjoint au maire de Moudjéria Monsieur Ahmed Ould Kahel, accusent leurs adversaires politiques (Madame Arba Mint Youssef soutenue par le sénateur de Moudjeria monsieur Mohamed Lemine Oud Beyba) de renflouer les unités de base par des militants du RD.

D’ailleurs selon Ould Kahel, les cartes d’adhésion UPR en possession de ces derniers ont été retirées et déchirées par les responsables locaux du RD. Faux rétorque le responsable départemental de l’UPR indiquant que les concernés ont adhéré à l’UPR en bonne et du forme en signant une déclaration d’adhésion que lui-même a transmis au coordinateur régional.

D’autres tiraillements ont été, également, notés au niveau de la commune de Tichitt (unité de base contestée par l’un des deux groupes belligérants) et dans la commune de Boubacar Ben Amer (levée de bouclier des responsables de la tendance Ehel Kouwa contre le renflouement des unités de base par des populations amenées de Nouakchott) et quelques mésententes au niveau de N’Beika. Mais jusqu’à-là, les grandes locomotives que sont la commune de Tidjikja, celle d’El Wahat, la commune de Soudoud et la commune de Lahsera sont épargnées des guéguerres observées ailleurs.

Morceaux choisis
De la nécessité de communaliser Tentemlel
Située à 35 kilomètres au Nord-est de Tidjikja, la localité de Tentemlel continue de subir une criante injustice qu’il urge de redresser au nom du sacro-saint principe d’égalité. En effet, Tentemlel est rattachée à la commune de Tidjikja sans en dépendre réellement. De l’avis de ce ressortissant, Tidjikja n’a jamais inscrit au cœur de ses préoccupations les nombreux problèmes (eau, santé, éducation, enclavement) auxquels font face les populations de cette localité.

« Les réalisations effectuées dans les domaines de santé, d’éducation et en approvisionnement en eau, sont à mettre à l’actif des fils de Tentemlel l’une des rares bourgades du pays ne bénéficiant d’aucune attention de la part des pouvoirs publics.D’ailleurs comment pourrait-il en être autrement pour cette localité totalement marginalisée et subissant de plein fouet les affres d’un découpage administratif arbitraire » indique ce cadre de Tentemlel très remonté.

Pourtant, la forte concentration démographique, l’éloignement de Tentemlel du chef lieu de la commune de Tidjikja, sa proximité avec plusieurs localités (Imoudrane, Ghouba, Bou Are, Lemkhaiss, Teveré, …), la question sécuritaire et les nombreuses opportunités de développement local sont de sérieux argument qui militent pour la communalisation de cette localité chargée d’histoire (la tombe du célèbre résistant Mohamed Salem Ould Lehjour se trouve à Kharvaniya El khadjra à 20km de Tentemlel).

« La communalisation de Tentemlel est un vœu longtemps formulé par les populations locales afin de jouir, comme tous leurs compatriotes, des prestations de l’Etat. Le soutien massif (94,47% de voix) accordé au Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz lors de l’élection présidentielle passée est une preuve de notre engagement à ses côtés et notre soutien de politique de restructuration qu’il a initiée. Notre adhésion massive à l’UPR vient de confirmer ce soutien » déclare Jeydane Ould Tfeil l’air confiant.

Mohamed Radhy ould Hasni Ould Ahmed Dedda
Dg Université intercontinentale Sup Management Mauritanie

« Je suis à Tidjikja avec un groupe d’ami pour aider à la réussite de l’implantation de l’UPR. Pour la première fois je m’engage et j’engage ma famille et tous mes soutiens pour soutenir un homme dont je suis convaincu de sa sincérité et de son engagement. Je connais personnellement le Président Mohamed Ould Abdel Aziz bien avant qu’il prenne les reines du pouvoir.

L’homme est pétri de qualités et ses rapports avec ses semblables ont toujours été des rapports sains. Le programme politique qu’il défend est la parfaite illustration du souci qu’il nourrit de sortir notre pays de la misère. La priorité accordée à la masse des indigents en dit long sur cette volonté de changement constructif qui vise à redresser les tords et à instaurer la justice. Mon engagement à l’UPR est donc motivé par la lecture que j’ai faite des ambitions de ce grand homme d’Etat qui mènera le pays, j’en suis sûr, au bon port.

Maintenant sur le terrain, il faut dire que la sensibilisation que nous menons a permis à de nombreuses personnes d’adhérer au parti. Des personnes pour la plupart qui étaient réticentes. Ceux qui me connaissent savent que mon engagement sera suivi par de pans entiers des populations de Tidjikja et ses environs au nom de notre appartenance sociale commune et au nom de nombreuses alliances.

Le Diner-débat que nous avons organisé la dernière fois et auquel avait assisté le coordinateur régional de l’UPR et son staff est une preuve de notre impartialité mais surtout de notre souci d’élargir les rangs du parti à des personnes qui en étaient très éloignées ».

Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Wouloum Néré (Gorgol): Un jeune homme tué et un autre bléssé suite à une bagarre ... ...sur la possession de matelas.




Une personne a été tuée et une autre blessée, samedi soir suite à une bagarre entre 4 jeunes de la localité de Wouloum Néré relevant de la commune de Néré Waloo (moughataa de Kaédi).

Jointe par un journaliste, une source de la compagnie de la gendarmerie du Gorgol au centre hospitalier de Kaédi où se trouve la victime, a précisé que la bagarre fait suite à une dispute dans la matinée entre les jeunes sur la possession de matelas. La victime, Masourou Aboubekrine âgé de 22 ans est poignardée par Mamadou Sambou âgé quant à lui de 17 ans, indique-t-on de même source.

Les agresseurs ont été localisés dans la localité de Kangnabé, située au bord du fleuve entre le Brakna et le Gorgol, selon la compagnie de gendarmerie.

Le port de l’arme blanche est fréquent au Gorgol par une partie de la population et ce cas constitue le 3ème en 2010 d’après une source judiciaire qui se trouvait au centre hospitalier.



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GPS (Mauritanie

Boutilimitt : âprement UPR !




Dans la commune d’Arafat, située à une vingtaine de kilomètres après Boutilimitt, vers Aleg, c’est un campement d’une vingtaine de tentes situé au milieu d’un enclos grillagé qui a servi de décor chamarré à une réunion organisée par les notables et les cadres de l’ensemble Oulad Ebiyéri de la région, à l’occasion d’une réception donnée en l’honneur du Président de l’UPR, et de sa suite.

