dimanche 29 novembre 2009

URGENT: Des occidentaux kidnappés sur la route Nouakchott-Nouadhibou

Des occidentaux dont le nombre et la nationalité n’ont pas encore été précisés de source officielle, ont été kidnappés la soirée du 29 novembre par un groupe armé sur la route de Nouakchott-Nouadhibou.

Aucune information n’est disponible sur l’identité des ravisseurs qui ont commis leur forfait au PK 170 de Nouadhibou, selon les témoignages des automobilistes qui empruntaient cette route au moment des faits. La voiture des occidentaux a été laissée sur place, aprés qu’ils furent contraints de monter dans celle des ravisseurs.

Les forces armées et de sécurité mauritaniennes ont été aussitôt mises en état d’alerte et plusieurs unités ont été déployées dans la zone.



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Info source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Cérémonie de réception de dons à Nouadhibou [Reportage Photos]











La direction technique de la commune de Nouadhibou a abrité ce dimanche une importante cérémonie de remise de dons composés de :

Un container contenant du matériel scolaire et équipement médical au profit des communes du couloir en l'occurrence Nouadhibou, Inal et Zouerate et une ambulance équipée destinée à la commune d'Inal. La commune de Nouadhibou, elle, a reçu de la Caravane Solidaire de Barcelone Action Solidaria et de ASOMOBE, composé de :

1 Camion grue,
1 lot de matériel médical et de médicaments,
1 lot de matériel pour les handicapés mentaux,
12 bacs pour ordures.

La cérémonie était présidée par le hakem de Nouadhibou, M.Ball Mamadou, en présence du consul d'Espagne à Nouadhibou, des responsables de la coopération espagnole, des élus et notables de la wilaya.

Le premier adjoint au maire de Nouadhibou, M.El Hamdou Ould Mohamed Yahya a, au cours de son allocution, remercié le gouvernement espagnol, la présidente de l'association Canarias pour le développement de Dakhlet Nouadhibou, le président de Barcelona Action Solidaria et le coordinateur de la caravane solidaire.

Il a émis le souhait de voir ce matériel profiter aux populations.
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Arrestation, à Nouakchott du meurtrier du Trarza, Ahmed Ould Vall





Selon des sources dignes de foi, les autorités sécuritaires ont fini par arrêter, samedi soir à Nouakchott, en plein quartier Mellah, le meurtrier Ahmed Ould Vall, qui avait tué, vendredi matin dernier (jour de fête du Id Al-Adha), deux personnes et blessé deux autres dans les localités de Bounama et de Andabestatt, relevant de la Moughataa de Méderdra dans la wilaya du Trarza.


Selon ces mêmes sources, la brigade mixte de gendarmerie avait pu suivre les traces du meurtrier et l’arrêter grâce à son propre téléphone mobile lorsqu’il passa une communication qui fut détectée à Mellah et après que la maison à l’intérieur de laquelle il se trouvait ait été encerclée.

Le pont du collège ou pont de mort à Sélibaby.

Si autre fois les populations du Guidimakha et celles qui pratiquent la route Kaédi Sélibaby étaient inquiétées et endeuillées par des innombrables accidents qui s’y produisent, le pont qui relie la ville de Sélibaby et le quartier collège est aujourd’hui un vrai casse tète pour les innocentes populations.

En effet, construit dans les années 50 en même temps que le dispensaire de la ville de Sélibaby, le pont de la sortie du centre ville pour Gouraye et le reste de la partie sud de la région avait causé la mort d’un Boulaye Koné et son oncle Tombé Traoré, neveu et frère de Hadji Traoré, une figure politique mauritanienne dans les années 64.

Depuis un certain temps, ce dernier ne cesse de susciter des interrogations chez les populations de cette wilaya laissée à elle-même où le laxisme, la corruption et le laisser aller sont fort enracinés pour ne pas dire autorisés.

De 1989 jusqu’à une date récente, toutes les réparations étaient faites volontairement par un nommé Diamo Diallo qui ne pouvait pas voir des populations risquer leur vie aux vus et aux sus des administrateurs de l’époque qui étaient prêts à tout sauf à ce qui peut être utile aux populations, qui se trouvent aujourd’hui confrontées au casse tète de ce pont dont les piquets sont totalement détachés du dalle.

Pire il ya moins de deux semaines un motoriste à échappé belle au cours d’un accident sur ce dernier en évitant une voiture qui venait en pleine vitesse.


Si les populations de Bambaradougou et celle de Sélibaby ont été endeuillées en 64, lors de la noyade des deux jeunes au niveau de ce pont qualifié de pont de la mort, les souffrances de ces dernières risquent de perdurer encore longtemps car qui peut concevoir qu’ en pleine ville où toutes les autorités administratives et les responsables de la sécurité sont présents des voitures, toutes catégories confondues continuent de passer par ce pont totalement délabré ?

Les populations du Guidimakha qui attendent encore que le changement devienne réalité et celles de la ville de sélibaby craignent fort pour la vie des passagers et celle de les enfants qui empruntent quotidiennement ce pont soit pour aller au lycée ou pour voyager dans le reste de la wilaya .

En attendant que le danger soit évité plusieurs questions restent posées comme celle de savoir si le rôle du maire se limite à nommer des chefs de quartiers sans le consentement des populations qu’ils sont sensés représenter ou de faire des recrutements sur des bases ethniques et d’appartenance politique sans autant évoquer les dangers que risque sa commune ?

Ou bien les mesures prises au sujet des voitures de service ne concernent elles pas les régions comme le Guidimakha où même ces dernières pratiquent ce pont ? Et en fin tant que le laxisme et la corruption sont tolérés, les attentes des populations ne feront que croitre dans cette nouvelle Mauritanie où tout est centralisé à Nouakchott alors que dans les régions c’est un autre monde.

Signé Amadou Bocar BA/Ndipoori





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Info source :
AmadouBocarBa

Tagant Célébration du 49eme anniversaire de l’Indépendance



Le 49 eme anniversaire de l’indépendance nationale a été célébré à Tidjikja dans une ambiance festive au cours de laquelle, hommes de tenue et écoliers ont rivalisé d’ardeur et d’engagement dans la matinée et dans l’après midi le public a été gratifié d’un match de football, d’une course de chameau et d’un exercice de tir à la cible.
Les festivités qui ont débuté à 8 heures ont été marquées par la levée des couleurs assurée par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Tidjikja suivi d’un imposant défilé des écoliers agrémenté par des chants patriotiques. Ces mêmes écoliers ont ensuite tenu en haleine le public à travers divers jeux au cours desquels ils ont fait montre d’adresse et d’intelligence.
Toutes ces festivités se sont déroulées sous le regard attentif du Wali du Tagant Monsieur Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall reconnaissable de loin par sa tenue officielle reluisante et bien ajustée. Ce dernier était entouré de ses proches collaborateurs dont le wali adjoint chargé des affaires économiques monsieur Mohamed ould Cheikh ould Ghows, le Hakem de Tidjikja monsieur Sid’Ahmed Ould Houweîbib, le chef d’arrondissement de Rachid monsieur Mohamed Abdallahi Ould Mohamed Mustapha, le commandant du groupement de la garde de Tidjikja, le chef de la brigade de gendarmerie, le Directeur régional de le sureté par intérim, le député et le maire de Tidjikja respectivement monsieur Cheikhna Ould Cheikhna et monsieur Mohamed Ould Biha, ainsi que certains chef de services régionaux.
Plusieurs prix et de nombreux cadeaux ont été attribués aux écoliers par les représentants de l’administration régionale et par les élus locaux.
Il convient toutefois de préciser que ce 49 eme anniversaire de l’indépendance nationale n’a pas suscité beaucoup d’enthousiasme à Tidjikja à en juger par la faible affluence du public venu assister à la cérémonie. La fatigue et le manque d’intérêt pourrait expliquer ce phénomène qu’on observe de plus en plus lors des événements nationaux. Les autorités du pays doivent trouver le moyen de faire face à ce phénomène en commençant par cultiver le patriotisme chez tous les citoyens. Une bataille qui commence par la redistribution équitable des richesses du pays, une justice pour tous, une lutte sans merci contre l’ignorance et un respect rigoureux des symboles de notre souveraineté nationale (drapeau, hymne national et respect de la chose publique)
Khalil sow

