samedi 10 avril 2010

Zouerate - Les parents d’élèves de l’école 4 se mobilisent pour bloquer la construction... ... des boutiques dans les murs leur école.





Tôt ce matin, les parents d’élèves de l’école 4 se sont mobilisés pour bloquer la construction des boutiques dans les murs leur école. Une école qui avait été construite en 1982 par les habitants du quartier. La première pierre a été posée par l’ex président Mohamed Khouna Ould Heidalla .

Une réfection qui avait été faite par l’ancien Maire Mohamed Bouya Ould M’heimed , après la destruction des murs par une inondation, avait réduit l’espace de l’école pour des raisons budgétaires selon certains témoins de l’époque ; mais les fondations du vieux mur ainsi la vielle porte de l’école sont restées là pour rappeler les limites de l’espace réservé à l’école.

Cette école fait l’objet aujourd’hui d’une réfection totale par la Marie de Zouerate en collaboration avec la KSW (Allemagne). Les parents d’élèves ont soumis l’idée qui faut profiter de l’opportunité pour ramener les murs de l’école à leurs limites réelles.

Le commerçant qui est arrivé sur les lieux a aussitôt demandé aux habitants du quartier de quitter les lieux en leur disant qu’il avait son permis signé par les autorités alors que l’école n’a aucun papier qui atteste même qu’il devait y avoir une école ici dit il. Une discussion c’est alors engagée avec une vielle dame accompagnée de son petit fils. Elle affirma qu’elle avait participé à la construction de cette école pour le bien de la communauté et qu’elle ne laissera jamais l’intérêt d’une personne l’emporter sur l’intérêt général.

L'homme d'affaire qui était accompagné de trois maçons a passé plusieurs minutes au téléphone, avant de revenir pour persuader les parents d’élèves de quitter les lieux avant l’arrivée des autorités. Le commissaire de police arrive quelque minutes après et engages un dialogue avec les manifestants.

Il arrive à les convaincre, après les avoir écouté, de se disperser pour revenir dimanche prochain de même qu’il demande aux maçons qui étaient sur le chantier de repartir. Les habitants qui ont pu arrêter le chantier avant de se disperser, promettent de revenir pour en finir avec l’homme d’affaire que veut leur grignoté une partie de leur espace éducatif qui constitue l’avenir de la Nation.


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Info source :
Mohamed Brahim

Après les dernières inondations: La BAD au secours de Rosso




On se rappelle que les 27, 28 et 29 août 2009, des pluies diluviennes, en quantités exceptionnelles par rapport à la moyenne pluviométrique annuelle (près de 200 mm en 24h) de la zone, se sont abattues sur la ville de Rosso, provoquant des inondations dans les quartiers périphériques de Sattara (le plus peuplé de la ville) et Tounguène, et, hélas, des pertes en vies humaines...

Des dégâts matériels considérables, plus de 1500 habitats à ce point détériorés que les populations de Sattara ont dû être déplacées, dans un camp de fortune, au PK7 de Rosso, des hectares et des hectares de cultures et de pistes rurales anéanties, isolant des zones entières de production.

Après plus d’un mois d’études et de conciliabules, le gouvernement soumettait, le 20 octobre de la même année, une requête pour une assistance d’urgence, en vue de la prise en charge des dépenses liées aux conséquences des inondations et de soulager, ainsi, les nombreuses familles en détresse.

Ayant reçu cette requête par l’intermédiaire de sa mission de revue de portefeuille de la Mauritanie, qui avait pu constater les dégâts, sur le terrain, du 13 au 20 octobre 2009, la Banque Africaine de Développement (BAD) décida d’apporter une aide humanitaire d’urgence afin de répondre aux besoins immédiats des victimes et de prendre en charge certaines dépenses liées à la réparation des dommages causés par les intempéries.

Il s’agissait, essentiellement, d’assister le gouvernement mauritanien, dans ses efforts de fourniture de nourriture et de matériel de secours, d’aider les coopératives agricoles affectées à reprendre leurs activités économiques et de remettre en état de fonctionnement certaines infrastructures économiques et sociales fondamentales, de manière à rétablir, rapidement, la normalité dans la vie des populations sinistrées. Cette aide de la BAD est, désormais, acquise.

Elle s’élève à plus de 250.000.000 d’UM, soit 1 million de dollars américains, sous forme de dons à prélever sur le fonds spécial de secours (FSS). Elle est le fruit de la signature d’accord entre la BAD et le gouvernement mauritanien, le vendredi 12 février 2010 à Tunis. Dans ledit protocole, la BAD propose la répartition suivante, pour un montant total de 262.000.079 UM:

- Fourniture des produits alimentaires : 87.286.079 UM
- Approvisionnement en matériel et équipement de secours : 67.000.000 UM
- Viabilisation du site d’accueil : 4.880.000 UM
- Aménagement et réaménagement de périmètres maraîchers : 100.214.000 UM
- Audit : 2.620.000 UM

Et, conformément aux directives de la BAD en matière d’aide d’urgence, l’exécution de cette opération doit être confiée à une institution spécialisée opérant sur le terrain ou à un organisme gouvernemental compétent. C’est à ce titre que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) assurera la gestion financière, le suivi et la coordination des activités financées sur les ressources du don, ainsi que le contrôle et la surveillance de l’exécution des travaux de réhabilitation.

Le CSA est, ainsi, doté d’une réelle autonomie de gestion. Souhaitons que celle-ci soit saine et que le don parvienne, largement, aux bénéficiaires.

JIDDOU HAMOUD/ ROSSO
hjiddou@yahoo.fr



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Info source :
Jiddou Hamoud

vendredi 9 avril 2010

Axe Bamako- Nouakchott : Un bataillon militaire mauritanien déployé à la frontière malienne

Des centaines d’éléments équipés d’armes lourdes à bord d’une quarantaine véhicules de combat des forces armées mauritaniennes ont pris position à la frontière malienne depuis l’incident consécutif à la libération de l’otage français Pierre...

Des mouvements de troupes qui rappellent, en tout état de cause, l’insurrection touareg des années 90 à partir de cette même ville frontalière, Bassikounou ayant jadis servi de base arrière aux assaillants avec la bénédiction du même personnage atypique des années indiquées : le Général mauritanien, Mohamed Ould El Hadi.

De source militaire malienne, c’est tout un bataillon mauritanien qui a été mobilisé à la frontière entre les deux pays. C’est dans la commune mauritanienne de Bassikounou sur la ligne frontalière que l’armée mauritanienne a pris position. La zone est le passage obligé des transporteurs de deux pays, mais aussi, des trafiquants de tous gens et dans les deux sens.

Si l’on ne déplore pas d’incursion proprement dite, pour l’instant, ces hommes stationnés à la frontière, interceptent cependant tous les convois maliens, des commerçants en l’occurrence, en direction de la Mauritanie. Certains font l’objet de pires tracasseries, voire d’interpellations abusives car, assimilés à de présumés terroristes.

La libération d’un présumé terroriste d’origine mauritanienne et appartenant à la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique par Bamako a été le prétexte tout trouvé par Nouakchott lequel a immédiatement rappelé son ambassadeur pour consultation. Mais les représailles ne semblent pas s’arrêter là, eu égard, en tout cas, à ces mouvements de troupes à la frontière, à Bassikounou, une ville pleine de souvenirs.

Des accointances avérées avec les mouvements rebelles touaregs

C’est ici, à Bassikounou, ville frontalière avec le Mali et servant, au moment des faits, de camp de réfugiés, qu’à été préparé et lancé le soulèvement Touareg des années 90... Le leader du Front Populaire de Libération de l’Azawad (FPLA), Rhissa Ag Sid’Ahmed travaillait alors étroitement avec les autorités mauritaniennes au moment des faits.

Il s’agit en l’occurrence du Directeur général de la Sûreté Nationale (la DGSN, l’équivalent de la S.E malienne) de la Mauritanie, le Colonel Mohamed Ould El Hadi, aujourd’hui général de brigade et redevenu directeur de la sûreté nationale à la faveur du coup d’Etat qui a amené le général putschiste Ould Abdel Aziz au pouvoir. Il est en outre considéré comme l’un des tombeurs de Mohamed Khouna Ould Haidalla par Maouiya, ould Taya en 1984 et ayant joué l’un des premiers rôles dans le coup d’Etat du 6 août 2008 dans son pays. Un bien triste personnage. Ceci explique cela.

Cet homme, visiblement abonné aux coups fourrés (il est accusé comme principal instigateur de la purge ethnique opérée par l’armée mauritanienne en 1990-1991) a occupé le poste de chef de Bataillon de Commandement et des Services. Il s’agissait d’une unité spéciale et autonome au sein de l´état-major des armées de la Mauritanie et à laquelle les sales boulots étaient confiés.

Redevenu directeur de la sûreté nationale, il a renoué avec ses anciennes pratiques surtout à l’encontre de ses voisins. Il est nommément cité pour avoir organisé, soutenu et planifié l’attaque du 20 décembre 2008 de la garnison de Nampala au Mali par les combattants l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement dirigés par un certain Ag Bahanga.

A la suite de cette opération, l’armée malienne a fait état de 9 morts et 12 blessés dans ses rangs et de 11 tués chez les rebelles. L’Alliance a fait état de 20 soldats tués et des armes enlevés. Parlant des assaillants, le ministère de la Défense a fait cas d’une « bande armée, liée aux narcotrafiquants».

Comment qu’est-ce que la Mauritanie à avoir dans cette guerre fratricide ?

De retour d’un de ses nombreux périples à Tripoli, Ibrahim Ag Bahanga a été accueilli à Nouakchott par un proche de collaborateur du Général Mohamed Ould El Hadi et répondant au nom d’Ahmed Nakidi. C’est par la suite que la Mauritanie fournira carburant, munitions et véhicules aux combattants de l’Alliance du 23 Mai.

Et Ag Bahanga venait là pour la énième fois de violer un pacte dûment signé avec les autorités maliennes. Dans un communiqué rendu public, l’Alliance du 23 Mai tentait de justifier ainsi cette attaque injustifiable: «En dépit des déclarations d’Ahmani Toumani Touré, on assiste depuis septembre à un rejet du dialogue par les autorités maliennes. Aucun effort n’est fait pour revenir à la table des négociations, au contraire, des milliers de militaires occupent le nord du Mali...».

Tordant de rire ! Dans les faits, l’attaque de Nampala a systématiquement rendu caducs, et le calendrier qui prévoyait le retour des rebelles dans les rangs de l’armée malienne et la fin des hostilités. Il s’agissait juste d’une manière de saborder les efforts en vue d’un retour au calme. A qui profite le crime alors ?

On reprend les mêmes et…

Rien de surprenant cependant: un des personnages de la rébellion touareg a été toujours présent aux côtés du Général Ould El Hadi ce, depuis les années 90. Il s’agit de Megdi Boukhadda et qui a justement servi d’intermédiaire entre les combattants Touaregs et le puissant chef de la sureté dans les années 90. Megdi Boukhadda n’a pas signé les accords relatifs au pacte national en 1992. La mauvaise nouvelle aujourd’hui, c’est que cet allié inconditionnel du Général Mauritanien Ould El Hadi et désormais marié à une mauritanienne, a été récemment aperçu à Bassikounou à la frontière malienne en question.

Le très tristement célèbre Général Mauritanien semble bien avoir aujourd’hui réuni les conditions des années 90 ou presque, dans le but de récidiver. Cette fois-ci, c’est la lutte contre le terrorisme qui s’avère l’alibi suprême. Un couteau à double tranchant…

Indiquons que le Général « Hitlérien », pardon, mauritanien a été le directeur du Bureau d’Etudes et de Documentation (BED- contre espionnage). Il est accusé de crimes et tortures, accusations qui ayant valu des plaintes auprès d’un tribunal français, en juin 2002 et de l’émission en septembre 2008, d’un mandat international par un magistrat de Clermont Ferrand. Mais le personnage reste sous la protection de loi d’armistice de 1993.

B.S. Diarra



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Info source :
Aurore via Maliweb

Solidarité avec la Mauritanie



Les membres de l'association ont animé la soirée avec des défilés, des chants et danses traditionnels

Notre-Dame-de-Bondeville. La nouvelle association « Jeunesse de Sagné » organise sa première animation. L'association « Jeunesse de Sagné », créée en novembre dernier a organisé samedi une première animation autour d'une soirée à thème.

Sagné est un village de Mauritanie de la région de Gorgol, département de Maghama. Kadiatou Soumaré, présidente de l'association vit à Notre-Dame-De-Bondeville depuis une vingtaine d'années et ses racines sont à Sagné.

Elle a décidé avec des amis de créer une association dont le siège social est à Notre-Dame-De-Bondeville pour venir en aide aux enfants du village en leur achetant du matériel pédagogique. Par le biais d'animations, elle collecte des fonds qu'elle envoie en Mauritanie pour l'achat de cahiers, crayons, mobiliers…

Samedi, un défilé de vêtements sur fond de chants et danses traditionnels a précédé un repas traditionnel fait de poulet et salades, l'occasion d'un moment de voyage pour les uns et de souvenirs pour les autres convives.

Le bureau est composé de Kadiatou Soumaré, présidente, Diyé Ba, vice-présidente, Aichetou Sy, secrétaire, Dyé Banor, secrétaire-adjointe, Hawa Hamidou, trésorier, Oumar Diallo, trésorier-adjoint.

Les membres du bureau font partie de différentes villes de France et des actions seront menées dans ces différentes villes pour mobiliser un maximum de monde ; 400 familles de Sagné vivent en France.
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Info source :
Paris-Normandie (France)

Au Brakna : promotion des comités de gestion de l’éducation.



Le lycée de Boghé va abriter du 7 au 10 avril 2010, un grand séminaire sur la promotion des comités de Gestion de l’éducation, une centaine de femmes et d’hommes venant des 25 sites (écoles) du Brakna.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Gouvernement Mauritanien et L ‘UNICEF. Il est supervisé par le DREN du Brakna Mr Sid Mohamed Ould Hademne et son conseiller pédagogique Mr l’ inspecteur Mohamed Ould Nada.

Les objectifs de cette rencontre de quatre jours sont : d’amener ces participants à connaître et apprendre l’approche communautaire, comment gérer leurs écoles, relever le défit, veiller à la scolarisation des filles et leur maintien dans des écoles, trouver des solutions, surveiller de prés ou veiller entre le partenariat Mahadra et école, ces séminaristes vont se regrouper et faire des réunions mensuels pour arrêter des plans d’action.

Doter de ces participants des fonds qui vont servir d’activités génératrices de revenus (AGR), pour leur permettre de faire leur besoin, en travaillant eux-mêmes à fournir des serrures, portes, et tables.

Durant cette formation, ils apprendront aussi des notions sur la santé, l’hygiène, le travail de groupe tout en formant des groupes scolaires, ces derniers veilleront à ce que l’école soit toujours propre,saine et verte.

Au retour dans leur site, les séminaristes devront créer des 3 commissions ou bureaux, un bureau pour l’environnement, un deuxième pour la santé et le 3ème pour l’hygiène afin de s’assurer du bon déroulement de leurs sites respectifs.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique Au Brakna.


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Info source :
Mohamedou Abou Diop

jeudi 8 avril 2010

Brakna / Séno Boussobé : 13 personnes tuées par le renversement d’une pirogue ! Alassane Gaye le piroguier



Un drame s’est produit ce mardi vers 16 heures à Séno Boussobé dans la commune de Aéré Mbar (mouqata’a de Bababé) où 13 personnes ont trouvé la mort après que leur pirogue ait chaviré au milieu du fleuve. Elles se rendaient à Gourel Padé sur l’autre rive où, comme à l’accoutumée, elles devaient collecter du bois mort, combustible local indispensable en milieu rural.

Aussitôt informés du drame, des centaines d’habitants de Séno et environs (dont notamment des pêcheurs) ont accouru sur les berges du fleuve situé à 800 m environ de là pour tenter de sauver les naufragés ou à défaut de repêcher leurs corps. Dans la foulée, 13 corps sans vie ont été dégagés des eaux dont un garçon. Trois sœurs figurent sur cette liste macabre. On dénombre deux rescapées qui sont saines et sauves auxquelles s’ajoute le conducteur de la pirogue.

Les victimes :

1. Binta Souleymane Guèye, 29 ans, mariée et mère de 2 enfants,
2. Aïssata Souleymane Guèye, 26 ans, mariée et mère d’un enfant,
3. Haby Guèye, 20 ans, mariée et mère d’un enfant,

4. Aïssata Souleymane Moussa Guèye, 18 ans
5. Ramata Adama Guèye, 26 ans, mariée
6. Fatimata Mamoudou Dieng, 19 ans, mariée
7. Aminata Bassirou Mbaye, 23 ans, célibataire
8. Aminata Moussa Ball, 22 ans, élève, célibataire
9. Aïssata Mamadou Diallo, 20 ans, élève, célibataire
10. Dépha Abou Thiam, 21 ans, mariée
11. Aïssata Samba Ndoye, 18 ans, élève, célibataire
12. Aïssata Ciré Ball dite Athia Niang, 19 ans, célibataire
13. Djiby Abderrahmane Sy, 7 ans

Les rescapés :

1. Alassane Dembaye Gaye, le piroguier
2. Oumou Guèye
3. Diallélo

Interrogé sur les circonstances de l’accident, le piroguier Alassane Gaye (33 ans), de nationalité sénégalaise, visiblement très ému, confie : « Vers 16 heures, pendant que j’étais entrain de pêcher sur l’autre rive du fleuve, j’ai été interpellé par un groupe de jeunes gens qui voulaient traverser. J’ai d’abord décliné parce qu’étant très occupé mais devant leur insistance, j’ai accepté de les embarquer.

Arrivé au milieu de l’eau, un léger vent fit vaciller la pirogue provoquant une panique chez les passagères. C’est l’agitation de ces dernières qui a déséquilibré l’embarcation qui a chaviré. Je ne pouvais rien faire pour éviter le pire. On doit croire au destin ! ».

Après quelques minutes de silence comme pour se recueillir sur les mémoires des disparus, Alassane poursuit : « C’est alors que j’ai nagé pour tenter de sauver les naufragés. J’ai réussi à extraire deux filles saines et sauves. C’est après que des pêcheurs de Séno et des villages voisins de Saré Sukké, Samana, Cas-Cas et Aéré Mbar sont venus à ma rescousse ».

Le retard des secours a largement contribué à alourdir le bilan. Les recherches se sont poursuivies jusqu’aux environs de 20 heures 30 réduisant ainsi les chances de trouver des survivants. C’est ainsi que sur les 16 personnes qui étaient à bord, seules trois ont survécu.

Quant aux autorités administratives et sécuritaires départementales (Hakem de Bababé, maire de Aéré Mbar, Commissaire de police et commandant de brigade de gendarmerie de Bababé) et régionales (Wali du Brakna, Procureur de la République, commandant de la compagnie de gendarmerie, directeur régional de la sûreté, commandant de la 7e Région militaire), elles se sont aussitôt rendues sur les lieux pour constater les dégâts et exprimer leur compassion aux familles éplorées. Selon les villageois, ils y sont restés jusqu’aux environs de minuit.

Quant aux corps, ils ont été inhumés vers 5 heures 30 ce mercredi au cimetière de Séno Boussobé après une prière rituelle commune. Partout dans ce paisible village de la vallée, une atmosphère de deuil et de désolation régnait. Des centaines de personnes venues de toutes les localités de la contrée ont accouru pour compatir avec les familles des victimes.

Au même moment, le commandant de la brigade de gendarmerie de Bababé, accompagné de trois de ses éléments, procédait aux interrogatoires des principaux protagonistes de l’accident. Tour à tour, le piroguier, les rescapés et les familles des victimes ont défilé devant lui pour apporter des témoignages pouvant éclairer cette affaire. Selon des sources proches de l’enquête, les familles ont déclaré ne pas porter plaine contre le piroguier préférant s’en remettre à Allah.

Cet accident qui n’est pas le 1er du genre, relance une nouvelle fois, le débat sur la sécurité du trafic fluvial car en effet, les riverains continuent d’emprunter les pirogues traditionnelles à rame dont la plupart sont vétustes sans tenir compte de leurs capacités d’accueil. La navigation fluviale est restée en marge de l’évolution technologique dans la plupart des villages riverains. Les pirogues motorisées se comptent au bout du doigt et les gilets de sauvetage sont quasi inconnus dans un milieu où la fatalité continue d’être une règle d’or.

Les pouvoirs publics doivent veiller sur la sécurité de ce trafic non négligeable en imposant aux usagers le respect d’un code de conduite sous peine de s’exposer à des sanctions. De même, les riverains doivent respecter les points de passage définis par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Pour le cas du département de Bababé, le débarcadère de Aéré Mbar en fait office.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
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Info source :
Dia Abdoulaye

Urgent : Brouille entre le Wali du Tiris-Zemmour et l’APE

Le wali du Tiris-Zemmour autorise la construction de Boutiques par un commerçant de la place dans les murs d’une école publique en un moment où la politique de l’Etat s’oriente vers l’organisation du domaine foncier. Une décision qui contredit totalement des directives du Ministère de tutelle et provoque la colère des populations de la région et du Maire de Zouerate.

Mais « dans une région très éloignée de la capitale les décisions peuvent peut être changé de nature à cause des difficultés liées aux moyens de communication, réseaux téléphonique, « rang-rang » et autres » ironise un membre du bureau des parents d’élève.

Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette décision sème le doute sur la volonté du nouveau Wali qui avait multiplié les visites dans différents services de l’Etat et avait donné la garanti de son engagement à faire respecter l’Etat.

Il est important de rappeler que la construction de ces mêmes boutiques avait été bloquée par l’ancien Wali, puis détruit par le Hakem sur décision de Ministère de l’intérieur et la décentralisation après une plainte déposée par l’Association des parents d’Elèves( APE).

Une décision qui avait été fort appréciée par les Zouératois qui y voyaient un exemple qui allait décourager ceux qui s’acharnent contre les espaces publics.




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Urgent : Brouille entre le Wali du Tiris-Zemmour et l’APE

Le wali du Tiris-Zemmour autorise la construction de Boutiques par un commerçant de la place dans les murs d’une école publique en un moment où la politique de l’Etat s’oriente vers l’organisation du domaine foncier. Une décision qui contredit totalement des directives du Ministère de tutelle et provoque la colère des populations de la région et du Maire de Zouerate.

Mais « dans une région très éloignée de la capitale les décisions peuvent peut être changé de nature à cause des difficultés liées aux moyens de communication, réseaux téléphonique, « rang-rang » et autres » ironise un membre du bureau des parents d’élève.

Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette décision sème le doute sur la volonté du nouveau Wali qui avait multiplié les visites dans différents services de l’Etat et avait donné la garanti de son engagement à faire respecter l’Etat.

Il est important de rappeler que la construction de ces mêmes boutiques avait été bloquée par l’ancien Wali, puis détruit par le Hakem sur décision de Ministère de l’intérieur et la décentralisation après une plainte déposée par l’Association des parents d’Elèves( APE).

Une décision qui avait été fort appréciée par les Zouératois qui y voyaient un exemple qui allait décourager ceux qui s’acharnent contre les espaces publics.


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Info source :
Mohamed Brahim

Budget communal: Formation des élus et société civile




Du 29 février au 5 mars 2010, un séminaire, organisé par le Projet d’Appui à la SOciété Civile et à la bonne gouvernance (http://www.blogger.com/img/blank.gifPASOC), s’est tenu, dans la salle de conférence de l’Hôtel de ville de Kaedi, au bénéfice des acteurs de la société civile et des conseillers des communes de la wilaya. La formation cherchait à éclairer les arcanes du budget communal, pour en faciliter la lecture et l’élaboration technique. Les participants, qui ignoraient tout de cet outil important de gestion communale, ont exprimé un intérêt manifeste pour se l’approprier, dans ses plus subtils contours, à travers des exercices qui leur ont permis d’apprécier les éléments constitutifs du budget. De fait, c’est au regard de la décentralisation, sur laquelle repose toute la réalité de l’autogestion, que le consultant Mohamed Ould Khliva a fait apparaître, selon une démarche participative, combien le budget communal, essentiel dans la vie de la commune, doit être la préoccupation des populations qui peuvent s’assurer de son adoption et de son exécution. Les conseillers se sont réjouis d’avoir reçu des connaissances qui leur faisaient défaut, dans l’exercice de leur mandat électif, précisant que l’atelier venait d’autant plus à point que la méconnaissance des chapitres et articles, alourdie par l’alignement des chiffres, les poussait à adopter, mécaniquement, le budget.
Les acteurs de la société civile ont, de leur côté, salué l’occasion qui leur a été donnée de bien saisir leur rôle de contrôle et de suivi des activités de la commune, à travers les différentes planches du budget, afin de jouer, au mieux, leur partition de contre-pouvoirs.

le Calame

mercredi 7 avril 2010

Le wali du Tiris Zemmour insiste sur la nécessité d'appliquer la loi dans la résolution des différends fonciers

Le wali du Tiris Zemmour, le colonel Ahmedou Bamba Ould Baya a effectué, mercredi, une visite d'information aux écoles 4 et 12 à Zoueirate dont les cours sont occupées partiellement par des populations.

Le wali a précisé, au cours de la visite qu'il a effectuée au niveau de certaines parcelles de terrains faisant l'objet de différends, que l'occupation des sites réservés aux infrastructures publiques est illégale et inacceptable, soulignant que l'État œuvre, de manière permanente, pour organiser la propriété foncière. Il a, dans ce cadre, affirmé que les autorités régionales s'emploieront à résoudre tous les différends liés à cette question, conformément aux lois en vigueur dans le pays et à donner à chacun son droit.

Le wali était accompagné au cours de ces visites par le hakem de la moughataa de Zoueirate et les chefs des services concernés.

Visite du Ministre des transports à Nouadhibou : Peur à l’aéroport




Le ministre des transports accompagné d’une importante délégation de son département en visite dans la capitale économique Nouadhibou ce matin a vécu un mauvais quart d’heure à l’aéroport de cette ville.

En effet après l’atterrissage, la délégation devait attendre de trouver le moyen de quitter l’avion pour toucher le sol. Les services devaient mettre des pieds et des mains pour chercher la potion magique. Les minutes passent et rien. Finalement on trouve l’acrobatie pour permettre au ministre de quitter l’avion. C’était 15 minutes après l’atterrissage.

Cette situation était prévisible car les questions liées au transport aérien et en particulier à l’assistance au sol sont aussi importantes que celles de la navigation aérienne.

Notons pour l’occasion que Mauritania Airways avait demandé d’avoir le Handling depuis 2008, il y a déjà 2 ans mais ses demandes sont restées lettres mortes. Heureusement que l’avion ne transportait pas le président de la République pour une visite surprise à Nouadhibou, mais rien n’est encore gagné si l’on sait que ce dernier s’apprête à se rendre dans la capitale économique bientôt.


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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Accident mortel sur la route de Nouadhibou : 3 morts




La route de Nouadhibou a encore fait des victimes, dans cette matinée du lundi 05 avril 2010. 3 personnes de nationalité guinéenne ont perdu la vie dans un accident de voiture, survenu à plusieurs kilomètres de la capitale, Nouakchott.

Selon la source, la voiture en partance pour Nouadhibou est rentrée en collision avec une autre voiture, tuant sur le coup, trois de ses passagers. Les victimes, dont les noms n’ont pas été dévoilés, ont été acheminées ce matin, à la morgue du CHN de Nouakchott.

La route de Nouadhibou continue d’enregistrer des accidents macabres causés, par des automobilistes, mais aussi par l’état du relief. Pourtant, le gouvernement mauritanien avait créé une unité spéciale chargée du contrôle de la sécurité routière dénommée « Groupement général de la sécurité des routes », pour faire face au développement rapide du nombre des accidents et des cas mortels.

Mais cette unité de la police routière, semble aujourd’hui impuissante face aux nombreux accidents enregistrés tous les jours sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou et surtout sur la route de l’espoir. Ce dernier axe long de 1000 km reliant Nouakchott à Néma continue d’affoler les statistiques et de faire trembler les automobilistes.

En effet, les accidents sont beaucoup plus fréquents, sur la route de l’espoir, du fait, du nombre remarquable d’ânes errants. Ces derniers se déplacent toujours en groupe causant ainsi du tort aux automobilistes, et provoquant par l’occasion de nombreux accidents de la route. Les ânes ne sont pas les seuls responsables des accidents sur cet axe. A l’origine, on peut accuser les dromadaires, l'imprudence des conducteurs, le mauvais état des routes et des véhicules, l’absence de grille protectrice.

Rappelons que les accidents de la route enregistrés en Mauritanie dans l’année 2009 ont fait plus de 221 morts et 3094 blessés, d’après un rapport publié par la plus grande compagnie d'assurance du pays. Ce rapport se fonde sur les statistiques fournies par la gendarmerie nationale et la police chargée de la sécurité routière.

Les accidents de la route tuent 1,3 million de personnes dans le monde chaque année, et en blessent 40 fois plus. Plus de 90 % des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ne comptent que 48 % des véhicules immatriculés dans le monde.


Le record du monde est détenu par la Russie avec 12 accidents pour 10 000 voitures et 35 000 morts par an. Il est aussi prévu que d'ici 2030, ceux-ci provoqueraient 2,4 millions de décès par an, en faisant la cinquième cause de décès dans le monde.

Dialtabé

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

mardi 6 avril 2010

Nouadhibou : des nominations contestées au Centre Mamadou Touré





Quelques professeurs du Lycée de formation technique et professionnelle – Centre Mamadou Touré- se disent surpris des dernières nominations intervenues dans leur établissement.

En effet, la direction de l'enseignement technique a procédé fin février à la titularisation de trois professeurs comme chefs de service pour remplacer trois autres de leurs collègues démis suite à un mouvement de grève intervenu en Novembre dernier. Ces trois professeurs, accusés à tort ou à raison, d’avoir initié ce mouvement, avaient été relevés de leurs fonctions. Mais, depuis, leurs postes n'étaient pas pourvus. Ces trois postes désormais pourvus sont :

- Chef de service des ateliers
- Chef de service des études et stages
- Chef de service des relations, de la formation et de l'emploi.

Ces nominations ont suscité compréhension et indignation dans les rangs des professeurs. Il y a ceux qui pensent que ces nominations n’ont pas été faites suivant les 'règles de l'art'. Pour les tenants de cette thèse, elles (les nominations) se seraient faites sans respecter les profils. ‘Elles ne tiennent pas compte de la compétence ni de l’ancienneté’.

Pour ce groupe, le poste de chef de service des études aurait dû revenir à Tounkara Ibrahima, professeur de froid industriel, un des plus expérimentés du LFTP. Ce professeur cumule plusieurs stages en France et au Canada. Ses partisans évoquent des ‘carrières bloquées’, ‘aucune perspective d’évolution’. Sans ‘rien avoir contre la promotion de leurs collègues’, ils fustigent leur direction centrale. Selon eux, en général, les ingénieurs sont écartés dans les désignations de chefs des ervice.Ce sont surtout des BTS qui reçoivent ces postes, disent –ils.

D’un autre côté, on retrouve ceux qui trouvent que ces trois nominations sont bien ‘logiques’ et répondent aux critères de l’enseignement technique. Pour ceux là les trois profs nommés sont capables de bien assumer ces fonctions. Il s’agit de :

Gueladio, professeur de mécanique, 12 ans expérience – ‘excellent prof’ – selon son directeur.
Ould Amah, professeur de mécanique cumule 15 ans expérience.
Med Ould Elmane, prof charpenterie maritime a 12 ans d’expérience.

Tous les trois ont déjà occupé le poste de chef d’atelier et furent coordinateurs de leurs matières respectives. Ce qui montre qu’‘ils sont compétents’, confirme le directeur du centre Mamadou Touré.

Le DG du LFTP que nous avons interrogé à ce sujet , a précisé que pour chacun des trois postes, le ministère avait demandé de proposer trois noms. ‘Le ministère a choisi en toute transparence ces trois profs.’

Suivant quels critères ? , rétorquent les mécontents.
Qu’en pense le SYNAPET, syndicat de l’enseignement technique ?
Chacun des deux ca camps pense qu’il est de son coté.

Athié Youssouf

CP.Nouadhibou

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Info source :
La Tribune (Mauritanie)

Commune de Bababé /Catastrophe fluviale




Pas moins de 15 personnes se sont noyées mardi après-midi dans le fleuve Sénégal non loin de Badabé.

Les témoins oculaires ont indiqué que le bateau a coulé au large de la ville de "Séno Boussobé». Seuls quatre corps ont été repêchés. Les recherches se poursuivent pour retrouver les autres naufragés avec de moins en moins d’espoir de les retrouver vivants.

lundi 5 avril 2010

L'UPR publie la liste de ses coordinateurs régionaux.



L’UPR, parti au pouvoir, a publié les listes des responsables du parti chargés de la supervision des opérations de sensibilisation et d’implantation des structures du parti sur toute l’étendue du territoire. Douze coordinateurs régionaux et trois pour Nouakchott coiffent ces opérations qui impliquent des centaines de cadres du parti et qui débuteront cette semaine. Il s’agit de :

Hodh Charghi : Mohamed Ould Cheikh, homme d’affaires
Hodh Gharbi : Camara Ali Guéladio, député de Seilibaby
Assaba : Mohamed Ould Abdi, ancien ministre

Gorgol : Tijani Ould Boilil, ancien représentant de l’Asecna
Brakna : Ali Ould Alada, directeur de l’ENS
Trarza : Moulaye Ely Ould Daf, DGA des Douanes

Adrar : Moctar Ould Dahi, Secrétaire Général du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme

Dakhlet Nouadhibou : Bouya Ahmed Ould Chrif, député de Tichitt
Tagant : Diallo Daouda

Guidimagha : Nagi Mohamed Limam, Conseiller du ministre de la Culture
Inchiri : Sellama Mint Lemrabott, ancienne ministre
Tiris Zemmour : Sidi Mohamed Ould Maham, député d’Atar et président de la Haute Cour de Justice

Nouakchott (zone 1) : Bâ Abdoulaye Mamadou, ancien ministre
Nouakchott (zone 2) : Mohamed Yahya Ould Kharchi, député de Nouakchott
Nouakchott (zone 3) : Fatimetou Mint Yaye, enseignante.




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Info source :
Canalrim (Mauritanie)

Le RFD à l’assaut des “Stéphanois”: Au menu, “Aziz” et sa gestion du pouvoir.




Une délégation du RFD, conduite par son vice-président, le député Mohammed Mahmoud Ould Lemmatt, a pris part du 2 au 3 avril 2010, à Nouadhibou, à un séminaire politique organisé par sa fédération au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Il était question d’expliquer aux militants et aux sympathisants du parti dans la capitale économique l’«échec du pouvoir sur le plan politique économique, social et diplomatique».

A cette concertation du RFD, avaient pris part les représentants régionaux, non seulement de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), mais aussi du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-Tawassoul).

Une forte délégation.

Une délégation du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), conduite par son vice-président, le député Mohamed Mahmoud Ould Emmat, et comprenant Diabira Fousseynou, membre du Comité Permanent, Yedaly Ould Cheikh, Président de la Commission chargée de la Communication, Abderrahmane ould Mini, Président du Groupe parlementaire du Parti à l’Assemblée Nationale,

Cheikhani Ould Mohamedou Salem, représentant des Maires RFD et El Id Ould Mohameden, Vice- président de la Commission Nationale des Jeunes, s’est rendue, jeudi dernier, dans notre capitale économique, pour prendre part, le vendredi et le samedi passés, à une série de conférences débats organisées par sa fédération au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Ouvrant cette série de conférences débats, le député Ould Emmat ne passera pas par quatre chemins pour jeter le discrédit sur le “président des pauvres” dont il qualifiera la méthode de gestion gouvernementale de “dramatique” pour l’avenir du pays. Faisant le point de la situation actuelle, il rappellera la “nécessité” de la poursuite du “dialogue inclusif politique” prévu par l’Accord Cadre de Dakar (ACD).

Par ailleurs, il soulignera pour lever toute équivoque : “L’opposition démocratique, du moins le RFD ne participera jamais à un gouvernement dirigé par Mohamed Ould Abdel Aziz et ses partisans”. Une réplique certainement aux propos de la ministre des Affaires étrangères qui n’a cessé de marteler lors du meeting populaire de la Coordination des Partis de la Majorité (CPM) en mars dernier qu’“il n’y aura pas de partage du pouvoir”.

La main tendue pour le dialogue.

Mieux, selon le directeur de la communication du RFD, Mohamed Vall Ould Handeya, “l’opposition démocratique ne demande que le respect strict de l’Accord de Dakar, tel qu’il est inscrit dans son texte intégral. Cet Accord ne met pas fin à la poursuite du dialogue national sur les autres points qui peuvent renforcer la réconciliation nationale et la démocratie.

Dans le prolongement de l’élection présidentielle, le dialogue national inclusif devra être poursuivi et intensifié entre toutes les forces politiques mauritaniens en vue notamment …du renforcement des assises et de la pratique de la démocratie pluraliste ; de la promotion de la bonne gouvernance politique et économique ; de la possibilité d’arrangement politiques de partenariat dans l’exercice du pouvoir, et des perspectives de tenue d’élections législatives anticipées ; de toutes les questions susceptibles de renforcer l’unité nationale, la réconciliation, la stabilité, la moralisation de la vie publique nationale et le développement socio-économique du pays… C’est tout ce que l’opposition démocratique demande au pouvoir de mettre en place, rien d’autre”.

D’ailleurs, la délégation du RFD, partie à Dakhlet Nouadhibou ne manquera de faire cette mise au point à ses militants et sympathisants “stéphanois”. La délégation saisira l’occasion pour expliquer la doctrine actuelle du pouvoir caractérisée, selon elle, par une “fuite en avant” par rapport aux questions importantes du pays, surtout l’absence de dialogue entre les acteurs politiques mauritaniens et éviter de se “regardent en chiens de faïence”.

Aussi, les membres de la délégation à Dakhlet Nouadhibou rappelleront-ils que “le chef de l’institution de l’opposition démocratique devrait rencontrer le président de la République au mois une fois au cours de trois, mais hélas, toutes ces règles ont été chamboulées par la gestion unilatérale de Mohamed Ould Abdel Aziz. Plus de communication entre le président et le chef de file de l’institution de l’opposition démocratique”.

“Le Parlement ne doit pas être une caisse de résonance du pouvoir”.

Les membres de ladite délégation ne passeront pas sous silence le rôle du Parlement dans un Etat de droit. Ainsi, ils mettront un accent particulier sur le rejet de “la loi sur le terrorisme” par les parlementaires de la COD. Le président du groupe parlementaire du RFD à l’Assemblée nationale, le député Abderrahmane Ould Mini dira: “Le Parlement ne doit pas être une caisse de résonance du pouvoir dans un Etat de droit. Nous avons jugé nécessaire de nous opposer à la loi sur le terrorisme car c’est une loi qui violait la liberté individuelle de nos compatriotes”.

Pour sa part, le chef de la section du RFD de Dakhlet Nouadhibou, Cheikh Ould Bacar dénoncera «la crise sans précédent de l’emploi dans la capitale économique, la flambée des prix des denrées de première nécessité, le pillage systématique des ressources halieutiques par des flottes étrangères, l’immigration clandestine et le crime organisé».

“Où sont passés les 19 millions de l’Union Européenne"?


Des sources proches de la direction de la communication du RFD ont laissé entendre que “la délégation de l’Union Européenne aurait demandé aux autorités mauritaniennes ce qu’elles en ont fait de leurs 19 millions d’Euros octroyés à la Mauritanie”, souhaitant qu’elles “apportent” une réponse claire et précise.

“Nous tenons à léguer à nos enfants une Mauritanie unie et solidaire”
.

Se prononçant les discours du Premier ministre et la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports qui ont fait jaser plus d’un Mauritaniens, le directeur de la communication du RFD, Ould Handeya laissera entendre: ‘’La langue arabe est la langue officielle du pays. Par conséquent, nous tenons à l’unité nationale et nous tenons également à léguer à nos enfants une Mauritanie unie et solitaire pour les siècles et les millénaires à venir.

Au niveau du RFD, nous ne comprenons rien aux envolées lyriques du Premier ministre et la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Ce sont des cadres en manque d’inspiration, de programmes politiques et de projets sociétés. Nous ne cautionnerons jamais les actions de ce gouvernement”.

Camara Mamady



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Info source :
Nouakchott Info

Kung Fu à l’honneur 10 eme Anniversaire : les Dragons D’Or à Boghé.




Le terrain de basket ball du Lycée de Boghé a abrité ce 3 Avril 2010, la grande cérémonie des activités commémorant le dixième anniversaire de l’association culturelle et sportive du Kung Fu de Boghé « Dragon D’Or ».

Plusieurs personnes se ont déplacées pour la circonstance, on note la présence des Kung Fun des clubs de Nouakchott, de Keadi et un autre club de Karaté de Nouakchott. Ils étaient une trentaines de jeunes filles et garçons des clubs différents à manifester leur savoir faire et talent devant des milliers d’amateurs de l’art martial.

Maître Cheikh Oumar Dem de l’association Dragon d’or de Boghé a adresser une allocution et dit « c’est pour moi un grand plaisir de m’adresser à vous à l’occasion de ce grand rendez-vous du sport. Au nom de notre association et à mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue et vous témoigne de notre profonde reconnaissance, en effet votre présence parmi nous en dépit de vos occupations, témoigne de votre attachement infaillible et indéfectible à l’essor du sport en général et au KUNG Fu en particulier.

Nous retenons par la même occasion notre attachement à cette discipline comme instrument de rapprochement et non de division entre les peuples et les cultures. C’est dans cet esprit que nous réaffirmons solennellement notre refus de toute utilisation du sport à des fins politiques. Il ne serait en être autrement car les disciplines sportives par essence, sont censées regrouper des individus d’horizons divers de races, d’ethnies de cultures et d’opinions différentes mais unis autour d’un idéal, celui de la fraternité.

Par ailleurs, la promotion du Kung Fu exige La mise en place d’infrastructures suffisantes. Certes, des efforts ont été faits mais il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine. A Boghé, nous invitons et demandons que tous les jeunes filles et garçons adhérent d’où la nécessité d’étendre les aires de jeu, car il est aujourd’hui admis qu’il n’y’à pas de place uniquement réservée à cette discipline et du matériels nécessaire nous manque.

Je ne serais terminer cette allocution sans remercier au fond du cœur Messieurs : Baba Hawa, Adama guisset, Abdallah dia, Mariéta Abdallah dia, Mohamed Daouda Barro dit Ibra Barro, Ibrahima Aliou pour leur rôle, qu’ils ont joué dans la promotion du Kung Fu et sans oublier le premier Mauritanien qui a amené le Kung Fu en Mauritanie Maître Aboubakrine Bâ et Maître Harouna Bâ qui a mis en place le DOJO à Boghé avec Cheikh Oumar Dem.

La Mauritanie a besoin des gens capables de rehausser le Kung Fu, en fin nous formulons le Souhait que la compétition se déroule dans un climat de fraternité et d’amitié loin des passions et des rancoeurs, je vous remercie. ».

Après ce discours d’ouverture des cérémonies, les clubs présents se sont livrés au défilé et démonstration de leur savoir faire, sous les applaudissements de la jeunesse Boghéenne unie dans sa diversité culturelle, on note la présence remarquable des filles et femmes et surtout les professeurs du lycée et collège

La fête a duré pendant quatre heures d’horloge dans une ambiance riche en cadence, rythme et son. « Les spectateurs venus sont satisfaits » nous confie un des notables de la ville de Boghé invité à cette occasion.

La délégation de Keadi est repartie sur le champ sous les remerciements, des cris de joie des enfants curieux de la ville qui ne connaissent l’art martial que sur les films à la télévision. Et Ndiaye élève Dragon d’or de NKTT de dire haut et fort : « ah si tu savais, nous sommes content, aujourd’hui. »

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.


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Info source :
Mohamedou Abou Diop

Démarrage à Nouadhibou d'une session de mise à niveau de 500 marins




Les travaux d'une session de mise à niveau de 500 marins mauritaniens ont démarré dimanche soir à l'école nationale d'enseignement maritime et de pêche à Nouadhibou.

Cette formation, qui durera 3 mois, vise à qualifier et améliorer les compétences des marins, d'officiers de bords, et d'officiers mécaniciens opérant à bord des bateaux de pêche industrielle.
Elle s'inscrit dans le cadre des efforts entrepris par le ministère des pêches et de l'économie maritime visant à qualifier la main d'œuvre nationale dans le domaine des pêches.
Supervisant le démarrage de la session, le secrétaire général du ministère des pêches et de l'économie maritime, M. Sidi Mohamed Ould Sidi a précisé qu'elle 'inscrit dans le cadre de la mise en application du programme politique du Président de la République visant à valoriser la main d'œuvre nationale et à organiser et renforcer le rendement de tous les secteurs vitaux de l'économie nationale.
Pour sa part, le directeur de l'école nationale d'enseignement maritime et des pêches, M. Ibrahim Ould Mahfoudh a indiqué que toutes les mesures ont été prises afin que la formation se déroule dans les meilleures conditions.
La cérémonie s'est déroulée en présence du wali mouçaid de Dakhlet Nouadhibou chargé des affaires administratives, M. Touré Moussa.
AMI

Caravane UPR pour le Tagant : Une simple opération tape-à-l’œil



Deux cent « acteurs politiques» au bord d’une cinquantaine de véhicules ont séjourné au Tagant (Tidjikja, Moudjéria, Ghoudiya) le week end passé, pour, dit-on, aider à la bonne préparation de la campagne d’adhésion de l’UPR qui se déroulera du 10 avril au 10 mai 2010.
Mais bizarrement, sur le terrain on n’a noté aucune présence effective des éléments de ce groupe qui, d’ailleurs, n’ont rendu public aucun programme d’action concerté.
C’est pourquoi, certaines mauvaises langues n’ont pas hésité à assimiler cette caravane à une arnaque, à ciel ouvert, commanditée par des seconds couteaux dont l’objectif inavoué est de brouiller les cartes à une semaine du lancement de la campagne d’adhésion.
Une vieille habitude qui a connu ses lettres de noblesse sous le règne de Ould Taya pendant lequel des arnaqueurs patentés usés de toutes sortes d’astuces pour se rendre populaires.
C’est, vraisemblablement, ce même jeu qui est remis au goût du jour par les « cadres » UPR à travers des initiatives et des regroupements fantaisistes qui risquent de compromettre la réussite de leur campagne d’adhésion au Tagant en l’influençant négativement.
D’ailleurs, la géopolitique de cette région tout comme ses hommes et ses femmes d’influence sont connus de tous.
Dans son écrasante majorité l’entité Idawaly est opposée à Ould Abdel Aziz et par ricochet à son parti. Ses véritables leaders politiques, qu’ils soient de Tidjikja ou de Ghoudya, sont tous affiliés à l’opposition et rien au monde ne leur fera changer de trajectoire. Contrairement à leurs rivaux politiques, ils drainent des masses importantes de sympathisants d’une fidélité avérée.
L’UPR ne pourrait donc compter que sur une infime partie des Idawaly de Ghoudiya (malgré leur tintamarre) et ceux de Moudjéria.
Ce parti bénéficiera toutefois d’un vaste mouvement d’adhésion de l’entité Kuntas toutes fractions confondues, des Ideyboussatt de la Commune de Lahsera, d’une bonne partie des chorvas, des Macinas et des Rayanes de la Moughattta de Tichit et de la communauté Ehel Soueid Ahmed de Soudoud et certains de leurs alliés Torkoses.
A Tidjikja, le parti de Ould Abdel Aziz doit faire face à une opposition (Adil, UFP, APP) bien installée avec des militants convaincus et des structures de base intacts qu’il suffit juste de réactiver pour les rendre opérationnelles. Dans cette ville, l’assise politique des rares cadres idawaly se reconnaissant de l’UPR est aléatoire parce que circonstancielle. Leur arrogance et les promesses non tenues ont fini par écorner leur image et entamer sérieusement leur crédibilité.
L’UPR fait donc face à un vrai chalenge au Tagant et ce n’est pas avec des caravanes tape-à-l’œil que ce parti parviendra à relever le défi.

Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Ould Abdel Aziz bientôt à Nouadhibou




Selon des sources généralement bien informées, le Président de la République se rendra à la mi-avril à Nouadhibou. Dans la capitale économique du pays, Ould Abdel Aziz procédera, entre autres, à la pose de la première pierre du nouveau port minéralier.

Il s’agit d’un ouvrage ambitieux qui permettra d’accueillir des navires de 50 000 à 250 000 TPL. Il vise à améliorer la compétitivité de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) dans un secteur où la concurrence mondiale fait rage.

Cette visite est très attendue par les populations de Dakhlet-Nouadhibou sévèrement touchées par la léthargie du secteur des pêches et par la dégradation de leur pouvoir d'achat.

rim24


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Info source :
Rim24

dimanche 4 avril 2010

Les habitants de Djiguénni (Hodh El Gharbi) se plaignent d’une pénurie d’eau




Dans un contact téléphonique avec l’ANI, des habitants de la Moughataâ de Djiguénni(Hodh El Gharbi), ont indiqué que cette ville « souffre d’une pénurie d’eau sans précédent », notamment dans les quartiers de Sava, Seif et Elkara.


En outre, ces habitants ont demandé une intervention urgente des services concernés pour mettre fin à cette crise d’eau, qui, selon des sources proches de la SNDE résulte d’une panne technique.