Le campement est situé sur l’aire d’Arafat, fief des Ehel Mohamd’Nalla, fraction respectée et très digne parmi cette communauté.

C'est là que le candidat Ahmed Ould Daddah avait réalisé un score de 69 %, aux dernières présidentielles, avant que cette commune ne porte tous ses espoirs vers le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, et vers l’Union pour la République, à laquelle le chef de l’Etat est, à tort ou à raison identifié.

Des représentants de la commune de Boutilimitt étaient présents en nombre, mais aussi ceux en provenance de N’Teichett, de Mouyasser, de Tengadess, de Nebaghiya, de Elb Adress, Lekseiba II, et d'autres endroits encore…

Des membres du gouvernement étaient venus assister, à titre individuel, à cette réunion, parmi lesquels, parmi lesquels on reconnaissait MM :

- Hamady Ould Hamady (Défense nationale),
- Mohamed Ould Boylil (Intérieur),
- Bamba Ould Daramane (Commerce, artisanat, et tourisme),
- Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, (Industrie et mines)
- Ismael Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya (Hydraulique et assainissement),
- Bâ Ousmane (Secrétaire Général du Gouvernement),

De nombreux notables de la région étaient présents, comme MM. Ould Cheikh Sidiya, Ould Cheikh Sidi Mohamed, Mohamed El Houssein Ould Habiboullah, et bien d’autres.

Prenant la parole, le Président de l’Union pour la république Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine remerciera les notables, les cadres, personnalités, et jeunes de Boutilimitt et de la région venus apporter leur contribution, dans ce qui, dira-t-il est ‘’une œuvre collective’’ qui vise rien de moins qu’à ‘’améliorer drastiquement ce qui a été gâché par des années d’incurie et de désintérêt pour le bien public et les attentes du plus grand nombre’’.

A l’issue de son allocution, le Président de l’UPR se verra remettre les clés de la ville de Boutilimitt, à l’intention du Président de la République, dans un geste dont on ne comprend pas bien la signification ; le représente-t-il à cet effet ? A quel titre ? Mystère… Après la fin de la plupart des discours, on note l’arrivée- juste à temps avant la clôture- de M. Sidi Ould Tah, Ministre des affaires économiques et du développement accompagné de M. Ahmed Ould Mohameden, cadre aux Affaires Etrangères.

A 19 h30, au soleil couchant la réunion est terminée, tous les véhicules se mettent en route, retour à Boutilimitt, puis Nouakchott.

Boutilimitt est ce soir promise, peut-être même acquise à l’UPR ; dans quelles proportions ? Les prochaines élections législatives de 2011 le diront en détail.

Ahmed Baba Ould Hamoud pour Cridem Reportages
ahmedhamoude@yahoo.fr

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Ahmed Baba Ould Hamoud pour Cridem

L'UPR dans la commune de Boghé crée ses structures.



Ça y est, l’UPR à Boghé crée ses structures. Le bureau sou- section de l’UPR de la commune de Boghé et les délégués ont été crées ce vendredi 30 avril 2010, à la maison des jeunes de Boghé.

Douze heures de temps, ont suffi pour enfin arriver à un consensus , de seize heures à vingt trois heures, les présidents des unités de base, les cadres politiques de la commune de Boghé, ont palabré, voir discuter longtemps.

Finalement, l’assemblée ou la direction provisoire de l’UPR de Boghé a pu s’entendre à l’unanimité, après cette implantation, le congrès a élu ses structures, la présence, remarquable du coordinateur départemental et son staff, le sénateur de Boghé, des leaders politiques célèbres du parti de l’UPR.

Le Bureau de la sous-section est le suivant :

Président : Ngaidé Abdrahman Hama dit Baba Dia.

Responsable d’orientation : Mahfoudh Ould Boubacar.

Responsable des affaires sociales : Houria Koné.

Responsable de l’organisation : Mariam Mint Chavaba.

Trésorier Général : Mbodj Mouhamadou Amadou.

Responsable des Femmes : Bâ Khardiata Amadou.

Responsable des Jeunes : Lam Amadou Adama.

Quant aux délégués de la section, élus par l’assemblée des présidents d’unités de Base, ils sont 37 militants choisis par les différentes tendances des composantes du parti de l’UPR de la commune de Boghé. Les conciliabules ou pourparlers, là étaient tendus, chaque entité des composantes de l’UPR de Boghé tirait sur la ficelle et se disait : « ce n’est pas au pied du mur qu’on reconnaît un vrai maçon ».

Les pourparlers ici ont blessé le temps. A l’unanimité, l’assemblée a choisi ses représentants ou délégués, ils sont : Abdrahman Hamady Mbodj, Mamadou Kalidou Wagne, Kane Nango Bocar, Lo Ali Kama, Aboubacri Oumar Lom, Bâ Harouna Saidou, Adama Hamady Diallo, Mohamadou Abou Niang, Aboubacri Oumar Lam, Bâ Mamadou Kalidou, Bâ Aloui Siléye, Oumar Amadou Hamady Diou, Nourou Samba Sow,

Alassane Djibril Ngaidé, Diabbal Aw, Ndongo Dahirou Abdoulaye, Najé Mint Sennad, Housseinou Ould Younouss, Laghdaf Ould Merzoug, Aichetou mint Boirickh, Alioune Ould Voyle, Abdallah Ould Khouna, Yacoub ould Dah, Djibril ould Mbareck, Aminetou Mint Boilil, Brahim ould Brahim, Med Mahfoudh ould Abeid,Bakari Simaka, Sy cheikh Seedbouh, Cheikh Hamellah Bouyagui Touré, Souleymane Bakary Samaké, Amadou Mamadou Bâ,Ndiaye Daouda, Maimouna Barry Lam, Mariéta Oumar Ndiaye,Tijani mamadou Dia, Aliou Alhousseyni Lam.

Il reste, maintenant ce qu’on dit en matière de travail, à vos marques, avancer, masquer, pour démasquer le réel. Voilà, il faudra tendre la perche, faire un travail de fourmi et frapper positivement les esprits par la maîtrise de l’ensemble des objectifs visés et fixés.

Diop Mohamedou Abou
CP au Brakna


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hbodiel

samedi 1 mai 2010

Brakna : La campagne d’implantation de l’UPR franchit une nouvelle étape !




