jeudi 15 avril 2010

Sanctions de deux professeurs au Lycée de Bababé : Excès de zèle du directeur ... ...ou mésures légales ?



Guèye Amadou Demba était coordinateur de français et Bocar Ndiaye coordinateur de physique et chargé de la gestion du laboratoire au lycée de Bababé. Après la grève des 15, 16 et 17 mars dernier, ils ont été demis de leur responsabilité de coordinateur et de responsable du laborateur par le directeur de leur établissement, Khalifa Ould Welati.

Ils ont été remplacés par d’autres professeurs du lycée de Bababé. Le syndicat national de l’enseignemenr secondaire (SNES) par lettre en date du 24 mars 2010, a saisi le ministre de l’enseignement secondaire et superieur.

Dans sa lettre, le SNES parle « d’atteintes à la liberté syndicale, liberté d’association et de l’incompatibilité de la decision du directeur du lycée de Bababé avec les dispositions des Conventions de l'Organisation Internationale du Travail (Convention 87 et Convention 98), qui ont été approuvées par la Mauritanie. »

Jusqu’ici, le Syndicat affirme, n’avoir « perçu aucun signe favorable à sa demande de rétablissement des deux professeurs dans leurs droits.» Du coté du ministère de l’enseignement secondaire et superieur, la sanction des deux professeurs du lycée de Bababé est justifiée par le rappel, à la veille de la grève des 15, 16 et 17 mars, d’une circulaire « qui interdit au personnel d’encadrement des établissements scolaires de prendre part à un mouvement de grève sous peine de perte de leurs responsabilités.»

Pour le SNES, « il a été fait une interpretation érronée de cette circulaire, uniquement pour intimider et punir les enseignants dont le seul tort est d’avoir exercer leur droit à la greve.» Les coordinateurs, elus par leurs collègues, ne peuvent etre assimilés au personnel administratif des établissements scolaires. Quant aux chargés des laboratoires, ils sont élu pour trois ans suivant des critères precis.

La décision sanctionnant les deux professeurs du lycée de Bababé semble émaner de l’unique zèle de leur directeur. Les professeurs chargés des laboratoire dépendent de la cellules pour la promotion et l’enseignement des sciences (CPS). « Nous ne sommes pas au courant d’une sanction concernant un professeur de physique chargé du laboratoire du lycée de Bababé.C’est nous qui envoyons les lettres au budget pour les primes des gestionnaires de laboratoires» affirment les responsables de la CPS.

La prime mensuelle accordée à ces gestionnaires est de 10 000 ouguiyas payables par trimestre. Elle a été perçue au mois de mars par le professeur démis de ses fonctions à Bababé. Les primes de coordinateurs, elles, (8000 ouguiyas par mois) sont payées en fin d’année scolaire.

Khalilou Diagana

Déclaration

Des collègues du Lycée de Bababé sont victimes mesures sélectives prises à leur encontre par le directeur de l'Etablissement. Ce dernier a retiré la clé du laboratoire du collègue chargé de sa gestion tout en remplaçant par d’autres les coordinateurs de disciplines qui avaient participé à la grève. Comme si participer à la grève était un crime !

Au niveau des coordinations régionales du Brakna du SNES et du SIPES, tout en condamnant ces mesures arbitraires, nous exprimons notre solidarité avec ces collègues et nous demandons à Monsieur le Directeur de revenir sur sa décision dont la DREN du Brakna nie avoir pris connaissance.

La coordination régionale du SIPES au Brakna


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Info source :
Khalilou Diagana

mercredi 14 avril 2010

Déclaration des Cadres et Ressortissants de Dar El Barka.

Depuis l’avènement du mouvement rectificatif du 6 Août 2008 et des élections présidentielles du 18 juillet 2009 qui l’ont suivi, Nous cadres et ressortissants de l’Arrondissement de Dar Elbarka avions apporté notre soutien au programme du Président Mohamed Abdel Aziz qui s’articulait autour des points suivants :

• La construction d’un Etat moderne
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion

• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion
• l’amélioration des conditions de vie des populations
• lutter contre l’insécurité

Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.

Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président. A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.

Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Ould Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.

Nouakchott, le 10 Avril 2010


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Info source :
Mohamed Moctar Mohamed MBarek

Implantation de l’UPR à Boghé : Réunion quelque peu tendue mais on a sauvé les apparences.




Ould Alada coordinateur régional de l’implantation UPR au Brakna était à Boghé lundi 12 avril après les étapes de MBagne et Bababé. Dans cette capitale départementale, il a tenu un grand rassemblement à la maison des associations.

Il y avait foule marquée par une forte présence de femmes venues des villages de Thialgou, Thiénel, Touldé, Tchidé, Boghé escale, et quelques villages de MBoon (NDiorol et autres). Etait surtout suivi le comportement des représentants de Boghé Dow qui avaient déjà laissé planer le doute sur leur déplacement à cette rencontre.

Car la veille, au cours du dîner débat initié par l’ancien ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la modernisation de l’administration et des nouvelles technologies,

M. NDiaye Daouda venu répondre à l’invitation de Wagne Idriss, n’avait pas manqué de transmettre le message de Boghé Dow qu’il était chargé de porter à la connaissance de l’assistance et surtout au coordinateur départemental de l’implantation, M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine qui porte le même nom que le président de l’UPR dont il est un parent proche.

M. NDiaye, rappelons-le, avait dit que Boghé Dow ne se sentait pas concerné par ce qui se passe en ce moment à l’UPR (entendez l’implantation). Coup de bluff, stratagème, en tout cas le porte-parole de Boghé Dow venait de jeter un pavé dans la mare au point de perturber le sommeil de certains responsables UPR haut placés à Nouakchott et qui suivent de près l’étape de Boghé. Normal qu’on s’en inquiète pour qui connaît l’importance du vivier électoral de ce seul quartier.

Mais plus de peur que de mal, les représentants de Boghé Dow n’ont pas joué aux abonnés absents au mini meeting de la maison des associations. Ce fût un grand soulagement pour Alada et Wagne Idrissa en apercevant l’homme au bonnet rouge (Ndiaye Daouda) et ses compagnons faire leur entrée. Ils furent courtoisement accueillis et installés rapidement. Apparemment le coordinateur régional et le coordinateur départemental n’attendaient qu’eux pour démarrer la réunion.

Discours invariable.

Le coordinateur régional a transmis à l’assistance les félicitations pour le résultat obtenu en faveur du président de la république lors de l’élection présidentielle de juillet 2009. Ali Ould Alada a précisé qu’ils ont gagné à Boghé haut la main avec un écart d’un millier de voix. Sans doute a-t-il évité de dire que par rapport à la moyenne nationale d’environ 56 % un peu partout en faveur du candidat de l’UPR, le département de Boghé enregistrait un taux faible de 32 % bien que Mohamed Ould Abdel Aziz ait battu tous ses concurrents.

Par la suite il a évoqué les grandes réalisations accomplies par le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf citant en particulier les grands chantiers de l’aftout Sahli, l’Aftout Charghi, le lac Taoudeni ainsi que les centaines de kilomètres de routes bitumées construites à Nouakchott et dans les principales capitales régionales du pays. Dans son discours, le coordinateur régional a par ailleurs rappelé les indemnités de transport et de logement dont viennent de bénéficier l’ensemble des fonctionnaires alors que par le passé seul un petit groupe en profitait.

Parlant de l’opposition, il a indiqué que celle-ci s’est éloignée de son rôle et a bafoué l’article 1 des accords de Dakar qui appellent à la reconnaissance du verdict des urnes. Il a encore dit que l’opposition s’est liguée avec ceux qui voulaient affamer le peuple mauritanien. Parlant de l’adhésion du parti, il a déclaré qu’elle est volontaire et individuelle. Pour terminer il a invité les acteurs politiques à dépasser leurs divergences conformément à la volonté de la direction du parti.

