lundi 4 janvier 2010

Nouadhibou : Une fosse sceptique à problèmes au 2e robinet




Un richissime commerçant avait décidé de creuser une fosse sceptique devant un de ses maisons à Nouadhibou. Rien de bizarre me diriez-vous. Malheureusement pour les riverains leurs canaux d’alimentation en eau potable seront exposés au soleil et autres dangers.

Les riverains contacteront les autorités concernées (SNDE ; Mairie). Ces dernières effectueront le déplacement pour constater les faits. Le verdict est limpide : la fosse sceptique ne peut en aucun cas cohabiter avec les canaux d’eau potable. La SNDE adressera dans un premier temps aux techniciens de la mairie ce verdict.

La mairie décidera de suspendre les travaux en confisquant les matériaux utilisés pour creuser cette fosse. A la surprise générale des riverains, les travaux reprennent de plus bel. Les mêmes démarches seront reprises par les infatigables riverains. La mairie décide d’utiliser les grands moyens afin de mettre fin à ces manœuvres dignes d’une série américaine.

Le bulldozer promis ne viendra jamais faute de carburant. Le mardi après midi, les riverains furent obligés de secourir une chèvre qui par imprudence se retrouva au fond du trou recouvert de planches ou plaques rouillées. Leurs surprises furent grandes quand ils constatèrent qu’au fond du trou séjournaient également deux malheureux chats.

Le commerçant alerté par les locataires contacte d’urgence le directeur général de la SNDE. Ce dernier, sans réfléchir doublement sommera à son subordonné de revoir sa décision (verdict cité au dessus). Le malheur arrivé à la chèvre et aux chats guettent surement les garnements qui n’ont de terrains de jeu que ces ruelles étroites. Intervenons avant qu’il n’ait mort d’homme.

ABOU OUMAR

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Info source :
Abou Oumar

dimanche 3 janvier 2010

Diabétique de Nouadhibou : Chronique de cas critiques.

Cette série relate des histoires réelles et pathétiques vécues dans notre capitale économique par des diabétiques, à un moment, totalement désemparés. M.L.F. est un jeune marin de 25 ans avec un diabète dépisté en janvier 2006. Le médecin qui l’examina, diagnostiqua un diabète de type 2 et décida de le placer sous antidiabétiques oraux.

Ainsi M.L.F. s’empiffrait chaque jour de 3 comprimés de Daonil 5 mg pendant près de quatre mois sans constater une quelconque amélioration de son état de santé. Il se présenta en Mai 2006 à une opération gratuite de contrôle de glycémie organisée par l’ADN au Centre de Santé de la Moughataa et son taux à jeun était supérieur à 2,60 g.

Le Président de L’ADN alerté sur son cas, lui conseilla de se rendre immédiatement au Centre de Santé de Baghdad et de s’adresser à l’infirmier Major, Alassane Bâ. Son diabète en réalité était de type 1 ;

Il fut donc décidé de le placer sous insulinothérapie. Aujourd’hui M.L.F. gère assez bien sa maladie, achetant régulièrement du Novomix 30 en stylo et des bandelettes pour son lecteur de glycémie. Il joue un rôle actif au sein du Bureau de l’Association en se montrant disponible et efficace pour toutes les missions qui lui sont confiées.

F.D. est une jeune fille de 13 ans analphabète, issue d’une famille excessivement démunie. Elle se consacre quotidiennement aux tâches ménagères et à la surveillance de ses petits cousins dès le départ de sa tante au marché pour y vendre du poisson. Diabétique de type 1, elle est en permanence confrontée à des problèmes liés à l‘insuline (accès, dosages, techniques et sites d’injections) ou aux contrôles de ses glycémies constamment élevées.

Son alimentation à base de riz, de pâtes et de pain, est la même que celle de toute la famille en plus des confiseries qu’elle se procure en cachette. Grâce à l’action de l’ADN et à l’appui de Dr Lourdes, une diabétologue espagnole, F.D. fut prise entièrement en charge pour ses médicaments, son matériel de contrôle et son éducation thérapeutique de Juillet 2005 à Juin 2007, date à laquelle elle déménagea avec sa famille à Nouakchott.

Elle avait acquis une certaine autonomie dans la gestion de sa maladie parvenant à effectuer toute seule ses injections et ses multiples contrôles. H.M.M. est un septuagénaire débonnaire, ex maçon de son état, qui vit des loyers de ses magasins et traîne un diabète de type 2 depuis 1989. Sa mauvaise hygiène de vie et le non respect de son traitement médicamenteux, au demeurant inadapté à l’évolution de son diabète, se sont traduits par une atteinte de ses yeux et de ses pieds, l’exposant ainsi à tout moment à l’amputation et à la cécité.

Placé sous Daonil 5 mg à raison de 3 comprimés par jour, ses taux de glycémie à jeun étaient rarement inferieurs à 2,5g. H.M.M. se montra, pendant 3 mois, réfractaire aux conseils du président de l’ADN qui lui demandait d’aller se faire examiner par Dr Lourdes. Les plaies purulentes aux pieds devenaient de plus en plus inquiétantes de même que sa vue qui baissait inexorablement.

Notre homme grincheux finit par se rendre au Centre de Santé de Bagdad. Dr Lourdes lui prescrivit de la Metformine 850 mg à prendre le jour et une dose d’Umuline NPH pour le soir. Il subit avec succès une double opération de la cataracte et ses plaies aux pieds disparurent au bout de quelques semaines.

K.D. est une jeune fille de 20 ans, analphabète et sans emploi, dont le diabète a été dépisté en 2005 dans une clinique privée de la ville. Trois mois durant la pauvre fille avala toute sorte d’antidiabétiques oraux (Daonil, Diamicron, Novonorm, Amarel, glucophage…) sans effet sur ses taux de glycémies qui demeuraient, à jeun, invariablement supérieurs à 3g.

Son grand frère, inquiet de la dégradation de l’état physique de sa sœur, contacta le président de l’ADN qui mit à contribution son Vice président, à la fois médecin et diabétique de type 1. Ce dernier trouva tout de même aberrant qu’un collègue s’acharne à vouloir équilibrer la glycémie d’un diabétique de type 1 par des comprimés ! Il prit le problème à bras-le-corps, demanda l’arrêt immédiat des comprimés et lui prescrivit 2 doses d’Insulatard à s’injecter en 24h ; l’ADN fournissant gratuitement les insulines et les seringues.

Ce traitement fut confirmé deux mois plus tard par Dr Lourdes. Entretemps la jeune femme reprit des couleurs et ne tarda pas à trouver un jeune époux. R.S. est une jeune femme divorcée de 30 ans analphabète, domestique par intermittence et qui cultive une fierté excessive. Son diabète de type1 fut dépisté en 2002 au Centre de Santé N° 1, où elle avait été admise dans un coma acidocétosique.

Au cours d’une opération de recensement des diabétiques de la ville, l’ADN tomba sur cette femme atypique. Très vite il apparut qu’elle était indisciplinée et qu’un orgueil maladif l’empêchait de solliciter l’aide dont elle avait besoin pour assurer une gestion correcte de sa maladie.

Elle n’hésitait pas à interrompre son traitement lorsqu’elle se retrouvait à court d’argent pour s’approvisionner en insuline et consommait sans discernement tout aliment qui lui tombait sous la main. Elle alternait hypoglycémies et hyperglycémies avec une telle désinvolture qu’il était permis de se demander si elle était réellement consciente des risques auxquels elle s’exposait.

L’ADN la prit totalement en charge et progressivement R.S. commença à comprendre la nécessité de mieux gérer sa maladie pour éviter ou retarder la survenue des complications. A nouveau elle convola en justes noces en 2006 et au bout de neuf mois de grossesse, sans difficulté aucune, elle mit au monde un beau garçon à qui elle donna le prénom du président de l’ADN.

L’histoire de Bambi, atteinte d’un diabète de type 1, avait ému de nombreux lecteurs de Cridem en 2008 et ceux de la revue Equilibre de l’Association Française des Diabétiques (AFD) en 2009. La Municipalité de Nouadhibou s’était engagée à prendre en charge les besoins de la jeune femme en insuline mais jusqu’ici rien n’a été fait dans ce sens. L’ADN et des diabétiques français lui remettent de temps à autre des lots de fournitures du diabète (seringues, lecteurs de glycémie, bandelettes…), mais le problème majeur demeure l’accès à l’insuline.

Bambi semble aujourd’hui hors de danger dans la mesure où elle a assimilé un certain nombre de reflexes vitaux. Toutes ces histoires sont celles que des centaines, voire des milliers, de diabétiques, connus ou anonymes, vivent au quotidien dans notre pays.

Ce qui est mis en cause ici c’est l’environnement hostile dans lequel évoluent ces malades ; notamment le manque d’infrastructures adéquates de santé, de personnel spécialisé, de sensibilisation sur la maladie ; les difficultés d’accès aux médicaments, l’indifférence des Pouvoirs publics et l’apathie des rares associations des diabétiques du pays.

L’ADN lance un appel au Président O/ Abdel Aziz et à son gouvernement pour l’application de la Résolution 61/225 du 20 Décembre 2006 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui recommande à chaque Etat membre la mise en œuvre d’un Programme National de Lutte contre le Diabète.

Issa Mamadou Diop
Président A.D.N.

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Info source :
Issa Mamadou Diop

Santé : L’Arrondissement de Boubacar Ben Amer manque d’ambulance




L’un des arrondissements du Tagant les plus étendus et les plus peuplés, Boubacar Ben Amer (du nom du grand Almoravide Aboubacre Ben Amer), n’en demeure pas moins lotis en matière d’infrastructure et logistique sanitaires. Les patients de cet arrondissement qui compte deux communes (BB Amer et Lahsera), sont soignés sur place quelque soit l’urgence ou la gravité de leur cas.

En effet, les postes de santé de Ghoudiya, Timbrehim, Khams Teydoum, Oudey Mejbour et Grav El Khair reçoivent régulièrement des malades souffrant de pathologies qui doivent être prises en charge dans un centre hospitalier, mais faute d’ambulance, ils sont obligés de se faire traiter sur place avec les aggravations et complications qui s’y rapportent. Pourtant plusieurs demandes ont été formulées pour l’acquisition d’une ambulance et les motifs qui ont été exposés sont si convaincants qu’on s’explique mal que ces demandes ne soient pas exhaussées. La forte concentration démographique, l’enclavement, l’impraticabilité du terrain, ont été régulièrement évoqués par la population et les élus de cet arrondissement qui s’étonnent qu’une solution ne soit pas encore trouvée pour mettre un terme à la mortalité maternelle et infantile et celle liée à la complication de certaines maladies (malnutrition, diarrhée, Paludisme, IRA, Anémie...)

Les habitants de Ghoudiya, Oudey Mejbour, Mslit Zoueira, Msilt Westany, Tenyesser, Khams Teydoum, Oudey Jmel, Mahjouba, Garebeny, Bou Sireywil, Lemlazem, Vra Etemat, Teyert, Rag Lez, Var Awourwar, Var Eyar, hvret Sanko, Hvret Gueye,Vra Ekitan, Meksem, Grav El Kheir, choeiba, Timbrehim,Vra Ethalh... continuent à croiser les doigts et attendre qu’on pense enfin à eux en mettant à leur disposition une ambulance pour l'évacuation de leurs patients. Cette demande est d'autant plus capitale qu'elle se pose comme condition sine que nun pour une réelle couverture sanitaire dans cet arrondissement.

Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Fin des Journées culturelles de Démette édition 2009.




Démette, village du grand Marabout feu Thierno Lamine Djigo a célébré le 25, 26, et 27 décembre 2009, sa quatrième édition culturelle. Un événement qui réuni toute la jeunesse de Démette.

Les jeunes, de cette nouvelle commune reviennent de Dakar, Nouakchott, et de tous coins, pour une seule cause « développer cette localité en choisissant la réalité pure et en amenant les jeunes à sauvegarder longtemps leur culture et tradition.Cette année, la jeunesse de Démette a choisi comme Parrain Mr le ministre du commerce Amadou Niang.

Le thème des 72 heures de cette rencontre traditionnelle est : Décentralisation et Développement, enjeu et nouveaux défis pour une nouvelle commune de Démette. Presque tous les villages environnants Walaldé, Dara Halaibé, Sinthiou, Thiénel, Bakaw pour ne citer que cela, les représentants des chefs religieux, les notables, les jeunes des associations différentes ont participé à cet évènement grandiose.

Le 25et 27 décembre de huit heures à treize heures, la population de Démette a reçu des médecins, Docteurs : Oumou Bâ, Mariam Sy, KHady Kane, Mor Guirwane, Djiby Wéllé, et Mamadou Sall, pour des consultations gratuites et des médicaments (soins). L’école de Démette a été le lieu de ces consultations gratuites et des milliers de personnes se sont retrouvées à cette belle occasion. La présence des femmes et vieux était beaucoup plus remarquable. Après consultation, les patients reçoivent gratuitement des médicaments.

L’ouverture des cérémonies des 72 heures a démarré exactement le 26 décembre drainant un public nombreux, le Maire de la commune de Démette en compagnie de ses conseillers Mamadou Ndiaye Dia, Elhadj Diallo ont accueilli le ministre sénégalais Amadou Niang (Walaldé) du commerce, sous les yeux des notables des villages environnants et des milliers personnes venues pour la circonstance.

Cette année, les 72 heures culturelles à Démette nous confie Mr Bâ « revêt une autre casquette, ou mieux une dimension Sopi, tout est politique, nous les jeunes, on nous a trompé, le défilé a été détourné, la culture était complètement absente, on était déjà en campagne politique. » et pour l’autre camp c’est normale, il n’y’à pas eu de rupture avec le passé, seulement des retouches.

Certains invités que nous avons rencontrés, on le même jugement mais ces derniers affirment, que la jeunesse de Démette s’est trompée aussi de Parrain. Il fallait choisir une autre personne neutre, apolitique pour organiser des 72 heures culturelles, sans se détourner de la réalité sociale. La course des pirogues ou la démonstration (régate) a eu lieu la soirée du 26 décembre au fleuve, au total 3 pirogues bien préparées aux couleurs des deux nations ont tenu haleine pendant presque heure de temps la foule nombreuse des deux rives venue pour partager la joie avec leur voisin.

Le ministre Amadou Niang était là avec toute la jeunesse de Démette, il a donné le coup d’envoi de ces activités, au milieu des cris de joie, où les pécheurs restent les détendeurs dans ce domaine. Le lendemain 27 décembre, un match de foot ball a opposé l’équipe du Maire de Démette à L’équipe du Ministre le parrain.

Finalement, l’équipe du le Ministre a perdu par deux buts à Zéro, la soirée du 27 décembre fut consacrée soirée du Gala, où Le Maire Dia Mamoudou a remercie au haut fort la jeunesse de Démette, les médecins venus de Dakar pour les consultations gratuites, en décernant des diplômes de reconnaissances, en présence des griots et griottes de Démette, des pécheurs et des invités de tous les villages environnants.

L’association des éleveurs (fedde aynaabe Hakkunde Maaje) a participé à la réussite de ces 72 heures, sous la direction de leur chef Amadou Kaawo Niang, La soirée de gala a été un moment pour le maire de Démette de livrer son message aux jeunes qu’il est disponible, ouvert pour le développement de cette partie de fouta l’île morphine.

Il a invité aussi ces mêmes docteurs de participer au ziyaar annuelle du feu Thierno Lamine Djigo. Cette 4éme édition avait pour Thèmes, rappelons, Décentralisation et Développement, Enjeu et Nouveau Défi pour la Nouvelle Commune de Démette.

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique (Brakna)


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Le drame de Garack: Aida Fall, handicapée à vie...le fauve à visage humain: un monstre en puissance








Un monstre à visage humain n’existe pas seulement ailleurs. Les abominables et meurtriers viols de Garack de janvier 2009, resurgissent aujourd’hui, pour nous rappeler qu’il est temps de se rendre compte qu’au pays, il y a des Dutroux qui circulent librement, parvenant toujours à s’extraire des mains de la justice pour récidiver.

Face à cette menace omniprésente qui pèse constamment sur chaque femme, notamment les mineures, le Fonadh et Awomi ont organisé hier, une conférence de presse, destinée à alerter les pouvoirs publics sur ce danger et pour demander la réactivation des procédures judiciaires relatives à la tragédie de Garack.

Jamais encore un fait divers n’a autant secoué et ébranlé en profondeur un pays comme le notre. Le double viol meurtrier de Garack de janvier 2009, qui continue de traumatiser toute une famille, toute une communauté, mais également le genre féminin, qui reste continuellement exposé aux instincts inassouvis des monstres humains qui se confondent parmi nous.



Conjointement organisée par le Fonadh et l’Initiative des femmes africaines du millénaire contre la pauvreté et pour les droits humains (Awomi), la conférence de presse de samedi avait mobilisé toute la famille de défense des droits de l’homme en Mauritanie, en premier les femmes venues se recueillir à la mémoire de Marième Fall, mais également se solidariser du cas de sa sœur Aida, présente à cette importante rencontre.

On note également la présence remarquée du président de la Commission nationale des Droits de l’Homme Md Said Ould Hamody, du Secrétaire Exécutif du Fonadh M. Sarr, en plus d’hommes illustres défenseurs des Droits de l’homme comme Boubacar Ould Messaoud, Lalla Aicha Sy, Aminétou Mint El Moctar, Me Fatimata M’Baye….

Prenant la parole, Yassine Fall, présidente d’Awomi a salué les avancées considérables franchies par la Mauritanie, sous l’actuel pouvoir, estimant, que l’organisation de ce type de conférence de presse était jusqu’à une date récente, impossible en Mauritanie.




Elle est revenue par la suite en détails sur le drame de Garack (voir « retour sur les faits » ci-dessous), présentant les grands efforts fournis par son organisation pour permettre à Aida Fall de retrouver le sourire, le gout à la vie, mais également, pour lui permettre de mener une existence normale, après l’abominable tragédie qui avait couté la vie à sa sœur Mariem et qui l’a beaucoup bouleversée.

Dans ce cadre, Mme Yassine a précisé qu’Awomi avait pris en charge Aida pour faire des consultations générales, des examens et subir des traitements, dont des séances de rééducation dans des centres spécialisées dans des hôpitaux de renommée du Sénégal.

Revenant sur le volet judiciaire, elle n’a pas oublié de remercier de nouveau les autorités publiques mauritaniennes pour les avancées réalisées ces derniers mois, les appelant toutefois à relancer les procédures pendantes à la justice pour éviter l’impunité aux auteurs de telles atrocités.




Retour sur les faits

Mariem et Aida Fall, sont deux petites sœurs habituées au ramassage régulier et sans risque du bois dans les futaies de Garack, non loin de leur domicile. Mais, un jour de janvier 2009, elles étaient au rendez- vous de la tragédie.

Toutes seules, elles virent se lever devant elles un fauve humain, brandissant sur elles son arme (coupe-coupe), les menaçant de mort, si elles sont prises par la tentation de fuir devant la mort inévitable et l’affront à la dignité.

Les appels aux secours en cet endroit retranché n’avaient pas pu malheureusement alerter les villageois, non plus prévenir un sauveteur qui pourrait par hasard se trouver sur les lieux du drame. Le monstre à visage humain donna libre à son instinct animal devant la résistance, symbole d’honneur, mais inutile des filles (15 et 17 ans).

Alertés au crépuscule, les parents des deux pauvres ratissent les environs sans rien trouver. Tout le village, pris de grande psychose, s’ébranla avec voitures aux feux allumés et torches dans les bois à la recherche de deux sœurs.




Après quelques heures, les filles firent trouvées, allongées sur le sol, éloignées l’une de l’autre, mais presque sans vie. Au vu des blessures graves (voir photos du bras d’Aida), la première idée qui s’est présenté aux enquêteurs, est que ces plaies profondes et ce sang giclant partout dans le sol, sont causés par des phacochères affamés.

Mais, c’était sans compter le sang froid et la sagesse des Fall, qui à force de lutter contre le tourment causé par cette tragédie sur la personne de leurs filles, étaient certains que c’est un monstre humain en chair et en os qui est à l’origine de ce drame.

La présence dans le village, d’un fauve à visage humain aux antécédents connus par tous les villageois, avait permis de mettre très vite les gendarmes sur la bonne piste. Quelques heures plus tard, le monstre reconnait son double crime sur les pauvres dont l’une avait rendu l’âme (Mariem) quelques heures aprés, alors que l’autre (Aida) continuera de souffrir à vie d’un traumatisme physique et psychologique.




A propos du fauve à visage humain

Amado Lô, c’est son nom, est le monstre à visage humain qui a déchiqueté ce jour noir, la dignité de deux pauvres sœurs, dont l’une avait trouvé la mort suite à ses graves blessures. Emouvant, choquant et insupportable, aussi bien pour les parents des filles que pour toute autre personne soucieuse de la dignité humaine.

Cet horrible drame de main d’homme doit permettre aux autorités de tirer les enseignements qui s’imposent. En effet, quand il a cherché ce jour là à obéir à son instinct bestial, le fauve n’était pas à son premier crime. Il y a 2 ans, il avait violé une fille qui a eu la vie sauve grâce à un autre copain qui l'avait aidé à maîtriser la fille.

Après ce crime il était jugé et condamné, mais il avait été libéré après 6 mois d'incarcération. Plus tard, avant la tragédie, il a eu à poignarder une personne qui a été évacuée à Nouakchott.

Selon d’autres sources, Amadou Lo avait tenté une fois d'empoisonner son actuel beau père, tout comme il avait déjà tenté d’empoisonner son beau frère. Son propre frère qui était avec lui au moment où les gendarmes étaient venus l’arrêter en janvier 2009 à Garack, affirme à qui veut l’entendre que Amadou Lo le menace souvent de mort.

A propos de la famille des pauvres filles, tout le monde convient que les Fall sont des gens dignes, nobles et très croyants. Dans son intervention, le père d’Aida avait bien décliné sa foi en Allah.

Les photos ci-après montrent Aida Fall en compagnie de la présidente d’awomi, du Secrétaire Exécutif du Fonadh, mais également entourée de son père. Une fille traumatisée à vie dont le cas doit interpeller les autorités pour lutter contre ce phénomène fréquent dans le pays.

Md O. Md Lemine

samedi 2 janvier 2010

Atar : La police encercle le domicile de Ould Aidda où de sympathisants des hommes d’affaires tiennent un sit-in






Selon le correspondant de l’ANI à Atar, plusieurs voitures de la police ont encerclé, samedi soir, le domicile de Ahmed Ould Ahmed Ould Aidda, à Atar, où se trouvent des dizaines de sympathisants des hommes d’affaires détenus dans le cadre de l’ « Affaire BCM ».


Le correspondant de l’ANI a indiqué que la police interdit toute entrée ou sortie dudit domicile.

L’Emir de l’Adrar dénonce.







L’Emir de l’Adrar monsieur Sid’Ahmed ould Ahmed Aida a contacté Le Véridique pour dire tout son rejet de ce qui s’est passé dans son domicile le week-end dernier. Monsieur Sid’ Ahmed Ould Ahmed Aida a raconté au Véridique qu’un groupe d’individus se sont installés dans son domicile à Atar et ont vivement critiqué le pouvoir en place.

L’Emir tient à préciser que le domicile de l’Emirat à Atar est ouvert à tous les mauritaniens sans exception et surtout aux ressortissants de l’Adrar mais qu’il n’est pas destiné à être transformé en une arène de lutte pour règlement de comptes.

L’Emir a précisé qu’il est le premier soutien du président Mohamed Ould Abdel Aziz et tient à se démarquer de tout ce qui a été fait dans son domicile en son absence alors qu’il est en consultation médicale au Maroc.

« Pour dire la Vérité, le maire d’Aoujeft Ould Hmeine amar m’a appelle au téléphone pour me demander l’autorisation de faire escale dans mon domicile. Je lui ai répondu que mon domicile est ouvert à tous. J’ai appris plus tard par le biais des médias que le maire avait organisé un seet in dans mon domicile. Naturellement je n’étais pas content et je l’ai fait entendre à qui de droit3.

L’Emir ajoute qu’au nom de Ehel Adrar il avait soutenu Ould Abdel Aziz et que ce soutien reste tel quel. L’Emir regrette fort ce qui s’est passé.



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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Déraillement de train à Nouadhibou




Selon le correspondant de l’ANI à Dakhlet Nouadhibou, pas moins de 17 wagons ont été endommagés, samedi, au cours du déraillement du train minéralier à l’entrée de Nouadhibou.

Au moment de son déraillement, le train de la Societé Nationale Industrielle et Miniére (SNIM) était chargé de minerai de fer brut.

Selon un responsable de la SNIM, les services techniques de cette société sont très vite intervenus pour dégager la ligne ferroviaire, afin que les opérations d’acheminement du minerai ne souffrent de retardement



Info source :
ANI (Mauritanie

Collision de véhicules sur l’axe Nouadhibou-Nouakchott
Photo non contractuelle

Un violent accident de route entre une voiture de marque CDI et un taxi, survenu aujourd’hui, a causé la mort d’une personne, alors que 6 autres individus, à bord de ces véhicules ont été grièvement blessés. L’une des voitures appartient à un haut responsable de l’institution militaire. Elle était conduite par le fils de ce grand commis de l’Etat.

Les accidents de la route ont connu l’année écoulée (2009) une recrudescence notoire, se soldant par de lourdes pertes humaines et matérielles. Les accidents surviennent généralement dans les grandes avenues de la capitale, où les chauffeurs, mis en confiance par l’épaisseur de pistes bitumées, n’hésitent pas à taper dans l’accélérateur.

Parfois, des collisions bêtes surviennent régulièrement. C’est le cas des automobilistes qui refusent de s’en tenir à la priorité à droite et des autres qui croient conduire dans un pays aux chauffeurs respectueux des règles de la circulation routière.

Résultat : des chocs fréquents et meurtriers à divers endroits de la ville, avec des blessures graves, du temps perdu, des constats policiers sans suite et des regrets sur son imprudence. Ne vaut-il pas alors prendre toujours ses précautions et se rappeler à chaque croisement que tous autres les chauffeurs sont des fous.

MOML

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Info source :
MOML

vendredi 1 janvier 2010

Adrar/Hommes d’affaire : Sit-in pacifique 24 sur 24





L’autorisation accordée au parti Al Islah, pour conduire ce vendredi à Atar une marche de soutien aux hommes d’affaires en prison à Nouakchott, a été annulée mercredi dernier. Pour ne pas décevoir les nombreuses personnes qui s’y étaient préparées et maintenir la pression sur les pouvoirs publics, le comité d’organisation conduit par le Maire d’Aoujeft Mohamed El Moctar Ould H’Mein Amar décide d’observer un Sit-in pacifique dans la maison de l’Emir de l’Adrar.

Il semble que le Hakem d’Atar a signifié aux organisateurs de cette manifestation son caractère illégal. Ce à quoi Ould Hmein Amar a répondu : « Ici, nous sommes chez nous dans notre maison et ce Sit-in pacifique durera, tant que les hommes d’affaires ne sont pas libérés ».

D’ores et déjà plusieurs personnes se sont rassemblées dés cet après midi du vendredi dans la grande cour de la résidence de l’Emir, située sur la route Nouakchott –Atar. A l’extérieur, des policiers tentent d’empêcher les véhicules de garer en groupe devant le lieu du rassemblement. Par contre les piétons et surtout piétonnes circulent librement.

Le choix de la résidence de l’Emir est interprété ici, comme meilleur moyen d’unir et solidariser entre eux les Adrarois. A cet effet différents groupes sociaux s’y rendent comme pour signifier leur « allégeance solidaire » avec les victimes. Ce qui, du même coup embarrasse d’autres groupes sociaux solidaires eux, avec le pouvoir en place. Atar bouillonne ce soir. Que sera demain?

Ely Salem Khayar



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Adrar.Info

Inquiétude chez les réfugiés mauritaniens au Sénégal




Les réfugiés mauritaniens au Sénégal vivant dans les grands centres urbains (Dakar, Thiès) sont actuellement "très inquiets" par rapport à des lenteurs constatées dans l'accomplissement des formalités en vue de leur retour, ont dénoncé vendredi à Dakar plusieurs associations.

Mamadou Wane, porte-parole du comité directeur de la Communauté des réfugiés mauritaniens au Sénégal (CRMS) évoque "l'intention annoncée du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) de changer les conditions actuelles d'organisation des opérations de rapatriement pour une nouvelle formule dont le mode opératoire et toutes les conditions n'ont pas encore été précisés".

D'où le risque de remise en cause de l'engagement pour "un retour organisé dans la dignité qui rentre dans le cadre de la protection garantie aux réfugiés", a ajouté un autre responsable, membre d'une commission interne chargée du suivi de la mise en oeuvre de l'accord tripartite de novembre 2007 entre le HCR et les Etats du Sénégal et de la Mauritanie.

Les réfugiés urbains candidats au retour et inscrits depuis près de 7 mois disent toujours attendre une réaction de l'agence spécialisée onusienne "qui traîne les pieds". Ainsi, 4960 réfugiés urbains sont déjà inscrits pour de nouvelles opérations de rapatriement devant couvrir la période janvier- juillet 2010. Les associations se posent des questions quant au sort des autres réfugiés urbains non encore inscrits sur cette dernière liste.

Autre source d'inquiétude des associations, la question des terres une fois de retour au pays.

Illustration avec le cas d'un contingent de réfugiés rapatriés en Mauritanie le lundi 28 décembre dernier, qui s'est vu refuser de débarquer sur un site prévu à cet effet et habité initialement par ces populations avant les déportations de 1989. Les nouveaux occupants des terres après les événements à l'origine des expulsions se sont opposés à l'installation des réfugiés rapatriés. Ces faits se sont déroulés dans la région de Rosso (sud- ouest de la Mauritanie) sur un site dénommé "Fada".

Les associations de réfugiés accusent les autorités administratives locales de ne pas jouer à fond la carte de la réconciliation nationale conformément à la volonté politique exprimée au plus haut niveau.

A propos des inquiétudes sur les nouvelles formes que devraient prendre les opérations de rapatriement en 2010, une source proche du HCR annonce une rencontre sur l'évaluation de l'accord tripartite (Mauritanie, Sénégal et HCR) le 10 janvier prochain à Nouakchott.

C'est à l'issue de cette réunion que sera déterminée une nouvelle formule pour le rapatriement. Près de 20.000 réfugiés mauritaniens au Sénégal, rappelle-t-on, ont été rapatriés depuis le 29 janvier 2008.

Dakar - 01/01/2010

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Info source :
PanaPress

La justice au Guidimakha : deux poids deux mesures!




Tout a commencé lorsque les autorités locales du Guidimakha croyant régler le problème de cohabitation dans la commune de Mbaidiam ont installé une partie des villageois de Soubou Nahal dans le village de Hel Soukaabe, d’où le nom donné : Helsoukaabe 2 promettant à ces derniers par la même occasion monts et merveilles.

Depuis cette date aucune des promesses n’a été tenue, même pas un puit. Pire encore les villageois se sont réveillés un matin avec tout leur point d’eau entourée des grillages ; Au moment où je vous parle ces pauvres villageois font des dizaines de km pour boire et abreuver leurs troupeaux. Ces derniers avaient saisi le hakem de khabou qui les a transférés à Sélibaby.

Depuis lors, ils sont traînés entre le hakem et le procureur. En effet on constate que les mauvaises habitudes des autorités restent monnaie courantes au Guidimakha ; à savoir la corruption et le manque de neutralité de l’administration.

Tout ce qu’on sait ce que ces autorités traînent les dossiers sensibles jusqu’à l’aboutissement à un affrontement ouvert entre les communautés.

On sait aussi que ces autorités ont l’habitude d’allumer le feu et de revenir soit disant jouer le rôle de « pompiers ». Pourtant des instructions fermes ont été données par le Président de la République pour la neutralité de l’administration dans le traitement des dossiers des citoyens.

Le guidimakha semble être une exception à la règle ; Si non comment expliquer que des citoyens de ce pays puissent avoir des problèmes d’eau alors qu’ils sont à quelques mètres du karikoro si ce n’est pas l’injustice soutenue par les autorités locales.

Enfin nous demandons la résolution de ce problème dans un bref délai pour éviter des victimes dans un éventuel affrontement si cette situation perdure.

DIALLO.



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Info source :
mojja1

Braquage de la Capec de Tidjikja



Dans la nuit du jeudi à vendredi, des cambrioleurs se sont introduits, par effraction, dans le local de la CAPEC de Tidjikja, avant de casser son coffre et d’emporter l’agent qu’il contenait. Le forfait a été commis le 31 décembre aux environs de minuit (une façon pour les bandits de présenter leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année 2010).
Ces derniers ont pu accéder aux locaux de la caisse à partir d’une blanchisserie dont l’une des portes s’ouvre sur la cour interne de la CAPEC. Après avoir enfoncé la porte de la blanchisserie, ils se sont introduits dans la cour, le plus naturellement au monde, avant de faire sortir le coffre et de le dévaliser sur place. Heureusement, il ne contenait que la modique somme de 100.000UM la recette de la vieille.
Les voleurs se sont emparés de la somme et sont repartis par le même chemin sans être inquiétés.
Selon une source policière, le pot aux roses n’a été découvert que le lendemain par le gardien de la CAPEC qui avoue s’être endormi au moment du forfait. Toutefois, ce dernier n’a pas manqué de préciser avoir vaguement souvenir d’un véhicule type Mercedes 190 rodant dans les parages avec des occupants inconnus de la ville. Ce qui suppose que le crime pourrait être commis par des voleurs professionnels venus d’ailleurs selon notre source. Une thèse plus que plausible vu le sang froid et la parfaite maitrise des auteurs du crime.
Les hommes du commissaire N’Diaye Al Housseynou recherchent activement les malfaiteurs et des mesures sont prises pour que ces derniers soient retrouvés au plus vite pour qu’ils puissent répondre de leur acte.
Khalil Sow
Khalil11965@yahoo.fr

Entretien avec le député de Podor, Mlle Astel Sall:

« Un Podorois ou une Podoroise, ne doit pas attendre l’invitation de Baba Maal pour s’impliquer dans le Festival ».

Jusqu’en Mai 2007, l’honorable député, Mademoiselle Astel Sall enseignait dans une école élémentaire de la ville de Podor. Cette jeune militante du Parti Démocratique Sénégalais (PDS au pouvoir),

S’est illustrée dans le mouvement associatif de cette ville avant d’être propulsée sur la scène politique par l’ancien Premier Ministre, puis Président de l’Assemblée Nationale, M. Macky Sall, tombé plus tard en disgrâce. A l’occasion de la 4ème édition du Festival « les Blues du Fleuve » tenue dans la ville de Podor, du 24 au 26 Décembre 2009, elle a accepté de répondre à nos questions.

A la question, y’a-t-il un programme au niveau du gouvernement Sénégalais pour que ce Festival puisse avoir un effet induit dans le développement, la réponse coule de source.

La parlementaire affirme qu’il est nécessaire que les organisateurs du Festival puissent rencontrer les personnes concernées par ce Festival, pour leur expliquer le programme proprement dit, ce qui se passe afin d’éviter, dit-elle, toute politisation de la manifestation. Elle a également indiqué que certaines personnes politisent souvent cette manifestation, chose qu’elle juge anormale avant d’ajouter que la non implication de certaines personnes dans le Festival des Blues du Fleuve, s’explique simplement par un déficit de communication.

Et pour Mademoiselle le député, un Podorois ou une Podoroise, ne doit pas attendre l’invitation de Baba Maal pour s’impliquer dans le Festival. La jeune parlementaire a émis le vœux de voir un dialogue s’instaurer entre les Podorois, voire des acteurs intermédiaires, pour mieux préparer le Festival. Car, fait-elle remarquer, un Festival ne se prépare pas en deux mois encore moins en un seul mois. Astel, souhaite que le Festival de l’année prochaine soit préparé dès maintenant pour que les gens puissent s’impliquer, comprendre et avoir les données qu’il faut, dans le but de réussir cette manifestation culturelle et en faire un Festival internationale.

La député a fait savoir que l’évènement culturel international a été évoqué à la chambre basse du parlement. Mais elle a laissé entendre qu’il faut s’armer suffisamment pour pouvoir aborder cette question et convaincre.

« Ils nous manquent vraiment ces armes là ! » a martelé Astel en ajoutant qu’au regard de l’organisation actuelle du Festival et de l’implication du gouvernement, un certain nombre de questions lui sont tombées sur la tête, à savoir, si Baba Maal a approché l’Etat par rapport à la tenue du Festival et si le gouvernement a été saisi sans réagir, mais pourquoi tout cela s’interroge t-elle.

Astel attend de recueillir le maximum d’informations auprès des responsables chargés de l’organisation du Festival avant d’adopter une position qui puisse être défendue par elle auprès des décideurs du pays en sa qualité de parlementaire. « J’espère que l’année prochaine sera une année de réussite, Inchallah », a dit Mademoiselle le député.

Défense du bilan de Wade et renvoi de la patate chaude.

Réagissant à une question relative à la situation du Musée de Podor (le Fort en question), elle a affirmé avoir défendue la question auprès du Ministre d’Etat Karim Wade et qui a salué favorablement sa requête. « Vous conviendrez avec moi, que petit à petit, l’oiseau fait son nid ; nous avons commencé par le Bouel Moghdad ». Elle a parlé d’un Bac pour désenclaver Podor du côté Mauritanien. « Le gouvernement est entrain de voir ce qu’il peut faire pour la ville de Podor, le Président de la république Me Abdoulaye Wade aime cette ville »

S’agissant de l’enclavement de l’île A morfil et l’attitude du Président Abdoulaye Wade au pouvoir depuis 9 ans, Astel s’est dite réjouie d’être interpellée à ce sujet, ce qui lui offre l’occasion d’évoquer les réalisations de Me Wade pour la ville de Podor. « Vous avez dit que Abdoulaye Wade a été là pendant 9 ans, mais il y’a d’autres qui sont restés là pendant 20 ans et durant lesquelles, les populations voulaient ce désenclavement de l’Ile A Morfil par des ponts mais elles n’ont pas pu les trouver. Et pourtant ces populations ont remué ciel et terre pour atteindre cet objectif en vain durant les 20 ans de règne de l’autre régime! ».

C’est pendant les 9 ans de règne de Wade que les ponts de Madina Ndiathbé et celui de N’gouye ont été construits a dit Astel. « Il existe d’autres projets comme la construction du pont de N’dioum et deux routes dans l’île A Morfil ; et je tiens ces informations du Ministre d’Etat Karim Wade ».

C’est avec l’avènement de l’alternance que le lycée de Podor a vu le jour avant d’ajouter que la caserne des Sapeurs pompiers aussi à été installée sous l’ère Wade dans la ville, suite à des catastrophes naturelles qui ont emporté beaucoup de vies humaines, et il fallait attendre l’intervention des Sapeurs pompiers de Richard-Toll en cas de sinistre alors que le pire s’était déjà produit.

« Donc, nous Podorois, on ne peut pas dire qu’il n y’a pas eu d’avancées avec l’avènement de l’alternance. Il y’a beaucoup de choses à faire et il y’aura toujours des choses à faire tant qu’on parlera de développement, même si le département de Podor devenait comme Paris. Il faut rendre à César ce qui appartient à César ! Et, il faut reconnaître que Me Wade a beaucoup fait pour le département de Podor », martèle avec vigueur Astel Sall.

Enfin, elle n’a pas caché son adhésion à la proposition faite par le préfet de Podor et relative à l’internationalisation du volet organisationnel du Festival des Blues. Par rapport au faux bond, lors de la cérémonie d’ouverture des Ministres MM. Kalidou Diallo et Mame Birame Diouf (parrains du Festival), mademoiselle le député avoue ignorer les raisons de leur absence.

Synthèse de Thièrno Souleymane envoyé spécial à Podor.



www.cridem.org


Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 31 décembre 2009

Distribution de Kits Scolaires et Concert de Musique




L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Mauritanie a organisée le mardi 29 décembre à Tounguen (près de Rosso) une cérémonie de distribution de kits scolaires au profit des élèves de ce village (voir photos plus bas).

Les kits se composent de sacs-à-dos, de fournitures scolaires, et de T-shirts.

Par la même occasion les habitants du village dont des rapatriés venus récemment du Sénégal ont profité d’un concert de musique Bluegrass organisé par un groupe de musiciens américains du nom de Big Hillbilly Bluegrass Band (BHB), en visite dans notre pays depuis quelques jours.

Cridem

Info source :
Ambassade des Etats-Unis d’Amerique

mercredi 30 décembre 2009

Mauritanie : Ne laisser aucun enfant sur le bord de la piste

Kaedi, 30 décembre 2009 (IRIN) - Arrivés dès les premières heures du jour en charrette tirée par des ânes dans le village de Nima, à plusieurs heures de piste de Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, le long du fleuve Sénégal, quelques volontaires du Croissant-Rouge mauritanien frappent à toutes les portes du village pour inviter les familles à faire dépister leurs enfants pour la malnutrition.

Equipés d’une toise, d’une balance et d’un brassard, les volontaires examinent les enfants, enregistrent les données, posent des questions aux accompagnants – souvent les mères - et réfèrent les enfants au centre de santé lorsque cela s’avère nécessaire.

Cette activité routinière est organisée de village en village depuis 2008. « On reste deux jours dans chaque village pour être sûr qu’on n’oublie aucune famille, même celles qui sont parties travailler dans les champs », a expliqué Samba Racine Diallo, superviseur de l’équipe de dépistage dans le périmètre de Nima.

Un véritable travail de fourmi, mais essentiel dans une zone où, selon la dernière enquête menée par le ministère de la Santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en juillet pour évaluer la situation nutritionnelle des enfants en période de soudure, les taux de malnutrition aigue globale atteignent 16,8 pour cent.

L’un des principaux objectifs de ces campagnes de dépistage au porte-à-porte, soutenues par la Croix-Rouge française, est donc de « récupérer tous les enfants » souffrant de malnutrition, a expliqué M. Diallo, y compris ceux qui sont encore au stade modéré.

Des campagnes de dépistage de la malnutrition sont régulièrement organisées au niveau des centres de santé, mais les familles ne viennent pas toujours jusque là. Pourtant, même si de nombreux facteurs autres que le dépistage et la prise en charge influent sur les taux de malnutrition – éducation, facteurs socio-économiques –, la Croix-Rouge comme d’autres organisations humanitaires estiment que la prise en charge de la malnutrition dès le stade modéré a très probablement une influence sur les taux de mortalité liés à la malnutrition sévère.

« Parfois, les familles savent [que l’enfant est malnutri] mais elles ont honte d’aller se montrer au poste de santé, surtout si [le soignant] est une personne plus âgée », a-t-il dit à IRIN. « Ou alors l’enfant est malade mais la famille ne [réalise] pas que c’est lié à un problème de malnutrition, elle se dit que l’enfant va finir par guérir ».

C’est ce qui est arrivé à la petite-fille d’Aminetou Gemoul. Lorsqu’il y a trois mois, sa fille est venue la voir avec l’enfant âgée de 18 mois parce que cette dernière était « très malade, mais sa maman ne savait pas pourquoi », Mme Gemoul, qui a reçu une formation d’agent de santé communautaire, a immédiatement compris et référé l’enfant au dispensaire de Koundel, à trois kilomètres de là, qui traite la malnutrition.

« L’enfant a été sevrée tôt parce que sa maman est retombée [enceinte], elle mangeait seulement de la semoule et du riz », a-t-elle raconté. « Quand je l’ai vue arriver si faible, j’ai cru qu’elle allait mourir ». La petite va mieux et est toujours suivie aujourd’hui.

D’autres raisons expliquent que les familles n’aillent pas toujours au dispensaire. « Les gens ont beaucoup de préoccupations », a dit Aminata Diack, ‘mère-relais’ dans le périmètre de Nima, dont le rôle est entre autres de sensibiliser les villages sur les questions de malnutrition ou encore d’hygiène, de les préparer aux campagnes de dépistage et de faire le suivi des enfants malnutris.

« Ils travaillent dans les champs, donc parfois ils oublient le jour du dépistage au centre ou du rendez-vous pour la prise en charge, ou alors ils sont occupés avec des travaux pénibles, comme aller puiser de l’eau. Ils sont aussi très pauvres, ils n’ont pas toujours les moyens d’aller jusqu’au [dispensaire] ».

C’est le cas de Khadiatou Ba, mère de trois enfants, dont le plus jeune âgé de deux ans vient d’être dépisté lors d’une autre opération porte-à-porte organisée le même jour dans le village de Tokomadji, à quelques kilomètres de Nima.

« Le petit est toujours malade, il ne mange pas bien et il n’a pas de poids, mais je n’ai pas les moyens d’aller au [dispensaire] », a dit la jeune mère de 25 ans. « Mon mari ne travaille plus : il faisait du transport de passagers et de marchandises avec sa charrette, mais maintenant les voitures peuvent venir jusqu’ici et les gens ne veulent plus de la charrette ».

La malnutrition est prise en charge gratuitement – grâce à un financement ECHO (Office d’aide humanitaire de la commission européenne) du projet mené par la Croix-Rouge française en partenariat avec le Croissant-Rouge mauritanien, le Programme alimentaire mondial et l’UNICEF - tout comme des pathologies telles que le paludisme et la tuberculose, prises en charge par l’Etat. Les consultations sont également gratuites, mais les familles doivent prendre en charge les ordonnances pour les autres soins.

La mise en place d’unités de prise en charge de la malnutrition a aussi considérablement facilité la tâche des dépisteurs : les familles font dépister beaucoup plus facilement leurs enfants sachant qu’ils seront pris en charge s’ils sont malnutris, a dit M. Diallo. « Dès l’ouverture [des services de prise en charge], on a pu récupérer des enfants sévèrement malnutris, maintenant ils sont sortis guéris et on les suit ».

« Les femmes sont vraiment très contentes, parfois elles dansent quand leurs enfants sortent guéris », a dit Mme Diack.

Les campagnes de dépistage porte-à-porte permettent aussi de localiser précisément où se trouvent les enfants malnutris, et de pouvoir assurer le suivi. « Lorsqu’un enfant continue à perdre du poids ou quand il ne se présente pas pour la prise en charge, je vais à domicile voir ce qu’il se passe, [vérifier] si la bouillie pour l’enfant est bien préparée, ou si l’hygiène est bien respectée : si ce n’est pas le cas, j’explique et je montre », a dit Mme Diack.

S’il est encore trop tôt pour évaluer scientifiquement l’impact du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition, les données de l’enquête SMART indiquent que les taux de malnutrition dans les zones d’activités de dépistage et prise en charge sont largement inférieurs à la moyenne enregistrée dans cette région du sud de la Mauritanie – environ 12 pour cent, contre 16,8.

ail/



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Info source :
IRIN News - département d'informations humanitaires des Nations Unies

Partenariat Bruguière/Thialgou : Satisfecit réciproque et perspectives prometteuses.




Entre le village de Bruguière (France) et ceux de Thialgou et de Dioulom (Mauritanie) l’idylle a bien commencé. C’est toute une succession de rencontres et d’échanges fructueuses qui ont accouché d’un beau partenariat dont les fruits ont tenu la promesse des fleurs.

La dernière rencontre a consacré de manière spectaculaire la volonté de l’association AREMAU qui a piloté cette relation de traduire en actes concrets les liens entre des communautés décidées d’échanger, au-delà de leurs diversités et en dépit des distances géographiques.

En tout cas les populations des villages mauritaniens ont commencé à tirer les bénéfices de cette généreuse relation avec leur partenaire du nord. Il y a quelques semaines des containers de matériels divers d’une grande valeur ont été réceptionnés à Dioulom et à Thialgou dans une ambiance festive qui n’a pas laissé insensibles les hôtes français.

Les villageois ont su montrer qu’ils peuvent eux aussi en retour (malgré la modestie des moyens), offrir l’hospitalité légendaire mauritanienne. Après un séjour de quelques jours consacré à la consolidation des acquis de cette coopération exemplaire, le président de l’Aremau a, au nom de tous les partenaires ayant participé à la collecte de ce matériel depuis la France remercié tous ceux qui ont joué un rôle dans la réussite de cette opération humanitaire.

Monsieur Etienne Rivoire a loué l’esprit de collaboration et le sens de responsabilité qui a caractérisé cette action collective menée en commun entre les différentes volontés de part et d’autre. Au sujet de l’usage de ce bien précieux, M. Etienne a souhaité que les populations auxquelles il est destiné puissent en faire le meilleur emploi pour améliorer ses conditions de vie. Aremau selon son président ne compte pas s’arrêter là.

Cette association ambitionne de poursuivre ses actions et d’élargir les réseaux de ses relations pour pouvoir mieux répondre à ses projets. Les populations de Thialgou et de Dioulom ont à leur tour dit toutes la reconnaissance qu’elles ont pour cette aide de grande envergure qu’elles ont obtenu d’Aremau et de ses partenaires.

Des dons qui vont sans doute développer les coopératives villageoises et les performances scolaires. Au nom de tous ceux qui ont sacrifié leur temps et parcourir de longues distances pour apporter leur contribution aux populations mauritaniennes les responsables des villages bénéficiaires ont réitéré leur « On Ndiaraama » à leurs partenaires.

Les voix humaines ont répondu aux voies de l’humanitaire dans la fraternité et la confiance réciproque entre les peuples. Des valeurs qui se reflètent à travers cet idéal poétique de BA Amadou président d’honneur d’Aremau :

"Les ethnies s’entrelacent
Les ethnies se fondent
Le soleil illumine les cœurs

La chaleur humaine se partage
L’hospitalité se vit
De la dune au fleuve
De l’océan à la forêt"

Amadou Diaara



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Info source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Mobilisation des cadres de Tidjikja et El Ghoudia en faveur de l’UPR




L’initiative de sensibilisation des cadres de Tidjikja et Ghoudiya organise un meeting de mobilisation en faveur de l’Union pour la République (UPR). Ce meeting se tiendra jeudi 31 décembre à 17 heures l’Hôtel «El Khater».

Placé sous le haut patronage de M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine président de l’UPR le meeting s’inscrit -annonce ses organisateurs- dans le cadre de l’appui au programme du président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz notamment le redressement du pays, la lutte contre la gabegie, la priorité accordée aux préoccupations des populations modestes ainsi que la mobilisation autour des objectifs principes et règlements de l’UPR.

Les superviseurs de l’Initiative M. Sidi Mohamed Ould Cheibany et Mme Fatimetou mint Iyaye, tous les deux membres du conseil exécutif de l’UPR , entendent faire adhérer à ce parti les individus et groupes issus de milieux contestataires et neutres, leur donner l’occasion d’exprimer leur adhésion et permettre à la direction du parti d’évaluer les efforts entrepris en ce sens.

Pour contacter les superviseurs de l’initiative

Tel : 644 65 24 / 631 93 62

Info source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Séyène (Gorgol) : Un éleveur tue un agriculteur à coups de hache

Dans la matinée du mercredi 30 décembre, à Seyène, village (commune de Ganki) situé à une quinzaine de kilomètres à l’est de Kaédi, une altercation entre un agriculteur de ce village et un éleveur à tourné au drame.

L’éleveur a donné un coup de hache à l’agriculteur qui, après avoir été conduit à l’hôpital de Kaédi, a rendu l’âme.

Cause de l’altercation entre les deux hommes, selon des témoins, les animaux de l’éleveur pâturaient dans le champ de l’agriculteur.

Khalilou Diagana
Pour Cridem



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mardi 29 décembre 2009

Lutte contre la désertification Lancement à Tidjikja du Programme d’actions concertées pour les oasis



Un atelier sur le lancement du Programme d’actions concertées pour les oasis (PACO) vient de se tenir à Tidjikja le 28,29 et 30 décembre. L’ouverture officielle de l’atelier a été présidée par le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires administratives Cheikh Ould Meddah accompagné du Hakem de Tidjikja Sid’Ahmed Ould Houweîbib, du commissaire de police de Tidjikja, le commissaire N’Diaye Al Housseynou, du Chef de Brigade la gendarmerie et de l’intérimaire du commandant de la garde de Tidjikja.
Organisé par l’ONG Tenmiya point focal en Mauritanie du Réseau Associatif du Développement durable des Oasis, cet atelier était une occasion pour sensibiliser les participants (responsables des quatre ADP de Tidjikja) sur les enjeux du RADDO et du PACO et sur le rôle des Oasiens dans la lutte contre la désertification. Le RADDO qui est un réseau Maghrébin des ONG intervenant dans le milieu oasien, est composé de la Mauritanie, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie. Ce réseau est géré par un Comité permanant de suivi (CPS) constitué de quatre points focaux : L’Ong ASOC pour la Tunisie, APEB pour l’Algérie, ALCESDAM pour le Maroc et Tenmiya pour la Mauritanie. Ces ONG Maghrébines sont appuyées par des partenaires Européens : les ONG Françaises CARI et CCFD et l’Ong Espagnole CIVES MUNDI. D’ailleurs le PACO est financé par CAIXA (une Fondation d’une banque privée Espagnole) et par le Ministère Français de la coopération.
Les participants à l’atelier ont reçu d’amples informations sur les enjeux et le fonctionnement du partenariat qu’ils auront avec l’ONG Tenmiya et ils ont suivi avec intérêt les communications faites par les cadres de cette ONG : Sidi Aly Ould Zeine, Madwoury Tandia et Sidi Ould Ahmed Chein. Ces communications ont porté essentiellement sur la gestion communautaire des associations Oasiennes, la présentation des outils de gestion communautaire, le rôle des oasiens dans la lutte contre la désertification, les échanges sur la lutte contre la désertification en milieu oasien expérience d’ici et d’ailleurs et sur le système oasien face aux nouvelles formes de citadinité.
Il convient de souligner que l’accent a été mis particulièrement sur la gestion de l’eau dans le milieu oasien une préoccupation largement partagée. D’ailleurs, une première expérimentation sur l’irrigation basée sur la gestion technique, financière et l’économie de l’eau sera introduite comme première activité pour une gestion optimisée de cette ressource de base.
Cette activité sera suivie par d’autres interventions visant toutes le développement du milieu oasien et l’amélioration des conditions de vie de ses habitants.
A la fin des travaux de l’atelier, les organisateurs et les participants ont visité certains sites oasiens de Tidjikja dans un cadre expérimental de certains aspects du PACO.
Khalil Sow CP/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr


Encadré
Les Objectifs du PACO
- La communication entre oasiens et vers l'extérieur afin d'échanger l'expérience et le savoir-faire,
-L'accès aux droits et le soutien au désenclavement (territorial, social, institutionnel...) des oasiens,
-L'ouverture du milieu associatif oasien aux autres acteurs sociaux et politico-institutionnels du développement durable,
-Le renforcement et la qualification du milieu associatif oasien de façon à consolider ses compétences techniques, institutionnelles et financières pour agir sur le développement local dans les oasis,
-L'appui à la formation, appui institutionnel, renforcement de la concertation entre les associations et les universités.
Les volet thématiques du PACO
-L'amélioration de la production de semences adaptées aux milieux oasiens : création d'une parcelle de démonstration, rétablir la production de semences locales non hybrides, mise en place de programme de sensibilisation.
-L'appropriation et la diffusion des innovations dans le domaine du traitement et conservation des dattes : mise en place de session de formation sur les techniques de récolte et de transport, sensibilisation des agriculteurs, échange d’expérience.
-Le développement des pratiques et des techniques de gestion économe de l'eau dans le milieu oasien : amélioration des techniques culturales et économie de l'eau (amélioration du système d'irrigation, installation de pompe solaire.), amélioration des structures d'organisation notamment par la formation.
-La formation à une agriculture motivante pour les jeunes, et plus en phase avec l'environnement et le concept d' « agro-écologie » y compris une approche labellisée : création d'un centre de formation à l'agroécologie, formation de formateurs, formation des fellahs, développement d'un label oasis.