Lancée le 10 avril, la campagne d’implantation de l’UPR (Union pour la République) au pouvoir, a franchi cette semaine une nouvelle étape avec l’élection des présidents de sous-sections.

Dans la plupart des communes du Brakna, la formation des unités de base s’est déroulée dans un climat de morosité sans commune mesure avec les campagnes d’adhésions qui caractérisaient le défunt PRDS lors de son apogée. Les populations, sans doute plus préoccupées par les difficultés de la vie quotidienne (cherté des prix des produits de base, paupérisation) n’ont pas manifesté un réel engouement pour cette opération.

Lors de la cérémonie de lancement de la campagne à Aleg, le coordinateur régional Aly Ould Alade disait : « la campagne d’implantation se déroulera dans des conditions transparentes car le président Aziz préfère 10 000 adhérents réels à 100 000 adhérents fictifs ».

Sur le terrain, la réalité est tout autre car les cadres et notables des communes qui, pour la plupart ont côtoyé la machine de fraude de la « tayatie », ont utilisé toutes les manœuvres politiciennes pour faire adhérer les leurs. On n’hésite pas à mentir aux populations, l’essentiel c’est de les emballer pour grossir et multiplier les unités de base et s’assurer ainsi les faveurs du Patron.

C’est ainsi qu’à défaut d’arguments, nos politiciens et leurs sbires ont fait croire aux pauvres populations qu’ils sont censés défendre qu’il s’agit « d’une opération de recensement à vocation d’état-civil » ou « de distribution prochaine de vivres ». Dans une localité proche de Boghé, on a laissé entendre que «cette inscription entre dans le cadre d’un projet de création d’une nouvelle commune».

C’est ainsi qu’il n’était rare de voir un notable muni d’un paquet de pièces d’identité pour les besoins des inscriptions alors que la commission régionale avait mis en garde contre de telles pratiques exprimant sa préférence pour les adhésions volontaires et individuelles. En plus, plusieurs adhérents non résidents voire des morts ont été inscrits. Bref, nos cadres n’ont pas manqué d’inspiration pour endoctriner et embobiner des citoyens peu avertis.

Les fibres tribales et familiales censés réveiller les démons de la division ont été également été manipulées un peu partout avec tous les risques que cela comporte. D’Aleg à Mbagne, les consignes de la direction du parti ont été foulées au sol. Chassez le naturel, il revient au galop !

Dans plusieurs communes, les bureaux de sous-sections ont été constitués après d’âpres négociations qui ont abouti à des alliances contre-nature. Dans la commune de Boghé, le bureau de section a été formé vendredi tard dans la nuit après un consensus concocté la veille par les différentes localités du terroir à l’exception de Boghé Dow où l’opération peinait à s’achever. Après moult conciliabules, M. Ngaïdé Abderrahmane Hamath a été porté à la tête de la sous-section.

Cet ingénieur informaticien de 52 ans qui traîne une riche expérience dans le mouvement associatif (jeunesse puis développement local) a soutenu très tôt le mouvement de la restructuration du 6 août 2008 et la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz. Son fief électoral de Thidé et environs a pu totaliser 23 unités de base soit 1560 adhérents.

Le nouveau bureau de la commune de Boghé devra manoeuvrer fort lors des futures négociations en vue de la formation du bureau de la section. La tâche ne semble guère aisée dans un environnement politique où les appétits égoïstes des uns et des autres priment sur l’intérêt général.

Quoiqu’il en soit, nos élites politiques doivent se départir des méthodes dignes d’un passé sinistre et révolu et se tourner vers l’avenir en adoptant de nouvelles attitudes. Les populations qu’elles sont censées représenter aspirent à un changement de fonds qui leur garantirait de meilleures conditions de vie et de travail. Celles-ci se sentent souvent instrumentalisés puis jetés à la poubelle par « ces pêcheurs de voix qui privilégient la politique du ventre au détriment du développement communautaire ».

C’est ce qui explique leur manque d’enthousiasme et leur indifférence face aux agendas politiques. Les acteurs doivent en tirer les leçons pour recréer le climat de confiance qui doit garantir leur avenir. Ils doivent aussi s’interdire et interdire toute propagande à caractère ethnique, tribal ou familiale pour préserver l’unité nationale sacrée car le communautarisme ne sert pas les intérêts locaux !

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
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Dia Abdoulaye

vendredi 30 avril 2010

Sidi Ould Yowma refait surface

Aleg, capitale régionale du Brakna, a vécu le 28 avril à 16 heures 30 à la maison des jeunes, le vote du bureau de la sous section de l'UPR dans la commune. Le scrutin était présidé par Yahya Ould Abdellahi coordinateur départemental entouré des membres de la commission.

Tout a commencé par la vérification des convocations et des identités des présidents des unités de base concernés par le vote. Au décompte, sur 71 unités de base mises en place à l'issue de l'implantation de l'Union Pour la République dans la commune d'Aleg, 67 présidents ont répondu présents et 4 étaient absents.

A signaler que cinq conseillers municipaux ont pris part au vote puisqu'ils sont membres de droit. Deux candidats se disputaient le poste de secrétaire général de la sous-section au niveau de la commune d'Aleg. Il y avait Lemrabott Ould Yowma frère de l'ex député d'Aleg, le sulfureux Sidi Ould Yowma et Aïchétou Mint Moïna.

Le vote, signalons-le, a connu deux reports de date, le lundi 26 et le mardi 27 avril sans qu'on en donne les raisons. Deux reports successifs qui n'ont pas manqué de faire grincer des dents dans le camp des Yowma, qui y voyaient des manoeuvres dilatoires pour déstabiliser leur électorat.

Responsables pointés du doigt, Zeïn Ould Mohamed El Hadi ex directeur du budget qui soutenait la femme candidate contre Lemrabott Ould Yowma et un officier supérieur de la gendarmerie. La troisième convocation pour la tenue du scrutin le 28 avril, fut la bonne date.

A l'issue du scrutin, Lemrabott Ould Yowma obtient 63 voix contre 12 au bénéfice de sa concurrente. Ainsi M. Lemrabott est-il élu secrétaire général de la sous-section UPR de la commune d'Aleg. Applaudissement de la salle pendant que viva et youyous rythment l'ambiance aux alentours de la maison des jeunes où la police veille au grain à l'ordre public.

Par cette victoire éclatante et sans contestations, de Lemrabott Ould Yowma, c'est aussi sans aucun doute celle de son frère Sidi Ould Yowma, debout depuis les préparatifs de l'implantation UPR pour livrer bataille à Aleg contre vents et marées, histoire de ne pas se laisser marginaliser.

Mais ne l'est-il pas déjà, puisque le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdellahi qu'il a soutenu dès les premières heures du putsch, semble l'avoir lâché après son élection du 18 juillet 2009.

Il n'empêche que par cette victoire, l'homme semble envoyer un message pour dire qu'il reste incontournable dans l'échiquier politique d'Aleg et qu'il faut compter avec lui et son clan. A moins de se dédire, le parti et son président devront bien prendre en compte cette nouvelle donne politique à Aleg. Ainsi va le monde!

Moussa Diop

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diaarga

Brakna / Garlol : Tostan tire un bilan de trois années d’exécution de son programme

L’ONG internationale Tostan a organisé jeudi à Garlol (mouqata’a de Mbagne) une rencontre inter villageoise regroupant les superviseurs et facilitateurs des 30 communautés du Brakna bénéficiaires directs du projet intitulé « éducation des droits humains et promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision » qu’elle exécute depuis 2007 en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF (ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille).

Selon le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, « l’objectif de cette rencontre est de discuter avec les agents de l’organisation, le personnel de santé, la société civile, le gouvernement et la presse du bilan des trois années d’activités et des modalités pratiques de l’organisation de la cérémonie de déclaration publique d’abandon de l’excision prévue à Mbagne le 25 mai prochain à laquelle prendront part les communautés bénéficiaires, les villages adoptés, les délégations du Sénégal, de la Gambie, du Mali, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry ».

Pour M. Aw, le choix de la commune de Garlol pour abriter ce forum inter villageois s’explique par « le dynamisme de ses habitants qui ont œuvré inlassablement pour la promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision et les mariages précoces ».

Auparavant, MM. Moctar Ndongo, Ly Oumar, et Diallo Abderrahmne et Mme Woury Sow, respectivement chef de village de Garlol, IDEN de Mbagne, représentant le Hakem empêché, imam du village et coordinatrice du CGC de Garlol, avaient pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants et remercier l’ONG Tostan pour « les efforts inlassables qu’elle ne cesse de déployer pour faire reculer l’ignorance et l’analphabétisme et promouvoir les bonnes pratiques ».

Pour M. Ly, « le programme de cet organisme se recoupe avec celui du ministère de l’enseignement car il repose sur la promotion de la scolarisation des filles et la lutte contre la déperdition scolaire et les pratiques néfastes telles que l’excision et les mariages précoces ».

Quant à l’accoucheuse du poste de santé du village, Mme Aminata Demba Thiam, elle a appelé d’abord ses consoeurs à faire vacciner leurs enfants contre la poliomyélite avant de les mettre en garde contre la pratique de l’excision « qui est aujourd’hui interdite et passible de peines de prison et d’amendes ».

Ensuite, les porte-parole des trois zones d’interventions de Tostan au Brakna (Boghé / Dar El Barka, Bababé / Mbagne et Aleg / Maghta Lahjar à savoir respectivement MM. Nazirou Hamet Thiam, Mamoudou Niang et Mohamed Ould Sidi Mohamed) ont fait l’état des lieux de l’exécution du programme dans leurs zones respectives de 2007 à 2010. Il se présente comme suit :

Zones/


Boghé/D. Barka


Bababé/Mbagne


Aleg/M.Lahjar

Activités

Effectifs participants


589


451


448

Taux de fréquentation (%)


77,69


73,28


74,67

Nombre assainissements


21


803


35

Séances animation et sensibilisation


11


296


50

Séances causeries sur l’excision


20


26


15

Montant de la caisse (UM)


404 720


799 300


792 000

Arbres reboisés


325


45


70

Conflits réglés


10


12


27

Nombre foyers améliorés


-


352


-



Ils ont également noté les retombées positives du projet dont notamment le renforcement des acquis en matière de santé, de droits humains et de règlement des conflits, le changement des comportements tel que l’abandon de l’excision et des mariages précoces etc.

Les superviseurs et facilitateurs réunis tard dans la matinée, n’ont pas manqué de souligner également quelques insuffisances dont les plus importantes sont : l’absence de contrat de travail, la faible rémunération, l’absence de sources de financement des CGC, manque de moyens matériels et l’insuffisance des allocations de transports.

Après ces exposés bilans, les participants ont eu droit à un sketch mettant en scène les risques de l’excision dans un milieu où, malgré les sanctions prévues par la loi, cette pratique a encore de beaux jours devant elle.

Clôturant les débats au nom de la coordinatrice régionale du MASEF, Mme Hapsa Abdoulaye Bâ, présidente de la Nissa Banque de Bababé a d’abord rappelé que « bien qu’elle soit une pratique ancestrale, l’excision n’est pas une prescription divine selon les conclusions des ulémas de plusieurs pays musulmans réunis au Caire » avant de lancer une mise en garde à ses sœurs en attirant leur attention sur les dispositions pénales prévues par l’Etat mauritanien pour punir les auteurs de cette pratique et leurs complices.

En marge des discussions de cette journée, les femmes de Garlol dont le dynamisme associatif a été salué, ont saisi l’occasion pour exposer es problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien et qui gênent leur volonté manifeste d’exécuter le programme de Tostan. Parmi ceux-ci, l’enclavement, le sous-emploi, l’insuffisance de moulins et de décortiqueuses, le manque d’équipements sanitaires (tensiomètre, bassins, lits, ciseaux stérilisés etc.).

Notons que les populations de Garlol, encadrés par MM. Sy Hamidou et Baïla Dia avaient réservé la veille un accueil riche en couleurs aux différentes délégations venues des quatre coins du Brakna. Les tam-tams, les youyous, les danses folkloriques et les belles voix de Kadia Baïlel Mbow et de sa sœur Djeïnaba ainsi que la soirée théâtrale organisée par « Goomu pinal » avaient déjà donné un avant-goût de l’hospitalité légendaire des hommes et femmes de ce village séculaire du Fouta qui préserve jalousement son riche patrimoine culturel en dépit des influences multiples du monde moderne.

Rendez-vous est pris le 25 mai à Mbagne pour la 1ère déclaration publique d’abandon de l’excision dans les 30 communautés bénéficiaires du projet de Tostan au Brakna.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

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Info source :
Dia Abdoulaye

Quand des enfants de réfugiés de la vallée se réfugient encore au Sénégal !



La situation des déportés revenus au bercail est peu reluisante. Pour cause, alors en visite politique à Tékane, dont il est originaire, Kane Hamidou Baba a séjourné pendant trois jours dans sa localité où il a visité une trentaine de villages environnants. Le constat est alarmant.

Les problèmes rencontrés par les réfugiés de retour dans leur pays sont précaires et nécessitent de la part des pouvoirs publics toute l’attention qu’il faut. Cela va du problème de chômage, à l’insertion et surtout de l’expropriation de leurs terres occupées par des hommes puissants qui y vivent.

Le plus inquiétant selon un membre de la mission a été de voir « une vingtaine d’enfants habitant à la bordure du fleuve dans la commune de Tékane, quitter leur terroir pour se rendre sur l’autre rive du fleuve Sénégal pour étudier ». Après enquête, les familles de ces enfants ont fourni des explications à la délégation politique du MPR pour dire que leurs enfants n’ont pas encore possession de leurs papiers d’état civil.

C’est cet état de fait qui les conduit chaque jour au Sénégal pour y recevoir les enseignements et autres apprentissages nécessaires à leur éducation. De quoi faire grincer les dents !

Kane Hamidou Baba, très ému par ce constat, a promis de se faire l’écho des préoccupations des réfugiés auprès des autorités pour la résolution de cette lancinante équation d’état civil qui aujourd’hui encore reste irrésolue.

MOT
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Info source :
Mauritanies1

Des officiels reconnaissent la gravité des déchets toxiques de Letvetar.




De nouvelles révélations relatives au dépôt des déchets toxiques de Letvetar, dans la commune de Moudjéria, viennent de confirmer la gravité de ses produits chimiques dont l’existence sur l’actuel site remonte aux années 70.

Cette fois, ce sont des parties officielles qui ont brisé le silence sur le scandale, édifiant l’opinion sur une menace environnementale, que certains politiciens cherchent à trop minimiser, alors que ses impacts catastrophiques s’étaient manifestés depuis longtemps sur le bétail et les habitants, avec des cas de décès mystérieux.

La vétusté du dépôt des produits chimiques de Letvetar pourrait avoir causé des fuites des liquides toxiques, qui à leur tour se seraient infiltrés dans les nappes phréatiques, sinon entrainés par les torrents sur toute la zone, qui se trouve en amont du lac d’Aleg, alimenté par les eaux du plateau montagneux du Tagant.

Cité par Alakhbar, le chef de service de la recherche et de l’environnement au Centre national de lutte antiacridienne, M Sid Ahmed Ould Mohamed, indique que le dépôt de Letvetar est classé par la Fao, dans la catégorie des sites les plus anciens et les plus toxiques pour le stockage des pesticides.

Selon cet officiel, spécialiste de la question, des efforts sont en train d’être déployés par les autorités pour clôturer la zone d’emplacement des futs contenant les produits, qui sous l’effet des facteurs d’érosion, commencent à se désagréger et constituer une réelle menace, après plus de 40 ans de négligence.

Il a également indiqué que d’autres actions sont aussi à l’étude, comme la plantation d’arbres et la création d’un milieu biologique particulier, capable de limiter les échappées de poussière (emportées par les vents) ou les infiltrations (pluies) des matières liquides des dits produits toxiques vers les zones de pâturage ou vers les localités habitées.

Ces nouvelles révélations jettent de nouveau un pavé dans la marre, étant donné que les médias officiels viennent régulièrement à la charge pour démentir ces informations, pourtant fortement appuyées par des responsables publics, très affirmatifs dans ce qu’ils avancent.


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Info source :
Emjad (Mauritanie)

Le désordre dans le domaine des assurances.

Kiffa compte six agences d’assurance dont : la Saar, la smai, la Nasr, le Taamin, l’Agm et enfin la Gama-sa. Toutes ces sociétés assurent au niveau de Kiffa la branche automobile.

Ils garantissent à leurs clients la responsabilité civile (RC), dont la tarification est fixée par l’état, qui leur offre un barème. Le prix de cette RC est fixe, et la remise sur ce dernier est formellement interdite par la loi ; par contre les prix des autres garanties (garanties vol, habitat, incendie, etc.…), sont fixés par les sociétés d’assurance eux-mêmes.

A kiffa nous assistons à un désordre total, en ce qui concerne la responsabilité civile.

Prenons l’exemple du tarif d’assurance annuelle d’une Mercedes 190D à usage personnel : 24028 UM (le tarif normal). Par contre ce tarif change selon les sociétés : Tableau de tarification des différentes agences à Kiffa.


• Société Saar 21000 UM

• Société Smai 17000 UM

• Société Taamin 20000 UM

• Société Nasr 20000 UM

• Société Agm 19000 UM

• Société Gama 24028 UM.


Ce tableau est établit après la réponse de plus de cinquante assurés.

Dans ce cas l’état doit prendre toutes ses responsabilités pour y remédier à ce problème dans le domaine des assurances ; il doit retourner ces sociétés sur les rails. Le prix de la RC doit être le même partout, celui fixé par l’état. La seule société ici à kiffa qui refuse une remise sur la RC, est la Gama.

Nous voulons que toutes les sociétés soient citoyennes qui contribuent à l'édification d'une Mauritanie moderne, qui participent à la formalisation de l'activité économique et qui agissent pour un developpement humain durable.


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Info source :
mohamedbowba

jeudi 29 avril 2010

Nouadhibou : Un jeune pêcheur s’immole par le feu.




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, un jeune homme de 30 ans, répondant au nom de Mohamed Ali s’est immolé par le feu, mercredi, dans le quartier de « Ghirane », suite à un différend familial.

Selon une source policière, le jeune homme, pêcheur traditionnel, originaire du Trarza, a mis le feu à son corps dans une baraque située non loin de la «Zawouiya Cheikh Mohamed Elmamy », après s’être aspergé de gaz butane. Au moment où il a pris feu, il sortit dans la rue, ce qui attira l’attention des voisins qui ont tenté de le sauver. Il fut évacué à l’hôpital où il succombera à ses brûlures après quelques heures.

Ces mêmes sources ont affirmé que le défunt souffrait de troubles psychiques liées à des différends familiaux.


Info source :
ANI (Mauritanie

Scandale à Boghé : 3 millions d’ouguiyas remboursés à la va-vite.





Un malheur n’arrive jamais seul ! Il aura fallu la visite du ministre du développement rural, M. Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Mokhtar le 20 avril dernier, dans le cadre de la préparation de la campagne agricole 2010-2011, pour que le pot aux roses éclate au grand jour. Au cours de cette visite, le ministre avait rencontré les producteurs agricoles à la Maison des Associations de Boghé.

Occasion qui n’a pas été raté par Mme Coumba Niang, présidente de l’Union des Coopératives Maraîchères de Boghé pour interpeller le ministre au sujet d’un engagement pris auprès des femmes de la moughataa par le président de la république, Mohamed O Abdel Aziz lors de son passage en mars 2009 dans la vallée.

Engagement consistant à prendre en charge la facture énergétique de la station de pompage du Casier Pilote de Boghé (CPB) pendant 12 mois pour permettre aux groupements maraîchers féminins qui exploitent des jardins autour du canal principal d’irrigation du casier, d’assurer la régularité de l’approvisionnement en eau du canal.

Lors de cette rencontre à la maison des associations, la première adjointe au maire de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, qui manie parfaitement le Hassaniya, n’y est pas allé du dos de la cuillère pour marteler: « le Président de la République, Mohamed O Abdel Aziz n’a pas respecté son engagement vis-à-vis des femmes de Boghé. Elles sont fâchés contre lui puisqu’il n’a pas tenu sa promesse et soyez notre interprète auprès de lui pour qu’il en soit informé».

Il y a anguilles sous roches.

L’assistance est médusée pendant que le ministre du développement rural interloqué répond : « si j’ai bonne mémoire, cet argent est bien arrivé. Toujours est-il que dès mon retour, je tirerai cette affaire au clair et je tiendrai informée, Mme le Wali ». Sans attendre, il lui est confirmé sur place par les soins du Hakem de la moughataa, Mohamed Ould M’Khaïtir, que l’argent est bien arrivé et déchargé par M. N’Diaye Daouda président du Conseil d’Administration du CPB. Alors le ministre instruit le Hakem de retirer le montant de 3.000.000 d’ouguiyas des mains de NDiaye Daouda et de les restituer à Coumba Niang.

Ainsi éclate un scandale en plein jour. : « Je croyais que cet argent était destiné aux exploitants du CPB », lâche la première autorité du département. Du coup, les interrogations fusent de partout dans le département. Pourquoi, le silence a-t-il été gardé autour des 3 millions, donation du chef de l’Etat reçue depuis mi-décembre 2009 jusqu’à cette date du 20 Avril 2009.

Il n’a jamais révélé aux paysans du CPB, l’existence de cette subvention offerte par le président de la république aux producteurs agricoles. C’est ce black-out qui a jeté le trouble dans les esprits et éveillé des soupçons de détournement de cette subvention pointant du doigt le Hakem, le percepteur et le PCA de la plaine de Boghé.

Grugée, elle engage bataille.

Cela est d’autant plus vrai que lorsque la présidente de l’Union des Coopératives Maraîchères s’est présentée le Mardi, 21 Avril aux environs de 9 heures du matin dans le bureau du Hakem, ce dernier établit une décharge sur laquelle est mentionné le montant de 3.000.000 Millions d’ouguiyas. Après avoir fait signer à Coumba Nang qui ne sait pas lire la décharge en présence de N’diaye Daouda, il ordonne à ce dernier de remettre la somme à sa destinataire. Mais cette dernière ne perçoit qu’un montant en espèce de 2.526.330 (Deux Millions Cinq Cent Vingt Six Mille Trois Trente) Ouguiyas.

Quand elle réclame le complément du montant, soit 473.670 (Quatre Cent Soixante Treize Mille Six Cent Soixante Dix) Ouguiyas, le Hakem lui indique que ce complément se trouve sur les quittances délivrées par la perception de Boghé. Coumba qui n’est pas convaincu des propos du Hakem lui fait remarquer que s’il avait pris le soin de la prévenir, elle n’aurait pas signé la décharge.

N’ayant pas d’autres choix, la présidente de l’Union des Coopératives maraîchères mise devant le fait accomplit décide de se rendre à Aleg pour rencontrer le délégué régional du MDR. Ce dernier tout en lui remettant une photocopie de la Notification de Crédit datant du 08/09/2009 lui affirme que cette subvention est exempte de taxes.

Et qu’en conséquence, elle doit retourner voir le percepteur pour lui exiger les pièces justificatives qui ont servi au décaissement du montant de la subvention auprès de la trésorerie départementale. Une fois en possession des pièces en question, elle devra adresser une lettre au wali pour réclamer la restitution des montants prélevés par la perception en guise de taxes. Coumba, une femme illettrée mais très dynamique, parvient à entrer en possession des précieux documents. C’est à ce moment, que l’on se rend compte de l’ampleur du « coup tordu » qui fait polémique à Boghé et dans toute la région dans le milieu agricole et maraîcher.

Les tripatouillages.

Le Président du Conseil d’Administration du CPB, sur conseil du percepteur selon une source bien informée, et l’accord du Hakem, est allé démarcher une facture (N°0032 en date du 16/12/2009 et un bordereau de livraison sans numéro et datant du 16/12/2009) auprès d’un fournisseur de la place. Sur l’entête de ces documents, on peut lire Gako et Frères.

Avec, le bon de commande de matériel agricole (pelles, râteaux, brouettes, fourches, pics, dabas, hanches, manches…), daté du 15/12/2009 et portant la signature du PCA en personne et les autres documents, la perception procède au décaissement du montant tout en prélevant des taxes ainsi qu’il suit : 368.410 ouguiyas représentant la TVA et 105..260 ouguiyas représentant l’IMF.

Voilà comment une subvention destinée à la prise en charge d’une facture énergétique auprès de la SOMELEC est reconvertie en matériel agricole fictif sans que les ayants droits ne soient tenus informés de quoi que ce soit et sans jamais que les paysans palpent ou voient le matériel agricole. Il y’a là manifestement une preuve de détournement délibérée des deniers publics à d’autres fins et impliquant, deux commis de l’Etat (le Hakem et le percepteur) et un responsable d’une institution collective privée.

Un don offert par le président de la république aux femmes de Boghé et destiné à la prise en charge de l’eau pour permettre à des exploitantes maraîchères de produire des cultures vivrières et lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition des humains et des animaux, est non seulement détourné de ses fins, mais pire la perception se permet de prélever des taxes en toute illégalité.

L’administration locale en complicité avec la perception et le PCA de la plaine n’a pas daigné, pour des raisons inavouées faire la publicité autour de ce don du président de la république. Il n’est un secret pour personne que l’eau et l’électricité sont exonérées de taxes en 2009. Et cela figure clairement sur la loi budgétaire de l’année 2009 publiée au journal officiel.

Plus grave encore, le taux de la taxe appliquée en l’espèce par la perception sur l’IMF est de 4% alors qu’il est de l’ordre de 2,5% nets dans la loi des finances 2009. De plus, aussi bien sur la facture que sur le devis estimatif, le montant y figurant fait 2.999.910 UM. Donc, un manquant de 10 ouguiyas restées dans les caisses du trésor alors que cette dernière ne laisse jamais son argent entre les mains du contribuable.

Sur le devis 0032, apparaît une contradiction flagrante entre le montant en chiffres (2.999.910 UM) et le montant en lettres mentionnant : « Deux cent quatre vingt dix neuf mille neuf cent dix ». Autre irrégularité constatée, cette passation de marché est en contradiction avec la réglementation en vigueur dans ce domaine. Car, l’appel d’offre n’a pas été affiché et la règle de concurrence foulée au pied. Faut-il le dire, de l’audace, il y en a encore qui en ont pour se moquer de l’opinion et de la société oubliant qu’au nom de la lutte contre la gabegie et les détournements de fonds, des hommes d’affaires sont allés en prison en décembre 2009.

Comment comprendre alors que des fonctionnaires véreux ayant pris de mauvaises habitudes dont ils ont encore du mal à se départir, se permettent de ficeler de faux documents pour détourner l’argent des pauvres. Notons que vérification faite, le fournisseur en question n’est pas en règle avec le fisc. Et le montant restitué à Coumba Niang n’a pas été retiré à l’agence local de la BMCI durant la matinée du 21/04/2009 précise encore notre source.

Moussa Diop depuis Boghé

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Guerre intesto-intestinale des cadres de Mederdra




Les cadres de la Moughataa de Mederdra se sont livrés selon des sources, à des guéguerres lors de l'implantation de l'UPR à Boer Towres. Il s'agit du ministre des affaires économiques, Sidi Ould Tah, du conseiller à la Présidence H'meide Ould Bah et du secrétaire général du ministère de l'emploi, Mohameden Ould Sidi.

D'après les mêmes sources, le nombre d'adhérents a dépassé considérablement le nombre d'habitants de la localité de Boer-Tewres. C'est la course effrénée vers les comités de bases, qui a causé ce surplus qui accable le parti par un tel poids.

A la base, le calcul "tribalo-régional" a été faussé par le choix de trois cadres représentant la Moughataa de Mederdra, à des postes de haut niveau, issus tous les trois du seul village de Boer-Tewres.

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Info source :
GPS (Mauritanie)

mercredi 28 avril 2010

Brakna : Plus de peur que de mal

Une forte tempête a occasionné dans la localité de Lem Oudou dans l’arrondissement de Male la destruction de 42 hangars et de deux tentes. Aucune perte humaine n’est à déplorer. Aussitôt, une mission conduite par le Hakem d’Aleg, composée du chef d’arrondissement de Male, du responsable régional du commissariat de la sécurité alimentaire et du commandant de la brigade de gendarmerie s’est rendue sur les lieux pour constater et évaluer les dégâts. Le Hakem d’Aleg, Mohamed Lemine Ould Ezzize a profité de cette visite pour tenir des réunions de sensibilisation dans les villages de Kra’ Bouratt, Legoueissi et Benar. Cette rencontre lui a aussi permis de régler certains différends entre communautés liés à la question de l’eau.
Dans ce cadre, l’intervention de l’administrateur a permis le démarrage de sept puits dans la zone. Selon Ould Ezzize, le Président de la République a donné des instructions que des interventions d’urgence se déroulent rapidement dans ces localités situées dans le peu enviable triangle de la pauvreté. Ainsi, les services régionaux du Brakna sont à pied d’œuvre pour finir les dernières formalités qui permettront l’acheminement et la distribution gratuite d’importantes quantités de produits alimentaires.



Vieilles pratiques
La campagne d’implantation de l’Union Pour La République au Brakna a démontré l’incapacité des cadres recyclés de la wilaya de se défaire des habitudes de fraude, du faux et usage de faux. N’ayant pas pu mobiliser les populations malgré toutes sortes de manœuvres et de manipulations, ces nouveaux anciens applaudisseurs du système étaient obligés de recourir aux vieux réflexes. Alors que même du temps du Parti Républicain Démocratique et Social (Prds), jamais les fraudeurs n’avaient pu confectionner plus de 45 comités de base, aujourd’hui que le Président du parti leur demande transparence et sérieux, ils en font, mine de rien, 65 dont au moins une trentaine ne sont que le résultat de l’hystérie, du zèle et de la débandade de personnes désavouées par la scène politique locale. Comme au temps du Prds, de graves rivalités opposent les gens de l’UPR. D’un côté, ministres en fonctions (qui font la navette entre Nouakchott et Aleg) ou disgraciés, député et hauts fonctionnaires. De l’autre, opérateurs locaux, notables sous la houlette d’une poignée de jeunes cadres aux dents longues qui veulent se faire une place au soleil. La mise en place imminente de la sous- section fera certainement l’objet de rudes empoignades entre ces deux camps pour le contrôle d’une instance politique locale qui garantit à son titulaire d’avoir au moins son mot à dire et de prétendre à juste titre à d’éventuelles faveurs.

mplantation UPR à M’Bagne: Les bases de l’UDP demeurent intactes.




Lancée il y a quelques jours, l’implantation de l’Union pour la République (UPR) de Mohamed Ould Abdel Aziz se poursuit, sans grand enthousiasme, à M’Bagne. Selon nos informations, les cadres du département ne s’embarrassent de rien pour constituer le maximum d’unités de base.

Selon un notable de la place, ces cadres, venus pour l’occasion, ont utilisé toutes les manœuvres pour «faire adhérer les populations de la commune de M’Bagne à l’UPR». Cartes d’identités en provenance de Nouakchott, irrespect des textes du parti, découpage complaisant, recensement des morts, chantage.

«Aucune réunion de réconciliation entre les tendances de M’Bagne n’a été tenue à Nouakchott, contrairement à ce qu’affirment les cadres de l’UPR», dément un conseiller municipal de la commune de M’Bagne.

Pour démobiliser les bases de l’UDP, arrivée première lors des dernières municipales, les cadres du futur parti-Etat ont expliqué aux populations qu’UPR et UDP, c’est «kif-kif bourricot», puisqu’ils appartiennent, tous les deux, à la majorité présidentielle.

Mais, «en dépit de toutes ces manœuvres, les bases de l’UDP, dans la commune, demeurent intactes», ajoute le même conseiller municipal qui se demande comment l’UPR a réussi a constituer huit unités de base de quatre-vingt personnes, à M’Bagne-ville, alors que le parti n’avait totalisé, lors des dernières municipales, que 240 votants, UPR et indépendants confondus. Pour contrecarrer l’opération de sape de l’UPR, une réunion a été organisée chez la présidente de l’UDP à M’Bagne.

Au cours de cette rencontre, les participants ont invité les militants et les militantes à la vigilance, face aux manœuvres déloyales des partisans du parti-Etat. Les différents intervenants ont déploré le manque de culture démocratique des partisans de l’UPR, avant de réaffirmer leur engagement sans faille, au sein de l’UDP. Du coup et sitôt la réunion achevée, les membres de l’UDP ayant cru aux déclarations de l’UPR ont soit rendu leur carte à celui-ci soit l’ont déchirée, apprend-on à M’Bagne.

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Le Calame (Mauritanie

Une explosion de bonbonnes de gaz fait un mort à Adel Bagrou.



Une forte explosion de bonbonnes de gaz domestique a secoué, hier, un magasin à Adel Bagrou (Hodh Charghi). L’accident a fait un mort : le propriétaire du commerce.

La chaleur serait à l’origine du sinistre. Hier, cette région du sud-est du pays, a enregistré des températures dépassant 45°C. Toutefois, l’absence de mesures de sécurité et de conditionnement n’est pas à écarter.

En février dernier, à Nouakchott, un quartier du Ksar avait tremblé suite à une violente explosion d’un dépôt de gaz qui avait enregistré un lourd bilan d’une dizaine de morts.


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Canal RIM

Guidimagha : L’UPR ratisse large.




L’implantation des structures de l’UPR et l’adhésion au parti continuent de défrayer la scène politique du Guidimagha : les adhérents font légion mais l’émulation des gros bonnets déterre la hache de guerre longtemps ensevelie avec la ligne du régime de Ould Taya, et ouvre ainsi la voie à une résurgence des vieilles tendances politiques qui ont longtemps gangrené les relations socio politiques locales.

La campagne d’adhésion au parti de l’Union Pour la République bat son plein : les acteurs politiques locaux, dans l’atmosphère concurrentielle d’une grande envergure, s’investissent dans la composition et la formation des unités de base et cela à travers l’appui et le contrôle des barons venus de Nouakchott pour la circonstance.

Au-delà des deux tendances traditionnellement connues sur la scène politique locale et qui se regardent en chiens de faïence, une troisième se profile à l’horizon et se targue de transcender les divergences pour agir en indépendance totale dans cette campagne d’implantation des structures de l’UPR :

l’opinion pense que les deux ministres récemment déchus (Baha ould Hemeida de la Justice et Idrissa Diarra de l’Environnement) seraient les promoteurs avérés de cette nouvelle formule.

Placé au dessus des démêlées stériles et inopportunes, Ba Ousmane, Secrétaire Général du Gouvernement ratisse large au Guidimagha : posé, calme, Ba reste incontestablement le politicien hors pair qui fait l’unanimité.

Choyé dans le cercles des vieux , adulé des jeunes de toutes les ethnies confondues que composent la Wilaya et drainant des bases solides à Ould Yengé et à Selibabi, le sécrétaire général du Gouvernement fait bien l’affaire de l’UPR dans l’implantation de ses structures au Guidimagha.

Coordinateur régional de l’UPR au Guidimagha,le docteur Nagi ould Mohamed Limam sillonne sans répit les deux Moughataas en dressant et en rappelant les orientations et toute la philosophie politique du Parti .

Fort de sa mission de coordination, de supervision et de contrôle, le docteur Nagi a entrepris une visite dans le quartier de Bambardougou afin de s’enquérir de l’état d’exécution et d’avancement de l’opération d’adhésion : au soir du 24 avril 2010, dans la demeure du vieux Racine Traoré, notable et représentant politique du quartier, Demba Baila Diallo révèle au patron de la coordination régionale, la procédure engagée et chiffres à l’appui, Diallo décompte déjà 519 adhérents dans le quartier de Bambardougou.

Sidi Mohamed ould Mohamed Mahmoud, responsable de la commune de Selibabi ,d’ajouter que quatre mille cartes d’adhésion ont été déjà enregistrées au sein de la commune.

En fait pour la circonstance, le docteur Nagi ould Mohamed Limam a rappelé avec insistance toute la dynamique philosophique et politique du parti en disant que l’UPR préfère un seul adhérent convaincu de la justesse des causes que des milliers de sympathisants versatiles et « caméléon ».

Nagi Ould Mohamed Limam pointe le doigt contre ce qu’on pourrait appeler communément « L’inscription par déplacement au sein des familles » et édicte en substance à l’auditoire le comportement et l’attitude enclins aux principes sacro-saints du Parti qu’il faut préserver et faire prévaloir durant tout le long de l’implantation et cela en ces termes « On ne quémande pas l’adhésion. C’est une question de militantisme, de conviction et de volontariat »

Guidimagha
Mbaye Demba Yero


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Info source :
Mbaye Demba Yero

mardi 27 avril 2010

La police de Zouerate fait échouer une tentative d’escroquerie menée par des falsificateurs de billets de banque.




La police de Zouerate a arrêté lundi après midi 2 présumés faussaires avec une importante somme d’argent en ouguiyas constituée de faux billets, indique-t-on, de sources sécuritaires. Un troisième individu, présenté comme le chef de la bande a pu prendre la fuite, et est activement recherché par les limiers de la grande cité minière de l’extrême Nord.

Parmi les personnes arrêtées, un mauritanien d’origine sahraouie et un sahraoui.

Ces présumés auteurs ou utilisateurs de faux billets ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de les recycler dans le cadre d’une vaste opération visant l’achat de troupeaux de bétails et des véhicules.

L’enquête sur cette affaire est en cours indique–t-on de sources bien informées auprès de la Police Judiciaire de Zouerate.



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Info source :
Saharamedias (Mauritanie)