La lutte antiterroriste en Mauritanie gagne du terrain dans l'Adrar




Journalistes et spécialistes de la sécurité se félicitent des mesures prises par le gouvernement pour empêcher les terroristes de régner sur la région désertique troublée du nord de la Mauritanie.

Les mesures adoptées par la Mauritanie pour apporter la paix dans la région très agitée de l'Adrar, où des terroristes avaient décapité onze soldats l'an dernier, sont perçues de manière positive dans la presse locale et par l'opinion publique.

L'armée "a récemment commencé à déployer des troupes dans les repaires salafistes au milieu du désert pour les combattre", a commenté le journaliste Lemrabet Ould Mohammed le 22 novembre, ajoutant que cette opération semblait avoir permis de contenir les terroristes.

Les forces de sécurité mauritaniennes ont emmené le 13 novembre des reporters pour leur première tournée des opérations antiterroristes dans l'Adrar, centrées sur la région de Majabat al-Koubra ("le Grand carrefour"). Journalistes et spécialistes sont rentrés de cette tournée en affirmant que l'armée semblait avoir pris le contrôle de la région pour la première fois depuis quatre ans.

Les experts expliquent que l'Adrar, une région connue pour ses attraits touristiques, avait été un point d'infiltration important pour les terroristes de l'Organisation al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en provenance du Mali. C'est également un haut lieu de trafic d'êtres humains et de stupéfiants. Dans ses efforts pour résoudre ces problèmes, l'armée a recruté des jeunes originaires de la région dans des unités antiterroristes spéciales parcourant la région pour y déceler toute activité illégale.

"Depuis le déploiement des unités antiterroristes dans la région, les hommes armés liés à AQMI ont mis un terme à leurs tentatives de... franchissement de la frontière en territoire mauritanien", a déclaré le commandant Sayyid Ahmed Ould Amhimed aux journalistes à Atar.

Mohammed Ould Alb, parent d'un soldat abattu par les terroristes à Lemgiti en 2005, a déclaré que le Président Mohammed Ould Abdel Aziz respectait sa promesse de campagne "de tenir les gens informés [sur] les développements des questions sensibles", y compris le terrorisme et la corruption. Alb a considéré cette tournée militaire des journalistes dans les régions désertiques très troublées du Nord de manifestation efficace du respect de ces promesses.

Baba Ould Mohamed, un spécialiste en matière de sécurité, a également fait part de son soutien à ces efforts de lutte contre le terrorisme.

"Vous vous rappelez comment... le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait condamné la politique sécuritaire [de ses prédécesseurs] ?", a demandé cet analyste. "Les premières mesures prises par son gouvernement ont consisté à équiper plusieurs unités de l'armée chargées de sécuriser les frontières.”

Le journaliste Mohammed Al Moukhtar Ould Mohammed s'est félicité des efforts de tenir la presse et l'opinion publique informées des développements dans l'Adrar.

"En tant que journalistes, nous devions connaître les détails de ce qui se passe dans le désert mauritanien", a-t-il déclaré, ajoutant qu'auparavant, l'armée elle seule rendait compte des évènements dans la région.

"Il semble que l'armée nationale ait compris l'importance d'impliquer la presse dans la bataille qu'elle mène au coeur du désert, ce qui ajoutera une dimension nouvelle à ce que l'on appelle la 'guerre contre la terreur'", a-t-il ajouté.

En liaison avec les efforts antiterroristes dans l'Adrar, la Mauritanie a été également fortement perturbée par la perte du rallye Paris-Dakar, délocalisé en 2008 après que quatre touristes français eurent été assassinés dans le désert. Huit des quinze étapes de ce rallye se déroulaient auparavant en Mauritanie, et cette épreuve avait des retombées économiques considérables.

En réponse à la mort de ces touristes, les organisateurs avaient annulé l'édition 2008 un jour avant la date prévue de son départ. L'Amérique latine avait accueilli l'édition 2009 de ce rallye, et devrait également accueillir l'édition 2010.

"La Mauritanie doit encourager le retour du rallye Paris-Dakar, dont les retombées économiques pour le pays sont énormes, et permettre d'effacer la mauvaise publicité résultant de son classement comme une destination peu recommandée par la France en 2008", a expliqué le politologue Harouna Ould Youssouf.

Par Mohamed Yahya Ould Abdel Wedoud et Mohamed Ould Khattat pour Magharebia à Nouakchott – 27/11/09



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Info source :
Magharebia

samedi 28 novembre 2009

Trarza : Les autorités sécuritaires arrêtent l’oncle du meurtrier en fuite



Selon des sources bien informées les autorités sécuritaires du Trarza ont arrêté ce samedi à Méderdra (Trarza), M. Ahmed Ould Vall, l’oncle du meurtrier en fuite qui avait tué deux personnes et blessé deux autres dont dans un état grave, hier vendredi dans les localités de Bounama et Andabestatt.


Les mêmes sources ont également indiqué qu’une unité de la gendarmerie encercle actuellement un véhicule tout-terrain dans la localité de Goure (environ 40 KM au sud de Rkiz, soupçonné d’avoir à son bord le fugitif.

La gendarmerie a intensifié son déploiement dans la zone, notamment dans les localités de Bounama, El Mabrouk et Andabestatt au moment même où d’autres véhicules militaires patrouillent dans les villages environnants à proximité de la localité d’El-Khat à la recherche du fugitif pour l’empêcher de commettre d’autres meurtres.
Source: ANI

Nouadhibou ; Une ONG offre de la viande pour la Tabaski

Comme son nom l’indique l’ONG ‘’ un repas pour tous ‘’ a offert ce jeudi de la viande à des familles démunies de la ville de Nouadhibou.

Après la distribution des repas de rupture de jeun le 27em jour du ramadan dernier aux pensionnaires de la prison civile de Nouadhibou dans le cadre de sa première activité, l’ong " un repas pour tous " se lance de nouveau dans ses œuvres de bienfaisance et d’entre aide en octroyant des kilos de viande à chaque famille parmi la cinquantaine recensée. Pour ce faire l’ONG a payer un chameau à repartir entre les familles ciblées suivant des critères bien étudiés.

Handicapés, veuves, divorcées et habitants des gazras , prés de cinquante famille familles ont bénéficié de ce projet dénommé « Opération tabaski « qui vise à offrir à ses populations de la viande pour leurs repas d’El Iid el adh- ha.

Selon Madame Fatou Amadou Fall;la présidente de cette ONG ,le projet a réussit grâce au soutien des autorités administratives notamment le Hakem de Nouadhibou et à l’appui de certaines entreprises dont l’école nationale d’enseignement maritime et de pêche ( ENEMP).

En plus de la présidente, l’ONG dispose d’une équipe dynamique dirigée par le professeur Abou Bâ qui a travaillé des nuits pour la réussite de cette activité

« Depuis le 8 novembre, on est sur le terrain pour étudier , recenser et chaque nuit on travail jusqu'à 1h du matin » souligne Mame Fatou

« Aujourd’hui nous avons offert quelques kilos ,un jour nous offrirons un mouton par famille « ajoute madame Fall

Il faut cependant noter que les ONG s un repas pour tous et Ames enfants déshérités s’activent depuis quelques temps pour le soutien des familles et des enfants démunis

Souleymane Falilou Ba


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Info source :
ba basf

Adrar: Pour Une culture et politique plus "digestes".




"La confiscation du concept de culture par le mandarinat maraboutique a fait de toutes les autres facettes de notre culture des expressions mineures sinon méprisables".

Dans le cadre du débat national se rapportant aux questions politiques, économiques, culturelles et sociales Monsieur Mohamed Mahmoud Ould Taleb, directeur de l'Alliance Franco Mauritanienne d'Atar fait remonter en surface les véritables raisons sclérosant notre culture et politique: A le lire, les Mauritaniens se réconcilieraient avec eux-mêmes, en s'appropriant fortement leur identité. (Extrait d'interview).

Adrar.info: Au plan culturel, on vous cite parmi les intellectuels du pays les mieux outillés, Pouvez vous parler aux lecteurs de la situation culturelle du pays: ses caractéristiques, insuffisances et atouts?

MMOT: Le pays traverse une crise culturelle depuis déjà assez longtemps mais il est vrai également que la scène culturelle connaît un léger frémissement annonciateur peut être d’un nouvel essor depuis la restructuration du ministère de la culture. En effet, pendant longtemps, le fait que la culture et l’orientation islamique soient prises en charge par le même département a constitué une source de blocage pour le développement des expressions culturelles dans leur ensemble.

Le sacré a, en quelque sorte, neutralisé le profane. Mais cette crise est, au-delà de cet aspect, multidimensionnelle. Elle relève de l’absence d’une politique suivie de l’Etat dans le domaine. Depuis 1974 et la stratégie culturelle élaborée par Ahmed Ould Sidi-Baba, alors ministre de la culture, qui a permis de mettre en place l’essentiel de l’infrastructure qui existe aujourd’hui, et a défini les principaux axes de l’action culturelle, aucune politique n’a été pensée avant 2004 pour impulser le développement culturel et lui apporter l’appui approprié.

L’expression culturelle, dans ce qu’elle a de plus significatif, est restée l’apanage de certaines castes, ce qui dans une société comme la notre, pour l’essentiel archaïque, est dévalorisant. Cette structure socioprofessionnelle traditionnelle, et le mépris qui l’accompagne pour les champs d’activités des castes, continue encore aujourd’hui à être décisif dans l’hypothèque qui pèse sur le devenir du secteur culturel.

La confiscation du concept de culture par le mandarinat maraboutique a fait de toutes les autres facettes de notre culture des expressions mineures sinon méprisables. Dans notre société le statut d’artiste n’est pas valorisant, ce n’est pas un statut noble, ce n’est surtout pas un statut pour noble.

D’autre part, il n’a été souvent tenu compte dans la politique culturelle officielle que de la dimension « héritage », « patrimoine », « substrat » et « socle » culturels. La dimension dynamique, celle de la créativité, de l’innovation, de l’expression artistique contemporaine est restée marginale. Ce sont là certains aspects qui nous semblent être à l’origine du verrouillage et de la pétrification pour ne pas dire de la fossilisation du paysage culturel mauritanien.

Ce paysage culturel qui est marqué aujourd’hui par un ministère qui se cherche encore, une expression culturelle contemporaine embryonnaire, un désert législatif où ni la propriété intellectuelle ni les artistes n’ont de statut, des publics et des opérateurs qui manquent à l’appel.

La mondialisation de la culture est aujourd’hui un phénomène qu’on ne peut nier. Si aujourd’hui, en matière de consommation, on peut boire du thé chinois, dormir dans un lit italien, rouler dans une auto allemande, porter des jeans américains, mettre des parfums français, il en est de même et peut être davantage en matière de consommation de produits culturels.

La présence de notre culture dans le paysage culturel mondial reste insignifiante. Nous sommes absents des grands événements culturels qu’ils soient de dimension régionale ou internationale. Notre pays, contrairement aux pays voisins, n’abrite aucun rendez-vous culturel d’envergure. Le festival des musiques nomades peine à s’imposer.

Nous n’avons pas encore compris que la culture, à l’instar du sport, contribue plus que toute autre chose à la création d’une image positive du pays. Sait-on seulement que le sculpteur sénégalais Ousmane Sow qui a exposé à Paris, Londres, Berlin, Tokyo et New York, que Youssou N’Dour, Oumou Sangaré et Salif Keita, pour parler seulement du domaine musical, sont plus connus que leurs chefs d’Etats respectifs ?

Adrar.info: Comment à votre avis, mettre la culture au service du développement économique et social du pays?

MMOT: Aujourd’hui, tout le monde est unanime sur la relation organique entre culture et développement. La culture est devenue un secteur économique à part entière. On parle de plus en plus de l’économie de la culture et de l’apport des secteurs « métis » de la culture que sont les industries culturelles du livre,de la musique, du cinéma, mais aussi du tourisme culturel, de la mode, du design.

La culture véhicule un certain nombre de valeurs dans le sens économique. O. Donnat, un expert français de la culture, y trouve quatre valeurs : une valeur ludique, une valeur esthétique, une valeur économique et une valeur éducative et pédagogique. Toutes ces valeurs ont un prix marchand.

On sait d’autre part l’impact économique que peut avoir par exemple, sur un territoire donné, la présence d’un équipement culturel de prestige.

Les mesures à prendre sont multiples et elles concourent à l’élaboration des stratégies de développement du secteur. Il s’agit d’abord pour l’Etat, à travers le ministère d’assumer sa fonction régalienne en promulguant des lois et en veillant à leur application, des lois qui protègent le patrimoine, la propriété intellectuelle et qui définissent un statut des artistes ; de gérer les établissements culturels tels que les musées, les bibliothèques, les centres culturels et de veiller à leur garantir le rayonnement à plus large spectre possible sur leur territoire d’accueil et au-delà de celui-ci ; de redistribuer les crédits, les subventions, les formations aux acteurs culturels et enfin de créer les conditions d’un épanouissement culturel qui toucherait à l’ensemble du secteur.

Il s’agit ensuite d’introduire dans le système éducatif, dès l’école primaire, une sensibilisation à l’art et à la culture ce qui pourra former des publics plus intéressés à l’offre culturelle. Il s’agit également de briser le tropisme de la capitale en encourageant l’émergence d’une offre culturelle de proximité de qualité dans les provinces de l’intérieur du pays. Là, le rôle que doivent jouer les collectivités territoriales est important à plus d’un titre. Elles doivent initier, appuyer et accompagner le développement culturel local.

Sur le plan international un effort particulier doit être consenti, les services culturels de nos chancelleries doivent être en première ligne dans cette offensive. Il s’agit enfin de professionnaliser les personnels de la culture pour ne pas rendre pérenne cette situation de gestion du flou par le flou qui caractérise les affaires culturelles.

La culture est, au-delà de ces considérations, un impératif démocratique. L’accès à la culture est un droit pour tous. Un peuple cultivé est un peuple qui partage un certain nombre de valeurs, un peuple qui contribue au progrès de la nation.

Adrar.info: Mohamad fut un militant politique de première heure au RDU, que pense t-il de la situation politique nationale?

MMOT: Oui, en effet, je suis membre fondateur du Rassemblement pour la Démocratie et l’Unité (RDU). Au gel des activités du parti j’occupais la fonction de secrétaire national chargé de la communication. Le RDU a été, pendant une décennie et demi, un laboratoire d’idées qui ont alimenté le débat politique national. Toutes les avancées significatives en matière de culture démocratique ont été l’œuvre de notre parti. Le charisme de son président, l’excellence de ses cadres, l’engagement sans faille de ses militants ont fait de ce parti un formidable terreau de la scène politique nationale.

Aujourd’hui le vide qu’il a laissé se fait cruellement sentir. On se souvient en effet qu’au pire moment des rapports entre l’opposition et la majorité de Maaouiya Ould Taya, le RDU à lancé le forum des valeurs démocratiques et de la citoyenneté qui a été un tournant considérable dans la vie politique nationale et qui a brisé la glace entre majorité et opposition qui se regardaient, depuis l’ouverture démocratique, en chiens de faïence.

Pour revenir à votre question, le contexte national actuel se caractérise par une situation inédite dans notre pays. Les problèmes auxquels nous faisons face (terrorisme, crise économique mondiale mais aussi découverte de nouvelles richesses) font peser de lourdes menaces sur l’avenir.

Le paysage politique quant à lui est marqué par une majorité en gestation, (on ne sait pas est ce que elle va accoucher d’un énième clone du PRDS des mauvais jours ou elle va donner naissance à un parti en rupture complète avec l’image, combien négative d’un Parti-Etat) et une opposition essoufflée et dont le terrain -social- a été investi par le Président Ould Abdel Aziz qui développe une approche politique originale et jusque-là fédératrice.

Son succès à l’élection présidentielle d’août 2009 dénote d’une fracture profonde entre le peuple et la classe politique traditionnelle. Deux grands défis l’attendent : Pourra-t-il continuer à avoir les moyens de sa politique d’assainissement et de moralisation de l’Etat ? Pourra-t-il enfin ne pas être l’otage de sa majorité ?

En effet, dans notre pays on fini toujours par ne plus savoir qui tient qui et qui tient à quoi.

Adrar.info: Beaucoup de personnes ne connaissent pas la mission de l'Alliance Franco Mauritanienne, pouvez vous les éclairer?

MMOT: L’Alliance franco-mauritanienne d’Atar est une association de droit local. Elle est dirigée par un comité dont les membres sont des personnalités en vue du monde de la culture et des affaires de la ville d’Atar. Le président actuel de ce comité est Monsieur Momma Ould Ely Chikh. Elle fait partie d’un réseau national de cinq Alliances. Elle est affiliée à l’Alliance française de Paris. Cette dernière coiffe un réseau planétaire qui couvre des centaines de villes dans des dizaines de pays sur les cinq continents.

La mission première des Alliances en Mauritanie est de favoriser les échanges culturels entre notre pays et la France. De diffuser la culture et la civilisation des uns et des autres en vue d’une meilleure compréhension et plus de tolérance entre nos deux peuples que beaucoup de choses lient.

Leur principale activité reste l’enseignement du français langue étrangère mais également l’enseignement de l’arabe et du hassaniya dans les villes où il y a une demande. Les Alliances sont des espaces qui ont, en parallèle avec l’enseignement, des offres culturelles assez variées (lecture, spectacles, cinéma, expositions, conférences, concours etc.…).

Les Alliances apportent aussi un appui au développement culturel local par l’encadrement et la promotion des artistes de la ville. C ’est dans ce cadre par exemples que l’Alliance d’Atar a envoyé pour la troisième année consécutive en tournée dans le réseau la troupe Medh d’Atar. Elle est pour beaucoup dans la vogue de ce genre qui est resté longtemps un art marginal et très confidentiel. Elle sponsorise également chaque année un tournoi de pétanque qui connait à chaque édition un franc succès.

Elle entretient des rapports privilégiés de partenariats avec la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN Adrar), avec la délégation du ministère de la culture de la jeunesse et des sports et certaines associations du mouvement associatif local telles que At’art Culture et la ligue régionale de pétanque.

Pour ce qui est de l’enseignement proprement dit nous organisons quatre sessions de français général par an, nous accueillons en moyenne pour chacune une centaine d’apprenants. Notre public, essentiellement composé de scolaires, comprend aussi des commerçants, des fonctionnaires et des apprenants venant d’horizons divers. Nous dispensons également des cours aux élèves officiers de l’EMIA ainsi qu’aux gendarmes basés dans la région.

L’Alliance d’Atar organise chaque année deux sessions du DELF et du DALF qui sont des diplômes délivrés par le ministère français de l’éducation. L’obtention de ses diplômes est importante aussi bien pour ceux qui veulent suivre des études supérieures dans l’espace francophone que pour ceux qui se lancent sur le marché du travail.

Propos recueillis par Ely Salem Khayar



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Info source :
Adrar.info

Le meurtrier de Boun’ama s’exprime sur les medias






Ahmed Ould Vall (photo*), auteur du meurtre de trois personnes la journée du 27 novembre à Boun’ama (localité du Trarza) s’est exprimé en début de soirée sur des sites électroniques mauritaniens, indiquant se trouver toujours dans « les vastes terres du Trarza ».

S’exprimant sur l’agence d’information (Ani), Ould Vall a déclaré avoir l’intention de se rendre à la justice soulignant néanmoins qu’il est dans une «embuscade». Sur l’agence Al Akhbar, le meurtrier a déclaré avoir -avant son forfait- épuisé «toutes les voies juridiques» pour obtenir justice.

« J’ai été férocement battu et mes adversaires m’ont menacé de mort .J’ai été victime d’injustice durant les mois passés. J’ai tenté vainement d’avoir une assistance juridique, j’ai frappé à toutes les portes, j’ai écrit au président de la République par voie de presse» a-t-il dit.

Et d’ajouter : « J’ai tenté de rencontrer le président de la République le 26 novembre durant sa visite à Rosso pour lui exposer mon problème, mais l’interférence des officiers, du procureur général et des hommes d’affaires influents, m’en ont empêché».

* Source photo: Ani.mr



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vendredi 27 novembre 2009

Un homme abat trois personnes à Boun’ama




Un homme a abattu à l’arme trois personnes à Boun’ama, une localité située non loin de Merdrera (200 Kms au sud est de Nouakchott).

L’homme armé d’un fusil d’assaut type kalachnikov a tiré en milieu de journée du 28 novembre sur un groupe et s’est enfui.

Selon un journaliste sur place il s’agirait d’un crime passionnel. Le tireur a été poursuivi par les forces de sécurité qui l’ont encerclé à El Mabrouk, une localité du voisinage. (Affaire à suivre)



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Info source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Retour des rapatriés Donaye inquiet




Donaye est un petit village situe dans la région de Brakna moughata de Boghe arrondissement de Darel Barka. Ses habitants, victimes des déportations 89, étaient depuis vingt ans en terre étrangère, le Senegal.

Aujourd'hui tres heureux de retrouver leur mere patrie, la Mauritanie. Vingt ans d'endurance, d'attente, l'heureux jour, c'est a dire le jour ou ces habitants fouleraient la patrie. En effet, trois contingents ont quitte tout récemment le Senegal pour s'installer dans leur ancien site Donaye Reo connu sous le nom de Hammasall, patriarche qui fonda ce bourg il y a ce plus de 2 siècles.

Ces populations ont bénéficie d'une visite de du hakem de Boghe accompagné par un homme d'affaire du coin qui a eu des entretiens avec les populations qui lui ont fait part de leurs inquiétude devant l'occupation abusive de leurs anciennes terres
Et le hakem de répondre que rien ne leur appartenait et qu'ils étaient en état gazra parce qu'ils ne détiennent aucun document leur permettant de dire que le lieu leur appartient, mais notre hakem est daltonien d'esprit et oublie qu'en Mauritanie aucune terre traditionnelle possède des papiers qu'il évoque.

mamadoubaba


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Info source :
mamadoubaba

jeudi 26 novembre 2009

Crime odieux à Nouadhibou





Le siège du programme d'habitat et de micro crédit Twize-Beit El Mal si au quartier du Robinet 3 de Nouadhibou a été le siège ce mardi 24 novembre d'un crime odieux et visiblement crapuleux.

Le gardien de Twize, M.Taleb Alpha, né en 1954 à Mbout, a ouvert la porte du bâtiment qu'il garde à trois jeunes qui ont demandé à boire aux environs de 23 heures. Les jeunes demandent à boire. M.Alpha, qui n'a aucune inquiétude à leur sujet leur indique le robinet et tourne le dos. C'est le moment que les trois bandits choisissent pour lui sauter à la gorge et tenter de l'étrangler.

Le gardien qui était solde comme un roc se débat, réussissant apparemment à infliger des blessures à ses agresseurs. Ces derniers réussissent néanmoins à le maîtriser non sans mal. Devant les râles qu'il pousse, les délinquants parviennent à le faire taire en lui enfonçant une serviette dans la bouche. Mais les bruits de la lutte arrivent jusqu'au voisinage. Une femme vint aux nouvelles.
Les jeunes vont à sa rencontre. Lui expliquent qu'il ne se passe rien d'anormal et qu'eux-mêmes travaillent là et que le gardien a eu un malaise et que cela va vite passer.

La dame n'est pas convaincue. Elle demande à voir M.Alpha. Les jeunes lui barrent la route. D'autres voisins accourent. Les jeunes commencent à paniquer cherchant à prendre la fuite. Un des voisins les menacent prétendant être un policier. Deux jeunes parviennent à prendre la poudre d'escampette, le troisième est repris par la foule.

Quelques minutes plus tard le pauvre gardien rendait l’âme. Le jeune arrêté se nomme Sy Samba Med dit Baba Samba. Il est né en 1976 et est de nationalité mauritanienne. Actuellement il est dans l’un des commissariats de Nouadhibou. Son interrogatoire pourrait permettre l’arrestation de ses deux complices.


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Athié Youssouf

49ème anniversaire de l'indépendance nationale:


Le Président de la République pose la première pierre de la cité universitaire de Nouakchott
Le Président de la République, Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz a procédé mercredi soir au Nord de la ville de Nouakchott à la pose de la première pierre de la cité universitaire de la capitale avant de dévoiler la plaque commémorative de cet important projet, et ce dans le cadre des festivités marquant le 49eme anniversaire de l'indépendance nationale.
Le Président de la République a écouté, en compagnie du Premier ministre, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, des explications présentées par le directeur des projets Education - formation au ministère de l'enseignement secondaire et supérieur, M. Mohamed Mahmoud Ould Bouasriya sur le projet, ses composantes et les services qu'il dispensera au profit de la recherche scientifique et du rayonnement civilisationnel.
Le Président de la République a reçu, à cette occasion, un cadeau symbolique présenté au nom des étudiants et du corps professoral de l'université de Nouakchott par Dr Isselkou Ould Ahmed Izidbih.
A son arrivée, le Président de la République a salué les techniciens et les superviseurs du projet mauritaniens et chinois.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, M. Ahmed Ould Bahiya, ministre de l'enseignement secondaire et supérieur a affirmé que la supervision par le Président de la République de la cérémonie de pose de la première pierre de la cité universitaire est une preuve éclatante de la volonté du chef de l'Etat d'aller de l'avant dans son projet visant la modernisation du pays, projet qui a pour but d'édifier une Mauritanie présente par son patrimoine culturel, dynamisme dans son environnement arabe, africain et islamique et contribuant avec son produit de connaissances dans l'enrichissement et la diversification des connaissances humaines.
Il a ajouté que conformément à cette politique, le développement humain a occupé le devant dans le changement constructif sur lequel a insisté le programme du président de la République qui a obtenu la confiance des électeurs mauritaniens lors des élections présidentielles du 18 juillet 2009.
Il a ajouté en disant que la cité universitaire dont la première pierre a été posée par le Président de la République constitue le premier pilier du programme de développement du secteur de l'enseignement supérieur qui vise à améliorer la qualité et à rendre efficaces les programmes éducatifs à tous les niveaux mais également à améliorer la capacité d'accueil et l'efficacité extérieure du système pédagogique à travers l'adéquation entre formation et besoins du marché du travail. Il vise également, a-t-il noté, à améliorer les capacités de gestion administrative, technique, pédagogique et financière du système de l'enseignement d'une manière générale et d'élever du niveau de la recherche scientifique.
Le gouvernement avait décidé, rappelle-t-on, dans le cadre du programme national de développement du secteur éducatif et en réponse aux orientations du président de la République, de réaliser à Nouakchott, une cité universitaire complémentaire conforme aux normes internationales en vigueur en matière de construction des universités et des centres de recherche, sur un terrain d'une superficie de 900 hectares situé à 8 km du centre ville,au Nord-est de la route Nouakchott-Nouadhibou.
Ce projet dont le coût est de 33 milliards d'ouguiya sera opérationnel à l'horizon 2013. Une partie du financement est déjà mobilisé et servira à entamer dès à présent des composantes essentielles du projet dont une faculté des sciences et techniques.
Dans ce cadre, la Banque Islamique de Développement a mobilisé une enveloppe financière de plus de 4 milliards 800 millions d'ouguiyas pour la construction et l'équipement de la faculté des sciences et techniques, tandis que la banque mondiale a consacré plus de 2,5 milliards d'ouguiyas pour la construction et l'équipement de la présidence de l'université, la bibliothèque centrale et le centre d'enseignement à distance.
Pour sa part, la République Populaire de Chine s'est chargée de la construction de la faculté de médecine et de la réalisation des travaux d'aménagement extérieurs du site, des réseaux de communication, d'eau, d'électricité et d'assainissement de la cité universitaire.
De son côté, le fonds saoudien de développement s'est engagé à construire une faculté des sciences juridiques et économiques les résidences universitaires, un restaurant universitaire et un complexe comportant une mosquée et des boutiques, pour un montant de 8,5 milliards d'ouguiyas.
Le fonds koweitien de développement s'est, quant à lui, engagé à rechercher le financement pour la construction d'une faculté de littérature et de sciences humaines et des résidences pour étudiants pour un montant de plus 9 milliards
900 millions ouguiyas.
Le Président de la République a été accueilli à son arrivée et salué à son départ par le Premier ministre, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, les ministres de l'enseignement secondaire et supérieur, des affaires économiques et du développement, le wali de Nouakchott, le président de la communauté urbaine de Nouakchott, les autorités administratives et municipales de la moughataa de Tevragh Zeina.
La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, des hautes personnalités de l'Etat, du corps diplomatique accrédité à Nouakchott et des représentants des organisations internationales résidant à Nouakchott.



ANI

Aleg : L'armée célèbre le 25 novembre 2009, 49éme anniversaire.






Célébration à Aleg de l’anniversaire, la 49éme fête de l’armée nationale. A l’instar des régions militaires en Mauritanie, partout, la fête de l’anniversaire a eu lieu, Aleg la capitale régionale du Brakna a célébré cet événement grandiose.

Il était, 8h 58 mn, lorsque, le colonel Moktar Ould Boula commandant de la région, est arrivé sur la place, dans le camp militaire d’Aleg, en compagnie de son adjoint le colonel Lobatt.

La cérémonie de levée de couleur, l’armée dans son grand jour était là, on pouvait lire dans le visage de ces braves hommes, la ferme volonté de défendre son pays, le choix de ces hommes qui ont préféré de défendre à tout prix pour une cause salutaire : leur nation.
Ce détachement militaire ou mieux cette force de frappe était bien habillée, tout est neuf, la tenue correcte, des « ranges » chaussures noires brillantes face au soleil qui apparaît déjà. Fallait être là, ce matin du 25 novembre 2009, les autorités administratives de la Wilaya étaient là, le wali chargé des affaires administratives par intérim Mr Hamada Ould Khatra Ould Cheikh, le DREN, les officiers gradés de haut rang, les sous officiers de la région, la presse indépendante, le directeur FM d’Aleg.

Cette fête de l’armée nationale est crée par la loi 60-189 du 25 nov. 1960. La nuit (soirée) l’armée invite tous les participants à un grand dîner. Déjà, les tentes sont bien installées, des tapis sous les tentes, et des matelas. Cette rencontre nous confie l’un des officiers « montre que l’armée a toujours était prés de sa nation, nous voulons aujourd’hui que cette rencontre soit un acte de jouissance. On vous invité c’est constater et savoir que nous sommes là pour vous. »

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique Brakna.



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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

mercredi 25 novembre 2009

Mondi Re-vit



Moundi, village situé au sud-est de la capitale régionale du Brakna, relevant de la commune de Bouhdida, est connu pour être une poche de pauvreté. Ce village vient d’étrenner un cadeau à la veille du 49e anniversaire de l’indépendance du pays.

Ce cadeau est une plate-forme de services électrifiés qui permet de regrouper tous les services de base à un seul lieu et aussi à moindre coup. Cette plate-forme est à 100% solaire, ce qui est une première dans la zone. Selon le responsable local du GRET,

L’option d’apporter de l’énergie aux populations est une volonté exprimée par la totalité du village et la solution la plus efficace et la moins chère était le solaire par rapport à la connexion du réseau électrique qui est à 40 km ou bien installer un générateur qui coûte une fortune qui demande du gasoil et des pièces de rechange.
Alors, le soleil est une ressource renouvelable et permanente et qui participe à la protection de notre environnement. Cette plate-forme est équipée par un générateur solaire : 35 panneaux de 90 Wc = à 3,15 KWc, des régulateurs, un onduleur, des batteries standards, deux ordinateurs avec connexion Internet, un poste à soudure, le tout fourni par l’APAUS (Agence d’accès aux services universels).

Le génie civil a été octroyé par la commune de Bouhdida (le bâtiment et les hangars), les villageois n’étaient pas en reste. Ils ont fourni le mobilier, le petit matériel, l’outillage et les paraboles pour la TV. Les matériels et les services sont fournis par des exploitants privés : des congélateurs, un moulin, des charges de téléphone, des charges de batteries, des ordinateurs plus accès à Internet, un poste à soudure, un compresseur Michelin etc.

Le coût global de cette plate-forme est de 6,5 millions cofinancés par l’Union européenne (75%), par l’Etat mauritanien (MAED, APAUS) et par le village. Selon M. Robin Babut, le responsable GRET local que l’ONG n’est pas venu concurrencer l’Etat mauritanien mais elle n’est là que pour apporter un maillon à la longue chaîne de développement. Selon toujours M. Babut, cette plate-forme va mutualiser l’énergie pour donner le maximum de l’énergie au village en un seul lieu.

La population est très ravie de cet acte. Selon la responsable de la coopérative féminine,, Teslim, « cette plate-forme va nous livrer des corvées : moudre les graines, conserver les aliments, rafraîchir l’eau et va nous permettre de nous livrer à d’autres activités génératrices de revenus.

Elles ne peuvent que remercier l’Etat mauritanien et l’ONG GRET. Selon le responsable national du GRET, M. Bernard Gay, cette plate-forme est la 4e après celle de Ari Hara, Dioullom et 20 autres seront installés prochainement au courant de 2010-2011. Ainsi, la Mauritanie disposera d’une expérimentation significative pour inclure si elle est concluante, une solution dans le plan général d’électrification rurale à l’échelle du pays.

Le représentant de l’Union Européenne en Mauritanie a dit dans son allocution que ce projet permet d’atteindre les objectifs du millénaire qui avaient été lancés par le sommet de Johannesburg en 2002. C’est au cours de ce sommet que l’UE a lancé une initiative dans le domaine de l’énergie dans les régions de l’ACP et la Mauritanie en a profité pour en avoir trois projets et dans un proche avenir, d’autres wilayas vont profiter de cette électrification rurale.

Pour ce qui est des activités autour et à l’intérieur de la plate-forme, M. Ndiaye Abderrahmane dira « des activités génératrices de revenus seront créées et le village aura une nouvelle vie car la plate-forme devient un point focal et un lieu de rencontre pour la grande majorité de la population ». Quant au ministre du pétrole et de l’énergie qui a assisté à l’inauguration, il a remercié l’Union Européenne et a exhorté la population de faire de cet outil un bon usage pour le pérenniser.

Abou Boubou Fall
Cp. Brakna


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Info source :
Katante Bâ

Soutien à l'action du Monsieur le président de la république.






Notre pays est à 100% musulman. Nous devons y cultiver que la justice, l'égalité, la légitimité, l'entraide, la pitié et entre autre le bonheur pour tous. Malheureusement, c'est tout le contraire qui s'est produit. Combien de régimes se sont succédé? Le problème ne s'est jamais posé.

Mes chers concitoyens, réjouissons nous de la providence qui nous est tombée du ciel. Monsieur le président n'est il pas venu pour mettre fin à ces pratiques néfastes qui ont trni l'image de la Mauritanie et son peuple? N'est il pas venu pour nous remettre les pendules à l'heure?

Alors, adhérons à sa volonté de reconstruire une Mauritanie nouvelle et renovée, libérée de ces vices qui nous habitent depuis la nuit des temps. Ainsi, la lutte contre la gabégie, le détournement des biens du peuple, e favoritisme, le clanisme, le tribalisme, le mensonge, n'est à mon avis qu'un reve qui est entrain de se réaliser.
Car pour tout citoyen averti et juste,c'est la seule et unique voie pour assainir et rebattir un pays dont les populations ont tant souffert de leurs propres fils. Pour participer à cet élant de redressement, il est permis, je le pense,à ne plus se taire, car il ya eu des moments où la gabégie avait atteint son paroxysme de sorte que le mauritanien croyait que c'était la seule issue de réussite et de diriger un pays.Maitenant que le jour de la vérité a sonné, dévoilons de ce que nous pouvons de ces mauvaises pratiques de nos autorités pendant ces temps.
Ma contribution à cette mission salvatrice,est de souligner ces cas de gabegie à Kaédi pendant que les Wali étaient libres de pratiques malsaines au détriments des populations locales.C'est ainsi que, l'ex Centre de recherche agronomique de la Mauritanie, juxtaposé au centre hospitalier de Kaédi a été vendu ou octroyé à un commerçant qui a commencé à y construire des boutiques. Alors que cette concession pouvait servir pour l'extention de l'hopital oubien servir pour la construction d'une école,sinon etre utilisée pour un centre administratif.

Par ailleurs, la garre routière de Kaédi, nouvellement renovée est sur le point d'etre transformée en centre commercial où les voitures de transport et les gros porteurs (remorques) n'auront plus la possibilité de stationner. De ce fait, seule de telles actions du président pourront porter au clair à des situations où le citoyen simple n'y parviendra jamais. Alors, j'adhère de toutes mes forces et de toute ma personne à la noble mission que vous avez entreprise.Que Dieu guide vos pas!qu'il vous preserve des fossoyeurs de cette dynamique!

Félicitations! Courage!

Mohamedou Bakary Tandia
Kaédi


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Mohamedou Bakary Tandi

GTZ : le 6ème Comité de pilotage du PGRNG.






Présidé par Mohamed ould Lareibi, conseiller technique chargé de l’aménagement au MDR et en présence de Mohamed Mahmoud ould Sidina,

Directeur de l’aménagement rural, le 6ème comité de pilotage fut effectué le 23 novembre 2009 dans la grande et spacieuse salle de la Maison des Jeunes de Selibabi par les staff du programme de la cellule de coordination du Programme de Gestion des Ressources Naturelles au Guidimagha (PGRNG).

Cette rencontre a vu la participation en plus des autorités administratives locales et les chefs de services déconcentrés de l’Etat affiliés au secteur, les bénéficiaires immédiats issues des zones d’intervention du projet.
Présidé par Mohamed ould Lareibi, conseiller technique chargé de l’aménagement au MDR et en présence de Mohamed Mahmoud ould Sidina, Directeur de l’aménagement rural, le 6ème comité de pilotage fut effectué le 23 novembre 2009 dans la grande et spacieuse salle de la Maison des Jeunes de Selibabi par les staff du programme de la cellule de coordination du Programme de Gestion des Ressources Naturelles au Guidimagha (PGRNG).

Cette rencontre a vu la participation en plus des autorités administratives locales et les chefs de services déconcentrés de l’Etat affiliés au secteur, les bénéficiaires immédiats issues des zones d’intervention du projet. L’heure est à la présentation du bilan 2009 et les réalisations 2006/2009 avec son corollaire d’activités de la campagne 2009/2010 et l’exhibition du budget injecté Pou rappel, le PGRNG est financé à hauteur de 4.000.000 EUR (1.300.000.000 d’Ouguiya) par la République Fédérale d’Allemagne pour une durée d’exécution de quatre ans en deux phases et qui a démarré le 16 juillet 2005.

Le Programme de Gestion des ressources Naturelles au Guidimagha a pour objectif global l’exploitation durable des ressources naturelles assurant la base de subsistance et améliorant les conditions de vie des populations. Et, l’objectif spécifique du PGRNG est que le potentiel de production est rétabli, régénéré et mis en valeur. Pour atteindre dit-on ces objectifs le Programme a mis en exécution cinq volets techniques : organisation paysanne ;conservation des eaux et des sols ;mise en valeur des terres aménagées ;suivi et évaluation interne ;gestion du programme.

Massamba Gaye, coordinateur national du PGRNG a fait le détail des réalisations en cumul des années 2006-2009 : 1905 hectares de surfaces aménagées ont été réalisées au profit de 23 villages. 210 diguettes filtrantes, 4 seuils en gabion ,63 kilomètres de cordons ,17 ouvrages en bloc, 148 demi-lunes, 8 hectares en zais et 15 diguettes, constituent autant de réalisations effectives en aménagements.

Pour la Mise en valeur, deux variétés de sorgho recommandées par le CNRADA ont été introduites et testées sur les parcelles de 12 bénéficiaires du PGRNG : l’évaluation des résultats a montré que celles-ci sont productives et appréciées par la population. Pour la campagne 2009, le rendement pour la variété BK 16 a atteint une moyenne de 2.5 tonnes /ha avec des extrêmes de 1.3 à 4.2T/ha. Pour la variété CE 151 la moyenne enregistrée est 2.7 T/ha pour des extrêmes qui varient 1.35 et 4.8 tonnes/ha.

Des réalisations significatives ont été opérées et font la fierté des populations comme en témoignent les représentants des zones bénéficiaires du PGRNG et participant à la réunion de 6ème comité de pilotage : le représentant du village de Waret el Lekhal a fait l’éloge du Programme en confirmant l’impact positif des ouvrages sur le rendement et l’augmentation substantiels, constatés de la production agricole des terroirs aménagés. Un autre fait très significatif des aménagements dit-il « est la récupération de terres abandonnées de par leur état dégradé et érodé ».

Les femmes ont apprécié elles aussi l’appui du PGRNG pour la revalorisation des cultures maraîchères qui leur ont permis de produire considérablement plus pour l’autoconsommation mais aussi pour la commercialisation, « d’où l’amélioration de leur condition socio-économique » comme le souligne en plénière la représentante de Zreigatt. En fait le Dr Joseph Sabet, chef de Mission PGRNG, Expert en Aménagement des Bassins Versants a axé son intervention sur la rubrique financière en révélant que les 50% des fonds sont alloués aux mesures d’investissements tout en préconisant tout au long de son discours une nouvelle orientation dans la gestion du PGRNG.

De par les interventions des participants en plénière qui fusent de partout et dont la plus récurrente porte sur l’utilité de la continuité du PGRNG, Mohamed Mahmoud ould Sidina, Directeur de l’Aménagement rural a dressé le tableau de recommandations :

-L’incitation des travailleurs des collectivités en introduisant la formule « Vivre contre travail ».

-l’introduction d’un volet pastoral.

-Demande au Gouvernement/bailleurs, le renouvellement du Programme

-Intégration du volet Protection des cultures afin de limiter les problèmes entre agriculteurs et éleveurs.

-création d’un cadre local de concertation entre les différents intervenants de la Wilaya.

-L’appropriation du programme par la délégation : le projet complète la délégation qui est le représentant légal du Ministère de Développement Rural.

Le 2ème jour du comité de pilotage est consacré à une visite de terrain opérée par la délégation du MDR venant de Nouakchott dans les sites de Waret Lekhal, de Waret Hommeimid et du Zreigatt.

Mbaye Demba Yero


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Mbaye Demba Yero

Commune de Maghama/DSR : Objectif, Ville écolo.





Depuis 2007, l’Ong espagnole Dentistas Sobre Ruedas (DSR), spécialisée dans la santé bucco-dentaire est liée à Maghama par un partenariat qui s’est avéré très bénéfique pour les populations de la commune.

DSR dont le siège se situe dans la région de Barcelone (Espagne) s’est fixé pour mandat l’organisation et la coordination de différents projets visant l’amélioration de la santé buccodentaire dans des pays où il y a une forte carence de services dentaires mais aussi de favoriser l’éducation à la santé buccodentaire.

Selon Christian Vargas, président de DSR, le choix de Maghama est dicté par son enclavement et son déficit en assistance buccodentaire, deux critères fondamentaux motivant l’action de son Ong.
Une quarantaine de volontaires espagnols dont des spécialistes dans les domaines de la santé buccodentaire, de l’assainissement et d’aménagement de jardin potager, séjournent depuis samedi 14 novembre dernier dans la capitale du Nguénar à l’occasion de la quatrième caravane consécutive en trois ans que l’Ong espagnole organise au profit de la commune.

Accueil à la dimension des bonnes relations.

Arrivée en fin d’après-midi, la délégation espagnole qui comprend près de 40 personnes dont le président de l’association DSR Christian Vergas, le maire de Cabrils, municipalité située à une trentaine de Kms au nord de Barcelone Joaquim Colomeri Godas et le président d’une autre Ong espagnole « Akaba » Andrew Sala i Asensi, a été l’objet d’un accueil chaleureux et populaire à la dimension du partenariat fécond et fructueux liant Maghama à DSR depuis 2007.

Chants, youyous, tam-tams et danses ont marqué l’accueil dont l’organisation a été prise entièrement en charge par les jeunes du village qui tenaient des banderoles souhaitant la bienvenue à leurs hôtes ou louant les excellentes relations qu’entretient leur commune avec l’Ong espagnole.

Au lendemain de leur arrivée les responsables de la mission humanitaire espagnole accompagnés du maire de Maghama, Alhousseinou Moussa Wade ont rendu une visite de courtoisie au Hakem de la moughataa Cheikh O. Baba qui après ses souhaits de bienvenue à ses hôtes, les a remercié pour le choix de Maghama et de la Mauritanie.

Baba a également indiqué que ce partenariat dont les retombées sont déjà perceptibles témoignent des excellentes relations existant entre les deux pays et les deux peuples avant de rendre hommage au maire de la commune pour son dynamisme et les efforts constants qu’il ne cesse de fournir en vue d’améliorer les conditions de vie des populations de sa municipalité. Un accueil similaire leur sera réservé à leur arrivée au Centre de Santé par Dr Youssouf Diagana, médecin chef et son personnel qui ont loué les nombreuses réalisations de DSR au profit du centre.

Une coopération diversifiée.

Satisfaits de leur partenariat avec la commune de Maghama dont ils ont eu le temps de cerner les besoins, les difficultés et les contraintes entravant son développement, les responsables de l’Ong espagnole ont décidé depuis 2009 de diversifier leurs activités qui couvrent depuis l’année dernière les domaines de l’assainissement et de l’agriculture, et d’organiser depuis cette date deux caravanes annuelles.

Grâce à cette coopération, la commune dispose depuis mars dernier de deux ambulances équipées, d’un petit chargeur, d’un camion bennes pour le transport des ordures et d’un important lot d’accessoires composé de pelles, de râteaux, de brouettes, de gants, de sacs à poubelles et de tamis pour trier les ordures plastiques que les volontaires espagnoles ont l’ambition de recycler sur place à partir d’avril prochain.

Un jardin potager communal est en cours de réalisation sur une superficie de près de 2000 ha dans laquelle les espagnols avec l’aide de jeunes volontaires de Maghama sont en train forer un puits qui fonctionnera grâce à l’énergie solaire. Déjà lors de la première caravane, l’équipe de DSR avait gratuitement procédé à des consultations, à des soins et à la distribution de médicaments en matière de santé buccodentaire de même qu’elle a assuré la formation de deux personnes sur le moulage de dents et l’utilisation du matériel d’extraction dentaire offert au centre de santé de Maghama qui ne dispose pas encore de dentiste.

Le Centre de Santé de Maghama bénéficie aussi tous les ans d’importantes quantités de consommables médicaux. Cette année, en plus des prestations habituelles en matière de santé buccodentaire, les volontaires espagnols ont apporté dans leurs valises un fauteuil d’extraction dentaire de dernière génération et deux médecins généralistes sont aussi de la mission pour des consultations et des traitements gratuits au profit des populations.

DSR nourrit également l’ambition d’éradiquer les maladies buccodentaires dans la commune où le taux d’affection est très élevé. C’est dans l’optique de la mise en œuvre de cet ambitieux projet que s’inscrit le choix de l’école 1 de la ville pour la phase expérimentale d’une campagne de prévention et de soins ciblant les élèves âgés de 9 à 16 ans qui touchera dans un avenir proche l’ensemble des établissements scolaires de la commune.

DSR a ainsi signé une convention de partenariat avec l’école I dans laquelle elle s’engage à doter chaque enfant d’un kit comprenant deux brosses à dents et une quantité de pâte dentaire pour une durée de 5 à 6 mois et à assurer la formation du corps enseignant sur le brossage des dents. Les dentistes espagnols assureront également un examen buccodentaire gratuit et au besoin des soins pour chaque enfant ainsi que leur suivi à travers un fichier individuel informatisé. Les enseignants de leur part se sont engagés à transmettre leur savoir faire aux élèves et à les suivre afin de s’assurer que chaque élève fasse le geste protecteur de sa dentition deux fois par jour, le matin avant 8 heures et l’après midi avant de repartir chez eux.

La première évaluation de l’impact de ce programme sera effectuée en avril 2010 à l’occasion de la prochaine caravane. A cette date a déclaré au QDN, le président de DSR nous débuterons la construction à base de matériaux de récupération recyclés sur place, d’une école de métiers pour les personnes âgées et dont l’alimentation en électricité sera en énergie solaire. « Nous assurerons la formation de jeunes du village dans ce mode de construction qui leur ouvrira la porte à l’emploi et au revenu » a ajouté le responsable espagnol avant de lancer : « notre ambition à long terme est de faire de Maghama une ville écolo et contribuer ainsi à la lutte mondiale pour la protection et la préservation de l’environnement. »

Vieux Gaye
Cp/ Gorgol


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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

mardi 24 novembre 2009

Kaédi: Un avion militaire atterrit en catastrophe




Lundi 23 novembre vers 09 heures, un avion de l’armée mauritanienne, transportant la paie mensuelle des militaires en service au Gorgol, à l’atterrissage, a raté la piste.

Bilan : Zéro dégât humain et matériel mais grosse frayeur.

A l’heure où nous mettons sous presse, l’avion est encore à l’aéroport de Kaédi.


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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott