vendredi 2 avril 2010

Séminaire politique du RFD à Nouadhibou



Dans un communiqué dont copie est parvenue à l’ANI, la Direction de la Communication du RFD affirme qu’une délégation du Parti «s’est rendue à Nouadhibou en vue de prendre part à un séminaire politique organisé par la Fédération du RFD au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, les 2 et 3 avril 2010 sur la situation actuelle du pays».

Et le communiqué de préciser que cette délégation est composée de MM Mohamed Mahmoud Ould Emmat, Vice Président du Parti, chef de la délégation, Diabira Fousseynou, membre du Comité Permanent, Yedaly Ould Cheikh, Président de la Commission chargée de la Communication, Abderrahmane ould Mini, Président du Groupe parlementaire du Parti à l’Assemblée Nationale, Cheikhani Ould Mohamedou Salem, représentant des Maires RFD et El Id Ould Mohameden, Vice- président de la Commission Nationale des Jeunes.
ANI

Journée nationale de la réconciliation : Les kaédiens se remémorent




Il y a tout juste un an jour pour jour, la capitale du Gorgol abritait une cérémonie officielle présidée par le président de la république, alors général tombeur de Sidi O. Cheikh Abdallahi, destinée à jeter les bases de la réconciliation nationale.

Sur le tarmac de l’aéroport de Kaédi, l’Imam de la grande mosquée de la Tidjani Lalla Diagana avait dirigé l’office ou une prière aux morts à laquelle avaient pris part des membres du gouvernement du HCE, des élus, des Ulémas, des ambassadeurs, des reptésentants de la société civile nationale et internationale ainsi que de nombreuses personnes dont des rescapés de 89-91, des veuves et des orphelins.
Le premier anniversaire de cet évènement historique a été commémoré jeudi 25 mars dernier à Kaédi par l’organisation d’une marche de l’hôtel de ville à la wilaya et à laquelle ont participé les Imams de mosquées, les responsables locaux du collectif des victimes de la répression (COVIRE) et autres victimes des évènements de 89-91.
La cérémonie a débuté par la lecture de la Fatiha, suivie d’une allocution prononcée au nom des Imams par Youssouf Tidjani Diagana dans laquelle il s’est félicité de la volonté politique affichée du président de la république visant la réconciliation des cœurs et des esprits après les douloureux évènements qui ont entaché l’unité nationale et la concorde.
Quand au responsable local du Covire, M. Cheikh Samba Thiélé, il a indiqué que la prière aux morts organisée à Kaédi marque une reconnaissance officielle des exactions dont ont été victimes une frange importante de citoyens mauritaniens et que le choix de Kaédi pour abriter la cérémonie constitue un témoignage de l’intérêt qu’il accorde au Gorgol en général et à la ville de Kaédi en particulier. Il a aussi rendu un vibrant hommage au président de la république qu’il qualifie d’homme du changement constructif et des pauvres et dont le patriotisme n’est plus à démontrer au regard des nombreuses réalisations accomplies au bénéfice des citoyens depuis son accession au pouvoir avant de rappeler qu’à la suite de la prière aux morts du 25 mars 2009, les veuves et les ayants droits ont bénéficié d’une indemnité et de terrains à usage d’habitation. Il a toutefois rappelé que le reste des victimes des forces armées et de sécurité, fonctionnaires radiés sont toujours dans l’attente du règlement consensuel de leur situation.
Le maire de Kaédi Sow Moussa Demba dit Thiombé a, dans un communiqué remis à la presse, adressé ses vifs remerciement au président de la république M. Mohamed O. Abdel Aziz pour le choix du chef lieu de sa commune pour abriter la cérémonie de démarrage de la reconstruction de l’unité nationale suite à la répression qui s’est abattue sur la communauté négro-mauritanienne pendant plus de deux décennies sous le règne d’Ould Taya. Désormais le nom de M. O Abdel Aziz sera à jamais lié à la réconciliation nationale. Il a lancé un appel à toutes les filles et à tous les fils du pays pour soutenir et accompagner le président de la république dans son ambition et sa volonté manifeste de bâtir notre nation loin de toute haine, de surenchère et d’esprit revanchard. Le maire de Kaédi a demandé l’institutionnalisation de cette journée comme journée nationale de la réconciliation comme l’avait aussi suggéré les populations de Kaédi lors de la marche de soutien à Mohamed O. Abdel Aziz le 23 janvier dernier. Il a également indiqué que la prière du 25 mars 2009, qu’il qualifie d’acte hautement patriotique du président de la république, a posé les premiers jalons d’une Mauritanie nouvelle réconciliée, fière de sa multiculturalité, soucieuse de la paix et de la concorde nationale.
En réponse aux allocutions des organisateurs de la marche, M. Mohamed O. Madani wali du Gorgol a remercié les populations pour leur attachement à l’unité nationale avant d’indiquer que ce qui s’est passé durant cette période sombre de l’histoire de la Mauritanie était le fait des dirigeants du pays à cette époque et qu’il n y a aucun problème entre les composantes du pays. O. Madani a rappelé toutes les actions entreprises en faveur des rapatriés du Sénégal en vue de leur réinsertion dans la vie active après tant d’années d’exil forcé. S’appuyant sur des versets du saint Coran et de la Sunna du prophète Mohamed (psl), il a demandé le pardon aux victimes des atrocités comme le recommandait O. Abdel Aziz il y a un an dans son discours « Allah yaafnaama yaafiima saka aadè ».
La cérémonie a pris fin par une prière faite en mémoire des victimes par l’Imam de la grande mosquée de Kaédi Tidjani Lalla Diagana.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

Tidjikja / World Vision célèbre la journée de l’enfant



World vision a organisé à Tidjikja, ce mardi 30 mars 2010, une fête dédiée aux enfants parrainés et, à travers eux, aux enfants de la ville. Cette journée consacrée à la protection des enfants et au respect de leurs droits fondamentaux, a été rehaussée par la présence des autorités administratives régionales, les responsables sécuritaires et le responsable de l’ADP de Tidjikja et son staff. Quatre sites ont été retenus (Ecole 4, Ecole 1, Ecole 5 et Medina) pour abriter les festivités de cette journée placée sous le sceau de « l’enfant d’aujourd’hui, l’homme de demain ». Une idée qui d’ailleurs est revenue largement lors de l’échange des discours.
La cérémonie officielle du lancement des activités de la journée a eu lieu à l’école Médina et elle a été présidée par le Wali du Tagant Monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall. Dans son discours, ce dernier a apprécié, à sa juste valeur, la précieuse intervention de la World Vision dans la région ; intervention qui, devait-il préciser, cible plusieurs domaines. Le wali a également mis l’accent sur l’intérêt qu’il faut accorder aux enfants qui seront les hommes de demain. Il a surtout insisté sur le respect scrupuleux de leurs droits et la création d’un cadre adéquat pour leur plein épanouissement.
Pour sa part, le responsable de l’ADP de la World Vision de Tidjikja Monsieur Chighaly Ould Mohamd Saleck, après le mot de remerciement adressé aux autorités administratives pour l’intérêt qu’elles portent à son organisme et les efforts qu’elles déploient pour l’aider à mener à bien sa mission, a mis l’accent sur la protection des enfants et le respect rigoureux de leurs droits (santé, éducation, protection, alimentation, habitat, épanouissement…). Il a, dans ce cadre, reconnu les efforts fourni par notre pays pour le respect de ces droits avec la ratification de la Convention internationale des droits de l’Enfant signée et ratifiée par 191 pays dont la Mauritanie, mais également à travers la création d’un parlement composé uniquement d’enfants dont le rôle et de plaider leur cause.
Après le discours du responsable de l’ADP de Tidjikja, les autorités ont pris congés de leurs hôtes pour laisser libre court à l’animation festive et la bombance.
Notons que la célébration de la journée de l’Enfant à Tidjikja est à sa quatrième édition et qu’elle est suivie de la fête de l’Enfant Africain que l’ADP de Tidjikja célèbre, généralement, en zone rurale, mais toujours, avec le même intérêt et le même faste
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Boghé : atelier de prévention et la getion de conflits




L’hôtel Pélican de Boghé a abrité du 30 au 31 mars 2010, un atelier de prévention et la gestion des conflits. C’était en présence du Wali mouçaid du Brakna, le Hakem de la Moughataa de Boghé Mr Mohamed Ould M’khaitir, le député de Boghé Sy Samba, le maire de la commune de Boghé Bâ Adama Moussa,

L’initiative émane du commissariat aux droits de L’homme à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, du Programme de Prévention des conflits et renforcement de la gestion sociale, et en collaboration étroite avec le PNUD, UNICEF, HCR, UNFPA, et ANAIR.

Un séminaire au profit de l’administration territoriale, des élus, ou conseillers municipaux, des Imams, de la société civile (ONG, Associations). Ils étaient une trentaine de séminaristes à traiter les thèmes suivants : les principales sources des conflits (Les sources de conflits en Mauritanie.), la Typologie des conflits, les institutions et résolutions des conflits, la prévention et gestion pratique des conflits, les institutions et mécanismes officiels de résolutions des conflits.

Ces thèmes ont été développés par des experts à la matière : Mr Mustapha Ould Eleya directeur administratif et financier de L’ANAIR, Isselmou Abdelkader ancien ministre et consultant international, Ahmed Ould M’Bareck colonel à la retraite, universitaire. Les objectifs de cet atelier, le premier du genre est :

Le renforcement des capacités des acteurs dans le domaine de la prévention et la gestion des conflits, renforcer la cohésion sociale par la promotion de l’unité nationale et la citoyenneté. Le maire de Boghé Mr Bâ Adama Moussa a prononcé une allocution et dit

« Nous voilà réunis une seconde fois consécutive dans la ville de Boghé, entre acteurs de la société civile, élus locaux, autorités étatiques et experts du système des Nations Unies pour réfléchir ensemble sur les voies et moyens de prévenir les conflits entre les différentes composantes de notre société et partant, nos citoyens de façon générale.

Cette initiative louable d’organiser un tel conclave au sujet d’un thème aussi brûlant que celui de la « Prévention des Conflits et de Renforcement de l’Unité Nationale en Mauritanie», ne peut que susciter l’adhésion voire l’approbation totale et entière des populations de la commune de Boghé que j’ai l’honneur de représenter ici aujourd’hui. Car, le peuple Mauritanien qui a vécu par le passé de douloureux évènements, ceux de 1989 en l’occurrence et qui ont profondément affectés son unité et sa cohésion a plus que jamais besoin de tirer les leçons qui résultent de cette page sombre de notre histoire afin de se tourner résolument vers l’avenir en brandissant toujours le slogan « Plus jamais ça ».

Notre pays est jeune et il reste encore fragile à cause de l’analphabétisme et de la pauvreté qui frappent l’écrasante majorité de sa population. C’est pour cette raison que toute politique de développement entreprise par les pouvoirs publics est vouée à l’échec si elle ne prend pas en compte ces deux paramètres.

La Mauritanie, il n’est point besoin de le rappeler, demeure un pays biraciale où cohabitent ensemble depuis des siècles les Arabes, les Halpulaars, les Soninkés et les Wolofs. C’est un pays charnière entre l’Afrique noire et l’Afrique blanche, plus précisément le Maghreb arabe. La diversité culturelle et ethnique de ses composantes nationales est une richesse qui doit être utilisée pour la consolidation de son unité et de son progrès économique et sociale.

Eu égard maintenant à ce qui précède, il nous semble que la remise en cause de l’identité plurielle de la Mauritanie ne participe guère à la prévention des conflits. Encore moins la marginalisation des langues nationales dans notre système éducatif. Par contre le respect de l’identité plurielle de la Mauritanie et la promotion de toutes les langues nationales du pays constituent des facteurs incontestables de stabilité et de développement.

C’est pourquoi, l’organisation de cette rencontre intervient dans un contexte particulier dans notre région et marqué par la recrudescence des conflits entre éleveurs et agriculteurs, d’une part ; et la persistance des conflits fonciers dans la vallée du fleuve entre les promoteurs agricoles privés les anciens propriétaires de ces terres d’autre part.

Ces deux problèmes sur fond d’intérêts divergents créent une atmosphère hostilités entre les protagonistes de tels conflits et qui à terme peuvent déboucher sur des situations dramatiques si des mécanismes appropriés de prévention et qui reposent sur la préservation des intérêts des uns et des autres ne sont pas adoptés et mis en œuvre.

Dans cette optique, il serait judicieux de vulgariser le plus largement possible les conclusions qui résulteront de cette rencontre auprès des paysans, des éleveurs et des promoteurs agricoles.

En outre, la tutelle dans son ensemble est interpellé par le sujet qui est se trouve au cœur du conclave qui nous réunit aujourd’hui dans cette salle. En d’autres termes, les autorités administratives doivent s’atteler, dès que possible, à l’application des dispositions de la Circulaire du Ministère de l’Intérieur portant le numéro 003 en date du 04 Mai 2009 et relative à la restitution des biens des rapatriés.

Jusque là, nous n’avons noté aucune évolution dans la mise en application de cette circulaire alors qu’elle reste l’un des meilleurs moyens de prévention des conflits et de renforcement de l’unité nationale. Convenez avec moi, chers participants que l’organisation de cette rencontre vient à point nommé. C’est pour cette raison que nous fondons beaucoup d’espoirs sur elle et les recommandations qui en ressortiront.

Je ne saurais terminer pour autant, sans souhaiter la bienvenue dans ma commune à toutes les personnalités ici présentes dans la salle et adresser mes vifs remerciements aux partenaires au développement de la Mauritanie, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) notamment qui a permis la tenu de cet atelier. Je vous remerci
e. ».

Lui, succédant le Wali Mouçaid du Brakna a mis l’accent sur l’importance de l’atelier et souhaitant à tous la réussite. Ce fut alors le 1er Exposé de Moustapha Ould Eleya sur quelles sont les principales sources de conflits en RIM ?ensuite Isselmou Abdel Kader et Ahmed Ould M’Bareck ont apporté à tour de rôle leur contribution, en répondant aux nombreuses questions et critiques des Hakem, maires.

Les interventions pertinentes et salutaires des Hakem, Maires, les imams des mosquées des sites des rapatriés, les ONG, et la société civile ont donné beaucoup de sens à cet atelier.

Le débat des 5 exposés nous confie un maire : « est très riche et a permis aux nombreux séminaristes de traiter sans complexe tous les maux dont souffre notre société ». Il reste maintenant de mettre en valeur de toutes les réalités listées là dans cet atelier et les appliquer à temps.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel

CP le Véridique au Brakna.
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Mohamedou Abou Diop

jeudi 1 avril 2010

Vers la création d’une Coordination des sages des Idawaly du Tagant, de l’Adrar, du Trarza et l’Assaba




A l’instar des femmes Alaouites, (qui se sont engagées à soutenir la politique et le programme du gouvernement du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de leur réunion, tenue au début du mois courant, au domicile de Fatimetou Mint Iyaye), les sages de la majorité, ressortissants des villes de Tidjikja, El Ghidia, Moudjeria, Chinguiti, R’kiz, Cankoussa et bien d’autres, se sont donnés rendez-vous à la maison de l’avocat –homme d’affaires Abdou Ould El Hachème.

L’objectif de cette réunion est d’exprimer leur soutien et adhésion au pouvoir actuel sous la direction de Ould Abdel Aziz. Les organisateurs se sont engagés à s’investir pour mener une large campagne de sensibilisation pour défendre les objectifs et orientations de la « Mauritanie Nouvelle ».

Cette Mauritanie qui assure à tous ses citoyens et citoyennes, sans discrimination aucune, les mêmes droits et où sont bannies la faim, la gabegie ainsi que toute autre pratique de mauvaise gestion des biens public et des mœurs

Cette volonté devra se traduire sur le terrain par des campagnes d’information en vue d’une adhésion massive des populations de ces villes à l’UPR. Des caravanes de plus de 60 véhicules se lanceront dés jeudi le 01/04/2010 en direction de l’intérieur sous l’appellation : Caravanes NASR .

Des réunions, meetings et autres manifestations seront également organisés au niveau de chacune de ces villes. Pour inscrire dans la durabilité leur engagement politique, une « Coordination des Sages » sera créée sous la présidence du maitre Abdou Ould Hachème. La participation à cette Coordination est ouverte à tous les sympathisants de la majorité

Cette réunion qui a été tenue le jeudi 25 mars 2010 à partir de 18 h, a vu la participation de plus de 125 sages (hommes d’affaires, hauts cadres, Hommes de presse et de Culture…). en plus du Coordinateur de la campagne d’implantation de l’UPR de la Wilaya du Tagant et son Staf, Monsieur Diallo Daouda.

Ould Mohamed Elmamy

Rosso : Le jardin de l’Espoir ou la réussite des jeunes !




Durant les fêtes de noël 2009, la mairie de Moissy Cramayel (France) jumelée à celle de Rosso (Mauritanie) a envoyé une délégation composée des neuf jeunes moisséens dont sept filles encadrée par deux responsables du collectif Moissy-Rosso en l’occurrence Vincent Cangi et Florence Berry respectivement président et vice présidente et deux responsables du service jeunesse de la commune de Moissy Franck dessourbi et Estelle.

Objectif déclaré de cette mission : réaliser en étroite collaboration avec les jeunes de Rosso, un chantier de plantation d’une plante miraculeuse dénommée « Moringa » dans un espace situé entre l’hôtel de ville de Rosso et le fleuve Sénégal.

Le séjour des jeunes français à Rosso a été caractérisé par une volonté manifeste de réussite affichée par les deux groupes de jeunes. Ainsi, les travaux du chantier ont été durs mais réalisés dans un temps record. Ensembles, les jeunes ont défriché, bêché, semé et arrosé.

Pendant les heures de pause, de copieux plats africains entre autres le « tieboudiène », le « cous-cous » à la viande, les poissons et les frites mais aussi des plats européens tels les tartes aux pommes ont été partagés dans une ambiance presque sereine. Cet agréable séjour marqué par des animations spontanées du jeune Ba Bocar, a même été l’occasion pour ceux qui n’ont pas perdu du temps, de tisser des relations amoureuses.

Après le départ des moisséens, les 13 jeunes rossossois dont deux filles sous la supervision de l’initiateur du projet le jeune Sidaty Sy dit Socra, ont assuré le suivi des travaux en se divisant par équipe d’arrosage. A cet effet, la plante de « Moringa » pousse et pousse encore pour donner des fleurs qui donneront à leur tour des fruits.

Sous l’égide de Socra, les jeunes se réunissent tous les 15 jours pour faire l’état des lieux et faire sans cesse la présentation de l’utilisation du Moringa : comment préparer la poudre des feuilles du Moringa, comment utiliser les gousses et les graines dans la cuisine, comment utiliser la poudre pour prévenir et lutter contre la malnutrition et les maladies associées.

Mais aussi ces jeunes de Rosso profitent de leur campagne sur le Moringa pour faire une campagne similaire sur la préservation de l’environnement. Ils ont mis en place un règlement qui régit le fonctionnement de leur désormais jardin. Ce règlement est axé sur le comportement et les gestes à adopter pour la préservation de l’environnement mais aussi sur l’Education sur la citoyenneté.

Sur impulsion des jeunes moisséens, les jeunes rossossois veulent tout et bien faire à la fois à en croire leur responsable Socra qui nous confie : « parallèlement au Moringa, nous cultivons la solidarité, l’entraide mutuelle, le bon comportement et la cohésion sociale. ».


Ce qui semble leur réussir avec le beau jardin qui ceinture désormais la mairie de Rosso, dont le fruit prévient et soigne plusieurs maladies, la parfaite entente qui règne désormais entre les jeunes et le précieux travail de sensibilisation sur plusieurs aspects de la vie qu’ils entreprennent au sein de la population de Rosso. Bravo Jeunesse !

JIDDOU HAMOUD DERDECHE
hjiddou@yahoo.fr


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Jiddou Hamoud

mercredi 31 mars 2010

Kiffa:Quand les conseillers accusent le maire…

Huit des vingt-et-un conseillers que compte le conseil municipal ont, dans une réunion avec le maire, accusé ce dernier de mauvaise gestion et de non-transparence. Pendant cette entrevue, ils ont soulevé un certain nombre de points dont:
- l’absence de concertation et un désengagement total du maire, surtout vis-à-vis des commissions spécialisées, ne participant, en trois ans, qu’à deux réunions avec celles-ci.
- l’ambiguïté et l’improvisation dans le choix des marchés, à l’insu de tous et dans l’obscurité totale.
- la division maladroite du travail: la municipalité compte 60 employés dont les 2/3 sont absents, alors que la mairie n’a pas les moyens de payer tout ce monde.
- utilisation des véhicules de la municipalité, dans des buts lucratifs (le bus et le camion-citerne), les versements partant dans la poche d’un pion du maire.
- l’inadéquation du projet d’évacuation des eaux usées dont le réseau pose de sérieux problèmes à la circulation automobile et aux piétons, les sociétés qui s’occupent de sa construction ne répondent pas aux normes requises.
- l’opacité totale concernant les éventuels accords entre l’ATTM et la municipalité.
- Les activités visant à nettoyer la ville sont ponctuelles et souvent inefficaces.
Répliquant à ces questions, le maire de Kiffa a promis de leur fournir des réponses claires et intégrales, dans deux semaines.
Il est à noter que les huit conseillers «frondeurs» sont de diverses origines politiques et leur avis rejoint celui d’une population qui attend toujours, avec scepticisme, des résultats concrets. Un travail qui devient irréalisable car le maire est, ordinairement, absent de son lieu de travail et la mairie ne s’occupe que de la légalisation des pièces d’état civil…



Mauritania Airwaiys : pas de vol pour Kiffa
La compagnie Mauritania Airwaiys a ouvert, depuis quelques mois, un bureau à Kiffa, en prélude à la reprise annoncée de ses vols vers cette capitale régionale. Mais, malgré une permanence continue et la présence d’un représentant, la compagnie n’a pas pu organiser un seul vol. «Le Calame» a rencontré le responsable du bureau, El Houssein Ould Kourballi, qui a déclaré que le problème était lié à la cherté du prix du billet qui s’élève à 25 000 ouguiyas, pour l’aller seulement. De fait, cette analyse recoupe, fidèlement, les raisons avancées par les citoyens interrogés à ce sujet. C’est un leitmotiv unanime et insistant: si vous voulez rouvrir, effectivement, la ligne, révisez, à la baisse, le prix du billet!

CHEIKH OULD AHMED

Commune Niabina: Le conseil veut recouvrer les taxes communales.

Lors de sa session ordinaire tenue, le 11 janvier 2010, à Garolol, sous la présidence de Sao Abdoulaye, maire de la commune, le conseil municipal a décidé de procéder au recouvrement des droits et taxes en souffrance depuis l’élection municipale de 2006. La mairie ne vivait que du fond régional attribué par l’Etat. Pour parvenir à régler le problème, un conseil extraordinaire, essentiellement consacré à l’émission et au recouvrement des taxes, s’est tenu le 8 février 2010. Au terme de cette session, une commission a été mise sur pied et a procédé à répartition des taxes: habitation, activités commerciales, etc. Des missions de sensibilisation et de travail sur le terrain ont permis à la commune de se doter d’une importante base des données; des collecteurs ont été désignés dans les différents villages. Si le recouvrement s’effectue normalement, la mairie pourrait renflouer ses caisses avec un montant de 1.628.500 UM, une modique somme, certes, mais qui pourrait, selon le maire, permettre de se faire une idée de la réaction des contribuables, habitués, jusqu’ici, à ne rien payer, hormis quelques maigres taxes pour l’enlèvement de carrières. «Quand les habitudes se seront installées pour ce premier test,» espère-t-il, «nous pourrons revoir la répartition de ces taxes.»
Le recouvrement des taxes ne manquera pas, très certainement, de susciter des grincements de dents, les contribuables tempêteront, avant de payer, parce que, diront-ils, «la mairie n’a rien fait pour nous». Elles n’auraient pas tort: depuis la création de la mairie, en 93, rien n’a quasiment changé, dans le quotidien des gens; les maires se sont toujours occupés d’eux-mêmes, avant leurs administrés. Les populations des communes continuent à souffrir de problèmes d’état-civil, de la soif et des tracasseries policières, lors de la traversée du fleuve Sénégal. Leurs champs sont ravagés, chaque année, par des animaux en divagation, les écoles manquent d’enseignants et d’infrastructures de base, une grande partie de la commune reste enclavée, pendant l’hivernage, etc. Les maires et leur conseil sont, toujours, passés à côté des réalités. Soit qu’ils ne comprennent pas leur mission, soit qu’ils ne se donnent pas les moyens de s’en acquitter. Mais, en 2007, la commune de Niabina a élu un conseil municipal composé de compétences notables: un inspecteur des finances, un contrôleur des impôts et un ingénieur des pêches, notamment. Un changement important par rapport aux conseils précédents.
Le conseil a, également, entendu le compte rendu du maire, sur son voyage en Espagne et sur le séjour de partenaires espagnols dans la commune, du 27 novembre au 10 décembre 2009. Même si le conseil apprécie toute recherche de partenaires susceptibles d’apporter leurs appuis à la commune, certains conseillers ont déploré la marginalisation du conseil municipal qui n’a pas été suffisamment informé de l’arrivée des espagnols.
Dans ses réponses, le maire a expliqué les conditions de son voyage, à ses propres frais, avant d’ajouter que son objectif était de plaider pour la commune. C’est dans cette perspective qu’il a rencontré une association dénommée Formacion y Vida (Formation et Vie) qui a décidé de faire parvenir un container de 40 pieds. Selon Sao Abdoulaye, «j’ai préparé, avant de partir, un document répertoriant tous les besoins de la commune, notamment en matière d’eau, de santé, d’éducation et de désenclavement. Les cinq communes espagnoles visitées ont été très attentives et se sont engagées à apporter leur aide à notre commune.»
Pour rappel, les partenaires espagnols venus en décembre ont octroyé, à la mairie, une ambulance, un bus pour le transport des élèves, un important lot de médicaments et de matériel médical répartis, selon le maire, entre les différents postes de santé de la commune. Le bus, qui ne desservait pas les localités éloignées du goudron, passe, aujourd’hui, dans toutes. Signalons que le chaque élève paie 50 UM par jour. Le conseil a, également, discuté du devis estimatif du plan de développement communal, des constructions de classes et du forage de puits, dans certaines localités. Ici encore, les conseillers ont interpelé le maire sur la pertinence de certaines réalisations.

Aleg : Haro sur les gazras!

Comme partout à travers le pays, le foncier constitue «le» casse-tête pour tous les administrateurs, chargés de statuer sur les milliers de litiges accumulés, des indépendances à nos jours. Le département central d’Aleg ne fait, naturellement pas, exception à cet épineux problème qui met, souvent, en prise les citoyens et à l’origine de malencontreuses anicroches. C’est pourquoi, depuis son arrivée à Aleg, le hakem central, Mohamed Lemine Ould Ezziz, a fait du règlement, définitif, de cette question, son cheval de bataille, dans une transparence qui ne plaît pas à tout le monde, surtout pas aux spécialistes du faux et usage de faux et aux «gazreurs» professionnels qui font feu de tout bois. Pour mener à bien cette mission, ô combien difficile, mais en totale conformité aux exigences d’une bonne gouvernance, maintes fois réitérées par le président de la République, le hakem a initié une vaste campagne d’assainissement qui a permis de vérifier, méticuleusement, les documents et de les authentifier ou non, afin de permettre, à chaque citoyen, de recouvrer ses droits.
A ce jour, beaucoup de cet héritage foncier litigieux a été épongé et bien des différends datant d’au moins deux décennies, réglés. Evidemment, ce bon travail, que beaucoup d’Alégois apprécient à sa juste valeur, a suscité une levée de boucliers de personnes malveillantes qui s’accommodent très bien de la falsification, du non-droit et du trafic d’influences.



Un soutien de poids
La députée d’Aleg, Aminetou Mint Maouloud, vient de rejoindre les soutiens du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz. Selon les termes du communiqué de presse qu’elle a publié, ‘’cette décision fait suite à une analyse approfondie et à une mûre réflexion sur la situation du pays, marquée par des orientations claires, surtout en matière de lutte contre la pauvreté et la résolution des problèmes des citoyens.’’ Cette élue était, jusqu’à cette décision, une militante, convaincue, du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD). Depuis le coup d’Etat du 6 août, elle a toujours été au devant des manifestations que ce front organisait. Elle fait partie de ces députés qui ont passé 48 heures dans l’enceinte de l’Assemblée, avant d’entreprendre la marche vers le siège de l’UNAD où devait se tenir une conférence de presse du FNDD. Femme d’envergure politique nationale, Aminetou est une personnalité incontournable, sur le plan régional. Grande militante de l’ex-PRDS d’Ould Taya, sa venue, à l’UPR, constitue un apport, considérable, pour un parti qui va, dans une semaine, entreprendre une implantation dont l’issue n’était pas évidente à Aleg. Désormais, les deux députés et le sénateur sont tous de la majorité.





En attendant le printemps
Forte canicule. Cherté des prix des denrées de première nécessité. Litiges fonciers dans tous les départements. Anicroches entre éleveurs et agriculteurs. Campagne de sensibilisation des cadres de l’Union Pour la République, en vue de son implantation imminente. Troubles scolaires et grève du personnel enseignant et de santé affilié aux grandes centrales syndicales. Lutte de survie des populations très pauvres du Brakna. Abus de pouvoir des autorités de la wilaya qui traquent tous ceux qui essaient d’élever la voix pour dénoncer une injustice ou une transgression administrative. Véritable insubordination aux multiples injonctions du président de la République de promouvoir la bonne gouvernance. Bref, les populations du Brakna perdent l’espoir de l’émergence d’une Mauritanie nouvelle où les anciennes pratiques, tant décriées par l’actuel pouvoir, disparaîtraient. Huit mois après l’avènement de la direction nouvelle, rien de particulièrement nouveau. Par exemple, au lac d’Aleg, les chasseurs d’oiseaux migrateurs sont toujours là, à bord de leurs robustes voitures, munis d’autorisations en bonne et due forme, délivrées par les autorités «nouvelles». Autre exemple, les fonds régionaux de développement et les budgets de fonctionnement ne servent toujours à rien. Les ateliers et séminaires se suivent et se ressemblent. Les projets hautement financés – parfois des milliards – sont toujours entre les mains de coordinateurs royalement rétribués mais qui continuent à en user et à en abuser, malgré la promesse, maintes fois tenue, de l’émergence d’une Mauritanie nouvelle. En attendant le printemps, prions que ce long hiver finisse… Enfin.

Le forum des jeunes du Guidimakha :Pour une implantation réussie de l'UPR au Guidimakha.



Le Forum de Concertation des Jeunes du Guidimakha s'est réuni le 27 mars dernier pour étudier les voies et moyens pour contribuer significativement au processus d’implantation de l’UPR au Guidimakha. Après analyse de la sociologie électorale du Guidimakha, les membres du Forum ont partagé toutes les informations en leur possession.

C’est ainsi qu’il a été convenu ce qui suit : Elaborer une stratégie pour assurer une mobilisation et une adhésion massive, Mobiliser tous les sympathisants du Forum résidants au Guidimakha, dans les autres willayas ainsi qu’à l’extérieur du pays.

Préparer une mission qui sillonnera toutes les localités du Guidimakha pour mobiliser les populations pour leur adhésion massive. Cette mission profitera par ailleurs de cette occasion pour s’enquérir des conditions de vies des populations et des problèmes auxquelles les populations sont confrontées.

Le Forum, depuis prés de 2 ans n’a ménagé aucun effort pour soutenir les populations du Guidimakha. Plusieurs actions ont été menées par le Forum notamment :

• L’insertion d’une cinquantaine de jeunes dans la vie professionnelle.

• L’obtention de financement d’activités génératrices de revenues à plus de 30 femmes.

• Financement de la finale inter-villages en 2008

• Organisation d’une soirée artistique soninké en 2008

• Sensibilisation des jeunes sur les risques et danger de l' immigration illégale.

• Financement d’une conférence religieuse en 2008 à l’ancienne maison des jeunes.

• Résolution de problèmes fonciers dans certains villages du Guidimakha, etc.

Le Forum entend continuer ces actions et fait appel à toute bonne volonté désireuse d’œuvrer pour le développement de la région du Guidimakha. La mission du Forum se rendra au Guidimakha à partir du 6 avril 2010.




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soninkara

Tagant : Plus de 17 000 enfants beneficient de la Campagne anti-polio


la campagne de vaccination antipolio au Tagant a permis de toucher un nombre important d’enfants de 0 à 59 mois (5ans) repartis dans les trois Moughataas de la région (Tidjikja : 8282 enfants, Moudjéria : 8601enfants, Tichitt : 1085 enfants).


Cette opération a été menée par 52 équipes de vaccinateurs encadrés par 16 superviseurs. 16 véhicules ont été mobilisés pour assurer le déplacement des équipes (23 équipes pour Moudjéria, 20 équipes pour Tidjikja et 9 équipes pour Tichit).
L’antipolio administré aux enfants sous forme de gouttes (deux gouttes par enfant), permettra à leur organisme de parer à la menace du virus PVS (Poliovirus sauvage) qui circule dans le pays (plusieurs cas ont été diagnostiqués à Nouakchott).
Selon les services sanitaires de cette wilaya , la menace est quasi-inexistante au Tagant, une région à l’abri des mouvements humains et où le suivi rigoureux de la maladie se fait non seulement à travers des campagnes de vaccination généralisées mais aussi à travers des missions périodiques de surveillance.
Pour le Drass du Tagant Docteur El Moustapha Ould El Moctar, la campagne qui vient d’être bouclée a été une réussite en ce sens qu’elle a permis d’atteindre les populations les plus enclavées( Nmadis, Badhen, plateau,Lahsera) par le biais d’un ratissage mené par des équipes mobiles. Néanmoins il déplore des désagréments liés à l’impraticabilité du terrain dans certaines zones, ce d’autant plus que les véhicules utilisés ne sont pas tous en bon état.
khalil sow
khalil1965@yahoo.fr

samedi 27 mars 2010

Atar-Tidjikdja: De la nécessité de réviser le tracé.


La route Atar-Tidjikja est encore à l’état de projet. Son financement vient, à peine, d’être bouclé. Mais elle fait, déjà, couler beaucoup d’encre et, très probablement, beaucoup d’argent.

Il y a quelques jours, le quotidien Biladi publiait un article intitulé «Le marché de toutes les aberrations», constatant l’incroyable mic-mac dans l’attribution du marché de cette route, si longtemps attendue des populations de la zone. Mais, au-delà des magouilles de gros sous, la route risque, fort, de décevoir les populations des zones qu’elle était censée désenclaver.

En effet, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le tracé entre Atar, capitale de l’Adrar, et Tidjikja, capitale du Tagant, ne passe par quasiment aucun des bourgs et villages du Tagant.

«Comment une route qui s’étire sur des centaines de kilomètres peut éviter de traverser, ainsi, la moindre localité?», s’interroge un jeune cadre d’un village zappé. Du coup, les populations de la région, devant bénéficier des retombées économiques de la route tant espérée, commencent-elles à dénoncer les modalités de conception de ce tracé.

Elus en tête, elles soutiennent que, si l’actuel tracé est retenu, «la route risque fort d’appauvrir, d’une part, les populations des zones traversées, ce qui aura pour conséquence de les faire disparaître», et d’annihiler, d’autre part, l’essor du tourisme et du patrimoine dattier».

Or, estime un élu, une route a pour vocation de désenclaver et/ou relier différents endroits habités, d’y favoriser un essor économique. Pour toutes ces raisons, l’association des élus du Tagant que préside Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall, alias Ghrini, a décidé de saisir les pouvoirs publics, afin de revoir le projet de tracé.

Des démarches ont été entreprises, depuis quelques temps, auprès de la tutelle. Le maire de Wahaatt, Sid’Ahmed Ould Dié, ne rate aucune occasion pour dénoncer le projet actuel. Selon nos sources, un document contradictoire est en cours d’élaboration. «Il sera un argumentaire en «béton», pour convaincre le président de la République d’ordonner la révision du projet actuel, préjudiciable aux populations de la zone», nous confie un cadre.

Onze localités ignorées.

Pour les élus du Tagant, les localités citées dans le tracé ne sont, à une exception près, que des noms de rochers ou d’anciennes prairies. Onze localités disposant de différentes infrastructures – écoles et auberges, notamment – sont tout simplement ignorées. Pire, Rachid, chef lieu d’arrondissement disposant de toutes les infrastructures – auberges, hôtels, piste d’atterrissage, électricité, station d’essence, etc. – ne sera, probablement, relié à la route, si on s’en tient à l’actuel tracé, que par une bretelle, ce qui risque de sonner le glas d’une des plus importantes oasis de la région.

D’après nos informations, ce contournement n’obéit à aucune contingence, pas plus économique que physique. Selon un spécialiste, un tracé plus au près de l’ancienne piste reliant les deux régions occasionnerait moins de coûts pour le contribuable, avec 35 kilomètres d’économie et la suppression de la bretelle. Ce faisant, la route pourrait desservir onze localités, au lieu d’une seule, c'est-à-dire Lehweittat, à 19 kilomètres au nord-ouest de Tidjikja et à quelque 20 kilomètres de Rachid.

Source d’espoir des populations de la zone qu’elle traverse, la route Atar-Tidjikja, axe stratégique entre le nord et le sud du pays, doit, comme l’ancienne piste, par le passé, faciliter les échanges, en rentabilisant différents investissements de l’Etat. Elle risque, à l’inverse, être une source de malheurs, pour les Sahariens, contraints d’abandonner leur village – leur patrimoine, donc pour se rapprocher de la route.

Désenclaver les localités et les zones de production, produire des activités génératrices de revenus, améliorer la mobilité, tels sont les fondamentaux de toute route. Comment peut-on en faire, à ce point, fi?

Dalay Lam

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Info source :
Le Calame (Mauritanie)

Éducation / Appui pédagogique de l’UNICEF aux écoles du Tagant



Plus de 120 enseignants du Tagant participent depuis, vendredi 26 mars 2010, aux travaux d’un séminaire portant sur l’évaluation critériée et la pédagogie en classe multigrade. Financé par L’UNICEF, ce séminaire dure cinq jours et devrait permettre aux participants d’acquérir des compétences en matière de pratiques innovantes en classe multigrade et en évaluation basée sur des critères objectifs.
L’ouverture officiel de ce séminaire a été présidée par le Wali Adjoint chargé des affaires administrative Monsieur Cheikh Ould Meddah accompagné du Hakem de Tidjikja Monsieur Sid’ Ahmed Ould Houweibib et de l’adjoint au maire de Tidjikja Monsieur Horma Ould Khouweilimou. Dans son discours, le Wali administratif a loué les efforts de l’UNICEF qui se traduisent, selon lui, par l’appui consistant que cet organisme apporte aux écoles du Tagant. Il a mis l’accent sur les nombreuses actions de l’UNICF visant le rehaussement du taux de scolarisation des filles avant de préciser que les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort pour accompagner cette politique.
Auparavant, le Dren du Tagant Monsieur Mohamed Samba Sédinté avait eu à préciser que le séminaire, en cours, entre dans le cadre du paquet d’activités que l’UNICEF exécute dans la région depuis l’année dernière. Il a, également, rappelé les financements accordés aux associations de parents d’élèves des vingt écoles pilotes pour la création des activités génératrices de revenu avant de préciser que, dés la reprise, les élèves issus de ces écoles se verront attribuer des kits scolaires et du matériel sportif.
Rappelons que d’autres formations touchant à d’autres thématiques seront organisée au profit des enseignants de la région pour leur permettre d’être plus outillés.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

jeudi 25 mars 2010

Une femme rurale devant la justice au Guidimakha



La femme a-t-elle doit à une justice indépendante ? s’interroge la citoyenne Goulo Sarra. Goulo sarra connue sous le nom de Madame est une femme mauritanienne originaire de la localité de Dara Doussou (un petit village peulh compris entre Tektaké et Gorillakhé) dans la commune de Daffort dans la Moughata a de Ould Yengé au Guidimakha, une wilaya qui attend encore que le changement soit une réalité pour ne pas dire que tout est à refaire.

Cette dame, mère de neuf enfants dont certains sont déjà mariés a eu tort de refuser que mari vende les vaches qui lui sont données comme dot pour se marier et /ou nourrir une seconde épouse.

En effet le calvaire commence pour la pauvre lors que le nommé Hamidou sy qui l’avait marié quand elle avait à peine atteint les douze ans chercha une seconde femme à Salkha Dakhna ,un autre village du même département.

Depuis ,son mari n’a cessé de chercher des prétextes pour soit la convoquer à Daffort devant le comité des sages d’abord (comme c’est le cas dans tous les villages soninkés du Guidimakha où toutes les questions sociales sont débattues et/ou traitées à l’amiable à la mosquée ou au mirador) avant de la traîner devant le tribunal départemental de ould yengé où la femme a eu raison sur lui .

Mais avec la retraite du juge O/ Sidi yahyé ,de nouveau ,la mère des neuf enfants a été réconvoquée devant le nouveau juge qui l’a traité de tous les maux pour ordonner à sa secrétaire accompagnée de deux gendarmes d'aller au campement pour enlever à la pauvre dame ses vaches et les redonner au monsieur soit disant qu’elle a refusé le mariage avec ce dernier.

Lors que la secretaire et les gendarmes qui l'accompagnent arrivèrent à Dara Doussou , elle reçu une somme de cent mille suite à la vente d’un boeuf de trois ans qu’elle partagea avec le commandant de la brigade de o/ yengé déja affecté. Il a été aussi exigé à la pauvre Goulo de payer 20000um pour la location de la voiture qu’ils ont utilisé pour les amener faire l’héritage des biens de cette dame en vie

Depuis depuis le debut du mois courant , la pauvre est à sélibaby à la recherche de secours pour pouvoir faire un appel mais en vain. A /ould yengé et à sélibaby, on refuse de l'écouter. Si le code de le statut personnel est fait pour soulager nos mères, nos sœurs et épouses en les aidant à connaître leurs droits et devoirs, il reste beaucoup à faire pour que nos juges comprennent et l’interprètent de sorte que justice soit rendue aux ayant droit et non à ceux qui savent faire intervenir tel ou tel parent et /ou ami pour ne pas dire ceux qui peuvent mettre la main dans la poche.

La pauvre dame qui perd sa dot pour avoir refusé que son mari vende ses vaches pour se marier et /ou faire vivre sa deuxième femme déclare étre traité ( bandit)) par le Hakem de ould yengé pour avoir demandé à ce que l’un des secrétaires de la Mouhhata a l’aide à photocopier des papiers faits par des notables qui sont témoins de son mariage avec celui ,qui aujourd’hui ,aidé par des gens qui ne pensent qu’à l’avoir et non à l’être prend ses biens par force.

S’il est vrai que la constitution mauritanienne défend de droit de la propriété et que le citoyen et ses biens sont protégés ; la citoyenne Goulo Sara Ba réclame justice et rien que justice et non la justice du plus fort et non celle des plus riches ou de celui qui est capable de mobiliser plus d’intervenants.

Encore une fois, au Guidimakha le changement n’est pas pour aujourd’hui et on ne sait pas de ce que sera demain. Mais en attendant les populations souffrent et demandent secours.

Signé Amadou Bocar Ba.



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AmadouBocarB

mercredi 24 mars 2010

Dépôt de produit chimique à Letfetar/ Les populations riveraines ne seraient-elle pas en danger ?



Le délégué régional de l’Environnement chargé du Tagant s’est rendu la semaine passée à Letfetar (localité située à 23km de Moudjéria) pour s’enquérir de la menace (réelle ou supposée) liée à l’existence d’un dépôt de produits chimiques dont les effluves commencent à inquiéter, sérieusement, les populations locales. La visite que vient d’effectuer le délégué régional fait suite à la décision de son ministère de tutelle, saisi de l’affaire par le sénateur de Moudjéria, d’avoir le cœur net sur la nature et la provenance des produits en question.
Sur place, le délégué régional a interrogé les populations avant de se rendre sur le lieu du dépôt pour constater les faits. De ses entretiens avec les habitants de la localité, il en est ressorti deux versions opposées. Ceux qui sont convaincus du danger que représente ces produits et ceux qui soutiennent le contraire. Les premiers avancent comme argument le décès en 1992 par « contamination » d’un enseignant qui habitait à proximité du dépôt. Un argument réfuté par le deuxième groupe n’y voyant que de l’affabulation.
Sur l’origine du dépôt, les habitants de Letfetar(le vieux surtout) ont laissé savoir au délégué régional qu’il date d’une trentaine d’année et qu’il a été mis sur place par les services du Centre National de Lutte Antiacridienne.
Monsieur Ba Mamadou Moussa devrait consigner tous les éléments recensés sur place dans un rapport détaillé qui sera transmis à son ministère de tutelle pour conduite à prendre.
La direction de la pollution en charge de ce dossier devrait statuer au plus vite sur cette affaire afin de prémunir les populations de Letfetar d’un danger dont les probables dégâts pourraient leur être préjudiciables.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Mauritanie/ Toujours sans nouvelles du disparu Limeimi Ould Limimi




Après 8 jours d’intenses recherches, menés à pied, à dos de chameau et par les voitures tout terrain, l’espoir s’estompe de plus en plus de trouver le disparu Limeimi Ould Limimi en vie.
Ce sexagénaire, père de plusieurs enfants et petits enfants, n’a pas donné encore signe de vie, depuis ce jour où il était parti, comme à son habitude, chercher ses chameaux, laissés paitre l’herbe dans les zones montagneuses ou regs de Graret Levrass.
Mises au courant de cette disparition qui remue aujourd’hui tous les ressortissants de la Commune d’El Meddah, les autorités n’ont pas encore prêté main forte aux recherches, d’ailleurs faites en l’absence de moyens utiles pour ce cas de figure comme les TPS, et même plus grave, de provisions suffisantes de carburant, pour des voitures qui devront sillonner plusieurs contrées désertiques.
Insupportable, affligeant et inquiétant pour la progéniture de ce notable très connu dans la localité de Graret Levrass, qui, devant l’incapacité de faire plus pour trouver le père égaré, espère toujours des autorités une réaction instantanée et un déploiement rapide, pour peut-être sauver Limeimi d’une lutte qu’il pourra toujours mener jusqu’à ce jour contre la soif et la faim.
Tout en espérant que cette famille meurtrie par la longue disparition de son père, le plus grave et indigne pour les autorités est de laisser le sort de Limeimi, lié au mystère, sans qu’il soit possible de connaître s’il est réellement vivant, s’il a fait l’objet d’une mort naturelle ou s’il a été victime d’un complot, dans un pays, où les règlements de compte sont devenus une tradition pour se faire justice.
Autant dire, que le devoir humain et moral interpelle bien les autorités d’agir et de déployer tous les efforts pour lever le mystère d’une disparation non encore élucidée.


A l’heure où nous venons de terminer cet élément, des sources proches des enquêteurs affirment que Limeimi a été retrouvé mort, à cause de la soif, non loin du campement, échappant aux recherches qui s’étaient orientées vers des zones plus éloignées. Qu’Allah le Tout Puissant l’accueille en son Saint Paradis.

Il n’en demeure pas moins que les autorités doivent à l’occasion du Sommet des dirigeants du Sahel sur l'eau et la faim le 25 mars au Tchad, tirer les leçons qui s’imposent de cette tragédie, pour honorer leurs responsabilités et surtout, pour doter le pays de plus de points d’eau, notamment dans les zones comme la commune de Graret levrass où entre les oasis éloignées, il n’a pas de source d’eau.

Ahmed Ould Bettar

Commune El Meddah : Graret Levras, une localité éternellement oubliée



Des voix s’élèvent partout en Mauritanie pour revendiquer le dialogue politique et social, une plus grande lutte contre les pratiques esclavagistes, une amélioration substantielle du train de vie de réinsertion des anciens réfugiés… Ce ne sont pas les seuls cris de détresse qui sont lancés par les spoliés.

Bien au contraire, les populations de certaines localités du pays vivent aujourd’hui, comme hier, les plus difficiles conditions d’existence possible. Pourtant, tous les demandeurs de suffrages électoraux, se sont succédés devant les habitants de ces localités, réalisant au passage leur calvaire et promettant pour la circonstance d’y mettre fin, une fois l’objectif électoral réalisé.

Mais, les promesses des uns et des autres n’ont jamais été honorées, condamnant toute une communauté rurale à affronter un environnement naturel des plus durs, dans le silence total des autorités qui restent indifférentes.

La commune d’El Meddah, dans la région de l’Adrar fait parler de ces localités totalement oubliées qui attendent toujours un sauvetage providentiel.

Le pouvoir tarde encore à s’attaquer aux vrais problèmes auxquels est continuellement confronté le pays. Pourtant, les défis de la Mauritanie de demain ne sont pas seulement d’ordre politique, mais, ce sont plutôt ces priorités qui doivent être axées sur une meilleure décentralisation de l’administration et une plus grande implication dans la recherche du bien-être des populations.

Si pour les capitales politique et économique du pays, respectivement Nouakchott et Nouadhibou, la priorité est dans le lotissement et l’arrêt des gazras, ce n’est point le cas, des localités rurales du pays, où les populations souffrent de l’absence de structures de santé, d’éducation, mais surtout d’autorités publiques réellement conscientes de leurs obligations d’assurer d’excellentes conditions de vie des populations.

Malheureusement, le mandat présidentiel du Président de la République arrivera dans les prochains mois à mi-chemin de son parcours, sans que des avancées réelles soient réalisées.

Elles sont nombreuses, ces communes du pays qui luttent dans le silence total pour survivre. Nous évoquerons ici le cas de la Commune d’El Meddah, relevant de la Moughata d’Aoujeft, dans la Wilaya de l’Adrar.

Là, d’autres calvaires, plus durs que l’esclavage, que la déportation sont le lot quotidien des citoyens. Aujourd’hui, en lieu et place des autorités locales, des familles ont mobilisé sur leurs propres moyens, 7 voitures tout terrain, pour chercher dans le désert, sur les regs, dans les oueds et les vallées montagneuses un sexagénaire déclaré perdu depuis 6 jours.

Aucune nouvelle n’a été encore donnée sur ce cas de disparition, qui accable le pouvoir, dés lors où ces services décentralisés sont restés indifférents devant les appels et les détresses des citoyens, venus leur demander assistance dans leurs investigations.

Jusqu’à quand se poursuivra cette indifférence de l’Etat devant ses responsabilités de doter les localités de leur propre cadre d’auto-développement et d’intégration dans le tissu socioéconomique national, par la réalisation de projets générateurs de revenus et d’emploi, mais également de prise de conscience du devoir des élus envers leurs électeurs.

Le présent appel à la conscience national doit susciter aussi bien au niveau des hautes instances du pouvoir, qu’au niveau de l’administration décentralisée un plus grand engagement dans la réalisation du développement local, dans ces communes, où les populations avaient pour seuls moyens de substance, l’agriculture et l’élevage.

Des sources de revenus aujourd’hui totalement épuisées, en raison des effets de la sécheresse, mais surtout de l’indifférence des autorités. En effet, dotées de plusieurs commissariats chargés aussi de la sécurité alimentaire que de l’action sociale et humanitaire, ces autorités circonscrivent leur champ d’action à la capitale et à quelques grandes villes, alors que ce ne sont pas ces seules contrées dans lesquelles se trouvent des mauritaniens.

Ce qui frappe le plus dans ce silence des autorités, c’est le fait que le pouvoir aurait été beaucoup embarrassé, si le disparu précité était un hartani,un négroafricain ou un marabout, alors que tous les citoyens devaient être traités sur le même pied d’égalité.

Ce n’est surtout pas les nombreuses Ong des Droits de l’Homme qui vont observer un mutisme sur une telle tragédie, cherchant à user de toutes les tribunes nationales et internationales, pour accuser l’Etat de grande passivité dans les disparitions de ces protégés.

Ahmed ould Bettar


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Info source :
Ahmed Ould Bettar

mardi 23 mars 2010

Démission


Mme Aminettou Mint El Maouloud députée d’Aleg du parti "Adil" (opposition) a démissionné de cette formation en vue d’adhérer à l’un des partis de la majorité presidentielle, apprend-on de source bien informée.

Mme Mint El Maouloud, l’une des dirigeantes du parti "Adil" avait activement milité jusqui’ci au sein du FNDD puis de la Coordination de l’opposition democratique (COD).

Dans une déclaration publiée le 23 mars sur des sites électroniques, la députée d’Aleg a expliqué que sa décision est intervenue après un «examen attentif de la situation nationale» et se justifie par son «attachement aux intérêts supérieurs du pays et à la conjugaison des efforts pour la construction du pays et de ses institutions».

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Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Nouadhibou : Une entame d’implantation de l’UPR.



Le directeur de l’ENER Abdellahi Ould Dahi battait campagne ce week end dans la wilaya de Nouadhibou pour l’Union Pour la République (UPR). Ould Dahi est allé à la rencontre des populations de la wilaya pour sensibiliser les militants de cette région pour une adhésion massive à la prochaine implantation du parti début avril prochain.

Tant les éloges à l’endroit du président de la République ont meublé de bout en bout son intervention au cours d’une invitation au quartier Baghdad. Ould dahi a convié les populations de Nouadhibou qui ont assisté à cette réunion à se mettre du côté du président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz pour bâtir une Mauritanie prospère, une nation des Grandes ambitions, et à accompagner la bonne marche du parti dans la wilaya.

Il s’est réjoui des projets qui verront le jour très prochainement dans la wilaya, dont les plus parlants est, le port minéralier de la Snim, l’extension du port de Nouadhibou, l’extension du port commercial …

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Info source :
Hamoud Sidaty

Communiqué : le HCR accompagne une représentante du bureau du Département d’Etat américain chargé de la population, des réfugiés et de la migration, d



Le 17 mars 2010, Madame Nnenna N Offobike chargée de programme au bureau d’assistance pour l’Afrique du Département d’Etat américain a rendu visite aux réfugiés mauritaniens du département de Richard Toll, grâce aux bons offices de l’antenne du HCR dans ce dit département du Sénégal situé dans la vallée du fleuve.

Madame Offobike, comme elle a eu à le préciser, avait pour mission l’évaluation de la situation et des besoins des réfugiés mauritaniens au Sénégal dans la perspective de l’intégration locale.

La chargée de mission du département d’Etat a tenu à souligner que sa démarche ne consiste nullement à encourager les réfugiés mauritaniens à rester au Sénégal.

Cette précision est d’autant plus importante, qu’il apparaît évident que certains réfugiés mauritaniens qui vont opter pour cette intégration locale n’excluent nullement leurs désirs de rentrer un jour dans leur pays, si les conditions le permettent ; alors que d’autres réfugiés de cette même communauté exigent la poursuite des opérations de rapatriement qui ont débuté en janvier 2008 et ont pris fin officiellement le 31 décembre 2009.

Nous remercions chaleureusement madame Nnenna Offobike pour cette mission humanitaire d’un grand intérêt pour les réfugiés mauritaniens et à travers sa personne nous remercions le gouvernement Américain qui chaque fois que nécessaire a toujours fait preuve de compréhension à l’égard de la douloureuse situation des réfugiés mauritaniens.

Nous remercions aussi le Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, pour ses bons offices et ses différentes interventions qui servent, à ne pas en douter, les intérêts des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali, même s’il y a encore quelques problèmes qui subsistent.

Nous n’oublierons pas de louer l’hospitalité que les peuples du Sénégal et du Mali réservent à leurs frères réfugiés mauritaniens. Nous profitons de l’occasion, pour appeler à la générosité de tous les donateurs et bailleurs de fonds afin que soit soulagée la souffrance des réfugiés mauritaniens où qu’ils se trouvent dans le monde.

Dakar, le 22 mars 2010


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Info source :
Moustapha Touré