A sa suite, l’ancien ministre délégué, M. Wagne Idriss s’est adressé à l’assistance pour évoquer la réunion tenue à Nouakchott et qui a fait de lui le représentant des populations et leur porte parole pour tout ce qui concerne l’UPR dans le département de Boghé. Il a expliqué les raisons pour lesquelles lui et ses compagnons désignés séjournent en ce moment à Boghé. Il a plaidé une nouvelle fois l’unité, le dépassement de soi afin d’aider les commissions d’implantation à bien mener leur travail dans le respect, la discipline et la solidarité.

Autre intervention, celle de NDiaye Daouda qui assurait aussi, signalons-le, la traduction en pulaar des discours. Même s’il a donné de la sueur à ses camarades de parti, il a vite remis les pendules politiques à l’heure, à la grande satisfaction de l’assistance. Tout au plus, a-t-il pour l’instant sauvé les apparences. A charge pour Wagne Idriss de manœuvrer habilement pour se tirer d’affaire dans le guêpier des militaires et principalement du chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat, le colonel Dia Adama décidé à faire la guerre à tout un monde à Boghé.

A signaler que des jeunes, assistant à la rencontre, ont chahuté différents discours au point de perturber sérieusement la rencontre. Le sénateur du département qui intervenait a piqué une vive colère à l’encontre de ces jeunes qu’il a accusé d’être manipulés par d’autres qui n’ont pas le courage d’apparaître. Ces jeunes n’attendaient que cela pour se défouler sur Bâ El Haj. S’en suivi des quolibets lancés çà et là rendant l’atmosphère électrique sur les lieux.

Mais finalement tout est rentré dans l’ordre et le clou de la réunion a été marqué par la tenue d’un point de presse à l’hôtel de la Sonader avec le réseau des journalistes correspondants de presse au Brakna (Quotidien de Nouakchott, l’Eveil Hebdo, Le Calame en arabe, Nouakchott Info et le Véridique).

Au cours de point de presse, Ali Ould Alada a fait le bilan de sa visite dans les différentes moughataa de la wilaya du Brakna dont il a la charge, donné ses impressions et affiché son optimisme quant au succès attendu de l’implantation dans le département de Boghé. Le sénateur a également répondu à quelques questions des journalistes avant que Wagne Idriss se soit à son tour prêté et répondu aux questions des journalistes.

Compte rendu, Moussa Diop


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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Brakna: Le département de M’Bagne oublié du pouvoir d’Ould Abdel Aziz



Le département de M’Bagne, un des plus pauvres de la wilaya du Brakna, même s’il ne figure pas dans ce qu’on appelle, pudiquement, le «triangle de la pauvreté», est, aussi, l’un des plus peuplés: à la fin des années 70, il comptait près de 27 habitants au km2. C’est le parent pauvre du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, bien que les populations aient voté, massivement, pour le tombeur du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi – un autre qui les avait également oubliées. Les cadres locaux, qui ont tant mouillé leur maillot pour légitimer l’homme de la Rectification, se demandent pourquoi leur département continue à être ainsi marginalisé. «Qu’avons-nous fait, au pouvoir ; pour subir un tel sort?», s’interroge, désabusé, l’un d’entre eux.
Pourtant, le département a le plus voté Ould Abdel Aziz, sinon autant que les autres de la vallée du fleuve Sénégal et qui ont, eux, réussi à décrocher des portefeuilles ministériels ou des directions d’importants établissements publics. Pourtant, M’Bagne ne manque pas de cadres de haut niveau mais ils continuent à ronger leur frein. Certains ont dépensé, sans compter, pour accueillir et faire élire le candidat rectificateur. Maigre consolation, la part du département, au gâteau national, se réduit à un ambassadeur au Japon, deux directeurs d’établissements publics, un président de conseil d’administration et un wali. Une portion bien trop congrue!
Les populations, «embrigadées» pour voter Abdel Aziz, nourrissaient un immense espoir, en écoutant le discours du candidat des pauvres; elles ont cru aux engagements pris lors de ses passages dans le département et au cours desquels il s’était engagé, une fois élu, à changer les choses. Aujourd’hui, presque 9 mois après son élection, ces populations ne voient toujours rien venir; pis, leurs conditions de vie se dégradent davantage.
Aucun ministre, aucun secrétaire d’Etat, aucun secrétaire général de ministère, alors que le département de Boghé détient, à lui seul, trois chefs d’états-majors, les plus importants de la République, et un secrétariat général d’un ministère de souveraineté. Le département de Bababé vient d’obtenir, récemment, un chargé de mission à la Présidence. Le Gorgol bénéficie des plus grands égards du raïs: quatre ministères, Sénat, Cour suprême, Cour des comptes, Commission centrale des marchés, Commission des droits de l’Homme et d’autres postes tout aussi juteux.
Face à cette situation, les jeunes cadres du département se demandent à qui la faute. Pour certains, elle incombe, en premier lieu, aux hauts cadres et élus du département, incapables de s’entendre et de mener un plaidoyer pour les populations. Du point de vue de ces contestataires, les quelques rares cadres qui ont eu la chance de se remplir les poches, sous Ould Taya, n’étaient mûs que par des intérêts égoïstes, incapables qu’ils étaient de s’entendre sur l’essentiel. Pour «percer», chacun s’était constitué sa «cour» caractérisée par l’arrogance et la délation. Conséquence : il n’y a aucune structure départementale susceptible d’organiser la concertation sur les questions du département. Maintes tentatives ont été, systématiquement, torpillées par les querelles de tendances politiques. Du coup, la dense diaspora du département, après avoir mobilisé d’importants montants pour développer celui-ci, a fini par faire machine arrière.


L’entrée en scène du général Négri

L’entrée en scène du général Félix Négri, qui a des attaches dans le village de Dawale, à quelques encablures de M’Bagne, avait suscité quelques espoirs des populations meurtries, espérant voir la scène départementale pacifiée. Pour ces oubliés, l’homme étoilé allait pousser les cadres à plus d’union, à plus de concertations. Son souci était, à en croire ses proches, d’arrimer tous ceux avaient voté Ould Abdel Aziz au bateau UPR. Une tâche désormais difficile, face à la marginalisation du département. Selon certaines sources, un ancien ministre du département, aujourd’hui fortement honni par les généraux, aurait entrepris de torpiller les efforts du général Négri, en vendant la mèche, à la veille, dit-on, d’importantes promotions de cadres du département, parce que, tout simplement, ses proches n’y figuraient pas. L’information est passée sur le Net, ce qui n’aurait pas plu au plus haut niveau. Toujours est-il que le département attend… Dès lors, que peut faire le général, face à des cadres amorphes et élus égoïstes, incapables de s’entendre? Même le préfet de du département s’est employé à amener les cadres du département à unir leurs efforts pour sortir leur terroir de sa torpeur. En vain.
Plus grave. Les élus n’assistent, même pas, aux réunions du Comité Régional de Développement (CRD) que président les walis, en vue de partager et d’orienter les investissements de l’Etat dans les régions, départements et communes. Dès lors, comment peuvent-ils défendre les intérêts de leurs circonscriptions? Comment de tels élus et autres cadres peuvent-ils remonter et plaider les préoccupations des populations, au sommet du pouvoir? Deux simples anecdotes suffiront pour éclairer votre lanterne, chers lecteurs. Informés d’incidents ayant opposé, en 2009, le hakem et dix chefs de village – problèmes d’état-civil, encore et toujours – aucun élu du département n’a entrepris une quelconque démarche pour comprendre de quoi il s’agissait, exactement, afin d’aider les populations dont les dossiers restent bloqués par l’administration. Un de nos deux parlementaires tient fermé son téléphone, pour éviter les appels du président du comité de suivi des populations de Houndal à qui l’on a refusé le retour d’un exil de 21 ans au Sénégal. Pour rappel, 28 familles de la localité sont bloquées au Sénégal, parce que, tout simplement, elles exigent, une fois rapatriées, d’être réinstallées sur leurs terres cultivables, attribuées, illégalement, à un officier de l’armée, par un ancien wali.
Comment un tel élu peut-il plaider pour le désenclavement du village de M’Bagne ou pour son électrification? Comment peut-il défendre les populations, face à des tracasseries policières et administratives? Les populations du département se sentent abandonnées à elles mêmes ; elles vivent comme en marge de la République. Aucun projet viable n’existe, dans cette partie du pays. Les trois périmètres rizicoles de Winding et de Sorimalé, abandonnés en jachère, depuis le début des années 80, attendent, toujours, leur réhabilitation. A l’heure où la crise alimentaire menace les populations, ils constituent, pourtant, un gage pour la sécurité alimentaire. Dans le département, la plupart des villages se sont dotés en forage ou en établissements scolaires, grâce à leurs ressortissants qui continuent à se cotiser et à démarcher les ONGs, afin d’obtenir d’autres infrastructures de base. En dépit de ce sombre tableau et de leur bilan catastrophique, les cadres ne se gênent pas à descendre sur le terrain pour inciter, voire forcer, les populations dont ils ne se souviennent qu’en pareilles circonstances, à adhérer à l’UPR. Et vous croyez, vraiment, que cela va marcher longtemps, cette entourloupe?
DL

Campagne d’implantation de l’UPR au Brakna: Un air de déjà vu



Vendredi, 9 avril 2010, aux environs de dix huit heures. La vaste maison des jeunes d’Aleg contient, à peine, les centaines de cadres et d’opérateurs politiques – deux termes fort galvaudés – venus de partout: des départements de la wilaya, de Nouakchott et même de Nouadhibou; répondre à l’appel des sirènes, tentantes, des émissaires du sérail. C’est une reproduction, réussie, des rencontres du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS), ancêtre de l’Union Pour la République (UPR/ DS) pour laquelle toute cette mobilisation a été entreprise.
Pratiquement, tous les hauts et bas fonctionnaires du Brakna étaient là. Les très, très hauts accompagnés de leurs troubadours et laudateurs. De vieilles «gloires», anciens ministres, ambassadeurs et autres, qui ont fait la pluie et le beau temps de l’époque «tayeuse», aujourd’hui vouée aux gémonies, étaient là, peut-être pour réécrire l’histoire. Des ministres en fonction, l’inspecteur général d’Etat nouvellement nommé, des élus, dont la nouvelle venue au parti, Aminetou Mint Maouloud, des officiers supérieurs, même, comme ce colonel-médecin, conseiller à la Présidence de la République, le directeur de cabinet du Premier ministre et bien d’autres encore ont tenu à figurer aux premières loges, pour assister au coup d’envoi de la campagne d’implantation du «parti du président de la République», selon les termes du coordinateur régional, Ali Ould Allada. Malgré une chaleur suffocante, des hommes et des femmes ont bravé les durs aléas climatiques, pour venir applaudir les choix éclairés de la direction nationale. Dans son mot d’ouverture, le coordinateur régional, après avoir présenté les responsables départementaux de l’opération, a, pendant une trentaine de minutes, rappelé les objectifs de cette campagne sur laquelle, selon ses termes, «le président fonde beaucoup d’espoirs». Les réalisations déjà accomplies et les grands programmes en cours sont une preuve, selon le coordinateur, que «le pays se porte bien». Les indemnités de transport, qui n’existaient pas, celles du logement, dont ne bénéficiaient que 5% des fonctionnaires, prouvent l’attention particulière du chef de l’Etat, à l’égard des couches défavorisées, a dit Ould Allada. Selon lui, la lutte contre la gabegie a permis de restituer des milliards d’ouguiyas, indignement volés par des malfaiteurs aujourd’hui démasqués et punis. Ironie du sort, juste devant l’orateur, certains disgraciés, qui ont, effectivement, payé des centaines de millions, n’éprouvaient aucune gêne à applaudir, quand même. Avant de terminer, le coordinateur régional s’en prend, sans élégance, à l’opposition, traitée de tous les maux (mots). Exactement comme l’a fait Ould Abdel Aziz à Arafat. Elle serait, selon les mots du coordinateur, une opposition «irresponsable, menteuse, peu soucieuse de l’intérêt national, incapable de tout, peu disposée à jouer le rôle d’une véritable opposition». Ses leaders protègent les terroristes et les gabegistes. Du vrai coq à l’âne où le coordinateur parle de tout, en vrac. Des élections du 18 juillet 2009. Du dialogue. De la reconnaissance du chef de l’Etat. Du programme d’Ould Abdel Aziz. De ses recommandations aux commissions chargées de superviser l’opération d’implantation. Dans cette optique, le président aurait, selon le coordinateur, demandé, à «tous les responsables de rompre avec les pratiques qui prévalaient». L’adhésion est, à ce titre, personnelle et volontaire. Cent adhérents convaincus valent mieux que des centaines de milliers systématiquement engagés par des notables et hauts fonctionnaires, calculateurs et hautement intéressés. Des professions de foi et de principe qui ne tarderont pas à se confronter à une réalité si têtue que les responsables qui les prêchent seront les premiers à les dévoyer, au risque de réaliser des scores véritablement peu honorables, dans une wilaya tellement pauvre que le combat de la survie ne peut se passer de la somme même modique de deux cents ouguiyas qui constitue le prix de la carte d’adhésion à l’UPR.
Sneiba El Kory

Nouadhibou: Atelier d’information sur la Loi Américaine sur la Croissance... ... et les Opportunités en Afrique (AGOA).



Cet atelier a eu lieu ce 13 avril au siège de la FNP (Fédération Nationale des Pêches) en présence du consul américain chargé des affaires économiques, M. Stephen Kochuba, Hamet Ly, assistant économique et commercial de l’ambassade des USA en Mauritanie et des experts de l’AGOA (Abou Fall, chef des service du bureau du commerce de l’Afrique de l’ouest et Mokhtar Thiam, directeur Afrique de l’ouest), de membres de la Chambre de Commerce , de l’Industrie et de l’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), de représentants de la FNP.

Au cours de cet atelier, plusieurs personnalités ont intervenu pour rappeler l’importance des relations commerciales et la qualité des échanges entre les deux pays.

C’est ainsi que le secrétaire général de la FNP, M. Mohamed Mahmoud Sidina Sadegh, a parlé de la multiplication des relations commerciales, la pêche durable entre les deux pays.

Quand au sénateur de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Beibou, représentant de la chambre de commerce de Mauritanie, il a, lors de la réunion de travail, tenue en marge de l’atelier de l’AGOA, il souhaité la bienvenue dans notre capitale économique et rappelé l’importance de telles rencontres entre les milieux d’affaires américains et mauritaniens. Le sénateur de Nouadhibou a ajouté que les présentes assises accordent la priorité au développement de la pêche durable .


Et Ould Beibou d’ajouter que ‘’nos assises 2010 s’inscrivent dans une perspective pleine d’espoir à court et moyen termes avec l’impulsion dynamique imprimée à notre coopération par nos deux chefs d’Etats leurs excellences les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz et Barack Obama et les programmes de développement ambitieux mis en œuvre par ces deux leaders dans nos deux pays respectifs’’.

Dans le programme d’atelier de Trade Hub sur l’AGOA, ont figurées des visites aux locaux de la wilaya avec une rencontre avec le wali M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, visite de MANUPORT, de la mairie de Nouadhibou, de la FNP.

Les délégations ont visité également des usines de produits de pêche (SEPH et AMICO). A cet atelier ont participé les responsables des entreprises suivantes : SMCP , SOMASCIR FRIGO , STAR FISH , SEPH , SIPECO , AMICO FRIGO , MCP , PCA, MAY PECHE , ARECA FRIGO, NAMIA , PMM , INK , ESYMEX , INK , HANNA FISH.

Rappelons que l’AGOA est un programme qui facilite l’exportation de produits mauritaniens ves les Etats Unis d’Amérique en les exonérant de dédouanement.



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Info source :
La Voix de Nouadhibou

lundi 12 avril 2010

Campagne d’adhésion de l’UPR au Tagant : Démarrage sur fond de tiraillements.




Le démarrage au Tagant de la campagne d’adhésion à l’UPR a été marqué par une première réunion au cours de laquelle le coordinateur régional Monsieur Diallo Daouda entouré du Ministre de la défense Monsieur Hamady Ould Hamady et celui du développement rural Monsieur Mohamed El Moctar Brahim Ould M’Bareck et son staff de campagne, a décliné le chronogramme des activités avant d’inviter les acteurs politiques à plus de transparence et d’objectivité.

Mais très tôt, des dissensions sont apparues entre les acteurs politiques de Tidjikja qui n’arrivaient pas à s’entendre sur le lieu où devait se tenir la première rencontre.

Cette déconvenue de première heure a permis de montrer combien les équilibres sont fragiles dans cette ville en proie aux appétits voraces de ceux qui tiennent mordicus à opérer un remake des méthodes Tayienne (Tvggrich et El Moujamala) et ceux qui veulent en découdre pour de bon d’avec ces anciennes pratiques.

D’ailleurs la réussite de la campagne d’adhésion à l’UPR au Tagant dépendra essentiellement de la mise en échec des tentatives de récupération dont certains politiciens de Tidjikja sont passés maîtres.

C’est pour fermer la porte à ces agissements que le coordinateur régional à insister dans son discours sur la nécessité de l’entraide et du travail en commun, précisant que lui et sa délégation sont partout chez eux dans n’importe quelle maison du Tagant. Une façon à peine voilée de signifier à ceux qui pourraient nourrir des arrières pensés sur son hébergement chez un particulier, que ceci n’entame en rien sa ferme volonté de faire prévaloir la justice et l’équité.

Ce souci de transparence a été également souligné par la coordinatrice chargée des femmes qui dans un discours imbue de sagesse et de moralité a rappelé à l’assistance la nécessité d’opérer une rupture radicale avec les pratiques du passé pour assoir les fondements d’une Mauritanie de justice et d’égalité chère au Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Les interventions du public ont porté, pour l’essentiel, sur la ferme volonté des uns et des autres d’apporter leur soutien à la campagne en cours. Tous ont promis au coordinateur leur appui tant matériel que moral et de l’aider à aplanir toute difficulté qui pourrait avoir des interférences négatives.

Les délégations des 10 communes du Tagant étaient représentées à Tidjikja pour assister au lancement de la campagne. Beaucoup de leaders politiques (sénateurs, députés, maires, simples acteurs politiques) ont pris la parole pour confirmer leur adhésion à l’UPR et à ses idéaux.

Seulement, certaines interventions ressemblaient plus à des coups médiatiques qu’à des engagements sincères. Des politiciens connus pour être de véritables figures de gabegie, d’autres pour leur opportuniste, ont défilé devant l’œil de la camera pour redorer leur blason et faire montre d’une nouvelle virginité politique que cache mal leur discours démagogique taillé sur la langue de bois.

Au sein de l’assistance se trouve également d’anciens directeurs de projet en disgrâce, de ministres en traversée de désert et des repentis venus taper à la porte de l’UPR après leurs « égarement » lors de la dernière présidentielle (du fait du soutien aux candidats de l’opposition). Le profil bas que ces derniers ont préféré affiché en dit long sur la crainte qu’ils nourrissent de ne plus retrouver leur bonne étoile.

C’est dans ce climat plus ou moins incommodant que le coup d’envoi de la campagne d’adhésion à l’UPR a été lancé. Les jours à venir nous édifierons sur les péripéties qui marqueront cette campagne au Tagant.

Coulisses Meeting à Moudjéria et au Soudoud.

Le coordinateur régional chargé de l’implantation de l’UPR au Tagant, s’est rendu le 11 avril courant à Achram pour superviser le meeting organisé par l’Emir du Tagant et auquel a participé le ministre du développement rural Monsieur Mohamed El Moctar Brahim Ould M’Bareck. Cette rencontre a permis aux politiciens locaux d’enterrer la hache de guerre et de montrer leur disponibilité à tourner la page des rivalités politiques.

La présence du ministre du développement rural en serait pour beaucoup du fait des bonnes relations qui le lient avec tous les acteurs politiques de Soudoud. Le meeting d’Achram a été présidé par le responsable de la campagne UPR dans cette commune Monsieur Abderrahmane Ould Dié.

Après Achram le coordinateur régional Monsieur Diallo Daouda s’est rendu à Moudjéria pour assister à un autre meeting organisé cette fois par Madame Arba Mint Youssouf et présidé par le responsable communal Monsieur Baba Ould Mohamed Abderrahmane. Ici également, les rapports sont au beau fixe et les esprits ne sont chauffés comme à l’accoutumé. Le ministre de la défense et celui du développement rural était de la partie accompagné du questeur du sénat, le sénateur de Moudjéria Mohamed Lemine Ould Beyba et du maire de Moudjéria Monsieur Sidi Mohamed Ould Bouh.

Ils ont dit
Mohamed Ahmed Ould Lemrobatt de la BCM .

« Je suis à Tidjikja pour apporter mon soutien à l’UPR un parti que j’ai soutenu dés le départ. D’ailleurs je suis l’un des rares cadres Idawaly qui ont soutenu Ould Abdel Aziz dés le 06 aout 2008. Ce soutien est le fruit d’une réflexion mure et d’un engagement sans faille parce que motivé par la volonté d’accompagner le Président des pauvres dans son entreprise de construction d’une Mauritanie nouvelle sur les bases de justice et d’égalité.

Parlant de justice et d’égalité, je dirai que la campagne actuellement en cours au Tagant, ne devrait normalement souffrir d’aucun favoritisme à accorder à qui que se soit. Les textes réglementant cette campagne sont clairs. Il faut les appliquer à la lettre. Seules l’objectivité et la transparence pourront nous aider à assoir des structures fiables et à les confier à des hommes valables et répondant à des critères objectifs.

J’ai confiance au Président de la République et je suis sur que les instructions qu’il a donné pour le bon déroulement de cette campagne seront respectées à la lettre. Je sais qu’il y veille particulièrement tout comme il veille au jour le jour à redresser les torts qu’on fait subir injustement aux autres. »

Mohamed Ould M’Barreck.


« Vous aurez constaté que je suis le seul cadre Hartani de Tidjikja à assister au lancement de la campagne de l’UPR. Je n’ai rien contre les autres mais il faut reconnaitre qu’ils ne sont pas là. Et comme on dit que les premiers venus sont les premiers servis alors je ne demande pas plus que ce que me confère mon droit.

D’autre part, je suis très attaché à la réussite de cette campagne à Tidjikja pour prouver aux vendeurs d’illusions que les Idawaly ne sont pas opposés à Ould Abdel Aziz. Des hommes valeureux tels que Mohamed Lemine Ould Ahmed Jiddou conseiller du directeur de l’ENER sont sur le terrain pour travailler d’arrache-pied pour la réussite de cette campagne. Je suis persuadé qu’ils relèveront le défi de la plus belle manière ».

Khalil sow



Info source :
Khalil sow

dimanche 11 avril 2010

Déclaration des Cadres et Ressortissants de Dar El Barka

Depuis l’avènement du mouvement rectificatif du 6 Août 2008 et des élections présidentielles du 18 juillet 2009 qui l’ont suivi, Nous cadres et ressortissants de l’Arrondissement de Dar Elbarka avions apporté notre soutien au programme du Président Mohamed Abdel Aziz qui s’articulait autour des points suivants :

• La construction d’un Etat moderne,
• lutter contre la gabegie, la corruption et la dilapidation des deniers publics,
• La lutte contre la pauvreté et l’exclusion,
• La consolidation de l’unité nationale et la cohésion,
• l’amélioration des conditions de vie des populations,
• lutter contre l’insécurité.

Pour cette cause, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, nous avions pris contact avec la direction provisoire du parti notamment son président par l’entremise d’une délégation pour signifier notre volonté d’accompagner le président de la république pour la mise en œuvre de son programme.

Ce qui n’était hier alors, qu’un soutien électoral se traduit aujourd’hui par notre adhésion au parti Union pour la république (UPR) outil de mobilisation et de vulgarisation du programme du Président.

A cet effet, les cadres et ressortissants de l’arrondissement se sont retrouvés massivement le 10 Avril 2010 au domicile de Monsieur Amadou Tijane Kane Maire de la commune de Daralbarka pour traduire dans les faits cette détermination d’adhérer à l’UPR.

Après des débats riches et fructueux ; des échanges de points de vue pertinents, il à été crée une commission représentative des communes de Dar Elbarka et de Oud Birome pour se concerter avec les instances du parti des modalités pratiques de l’implantation dans l’arrondissement.

Nouakchott, le 10 Avril 2010




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Info source :
Moctar Sow

UPR : Atar tombe sous le charme du parti du président.



Le lancement de la campagne d’implantation de l’Union pour la République dans la wilaya de l’Adrar a été officiellement lancé. Monsieur Moctar ould Dahi qui a pris la parole au cours du grand rassemblement tenu pour l’occasion le samedi dans la capitale Atar a d’emblée annoncé que son parti était ouvert au dialogue avec l’opposition pour discuter et évoquer les grandes questions de l’heure.

Il s’est pour cela référé aux propos du président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz en disant que ce dialogue ne signifie pas le partage du pouvoir. Le rassemblement organisé par le parti de Mohamed Ould Abdel Aziz a drainé un monde fou toutes les composantes de la région de l’Adrar étaient représentées à cette grande manifestation.

Personne n’a déclaré son opposition à ce parti qui sera sans doute surement le premier parti dans la wilaya. Les notables et cadres de cette région ont répondu massivement à l’invitation de l’UPR.

Les différents intervenants qui se sont succédés à la tribune ont lancé un appel aux habitants de cette localité et au delà du pays pour s’unir comme un seul homme afin d’aider le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a mettre en œuvre son programme électorale.


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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

samedi 10 avril 2010

Zouerate - Les parents d’élèves de l’école 4 se mobilisent pour bloquer la construction... ... des boutiques dans les murs leur école.





Tôt ce matin, les parents d’élèves de l’école 4 se sont mobilisés pour bloquer la construction des boutiques dans les murs leur école. Une école qui avait été construite en 1982 par les habitants du quartier. La première pierre a été posée par l’ex président Mohamed Khouna Ould Heidalla .

Une réfection qui avait été faite par l’ancien Maire Mohamed Bouya Ould M’heimed , après la destruction des murs par une inondation, avait réduit l’espace de l’école pour des raisons budgétaires selon certains témoins de l’époque ; mais les fondations du vieux mur ainsi la vielle porte de l’école sont restées là pour rappeler les limites de l’espace réservé à l’école.

Cette école fait l’objet aujourd’hui d’une réfection totale par la Marie de Zouerate en collaboration avec la KSW (Allemagne). Les parents d’élèves ont soumis l’idée qui faut profiter de l’opportunité pour ramener les murs de l’école à leurs limites réelles.

Le commerçant qui est arrivé sur les lieux a aussitôt demandé aux habitants du quartier de quitter les lieux en leur disant qu’il avait son permis signé par les autorités alors que l’école n’a aucun papier qui atteste même qu’il devait y avoir une école ici dit il. Une discussion c’est alors engagée avec une vielle dame accompagnée de son petit fils. Elle affirma qu’elle avait participé à la construction de cette école pour le bien de la communauté et qu’elle ne laissera jamais l’intérêt d’une personne l’emporter sur l’intérêt général.

L'homme d'affaire qui était accompagné de trois maçons a passé plusieurs minutes au téléphone, avant de revenir pour persuader les parents d’élèves de quitter les lieux avant l’arrivée des autorités. Le commissaire de police arrive quelque minutes après et engages un dialogue avec les manifestants.

Il arrive à les convaincre, après les avoir écouté, de se disperser pour revenir dimanche prochain de même qu’il demande aux maçons qui étaient sur le chantier de repartir. Les habitants qui ont pu arrêter le chantier avant de se disperser, promettent de revenir pour en finir avec l’homme d’affaire que veut leur grignoté une partie de leur espace éducatif qui constitue l’avenir de la Nation.


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Info source :
Mohamed Brahim

Après les dernières inondations: La BAD au secours de Rosso




On se rappelle que les 27, 28 et 29 août 2009, des pluies diluviennes, en quantités exceptionnelles par rapport à la moyenne pluviométrique annuelle (près de 200 mm en 24h) de la zone, se sont abattues sur la ville de Rosso, provoquant des inondations dans les quartiers périphériques de Sattara (le plus peuplé de la ville) et Tounguène, et, hélas, des pertes en vies humaines...

Des dégâts matériels considérables, plus de 1500 habitats à ce point détériorés que les populations de Sattara ont dû être déplacées, dans un camp de fortune, au PK7 de Rosso, des hectares et des hectares de cultures et de pistes rurales anéanties, isolant des zones entières de production.

Après plus d’un mois d’études et de conciliabules, le gouvernement soumettait, le 20 octobre de la même année, une requête pour une assistance d’urgence, en vue de la prise en charge des dépenses liées aux conséquences des inondations et de soulager, ainsi, les nombreuses familles en détresse.

Ayant reçu cette requête par l’intermédiaire de sa mission de revue de portefeuille de la Mauritanie, qui avait pu constater les dégâts, sur le terrain, du 13 au 20 octobre 2009, la Banque Africaine de Développement (BAD) décida d’apporter une aide humanitaire d’urgence afin de répondre aux besoins immédiats des victimes et de prendre en charge certaines dépenses liées à la réparation des dommages causés par les intempéries.

Il s’agissait, essentiellement, d’assister le gouvernement mauritanien, dans ses efforts de fourniture de nourriture et de matériel de secours, d’aider les coopératives agricoles affectées à reprendre leurs activités économiques et de remettre en état de fonctionnement certaines infrastructures économiques et sociales fondamentales, de manière à rétablir, rapidement, la normalité dans la vie des populations sinistrées. Cette aide de la BAD est, désormais, acquise.

Elle s’élève à plus de 250.000.000 d’UM, soit 1 million de dollars américains, sous forme de dons à prélever sur le fonds spécial de secours (FSS). Elle est le fruit de la signature d’accord entre la BAD et le gouvernement mauritanien, le vendredi 12 février 2010 à Tunis. Dans ledit protocole, la BAD propose la répartition suivante, pour un montant total de 262.000.079 UM:

- Fourniture des produits alimentaires : 87.286.079 UM
- Approvisionnement en matériel et équipement de secours : 67.000.000 UM
- Viabilisation du site d’accueil : 4.880.000 UM
- Aménagement et réaménagement de périmètres maraîchers : 100.214.000 UM
- Audit : 2.620.000 UM

Et, conformément aux directives de la BAD en matière d’aide d’urgence, l’exécution de cette opération doit être confiée à une institution spécialisée opérant sur le terrain ou à un organisme gouvernemental compétent. C’est à ce titre que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) assurera la gestion financière, le suivi et la coordination des activités financées sur les ressources du don, ainsi que le contrôle et la surveillance de l’exécution des travaux de réhabilitation.

Le CSA est, ainsi, doté d’une réelle autonomie de gestion. Souhaitons que celle-ci soit saine et que le don parvienne, largement, aux bénéficiaires.

JIDDOU HAMOUD/ ROSSO
hjiddou@yahoo.fr



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Info source :
Jiddou Hamoud

vendredi 9 avril 2010

Axe Bamako- Nouakchott : Un bataillon militaire mauritanien déployé à la frontière malienne

Des centaines d’éléments équipés d’armes lourdes à bord d’une quarantaine véhicules de combat des forces armées mauritaniennes ont pris position à la frontière malienne depuis l’incident consécutif à la libération de l’otage français Pierre...

Des mouvements de troupes qui rappellent, en tout état de cause, l’insurrection touareg des années 90 à partir de cette même ville frontalière, Bassikounou ayant jadis servi de base arrière aux assaillants avec la bénédiction du même personnage atypique des années indiquées : le Général mauritanien, Mohamed Ould El Hadi.

De source militaire malienne, c’est tout un bataillon mauritanien qui a été mobilisé à la frontière entre les deux pays. C’est dans la commune mauritanienne de Bassikounou sur la ligne frontalière que l’armée mauritanienne a pris position. La zone est le passage obligé des transporteurs de deux pays, mais aussi, des trafiquants de tous gens et dans les deux sens.

Si l’on ne déplore pas d’incursion proprement dite, pour l’instant, ces hommes stationnés à la frontière, interceptent cependant tous les convois maliens, des commerçants en l’occurrence, en direction de la Mauritanie. Certains font l’objet de pires tracasseries, voire d’interpellations abusives car, assimilés à de présumés terroristes.

La libération d’un présumé terroriste d’origine mauritanienne et appartenant à la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique par Bamako a été le prétexte tout trouvé par Nouakchott lequel a immédiatement rappelé son ambassadeur pour consultation. Mais les représailles ne semblent pas s’arrêter là, eu égard, en tout cas, à ces mouvements de troupes à la frontière, à Bassikounou, une ville pleine de souvenirs.

Des accointances avérées avec les mouvements rebelles touaregs

C’est ici, à Bassikounou, ville frontalière avec le Mali et servant, au moment des faits, de camp de réfugiés, qu’à été préparé et lancé le soulèvement Touareg des années 90... Le leader du Front Populaire de Libération de l’Azawad (FPLA), Rhissa Ag Sid’Ahmed travaillait alors étroitement avec les autorités mauritaniennes au moment des faits.

Il s’agit en l’occurrence du Directeur général de la Sûreté Nationale (la DGSN, l’équivalent de la S.E malienne) de la Mauritanie, le Colonel Mohamed Ould El Hadi, aujourd’hui général de brigade et redevenu directeur de la sûreté nationale à la faveur du coup d’Etat qui a amené le général putschiste Ould Abdel Aziz au pouvoir. Il est en outre considéré comme l’un des tombeurs de Mohamed Khouna Ould Haidalla par Maouiya, ould Taya en 1984 et ayant joué l’un des premiers rôles dans le coup d’Etat du 6 août 2008 dans son pays. Un bien triste personnage. Ceci explique cela.

Cet homme, visiblement abonné aux coups fourrés (il est accusé comme principal instigateur de la purge ethnique opérée par l’armée mauritanienne en 1990-1991) a occupé le poste de chef de Bataillon de Commandement et des Services. Il s’agissait d’une unité spéciale et autonome au sein de l´état-major des armées de la Mauritanie et à laquelle les sales boulots étaient confiés.

Redevenu directeur de la sûreté nationale, il a renoué avec ses anciennes pratiques surtout à l’encontre de ses voisins. Il est nommément cité pour avoir organisé, soutenu et planifié l’attaque du 20 décembre 2008 de la garnison de Nampala au Mali par les combattants l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement dirigés par un certain Ag Bahanga.

A la suite de cette opération, l’armée malienne a fait état de 9 morts et 12 blessés dans ses rangs et de 11 tués chez les rebelles. L’Alliance a fait état de 20 soldats tués et des armes enlevés. Parlant des assaillants, le ministère de la Défense a fait cas d’une « bande armée, liée aux narcotrafiquants».

Comment qu’est-ce que la Mauritanie à avoir dans cette guerre fratricide ?

De retour d’un de ses nombreux périples à Tripoli, Ibrahim Ag Bahanga a été accueilli à Nouakchott par un proche de collaborateur du Général Mohamed Ould El Hadi et répondant au nom d’Ahmed Nakidi. C’est par la suite que la Mauritanie fournira carburant, munitions et véhicules aux combattants de l’Alliance du 23 Mai.

Et Ag Bahanga venait là pour la énième fois de violer un pacte dûment signé avec les autorités maliennes. Dans un communiqué rendu public, l’Alliance du 23 Mai tentait de justifier ainsi cette attaque injustifiable: «En dépit des déclarations d’Ahmani Toumani Touré, on assiste depuis septembre à un rejet du dialogue par les autorités maliennes. Aucun effort n’est fait pour revenir à la table des négociations, au contraire, des milliers de militaires occupent le nord du Mali...».

Tordant de rire ! Dans les faits, l’attaque de Nampala a systématiquement rendu caducs, et le calendrier qui prévoyait le retour des rebelles dans les rangs de l’armée malienne et la fin des hostilités. Il s’agissait juste d’une manière de saborder les efforts en vue d’un retour au calme. A qui profite le crime alors ?

On reprend les mêmes et…

Rien de surprenant cependant: un des personnages de la rébellion touareg a été toujours présent aux côtés du Général Ould El Hadi ce, depuis les années 90. Il s’agit de Megdi Boukhadda et qui a justement servi d’intermédiaire entre les combattants Touaregs et le puissant chef de la sureté dans les années 90. Megdi Boukhadda n’a pas signé les accords relatifs au pacte national en 1992. La mauvaise nouvelle aujourd’hui, c’est que cet allié inconditionnel du Général Mauritanien Ould El Hadi et désormais marié à une mauritanienne, a été récemment aperçu à Bassikounou à la frontière malienne en question.

Le très tristement célèbre Général Mauritanien semble bien avoir aujourd’hui réuni les conditions des années 90 ou presque, dans le but de récidiver. Cette fois-ci, c’est la lutte contre le terrorisme qui s’avère l’alibi suprême. Un couteau à double tranchant…

Indiquons que le Général « Hitlérien », pardon, mauritanien a été le directeur du Bureau d’Etudes et de Documentation (BED- contre espionnage). Il est accusé de crimes et tortures, accusations qui ayant valu des plaintes auprès d’un tribunal français, en juin 2002 et de l’émission en septembre 2008, d’un mandat international par un magistrat de Clermont Ferrand. Mais le personnage reste sous la protection de loi d’armistice de 1993.

B.S. Diarra



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Info source :
Aurore via Maliweb

Solidarité avec la Mauritanie



Les membres de l'association ont animé la soirée avec des défilés, des chants et danses traditionnels

Notre-Dame-de-Bondeville. La nouvelle association « Jeunesse de Sagné » organise sa première animation. L'association « Jeunesse de Sagné », créée en novembre dernier a organisé samedi une première animation autour d'une soirée à thème.

Sagné est un village de Mauritanie de la région de Gorgol, département de Maghama. Kadiatou Soumaré, présidente de l'association vit à Notre-Dame-De-Bondeville depuis une vingtaine d'années et ses racines sont à Sagné.

Elle a décidé avec des amis de créer une association dont le siège social est à Notre-Dame-De-Bondeville pour venir en aide aux enfants du village en leur achetant du matériel pédagogique. Par le biais d'animations, elle collecte des fonds qu'elle envoie en Mauritanie pour l'achat de cahiers, crayons, mobiliers…

Samedi, un défilé de vêtements sur fond de chants et danses traditionnels a précédé un repas traditionnel fait de poulet et salades, l'occasion d'un moment de voyage pour les uns et de souvenirs pour les autres convives.

Le bureau est composé de Kadiatou Soumaré, présidente, Diyé Ba, vice-présidente, Aichetou Sy, secrétaire, Dyé Banor, secrétaire-adjointe, Hawa Hamidou, trésorier, Oumar Diallo, trésorier-adjoint.

Les membres du bureau font partie de différentes villes de France et des actions seront menées dans ces différentes villes pour mobiliser un maximum de monde ; 400 familles de Sagné vivent en France.
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Info source :
Paris-Normandie (France)

Au Brakna : promotion des comités de gestion de l’éducation.



Le lycée de Boghé va abriter du 7 au 10 avril 2010, un grand séminaire sur la promotion des comités de Gestion de l’éducation, une centaine de femmes et d’hommes venant des 25 sites (écoles) du Brakna.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Gouvernement Mauritanien et L ‘UNICEF. Il est supervisé par le DREN du Brakna Mr Sid Mohamed Ould Hademne et son conseiller pédagogique Mr l’ inspecteur Mohamed Ould Nada.

Les objectifs de cette rencontre de quatre jours sont : d’amener ces participants à connaître et apprendre l’approche communautaire, comment gérer leurs écoles, relever le défit, veiller à la scolarisation des filles et leur maintien dans des écoles, trouver des solutions, surveiller de prés ou veiller entre le partenariat Mahadra et école, ces séminaristes vont se regrouper et faire des réunions mensuels pour arrêter des plans d’action.

Doter de ces participants des fonds qui vont servir d’activités génératrices de revenus (AGR), pour leur permettre de faire leur besoin, en travaillant eux-mêmes à fournir des serrures, portes, et tables.

Durant cette formation, ils apprendront aussi des notions sur la santé, l’hygiène, le travail de groupe tout en formant des groupes scolaires, ces derniers veilleront à ce que l’école soit toujours propre,saine et verte.

Au retour dans leur site, les séminaristes devront créer des 3 commissions ou bureaux, un bureau pour l’environnement, un deuxième pour la santé et le 3ème pour l’hygiène afin de s’assurer du bon déroulement de leurs sites respectifs.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique Au Brakna.


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Info source :
Mohamedou Abou Diop

jeudi 8 avril 2010

Brakna / Séno Boussobé : 13 personnes tuées par le renversement d’une pirogue ! Alassane Gaye le piroguier



Un drame s’est produit ce mardi vers 16 heures à Séno Boussobé dans la commune de Aéré Mbar (mouqata’a de Bababé) où 13 personnes ont trouvé la mort après que leur pirogue ait chaviré au milieu du fleuve. Elles se rendaient à Gourel Padé sur l’autre rive où, comme à l’accoutumée, elles devaient collecter du bois mort, combustible local indispensable en milieu rural.

Aussitôt informés du drame, des centaines d’habitants de Séno et environs (dont notamment des pêcheurs) ont accouru sur les berges du fleuve situé à 800 m environ de là pour tenter de sauver les naufragés ou à défaut de repêcher leurs corps. Dans la foulée, 13 corps sans vie ont été dégagés des eaux dont un garçon. Trois sœurs figurent sur cette liste macabre. On dénombre deux rescapées qui sont saines et sauves auxquelles s’ajoute le conducteur de la pirogue.

Les victimes :

1. Binta Souleymane Guèye, 29 ans, mariée et mère de 2 enfants,
2. Aïssata Souleymane Guèye, 26 ans, mariée et mère d’un enfant,
3. Haby Guèye, 20 ans, mariée et mère d’un enfant,

4. Aïssata Souleymane Moussa Guèye, 18 ans
5. Ramata Adama Guèye, 26 ans, mariée
6. Fatimata Mamoudou Dieng, 19 ans, mariée
7. Aminata Bassirou Mbaye, 23 ans, célibataire
8. Aminata Moussa Ball, 22 ans, élève, célibataire
9. Aïssata Mamadou Diallo, 20 ans, élève, célibataire
10. Dépha Abou Thiam, 21 ans, mariée
11. Aïssata Samba Ndoye, 18 ans, élève, célibataire
12. Aïssata Ciré Ball dite Athia Niang, 19 ans, célibataire
13. Djiby Abderrahmane Sy, 7 ans

Les rescapés :

1. Alassane Dembaye Gaye, le piroguier
2. Oumou Guèye
3. Diallélo

Interrogé sur les circonstances de l’accident, le piroguier Alassane Gaye (33 ans), de nationalité sénégalaise, visiblement très ému, confie : « Vers 16 heures, pendant que j’étais entrain de pêcher sur l’autre rive du fleuve, j’ai été interpellé par un groupe de jeunes gens qui voulaient traverser. J’ai d’abord décliné parce qu’étant très occupé mais devant leur insistance, j’ai accepté de les embarquer.

Arrivé au milieu de l’eau, un léger vent fit vaciller la pirogue provoquant une panique chez les passagères. C’est l’agitation de ces dernières qui a déséquilibré l’embarcation qui a chaviré. Je ne pouvais rien faire pour éviter le pire. On doit croire au destin ! ».

Après quelques minutes de silence comme pour se recueillir sur les mémoires des disparus, Alassane poursuit : « C’est alors que j’ai nagé pour tenter de sauver les naufragés. J’ai réussi à extraire deux filles saines et sauves. C’est après que des pêcheurs de Séno et des villages voisins de Saré Sukké, Samana, Cas-Cas et Aéré Mbar sont venus à ma rescousse ».

Le retard des secours a largement contribué à alourdir le bilan. Les recherches se sont poursuivies jusqu’aux environs de 20 heures 30 réduisant ainsi les chances de trouver des survivants. C’est ainsi que sur les 16 personnes qui étaient à bord, seules trois ont survécu.

Quant aux autorités administratives et sécuritaires départementales (Hakem de Bababé, maire de Aéré Mbar, Commissaire de police et commandant de brigade de gendarmerie de Bababé) et régionales (Wali du Brakna, Procureur de la République, commandant de la compagnie de gendarmerie, directeur régional de la sûreté, commandant de la 7e Région militaire), elles se sont aussitôt rendues sur les lieux pour constater les dégâts et exprimer leur compassion aux familles éplorées. Selon les villageois, ils y sont restés jusqu’aux environs de minuit.

Quant aux corps, ils ont été inhumés vers 5 heures 30 ce mercredi au cimetière de Séno Boussobé après une prière rituelle commune. Partout dans ce paisible village de la vallée, une atmosphère de deuil et de désolation régnait. Des centaines de personnes venues de toutes les localités de la contrée ont accouru pour compatir avec les familles des victimes.

Au même moment, le commandant de la brigade de gendarmerie de Bababé, accompagné de trois de ses éléments, procédait aux interrogatoires des principaux protagonistes de l’accident. Tour à tour, le piroguier, les rescapés et les familles des victimes ont défilé devant lui pour apporter des témoignages pouvant éclairer cette affaire. Selon des sources proches de l’enquête, les familles ont déclaré ne pas porter plaine contre le piroguier préférant s’en remettre à Allah.

Cet accident qui n’est pas le 1er du genre, relance une nouvelle fois, le débat sur la sécurité du trafic fluvial car en effet, les riverains continuent d’emprunter les pirogues traditionnelles à rame dont la plupart sont vétustes sans tenir compte de leurs capacités d’accueil. La navigation fluviale est restée en marge de l’évolution technologique dans la plupart des villages riverains. Les pirogues motorisées se comptent au bout du doigt et les gilets de sauvetage sont quasi inconnus dans un milieu où la fatalité continue d’être une règle d’or.

Les pouvoirs publics doivent veiller sur la sécurité de ce trafic non négligeable en imposant aux usagers le respect d’un code de conduite sous peine de s’exposer à des sanctions. De même, les riverains doivent respecter les points de passage définis par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Pour le cas du département de Bababé, le débarcadère de Aéré Mbar en fait office.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
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Info source :
Dia Abdoulaye

Urgent : Brouille entre le Wali du Tiris-Zemmour et l’APE

Le wali du Tiris-Zemmour autorise la construction de Boutiques par un commerçant de la place dans les murs d’une école publique en un moment où la politique de l’Etat s’oriente vers l’organisation du domaine foncier. Une décision qui contredit totalement des directives du Ministère de tutelle et provoque la colère des populations de la région et du Maire de Zouerate.

Mais « dans une région très éloignée de la capitale les décisions peuvent peut être changé de nature à cause des difficultés liées aux moyens de communication, réseaux téléphonique, « rang-rang » et autres » ironise un membre du bureau des parents d’élève.

Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette décision sème le doute sur la volonté du nouveau Wali qui avait multiplié les visites dans différents services de l’Etat et avait donné la garanti de son engagement à faire respecter l’Etat.

Il est important de rappeler que la construction de ces mêmes boutiques avait été bloquée par l’ancien Wali, puis détruit par le Hakem sur décision de Ministère de l’intérieur et la décentralisation après une plainte déposée par l’Association des parents d’Elèves( APE).

Une décision qui avait été fort appréciée par les Zouératois qui y voyaient un exemple qui allait décourager ceux qui s’acharnent contre les espaces publics.




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Urgent : Brouille entre le Wali du Tiris-Zemmour et l’APE

Le wali du Tiris-Zemmour autorise la construction de Boutiques par un commerçant de la place dans les murs d’une école publique en un moment où la politique de l’Etat s’oriente vers l’organisation du domaine foncier. Une décision qui contredit totalement des directives du Ministère de tutelle et provoque la colère des populations de la région et du Maire de Zouerate.

Mais « dans une région très éloignée de la capitale les décisions peuvent peut être changé de nature à cause des difficultés liées aux moyens de communication, réseaux téléphonique, « rang-rang » et autres » ironise un membre du bureau des parents d’élève.

Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette décision sème le doute sur la volonté du nouveau Wali qui avait multiplié les visites dans différents services de l’Etat et avait donné la garanti de son engagement à faire respecter l’Etat.

Il est important de rappeler que la construction de ces mêmes boutiques avait été bloquée par l’ancien Wali, puis détruit par le Hakem sur décision de Ministère de l’intérieur et la décentralisation après une plainte déposée par l’Association des parents d’Elèves( APE).

Une décision qui avait été fort appréciée par les Zouératois qui y voyaient un exemple qui allait décourager ceux qui s’acharnent contre les espaces publics.


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Info source :
Mohamed Brahim

Budget communal: Formation des élus et société civile




Du 29 février au 5 mars 2010, un séminaire, organisé par le Projet d’Appui à la SOciété Civile et à la bonne gouvernance (http://www.blogger.com/img/blank.gifPASOC), s’est tenu, dans la salle de conférence de l’Hôtel de ville de Kaedi, au bénéfice des acteurs de la société civile et des conseillers des communes de la wilaya. La formation cherchait à éclairer les arcanes du budget communal, pour en faciliter la lecture et l’élaboration technique. Les participants, qui ignoraient tout de cet outil important de gestion communale, ont exprimé un intérêt manifeste pour se l’approprier, dans ses plus subtils contours, à travers des exercices qui leur ont permis d’apprécier les éléments constitutifs du budget. De fait, c’est au regard de la décentralisation, sur laquelle repose toute la réalité de l’autogestion, que le consultant Mohamed Ould Khliva a fait apparaître, selon une démarche participative, combien le budget communal, essentiel dans la vie de la commune, doit être la préoccupation des populations qui peuvent s’assurer de son adoption et de son exécution. Les conseillers se sont réjouis d’avoir reçu des connaissances qui leur faisaient défaut, dans l’exercice de leur mandat électif, précisant que l’atelier venait d’autant plus à point que la méconnaissance des chapitres et articles, alourdie par l’alignement des chiffres, les poussait à adopter, mécaniquement, le budget.
Les acteurs de la société civile ont, de leur côté, salué l’occasion qui leur a été donnée de bien saisir leur rôle de contrôle et de suivi des activités de la commune, à travers les différentes planches du budget, afin de jouer, au mieux, leur partition de contre-pouvoirs.

le Calame

mercredi 7 avril 2010

Le wali du Tiris Zemmour insiste sur la nécessité d'appliquer la loi dans la résolution des différends fonciers

Le wali du Tiris Zemmour, le colonel Ahmedou Bamba Ould Baya a effectué, mercredi, une visite d'information aux écoles 4 et 12 à Zoueirate dont les cours sont occupées partiellement par des populations.

Le wali a précisé, au cours de la visite qu'il a effectuée au niveau de certaines parcelles de terrains faisant l'objet de différends, que l'occupation des sites réservés aux infrastructures publiques est illégale et inacceptable, soulignant que l'État œuvre, de manière permanente, pour organiser la propriété foncière. Il a, dans ce cadre, affirmé que les autorités régionales s'emploieront à résoudre tous les différends liés à cette question, conformément aux lois en vigueur dans le pays et à donner à chacun son droit.

Le wali était accompagné au cours de ces visites par le hakem de la moughataa de Zoueirate et les chefs des services concernés.

Visite du Ministre des transports à Nouadhibou : Peur à l’aéroport




Le ministre des transports accompagné d’une importante délégation de son département en visite dans la capitale économique Nouadhibou ce matin a vécu un mauvais quart d’heure à l’aéroport de cette ville.

En effet après l’atterrissage, la délégation devait attendre de trouver le moyen de quitter l’avion pour toucher le sol. Les services devaient mettre des pieds et des mains pour chercher la potion magique. Les minutes passent et rien. Finalement on trouve l’acrobatie pour permettre au ministre de quitter l’avion. C’était 15 minutes après l’atterrissage.

Cette situation était prévisible car les questions liées au transport aérien et en particulier à l’assistance au sol sont aussi importantes que celles de la navigation aérienne.

Notons pour l’occasion que Mauritania Airways avait demandé d’avoir le Handling depuis 2008, il y a déjà 2 ans mais ses demandes sont restées lettres mortes. Heureusement que l’avion ne transportait pas le président de la République pour une visite surprise à Nouadhibou, mais rien n’est encore gagné si l’on sait que ce dernier s’apprête à se rendre dans la capitale économique bientôt.


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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Accident mortel sur la route de Nouadhibou : 3 morts




La route de Nouadhibou a encore fait des victimes, dans cette matinée du lundi 05 avril 2010. 3 personnes de nationalité guinéenne ont perdu la vie dans un accident de voiture, survenu à plusieurs kilomètres de la capitale, Nouakchott.

Selon la source, la voiture en partance pour Nouadhibou est rentrée en collision avec une autre voiture, tuant sur le coup, trois de ses passagers. Les victimes, dont les noms n’ont pas été dévoilés, ont été acheminées ce matin, à la morgue du CHN de Nouakchott.

La route de Nouadhibou continue d’enregistrer des accidents macabres causés, par des automobilistes, mais aussi par l’état du relief. Pourtant, le gouvernement mauritanien avait créé une unité spéciale chargée du contrôle de la sécurité routière dénommée « Groupement général de la sécurité des routes », pour faire face au développement rapide du nombre des accidents et des cas mortels.

Mais cette unité de la police routière, semble aujourd’hui impuissante face aux nombreux accidents enregistrés tous les jours sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou et surtout sur la route de l’espoir. Ce dernier axe long de 1000 km reliant Nouakchott à Néma continue d’affoler les statistiques et de faire trembler les automobilistes.

En effet, les accidents sont beaucoup plus fréquents, sur la route de l’espoir, du fait, du nombre remarquable d’ânes errants. Ces derniers se déplacent toujours en groupe causant ainsi du tort aux automobilistes, et provoquant par l’occasion de nombreux accidents de la route. Les ânes ne sont pas les seuls responsables des accidents sur cet axe. A l’origine, on peut accuser les dromadaires, l'imprudence des conducteurs, le mauvais état des routes et des véhicules, l’absence de grille protectrice.

Rappelons que les accidents de la route enregistrés en Mauritanie dans l’année 2009 ont fait plus de 221 morts et 3094 blessés, d’après un rapport publié par la plus grande compagnie d'assurance du pays. Ce rapport se fonde sur les statistiques fournies par la gendarmerie nationale et la police chargée de la sécurité routière.

Les accidents de la route tuent 1,3 million de personnes dans le monde chaque année, et en blessent 40 fois plus. Plus de 90 % des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ne comptent que 48 % des véhicules immatriculés dans le monde.


Le record du monde est détenu par la Russie avec 12 accidents pour 10 000 voitures et 35 000 morts par an. Il est aussi prévu que d'ici 2030, ceux-ci provoqueraient 2,4 millions de décès par an, en faisant la cinquième cause de décès dans le monde.

Dialtabé

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott